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La communication existe depuis tout le temps ; sans quoi, nous n’aurions pas évolué depuis l’époque
des cavernes. Elle est partout et tout le temps.
Aujourd’hui, nous vivons dans une société de « surcommunication » « hypercommunication ». Car il
faut communiquer tout le temps et sur tout. La vie professionnelle l’exige et elle constitue le socle
même de la vie relationnelle.
Mais comment communiquer ? Cela a besoin de techniques mais surtout de pratiques que nous
tenterons d’aborder dans cette d’enseignement.
1. La théorie de Shannon
La première théorie présente la vision sommaire de la communication, c’est-à-dire le transfert
d’informations. Pour Claude Shannon, l’information est détenue par un Emetteur qui diffuse son
information en direction d’un Récepteur totalement passif. Soit le schéma suivant :
Message
E >R
Message
E >R
Code / Bruit
Message / Code
E >R
Canal
Feedback
4. La théorie de Lasswell (Riley et Riley)
En 1968n Lasswell actualise les recherches précédentes et élabore une théorie qui va marquer l’histoire
de la communication. Soit le schéma suivant :
5. La théorie de Jakobson
C’est une théorie qui détermine la relation de communication entre un émetteur et un récepteur selon
les fonctions caractéristiques qui constituent cette communication. Nous voyons ci-dessous le schéma
de la communication selon Roman Jakobson.
F2
Référent
F3 message
Emetteur Récepteur
F1 F4 contact F6
Code
F5
F1 : la fonction expressive. Nommée aussi fonction émotive, elle concerne l’émetteur, producteur et
diffuseur de l’information. Ce dernier s’engage dans une expression auprès du récepteur.
F2 : la fonction référentielle. C’est ce à quoi se rapport le discours, ce dont on parle, ce que l’on
nomme. Le référent peut être situationnel ou contextuel et est parfois très difficile à cerner. Pour cela,
on tend à le substituer à un symbole.
Exemples : la paix, la justice, la liberté.
F4 La fonction phatique. Elle se rapporte au contact. Autrement dit, c’est le premier mot qui permet
d’entrer en contact, en relation.
Exemple : dire « allô ! au téléphone ; dire « bonjour », etc.
F5 : La fonction métalinguistique. Elle définit la relation entre le message et le code. Cette fonction
et mise en exergue chaque fois qu’il est nécessaire de préciser le sens des mots employés.
F6 : La fonction conative. Elle concerne le récepteur dans son processus de réception, d’acceptation
et de compréhension du message informatif.
1. L’émetteur
L’émetteur (ou destinateur) est l’individu ou groupe d’individus qui détient une information et qui la
diffuse à un autre individu ou groupe d’individus. En d’autres termes, c’est celui qui, en situation
communicationnelle, émet le message.
2. Le récepteur
Le récepteur (ou destinataire) est l’individu ou groupe d’individus qui reçoit une information en
provenance d’un autre individu ou groupe d’individus. En d’autres termes, c’est celui qui, dans la
situation de communication, est en attente de message.
3. Le message
Il consiste en l’information émise par l’émetteur en direction du récepteur. Le message peut consister
en mots écrits ou parlés, en images ou en musique, en gestes ou non.
4. Le canal
C’est le support, le moyen technique ou non par lequel le message est transmis de l’émetteur au
récepteur.
5. Le code
Il se résume en un ensemble de signes, de symboles et de conventions propres à une langue ou à un
mode de communication. Le code circonscrit le cadre de communication entre l’émetteur et le
récepteur, leur permettant ainsi de se comprendre. On l’appelle aussi la symbolique.
6. Le référent
C’est l’ensemble des signes que nul ne crée et qui s’impose à nous. Le meilleur modèle est le code de
la langue que nous parlons. On appelle justement symboliquement cet ordre qui précède chacun et que
nul ne fabrique de toute pièce et dans lequel on ne peut que prendre place. Cela dévoile une autre
dimension de la communication ordinaire qui est de faire avec ; plutôt que de créer, il vaut mieux
épouser le réseau disponible.
C’est ce à quoi se rapporte le discours, ce dont on parle, ce que l’on désigne dans le processus
d’échanges informatifs.
7. La rétroaction
De l’anglais « feedback » qui signifie « effets retour », la rétroaction est l’action retour ou la réaction
du récepteur (destinataire) au message de l’émetteur (destinateur). Elle assure l’émetteur que le
contenu du message est effectivement reçu par le récepteur. L’émetteur vérifie s’il y a eu
compréhension de la part du récepteur et si le message a eu l’impact souhaité. Quand le message de
l’émetteur est compris par le destinataire, ce dernier formule à son tour une réponse au premier pour
l’assurer de la réception de son message.