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CHAPITRE 1 

: CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE


Communiquer répond à un besoin vital. Nous sommes obligés pour maintenir la
chaine de vie communautaire de savoir saluer, demander quelque chose, partager
ses peines, sa joie… de communiquer.
Pour l’entreprise, communiquer, c’est émettre les informations afin d’obtenir de la
part du récepteur une modification de son attitude.
Dans la suite de notre analyse nous définirons la communication puis nous
montrerons ses différentes formes et son importance. Ensuite nous donnerons ses
objectifs. Enfin nous terminerons par un rappel des différents supports utilisés dans
la communication interne.
I. DEFINITIONS, FORMES ET IMPORTANCE DE LA COMMUNICATION
INTERNE
Etymologiquement, communiquer signifie mettre en commun. Mais que met-on en
commun ? Une information.
Les individus qui fonctionnent dans un groupe, échangent effectivement des
informations en vue de s’organiser pour réaliser les objectifs du groupe ou pour
prendre des décisions le concernant. La communication est le processus par lequel
une source d’information (A) tend à agir sur un récepteur (B) de manière à provoquer
chez celui-ci l’apparition d’actes ou de sentiments permettant la régularisation des
activités de (B) ou du groupe auquel appartiennent (A) et (B). Elle se schématise de
la manière suivante :

Schéma de base de la communication :


Partant des schémas classiques de shannon (1949) et de Wiener (1950)
- SHANNON (1949)
Figure 1 : schéma de la communication par SHANNON
Nous pouvons observer que :
1. Le schéma de Shannon a permis de dégager les éléments suivants :
 L’émetteur : source de l’émission de message
 Le récepteur : destinataire du message
 Le message : contenu de la communication
 Le canal : voie utilisée pour la transmission du message
 Encodage/ décodage : il y a possibilité de réception du message, qu’il
soit verbal ou non, seulement si les codes et règles de décodages sont
semblables pour les interlocuteurs.
2. Wiener a fait des apports au schéma de Shannon :
Le premier apport de Wiener a été de dire que sans le feed-back (ou information en
retour) le schéma restera incomplet. Le feed-back est la réaction par laquelle le
récepteur devient à son tour émetteur, agissant sur l’émetteur initial et influent sur
ses prochains messages. Cette réaction permet à l’émetteur de savoir si le message
a été reçu et compris ou non. L’espace d’un instant, et grâce au contact visuel et à
l’échange, le locuteur devient récepteur.
C’est par le feed-back que la communication s’instaure véritablement, conditionnée
par l’écoute et l’échange. Le feed-back est une réaction par rapport à une information
qui a été donnée de façon volontaire ou pas. Il peut être planifié (la personne réagit
après réflexion ou observation) ou non planifié (par des informations spontanées,
conscientes ou inconsciente, verbales ou non verbales…). Il faut savoir que le feed-
back est plus efficace lorsqu’il est demandé et non imposé. Il doit se baser sur
l’expérience et non pas sur des suppositions ou des interprétations.
Le second apport de Wiener a été d’insister sur les nuisances ou bruits pouvant
altérer la qualité de la communication, le bruit étant l’ensemble des distractions
survenant entre ses deux pôles (un bruit physique, la chaleur de la salle, l’approche
de l’heure du repas…).
Roman Jakobson (1896)

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