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- Grégoire Lits -
Présentation du cours :
6 heures par semaine à passer sur ce cours chaque semaine.
Se mettre à fond assez vite dans le travail.
BAC : maîtriser l’ensemble des savoirs liés à un domaine d’activité
Mail : gregoire.lits@uclouvain.be
Objectifs du cours : porte d’entrée par laquelle les étudiants pénètrent pour
la première fois dans le domaine des sciences de l’information et de la
communication (SIC). Lieu de découverte inductive de la discipline des
SIC, avec des cas exemplatifs concrets permettant d’identifier le rôle qu’y
jouent communication et information.
Étude de cas et théorisation avec lectures imposées.
La communication et l’information, révélateurs et outils de lecture du monde contemporain, leurs rôles
principaux et les leurs enjeux contemporains.
Thèmes abordés :
La Communication, l'information (et les médias), révélateurs et outils de lecture du monde
contemporain ;
Les rôles principaux remplis par la Communication, l'information (et les médias) dans le
monde contemporain ;
Les enjeux essentiels auxquels Communication, information (et médias) sont confrontés dans
le monde contemporain.
Questions principales :
Nous vivons dans une société que les sociologues appellent la « société de
l’information ». Qu'est-ce que cela veut dire ?
Depuis quelques années, il semble que nous vivions une révolution, la révolution numérique,
est-ce vrai ?
Les réseaux sociaux et internet transforment ils notre société ? Vivons-nous dans une société
différente depuis le développement extraordinaire du Web 2.0 ?
Les réseaux sociaux ont-ils un impact (positif ou négatif) sur le fonctionnement de la
démocratie ?
Quelle est la place de la communication dans la gestion de la crise du coronavirus et dans celle
du changement climatique ?
Comment y répondre ?
1. Présentation d’outils théoriques issus du champ scientifique des SIC (Sciences de
l’information et de la communication)
2. Présentation d’étude de cas contemporaines
3. Lectures de travaux scientifiques consacrés à ces questions
Tout ce qui est dit au cours, tout ce qui est sur les slides (pas complètes), tout ce qui est
dans les podcasts et dans les textes obligatoires est matière d’examen. Même les exemples.
La source principale de votre étude pour l’examen doit être vos notes et synthèses personnelles !
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
ÉTUDIER les podcasts pour le 1 novembre donc écouter, noter, synthétiser, sur l’évolution de la
propagande et utilisation des réseaux sociaux pour faire de la propagande.
Une des questions de l’examen écrit portera sur le contenu de ces podcasts.
Lecture et préparation de textes scientifiques donc à résumer.
Examen écrit, questions fermées (une seule solution possible), replacement du mot au bon endroit,
questions ouvertes sur matières, podcasts et textes. PAS DE TRAVAUX donc évaluation sur l’étude.
Plan du cours :
Module 1 : concepts et théories issus du champ des SIC
Module 2 : internet, a-t-il transformé la société ?
Module 3 : infodémie, désinformation et changement climatique
• 1.1. Nos INTERACTIONS INTERPERSONNELLES (on interagit les uns avec les autres)
• 1.2. L’utilisation du LANGAGE pour la transmission d’information
Quand on communique, on communique une information qui est le contenu et la
communication est l’activité de transmission.
• 1.3. L’IMPACT des « médias » sur la société
Un bonhomme qui interagit avec un autre = interaction et processus de transfert
d’informations entre les personnes donc la communication = émetteur qui
transmet une info à un récepteur avec le langage qui nous sert à communiquer
mais aussi des outils pour améliorer notre capacité à communiquer (téléphone,
télévision) qui sont donc appelés les médias (« au milieu de » en latin).
Dans une visée plus large, la communication peut être vue comme : « l’ensemble des actes
qui mettent en œuvre les structures qui fondent la société, donc sa culture » (selon Yves
Winkin 2008)
2. Communication et information :
L’être humain est un être communicant, un être social.
Dès la naissance, avant même d’avoir été socialisé, nous communiquons.
Le mode le plus évident de communication est la communication en face-à-face.
Le bébé qui pleure découvre rapidement que ses cris sont un moyen de rentrer en
contact avec ses parents.
Différentes études montrent que la communication mère/bébé :
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1. Est riche (son, odeur, mouvements, regards), pas langagière mais complexe
2. Ont une importance centrale pour le développement de l’enfant
3. Un enfant privé de contacts sociaux connait rapidement de graves troubles. Valable pour les
adultes.
La communication n’est pas seulement humaine.
Communication animale :
✓ échange de phéromones (substances chimiques)
✓ contacts, mouvements, chants…
Mêmes les arbres… échange par leurs racines, d’échanges chimiques
Spécificité de la communication humaine ?
Combine :
✓ éléments non verbaux (gestes)
✓ utilisation du langage et de systèmes symboliques, abstraits
✓ utilisation de médias (machines à communiquer)
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Les vêtements, les bijoux, les postures nous distinguent, rendent nos comportements compréhensibles.
- Selon Garfinkel, « être » homme ou femme, n’est pas uniquement une donnée naturelle.
- Il s’agit de montrer en permanence par de la communication non-verbale, que nous
appartenons à la catégorie homme ou à la catégorie femme.
Comment Garfinkel peut-il étudier cela ?
En analysant le « cas » de Agnès, une personne transsexuelle (homme qui veut devenir femme) de 19
ans avec 35 heures d’entretien entre Garfinkel.
Ses parents lui ont appris, à agir en tant que garçon donc a été socialisée. Pour changer, elle doit
réfléchir à tous ses actes pour appartenir à une autre catégorie.
- Montre qu'elle ne possède pas une maîtrise routinisée de la féminité et qu'elle doit en
permanence contrôler ses attitudes.
- Montre « qu'on ne nait pas femme, on le devient », en exhibant en permanence à l'entourage le
caractère de la féminité dans sa vie quotidienne (idem pour la masculinité).
- Montre aussi que ce travail d'institution de la sexualité (du genre) en chacun de nous est en
général occulté (= dissimuler) (d’où l'intérêt du cas Agnès).
Couche d’ethnométhodes à apprendre de manière inconsciente. Nous sommes conditionnés par elles.
Chez Agnès ce n’est pas inconscient, elle est consciente des ethnométhodes à mettre en œuvre.
3. Communication et langage :
Une autre manière d’étudier la communication, est d’étudier le langage (lien avec le cours de
sémiotique générale), utilisation du langage et de systèmes symboliques :
- Entre langage non verbal et langage verbal, la distance est très grande.
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- Le langage articulé permet la création d’une infinité d’expressions, une infinité de phrases
différentes > serait le support de la créativité humaine.
Le langage verbal en tant que tel est l’objet de différentes disciplines scientifiques.
▪ Histoire des langues, grammaire, sémantique (étude du sens), linguistique
(étude des structures du langage),…
STRUCTURALISME :
- Peu importe les individus, peu importe les interactions, on doit trouver les structures sociales.
- Quelle est la structure de la société, qui ne dépend pas des comportements individuels ?
- Compréhension des systèmes de règle
- Dans ce cas-ci, on étudie les structures du langage, indépendamment du comment on le décrit.
- But : créer une théorie cohérente du langage à partir de l’idée qu'il forme un système
autonome.
▪ Ce qui signifie qu'il existe indépendamment de son usage ou du contexte.
- Pour comprend ce qu'est le langage, il faut mettre en évidence la manière dont il fonctionne.
Comment transmettre des informations et pourquoi ça marche ?
- Les structuralistes essayent de trouver une théorie générale valable partout et tout le temps.
Question de recherche clé : comment fonctionne le langage ?
Le langage est composé d’éléments, de sous-parties appelées signes, qui forment ensemble
un système qu’on peut comprendre.
Pour Saussure, le langage est composé de signes (il est ainsi le fondateur de la sémiotique,
l’étude des signes et de la signification).
Langage = manipulation de signes, petits éléments qui permettent de créer
la signification, du sens. Permet de communiquer de l’information grâce à
un élément abstrait, le signe est composé de deux sous-éléments :
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• le signifiant = l’aspect matériel du mot, l’image acoustique du mot, un mot se réfère à une
réalité
- Quand on change de langue, on va avoir un signifiant différent pour un même concept, un
même signifié.
Autre question des structuralistes : à quoi sert le langage ?
• La réponse évidente est qu’il sert à transmettre des informations entre un émetteur
et un récepteur.
• Pour certains anthropologues, il sert d’abord à créer du lien
social.
• Nous sommes des êtres sociaux, politiques selon Aristote1.
Exemple : Quand on dit « il fait beau aujourd’hui », la personne le sait, donc
pas de transmission d’informations mais création d’un lien.
Pour l’anthropologue ROBIN DUNBAR, le langage est l’équivalent de l’épouillage chez les singes.
▪ Théorie du Nombre de Dunbar : nombre maximal de personnes avec qui on peut
entretenir des liens directs de communication. Taille maximale qu’un groupe de personnes
qui peut fonctionner uniquement grâce à communication langagière.
▪ D’après lui, nous avons les capacités mentales d’entretenir des liens de communication
directe avec maximum un groupe d’environ 100 à 200 personnes.
▪ Pas possible pour notre cerveau d’avoir des communications avec plus de 200
personnes sans outil de communication en même temps. Outil nécessaire
pour communiquer avec des plus grands groupes : le micro.
Cette affirmation a été testée dans l’usage des réseaux sociaux et serait confirmée.
Exemple : Gonçalves, Bruno, Nicola Perra and Alessandra Vespignani. « Modeling Users activity on
twitter networks: Validation of Dunbar’s number.”:
• « Le microblogging et les appareils mobiles semblent augmenter les capacités sociales humaines,
ce qui soulève la question de savoir s'ils éliminent les contraintes cognitives ou biologiques de la
communication humaine.
• Dans cet article, nous analysons un ensemble de données de conversations Twitter recueillies
pendant six mois et impliquant 1,7 million de personnes, et nous testons la limite cognitive
théorique sur le nombre de relations sociales stables, connue sous le nom de nombre de Dunbar.
• Nous constatons que les données sont en accord avec le résultat de Dunbar : les utilisateurs peuvent
entretenir un maximum de 100 à 200 relations stables.
• Ainsi, l'économie de l'attention est limitée dans le monde en ligne par des contraintes cognitives et
biologiques, comme le prévoit la théorie de Dunbar. »
Au-delà de ce nombre, pour plus de 200 personnes, les hommes ont créé différents outils sociaux qui
nous permettent de produire de l’intégration sociale et de coordonner leurs actions. (presse, télévision)
Exemples : l’état (= outil social qui permet de coordonner l’action de millier de personne), l’écriture
(= plus de 200 personnes peuvent lire), le droit, l’entreprise, les normes de comportement, l’argent, les
TIC, IG, l’université, etc.
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« L’homme est un animal politique. » Aristote montre qu’il est propre à la nature humaine de s’assembler avec
les autres pour survivre et c’est grâce au langage que les hommes peuvent ainsi s’allier aux autres.
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+ Livre pour en savoir plus : « Sapiens, une brève histoire de l’humanité » de Yual Noah Harari.
Cependant le langage ne sert pas simplement à transmettre de l’information ou à
créer du lien social.
Une des réponses à cette question qui a retenu beaucoup d’attention est celle du
linguiste ROMAN JAKOBSON (1896 – 1982).
Linguiste structuraliste. Il dépasse les analyses de Saussure jugées trop rigides et
essaye de comprendre le langage comme un système en ajoutant, à De Saussure ;
l’usage du langage = mélange avec l’interactionnisme. Il est plutôt fonctionnaliste.
Etudie le langage comme système, mais également à partir de son usage. Mélange de l’étude
du langage et de l’étude de la parole.
Etudie les relations qui lient un locuteur et un auditeur.
Question clé : Quelle est la fonction du langage ?
Pour qu'une communication interpersonnelle (ce qu'il nomme la communication réciproque)
fonctionne, cela peut se faire de six manières différentes. Le langage peut remplir six fonctions.
Fonctions liées à 6 éléments de l’acte de parole.
- « Tout acte de la parole met en jeu un message (l’information en tant que telle) et quatre
éléments qui lui sont liés : l'émetteur, le receveur, le thème du message (le référent, le contexte
qui entoure le message), et le code utilisé (la langue française par exemple). La relation entre
ces quatre éléments est variable. »
- « Le message requiert un contact, un canal et une connexion psychologique entre le
destinateur et le destinataire » (blagues, gestes, donner envie d’écouter)
Fonction expressive de l’émetteur :
transmettre quelque chose sur son état,
information qui parle de l’émetteur.
Fonction référentielle : description d’objet
que l’on fait, elle rattache le langage au
référent donc tout ce qui nous permet de
savoir de quoi parle-t-on. Mode indicatif,
mode de conjugaison pour décrire des
choses (= concept = signifié)
Fonction conative : persuasive, demander
à la personne qui écoute à appliquer un
comportement, vise à modifier le
comportement de celui qui écoute.
Fonction phatique : pour créer du contact (le mot « hallo ? », le contact fonctionne-t-elle bien ?)
Fonction poétique : créer de la beauté, jouer sur les mots, esthétique
Fonction méta-linguistique : utiliser le langage pour parler du langage (dictionnaire)
4. Communication et médias :
1ère étape : invention de l’écriture, en Egypte et Mésopotamie vers 3300/3200 ACN., vers 1400 ACN
en Chine. Passage de l’oral à l’écrit = étape fondamentale dans l’évolution de la communication.
Première utilisation : économique, établir les inventaires, des comptes, traces des stocks.
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Art rupestre, cunéiforme, hiéroglyphe, linéaire, protosinaïtique (-1700, ancêtre de notre écriture)
1. Pendant 5000 ans, pas d’usage universel, scinde les sociétés en deux (lettrés, illettrés)
i. Invention de l’imprimerie par démocratiser l’écriture, en 1450 par Gutenberg
(début de la renaissance)
ii. Alphabétisation de masse à partir du XIXème siècle.
2. Nouveaux moyens de communication s’ajoutent les uns aux autres, pas de remplacement.
3. A partir du XIXème siècle, de très nombreux outils de communication vont être inventés.
4. Avec invention de la radio, la photo, la télévision, enregistrement du son = nouvel essor de la
communication.
.1.1. L’humanité rentre dans l’âge des « mass media ».
Un exemple de domaine de recherche, la sociologie des médias et les théories des effets ?
Questions de recherche : quel est le fonctionnement des mass media et quels sont les effets des
médias de masse sur la société ?
1. A partir des années 1920, les chercheurs vont s’intéresser à l’influence de ces médias sur
l’opinion publique et sur la vie quotidienne.
▪ Peur que les médias soient utilisés pour propagande politique.
Les premières recherches sur l’influence des médias sur la société :
– Les précurseurs : Harold Lasswell (1902-1978)
✓ Point de départ des « Mass communication Research » : 1927 de Harold Lasswel,
« Propaganda techniques in the World War »
▪ Influence des opinions publiques, outil de l’état en période de guerre,
propagande.
o Moyens de diffusion comme instrument de gestion gouvernementale des opinions
pendant la première guerre mondiale.
▪ Auteur en faveur, propagande = moyen démocratique pour que l’état
influence les comportements des citoyens par la radio, lutte contre le krach
boursier, il faut faire adhérer au citoyens, les solutions proposées par l’état.
o Grand progrès technique de communication (télégraphe, téléphone, radio, cinéma)
o Propagande comme moyen démocratique de suscite l’adhésion des masses.
o Média doivent être sous-contrôle de l’état, ne pas les laisser aux mains de groupes
privés car c’est un moyen de communication bien trop puissant.
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▪ Mesure d’un public intéressé par un média, possible de mesurer les personnes
en lien avec un contenu médiatique et voir si ce dernier a un effet sur eux,
mesurer l’impact politique et commercial aussi
o L’audience est considérée comme « cible amorphe »
= relation entre médias et audience où l’audience ne
sait pas faire grand-chose car les médias peuvent
directement déverser du contenu dans leur tête.
iv. 1935 : Lasswell étudie le contenu des médias pour créer un indicateur des
tendances de la « Word Attention »
b. Années 1940 :
i. Lasswell systématise la sociologie des médias (divisée en 5 sous-champs)
1. Analyse du contrôle = comment les médias influencent nos
comportements ? accroissement des profits des entreprises.
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Le New Deal est le nom de la politique de Franklin D. Roosevelt pour combattre la Grande Dépression des
années 1930 aux États-Unis.
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o Chiffrer l’efficacité
▪ D’une campagne d’information gouvernementale
▪ D’une campagne de publicité
▪ Des actions de propagande de l’armée (contexte du début de la WW2)
DES RECHERCHES TOUJOURS D’ACTUALITÉ ?
Premières recherches sur les effets des médias dès 1933, antérieures à Lasswell.
o Recherche sur l’analyse des effets des médias (notamment violence des films) sur
l’enfance (1ère étude = Rapports Payne Fund Studies) Les films avec scène de violence
ont-ils un impact négatif sur les enfants ?
o Dès ces premières recherches : mise en question de « l’effet direct » des films(dépend
de l'âge, du sexe, des expériences, etc.) Sur certains enfants, être exposés à des scènes
de violence avaient un impact sur leurs comportements, mais pour d’autres, il n’y
avait pas d’impact. Détermination de différentes variables pour analyser, dès le début
de l’étude des médias, on est intéressé aux variables qui pourraient expliquer les
comportements.
✓ Vers une théorie fonctionnaliste : quel est l’impact des médias sur la société et les individus ?
analyse en comprenant les fonctions des médias dans la société.
o Média qui se développe dans les années 50 : la télévision, industries culturelles de
masse (vente de disques).
o « Qui (dit) quoi (à) qui (par) quel moyen (avec) quel effet. » (les 5 « W » en anglais)
▪ Cette question définit les sous-champs de la sociologie des médias émergente
▪ Quels sont les émetteurs, les contenus, les audiences, les médias (moyens) et
par quels effets ?
o Pour Lasswell : Les médias ont trois fonctions
▪ La surveillance de l’environnement (menace des valeurs) = surveiller ce qu’il
se passe dans la société et identification des menaces potentielles aux valeurs
de la société. (surtout par les journaux d’informations, les journalistes
surveillent selon Lasswell. On se demande pourquoi on voit que du négatif
dans les infos, c’est normal car les journalistes surveillent ce qu’il ne va pas)
▪ Mise en relation des composantes de la société pour produire une réponse à
l’environnement. La société est composée de différents systèmes (= organes
de la société) économique, politique (direction dans laquelle la société va pour
évoluer), éducation et médiatique. Les médias sont le lieu où tous les
systèmes se coordonnent entre eux. Les systèmes s’expriment par les médias.
▪ La transmission de l’héritage social = il y a une culture partagée par les
individus comment est-ce qu’on les incorpore par les instances de
socialisation = les médias sont une des instances de transmission de culture
aux individus. (tous les films, les séries nous transmettent des contenus
culturels de notre société, ça permet à la société de se reproduire)
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Responsable dès 1938 du Princeton Radio Project = début des études quantitatives sur les
audiences de la radio CBS, manière d’étudier la manière d’étudier la réception des contenus
pour les individus. Comment les comprennent-ils ?
Etudes « presse-bouton » (goût, dégoût, indifférence), toujours dans l’idée qu’il y a un effet
direct, pas de filtres entre les contenus et les individus.
LA COMPLEXIFICATION DU MODÈLE
- Découverte (1945) d’un élément intermédiaire entre les médias et le public, si on veut
comprendre l’effet des médias, ils vont découvrir un filtre qui vont court-circuiter
l’informations transmise entre médias de masse et le public.
- Deux recherches importantes
o The People’s Choice (1944)
o Personnal influence : The part played by people in the flow of communication (avec
Elihu Katz) (1955)
- Importance du groupe primaire
- Two-step Flow = théorie de la communication à deux étages
- Flux de communication est un processus en deux étapes où
le rôle des « leaders d’opinion » est décisif.
La question « Les médias vont-ils avoir impact sur les élections et
quel est-il ? » → Comment ça marche ? (est-ce que si on fait une pub
pour du poulet, les gens vont acheter du poulet ?) → (1 fois par semaine au cinéma aux USA) La
critique dans les médias ont-elles un impact sur le choix d’un film ?
Etude dans une petite ville (Decatur) pour voir les choix alimentaires dans les grandes surfaces, films à
aller voir et qui les a influencés dans leur choix ? (questions sur les élections)
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Les mêmes amis influencent plusieurs personnes donc si on s’intéresse à la circulation des
informations, il faut mélanger l’analyse des médias de masse et les interactions entre individus.
Ce qui joue un filtre important pour comprendra formation des opinions des individus : groupe
primaire, les personnes avec qui on interagit au quotidien.
Schéma du two-step-flow : Un émetteur qui diffuse son message dans la société mais dans la diffusion,
les messages sont filtrés par les leaders d’opinion qui eux-mêmes vont transmettre leur message dans
leur cercle primaire.
Exemple : élections politiques, pour nous renseigner, nous allons un peu suivre les conseils des
parents, qu’on juge légitime mais qui eux-mêmes ont été informés par les médias.
Selon les chercheurs, ça marche pour les choix politique, culturels et les achats.
On va choisir nos leaders d’opinion, peut être n’importe qui, on choisit dans notre entourage, une
personne qu’on juge légitime pour nous influencer.
/ ! \ EXAMEN : Les influenceurs ne sont pas des leaders d’opinion au sens de Katz et Lazarsfeld car
ils n’ont pas de flux de communication directe avec les membres de leur groupe primaire. Pour être un
leader d’opinion au sens de Lazarsfeld et Katz, il faut entretenir des relations directes avec son groupe
primaire (= personnes avec qui on a des contacts étroits, avec qui on a des conversations personnelles
sur nos ressentis, nos expériences, qu’on voit quasi tous les jours, les professeurs, les amis de nos amis
sont des relations secondaires tout comme les influenceurs).
LA NOTION DE GATEKEEPER :
- Aussi : notion de « Gatekeeper » (= gardien de la porte) : contrôleur de flux d’information
(Kurt Lewin, MIT, 1947), fonction assurée dans le modèle two step flow par le leader
d’opinion informel. Gatekeeper = contrôleur du flux entrant d’informations dans un endroit,
personnes qui choisissent les informations qui peuvent circuler dans certains espaces. Inventé
pour créer de la publicité, comment favoriser la vente de poulet aux USA ? Si on veut vendre
du poulet, il faut convaincre nos parents, les publicités doivent viser (années 47) les mamans,
statistiquement. Les femmes de plus de 50 ans vont dans les supermarchés et ont un pouvoir
d’achat, sont visées.
- Aujourd’hui, les journalistes sont les Gatekeeper directs, ils sont des personnes qui choisissent
quelles informations circulent ou pas dans la société.
Les médias nous disent de quoi parler, ils orientent nos sujets de conversations.
- Par la suite, les Mass Communication Research vont relativiser les effets des médias sur les
récepteurs (Agenda Setting, Framing…) sans remettre en question le modèle de base (+ pour
démo, au service de l’état, effet sur l’opinion…).
▪ Les médias ne disent pas aux gens ce qu’ils doivent penser mais à quoi ils
doivent penser.
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A partir des années 1970-80 développement important des SIC = sciences de l’information
et de la communication.
+ 1993 : 1er département des SIC en Belgique.
Le mot « communication » renvoie :
o Aux médias de masse (radio, TV, presse...)
o À la communication publicitaire
o Au marketing politique (spin doctor)
o A la communication d’entreprise
o Aux NTIC = nouvelles technologies de l’information et de la communication
(internet)
L’ère des réseaux :
- Aujourd’hui Le boom d’Internet et des smartphones a bouleversé la communication.
- Cette explosion est étudiée de quatre manières différentes :
o L’évolution des formes de sociabilité (sociabilité (= interactions entre les uns et les
autres) différent de la socialisation (incorporation des contenus culturels))
o L’impact sur la vie politique (Trump ne pouvait pas être élu sans Twitter)
o L’impact sur la culture
o L’arrivée d’un « environnement numérique » (We live In Media) : les médias ne sont
plus qu’un simple système de société, nous vivons carrément dans les médias.
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o Les médias sont un ensemble de technique qui servent a produire des messages et à les
transmettre.
o Les médias c’est aussi le produit de ces techniques. Le journal a été imprimé par les
imprimeurs donc ce sont des médias, les séries télévisées sont aussi des médias.
o Les médias c’est aussi un système dans la société de tous les gens qui participent à
cette production médiatique et donc c’est une organisation sociale, économique et
symbolique.
o Les médias sont aussi observables à travers les usages que l’on fait. On les utilise tous
et on les utilise tous de manières différentes.
Avec cette définition, ce qui est intéressant pour Rieffel, c’est que si on est sociologue et qu’on
s’intéresse au media, on peut étudier un processus social et qu’il y a deux dimensions :
▪ une dimension technique/organisationnel (on peut décrire les aspects concrets de création)
▪ une dimension sociale dans les contenus des médias (on peut étudier le contenu).
Les médias incarnent une vision de la société et de la démocratie.
Comme l’expression les médias regroupent plein de chose, il dit qu’il vaut mieux parler d’un média
pour désigner un moyen technique de communication.
On doit donc distinguer ça (le média) du système médiatique (les médias) et garder ça pour parler du
système social chargé de produire et diffuser l’information de la société.
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Les médias sont-ils un système indépendant des autres, ont-ils la capacité de transformer
l’ensemble de la société ?
Le système médiatique n’est donc pas un système dominant selon lui. Pour lui, le système des médias
n’a d’effet sur la société que comme sous-système des trois systèmes dominants. Il peut transformer la
société parce qu’il peut avoir un impact sur la société par la politique, l’économie et la culture mais à
lui seul, il ne peut rien changer.
Les médias un système à part ?
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« A key argument (de la théorie de Schroeder) is that the political, cultural and economic implications
of media are separate: for politics, there are macro-changes, changes in how the media system
translates between political elites and civil society. For culture, the main change is at the micro level,
changes embedded in everyday routines or ways of life, and for the most part without macro-
repercussions. In the economy, a major change is how markets tailor media content to consumers and
how consumers, in turn, need to manage their media consumption. »
Pour lui, l’impact des médias est différent en fonction des systèmes sociaux :
Politique : transformation macrosociologique, qui se situe au-dessus des actions individuelles
qui concernent les institutions, le fonctionnement global de la politique.
o Changement avec les nouveaux médias, le web 2.0 : lien entre le système politique les
individus est en train de se transformer profondément.
Culture : les changements sont microsociologiques. Cela change la manière dont on interagit
au quotidien avec nos proches.
o L’arrivée d’internet, des réseaux sociaux, fait qu’on n’interagit plus de la même façon
avec nos proches.
Économie : la grande révolution est que nos moyens de consommation sont maintenant en
partie numérisés en ligne.
o Le lien entre producteur et consommateur ne se fait plus de la même manière.
o Alors qu’avant les entreprises communiquées aux consommateurs via les publicités
dans les médias de masse, aujourd’hui, ils vendent directement les produits en ligne
sans intermédiaires
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Pour Luhmann, les médias de masse constituent un système fonctionnel indépendant des autres
systèmes sociaux.
+ Il est d’accord avec Schroeder sur le fait que notre société se médiatise de + en +, le sous-
système médiatique joue un rôle de + en + important.
Définition des médias de masse : « tous les dispositifs de la société qui servent de moyens techniques
de reproduction multiple pour la diffusion de la communication. (…) En tout cas, ce qui est décisif est
que, entre les présents, aucune interaction ne puisse avoir lieu entre l’émetteur et le récepteur ».
Il dit qu’avec un média de masse, on ne peut pas avoir d’interactions directes :
➔ Médias d’imprimerie et électronique (mais pas tous) → ce n’est pas parce que c’est
imprimé que c’est un média de masse (ex : une carte d’anniversaire imprimée pour un ami
n’est pas un média de masse)
➔ Tout début du web, les réseaux sociaux n’existaient pas encore, cette définition date
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• Le monde médiatique est un microcosme qui obéit à ses propres lois, son propre
langage, son propre code…, on sait l’observer (en termes Luhmanien s’est un «
système clos (sur lui-même) et autopoïétique (système qui se fabrique lui-même))
• >< avec Schroeder (vision de la société différente)
➔ Pour Schroeder, la société est d’abord des pratiques sociales portée par des
individus et des institutions. On observe d’abord les gens qui interagissent et
on essaye de comprendre l’impact des médias sur eux. Pour Luhmann, pas
besoin des individus pour que la société existe donc on ne s’intéresse pas aux
pratiques.
La réalité des médias de masse est double :
• Elle a ses opérations propres (produire un livre, une émission radio, une affiche...)
(réalité réelle)
• Elle est ce qui apparait comme la réalité pour eux ou « par eux pour les autres ».
(réalité observée) Ils fabriquent l’image de ce que l’on vit, ils « construisent » la
réalité.
➔ Les médias pour Luhmann « construisent la réalité » = vision constructivisme
(mouvement sociologique) : si on veut comprendre la réalité, il faut savoir
comment elle a été construite.
« Ce que nous savons de notre société, du monde dans lequel nous vivons, nous le savons par les
médias de masse ».
- Mais si c’est un système autonome, pourquoi produit-il quelque chose pour les autres ?
Il est autonome car il ne dépend pas des autres pour se contrer lui-même et il évolue de manière
autonome. Pour Luhmann, on ne peut pas transformer la société, on a que des systèmes qui évoluent
de manière autonome et c’est en évoluant indépendamment que ça fait évoluer la société. Cependant,
tous les systèmes ont un rapport avec les autres car chacun d’eux se différencie de par son
environnement qui comprend tous les systèmes.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Pour Luhmann, le sous-système médiatique crée une image de ce qu’est une société et le système qui
crée ce tout cohérent est le système des médias de masse. Leurs fonctions :
- Fonction manifeste : Les médias de masse participent donc à l’intégration de la société (des
différents systèmes) (fonction manifeste) → ça nous donne l’impression qu’on participe à la
société
➔ Les médias nous définissent les critères de jugement qui sont « acceptables » ou pas, ce qui
participe également à l’intégration de la société.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Conclusion :
• Les médias pour Luhmann sont le miroir du monde et c’est à partir de ce reflet que le
« monde » acquiert une réalité pour chacun d’entre nous.
• Exemple : on est tous au courant du réchauffement climatique car les médias ont vu
qu’il y avait un problème dans le système scientifique et ont décidés de le publier
(même si on a aussi des petites preuves au quotidien)
• Passage d’une vision fonctionnaliste de la société à une vision constructiviste
• C’est par la sélection des problèmes qu’il met en avant (qu’il décide de transformer en
information) que se constituent une « réalité sociale ».
Problème final :
Question : Pour Luhman, Internet est-il un média de masse ? Réponse : NON
• Car pour Luhmann un média de masse interdit l’interaction directe entre communiquant. On
est toujours dans la communication one-to-many. Il n’y a pas de rapport entre la
communication one-to-one (interaction un à un) et one-to-many (un émetteur qui émet à bcp
de gens)
On a déjà vu deux modes de communication :
o Celui de base, one-to-one ( = interaction langagière ).
o Le one-to-many qui apparait dans les années 50 (émetteur qui peut communiquer
simultanément avec plein de récepteur).
Internet va créer deux nouveaux modes de communication supplémentaires qui n’existaient pas encore
avant. Et c’est ça qui faire évoluer les choses.
• Internet repose sur un mode de communication plus complexe que le one-to-many (voir cours
suivant).
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Etymologie provenant de numerus (le nombre), autre spécificité on parle « du numérique » pour
désigner l’ensemble des technologies concernées par cette évolution technologique. Ils emploient le
code binaire (0 et 1).
L’électronique est une branche de la physique qui traite de la gestion et mise en forme de
signaux électriques de basse intensité. Elle permet principalement de transmettra de
l’information en manipulant un signal électrique.
Permet de compresser l’information dans un même signal de transmission moins parasitée que le
signal analogique = analogue, qui n’est pas codé à ce qu’il veut représenter, par exemple le micro,
dans le téléphone il y a un convertisseur pour numériser notre voix, la musique sur Spotify est
numérique, la musique sur un disque vinyle est analogique, le CD est numérique, la télévision est
numérique depuis peu, Netflix numérique, la radio FM analogique et le DAB+ est numérique, la
photographie est numérique mais appareil analogique.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Pour Rieffel : « Notre monde est devenu « numérique » à la suite de quatre transformations ».
Pour Rieffel : « Le numérique va bien au-delà […] Il est également à l’origine de nouvelles pratiques
sociales qui remettent en cause la légitimité de certaines normes culturelles bien établies ».
« Il redéfinit les savoirs, il transforme les modes d’accès aux connaissances, il bouscule les
conceptions traditionnelles de l’information. Il remodèle notre identité personnelle grâce à de
nouvelles formes de présence et de visibilité, il fragilise certains principes juridiques, il modifie notre
rapport à l’écriture, il implique une radicale transformation de notre rapport à l’espace et au temps ».
+ Exercice : En une demi-page, identifier, une pratique ou un contenu culturel « numérique » qui
est typique de votre vie de tous les jours. En quoi cette pratique, ce contenu culturel est tributaire de la
révolution numérique ?
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
« Dans cet ouvrage, nous chercherons à montrer que les conséquences des technologies ne dépendent
jamais de simples ressources techniques, mais de la manière dont les sociétés s’approprient, en faisant
des choix, en déployant des stratégies, en développant tel ou tel type de pratiques, ces nouvelles
ressources. »
« Nous allons tenter de comprendre ce que le numérique fait à nos sociétés et ce que nous faisons avec
le numérique, de mieux cerner la diversité de ses usages et de ses innovations, d’ausculter son
fonctionnement, d’examiner les enjeux qu’il soulève ; et, surtout, de prendre du recul par rapport aux
discours souvent superficiels dont il fait l’objet. »
« Pourquoi passer des heures dans des soirées et dans des bars pour chercher
l’âme sœur quand un seul clic suffit sur Tinder ? En voilà de la productivité !
Pour Daniel Cohen, les algorithmes sont l’équivalent dématérialisé des chaînes de
montage de Ford qui ont écrasé le prix des voitures à partir des années 1920. Au-
delà, le numérique promet aussi la libération de la parole, la connaissance à portée
de tous et la fin des hiérarchies et des obstacles sociaux de toutes sortes. »
Mais il y a un problème. Derrière ces promesses d’Eden égalitaire et libertaire surgit la menace de la
déshumanisation. « Pour générer du rendement, le numérique dématérialise les relations humaines,
les prive de leur chair. »
“Media are to us as water is to fish. This does not mean life is determined by
media; it just suggests that, whether we like it or not, every aspect of our lives
takes place in media and that our engagement with media in many ways
contributes to our chances of survival. As effectively bonded groups are
essential for survival, as is our ability to monitor our environment and each
other for clues to who we are and what we are supposed to be doing, today
much of such bonding and monitoring occurs in media.”
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
« Life began and ended on the screen—most of the time metaphorically, but
on occasion also literally. »
- “The digital environment has emerged at the intersection of these technological developments
in computing and cultural shifts in communication, which made it not only possible but also
desirable to blend one-to-one, one-to-many, and many-to-many information flows in social
life. This environment has four defining features: totality, duality, conflict, and
indeterminacy.”
1. Totality :
- “The idea of totality alludes to the fact that even though the digital environment is made up of
discrete artifacts — ranging from mobile devices to server farms, and from social media
platforms to search algorithms — most individuals experience it as an encompassing system
of interconnected technical and social possibilities that penetrates, either directly or indirectly,
almost every facet of everyday life.” “The smartphone is perhaps the quintessential enabler
and symbol of this process.”
2. Duality :
- “The notion of duality signals that the digital environment, much like its urban counterpart, is
socially constructed and maintained in everyday life, yet it is also typically experienced as a
self-sustaining entity whose design and implementation have consequences beyond an
ordinary person’s control”.
3. Centrality of conflict :
Because the digital environment is frequently built by individuals and groups with specific agendas to
further their interests and is used by other individuals and groups that might have different, and often
opposed, agendas and interests, conflict is simply inevitable.
Because :
4. Indeterminacy
- “The construction and use of any new innovation in the digital environment is indeterminate.
This does not mean that all options are equally likely; some are more likely than others. But
the path is never fully predetermined and is always dependent on local — and often
unforeseeable — contingencies”.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
3. Conclusion :
Une culture reposant sur des valeurs partagées et des comportements valorisés.
Une révolution industrielle accompagnée d’une rupture culturelle devant être comprise comme
un fait sociologique important
Un phénomène social total, qui nous plonge entièrement dans un écosystème informationnel
neuf
Un nouvel environnement au sein duquel nous devons apprendre à évoluer et doté de ses
règles propres.
En effet, nous sommes dans une société où la plupart des choses que nous entreprenons sont liées à
Internet. Il n’y a qu’à voir à l’UCLouvain où inscription, consultation d’horaires, informations liées
aux cours et mails des professeurs passent par Internet, par exemple.
Néanmoins, le côté « four tous » du sujet nous oblige à chercher à comprendre cette “révolution” et sa
signification. Il est évident qu'internet a eu une influence sur la communication. Est-ce que son
influence est positive (dans le sens où elle augmente son développement) ou négative ?
Pensez-vous que l’utilisation d’internet et plus particulièrement des réseaux sociaux, avec la mise en
scène de la vie quotidienne qu’elle implique, est néfaste pour notre ouverture d’esprit et notre
réception des idées et des avis contraires aux nôtres ?
Est-ce que l’arrivée d’internet et des nouveaux médias permet une banalisation de choses qui, avant,
n’étaient pas considérées comme normales ?
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Ce schéma montre que les médias sont un sous-système qui agit sur les 3 systèmes principaux
(politique, économique et culturel) et qui découle de la culture. La deuxième ligne explique en quoi les
médias agissent concrètement et sur les 3 systèmes et la dernière ligne montre les activités
quotidiennes reliées aux 3 systèmes.
Les médias sont donc un sous-système de la culture et agissent sur les 3 systèmes principaux et donc
sur nos activités quotidiennes.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Quels sont ses partis pris normatifs ? Il y a des valeurs, des visions d’une bonne sociétés qui sont
intégrés dans les technologies → vu que internet a une certaine vision du monde, ça l’a transformé
(Patrice Flichy, sociologue de la communication)
• Le partage
• La liberté d’expression,…
Internet vient des scientifiques, a été créés par eux, est lié à
l’origine de l’informatique.
Au début, il n’y avait pas beaucoup d’ordi → problème : pas assez d’ordi pour tout le monde, il
faudrait pouvoir partager les ordis et pour cela, il faut communiquer.
Les ingénieurs se sont rendu compte que c’était utile de communiquer directement avec un ordi →
première technologie de communication.
Très vite, une volonté de connecter les ordinateurs ensemble survient et plusieurs programmes sont
créés afin de permettre à plusieurs utilisateurs d’utiliser le même ordinateur en même temps.
o Il pense que les chercheurs doivent interagir directement avec les ordinateurs pour
qu’il y ait des recherches.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
▪ 1962, il énonce pour la première fois l’idée d’une mise en réseau d’ordinateurs
« Un ordinateur est une machine avec laquelle on doit pouvoir interagir directement, sans faire appel à
des opérateurs informatiques comme intermédiaires obligés »
Dans l’optique d’optimisation de la communication via ordinateur, il propose l’ajout d’un clavier et
d’un écran.
• 1662, il énonce pour la première fois l’idée d’une mise en réseau d’ordinateurs pour
qu’ils puissent partager des données.
▪ Contexte Guerre froide, fournit 23% du budget de la recherche académique (NRF 13%).
▪ En 1968, Licklider devient le directeur du projet MAC : faire travailler plusieurs personnes
(30) sur une machine, pour résoudre un problème commun.
▪ Époque du test des premiers traitements de texte, du graphisme, conférence en ligne etc.
« Les communautés en ligne sont séparées (…) mais maintenant, l’évolution est d’interconnecter des
communautés séparées (..) de les transformer en super communautés »
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
On voit que ARPANET nait dans une époque où à la fois on est en guerre froide et du Vietnam mais
aussi dans un moment où il y a des contres idées face à la guerre (hippies) et des scientifiques doivent
pouvoir collaborer.
Remarque :
On dit souvent qu’internet a des origines militaires mais il faut nuancer cela car tout d’abord,
l’ARPA a financé de nombreuses recherches avec des budget plus importants que la NRF. Ensuite,
Internet a été créé par des chercheurs pour améliorer l’échange entre ceux-ci. Son but premier était
donc d’améliorer la collaboration entre les différentes universités
→ 1ère valeur politique : création de communauté qui partagent des pratiques et des valeurs.
ARPANET est également intéressant du point de vue technique puisqu’il va créer un nouveau mode
de transmission de l’information très différent de celui qui existait auparavant. Si nous voulions
transmettre des informations à distance ( télécommunication ), le moyen le plus simple était le
téléphone ou le fax où il existait une seule ligne directe.
La transmission des informations est faite par « paquets » vu que son fonctionnement est basé sur
un câble reliant A et B ; rien n’est fait pour aider à la réalisation de la mise en réseau de plusieurs
personnes.
• Les petits paquets vont emprunter des chemins différents, peuvent aller
partout pour rejoindre la réception.
Pourquoi ce réseau est plus efficace qu’un téléphone en contexte de guerre ? Le réseau Arpanet est
construit de manière décentralisée car s’il y a une attaque nucléaire sur une ville précise, la
télécommunication aura une ligne divisée même si un des points du réseau n’est plus opérationnel, on
peut continuer à envoyer de la communication.
ARPANET dans le contexte de la Guerre froide a un but spécifique : créer un réseau résistant car si
une attaque de l’armée russe coupe la communication, on fait en sorte que la communication puisse
rester. Ils vont créer des paquets qu’ils vont envoyer entre différentes villes en passant par pleins de
chemins différents et c’est à l’arrivée que les morceaux se remettent ensemble.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
→ 2ème valeur politique : la décentralisation. Internet n’a pas de centre. Politiquement ça a une
valeur car on reconnait qu’il n’y a pas une ville plus importante qu’une autre.
▪ Premier usage : le transfert de fichier entre centres de recherches (possible aussi d’utiliser les
ordinateurs à distance)
▪ Deuxième usage : ppartager la puissance de calcul de l’ordinateur mais cet usage-là ne va pas
marcher beaucoup car ressource rare.
▪ Autre usage potentiel : l’envoi de messages, mais non retenu dans le projet initial.
▪ 1978 : Article de Licklider et al. « Il est presque devenu évident qu’ARPANET va devenir un
moyen de communication entre les hommes comportant des avantages importants par rapport
au courrier classique ou le téléphone »
Idée d’ouvrir le réseau à l’extérieur : il faut faire profiter à la population de ce nouvel outil de
communication très efficace.
▪ 1979 : des étudiants des universités de Duke et de Caroline du Nord créent le réseau Usenet
« Usenix Network » (réseau des utilisateurs de Unix)
C’est un réseau parallèle à ARPANET qui va servir à relier tous les utilisateurs d’ordinateurs qui
tournent sous le système d’exploitation UNIX (= c’est un système d’exploitation, c’est le programme
qui fait fonctionner l’ordinateur. Il est toujours utilisé aujourd’hui notamment pour faire fonctionner
Mac, Linux…) But : faciliter la coopération entre informaticiens mais pas uniquement pour ceux qui
travaillent pour l’ARPA.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
▪ Création d’un 2ème réseau non fiancé par l’ARPA qui a la même fonction, créer des liens entre
les informaticiens et scientifiques. Usenet fonctionne un peu comme des forums de discussion,
est organisé en forums thématiques qu’on appelle des « NEWSGROUPS ».
▪ Usenet va donc connaitre en 1986 une croissance forte = réorganisation des thèmes en 6
thèmes + 7ème thème du « talk » (débats d’opinion avec modérateurs) + alternative qui ne
possède pas de modérateur contrairement aux autres discussions (débats avec liberté
d’expression totale)
▪ L’idée d’une presse en ligne apparaît car on dit que Usenet pourrait être un endroit plus
intéressant.
▪ Dans le même temps à côté de Usenet et ARPANET, d’autres réseaux vont émerger :
Internet va être créé plus tard quand on se dit que on a plusieurs réseaux et que ce serait bien de tous
les connecter ensemble. Comment est-ce que ça va être possible ?
Il faut que ces réseaux soient compatibles, qu’ils fonctionnent de la même manière pour les connecter
entre eux. À l’origine, tous les réseaux fonctionnaient différemment donc il a fallu les « changer ».
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
• 1983 : Berkley crée une version UNIX de TCP/IP, MIT, au point une version pour PC.
Usenet va également passer en TCP/IP. La plupart des réseaux vont adopter ce
protocole de transfert TCP/IP.
• Les réseaux passent tous sur TCP/IP : possibilité de connecter tous les réseaux entre
eux : création d’Internet en 1983.
SYNTHÈSE :
1. Arpanet
2. Usenet
3. Tcp/ip
4. Internet
5. Spécificité sur les usages = les producteurs sont les usagers. Le réseau est utilisé pour
développer le réseau. Les producteurs = les ingénieurs informaticiens, ils ont inventé Internet
pour leurs propres besoins. Usagers = concepteurs, internet est créé pour les ingénieurs par les
ingénieurs.
▪ Créé par les utilisateurs pour les utilisateurs = auto-organisation(gestion), où il n’y pas
d’autorité suprême qui décide comment internet doit être.
▪ Très différente de celle à la base des autres technologies de communication (téléphone, TV,
radio…)
o Différent des médias de masse qui n’ont pas le même idéal de communication car très
vite des instances vont contrôler ce qui passe à travers les mass media.
Internet est maintenant hiérarchisé : on le voit par exemple avec les GAFAM.
Sur internet, on n’a pas de communication top down, c’est + complexe. Voir photos, dessin de gauche
= schéma de diffusion d’internet, schéma de droite, schéma top down de communication de base.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Les sites internet utilisent la technologie du World Wide Web, mais avant le WWW, il n’y en avait pas.
Il n’y avait que les newsgroups, les emails, les forums,…
▪ Le premier site web est mis en ligne par le CERN (= plus gros centre de
recherche sur le nucléaire en Suisse) en 1989 (Tim Berners-Lee et Robert
Cailliau (belge)). Inventé en Europe.
o Ils veulent une bibliothèque universelle avec des documents qu’on peut connecter les
uns aux autres. Ils vont combiner différentes technologies pour créer un système
hypertexte.
▪ But : créer un système HYPERTEXTE (= un lien, être sur un document puis cliquer sur un
mot qui nous dirige vers un autre document) pour faciliter la diffusion d’information. Ils vont
connecter l’hypertexte avec la mise en réseau des ordinateurs
▪ Nouvelle application d’Internet (en plus du partage de message, des forums et du partage de
fichiers)
▪ Utilisation d’une technologie existante : l’hypertexte (documents qui se renvoient aux uns et
aux autres)
o HTML : (= hypertexte markup language) → pour créer des pages d’internet, moyen
d’écrire/de produire une page Web, code qui met en page un site.
o HTTP : (= hypertexte transfert protocole) → système d’adresse qui permet de relier
les liens les uns aux autres.
▪ Nouvel usage d’Internet apparait : possibilité d’en faire une bibliothèque globale universelle
où est enfermée toute la connaissance du monde.
o Projet ancien : Mundaneum (« Web de papier ») de Paul Otlet (Bruxelles années 1920)
▪ Le Web est une invention européenne, puis américaine → les Américains vont rapatrier cette
idée chez eux car ils trouvent qu’elle est intéressante.
Internet et le WWW sont différents car ils sont utilisés différemment. Internet est
le réseau des réseaux qui permet la consultation de forums, d’envois d’e-mails, de
fichiers et de consulat de pages web (WWW).
▪ Le premier site web est mis en ligne par le CERN en 1989 (Tim Berners-Lee et Robert
Cailliau)
o voir article sur Moodle : Lecture complémentaire : Quentin Jardon, « Robert Cailliau,
l’oublié du Web », 24h01/Le Soir, 30 juillet 2018.
o 1993 : mise du code dans le domaine public : ils veulent que tout le monde y ait accès
et ils ne veulent pas le vendre, ils vont déposer tout en open acces. Ce qui va
permettre l’évolution et l’émergence rapide d’internet.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Quelques repères :
▪ Arpanet (Réseau ARPA) :
1982 : ouverture.
1983 : ouverture.
▪ Internet :
Tout le monde emploie internet pour faire tout et n’importe quoi. Explosion des sites internet,
n’importe qui peut créer un site. C’est le fait que le Web existe qui fait que internet est entré dans les
maisons (massification).
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
• 1994 : création de Yahoo par deux étudiants de Stanford (annuaire de site web).
• 1995 : création d’Amazon (vente de livre en ligne par correspondance) Seattle
• 1995 : Internet Explorer
• 1996 : Le Soir en ligne
• 1997 : création de Netflix (première fonction : envoyer des DVDs par la poste)
• 1998 : création de Google (Classement des sites sur base de la réputation)
• 1998 : Paypal (Elon Musk)
• 2002 : Création Skyblog
• 2004 : Facebook
• 2006 : Twitter, Spotify
• 2009 : Bitcoin
• 2010 : Instagram
• 2016 : TikTok
• 2010-2017 : centralisation des services web aux mains des Gafam (Google, Amazon,
Facebook, Apple, Microsoft)
• 2022 : ChatGPT
Les incompétents (sans compétences techniques) peuvent créer des sites Web maintenant. Avant, il
fallait coder un minimum et créer un petit serveur.
Cela est dû à une évolution technique, développement d’outils d’édition des sites Web (Wysiwyg,
mettre en page note site comme si on était dans Word mais pouvant le faire directement sur l’écran
donc plus besoin de code). Un outil technique, programme informatique écrit le code HTML à notre
place.
Entrer dans l’ère du web2.0 où n’importe qui, même les personnes sans compétences techniques, peut
créer un site.
Deux dimensions de la transition au web au web2.0 : évolution technique (n’importe qui peut poster
en ligne) ET les utilisateurs du web ne sont plus uniquement consommateurs mais peuvent également
devenir producteurs de web.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Selon les sociologues, nous vivons dans une société é différencié en sous-systèmes.
Pourquoi sont-ils prépondérants, plus important que les autres ? Parce qu’à eux seul, indépendamment,
peuvent transformer la société. Le système des médias est compris comme un sous-système de chacun
des systèmes principaux, dépendant des systèmes principaux. Pour que internet transforme la société,
il el fait en modifiant le système éco, pol et culturel (exemple d’impact d’internet sur système
économique : capitalisme de plateforme)
Il est quand même autonome car propres acteurs, propres fonctionnements, propres codes.
• Nous vivons dans une société de plus en plus « médiatisée » par des outils de communication.
Ou se forme les opinions publiques ? A travers les campagnes électorales présentes ans les médias.
Espace de rencontre entre individus et institution. Dans l’espace public que les individus discutent
pour formes opinion politique et se déroule dans les médias = pratique d’informations (favoriser nos
interactions) et de socialisations.
Normativement = espace public n’existe pas réellement dans théorie d’Habermas, c’est une manière
idéale dont la démocratie devrait fonctionner pour qu’elle fonctionne bien. Pour qu’une démocratie
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
soit idéale, chaque citoyen peut participer au débat politique et se passe de manière rationnelle en étant
ouverte à tous les points de vue pour prendre les meilleures décisions.
Avant le web acteur centraux de l’espace public, qui décidait du contenu à débattre = gatekeeper
(leader d’opinion), les journalistes décidaient ce qui pouvait être médiatisé.
Cardon :
L’espace public était public parce que les informations rendues visibles à tous
avaient fait l’objet d’une sélection préalable par des professionnels obéissant à des
normes déontologiques. Ce mode de production de l’espace public par les médias
assurait donc conjointement la visibilité et la publicité des propos.
Rôle des gatekeeper : avant le web 2.0, l’espace public était public parce que les informations rendues
visibles à tous avait fait l’objet d’une sélection préalable par des professionnels obéissant à des normes
déontologiques.
➔ Espace public = espace théorique important pour la démocratie, espace dans la société où se
rencontre institutions et élites politiques et simples citoyens pour échanger leurs idées.
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– Médias agissent sur le modèle de « l’aiguille hypodermique ». (les médias injectent leur
contenu dans la société)
La complexification du modèle
– Personnal influence : The part played by people in the flow of communication (avec
Elihu Katz) (1955)
• Two-step Flow
• Le flux de communication est un processus en deux étapes où le rôle des « leaders d’opinion »
est décisif.
Notion de Gatekeeper : contrôleur de flux d’information, fonction assurée par le leader d’opinion
informel. Le journaliste dans le schéma two-step-flow sont désignés pour décider ce qui doit rester
dans la sphère privée et ce qui peut être public.
Les élites politiques ont intégré un nouvel outil de communication, le web2.0 dans la panoplie d’outils
qu’ils avaient avant mais ça n’a pas changer dans le fonctionnement du système (on vote toujours)
mais l’impact sera plus fort au niveau des citoyens, permet d’organiser de l’action collective de
manière beaucoup plus efficace.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
- Face à cet effacement des frontières entre public et privé, qui est un aspect clé de la culture
moderne actuelle, on ne sait toujours pas si nous devons applaudir ou huer.
- Une des conséquences est un processus d’individualisation des processus de communication
politique (électoral et citoyen).
➔ Processus d’individualisation de la communication -> conséquences
o Dérives :
▪ L’apparition de « chambres d’écho »
▪ L’apparition de « sphères solo »
Exemples : Trump a créé son propre réseau social (« Truth social ») avec une communication sur
Twitter très influente, Elon Musk proche des républicains et laisser tout le monde s’exprimer.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
« La dimension du dialogue dans l’espace public s’amenuise quand des groupes politiques se jettent des
invectives à la figure, sans jamais s’engager dans un débat ou développer une capacité pour la délibération
citoyenne. Cette évolution se renforce avec les médias sociaux où la logique absolue est le « j’aime ça » :
autrement dit, on clique pour les gens qu’on «aime», c’est-à-dire qui sont comme soi-même »
En parallèle avec bulle de filtre = phénomène d’être exposé au même contenu sur les réseaux sociaux
en fonction des algorithmes, qui présélectionnent les contenus auxquels nous sommes exposés.
Solosphères : personnalités oolitiques ont pour objectifs de créer une communauté donc la
communication politique est individualisée, vie personnelle du politique sur les réseaux sociaux.
« J’emploie le terme de solosphère pour décrire un processus individualisé d’engagement politique sur le web.
Dans l’univers postmoderne, on trouve en ligne des masses de présentations personnelles, un « travail d’identité
» induisant une visibilité personnelle, de l’autopromotion et une révélation de sa petite personne. Cela présente
un certain nombre d’avantages, mais soulève aussi des problèmes. » (Dahlgren 2012, 20-21).
Analyse :
https://www.affordance.info/mon_weblog/2020/11/stop-the-
steal.html
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Point de départ : aujourd’hui, avec les communications sur le web, tout ce qui est visible n’est pas
public. Dans le monde avant internet, tout ce qui était visible, dans les médias d’informations, était
public car les gatekeeper choisissaient ce qu’on pouvait rendre public.
– Sociologie urbaine
• Avec internet : ce qui est visible n’est pas pour autant public !
L’espace public était public parce que les informations rendues visibles à tous avaient fait l’objet d’une
sélection préalable par des professionnels obéissant à des normes déontologiques. Ce mode de
production de l’espace public par les médias assurait donc conjointement la visibilité et la publicité
des propos. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Sa thèse principale c’est de dire que la nouveauté d’internet et du web est de dire qu’aujourd’hui c’est
depuis les conversations ordinaires que s’agrègent les opinions publiques et qu’il est devenu plus
facile pour des foules de devenir des publics sans passer par les intermédiaires traditionnels.
➔ Ce n’était pas possible avant car les conversations ordinaires n’étaient pas médiatisées.
Cardon va partir de deux visions de l’espace publique. D’abord celle d’Habermas mais il va aussi dire
l’espace public comme il est dit en architecture.
➔ L’espace public est d’abord ce qui n’est pas dans le cadre privé (sociologie urbaine). Mais
c’est aussi, selon Habermas (philosophie politique), un espace théorique, c’est un lieu de débat
où tous les citoyens peuvent parler de sujets d’intérêts généraux donc utiles à la société.
Il y a des thèses annexes à cette thèse. La première annexe, qu’est-ce qui fait qu’il y a un découplage
de publicité et de la visibilité aujourd’hui ? C’est lié au fait que les gatekeepers, leur rôle s’affaiblit et
ils disparaissent de plus en plus. Il y a toujours des professionnels de l’information mais leur rôle
s’amenuise au fur et à mesure que les réseaux sociaux prennent de la place.
➔ Avant Internet, ce qui est visible n’est pas pour autant public (dans le sens des intérêts
généraux) mais c’est tout de même dans l’espace médiatique. Internet découple les notions de
visibilité et de publicité.
La deuxième thèse, c’est qu’aujourd’hui entre ce qui est privé et ce qui est public, alors qu’avant il y
avait une distinction nette, aujourd’hui on est plus sur un continuum. Les propos ne sont de plus en
plus ni public, ni privé, ils sont un peu entre les deux dans les médias. Le public et le privé ne sont
plus opposés. Ce qui va influencer beaucoup la manière donc la politique se fait et comment un
mouvement public se fait.
La troisième thèse, il caractérise notre époque en disant qu’on n’est plus à l’époque des gatekeeper
mais à l’époque où des amateurs (= personne non professionnelle) peuvent dessiner des contenus.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Pour exprimer ces trois thèses corolaires, Cardon va avoir un raisonnement en 6 étapes. La première
étape est de dire qu’aujourd’hui avec l’avènement du web 2.0., la coupure entre profane et
professionnel s’estompe. Les personnes qui s’expriment dans les médias ne sont plus forcément des
professionnels. Tout le monde peut prendre la parole de manière publique.
Ça veut dire que d’une certaine manière, ce qu’on fait se rapproche de ce que peux faire les
journalistes en publiant de l’information. Cardon nous dit donc de ce point de vue-là qu’aujourd’hui,
la publication n’est plus pensée comme le passage d’une frontière surveillée, mais comme l’entrée
dans un espace continu dont certaines zones sont très visibles et d’autres beaucoup moins.
Comment on en est arrivé là ? C’est d’abord en raison d’une caractéristique forte de la prise de la
parole sur Internet. Sur internet, il y a un principe présent depuis le début sur Usenet, qui est de publier
d’abord et de filtrer après.
Ce principe est typique d’internet et un type de publication qui est inverse à ce qu’on avait avant. Dans
les journaux traditionnels, toujours aujourd’hui, on filtre ce qu’il faut publier, on décide et puis on
publie. Sur internet, le principe est inverse : aujourd’hui tout le monde publie ce qu’il veut et puis, il y
a des espaces de modérations et s’il y a un contenu problématique, on le retire par après.
Ce principe sur le web a été incarné par un des premiers journaux indépendants, c’est-à-dire un média
purplayer (= journaux publiés qu’en ligne) et c’est Indymédia. Il s’agit d’un réseau de médias
alternatifs, qui a été fondé en 1999 et qui se pense comme un journal créé pour les altermondialistes,
pour les militants anti-vandalisation. Donc le journal très à gauche et très militant. Ils ont comme
slogan « ne déteste pas les médias, deviens les médias ! ». C’est donc un journal qui repose sur l’idée
que tout le monde peut publier ce qu’il veut dessus.
« Toute personne peut participer à Indymedia. Il n’y a aucune obligation pour cela d’être membre d’une
organisation quelle qu’elle soit et inversement de restriction pour les membres d’organisations, à l’exception
d’organisations fascistes, racistes, sexistes, intégristes, sectaires et similaires. La participation au collectif
Indymedia-Bruxelles se fait néanmoins individuellement, et non en tant que membre d’une organisation. »
Ce principe est ce qu’on appelle le principe d’open publishing : ça veut dire que tout le monde peut
publier (ce n’est pas réserver uniquement aux professionnels). Ce principe a dû évoluer pour limiter
les propos et ils ont mis en place une modération mais qui n’était pas présente avant la publication
mais à posteriori. Au départ, il n’y avait aucune modification a priori.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Sur Indymédia, ce contrôle éditorial est rendu public. On explique pourquoi on pense qu’il faut les
enlever et ils restent public dans l’historique du site. Un autre site qui fonctionne sur le même principe,
c’est Wikipédia. Ou encore les commentaires sur les groupes Facebook.
En enlevant les gatekeepers du processus de publication, il y a certains propos qui peuvent être
visibles sans pour autant avoir un intérêt public. Cela entraîne des conséquences. La visibilité s’élargit
et les contraintes de rationalité de l’espace public s’abaissent (→ Habermas). C’est intéressant parce
que ça veut dire qu’avec le web 2.0., aujourd’hui, le réseau encourage l’expression de toutes les
subjectivités. N’importe qui peut publier aujourd’hui n’importe quoi et ça pourrait vite devenir
l’anarchie, mais il y a quand même une hiérarchie.
Avant le web 2.0., le processus de hiérarchisation se faisait comme tel : dans un journal par exemple,
les premières pages étaient consacrés aux articles les plus importants et c’étaient les journalistes donc
les gatekeepers qui décidaient ça.
Maintenant sur le web, c’est Google qui gère la hiérarchisation. Il a un algorithme qui hiérarchise la
visibilité et ça s’appelle même le Page Rank. Google est donc une instance qui a eu petit à petit le
monopole sur la hiérarchisation des contenus. Et c’est le premier à le faire.
➔ Google est une organisation sociale des jugements portés par les internautes qui produit une
hiérarchie de visibilité.
Google va mettre des pages qui ont la meilleure réputation en premier. Mais comment évalue-t-il la
répétition ? Contrairement aux autres moteurs de recherches qui engagent des personnes pour le faire
manuellement, Google a inventé un système pour savoir quel était le site plus intéressant qu’un autre.
Ce critère est un critère issu du monde scientifique : dans le monde scientifique, on estime qu’il est
mieux qu’un autre s’il est beaucoup cité par d’autres articles. Google fait la même chose : il regarde
sur internet tous les hypertextes qui renvoient ver un site et alors il décide que celui qui avait le plus de
liens externes devait être plus haut. Ça c’est le critère de base.
Avec le temps, Google a enrichi son algorithme qui est secret et on ne sait pas vraiment ce qu’il y a
dedans mais il y a toujours cette idée de réputation qui est centrale.
➔ Ce sont les « back links », les liens les plus cités sur d’autres pages et sont considérés comme
les meilleurs.
Cette hiérarchisation faite par Google aujourd’hui remplace les gatekeepers. Certaines informations
visibles ne sont pas publiques ! C’est l’algorithme qui choisit ce qui est visible.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Si on publie une reprise de Louane et qu’on la met sur Facebook, il y a très peu de chance qu’en tapant
« cover de Louane » on tombe sur cette vidéo. Il y en a sans doute plein d’autre avant donc ça veut
dire que notre vidéo ne sera pas rendu si public que ça. Parce qu’elle n’aura pas été rendue publique
par Google.
• Qui sélectionne ?
– Google : le PageRank
La hiérarchisation sur les réseaux est différente puisque ça dépend des réseaux sociaux. Le réseau
social le plus basique est Twitter à l’origine et c’étaient les personnes qu’on suivait qui dirigeaient. On
avait un flux d’informations chronologiques et tout ce qui était posté arrivé dans l’ordre
chronologique, sans algorithme, ce sont les personnes qu’on suit qui vont choisir le contenu qui va
apparaitre. Petit à petit, ça a évolué. Sur Facebook et Twitter, il y a un algorithme (différent de Page
Rank). On ne connait pas vraiment le fonctionnement mais il sélectionne ce qui doit être mis en avant.
Sur les réseaux sociaux, ce n’est pas la réputation de la page qui est prise en compte par les
référencements externes des autres sites, le critère de base, ce sont les conseils de nos amis, les likes.
La liste d’amis est considérée comme un outil de navigation. De plus, un post qui a beaucoup de like
va être considéré comme meilleur pour la mise en avant pour Facebook.
On a donc deux principes de hiérarchisation qui coexistent : le principe de Google basé sur la
réputation des sites et le principe des réseaux sociaux qui à l’origine est basé sur les recommandations
de nos amis.
Avec le développement des réseaux sociaux, la première activité que nous avons sur le web
aujourd’hui n’est plus la consultation d’informations mais est le bavardage. La plupart des contenus
sont des contenus liés à la conversation et en grande partie public.
Gauche : espace public traditionnel (qui existait au temps des médias comme la télé, la radio), des
professionnels parlent de personnes connues et d’inconnues.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Droite : l’espace public s’élargit car des amateurs peuvent parler de personnes connues et inconnues,
ce n’est pas possible avant – nouveaux propos tout d’un coup visibilisés.
Deux contraintes : respect de la vie privé (privacy) et assurer la liberté d’expression (entre en
contradiction avec le respect de la vie privée), ces deux principes s’opposent.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
o Les propos publics mais très peu visible sont dans l’obscurité du Web et d’autres vont
être mis dans la lumière et être très visibles (= viralité). Puis d’autre propos vont être
entre la lumière et l’obscurité avec une visibilité moyenne.
• Distinction n’est plus délibérée, basée sur la raison, mais résultat d’une agrégation
numérique.
o Qui correspond aux likes, aux partages, aux commentaires ET à la réputation sociale
des contenus.
• Production de l’information et réception se mélangent. Une conséquence du fait que
internet a été créée par ces utilisateurs pour ses utilisateurs.
• Pratique de visibilisassions de soi (EP) et de discussion (Espace privé) se mélangent = de
bibliothèque, le web est devenu territoire.
o On passe du temps à discuter et c’est typique de l’espace privé.
• Le réseau social transforme l’univers anonyme du web en un espace familier.
Conclusion :
➔ Une conséquence importante de l’émergence d’internet et du Web est une transformation du
fonctionnement de l’espace public due à la reconfiguration de la distinction public-privé.
➔ Internet est un espace qui n’est pas entièrement public. Il est un espace semi-public.
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Twitter est peu utilisé car il a été racheté par Elon Musk mais surtout parce qu’il est utilisé par
des amateurs et des professionnels, tous les hommes politiques ont des comptes, les
journalistes aussi, il est du côté de la sphère publique restreinte. On peut avoir des comptes
anonymes et si on veut suivre quelqu’un il ne doit pas accepter pour que j’ai accès à son profil.
Asymétrique : on peut suivre quelqu’un sans qu’il soit au courant. Sur Instagram, on peut
choisir si public ou privé donc asymétrique et symétrique (comme TikTok, LinkedIn). Twitch
est asymétrique, Snapchat et WhatsApp sont symétriques, YouTube est asymétrique.
Twitter est un réseau centralisé car tous les messages sont stockés sur un grand ordinateur.
• Alternative à Twitter : Mastodon qui est, lui, décentralisé car il n’y a pas de grand
ordinateur central qui recueille toutes les informations, on peut choisir notre serveur.
• Exercice : poursuivez un/e journaliste sur les différents médias numériques.
• Recherchez :
– Que fait-il/elle sur les RS
– Quels types de contenu diffuse-t-il/elle ?
– Avec qui est-il/elle en contact ?
– Que pouvez-vous observer d’autres ?
– Envoyer vos observations sur le mur FB du cours
Chaque RS impose son contexte et son format : Twitter, FB, Snapchat, Instagram, LinkedIn, Periscope
Facebook-live, Tik tok, …
Exercices : Différentes familles de réseaux sociaux ?
• Dominique Cardon distingue 5 manières dont on dévoile son identité sur les réseaux
sociaux (la manière dont on parle de nous-mêmes)
– Paravent
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
– Clair-obscur
– Phare
– Post-it
– La lanterna magica
• Antonio Casilli : Ces sociabilités ne se substituent pas aux rencontres réelles. Elles s’y
ajoutent et augmentent le volume total de contact.
Paravent :
Parler de nous-même en parlant avec des catégories
mises à notre disposition, en remplissant un
questionnaire au départ par exemple.
Exemple : les sites de rencontre
Ils nous demandent de décrire notre profil après s’être
connecté pour nous mettre dans des cases afin d’entrer
en contact avec des personnes dans les mêmes cases.
Clair-obscur :
On peut s’exprimer, dire ce que l’on pense mais avec un degré de
publicisation va changer, des contenus peuvent être fort visibles et d’autres
peu visible.
Exemples : Redit, Facebook (à la fois public ou privé)
Le degré de visibilité n’est pas clair car on ne sait pas qui va vraiment voir
notre contenu.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
La lanterna magica :
S’inventer un personnage, un « avatar, à travers cet avatar qu’on va rencontrer d’autres
avatars de façon anonyme.
Exemples : MovieStarPlanet, Fortnite
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
✓ Facebook, Instagram sont très polyvalents car on peut faire plein de choses ; montrer ce
que l’on fait, créer un personnage, dire qui nous sommes ou mentir.
Les RS en Belgique :
• Facebook : 66% des Belges de 18+ (72% en 2019)
• LinkedIn : 41%
• Instagram : 37%
• Snapchat : 32%
• Twitter : 13%
• En moyenne 1h36 par jour, taux pénétration RS : 76% (belges +13) monde : 58%
Thèse : « Trump a réussi à devenir le candidat républicain en s’incrustant dans des grands médias
traditionnels (presse, télévision, radio) grâce à son utilisation de Twitter. »
o Donald Trump était connu avant 2016, son élection, car il était un personnage de télé-réalité.
o Les démocrates américains sont plus « à gauche » et les républicains sont plus conservateurs.
o Il y a des élections primaires où les militants et les personnes actives dans le parti peuvent
choisir le candidat du parti.
Un exposé général des causes du populisme n'entre pas dans le cadre du présent document ; l'objectif
principal est de comprendre le rôle joué par les médias traditionnels et numériques.
o Thèse reformulée :
▪ Le succès des populistes, leur force dans les quatre cas examinés, n'aurait pas
pu être atteint sans les médias numériques non traditionnels.
• Facilite l’entrée des acteurs populistes dans l’espace public.
▪ En d'autres termes, les populistes ont acquis un avantage disproportionné avec
les médias numériques par rapport à leur performance dans les médias
traditionnels et par rapport à la façon dont les partis ou mouvements
politiques établis utilisent les médias.
• En Belgique (seul pays à avoir ce système autant institutionnalisé),
nous avons le cordon sanitaire : tous les partis traditionnels et les
médias décident de signer un accord comme quoi ils n’iront jamais
débattre avec les partis d’extrême droite, ces derniers ne pourront pas
être accueillis dans les médias = manifestation du gatekeeping !
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
o Définition du populisme :
▪ « une croyance qui juxtapose une population vertueuse à une élite corrompue
(ne cherche pas le bien du peuple, représentent les autres partis politiques et
les journalistes « fake news ») et considère le peuple comme la seule source
légitime de pouvoir politique »
▪ Une troisième caractéristique des populistes est qu'ils épousent l'idéal selon
lequel le gouvernement devrait représenter plus adéquatement "le peuple", et
c'est là que les médias entrent en jeu.
Ces tweets provocateurs (right wing) ont été repris de manière critique.
Analyses statistiques : volume de mention tweeter de Trump plus importante que tous les autres
cumulés, corrélé à la couverture médiatique.
- Le phénomène Trump « n'est peut-être pas bon pour l'Amérique, mais il est sacrément bon
pour CBS, pour la télévision, car il génère de la curiosité ».
- La vaste couverture médiatique « gratuite » a également permis à Trump de dépenser
beaucoup moins en publicité politique que ses rivaux.
- Hamby (2013) affirme que Twitter a changé les campagnes politiques présidentielles, les
journalistes utilisant Twitter comme une source majeure, non seulement pour suivre les
candidats et les équipes de campagne, mais aussi pour se suivre les uns les autres.
- Ainsi, Trump a pu fixer l'ordre du jour en tweetant des positions qui étaient assurées d'une
large audience dans les médias grand public = AMPLIFICATION du message de Trump.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
o Quand les médias traditionnels ont repris les éléments des réseaux sociaux.
Affaiblissement des gatekeepers, les journalistes disent qu’il faut quand même en
parler alors que ce type de contenu n’aurait pas pu entrer avant dans les médias
traditionnels auparavant.
- Twitter a joué un rôle décisif dans sa réussite à devenir le candidat du Parti républicain et,
pendant une période cruciale, il a pu contourner l'autonomie des médias - ou utiliser les
médias numériques pour amplifier son message dans les médias traditionnels.
Conclusion – Trump :
- Ce succès ne peut s'expliquer par la seule référence à Twitter, mais plutôt par le
fait que le message politique de Trump - ses remarques non conventionnelles
sur Twitter - a reçu un niveau d'attention dans les médias traditionnels qui aurait
été impossible s'il s'était appuyé sur des outils de communication traditionnels
comme les conférences de presse ou sur une couverture audiovisuelle
traditionnelle.
- En d'autres termes, en communiquant sur Twitter, M. Trump a pu contourner les gardiens
conventionnels que sont les journalistes, les chaînes de télévision et les journaux traditionnels,
car ils ont été contraints de rendre compte de son point de vue dans un environnement
concurrentiel qui repose sur la part d'audience.
o Trump a été capable de passer outre des gatekeepers, des médias traditionnels car ces
derniers veulent faire de l’audience et ils ont vu que Trump en faisant énormément
donc il fallait en parler sur les médias traditionnels.
- En d'autres termes, M. Trump n'a pas pu s'adresser directement à son public par l'intermédiaire
de Twitter – trop peu d'Américains sont sur Twitter. Mais il pouvait s'appuyer sur les médias
traditionnels pour diffuser ses messages dans la masse de la société.
Il a été banni de Twitter car allait à l’encontre des règles avec des encouragements à la
violence, sa réaction a été de créer son propre réseau social, accessible seulement aux Etats-
Unis. Elon Musk a réintégré Donal Trump sur Twitter.
Commentaire sur la vidéo HugoDécrypte : gatekeeping car processus avec critères pour choisir ce dont
il va parler. Hugo est le rédacteur en chef. Il essaie d’être reconnu comme un média mainstream, la
chaine fonctionne comme un média traditionnel + souhaite avoir la carte de presse.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
• Contraint les journalistes à suivre les mutations du discours politique, à adopter des codes:
système imbriqué (schéma one-to-many et many-to-many) des anciens médias et des
réseaux sociaux.
• Les journalistes sont devenus holographes (= deux visages à la fois). Ils doivent être
présents en même temps sur plusieurs scènes médiatiques.
– Dans leur rédaction (choisir les infos à mettre en avant)
– Sur plusieurs réseaux sociaux (faire des Lives, infos plus personnalisées)
➔ Retour sur l’impact du développement des réseaux sociaux sur le métier de journaliste.
• Les réseaux sociaux deviennent co-énonciateurs de l’information, des discours qui
circulent.
• Journalistes maîtres du rythme et de l’angle (= journaliste parle d’un sujet et choisit
l’angle critique – avis = manière de parler différente), mais parfois dépossédés de
l’énonciation = emboitement de format.
• Format principal = enchainement de fragments – renvoyant toujours au clic suivant – dont
il est difficile de déterminer l’énonciateur (alors qu’avant, avec un seul journal, on avait
toutes les informations d’un seul coup)
+ Ligne éditoriale d’un média détermine quels
éléments sont à mettre en avant.
• Norme de consommation de l’information de la « mosaïque
informationnelle » qui s’impose à l’actualité politique. (plein
de petits bouts d’informations qui viennent de plein de sources
différentes, gros dessin de ce qu’il se passe dans le monde)
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Exercice : sur Instagram, identifiez une « mosaïque informationnelle ». On a l’impression qu’il n’y a
pas de processus de sélection alors qu’il y a surement une stratégie éditoriale. Déontologie
journalistique : règles qui guident la diffusion d’information.
• Problème (qui se situe du côté de la réception) : difficulté pour les usagers de connaître les
intentions des émetteurs successifs, de revenir à la source primaire, l’origine du contenu. Ce
qui demande plus d’esprit critique !
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
a. RS et identité
• Pour O. Ertzscheid, avec l’arrivée des réseaux sociaux : l’homme est devenu : « un document
comme les autres ».
• Son identité est devenue indexable, classable (possible de les retrouver si besoin). Nous
n’avons aucune prise car les plateformes ont tout une série de stratégies pour savoir qui nous
sommes.
Les hommes vont chercher l’information à deux endroits ; dans les grands médias ou dans toute autre
organisation centralisée et auprès de leur réseau familial, de leurs amis, de leurs voisins, de leurs
collègues (TWO-STEP-FLOW). Nous avons déjà numérisé les premiers Ce que Zuckerberg essaie de
faire avec Facebook c’est de numériser les seconds » = numériser nos relations sociales et les échanges
d’informations entre les personnes.
• Le World Wide Web (la toile internationale) en 1990 : le premier âge documentaire du Web
avec le développement des moteurs de recherche (qui nous permet de retrouver du contenu).
• World Live Web (2000) : web donnant en temps réel l’état des dernières informations publiées
o Google, News, ancêtre est le flux RSS, Blog, indexation en temps direct (système de
notifications)
• World live web (moment où on commence à indexer la vie des gens) : les réseaux sociaux
deviennent le centre du Web, troisième âge documentaire, une toile mondiale dans la matrice
de laquelle les individus occupent la place jusqu’ici préemptée par les documents et leur
actualisation.
3 types de traces
❖ Des traces profilaires (ce que je dis de moi)
❖ Des traces navigationnelles (qui renseignent sur les sites que je
fréquente et sur lesquels je commente ou j'achète (comment je me comporte) des traces
inscriptibles et déclaratives – ce que je publie sur mon blog par exemple - qui reflètent
directement mes idées et mes opinions (ce que je pense).
o On fait tout cela en acceptant les cookies, on accepte que tous nos comportements
soient collectés et archivés !
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
❖ Des traces inscriptibles et déclaratives – ce que je publie sur mon blog par exemple – qui
reflètent directement mes idées et mes opinions (ce que je pense).
L’adage « Si c’est gratuit, c’est vous le produit. » est réel.
• L’identité numérique peut-être définie comme la collection des traces (écrits, contenu audios
ou vidéo, messages sur des forums, identifiants de connexion) que nous laissons derrière nous,
consciemment ou inconsciemment.
Mon identité numérique c'est :
o adresse IP,
o cookies,
o courrier électronique
o nom, prénom
o pseudos,
o coordonnées (personnelles, administratives, bancaires,
o professionnelles, sociales),
o photos,
o avatars,
o logos, tags, liens, vidéos, articles, commentaires de forums,
o données géolocalisées.
Le système Android permet à Google de collecter toutes nos données de nos activités.
Google propose de désactiver l’historique des positions mais d’autres plateformes gardent nos données
de localisation.
L'exemple de Gmail
Quand Google ouvre, le 1er avril 2004, son service de courrier électronique en ligne (Gmail) il
augmente très significativement l'espace de stockage offert aux internautes et, surtout, il y incorpore la
logique et la recette de sa régie publicitaire
Adsense : l'ensemble des messages de notre correspondance privée seront considérés comme des pages
web et à ce titre, scanné et indexé par les algorithmes et les crawlers de Google.
On peut avoir beaucoup d’espace si on accepte la condition que tous nos e-mails (nos
correspondances privées) soient archivés pour analyser nos correspondances pour pouvoir
cibler les publicités. Aujourd’hui, ils ont arrêté de les lire car déjà beaucoup d’information sur
nous, point de vue marketing, cela suffit.
L'objectif : associer aux mots-clés caractéristiques de nos conversations des publicités les plus ciblées
et contextuelles possibles. Chaque message est ainsi indexé mais Google a également la capacité
d'analyser les thèmes ou sujets de conversation dont nous parlons le plus souvent, les personnes avec
lesquelles nous communiquons le plus et les sujets que nous abordons, de manière à rendre sa régie
publicitaire encore plus efficace. Si tous les autres Webmail concurrents affichaient, en guise de
modèle économique, des bannières d'annonceurs, c'est avec Gmail que notre correspondance privée
est pour la toute première fois indexée de la même manière, avec les mêmes techniques et dans
l'optique du déploiement d'un modèle économique qui était jusque-là réservé aux pages web
publiques. Et s'il est possible, à l'aide de services tiers, de masquer l'affichage des dites publicités
ciblées, il est en revanche impossible de bloquer l'indexation de nos courriels.
Important de changer tous nos mots de passe sur chaque site Web.
Opinion | I Visited 47 Sites. Hundreds of Trackers Followed Me. - The New York Times (nytimes.com)
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
Cloud :
Le cloud computing ou informatique en nuages désigne le processus qui consiste à laisser nos données
et nos documents sur des serveurs hôtes de différentes entreprises : YouTube pour nos vidéos
familiales, FlickR ou Facebook pour nos phoros de vacances, Google Documents pour nos documents
de travail, Dropbox pour les fichiers de notre ordinateur…
Nos données et informations identitaires se trouvent aujourd’hui partiellement « dans les nuages », à
disposition de ceux qui en sont aujourd’hui les hébergeurs exclusifs et qui en seront demain, peut-être,
les principaux prédateurs.
Facebook :
De la même manière que Google continue de faire fantasmer parce qu’il promet de
pouvoir indexer l’ensemble des informations et des connaissances disponibles,
Facebook poursuit également son utopie : celle de pouvoir constituer le graphe
complet de l’humanité connectée, de visualiser les relations unissant l’ensemble
des individus de la planète.
o Théorie qui dit que tous les êtres humains sont connectés au travers de 6 personnes qui
se connectent sur internet.
o Avantage que Facebook a sur google : en plus des données de contenu, des traces
profilaires, inscriptives, il a également l’encastrement des activités dans un réseau
social. Il sait qui sont nos amis, il connait notre réseau.
o Certains disent que Facebook peut avoir des données sur des personnes qui n’ont
aucune donnée sur ce réseau social.
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
danah boyd :
Première chercheuse sur ce qui caractérisait la communication sur les réseaux sociaux AVANT
Facebook.
o Réseau social est un dispositif de communication qui fait que la prise de parole est
différente avec les autres outils de communication à disposition.
Quatre paramètres constitutifs de ces réseaux (début années 2000) qui entretiennent la
confusion entre espace public et espace privé
o La persistance :
▪ tout ce qui est en ligne (publié) est conservé à jamais
o La « searchabilité » (via moteur de recherche) :
▪ capacité à être recherché et retrouvé par n’importe qui, n’importe quand.
Toute les traces sont indexées donc on peut les retrouver.
o Les audiences invisibles (moins existant de nos jours) :
▪ quand on communique quelque chose, dans la plupart des cas, on ne sait pas
qui va le voir. Sur les réseaux sociaux, on s’adresse le plus souvent aux
audiences invisibles. On communique mais on ne sait pas avec qui.
• Aujourd’hui si on fait une story sur Instagram, on sait voir qui l’a vue
mais si on poste une photo, on ne sait pas qui l’a vue.
o La reproductibilité (le copier-coller) :
▪ tout ce que l’on poste et communique peut-être copier et recollé ailleurs,
dupliqué et donc placé dans un contexte différent du contexte d’énonciation.
Ces quatre paramètres donnent lieu à des situations d’énonciation et de discours radicalement
altérées qui s’inscrivent dans un autre espace-temps que celui de nos relations non connectées.
Remarques :
• Les stratégies marketing doivent savoir comment communiquer de manière stratégique sur les
réseaux sociaux.
• L’effet Streisand : si un contenu ne nous plait pas, on ne doit pas le faire interdire sinon ce sera
amplifié, on attirera l’attention dessus → phénomène médiatique qui se produit lorsqu'en
voulant empêcher la divulgation d’une information que certains aimeraient cacher, le résultat
inverse survient !
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
4 étapes de développement, d’évolution des modes de calculs qui ont accompagnés le développement
du Web et surtout le développement de la monétisation du web, de la publicité. Le développement de
ces statistiques va permettre d’expliquer comment Google, Amazon, Meta, sont aujourd’hui les
entreprises les plus riches du monde (ont réussi à développer ces algorithmes, ces modes de calcul).
Le parcours que nous allons entreprendre à travers ces quatre manières de classe l’information
numérique permettra de dégager les différentes valeurs qui nourrissent les choix que font les
algorithmes :
On montrera notamment comment ceux-ci prélèvent sur le web des données différentes (clics, liens,
likes et traces) pour les soumettre à des opérations répondant à différentes conventions statistiques que
résume le tableau suivant :
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
a. À côté du web :
La plus ancienne famille de calculs, d’algorithmes, existe depuis d’apparition des premières pages
web, dans les années 90 et avant le Web2.0. Où mettre les publicités et à quel prix ?
Il était important de pouvoir comptabiliser le nombre de visiteurs uniques, l’audience de chaque site
pour pouvoir donner un prix à la publicité à l’époque où il y avait peu de page web.
b. Au-dessus du web
La page-Rank inventé par Google en 1998 permet de hiérarchiser le contenu en
fonction du nombre de vue pour mesurer la force sociale de la page. Identification de la page la plus
intéressante sur un sujet en fonction du nombre de lien qui renvoie à cette page.
Sergery Brin et Larry Page, les fondateurs de Google, vont opposer à ce procédé inefficace une tout
autre stratégie : plutôt que de demander à l’algorithme de comprendre ce que dit la page, ils vont
proposer de mesurer la force de la page dans la structure web.
c. À l’intérieur du web
Comment cela se fait il que ce site web (Facebook) qui était qu’un simple catalogue des étudiants, est
devenu un des plus riche et rentable du monde ? Il a inventé une nouvelle manière de mesurer la valeur
d’une page web.
Capable de déterminer les personnes qui ont le plus d’autorité, le plus d’influence. On sait que
les individus font plus confiance à des personnes plutôt qu’à des institutions.
o Partenariats avec les marques.
« Les métriques de réputations mesurent le pouvoir qu’à l’internaute de voir les autres relayer les
messages qu’il émet sur le réseau »
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
d. Au-dessous du web
La prédiction par les traces permanentes. On sait prédire les comportements d’une personne.
Elle se caractérise par l’usage d’une technique statistique particulière, l’apprentissage automatique
(machine learning), qui est en train de bouleverser la manière dont les calculs pénètrent nos sociétés.
Machine learning = algorithmes qui ont pour mission d’être nourris de plusieurs données et
transformer ces données en prédiction.
Personnaliser les calculs à partir des traces d’activités des internautes, pour les inciter à agir dans telle
direction plutôt que dans telle autre, comme dans le système de recommandation d’Amazon et de
Netflix.
Le futur de l’internaute est prédit par le passé de ceux qui lui ressemblent, qui ont le même type de
comportement.
On peut désormais voir des pubs sur des pages très peu visitées
Problèmes actuels :
FIN DU COURS
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Plan du cours :
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
1.1.1.2. Le cas Agnès : comment montrons-nous de manière non verbale notre appartenance à une
catégorie genrée ?
1.3.2. Exemple de recherche = la sociologie américaine des médias et la théorie des effets des médias
1.5. La vie « dans » les médias (M. Deuze et P. Boczkowski & E Mitchelstein)
1.6. Conclusion
2.2.2. Les valeurs originelles du web (communication scientifique, réseau non centralisé, par les
utilisateurs pour les utilisateurs).
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LCOMU1124 – Vanhuysse Lise
3.1.1.1.L’espace urbain
4. Etude des effets de la transition numérique sur nos sociabilités (nos manières d’être ensemble et de
se rencontrer)
4.1.2. 5 manières de dévoiler son identité sur les réseaux sociaux (D.Cardon)
4.1.3. Les trois âges documentaires du web et l’indexabilité de nos identités (O. Ertzscheid)
4.1.4. Derrière les identités : traces, algorithmes et big data (D. Cardon)
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