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Thème 1 : La communication
I- Définition de la communication :
Le fait d’établir une relation ou une liaison avec autrui, pour leur transférer, partager
et diffuser des informations;
Le fait d’émettre un message vers un récepteur;
C’est un processus d’échange de messages, d’informations et de connaissances,
quelque soit la forme de transmission.
1. La fonction référentielle
Dans la fonction référentielle de la communication, le message est centré sur un objet, une
idée, un événement. Cette fonction décrit une réalité objective.
Dans cette fonction, on cherche à attirer l’attention du public sur ce dont l’émetteur parle,
uniquement.
2. La fonction expressive Ce que je voudrais dire = message conçu 100 %
Il s’agit d’une fonction reliée avec l’émetteur lui-même. Elle est utilisée par l’émetteur pour Ce que je dis réellement = message émis 80 %
donner des informations sur sa personnalité et ses propres pensées. Ce que l’autre entend = message entendu 70 %
Il s’agit de l’attitude de l’émetteur vis-à-vis du sujet sur lequel il s’exprime. Ce que l’autre comprend = 50 %
Ce que le récepteur retient = 20 %
3. La fonction conative Que va-t-il reproduire ? = 10 %
Cette fonction est reliée au récepteur. L’émetteur l’utilise pour influencer le récepteur. En d’autres mots : « La manière de dire quelque chose est
Cette fonction pousse le récepteur à agir sur lui-même, à changer une idée, ou un souvent plus important que le contenu même de ce
comportement. quelque chose ». C’est pourquoi il est important de
Cette fonction utilise souvent l’impératif en conjugaison, ou les verbes performatifs comme s’intéresser au non verbal.
« demander », « proposer », …
Le meilleur exemple de cette fonction est la publicité. V- Le langage verbal et non verbal
La communication s’effectue toujours sous deux formes, soit :
4. La fonction phatique la forme verbale : émise par la parole, constituée de mots d’un langage donné ;
C’est une fonction utilisée pour établir, maintenir, ou interrompre le contact physique et la forme non verbale : constituée de gestes, d’attitudes, de symboles, d’expressions
psychologique avec le récepteur, ce qui assure la bonne transmission du message. faciales et de mouvements corporels.
Un « allô » permet par exemple d’établir un contact avant de commencer à transmettre Dans la communication, c’est la partie non-verbale qui est la plus influente :
l’information. 55 % langage non verbal (ou paralangage) ;
Un hochement de tête du récepteur permet de maintenir ce contact. 38 % la voix ;
Un « Entendu », ou « ok », ou encore « très bien, merci » permet d’interrompre le contact en 7 % les mots.
étant sûr que le message est bien passé.
1. Le langage verbal : la voix
5. La fonction métalinguistique Articuler, Parler suffisamment fort et parler face à la personne,
Cette fonction est reliée directement au code qui a été utilisé. Elle permet de vérifier que les Varier et accentuer les intonations : la tonalité verbale indique la signification réelle
deux acteurs de la communication utilisent le même code, et comprennent la même chose. d’un mot spécifique. (éviter le ton monocorde).
Cette fonction permet avant tout d’éviter les malentendus et assure donc une bonne qualité de Avoir la volonté de se faire comprendre : communiquer sur des faits, des sentiments et
la communication. non sur des opinions.
Cette fonction est utilisée en deux méthodes: Avoir un débit de parole adapté au(x) récepteur(s).
1- Utiliser un langage pour expliquer le même langage.
2- Utiliser un langage pour expliquer un autre langage. 2. Le langage non verbal :
Le paralangage nous rappelle que les gens donnent leurs sentiments non seulement dans ce
6. La fonction poétique qu'ils disent, mais également dans la façon dont ils le disent. Elle exprime les émotions, les
Généralement, le message et sa compréhension est le plus important dans une situation de sentiments, les valeurs.
communication. La communication intentionnelle: volontaire (ex : un agent de sécurité)
Dans la fonction poétique on est plus concentré sur la manière avec laquelle le message est La communication non intentionnelle : involontaire (ex : le fait de trembler en
exprimé, et non sur l’information elle-même. parlant)
Bien sûr, même dans cette fonction, l’information est importante. Mais l’importance de la
forme d’expression est plus dominante. a. la posture
Les postures correspondent à différentes positions du corps. Celles-ci concernent la tête, le
IV- la déperdition du message buste, le bassin, les jambes et les bras.
Toute communication entraîne une certaine perte et/ou déformation du message. L’émetteur Posture de soumission : « je me fais plus petit »
ne doit pas négliger l’influence du processus d’appauvrissement du message. Posture de dominance
Ce sont ces déformations qui font parfois dire à quelqu’un « Mais si tu le sais bien, je te l’ai Posture du rejet
déjà dit », alors que le récepteur n’en a aucune idée (malgré que l’information ait, en effet, été Posture du partage
communiquée). Le récepteur ne retiendra pas la totalité du message. Les causes d’oubli sont b. Le contact corporel
diverses et variées. Tous les gestes ayant pour objet le
Il peut s’agir de causes volontaires (ne pas vouloir entendre certaines choses), involontaires contact physique avec l’autre (tape
(filtrage inconscient du cerveau) ou physiologiques (fatigue, distraction, etc.). amicale, serrer la main…). Ces gestes
varient beaucoup d’une culture à
Les niveaux moyens de l’ensemble des pertes ont été calculés par des psychologues. l’autre.
La durée d’intervention: La capacité d’attention de l’auditoire ayant diminué de façon
c. Le Contact visuel générale, La durée moyenne d’une prise de parole se situe entre 20 et 40 minutes, selon le
Maintenir un contact visuel constitue un support primordial de la communication. Il permet de contexte.
maintenir l’échange entre les deux interlocuteurs. Il faut balayer du regard. L’instantanéité: Le public veut une information rapide et précise.
Eviter de fixer intensément l’autre, ce qui peut être ressenti comme une agression. De même, L’utilisation des différents niveaux de langue : Trois niveaux de langage que l’on dit «
détourner son regard peut être perçu comme de l’indifférence, un manque de considération ou soutenu », « courant » et « familier » sont utilisés lors des divers contextes de prise de parole
une marque de timidité. en public.
d. Le territoire
Qu’y a-t-il de plus désagréable que d’avoir l’impression que l’on envahit votre territoire ? La VII- Les types de communications :
distance que l’on met entre nous et l’autre a un impact sur la communication
La distance d’intimité: Dans cette zone qui va du toucher jusqu’à 50 cm, les relations La communication interpersonnelle VS communication de groupe VS communication de
sont réservées aux personnes qui nous sont familières. masse :
Nos relations amicales et professionnelles se La communication interpersonnelle est une communication entre deux personnes;
déroulent surtout dans la zone personnelle La communication de groupe est une communication entre un émetteur et un groupe bien
dont le diamètre est d'un bras environ. ciblé et non pas choisi au hasard. L’émetteur a une connaissance de la culture, des intérêts et
C’est la zone relationnelle courante. C’est des objectifs des individus du groupe. (ex : Cours)
dans cette zone que se déroulent nos contacts La communication de masse implique le fait de transmettre un message par un émetteur vers
quotidiens avec les personnes étrangères. tous les récepteurs disponibles. Le public est le plus vaste possible. (Ex : publicité)
La zone publique: Il s’agit de la distance que
l’on trouve confortable lorsque l’on s’adresse à La communication sociale VS politique VS commerciale :
un grand groupe de personne. La communication sociale est faite par des associations pour parler de problèmes sociaux,
transmettre des valeurs, consolider des liens de solidarité ou changer tout autre comportement
e. La gestuelle : dans ce sens;
C’est l’ensemble des gestes, contrôlés ou incontrôlés, que nous faisons en parlant. La communication politique est accomplie par les organisations politiques et les différents
Ces gestes font partie du message : ils ponctuent la parole, la soulignent ou la renforcent. Ils partis qui cherchent à faire adhérer plus de personnes ou à arriver à des postes de pouvoir;
peuvent aussi se substituer à la parole ou lui donner un sens différent. Non seulement, les La communication commerciale est faite par une entreprise commercialisant un bien ou un
gestes illustrent nos propos mais ils décrivent également nos attitudes aux yeux des autres. service. Cette communication est à but lucratif. Directement ou indirectement elle cherche à
faire un bénéfice.
f. L’apparence :
C’est l'allure générale d'un individu que l'on voit en premier lieu : le vêtement, la coiffure, les La communication formelle VS informelle :
accessoires. La communication informelle est l’art de communiquer et faire passer un message de manière
C’est un élément majeur des premières impressions que l'on a d'une personne. non officielle (ex : Bruits de couloirs)
On doit porter des vêtements adaptés à la formation et au contexte d’intervention. La communication formelle est une communication qui obéit à une certaine hiérarchie, qui
implique officiellement l’émetteur et l’organisation qu’il représente. (ex : Communiqué
VI- Les codes socioculturels : officiel)
Il y a certains codes socioculturels qu’il faut respecter dans la communication pour qu’elle
soit efficace. La communication interne de l’entreprise Vs externe :
La proximité: La communication orale se veut désormais de proximité. Elle contribue à la La communication interne concerne toute la transmission des informations entre le personnel
qualité et à l’efficacité des échanges interpersonnels. et les différents départements de l’organisation. Cette communication est ascendante,
Le contexte: Il s’agit notamment du temps, du lieu, du nombre d’interlocuteurs, de la raison descendante ou latérale;
qui amène la communication et du type de relation (hiérarchique, professionnelle, amicale ou La communication externe de l’entreprise désigne les messages qui sont transférés par
familiale). l’entreprise à son marché ou à ses clients (articles sur le chiffre d’affaires, publicités).
Les formules de politesse: Le tutoiement remplace de plus en plus souvent le vouvoiement,
par exemple lors d’interactions entre un enseignant et ses étudiants. Il faut quand même savoir
que la règle est qu’on se doit de vouvoyer toute personne que l’on connais pas. Thème 2 : L’exposé oral
La capacité d’attention : La qualité et la durée de l’attention ainsi que la patience d’un
interlocuteur, lors d’un échange, ont grandement diminué depuis plusieurs années. I- L’exposé
L’exposé oral est un discours oral présenté selon un enchaînement d’idées. Il s’agit d’un
développement explicatif sur un sujet précis.
Le but d’un exposé est de se faire comprendre et de transmettre un message de façon - Faire des lectures appropriées au type de message voulu, prendre des notes et constituer
convaincante et avec succès. une bibliographie
Pour ceci, il faut respecter certaines règles de base et bien se préparer, car c’est la meilleure
garantie pour être à l’aise et donner satisfaction aux auditeurs qui ont fait le déplacement et 2- Etablir le plan
ont réservé le temps à l’exposant. Il n’y a pas de plan magique pour un exposé, chaque sujet possède en théorie son propre plan
Il faut apprendre à faire un exposé qui attire l’attention du public et lui laisse une information mais il existe plusieurs types de plans qui répondent le mieux aux exigences de la présentation
constructive orale.
e- Le Reste du monde Selon le modèle de la hiérarchie des besoins (Maslow, 1954), les besoins sont organisés en
Le reste du monde, appelé encore "l'Extérieur", est une expression économique qui désigne cinq niveaux .Un individu ne cherchera à satisfaire les besoins de niveau supérieur que
l'ensemble des acteurs étrangers qui effectuent des échanges avec les acteurs économiques lorsque les besoins de niveau inférieur auront été satisfaits.
nationaux. Il s'agit d'un acteur qui permet de mettre en évidence l'existence d'échanges de Les besoins physiologiques sont liés à la survie des individus ou de l’espèce. Ce sont
biens et de services avec l'étranger. des besoins concrets (faim, soif, ...).
Les besoins de sécurité consistent à se protéger contre les différents dangers qui nous
Le Circuit financier : menacent. Ces dangers peuvent être physiques ou psychologiques (besoin d’avoir un
Ce circuit représente les relations toit, besoin de se sentir en sécurité physique…).
essentielles entre les agents économiques. Le besoin d’appartenance ou social révèle la dimension sociale de l’individu qui a
Ce circuit donne une idée les relations et besoin de se sentir accepté par les groupes dans lesquels il vit (famille, travail,
les flux qui circulent entre ces agents et la association, ...).
manière dont ils sont liés entre eux. Le besoin d’estime prolonge le besoin d’appartenance. C’est-à-dire que l’individu
souhaite être reconnu en tant que personne au sein des groupes auxquels il appartient.
Ce schéma intègre les entreprises qui Le besoin de s’accomplir est selon MASLOW le sommet des aspirations humaines. Il
produisent des biens et services et les vise à sortir d’une condition purement matérielle pour atteindre l’épanouissement.
vendent aux ménages. Ils demandent des Cependant, comme de très nombreux besoins sont satisfaits, notamment les besoins
prêts auprès des banques et les physiologiques dans les économies développées, les gens de marketing sollicitent très souvent
remboursent. Les ménages quant à eux des besoins «supérieurs» pour influencer les consommateurs.
travaillent pour les entreprises en Plutôt que de s’en tenir à la catégorisation de chaque produit dans un étage de pyramide,
contrepartie de salaires. Et ils achètent les mieux vaut chercher pour chaque opération à répondre à un maximum de cases.
biens et services. Les sociétés financières L’élaboration d’une offre a tout à gagner à s’intéresser à l’ensemble des degrés de la
qui sont pour l’essentiel des banques ou pyramide.
des organismes de crédit. Elles financent les agents économiques en leur accordant des crédits
Dans le marketing, deux phases sont à distinguer. La première est appelée marketing
et gèrent également l’épargne de ces agents économiques.
stratégique, et la deuxième est le marketing opérationnel.
Les administrations sont financées par les prélèvements obligatoires (comme les impôts, les
Dans le cycle stratégique, l’entreprise vise à préciser sa mission. Autrement dit, à déterminer
taxes et les cotisations sociales). En contrepartie, elles fournissent des services gratuits ou
son orientation et ses décisions stratégiques. Ceci permet d’élaborer une stratégie de
quasi gratuits (non marchands) et elles versent des prestations sociales et des subventions aux
développement qui va orienter l’entreprise d’une manière générale.
entreprises.
Cette phase se constitue à long terme.
Le reste du monde comprend tous les agents économiques (ménages, entreprises ou
Cependant, le cycle opérationnel vise à appliquer des décisions approuvées provenant du
administrations) étrangers qui ont des relations avec le Maroc.
marketing stratégique. Dans ce cycle, l’accent est mis sur la dimension de l’action, et
Le circuit économique permet donc une représentation synthétique de l’activité économique
l’objectif prioritaire de cette phase est de créer une organisation commerciale efficace.
et des relations entre tous les agents économiques. Il s’agit ici de souligner que toute décision
Le marketing opérationnel se constitue à court et à moyen terme.
prise par l’un de ces agents touchera obligatoirement tous les autres agents, d’une manière
directe ou indirecte.
III- Marketing stratégique d’une réputation de spécialiste, de plus elle réalise d’importantes économies en production
Le marketing stratégique est organisé en trois phases distinctes distribution communication. Par exemple Rolls Roys ne s’intéresse qu’au seul marché des
voitures de luxe.
1. Segmentation 2.4.La spécialisation par produit
Le principe de base de la segmentation est le suivant : aucune entreprise ne peut espérer L’entreprise se concentre sur un type de produit destiné à plusieurs segments.
vendre un produit à tous les consommateurs, et tous les consommateurs ne veulent pas de ce 2.5.La spécialisation par marché
produit. L’entreprise se concentre sur un seul marché.
Il faut donc segmenter le marché, c’est-à-dire le diviser en plusieurs groupes de 2.6.La spécialisation sélective
consommateurs ayant chacun des besoins homogènes vis-à-vis du produit de l’entreprise. On choisit certains produits pour certains marchés en fonction d’opportunités particulières.
Un critère de segmentation est une caractéristique générale du consommateur, qui permet 3. Positionnement
d’expliquer ses attentes, ses goûts…Il existe a priori mille manières possibles de segmenter un Dans son usage le plus dominant, le positionnement correspond à la position qu’occupe une
marché. Les critères de segmentation les plus fréquemment utilisés peuvent cependant se entreprise ou une marque dans l’esprit des consommateurs face à ses concurrents sur
classer en : différents critères.
- Segmentation géographique : villes, régions, pays, … Pour que le positionnement soit efficace, il faut que l’image véhiculée au marché par
- Segmentation démographique : âge, sexe, revenu, classe sociale, … l’entreprise soit simple pour être facilement retenue par les consommateurs, cohérente pour
- Segmentation psychographique : style de vie des individus, personnalité, valeurs, … être en phase avec le prix de vente, la qualité, …. Elle doit aussi être différenciée et ne pas
- Segmentation comportementale : situation d’achat, statut de l’utilisateur, … copier la concurrence pour pouvoir convaincre la clientèle.
- Segmentation multicritères : concrètement, on se base sur plusieurs critères à la fois On appelle positionnement, la conception d’un produit et de son image dans le but de lui
pour pouvoir découper son marché. C’est ce qui permet d’user des différents critères donner une place déterminée dans l’esprit des clients visés
évoqués ci-dessus. Le positionnement porte aussi bien sur des bénéfices fonctionnels, des caractéristiques
physiques, que sur des éléments symboliques.
2. Ciblage Le positionnement doit comporter deux dimensions :
Le ciblage est l’action qui permet d’étudier les différents segments pour choisir ceux sur une dimension d’identification qui permet de définir le produit et de préciser à quoi il
lesquels l’entreprise va travailler pour essayer de les satisfaire. Dans cette étape, le segment sert, Elle doit permettre de l’associer à une catégorie existante de produits.
choisi par l’entreprise devient donc une cible. une dimension de différenciation où sont spécifiés les points de différence par rapport
aux produits concurrents.
Il existe plusieurs possibilités de choix de segment, autrement dit de stratégie de ciblage :
Stratégie différenciée, indifférenciée, concentrée, spécialisation par produit, par marché ou IV- Marketing opérationnel
spécialisation sélective. La politique marketing de l’entreprise ne peut être déterminée efficacement que lorsque
2.1.Stratégie différenciée celle-ci dispose d’une bonne connaissance du marché. Les décisions concernant le marketing-
Cette approche consiste à exploiter au moins deux segments du marché, et à concevoir des mix interviennent lorsque les décisions stratégiques de ciblage et de positionnement ont été
produits et programmes d’action distincts pour chaque segment (marketing mix1 pour le prises. En effet, le marketing-mix permet d’adapter l’offre aux différentes cibles identifiées
segment1, marketing mix2 pour le segment2...). L’entreprise pratiquant cette stratégie estime comme pertinentes pour l’entreprise, suite à une étude de segmentation. La classification de
qu’une position solide sur plusieurs segments renforce l’image que les consommateurs se font ces variables sous l’appellation « 4 P ».
de cette entreprise : elle fait en sorte que les produits offerts soient conçus en fonction des
désirs des clients, et non l’inverse.
2.2.Stratégie indifférenciée
Les attentes et les comportements sont hétérogènes, mais le marché est tout de même
considéré par l’entreprise comme un tout ; les caractéristiques communes des individus sont
mises en avant, plutôt que leurs différences. L’entreprise s’efforce de concevoir un produit et
un plan marketing qui permettent d’attirer le plus grand nombre possible d’acheteurs. En
adoptant cette stratégie, les marques sélectionnent un circuit de distribution de masse, une
publicité grand public (thème universel), pour développer une image unique dans l’esprit du
public.
2.3.Stratégie concentrée
La stratégie consiste à reprendre les principes du marketing différencié mais, au lieu d’agir
sur plusieurs segments, l’entreprise préfère se concentrer sur un seul des segments identifiés. 1. La politique produit
Cette politique comprend les choix relatifs aux caractéristiques des produits, à la politique de
En adoptant un marché concentré, l’entreprise acquiert une forte position sur les segments
gamme, au design choisi pour le produit et au packaging.
choisis en raison d’une meilleure connaissance des besoins particuliers à ces segments et
Un produit est un objet tangible constitué d’un ensemble de caractéristiques tangibles et non 3. Politique de distribution
tangibles dont la combinaison crée des fonctionnalités permettant une ou plusieurs Distribuer un produit ça veut dire l’amener au bon endroit au bon moment en quantité
applications afin de fournir un sentiment de satisfaction à la personne qui l’achète et / ou suffisante avec le choix requis.
l’utilise. Il s’agit de l’ensemble des moyens et opérations qui permettent de rendre un produit
La politique de produit consiste globalement à définir les caractéristiques du produit de accessible au client final à l’endroit qu’il désire et dans un délai convenable. C’est une
manière à être le plus compétitif possible et se démarquer de la concurrence, tout ceci dans un fonction dont l’objectif est de faire acheminer un produit du producteur vers de client, de
souci de répondre à la demande de marché. l’entreprise vers le consommateur.
Un canal de distribution représente le chemin parcouru par le produit, du producteur au
L’emballage (appelé également packaging ou conditionnement) est un élément important de consommateur l’ensemble des canaux qu’un produit empreinte pour atteindre ces cibles,
la politique produit. Il consiste à protéger le produit pour le commercialiser sur le marché. Il constitue un circuit
s’agit de la forme, de la matière utilisée, la couleur, et les informations inscrites permettant On distingue 3 grands types de canaux
aux clients de reconnaitre facilement le produit. Trois emballages sont donc à distinguer :
L’emballage primaire : c’est le packaging qui est en contact direct avec le produit et a. Canal directe
qui vise à le conserver, comme par exemple une bouteille d’eau. Il n'y a aucun intermédiaire entre l'entreprise et le consommateur. Par exemple : vente par
L’emballage secondaire : il permet de regrouper les emballages primaires, par internet, via une plateforme de vente en ligne, développée par l’entreprise.
exemple : le pack de 6 bouteilles d’eau.
L’emballage tertiaire : il permet de transporter et de stocker le produit, par exemple : b. Canal court ou vente par un intermédiaire
le carton dans lequel on place plusieurs packs de 6 bouteilles d’eau. La distribution des produits repose alors sur un partenaire intermédiaire. Il peut s'agir d'un
détaillant - exemple des épiceries qui distribuent la production d'entreprises artisanales.
2. La politique prix
La politique prix consiste à fixer un prix au produit de l’entreprise. C’est l’unique variable du c. Canal long
mix marketing qui permet à l’entreprise de générer des bénéfices. Le circuit de distribution se complexifie par l'ajout d'un ou plusieurs intermédiaires qui
IL existe trois méthodes différentes de fixation du prix de vente : peuvent être des grossistes, des centrales d'achat (typiquement pour des produits de grande
Méthode fondé sur les coûts consommation). C'est le cas pour la vente via la grande distribution. Le producteur passe par
• Le coût complet : Coût de revient complet (coût variables +coûts fixes/Q) une centrale d'achat, avant de voir son offre distribuée dans les hypermarchés et
Prix de vente= coût de revient complet +marge supermarchés.
• Le coût partiel : Le prix de vente = Coût variable + marge
• Le seuil de rentabilité : le niveau de vente et de production ou l’entreprise ne réalise 4. Politique de communication
ni perte ni bénéfice. On calcule le prix de vente ou l’entreprise ne réalise ni Promouvoir un produit ou un service consiste à le mettre en valeur, sur le devant de la scène
bénéfices ni pertes, auquel on rajoute une marge auprès de ses cibles ou ses consommateurs grâce à un message fort et attractant.
Méthode fondée sur l’offre
• Prix Au-dessus du marché : Stratégie d’écrémage Les étapes à respecter
• Prix Au niveau du marché : Stratégie d’alignement - Le responsable marketing commence par définir l’objectif de communication. Cet
• Prix Au-dessous du marché: Stratégie de pénétration objectif peut être de faire agir le client par exemple en achetant le produit.
Méthode fondée sur la demande - Étape 2 : le Marketeur identifie sa cible de communication. Il s’agit de la cible à
• L’élasticité de la demande : peut-être nulle, négative ou positive laquelle il veut s’adresser dans cette opération de communication.
E=0: demande constante quel que soit le prix (médicament, essence, pain… - Étape 3 : l’entreprise rédige le message clé qu’elle souhaite véhiculer auprès de la
E<0: demande diminue lorsqu’on augmente le prix cible.
E>0: augmentation du prix conduit à une augmentation de la demande.. - Étape 4 : if faut choisir les vecteurs de communication, c’est- à- dire les techniques,
• Le prix psychologique : les médias ou les supports à utiliser.
Le consommateur associe prix et qualité. Jusqu’à un certain prix, la demande s’accroît car la - Étape 5 : le responsable gère et fait un suivi de ses actions de communications, et met
qualité perçue par le consommateur augmente. Au-delà de ce seuil, on retrouve la règle en place des tableaux de bord avec des indicateurs pour juger la performance de son
habituelle de demande diminuant avec le prix. Le principe consiste à interroger un échantillon travail.
représentatif des consommateurs susceptibles d’acheter le produit proposé. On demande à
chacune des personnes interrogées de fixer la fourchette de prix à l’intérieur de laquelle elle
situe la valeur du produit proposé. Les questions habituellement posées sont les suivantes :
Au-dessous de quel prix penseriez-vous que ce produit est de mauvaise qualité ?
Au-dessus de quel prix penseriez-vous que ce produit est trop cher ?
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