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La garderie la crêche

1 définition de la communication
2 étymologie de la communication
3 importance de la communication
4 Garderies, crèches, écoles maternelles
5 Définition de la garderie
6 Origine de la garderie
7 Importance de la communication en garderie

Définition de la communication :
Qu'est-ce que la communication? Définition
et principales théories
Communication
 
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QUELQUES DÉFINITIONS DE LA COMMUNICATION


1. Action d'établir une relation avec quelqu'un, ou de mettre quelque chose en commun avec une autre
personne ou un groupe de personnes, et résultat de cette action. Étymologiquement, communiquer c'est
rendre commun.
2. La chose que l'on communique. Voir Annonce, Avis, Dépêche, Message, Note, Nouvelle, Information,
Renseignement.
3. Moyen technique par lequel des personnes communiquent. Voir Transmission.
4. Pour Abraham Moles (Théorie structurale de la communication et société, éditions Masson, Paris, 2e
édition, 1988) la communication est I'« action de faire participer un organisme ou un système situé en
un point donné R aux stimuli et aux expériences de l'environnement d'un autre individu ou système
situé en un autre lieu et à une autre époque E, en utilisant les éléments de connaissance qu'ils ont en
commun ».
5. Sperber et Wilson font observer que « d'Aristote aux sémioticiens modernes, toutes les théories de la
communication ont été fondées sur un seul et même modèle, que nous appellerons modèle du code.
Selon ce modèle, communiquer, c'est coder et décoder des messages » (La Pertinence, Communication
et cognition, Paris, éditions de Minuit, 1989).
6. En gestion des entreprises et des organisations, la communication désigne l'ensemble des actions
entreprises en vue de donner la meilleure image de cette entreprise ou de cette organisation, d'accéder à
une certaine notoriété, faire connaître les produits et les activités de l'organisation pour développer
éventuellement (pour la communication commerciale des entreprises) les parts de marché, de motiver et
mobiliser les hommes de l'organisation. Ces actions reposent sur différentes techniques dites de
communication : relations publiques internes et externes, relations presse, publicité, publicité directe
(courrier, téléphone...), logo de l'entreprise, emballage des produits, charte graphique, parrainage,
mécénat, communication événementielle... C'est l'utilisation de tous ces moyens de manière cohérente
et concertée, tant en communication interne (dans l'entreprise) qu'externe (pour un public non
membre de l'entreprise), en communication institutionnelle que commerciale, qui constitue, selon
certains, la communication globale. Celle-ci suppose une charte que doit respecter toute personne de
l'organisation dans ses relations avec les publics de l'organisation. Cette idée sert de justification à la
constitution d'une direction générale de la communication (DirCom) dans les grandes entreprises.

I- LA THÉORIE DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION  


La communication est l'échange finalisé ou intentionnel, dans un cadre donné, de messages entre deux pôles au
moyen d'un canal.

1. Les pôles fondamentaux dans le schéma de la communication


Les pôles dans le schéma ou modèle canonique de la communication sont l'émetteur et
le récepteur. L'émetteur est le destinateur dans la théorie de R. Jakobson, le récepteur est le destinataire. Mais
dans certaines communications réelles (cf. par exemple, le modèle mécaniste des télécommunications conçu par
Claude Shannon), il est possible de distinguer trois catégories, de part et d'autre de la voie de transmission : d'une
part la source, le codeur et l'émetteur et, d'autre part, le récepteur, le décodeur et le destinataire. Le canal est alors
l'ensemble compris entre la source et le destinataire, la voie ou média désigne uniquement ce qui relie l'émetteur
au récepteur. Pour simplifier, on supposera que la source, l'émetteur et le codeur sont confondus, de même que le
décodeur, le récepteur et le destinataire.
Sous cette simplification, l'émetteur assure le codage (ou encodage) du message en fonction de la nature du
canal, de son propre répertoire de signes et de notions, et des capacités de décodage - sans déformation - du
récepteur. Dans la communication bidirectionnelle, contrairement à la communication unidirectionnelle ou
univectorielle, le récepteur peut devenir émetteur et réciproquement. Il se produit alors un effet de
rétroaction (feed-back), qui permet au premier émetteur d'adapter son répertoire pour que l'échange puisse se
produire sans trop de distorsions. La communication effective ne peut avoir lieu que par l'utilisation des éléments
communs aux deux répertoires.
Mais un message peut être reçu sans que la signification décodée soit celle programmée à l'émission. Le
phénomène de la connotation et la diversité des acceptions pour les notions conduisent en effet à des bruits
sémantiques. L'isomorphisme des répertoires obtenu par l'établissement par convention d'un code commun
ignorant les polysémies devra mettre fin aux bruits sémantiques. Cependant cette communication théoriquement
possible peut subir des distorsions d'origine exogène. Il s'agit dans ce cas de bruits de voies ou parasites qui
peuvent être dus au canal ou à l'environnement général de la communication. Signalons que le Québécois Jean
Cloutier parle d'émérec par contraction d’émetteur et récepteur et pour signifier cette double caractéristique de
l'acteur social {La communication audio-scripto-visuelle à l'heure des self-media, Presse de l'Université de
Montréal, 1973).
Pour les théoriciens de l'école dite de Palo Alto, c'est-à-dire influencés par Bateson, on ne peut pas ne pas
communiquer et la communication n'est pas un envoi d'information par un émetteur vers un récepteur, mais une
circulation permanente de messages. La communication est, d'une autre manière, un
ensemble d'interactions, c'est-à-dire un ensemble de rétroactions permanentes, de sorte qu'il est difficile de
trouver un début et une fin au processus de communication du fait de sa circularité. Lorsqu'il est dit, plus haut,
qu'on ne peut pas ne pas communiquer, c'est à la diversité des modes et formes d'expression qu'il est fait réfé-
rence : la parole, l'écrit, mais aussi le regard, les gestes, les actions sont des moyens de communication (voir ci-
dessous canal). Rester silencieux, pour un élève, à la suite de la question de son professeur, c'est peut-être
communiquer que le travail attendu n'a pas été fait, ou, pour un prisonnier de guerre sous la torture, c'est
communiquer son refus de communiquer. Dans cette optique de l'école de Palo Alto, si tout comportement est
communication, en revanche toute communication n'est pas nécessairement consciente. Par conséquent l'échange
finalisé ne peut être envisagé que pour la communication voulue ou intentionnelle. En principe pour Paul
Watzlawick (Une logique de la communication, Seuil, 1972), membre de cette école, un coup de pied dans un
caillou, n'est pas une communication alors que frapper un chien en est une.
Un message ou un énoncé dans la communication est à la fois un contenu et une indication sur la nature de la
relation qui existe entre l'émetteur et le récepteur. La communication n'est satisfaisante que si les tous les acteurs
de la communication sont d'accord sur la nature de la relation (voir Analyse transactionnelle). 

2. La notion de canal
Le canal peut être physiologique directement ou indirectement par le passage par un canal technique. Le canal
physiologique peut être à son tour : tactile, auditif, visuel. Le canal technique peut être : sonore (téléphone,
radiodiffusion, magnétophone et sa bande enregistrée, tourne-disque et le disque enregistré, etc.), visuel
(photographie, livre, journaux, panneau d'affichage, tableau, etc.), audiovisuel (télévision, cinéma, vidéodisque,
etc.).
Pour les théoriciens de la communication de l'école de Palo Alto, tous les comportements sont potentiellement
communicatifs. Yves Winkin (La nouvelle communication, Seuil, 1981, p. 147) propose de les classer en six
grandes catégories :

 Le comportement verbal
 linguistique
 paralinguistique 

 Le comportement kinésique
 mouvements corporels y compris /'“expression" faciale
 éléments provenant du système neuro-végétatif comprenant ta coloration de la peau, la dilata-
tion de la pupille (...)
 la posture
 les bruits corporels 

 Le comportement tactile
 Le comportement territorial ou proxémique
 D'autres comportements communicatifs (peu étudiés), par exemple, l'émission d'odeurs
 Le comportent vestimentaire, cosmétique, ornemental, etc. » 
3. Le cadre ou contexte de la communication : 
il peut être la famille, l'école, l'entreprise ou toute autre situation sociale, comme une réunion
entre amis, échange de renseignements dans la rue, etc.

4. Les finalités de la communication :


L'intention ou la finalité peut être d'augmenter les connaissances, avertir, renseigner, exprimer des émotions, etc.,
donner un signe, modifier les comportements, influencer, etc. Les six fonctions du langage schématisées par
Roman Jakobson peuvent être reprises ici pour préciser la fonction de la communication par la prise en compte
de l'intention :

 Exprimer des émotions c'est la fonction expressive centrée sur l'émetteur. Tel est, en particulier, la
fonction des messages personnels non destinés originellement à un récepteur différent de l'émetteur
comme par exemple le journal intime.
 Influencer ou chercher à modifier le comportement c'est la fonction conative centrée sur le récepteur.
La publicité, la propagande, l'éducation sont des types de messages à fonction conative.
 Décrire la réalité dont il est question c'est la fonction référentielle.
 Faire un signe pour s'assurer que le contact est établi entre l'émetteur et le récepteur relève de
la fonction phatique. Ainsi, le allô traditionnel au téléphone, les trois coups au théâtre avant le lever du
rideau, sont quelques exemples de communication phatique.
 Décrire le code linguistique dont on se sert est l'expression de la fonction métalinguistique. Il s'agit ici
de faire un discours sur le discours, de parler de sa grammaire.
 Jouer sur les sons, sur les rapprochements des mots et des sens, sur le rythme d'une phrase, etc. c'est
faire appel à la fonction poétique du langage. Dans ce cas le message s'organise sur sa propre forme de
message. 

II- LES TROIS APPROCHES DE LA COMMUNICATION SELON


CHARLES W. MORRIS
Le philosophe et sémioticien américain Charles W. Morris (né en 1901), représentant du néopositivisme et
coéditeur avec Carnap et Neurath de l‘International Encyclopedia of Unified Science, identifie trois grandes pro-
blématiques susceptibles de guider les recherches en communication, problématiques qui constituent de fait des
disciplines spécifiques et complémentaires. Ce sont l'approche sémantique, l'approche syntaxique et l'approche
pragmatique.

 La dimension sémantique est celle qui pose le problème de la signification du message.


 La dimension syntaxique est celle qui analyse la cohérence logique, de l'enchaînement logique et dans
le temps les uns aux autres des messages successifs ou des signes successifs.
 La dimension pragmatique est celle des effets recherchés par l'émetteur.

III- COMMUNICATION INTERPERSONNELLE ET COMMUNICATION


DE MASSE
D'un point de vue social, en fonction de la nature et du nombre des acteurs impliqués dans le processus, la
communication est une relation d'information ou de représentation entre des sujets qui se reconnaissent mutuel-
lement comme appartenant à un même système social ou à un même système symbolique. La communication
consiste en un processus à deux dimensions : la communication intersubjective ou interpersonnelle et la com-
munication de masse ou communication médiatée, qui représentent des enjeux, des processus et des situations
différents, impliquant des acteurs et des sujets de nature différente.
Les deux logiques de la communication n'engagent pas le même rapport à l'information : tandis que, dans le
champ de la communication intersubjective, l'information porte sur les sujets en présence et sur la vérité dans
laquelle ils se reconnaissent, dans le champ de la communication médiatée, l'information porte sur les rapports
institutionnels et sur les relations de pouvoir qui organisent l'espace social. L'information, dans ces deux
logiques, donne à la communication une consistance effective. C'est l'information qui, faisant l'objet d'une
appropriation par les partenaires de l'échange de communication, débouche sur une logique stratégique : sur des
initiatives, des comportements, des pratiques, de la part des partenaires de la communication. L'information fait
des sujets et des acteurs de la communication les sujets et les acteurs d'une intersubjectivité et d'une sociabilité
réelles.
L'information va donc avoir les deux dimensions de la communication : ou elle va porter sur l’intersubjectivité et
l'identification ou elle va porter sur l'espace de la sociabilité et du lien social.
Quand l'information porte sur l'intersubjectivité, elle renvoie à la personnalité du sujet et à ce qu'il a de plus
propre en lui : le désir, comme consistance réelle des dynamiques de sa personnalité. Quand elle porte sur le lien
social, elle renvoie au réel de la sociabilité, c'est-à-dire à ce qui forme le lien social : la citoyenneté, l'affiliation,
la morale, et les autres dimensions de l'implication sociale du sujet de la communication. L'information donne au
sujet la consistance au nom de laquelle il va pouvoir engager et soutenir des relations de communication avec les
autres. 

IV- LA THÉORIE DE LA COMMUNICATION DE LUCIEN SFEZ


Pour Lucien Sfez (Critique de la communication, Seuil, 1988), la communication a deux fonctions : une fonction
de représentation et une fonction d'expression.

 La représentation est la description la plus objective possible d'une partie de la réalité extérieure


clairement identifiable. Le schéma proposé, isomorphe avec le schéma canonique de la théorie de la
communication, est alors : Monde objectif -> représentant -> médiateur -> représenté.
 L'expression, dans un sens différent de celui de la fonction expressive de Jakobson (voir ci- dessus),
c'est le fait de considérer que les médias déterminent la façon de percevoir la réalité qui n'est plus une
donnée extérieure objectivable. L'émetteur ne se contente pas de décrire, il exprime son point de vue, sa
philosophie, son opinion, ses positions, sa vision de la chose et sa vision du monde.

La confusion entre la représentation et l'expression constitue le tautisme, selon le mot forgé par L. Sfez par la
combinaison des mots autisme (incapacité à communiquer avec les autres), tautologie (répétition de la même
idée avec des formules différentes) et totalitarisme. 

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