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Etymologie : du latin communicare, mettre en commun, faire part de, partage, dérivé
de communis, commun. La communication est l'action de communiquer, de transmettre
des informations ou des connaissances à quelqu'un ou, s'il y a échange, de les mettre en
commun (ex : le dialogue). Le mot communication désigne aussi le contenu de ce qui est
communiqué (ex : avoir une communication urgente à faire) ou le fait d'être en relation avec
quelqu'un (ex : couper une communication). En sociologie et en linguistique, la
communication est l'ensemble des phénomènes qui peuvent intervenir lorsqu'un individu
transmet une information à un ou plusieurs autres individus à l'aide du langage articulé ou
d'autres codes (ton de la voix, gestuelle, regard, respiration...).
La science de la communication a pour objet de conceptualiser et de rationaliser les processus
d'échange, de transmission d'information entre deux entités (individus, groupes d'individus ou
machines). La chaîne de communication est constituée :
le contexte.
Dans une entreprise, la communication est l'ensemble des techniques et moyens lui servant à
se présenter elle-même, son activité ou ses produits et services. Les objectifs peuvent être
d'améliorer son image, d'accroître sa notoriété ou d'augmenter les contacts avec des clients
potentiels.
Communication interpersonnelle :
Elle se déroule entre deux personnes, dans un cadre professionnel, amical, intime. Ce peut
être le cas d'un conducteur de travaux qui explique le futur chantier à son chef; ou un chef de
chantier qui explique une tâche technique à un opérateur.
Communication de Groupe :
Elle se déroule entre un individu et un groupe de 2 à 5 personnes. C'est le cas d'un chef de
chantier qui informe toute son équipe que l'entreprise vient de mettre en place une nouvelle
disposition à propos de la sécurité, ou un chef d'entreprise qui informe tous les salariés de
l'ouverture d'une nouvelle agence dans la ville voisine. Dans le cas de la communications
interpersonnelle et de la communication de groupe, l’émetteur connait la plupart du temps
l'ensemble de ses interlocuteurs (récepteurs), ce qui lui permet d'adapter son message en
tenant compte des différentes personnes. Sur un chantier, vous serez confronté à des situations
de communication interpersonnelle ou de groupe. Et puis il y a la communication de masse...
Communication de masse :
Cette communication se déroule entre un émetteur qui peut être une personne, une
entreprise, une marque, et un public nombreux de personnes qui ne se connaissent pas. Pour
ce type de communication, on diffuse des message visuels (affiches, vidéos) sur des canaux
comme la télévision, la radio, les réseaux sociaux etc... de façon à massivement toucher les
gens. C'est le cas de la dernière campagne de communication de la Fédération Nationale des
Travaux Publics qui vise à recruter massivement des personnels techniques.
L’essentiel
La communication est un acte d’information. Elle peut revêtir différentes formes selon le
nombre d’individus prenant part à la communication (communication interpersonnelle, de
groupe ou de masse). Un acte de communication nécessite de regrouper différentes
composantes (des acteurs, un message, un canal, un sens, un contexte, des stratégies).
Enfin, toute communication présente un enjeu connu principalement de l’émetteur qui est
à l’origine de cette communication.
La communication verbale est un mode de communication utilisant le verbe. Elle ne
nécessite pas forcément l'emploi de la voix, par exemple l'usage du makaton ou de la langue
des signes sont des formes de communication verbale.
Presque tous les comportements du langage corporel et les indices non verbaux comprennent
un ou plusieurs des huit éléments principaux que nous allons voir. Ce sont ces éléments seuls
ou en combinaison qui communiquent si puissamment avec les personnes qui vous
entourent. Certains pourraient vous être familiers, alors que d’autres pourraient être un peu
plus surprenants. Quoi qu’il en soit, en lisant cet article, vous êtes presque assuré de penser à
de nombreux exemples de la façon dont chacun des 8 éléments principaux de la
communication non verbale apparaît dans vos propres schémas de vie.
Les huit éléments principaux de la communication non verbale sont généralement listés
comme suit:
Visage
Votre visage est une source majeure d’expression lorsque vous communiquez avec les
autres. Il peut sourire, froncer les sourcils, rester neutre, montrer de la colère, montrer du
dégoût, indiquer que vous voulez parler et montrer de l’intérêt.
Yeux
Les yeux sont souvent la première partie de votre anatomie que les autres voient ou
remarquent. Ils peuvent être utilisés pour établir un contact visuel, éviter le contact visuel,
exprimer des sentiments basés sur l’intensité et la longueur du contact visuel, etc.
Posture
Votre posture comprend comment vous tenez votre tête, vos épaules, vos jambes, vos bras et
vos hanches. Chacune de ces parties de votre corps travaille séparément et ensemble pour
envoyer des signaux non verbaux. Des exemples incluent l’inclinaison de la tête,
l’affaissement des épaules, la rotation latérale des hanches, etc.
Gestes
Votre gestuelle fait partie intégrante de votre la communication verbale, elle très souvent
présente même lorsque vous n’en avez même pas conscience. Elle nous sert dans de multiples
situations comme par exemple, quand vous saluer une personne pour lui dire «bonjour», et
que vous n’avez pas à dire le mot à haute voix pour que le message soit clair. Ou, quand vous
utiliser des gestes de la main pour souligner un point clé lors d’un discours ou d’une
présentation.
Voix
Votre voix est utilisée pour verbaliser le langage, mais fait partie intégrante de votre
communication non verbale. Par exemple, le ton de voix, le volume, les émotions, le rythme,
etc., influencent tous les messages que vous envoyez dans le cadre de votre langage corporel.
Mouvements
Vos mouvements, qu’ils utilisent tout votre corps ou une partie seulement, sont à la fois
flexible et puissant. Par exemple, se pencher vers une autre personne peut envoyer un
message de domination ou d’affirmation de soi, alors que s’éloigner d’une autre personne
peut envoyer un message d’évitement, de soumission ou simplement de l’envie mettre fin à
l’interaction.
Toucher
C’est l’un des éléments les plus puissants du langage corporel. Il est capable de communiquer
des messages différents et peut être interprété de différentes manières. Le toucher est
généralement divisé en quatre catégories principales: amitié, professionnel, social et intimité.
Apparence
L’apparence physique comprend les vêtements, la propreté, la forme du corps et tout autre
élément fournissant des messages visuels et des indices à d’autres personnes. Par exemple,
vous vous habillez de manière conservatrice et formelle pour un enterrement, mais de manière
décontractée et informelle pour un barbecue chez votre voisin. Comme vous pouvez le voir, il
existe un grand nombre de variations pouvant être créées dans chaque élément de
communication non verbale, et encore davantage lorsque vous combinez deux éléments ou
plus. Tous ces éléments se connectent ensemble dans votre communication non verbale d’une
manière à la fois consciente et inconsciente. Apprendre et travailler les 8 éléments principaux
de la communication non verbale et les sensibiliser vous aidera grandement dans tous les
aspects de votre vie.
Les éléments de la communication non-verbale
Nous ne communiquons pas seulement avec des mots. La communication non-verbale est
tout aussi importante.
En observant l’expression de nos interlocuteurs et la façon dont ils se tiennent, nous saurons
s’ils s’ennuient ou s’ils n’ont pas compris. En observant la façon dont se comporte
l’intervenant, les personnes qui écoutent en déduisent qu’il est sûrs de lui (ou
non), enthousiaste, etc.
Note chance, c’est qu’il est possible de travailler notre communication non-verbale et ainsi de
l’améliorer nettement ! pour améliorer nos chances dans tous les domaines de notre vie !
Pour Rogers, les contenus émotionnels d’une situation sont plus importants que
les contenus intellectuels. C’est du côté du « cœur » et non de la « raison » qu’il faut porter
son attention. Selon Rogers, quelle que soit la technique que l’on utilise, elle ne sert à rien si
« l’écoutant » ne met pas en place une attitude mêlée d’authenticité et de compréhension, sans
chercher à interpréter et/ou juger.
Savoir écouter pour Rogers repose sur le respect strict de cinq impératifs :
1. L’accueil: Savoir accepter l’autre comme il est. C’est une attitude empreinte de
respect et de considération pour favoriser la confiance et manifester un réel intérêt.
C’est considérer l’autre comme la personne la plus importante au monde mais sans
arrière-pensée, c’est-à-dire sans en attendre un retour.
2. Être centré sur ce que l’autre vit et non sur ce qu’il dit: C’est aller au-delà des faits
pour s’ouvrir à la façon dont l’autre ressent les choses avec « ses tripes ».
3. S’intéresser à l’autre plus qu’au problème lui-même: Plutôt que de voir le
problème en soi, il s’agit de voir le problème du point de vue de l’autre. Si on prend le
chômage comme exemple, certaines personnes le vivent comme un échec, d’autres
comme une sanction, etc.
4. Montrer à l’autre qu’on le respecte: C’est donner à l’autre l’assurance que l’on
respecte sa manière de vivre ou de voir les choses sans empiéter sur son domaine et
sans se transformer en apprenti psychologue qui « voit » dans l’inconscient de l’autre
5. Être un véritable miroir: Il s’agit, non pas d’interpréter « votre problème c’est cela »
mais de se faire l’écho de ce qu’il ressent: « ainsi, vous ressentez profondément
que… ». Tout l’art est ici de mettre en relief les sentiments qui accompagnent les mots
de l’autre.
I. La non-directivité: L’essentiel de son approche est d’être centré sur « l’autre » sans
toutefois mettre de la pression ou influencer l’attitude de l’autre. Selon Rogers (dans le
domaine du conseil d’entreprise), le « conseiller » ne doit pas conseiller ni interpréter, mais
créer les conditions pour que le « client » règle lui-même son problème car, selon lui, la
personne qui consulte détient les solutions à ses problèmes.
Être non-directif ne veut pas dire être inactif ou non-impliqué. Il s’agit plutôt de « sentir
avec » l’autre, car cela est plus important que de partager une idée.
II. L’empathie: L’empathie est « la capacité de s’inscrire dans le monde subjectif d’autrui
pour le comprendre de l’intérieur ». L’empathie c’est « vouloir vivre le monde intérieur de
l’autre comme si c’était notre monde à nous ». Cette attitude d’acceptation
inconditionnelle donne une chance d’exposer pleinement son propos. Elle laisse à autrui le
temps de son expression, la possibilité de dire.
La positivité de cette attitude libère une énergie qui pourra être aisément réinvestie dans la
tâche à accomplir. L’absence de défenses réciproques permet d’accorder au discours
un maximum d’attention, afin qu’il puisse être partagé et compris.
L’écoute active dans la communication interpersonnelle est une technique qui favorise la
bonne compréhension de son interlocuteur. Dans un entretien de vente ou de négociation,
l’écoute active est une compétence relationnelle qui aide à obtenir de son client des
informations plus pertinentes. Mieux informé, le commercial peut argumenter de manière plus
ciblée et plus convaincante. Savoir écouter, c’est vendre mieux!
II. Le temps de la clarification: Clarifier signifie ici « comprendre le sens des mots ». Après
le temps d’écoute, si l’on a des doutes sur le sens de certains mots dans la présentation de
l’interlocuteur, il est possible de lui demander d’y revenir. Pour clarifier, il suffit de poser des
questions telles que:
Vous vous mettez alors à nouveau en position d’écoute puis vous cherchez à clarifier jusqu’à
ce qu’il n’y ait plus de points à clarifier.
1. Question ouverte: La question ouverte permet à celui qui la reçoit d’aborder le thème à sa
convenance.
2. Question de fait: Cette question aide à préciser des aspects essentiels du problème, à
rassembler des informations supplémentaires.
IV. Temps de reformulation: La reformulation assurera l’émetteur d’avoir été écouté. Par ce
retour du sens, l’émetteur aura à la fois le sentiment d’avoir été compris et pourra repartir
dans son propos du point exact où il s’était interrompu. Pour l’émetteur, la reformulation est
la seule preuve de l’écoute. Ceci peut contribuer à apaiser la relation lorsque la
communication est difficile, car on montre à l’interlocuteur que sa demande est comprise et
prise en compte.
Elle permet à celui qui écoute d’intérioriser ce qui a été dit, car il le redit avec ses
propres mots, d’une manière personnalisée.
Elle permet à chacun de mieux comprendre et mémoriser, car elle offre une répétition.
Elle permet au débat d’avancer car elle constitue une synthèse partielle.
Elle donne à l’autre un droit de réponse pour rectifier le tir ou nuancer.
Elle amène l’autre à prendre du recul par rapport à ce qu’il dit ou ce qu’il vit.
Elle permet de valoriser l’essentiel dans le propos de l’interlocuteur.
Les bruits
Les obstacles culturels et sociologiques
Les obstacles psychologiques et affectifs
1. Les bruits
Les bruits sont des perturbations qui peuvent altérer la qualité de la communication, dénaturer
le message communiqué, rendre difficilement perceptible l’information ou causer sa perte
partielle ou totale.
Ce sont des bruits liés au canal de transmission. Si le canal est mal choisi, la communication
ne passe pas ou passe mal. Ce type de bruit est lié à l’environnement extérieur, aux conditions
techniques « physique et matérielle » : moment mal choisi, endroit mal choisi.
Certaines informations passent mieux à l’oral que par écrit, un schéma est préférable à une
longue description…
Exemples : friture ou grésillement sur une ligne téléphonique, coupure lors d'une
communication téléphonique, message complexe transmis par téléphone.
On mesure alors le temps que prend l’information pour qu’elle soit intégrée et assimilée par le
récepteur.
Exemple : dans une entreprise où l’organisation est très hiérarchique et dont l’organigramme
est très complexe, les informations ont du mal à remonter et à descendre ou sont déformées.
Certains obstacles sont d'ordre culturel et sociologique : ils touchent les modes de pensée, les
valeurs reconnues et acceptées (inconscient collectif), les opinions, les préoccupations, le
langage.
Le milieu socio-économique
Le niveau de connaissance
Le niveau de connaissance et l'outillage intellectuel très souvent lié aux études, quelquefois au
milieu socio-économique, peuvent être aussi un obstacle à la communication.
Exemples : utilisation de mots trop compliqués ou non adaptés à l’auditoire. Les participants
d’une conférence n’ont pas compris les explications du conférencier.
L’âge
L'âge, les générations, les niveaux de langage peuvent être différents ; il peut être difficile de
trouver des sujets de conversation communs.
Exemple : Il est difficile de trouver des sujets communs de discussion entre des personnes
appartenant à des générations différentes (grands parents et petits enfants).
On peut être contraint de garder le silence soit par crainte d’un supérieur hiérarchique soit
mépris d’un subalterne.
Une personne de 50 ans peut avoir du mal à comprendre les problèmes ou les préoccupations
d'une personne plus jeune; l'inverse est également vrai. L'empathie peut résoudre ce problème.
Peur du silence
Quand on a peur du silence, on parle pour ne rien dire, le dialogue reste superficiel. Le silence
est parfois nécessaire (moments de réflexion, communication non verbale).
Exemple : on demande une augmentation à son supérieur hiérarchique alors qu’il vient de
s’accrocher avec son supérieur.
Rapports de force
Chacun des interlocuteurs va chercher à imposer son point de vue en faisant pression sur son
interlocuteur, ce qui entraîne des blocages ou des résistances.
Les interlocuteurs peuvent hésiter à communiquer réellement, de peur de révéler des aspects
de leur personnalité qui donneraient un certain pouvoir à l'autre, ils peuvent avoir peur du
jugement de l'autre.
Nous avons tous des perceptions de nous-mêmes, ces perceptions transformées en image nous
influencent, nous conditionnent et nous projetons ces images. Les autres réagissent à ce que
nous avons émis, transmis, et nous retournent ce qu’ils ont capté, trié, interprété.
C’est dans la relation à nous-mêmes, amplifiée ou contrariée par les autres, que nous
entretenons nos images internes. Il faut veiller à la cohérence entre l’image de soi que nous
cultivons en nous et celle que nous renvoyons aux autres : notre image sociale.
Il faut cultiver des images de nous-mêmes qui soient positives, dynamisantes, valorisantes :
fuir les images tristes et négatives.
Acronyme (sigle) : O S E R
O = Ouverture
S = Silence
E = Ecoute
La communication
Répartition de la communication
Etymologie
Objectifs de la communication
4. Obtenir une influence pour inciter autrui à agir selon sa volonté : convaincre, argumenter
Lieu de la communication
Localisée
Alocalisée : disponible de n’importe quel endroit (internet)
Emetteur – récepteur – canal (écrit, oral ou visuel) – code (langage ou signes) – récepteur
Cependant, l’approche mécaniste est limitée, il ne suffit pas d’émettre pour se faire
comprendre.
2 principes :
La relation qui unit les acteurs dépasse le message. La relation est supérieure au message.
Deux composantes :
1. Verbale, orale : les mots et phrases prononcés par les acteurs de la
communication
2. Non verbale
Dans le premier cas, il y a le registre de langues (châtié, familier, argot, …), adapté selon
l’interlocuteur.
Dans le 2ème cas, il y a l’intonation, les silences, le débit de la parole, le ton de la voix qui
renforce ou amoindrit la portée du message verbal.
La kinésique vient du grec "kinésis" qui signifie mouvement. Ce terme représente la science
des gestes quotidiens et se concentre sur l'étude des gestes des mains, des pieds et de la tête.
Les expressions du visage, les poses, les mouvements et les manières du corps relèvent aussi
de la kinésique.
Toute communication porte des enjeux. A travers l’acte de communication, les acteurs
poursuivent un but qu’ils peuvent gagner ou perdre.
1. Informatif :
2. Positionnement d’identité :
Tout acteur cherche à affirmer son identité, à légitimer un statut, à asseoir des
prérogatives
3. Relationnel :
La communication constitue une occasion d’entrer en relation avec autrui ou
d’entretenir la relation
4. Influence :
Fondée sur la volonté d’un acteur de convaincre l’autre. Fait intervenir des arguments
pour influencer l’interlocuteur afin d’obtenir son adhésion à l’opinion émise.
5. Normatif :
6. Construction de sens :
7. Territorial :
Défense de son espace personnel grâce au maintien d’une certaine distance avec son
interlocuteur : distance physique ou verbale.
Elle est parfois difficile et complexe mettre en œuvre car elle implique fortement les
interlocuteurs en tant qu’individu.
C’est la capacité à montrer à l’autre que l’on comprend ce qu’il ressent. Se mettre à la place
de l’autre. Reconnaissance des émotions de l’autre.
Ouverture d’esprit à admettre qu’il existe des opinions différentes.
Favorise l’expression de sa propre individualité : oser exprimer son ressenti. Ecoute active
tout en s’exprimant avec franchise.
Nous ne communiquons pas seulement avec des mots. La communication non-verbale est
tout aussi importante.
En observant l’expression de nos interlocuteurs et la façon dont ils se tiennent, nous saurons
s’ils s’ennuient ou s’ils n’ont pas compris. En observant la façon dont se comporte
l’intervenant, les personnes qui écoutent en déduisent qu’il est sûrs de lui (ou
non), enthousiaste, etc.
Note chance, c’est qu’il est possible de travailler notre communication non-verbale et ainsi de
l’améliorer nettement ! pour améliorer nos chances dans tous les domaines de notre vie !
La prise de notes
La prise de notes permet de garder une trace écrite d’un message oral.
Prendre des notes est indispensable lorsque les informations fournies oralement doivent
être réutilisées (lorsqu’elles servent de base pour la rédaction d’un compte rendu, par
exemple).
– des messages courts en vue de rendre compte par écrit ou d’exécuter une tâche
ciblée ;
Il faut prévoir une quantité de feuilles suffisante (bloc-notes ou carnet). Seul le recto est
utilisé, afin de ne pas perdre de temps en retournant la feuille.
Les feuilles sont numérotées et datées.
Le preneur de notes doit nécessairement être concentré, disposer d’une bonne qualité
d’écoute et d’attention. Il doit distinguer l’information essentielle de l’information
accessoire et utiliser les silences pour compléter la prise de notes et écrire les ajouts ou
corrections dans la marge.
Prendre des notes consiste à écrire l’essentiel d’un message avec un maximum de
rapidité. Il est possible de recourir à divers procédés.
La méthode linéaire consiste à noter tout ce qui se dit dans l’ordre de présentation des
informations.
Lors de la prise de notes, il faut être très sensible aux articulations, repérer les mots et
phrases-clés. Cette prise de notes, hiérarchisée, facilite le compte-rendu.
Les notes sont organisées les unes par rapport aux autres en fonction de l’enchaînement des
idées. Elle permet de bien visualiser les différentes idées.
Exemple :
La personne chargée de prendre des notes utilise très souvent des abréviations
(personnelles ou usuelles) ou des graphismes pour noter les informations. Les
abréviations permettent de raccourcir les mots courants lors d’une prise de notes, les
graphismes permettent de remplacer les mots par des signes ou symboles.
Remarque : les terminaisons en « tion » s’abrègent par « t° » et les terminaisons en « ment »
s’abrègent par « mt ».
Les commentaires
La restitution doit être effectuée le plus tôt possible après avoir entendu le message et pris
les notes.
Les notes peuvent être restituées oralement ou par écrit. Dans les deux cas, il faut rendre
compte fidèlement du message émis au départ et s’exprimer de façon claire et précise, tout
en restant neutre.
S’il s’agit d’une restitution par écrit, le message devra être lisible, exprimé dans un style
concis.
La restitution est comparée avec les notes prises afin de vérifier que le message est
parfaitement compréhensible, que rien n’a été oublié. Lorsque la restitution est écrite, on
contrôle l’orthographe.
Enfin, il faut soigner la présentation écrite ou orale du message restitué.
Lexique
• Agenda : outil qui matérialise l’emploi du temps (journalier ou périodique) d’une personne
ou d’un service.
• Prise de notes : retranscription d’une façon claire et structurée de l’essentiel d’un message
oral en vue d’une exploitation ultérieure.
'exposé oral
L’exposé oral est une présentation verbale devant la classe ou devant l’enseignante ou
l'enseignant. En plus des qualités requises pour un travail écrit, l’exposé oral exige la maîtrise
de la parole en public. Pour plusieurs, l’idée de parler devant un auditoire représente une
importante source de stress. La préparation soigneuse de l’exposé permettra de relever ce défi
et de faire de l’exposé une réussite. Cette dernière réside autant dans la préparation du support
écrit que dans la prestation devant un public.
Élaborer un plan
L’exposé oral est soumis aux mêmes règles que l’exposé écrit. Il comporte une introduction,
un développement et une conclusion (cf. « Comment rédiger un texte »).
Le plan doit être simple. Éviter de vouloir tout dire : trois ou quatre idées essentielles
suffisent. S’en tenir au plan durant la présentation.
Confectionner des notes pour l’exposé. Privilégier des fiches documentaires plutôt que des
feuilles. Une quinzaine de fiches suffisent pour un exposé de 15 minutes : une fiche-titre, une
deuxième pour l’introduction, une douzaine pour le développement, une fiche ou deux pour la
conclusion.
Gérer le temps
• Prévoir une partie amovible : selon le temps dont on dispose, ajouter une partie à l’exposé
ou en supprimer une. S’entraîner à présenter l’exposé est le meilleur moyen de vérifier le
minutage.
Utilisation du tableau
• Soigner la calligraphie.
• Éviter de surcharger l’écran. Présenter une seule idée par diapositive. Séparer un élément
complexe en plusieurs écrans.
• Ne pas mettre un texte complet sur écran. Utiliser des mots clés plutôt que des phrases
complètes. Éviter de faire suivre plusieurs diapositives ne contenant que du texte.
• Employer des polices de caractères sans empattements pour faciliter la lecture (par exemple,
Arial). Utiliser une taille de 36 points pour les titres et de 32 points pour un texte sur un écran
d’ordinateur.
• Choisir un fond pâle pour les caractères foncés, un fond de couleur foncé pour les caractères
pâles.
• Porter une attention particulière aux cartes, aux schémas et aux graphiques. S’assurer de la
lisibilité des légendes, des chiffres, etc.
• Surveiller la qualité de la langue : éviter les fautes d’orthographe, les anglicismes, le langage
familier et les expressions à la mode.
• Surveiller le rythme : il doit être ni trop lent ni trop rapide. Respirer bien.
LORS DE L’EXPOSÉ
Gérer le stress
• Le stress est incontournable, mais il ne dure pas si on s’est bien préparé pour l’exposé.
• Afficher un sourire.
• Se tenir debout, face à l’auditoire. Utiliser les mains et les bras pour accompagner l’exposé.
Bouger et se déplacer de façon naturelle.
• Regarder l’auditoire. Ne pas arrêter le regard sur une seule personne, mais le distribuer
également sur les auditeurs. Éviter d’avoir les yeux fixés sur ses notes ou sur l’écran.
• S’assurer que les gens assis au fond de la salle entendent bien.
Capter l’attention
• Entamer l’exposé par un élément déclencheur : une phrase choc, une statistique révélatrice,
une citation bien choisie.
Période de questions
• Signaler à l’auditoire que l’exposé est terminé et que débute la période de questions.
• Être bref et précis dans ses explications. Ne pas hésiter à dire qu’on ne connaît pas une
réponse.
EXPOSÉ EN ÉQUIPE
Le succès de l’exposé en équipe repose sur une bonne planification et une bonne coordination.
Dans un premier temps, lire la section « Travailler en équipe ».
Avant l’exposé
• Répartir les éléments de contenu entre les membres de l’équipe. Veiller à ce que ces
éléments constituent un tout. Il faut éviter que l’exposé ne devienne une juxtaposition de
présentations individuelles.
Pendant l’exposé
• Un des membres de l’équipe coordonne la présentation en présentant ses
coéquipiers, introduisant le sujet et en concluant l’exposé.
ÉVALUATION
L’évaluation, qu’elle soit faite par des collègues ou par l’enseignant, se fait selon deux
critères :
• écouter attentivement;
• juger honnêtement.