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RESSOURCES FORMATION COMMUNICATION Portfolio

Cours « Communication
interpersonnelle » (cours2021-2022)
Publié le 9 septembre 2019 | Par nparo

AIDE

Comment prendre en notes le cours ?


– réalisez les activités proposées, notées par un # et un chiffre.
– recopiez dans votre cahier les notions en GRAS et les notions soulignées.
– Préparez-vous à être interrogé(e)s au prochain cours.

LA COMMUNICATION
INTERPERSONNELLE
:
Comprendre l’humain dedans, pour comprendre l’humain devant - Tho…

Visionnez cette interview de Thomas Asembourg, comme introduction au


cours sur le communication humaine et interpersonnelle.

En résumé : bien communiquer est possible à partir du moment où nous nous


connaissons bien et ou nous nous assumons. Un état qualifié d’Equanimité.

TH. Asembourg met également l’accent sur l’importance de l’influence, sur la


communication, des sentiments ressentis au moment de la communication.

def : Equanimité : fait d’être affectivement à distance égale de toute personne.

ACTIVITÉ#1 : Décrivez (en 10 lignes


maximum) une situation de
communication de votre choix
:
Réponses possibles :

La communication interpersonnelle est la communication entre personnes. On


distingue :
– la communication interpersonnelle
et
– la communication intrapersonnelle qui est une forme de communication
« entre-soi ». Se parler à soi-même, observer et analyser silencieusement une
situation, sont des actes de communication intrapersonnelle.

Ce cours propose d’étudier les caractéristiques et


les enjeux de la communication interpersonnelle.

Introduction :

La communication, l’acte de communiquer est une action commune à tous les


être vivants : les animaux, les végétaux, les êtres humains communiquent sans
cesse et cette action a pour but principal la survie.

Au premier niveau, vos cellules communiquent sans interruption entre elles,


échangent des informations, se stimulent et se répondent par le biais de
substances chimiques ou de stimuli électriques.
À un niveau supérieur, la communication entre les individus d’un même
groupe permet la recherche de nourriture, la reproduction, les échanges entre
pairs (commerce, échange de connaissances…)

def : Pairs : Personne de même situation sociale, de même titre, de même


fonction qu’une autre personne.

La communication est une action fondamentale de la vie.

Son absence a souvent pour conséquence directe ou indirecte la mort du ou des


individus. Un cancer, par exemple, est le développement anarchique de cellules
:
en dehors de tout échange avec leur environnement. De même l’isolement peut
amener une forme de déchéance sociale, mener à la folie et à la mort.

Qu’est ce que la communication ?

La communication est un processus qui implique l’échange d’informations, de


messages, d’émotions.

« Communication » : Empr. au lat. class. communicatio « mise en commun,


échange de propos, action de faire part ».

« Communiquer » : Empr. au lat. class. communicare « avoir part, partager »


puis « entrer en relation avec ». (cf. Larousse et CNRTL)
L’objectif est de prendre contact avec l’autre. Le locuteur (l’émetteur du
message) s’adresse à l’interlocuteur (le destinataire du message) et doit savoir
que le message lui est destiné.

La communication interpersonnelle ?

La communication interpersonnelle est la communication entre personnes, entre


les êtres humains.

On s’intéresse à celle-ci, on l’étudie afin de comprendre ses origines, ses


évolutions pour expliquer l’histoire des hommes mais aussi et surtout pour
améliorer les rapports humains et notamment prévenir les conflits, les
situations de blocage et ainsi améliorer la vie des hommes.
C’est un objet complexe d’étude pour la sociologie, l’anthropologie car :

1/ la communication humaine ou les échanges interpersonnels n’ont pas


seulement une visée fonctionnelle (transmettre une information technique ou
une information), ils sont aussi animés par un besoin de reconnaissance, de
construction de soi et des règles de vie commune.

2/ elle est constituée de nombreux éléments et intermédiaires qui parfois


facilitent ou compliquent celle-ci.
:
ACTIVITÉ#2 :
Donnez vos propres exemples d’éléments
qui peuvent « contrarier » une
communication.

Réponses possibles :

ACTIVITÉ#3 :
Répondez à la question suivante :
Selon vous quelle est la situation de
communication interpersonnelle la plus
directe entre deux êtres humains ?

Réponse :

I/ LES DIFFÉRENTS ÉLÉMENTS D’UNE


SITUATION DE COMMUNICATION
INTERPERSONNELLE.

A- Les différents types de communication et


:
leurs caractéristiques

ACTIVITÉ#4 :
Trouvez des exemples de situations de
communication pour chaque -« selon… » :

La communication entre les êtres humains peut s’analyser de différentes


manières :

-« selon… »:
la forme de la communication : communication verbale (se base sur
l’utilisation de la parole) ou non verbale ( le langage du corps)
En effet la parole n’est pas toujours nécessaire à la communication, un geste
parfois suffit.
Les échanges ne s’expriment pas uniquement par la parole mais par des
gestes, des attitudes corporelles, des regards, des intonations, tout ce
qui constitue le langage non verbal.

!!Attention !! Le non-verbal n’est pas la langue des signes ce sont des


éléments qui s’ajoutent au verbal (même si certaines communications sont
exemptes de verbal).

Exemples :

-« selon… »:
le moyen utilisé : communication directe ( l’émetteur et le récepteur se
trouvent à un même moment dans un même lieu) ou différée ( le message de
l’émetteur parvient au récepteur à un autre moment que celui où il a été
produit)

Exemples :
:
-« selon… »:
le destinataire de la communication : dans le monde de l’entreprise on parle
de communication interne ( action de communiquer à l’intérieur d’une
entreprise) ou externe (action de communiquer de l’entreprise vers ses
partenaires extérieurs).

On distinguera aussi la communication entre parents et enfants, la


communication entre partenaires au sein d’un couple ou entre adultes
de différents degrés de filiation ou entre adultes participant à des
activités communes. La communication devient alors amicale ou
professionnelle et fait intervenir différents codes.

Exemples :

-« selon… »:
le nombre de personnes impliquées : communication interpersonnelle,
communication de groupe / de masse / de réseaux

Exemple :

-« selon… »:
la réciprocité ou non du message : communication unilatérale ( pas
d’échange ) ou bilatérale (échange)

Exemples :

-« selon… »:
le statut et le rang hiérarchique de notre interlocuteur : communication
verticale (ascendante ou descendante) ou communication horizontale (entre
pairs)

Exemple :

La communication chez les êtres humains est donc un


objet complexe dans ces formes (on vient de le voir) mais
aussi dans sa nature propre.
:
Elle doit permettre à l’individu de communiquer avec et vers un
autre qu’il soit seul ou plusieurs.

On distingue alors :
– La communication intrapersonnelle : qui consiste à communiquer avec soi
même à partir du langage et d’images mentales pour établir une réflexion
personnelle

– La communication interpersonnelle : qui permet l’interaction entre deux


personnes. Elle permet d’établir, de maintenir mais quelquefois de détruire ou de
rétablir les relations humaines.

– La communication sociale : qui permet d’échanger avec les autres des


informations, des idées, des connaissances et de résoudre des problèmes.
Elle peut être réalisée en présence et en petit groupe (groupe de travail), face
à un public plus nombreux (l’auditeur et son auditoire…),
Et/ou
relayée par des intermédiaires techniques pour « toucher » le plus grand
nombre. On parle alors de communication médiatisée, de mass médias que sont
la radio, la télévision et bien sûr internet et les réseaux sociaux.

B- le schéma de la communication
Ce schéma ci-dessous synthétise une situation de communication entre deux
individus. Imaginons deux personnes dans la rue qui se croisent, elles vont
communiquer ainsi :

L’une va prendre la parole (c’est l’émetteur), l’autre lui répondre (le récepteur)
et le dialogue va s’engager. Ce qui se passe sous nos yeux peut être schématisé
ainsi :
:
Schéma de la communication (Roman
Jakobson)

Définissons les termes …


ÉMETTEUR:
L’émetteur est à l’origine du message, il est celui qui transmet l’information.

Cela peut-être un individu ou un groupe (ex : association, entreprise…).

RÉCEPTEUR :
Le récepteur reçoit l’information transmise par l’émetteur (individu ou groupe).
:
MESSAGE :
Le message est constitué par la ou les informations transmises.
Il s’agit du produit de la communication.

CANAL DE COMMUNICATION :
Le canal constitue la voie de circulation des informations, le moyen matériel par
lequel émetteur et récepteur sont en relation et peuvent communiquer (ex :
face à
face, courrier, téléphone…).
:
CODE :
Le code est constitué par l’ensemble des signes utilisés par l’émetteur pour
transmettre le message et le rendre compréhensible par le récepteur.

Le code dépend donc du récepteur (langue utilisée), mais aussi du canal de


communication (code oral pour le téléphone, code écrit pour le courrier).

Le code est commun aux deux interlocuteurs si leur cadre de référence est
commun. Ce cadre est composé des idées, du savoir, des normes, des valeurs,
de l’expérience de chacun.

C’est à partir de ce cadre de référence que nous appréhendons les événements,


la réalité du monde qui nous entoure.
Les perceptions que nous avons des choses sont subjectives. Chacun d’entre
nous perçoit une situation, une personne de manière différente.
Les informations que
nous captons dépendent de nos centres d’intérêt, de nos connaissances.

RÉFÉRENT :
Le référent est constitué par le contexte du message.

Il est nécessaire de connaître le cadre de référence ou contexte pour


communiquer.
Contexte de lieu : l’environnement de la situation de communication.

Contexte temporel : le moment où la communication se réalise et la place du


message dans une séquence d’événements.

Contexte relationnel : la nature de la relation entre les participants (patron,


famille, amis…), le statut, c’est-à-dire la position sociale accordée ou reconnue à
un individu par rapport aux autres membres d’un groupe.

Contexte culturel : les styles de vie, les valeurs, les normes sociales, les codes
langagiers qui influencent de manière très importante.
:
EFFET RETOUR, RETROACTION OU FEEDBACK :
L’effet retour est composé des réactions verbales ou non verbales du récepteur.
Il permet à l’émetteur de vérifier que son message a bien été reçu ou non et
l’incite éventuellement à le reformuler, à apporter des précisions. Il régule la
communication. L’émetteur doit faciliter cet effet retour en laissant la possibilité
au récepteur de s’exprimer, de réagir. Il est responsable de la façon dont son
message va être perçu.

LES BRUITS :
Les bruits représentent les parasites qui gênent voir empêchent la
communication.
( Se sont des sons gênants, des mouvements qui déconcentrent, un ton
inadapté, du vocabulaire inadapté…)

ACTIVITÉ#5
Relation à autrui et Schéma de la
communication : Télécharger la fiche de
l’ACTIVITÉ#5

CORRECTION ACTIVITÉ#5

II/ LES INTERACTIONS EN


COMMUNICATION
:
A- La communication verbale
La communication verbale est la communication qui est transmise par le verbe,
un langage et une langue. Elle est constituée par la communication écrite et
orale.

1/ Communication écrite
Différents registres de langage écrits existent. Il dépendent souvent du contexte
professionnel dans lequel il s’applique particuliers : langage juridique,
économique, scientifique, technique…
Ces registres de langages dépendent des interlocuteurs et de la situation de
communication dans laquelle ceux-ci se trouvent.

Avantages et inconvénients de la
communication écrite

Avantages Inconvénients

Transmission d’un maximum d’informations Absence de rétroaction


immédiate

Caractère officiel Nécessité d’être structuré

Possibilité d’être relu, conservé

Peut faire office de preuves

2/ La communication orale :
Comme vous l’avez deviné, la communication orale passe par la parole. Celle-ci
est spontanée et est indispensable à la communication entre personne.

Avantages et inconvénients de la
communication orale

Avantages Inconvénients

Échange en direct avec la personne Bruits


:
concernée

Rétroaction immédiate, vérification de la Mémorisation d’un nombre


compréhension du message important d’informations

Adaptation à la situation, réajustement du Compréhension difficile


discours, de la tonalité d’informations complexes

Communication non verbale participe à la La communication non verbale


situation de communication peut trahir les émotions

Importance des relations humaines ,


maintien d’un contact

B- La communication non-verbale
La communication non-verbale représente l’ensemble des éléments de
communication qui ne concernent pas directement l’oral ou l’écrit. La parole
n’est pas toujours nécessaire à la communication. Un geste suffit à transmettre
un message (appeler un bus, gestes de l’agent de police…).

On parle de langage non-verbale ou de paralangage

ACTIVITÉ#6
:
« Ce corps qui parle », Télé Québec (2013)

Regardez le reportage (extrait) « Ce corps qui parle » en


cliquant sur ce lien
Quel rapport y a-t-il entre le sourire de la Joconde et le comportement d’un
terroriste? Découvrez les secrets du langage corporel : de la côte ouest
américaine à Tel-Aviv, en passant par le Québec, l’Angleterre et les Pays-Bas,
« Ce corps qui parle » nous présente dans le vif de l’action des experts qui
utilisent les nouvelles technologies pour mieux lire ce langage inconscient. Le
corps humain, capable de saisir en un éclair l’état de son interlocuteur, est à la
fois un puissant radar et un émetteur ininterrompu qui échappe à notre
contrôle.

« Ce corps qui parle » dévoile un monde de découvertes insolites, qui


touchent toutes les sphères de nos vies.
src: https://www.gad-distribution.com

Répondez aux questions concernant le documentaire « Ce


corps qui parle » :
(toutes les réponses sont dans le documentaire)
:
1⁄ Qu’est ce qui est à la base des relations humaines ?

2⁄ Donnez une définition de la synergologie.

3⁄ Quels sont les canaux de la communication non-verbale ?

4⁄ Qu’a découvert Albert Mehrabian dans les années 70 ?

5/ Quels sont les domaines d’application de la synergologie ?

6⁄ Michel est-il coupable ? Pourquoi ?

7⁄ Qu’ont découvert Ch. Darwin et P. Eckman ?

8/ Que permet le logiciel « Emovision » ?

9/ Qu’est ce qu’un neurone miroir ? Et à quoi servent-ils ?

10/ Quel rapport existe-t’il entre les différentes cultures des hommes et
l’expression de leurs émotions ? (donnez un exemple)

11/ Selon vous, à quoi sert-il de savoir comment la culture des personnes
influence l’expression de leurs émotions ?

 

1/ Le paralangage : les postures, le visage, les gestes et le


paralangage.

Le paralangage est produit par notre corps, plus ou moins volontairement, il


s’exprime par nos postures, nos expressions du visage et nos gestes. En
:
voici quelques caractéristiques :

LES POSTURES :
– Posture en contraction : attitude soumise (courbé, croisement…) =>
individu introverti.
– Posture en extension : attitude dominante.
– Posture en approche : attitude participative => intérêt de l’individu.
– Posture en rejet : attitude de refus.

LE VISAGE :
Les émotions sont plus visibles sur le visage. Sans expression du visage, la
communication ne peut pas avoir lieu.
Les six émotions centrales et universelles sont :
la joie, la surprise, la peur, la colère, la tristesse, le dégoût et le …
mépris.
Le regard est très important, il établit le contact lors de la communication.
Le sourire permet l’échange lors de la communication.

LES GESTES :
Les gestes reflètent nos pensées selon notre culture, notre environnement,
notre statut et la situation.
– Ouverts, ils sont un signe de réceptivité.
– Les gestes ronds sont signe de souplesse.
– Les gestes en rupture et pointus sont signe de dynamisme et de rigueur.
– Les gestes bas donnent un aspect négatif.
Les gestes autistes, tournés vers soi, sont à éviter, ils ne permettent pas de
prendre l’autre en compte.
Ils permettent de s’adapter à une situation et expriment souvent des ressentis
que l’on veut dissimuler.

Les trois principales familles de gestes sont :


– Les Auto-contacts (self- adaptateurs) : grattages, pincements, caresses…
Ce sont des gestes qui rassurent.

– Les Activités de dérivation (adaptateurs-objets) : manipulations d’objets


Ils permettent l’évasion, ou au contraire l’appuis…
:
– Contacts autrui (hétéro-adaptateurs) : manipulation de l’autre, gestes de
lien.
Ils permettent la domination, la présentation ou la confirmation d’un lien

Pour qu’une communication fonctionne il faut que ces gestes,


postures et expressions soient adaptés à la situation et
correspondent à la parole prononcée.
On parlera d’une communication COHÉRENTE ou INCOHÉRENTE si
l’écart entre la parole et la communication non-verbale est trop
important.
On parlera de CONGRUENCE ou INCONGRUENCE entre deux
personnes si leurs attitudes et leurs paroles sont proches ou éloignées.
(une communication en miroir)

2/ L’espace, la distance et le territoire : Le contexte et les zones


d’interaction.
Toute cette communication non-verbale, qui passe par le corps, est influencée
par l’espace dans lequel se trouve notre corps et par les distances qui
s’établissent et varient sans cesse entre nos corps à chaque instant.

Chaque être humain possède un territoire personnel et évolue dans un territoire


familial et tribal ou professionnel. Ces territoires influencent la personne et
conditionnent même son comportement.

Dans ces territoires on parle de zones d’interactions (les distances qui séparent
les interlocuteurs) elles varient selon la culture, le statut, la situation et
l’attitude de l’interlocuteur.
On en dénombre quatre :
– La zone intime : du toucher jusqu’à 50 cm (distance de l’avant-bras). Cette
zone est préservée et réservée à des personnes qui nous sont familières. Si un
étranger pénètre dans cette zone, nous pouvons nous sentir agressés.

– La zone personnelle : de 50 cm à 1 m 20 (distance d’un bras tendu : péri -


espace). Zone de convivialité fermée, à deux en face à face, ou ouverte en
acceptant un troisième individu.
:
– La zone sociale : de 1 m 20 à 3 m. C’est le relationnel courant, la distance
de l’échange, de l’entretien.

– La zone publique : plus de 3 m. C’est la zone des discours, des exposés, des
débats. La communication y est difficile. La communication est unidirectionnelle,
unilatérale.

ACTIVITÉ#7:
La communication non-verbale :
télécharger la fiche.

DEVOIR FORMATIF INTERMÉDIAIRE :


– Télécharger le sujet ici
– Télécharger la correction

Nous l’avons dit « communiquer » est échanger des informations. Pour que cet
échange ait lieu et qu’il soit efficace il faut que chaque interlocuteur établissent
entre eux : un contrat de communication.Trois principes permettent au
contrat d’exister et à la communication de s’établir :
1/ Un principe d’interaction : échange et co-construction, notion de feedback ou
d’effet retour

2/ Un principe de pertinence : l’à propos de l’échange

3/ Un principe d’influence et de régulation : compromis, l’acceptation de la


parole d’autrui.
:
C/ Connaître l’autre pour mieux communiquer
avec lui :
Nous assimilons la communication humaine à une communication
interpersonnelle, c’est à dire à une communication, au minimum, entre 2
individus.
Au travers du schéma de la communication nous avons vu qu’il existait un
certains nombres de bruits ( bruits = obstacles) à la communication. Un des
plus difficile à éviter est certainement le problème du référent ou cadre de
référence qui parfois est totalement en opposition entre les 2 individus qui
essaient de communiquer.
Dans ce cas si l’on veut que la communication aboutisse il faut que chacun
adapte à l’autre son cadre de référence.

Un moyen pour le faire est de mieux connaître l’autre et


d’appuyer cette connaissance à une observation précise
de celui-ci.
La présente partie synthétise les principales caractéristiques psychologiques et
comportementales de :

Les personnes que vous rencontrerez dans votre activité professionnelle se


distingueront par :

– leur stade et niveau d’apprentissage (âge, maturité, niveau scolaire,


expérience professionnelle…)
– leur vécu familial ( contexte familial d’où la personne est issue, le contexte
familial créé par la personne, les rapports de filiation…)
– leur expérience ( des rapports sociaux, des situation professionnelles…)
– leur état au moment de la situation de communication (santé, état
émotionnel…)

– L’enfant :
Jean Piaget (1896-1980), psychologue suisse spécialisé dans l’étude du
développement de l’intelligence de l’enfant, distingue des niveaux de
développement ou stades successifs identiques pour chacun mais n’opérant pas
:
forcément au même âge.

« Pour Piaget, l’intelligence se construit petit à petit et elle se caractérise par le


fait que l’enfant comprend le monde d’une façon différente à mesure qu’il
avance en âge«

Pour Piaget le développement de l’enfant est lié à ses interactions avec son
environnement.

« L’enfant va faire des « expériences » à travers ses jeux pour comprendre


comment fonctionne le monde qui l’entoure.«

(exemple des jets d’objets)


En grandissant l’enfant va franchir des stades de développement qui ne sont pas
directement liés à la quantité de connaissances qu’il va « ingurgité ». Le
passage de stades en stades va lui permettre de changer à chaque fois sa
conception du monde.

(exemple du mot « mort »)

Piaget distingue 4 stades principaux, les voici :

#1 LE STADE SENSORI-MOTEUR (de la naissance à environ 2 ans)

Il correspond au développement et à la coordination des capacités sensorielles


et motrices du bébé.

A cet âge l’intelligence de l’enfant est essentiellement pratique et physique.

Son intelligence est liée à l’action : le bébé touche les objets, met
à la bouche il apprend peu à peu à comprendre le
fonctionnement de son corps et à faire la différence entre son
corps et les objets.

http://psy-enfant.fr/stade-developpement-jean-piaget/
Pendant cette période il va apprendre à dissocier son propre corps de ceux qu’ils
:
l’entourent (sa maman…) et des objets qui l’entourent.
La fin de ce stade sera marqué par l’apparition des images mentales, des
représentations mentales d’objets ou d’être humains qu’il n’a pas directement
sous les yeux.
Pendant ce stade un objet, ou une personne qui disparaît du champ de
vision de l’enfant a, pour lui, réellement et durablement disparu, ce qui
provoque selon les individus des réactions très diverses (pleurs,
angoisses, étonnements…)

#2 LE STADE PRE-OPERATOIRE ( de 2 à 7 ans)

Cette période est le moment où se développent de nombreuses fonctions


symboliques comme par exemple le langage.

A ce stade l’enfant va commencer à intérioriser des actions sans les réaliser


(penser à un geste sans le faire) mais il est encore très « autocentrer » ou
« égocentrique ».

C’est à dire qu’il a encore du mal à penser que les autres ne pensent pas comme
lui : il ment très mal, a du mal à garder un secret…

A ce stade apparaissent progressivement ce que l’on appelle : les « théorie de


l’esprit » : « celui-ci pense ça … », « celui-ci sait ça … » « donc si je dis ça il
pourrait se passer ceci… »
Ainsi la faculté de dissimuler et de mentir apparaissent
progressivement et sont, dans ce cas, le marqueur du développement
intellectuel de l’enfant.

« Par exemple, pour jouer à la bataille, il faut cacher ses cartes,


c’est-à-dire comprendre que si l’on cache ses cartes, l’autre
joueur ne peut pas « deviner » nos propres pensées. Ce n’est
d’abord pas si simple à se représenter pour le petit enfant. »
http://psy-enfant.fr/stade-developpement-jean-piaget/
:
#3 STADE OPERATOIRE COMPLET (7 – 12 ans)

« A ce stade, l’enfant acquiert une « mobilité croissante au


niveau de ses structures mentales » et de ses réflexions. Ses
théories de l’esprit deviennent plus subtiles ».

http://psy-enfant.fr/stade-developpement-jean-piaget/
Il peut désormais admettre que d’autres pensent autrement, qu’un homme du
moyen âge ne pouvait pas comprendre ce qu’est une fusée par exemple.
Il peut également réaliser des opérations mentales simples comme des additions
mais pour des raisonnement plus complexes il aura encore besoin de supports
physiques (jetons, ses doigts…) pour effectuer par exemple des multiplications.
En grandissant il s’en séparera et développera une capacité à l’abstraction.

#4 LE STADE FORMEL (12 – 16 ans)

Il s’agit pour Piaget du dernier stade de l’enfant. L’adolescent puis l’adulte qui
viendront après vont continuer à acquérir des connaissances mais leur
représentation du monde évoluera peu.

La capacité d’abstraction s’accroît permettant de plus en plus de réfléchir sur


des concepts tels que : l’infini, la mort, le bien le mal…

Mais cette capacité d’abstraction et d’apprentissage se développent encore


mieux si elles restent soutenues par l’implication du corps et des manipulations
(pédagogie de projet, manipulation, expériences…)

– l’adolescent :
:
L’adolescence est une notion complexe : il s’agit à la fois d’ un
phénomène social, d’un processus de maturation biologique et
d’un moment de transformation psychique.
Le psychanalyste Raymond Cahn souligne bien cette complexité
en définissant l’adolescence comme « ce temps où la conjonction
du biologique, du psychique et du social parachève l’évolution du
petit homme. »

http://psy-enfant.fr/adolescence-puberte-psychologie-histoire/
La puberté marque le passage entre la période de l’enfance et l’adolescence en
provoquant des changements corporels, hormonaux, psychiques et même
neurologiques chez l’individu.

l’OMS définit ainsi l’adolescence :


« la période de croissance et de développement humain qui se situe
entre l’enfance et l’âge adulte, entre les âges de 10 et 19 ans », certains
auteurs la font durer jusqu’à 25 ans.

Cette période de vie est caractérisée par :


– un rythme de croissance élevé
– des changements psychologiques importants.

La psychologie définit cette période comme :


– une période de vulnérabilité : cette vulnérabilité est liée aux effets des
changements physiques et psychologiques chez l’individu à la puberté. Elle est
source d’angoisses et d’interrogations.

– une période de discontinuité et de crise : l’enfant n’et pas encore un adulte ,


ce passage donne lieu à des crises, appelées « crise d’adolescence ».

Celle -ci se caractérise par : des sautes d’humeur, des attitudes de défi, une
opposition aux parents, des comportements excessifs…
(Pour aller plus loin à propos de la crise d’adolescence) et par une propension à
la dépression plus ou moins prononcée.
:
Adolescence et puberté
La puberté marque le commencement de l’adolescence vers 12 ans chez les
filles et 14 ans chez les garçons.

C’est une période de forts bouleversements qui vont participer aussi à


l’affirmation du genre de l’individu.

Une forte poussée de croissance la précède et elle est suivie par :


– une augmentation de la taille
– l’évolution des caractères sexuels primaires (organes génitaux)
– l’évolution des caractères sexuels secondaires (voix, pilosité, seins, système
musculaire).

Le début de l’adolescence est donc clairement


déclenchés par des processus biologiques et
hormonaux…
qui vont avoir des répercutions sociales.

Adolescence et comportement social


3 phases dans « le lien aux autres ».

1. La phase d’opposition : située entre 12 et 15 ans elle s’exprime par des


comportements imprévisibles, régressifs, une opposition aux règles.
Cette phase correspond à une prise de conscience de soi et à une
affirmation de soi.
2. « L’affirmation de soi » : entre 13 et 17 ans, elle interroge le système de
valeurs porté par les parents et affirme des choix très personnels.
Ici peuvent apparaître ce que l’on appelle les conflits de générations.
3. La phase d’indépendance : entre 16 et 20 ans.
L’entrée dans la vie active et dans des relations affectives plus continues et
hors-famille favorisent cette phase ou peu à peu le jeune adulte succède à
l’adolescent.
Prise de responsabilités, vie amoureuse assumée.

Mais cette entrée dans la vie adulte peut être retardée par une précarité
sociale importante.
:
C'est pas sorcier -ADOLESCENCE :
Vive la crise !

« L’adolescence » (C’est pas sorcier)

– l’adulte.
La personne dite adulte est le résultat des 2 grandes périodes précédentes mais
ce n’est pas un monolithe qui ne changera jamais.

En effet même si des comportements sont bien installés, un système de valeurs


personnelles affirmé, cette architecture est dynamique et se modifiera tout au
:
long de la vie.

La biologie définit l’âge adulte comme la période à partir de laquelle un


individu est arrivé au terme de son développement physique et est en capacité :
de se reproduire, de maîtriser ses émotions et ses pulsions.

La psychologie associe maturité, équilibre et autonomie. Elle qualifie d’adulte


un individu capable d’être indépendant au sens large du terme et d’assumer ces
choix.

La société participe également à la constitution de l’adulte, car elle donne


aux personnes à un âge donné des devoirs et des droits que cette dernière
devra assumer : droit de vote, respect stricte des lois et qui font d’elle au regard
de la société une personne adulte et dite responsable.

Comme les enfants et les adolescents, les adultes sont en permanent


développement. Celui-ci opère sur 3 niveaux :
– Le plan physique
– Le plan émotionnel
– Le plan intellectuel

Pour être considéré adulte, l’autonomie acquise doit recouvrir plusieurs champs
:

Physiologique (fonctionnelle, corporelle)


Financière (assume ses besoins)
Psychologique (libre arbitre, libre choix, sait poser des priorités, capable de
se contenir, connait les effets de son comportement sur autrui)
Morale (éthique personnelle, valeurs et vertus, honore ses engagements, sait
parler de ses difficultés)

« Ce processus de maturité implique une adaptation constante. Il


est amené à résoudre des problèmes complexes, poser des
choix, s’adapter aux changements de rôles, acquérir des
compétences dans différents domaines et trouver des réponses
face aux incertitudes de la vie. »
https://www.cabinet-psychotherapie-toulouse.fr/la-
:
psychotherapie/publics/les-adultes/

On considère l’âge adulte selon deux grandes périodes :

Le jeune adulte de 25 à 40 ans


Période pendant laquelle la personne entreprend une vie professionnelle plus
stable (idée de carrière) et où la recherche d’un partenaire durable est
importante. Fonder une famille, un foyer est une caractéristique de cette
période.

Cela signifie accepter l’autre dans sa totalité, s’adapter au monde du travail,


apprendre à devenir parent, se confronter au deuil…C’est aussi la période des
expériences parfois irraisonnées.

Durant cette période le caractère et la personnalité de l’individu


s’affirment laissant apparaître des comportements singuliers jusqu’à
l’associabilité, parfois des attitudes dogmatiques et suffisantes refusant les
pensées différentes des siennes.

Ces « cassures » provoquent un certain isolement est sont issues en partie d’un
mal être et d’une difficulté à s’assumer.

« Elle se conforme à ce qu’il pense que l’on attend de lui plutôt que de
développer ses convictions de façon autonome«

L’adulte de 40 à 60 ans
Une période qui commence par un bilan. Souvent à cet âge on ressent le besoin
de « regarder en arrière » et de « faire les comptes » sur ce que l’on a vécu, ce
qui a fonctionné ou pas.

Cette introspection peut être parfois douloureuse et destabiliser la


personne et son entourage (recomposition des foyers, changements radicaux
professionnels…). Elle est plus ou moins bien vécue et peut engendrer du stress
et des pathologies. Chaque crise à l’âge adulte étant l’expression d’un
développement.

L’individu se sent plus concerné par « le temps qui passe » et par l’avenir. Ainsi
la question de la transmission aux plus jeunes s’affirme.
:
Proverbe attribué à Confucius (penseur chinois, VIe s. av
JC) : »
Chaque être humain a 2 vies. La seconde commence
lorsque nous comprenons que nous n’en avons qu’une «

SYNTHÈSE
Quelques qualités qui symbolisent l’âge adulte dans la plupart des cultures :

Le jeune adulte éprouve un besoin d’intimité, il souhaite partir de chez ses


parents.
Il acquiert une identité qui lui permet d’instaurer des relations
satisfaisantes avec les autres.
Il développe le sens de l’amitié.
Il cherche l’amour car être adulte s’est aussi aimer les autres et être
capable de s’engager dans l’expérience de la paternité ou la maternité.
Il a besoin de coopérer au bien être d’autrui afin d’éviter l’égocentrisme
relatif à l’enfance.

Quelques liens pour aller plus loin :


La psychologie de l’adulte âgé (Livre)
Spécificités psychologiques des personnes très âgées
(art. Cairn)
État Psychologique des Personnes Âgées en Institution
(art. Adiam)
:
D/ RÔLE DES ÉMOTIONS dans la
communication humaine
C’est ici que rentrent en jeu les ÉMOTIONS. On le voit, elles jouent un rôle
très important dans la communication.« L’émotion est un mouvement intérieur
provoqué par une excitation extérieure ». (Cf. Dictionnaire le Littré)
L’émotion est une énergie qui nous met en mouvement. Elle nous fait bouger,
nous met en déséquilibre, provoque en nous des bouleversements chimiques et
nous allons tout faire pour retrouver notre équilibre.

« La meilleure connaissance des mécanismes cérébraux permet par ailleurs de


comprendre qu’il est impossible d’être parfaitement raisonnable sans émotions.
Elles nous permettent selon des critères inconscients de distinguer les choses
importantes de celles qui le sont moins. Certaines choses nous émeuvent,
d’autres moins, d’autres pas du tout. Le corps par ses réactions nous offre la
possibilité de hiérarchiser les informations. »

COMMENT LIRE LES ÉMOTIONS d’un interlocuteur ?


– OBSERVER : le geste dans son contexte
Le geste, l’action est préalable à l’émotion, plus précisément c’est un « pas de
deux » (fuite/l’ours; freinage/danger). Les actions physiques agissent sur le
psychisme et le modifient (sport/pensées ante et post pratique)

« Affect, état d’âme, sentiment, pulsion, état psychique, humeur, voire même
programme comportemental… et émotion » … sont autant de mode d’expression
d’une émotion. L’observation doit donc repérer les constantes non-verbales des
émotions pour créer des catégories sur lesquelles elle peut appuyer son analyse.

Joie, colère, tristesse, peur,


mépris, énervement…
src: http://non-
verbal.synergologie.org/nonverbal/comm
unication-non-verbale/le-langage-des-
emotions
:
– Être conscient que les émotions se masquent entre elles mais qu’un
être humain peut difficilement réaliser deux mouvements différents en
même temps.

– ADMETTRE comme postulat de départ qu‘ « une idée est dans le


corps avant de devenir un concept « .
ex: « J’ai froid touche mes mains », je prends conscience que j’ai froid
alors que mes mains sont déjà froides depuis qq temps. Le cerveau
n’est pas la tour de contrôle simpliste que l’on imagine, corps et
cerveau interagissent pour prendre les bonnes décisions.

En pratiquant la synergologie on comprend que :


1. La conscience des pensées est lisible sur le corps
2. Avant que la personne, qui les exprime, ne les ait décodées
et
3. Dans certaines conditions, les pensées d’autrui sont identifiables sur
lui avant même qu’il n’en n’ait conscience.

ALLEZ PLUS LOIN ? Apparaissent alors des postures et des


paroles défensives, agressives, injustes et c’est le conflit.
RESSOURCE / aux émotions :
– Une description des éléments physiques des principales émotions
humaines : https://lecorpshumain.fr/psychologie/les-emotions/les-
emotions-6-modes-universels-de-communication.html

– Les émotions et le marketing : http://mastercommunication-


iaebordeaux.fr/2020/10/01/les-emotions-au-coeur-de-la-
communication/

– Observation des émotions au-travers de la communication non-


verbale : https://medecine.univ-
tlse3.fr/medias/fichier/noyer2018_1607094708031-pdf?
ID_FICHE=1008078&INLINE=FALSE
:
III/ DIFFICULTÉS ET
OBSTACLES À LA
COMMUNICATION.

A- Définition des obstacles et causes


Il existe de nombreuses causes à une communication non réussie…

Pouvez-vous citer les principales ?

Ces causes sont directement liées à ce qui a été énoncé auparavant, car
souvent elles vont à l’encontre du CONTRAT de COMMUNICATION, en
bafouant ses principes de fonctionnement.

Vous souvenez-vous des trois grands principes du contrat de


communication ?

Lorsque le contrat de communication est rompu, la communication est


détériorée, inefficace et peu conduire au conflit déclaré ou non entre les
personnes concernées.

La communication se dégrade en empruntant les chemins du MALENTENDU


puis du QUIPROQUO et si la situation n’est pas « travaillée » rapidement la
communication se rompt et nous avons un conflit.

Donnez une définition aux mots MALENTENDU et QUIPROQUO.


:
MALENTENDU :
Fait de se méprendre sur quelque chose, en particulier sur le sens d’une parole,
d’un mot.
Désaccord entre des personnes, né d’une divergence d’interprétation, en
particulier d’une mésentente sentimentale : Un douloureux malentendu. (Cf.
Larousse.fr)
En résumé :
Le malentendu n’est pas un problème de réception du message. Il consiste en
une combinaison de mal exprimé et de mal écouté.
Notre interlocuteur ne se concentre pas sur ce que nous lui disons car son
attention est perturbée > il ne s’agit pas d’un problème de contenu mais d’un
problème de relation.

QUIPROQUO :
Méprise par laquelle une personne, une chose est prise pour une autre.
En résumé :
Le quiproquo repose sur un problème de compréhension du message > on croit
avoir compris et en fait l’information est erronée.

De quels types de problèmes de communication les


malentendus et quiproquos peuvent -ils être responsables ?

Une manière simple d’éviter un malentendu, un quiproquo ?

R = Un contrat de communication + un référent proche.


Avant de communiquer je peux expliquer ce que signifie pour moi telles ou telles
notions.

B/ LE CONFLIT et communications dégradées


:
Un conflit est une opposition d’intérêts entre deux ou plusieurs individus
impliqués dans certaines situations relationnelles.
Tout conflit doit aboutir à une solution, il peut être résolu par la violence, la
négociation, la médiation.
La violence est à éliminer.
Il s’agit de rechercher l’intérêt général entre les deux interlocuteurs, de
faire des efforts, de coopérer.

LES CAUSES DU CONFLIT :

Problème de communication : circulation de l‘information, interprétation.


Problème de structure : organisation.
Problème relationnel : concurrence, jalousie, compétences, investissement.
Problème de l’individu : recadrer la personne, intégration difficile

Citez des situations de conflits en précisant leur contexte par


des exemples .

Situations et contextes retenus :


– en famille
– au travail
– entre amis
– entre soi ou conflit de loyauté

Le conflit est souvent vécu négativement. C’est une situation de crise dont
souvent la résolution peut poser problème : c’est à dire qu’elle ne résout pas
globalement le problème, ou qu’elle favorise une partie plus qu’une autre.
Si un conflit est bien « géré », que l’on prend le temps de l’analyser, de
demander aux différentes parties de s’exprimer et de chercher ensemble des
solutions il peut devenir un outil de « bien vivre ensemble ».
:
Les vidéos réalisées par le CNESST (Commission des normes, de l’équité, de la
santé et de la sécurité du travail) détaillent des situations de conflit et tentent
d’apporter une méthode pour les régler. Mandatée par le gouvernement
québécois cette agence a en charge la prévention des risques psychosociaux au
travail

CONFLIT ENTRE UNE EMPLOYÉE ET SON PATRON QUI TOURNE À LA …

CNESST

LE BUREAU - Une situation de conOit entre deux salariés gérée par l'em…
:
CNESST

ACTIVITÉ#8:
Observation de conflits : télécharger la
fiche.

D/ Sortir et-ou gérer un conflit :


1/ La thérapie sociale
Charles Rojzman est psychosociologue. Il travaille notamment à la réconciliation
de populations apparemment irréconciliables comme celles ayant participé à des
génocides. Il est le fondateur du concept de thérapie sociale. (cf :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Rojzman)
:
Les mots du conOit - Charles Rojzman à TEDxVaugirardRoad 2013

Les mots du conflit – Charles Rojzman à TEDxVaugirardRoad 2013

2/ La communication non violente

Accédez au cours sur la CNV – La


communication non-violente ICI
:
DEVOIR FORMATIF FINAL :
– Télécharger le sujet ici
– Télécharger la correction

PLAN DU COURS
Introduction
Qu’est ce que la communication ?
La communication interpersonnelle ?

I/ LES DIFFÉRENTS ÉLÉMENTS D'UNE SITUATION DE


COMMUNICATION INTERPERSONNELLE.

A- Les différents types de communication et leurs caractéristiques


B- le schéma de la communication

II/ LES INTERACTIONS EN COMMUNICATION

A- La communication verbale
1/ Communication écrite
2/ La communication orale

B- La communication non-verbale
1/ Le paralangage : les postures, le visage, les gestes et le paralangage.
2/ L'espace, la distance et le territoire : Le contexte et les zones d'interaction.

C/ Connaître l'autre pour mieux communiquer :

D/ RÔLE DES ÉMOTIONS dans la communication humaine


:
III/ DIFFICULTÉS ET OBSTACLES À LA COMMUNICATION.

A- Définition des obstacles et causes

B/ LE CONFLIT et situations dégradées

C/ Sortir et/ou gérer un conflit


1/ La thérapie sociale
2/ La communication non violente

SOURCES et contributions du cours :


Les personnes suivantes ont contribué à ce cours :
Betty Valette, professeur ESC au lycée de Venours (86)
Arnaud Peuch, professeur ESC au lycée Kyoto à Poitiers (86)
Lucie Soltysiak, professeur ESC Avize Viti Campus

BIBLIOGRAPHIE – sitographie :
– Wikipédia, Larousse, Littré pour les définitions
– http://www.synergologie.org/ pour la communication non verbale
– Pour les définitions : https://www.cnrtl.fr
– http://psy-enfant.fr/
– https://https://www.europe1.fr/developpement-personnel/ca-veut-
dire-quoi-etre-adulte-3665147
– www.cabinet-psychotherapie-toulouse.fr/la-
psychotherapie/publics/les-adultes/
:
– Différents types de réunions
– Différents types d’entretiens

–>

Catégorie : > Communication Humaine, COURS & Projets, Cours 1e CGEA-


GC, Cours 1eSAPAT | Format : En passant

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