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(UPGC) de KORHOGO
Département
SCIENCES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
SYLLABUS
ANTHROPOLOGIE DE LA COMMUNICATION
2- Enseignant
3-Plan du cours
INTRODUCTION
1.1 Anthropologie
1.2 La Communication
1.3 Anthropologie de la communication
2. La Communication du point de vue anthropologique ; « une interaction » entre
« cultures »
CONCLUSION
4- Résumé du cours
La communication quoi que l’on puisse dire est un fait de société. Elle porte en elle les indicateurs
de l’histoire même des groupes sociaux dans leur élan interactionniste. Sous ce rapport, le fait de
communication intéresse l’anthropologue qui y voit un objet d’étude. Aussi importe-t-il d’y appliquer
la méthodologie qui sied. Ainsi, il peut aborder à travers l’ethnographie pour saisir en fin de compte
les processus d’interaction qui produisent des systèmes culturels d’échanges. Au-delà de cette
démarche, c’est toute l’historicité des transformations communicationnelles qui ici mise en
évidence.
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5- Objectifs du cours (objectif général, objectifs spécifiques)
Objectif Général : Etudier l'évolution des systèmes de communication dans les interactions qu'ils
établissent avec les structures sociétales et les types de "construction" culturelle qui les
privilégient en même temps qu'ils les génèrent
6- Prérequis
Communication, Communication numérique, Techniques traditionnelles de communication
7- Méthodologie (Cours magistraux, séminaires…)
Cours magistral
8- Lectures conseillées ou ouvrages de référence (par ordre d’importance)
Augé Marc, 2001. Pour une anthropologie des mondes contemporains, Ed. Champs Flammarion, p
178,.
Perriault Jacques, 1989. La logique de l’usage, essai sur les machines à communiquer, Flammarion.
Lohisse Jean, 1984. Les systèmes de communication : approche socio-anthropologique, Éditions
Armand et Colin
10-Bibliographie
Augé Marc, 2001. Pour une anthropologie des mondes contemporains, Ed. Champs Flammarion, p
178,.
Braudel Fernand, 1990. L'identité de la France, Espace et Histoire, tomes I II et III, Paris, Ed.
Champs Flammarion, t.1 p. 12
Cohen Elie, Mondialisation et diversité culturelle, 2000 in Rapport mondial sur la culture, Ed.
UNSECO,p. 81.
Colin, 1984. Communication, Éd. Seuil
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Debray Régis, 2001. Dieu, un itinéraire, Éditions Odile Jacob, p. 23.
Levi-Strauss Claude, 1958. Anthropologie structurale, Presses pocket, 1990 (1ère édition chez
Plon), p. 411
Perriault Jacques, 1989. La logique de l’usage, essai sur les machines à communiquer, Flammarion.
Rasse Paul, 1988. Identités culturelles et communication en Europe, Le paradigme de la dynamique
du capitalisme, Paris, Ed. Champs Flammarion.
Rasse Paul, Midol Nancy, Triki Fathi, 2002. (Sous la direction de), Unité diversité, Les Identités
dans le jeu de la Mondialisation, Ed. L’harmattan.
Scardigli Victor, 1992, Le sens de technique, PUF.
Mode d’évaluation
Travaux de groupe et travaux individuels
Introduction
recul sur les phénomènes de communication qu’elles étudient. Car l’un des enjeux forts de la période
conjuguant une vision globale du phénomène, avec l’étude de processus historiques marquants et de
situations concrètes exemplaires. Notre propos donc dans ce cours consistera dans un premier
méthodologique qui sied. De cette démarche enfin, l’on parviendra à l’actualité, voir la modernité de
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I. QUELQUES DEFINITIONS SUCCINCTES
I.1 Anthropologie
Le mot anthropologie est d’origine grecque. Il est constitué comme suit : « anthrôpos » = être
Dans son assertion la plus simple, l’anthropologie est « la science de l’homme », la science qui étudie
l’homme dans toute sa diversité (économique, culturelle, social, politique etc..). Elle a donc pour
objet d’étude l’homme et les groupes humains sur leurs dimensions (réflexive, comportementale,
biologique, communicative et historique), autrement dit, les différents aspects de vie d’une
communauté, d’une société humaine partant de l’économie, la culture, le social, la politique sont
objets d’étude de l’anthropologie. Afin d’analyser les phénomènes humains, les anthropologues
utilisent des techniques variées, qui définissent les quatre sous-disciplines classiques : ces
culturelle), et l’anthropologie linguistique – utilisent des outils d’enquête qui leur sont propres. Dans
I.2 La Communication
D’une manière générale, la communication se définit comme étant le processus par lequel se fait le
transfert des informations. C’est aussi un processus d’échange d’idées, d’informations, de
comportements en vue d’atteindre un objectif. La communication est donc pour un projet de
développement l’ensemble des techniques et mécanismes permettant de collecter et de
transmettre des informations, des données à véhiculer et partager. La communication est donc le
fait d’établir une relation ou une liaison avec autrui et de leur transférer, partager et diffuser des
informations à travers la linguistique. Elle est également l’émission d’un message vers un récepteur
(SEKOU, 2007). Enfin, la communication est le processus d’échange de messages, d’informations et
de connaissances. Elle présente plusieurs formes :
C’est la communication du type émetteur - message – receveur. Cette forme de communication n'a
été formalisée qu'aux cours des deux derniers siècles. La communication interpersonnelle est
fondée sur l'échange de personne à personne, chacune étant à tour de rôle l'émetteur et/ou le
récepteur dans une relation de face à face. La rétroaction est censée être facilitée sinon quasi
systématique. On dit parfois que la communication est « holistique », c'est-à-dire qu'elle fait
intervenir le tout de l'homme (communication verbale et non verbale), ainsi que l'environnement
(possibilité d'interférences environnementales dans la communication).
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I.2.2 La Communication de groupe
La communication de groupe part de plus d'un émetteur s'adressant à une catégorie d'individus
bien définis, par un message ciblé sur leur compréhension et leur culture propre. C'est celle qui est
apparue avec les formes modernes de culture, souvent axées sur la culture de masse (société de
consommation), dont la publicité ciblée est la plus récente et la plus manifeste. Les effets de la
communication de groupe se situent entre ceux de la communication interpersonnelle et ceux de la
communication de masse.
La communication de groupe est aussi complexe et multiple car elle est liée à la taille du groupe, à la
fonction du groupe et à la personnalité des membres qui le composent. On peut également intégrer
cette notion dans la communication interne à une entité. Les groupes peuvent alors être des
catégories de personnels, des individus au sein d'un même service, etc. On peut aussi intégrer
cette notion à une communication externe ciblée vers certains partenaires ou parties prenantes de
l'entité (Wikipedia).
Dans la communication de masse, un émetteur (ou un ensemble d'émetteurs liés entre eux)
s'adresse à un ensemble de récepteurs disponibles plus ou moins ciblés. Là, la compréhension est
considérée comme la moins bonne, car le bruit est fort, mais les récepteurs bien plus nombreux.
Elle dispose rarement d'une rétroaction, ou alors très lente (on a vu des campagnes jugées
agaçantes par des consommateurs, couches pour bébé par exemple, conduire à des baisses de
ventes du produit vanté). Ce type de communication émerge avec la « massification » des sociétés
(production, consommation, distribution dites « de masse »), la hausse du pouvoir d'achat, la
généralisation de la vente en libre-service, l'intrusion entre le producteur et le consommateur de
professionnels et d'enseignes de distribution, les médias de masse ou « Mass-Médias » dont la
radio et la télévision. L'absence de réponse possible en fait un outil idéal de la propagande, ce que
souligne à plusieurs reprises Georges Bernanos.
Aujourd'hui, les NTIC et en particulier Internet abaissent à un niveau sans précédent le coût de
communication et de plus rendent la rétroaction possible.
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partie des actions de communication externe est constituée d’actions de communication
commerciale.
I. 3 Anthropologie de la communication
Depuis les origines de l’humanité, les humains ont senti la nécessité de communiquer entre eux. Pour
besoin de communiquer a conduit l’homme à mettre au point plusieurs stratagèmes notamment des
codes, des alphabets et le langage. Plusieurs techniques ont été utilisées. On peut citer les tam-
tams, la parole, les gestes de la main, les signaux de fumée, les documents écrits. Mais, avec
l’évolution du temps, de la technologie et surtout avec les migrations humaines, il est apparu urgent
des structures d'interaction et de communication au sein des communautés humaines. Elle implique
une méthode (la méthode ethnographique au sens large) et des objets. Ceux-ci sont extrêmement
variés, depuis la structure des événements de communication dans une classe jusqu'aux usages de
Cette approche sinon ce courant dit « anthropologie de la communication », se développe dans les
années 1950 aux Etats Unis, en particulier autour de Gregory Bateson et de l’école de Palo Alto, qui
prend en compte aussi bien la communication non verbale que la communication verbale entre
Certains chercheurs dont Goffman et bien d’autres ont entrepris une ethnologie méticuleuse des
primitives, bandes de jeunes, salles communes d’un hôpital ou d’un institut gériatrique…). Ils se
proposaient d’étudier la communication dans les paroles, les gestes, les regards de la vie
quotidienne, afin de reconstituer peu à peu “ le code secret et compliqué écrit nulle part mais
compris de tous ”. Ils s’efforçaient de saisir la façon dont s’organisent les relations entre les
individus de ces communautés, et d’abord l’échange de messages, ces “ chapelets de mots qui
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circulent d’un esprit à l’autre par l’intermédiaire de la bouche, des oreilles, ou de la main et des
yeux ”.
Ils s’intéressaient encore aux attitudes non verbales et aux bruits qui confirment, contredisent ou
brouillent les messages, puis encore aux matrices culturelles qui font sens, donnent leur
signification aux messages, formatent les processus d’échange, prédéfinissent les canaux de
circulation de l’information. On le voit, ces études se situent sur un plan micro social, celui de la
individus qui les composent, des interactions entre eux, éventuellement aussi, de la comparaison
interne du clan.
La communication n’est pas conçue comme une relation d’émetteur à récepteur, mais comme un
modèle orchestral, autrement dit comme résultant d’un ensemble d’individus réunis pour jouer
n’existe que par le jeu interactif des individus. Tout l’effort des anthropologues de la
communication consiste à analyser les processus d’interaction qui produisent des systèmes
culturels d’échange. Il ne suffit pas cependant de décrire ces interactions et leurs effets. Il faut
aussi tenir compte du « contexte » des interactions. Chaque contexte impose ses règles et ses
conventions, suppose des attentes particulières chez les individus. La pluralité des contextes
d’interaction explique le caractère pluriel et instable de toute culture et aussi les comportements
(psychologique) avec lui-même pour autant. Par cette approche, il devient possible de penser
Elle prend en considération les cultures des mondes passés et présents pour étudier le mouvement
des civilisations et nourrir un autre regard sur la société. La communication entre les peuples
occupe une place forte au sein de ces dispositifs, elle en est le moteur, et la démarche
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Nous nous contenterons ici d’esquisser les grandes lignes de cette approche, puis de voir en quoi
elles ouvrent un vaste champ de recherche auquel pourraient contribuer les sciences de
l’ensemble des travaux ceux qui concernent le fait de communication, et d’autre part de poser un
regard anthropologique sur le rôle des NTIC dans les mondes contemporains, de façon à mieux
cerner les mutations culturelles qu’elles imposent progressivement à toute l’humanité à travers
La première étape ethnographique est celle de l’étude des sociétés, sur le terrain, au plus près
des habitants, des modes de vie et des relations que les hommes et les clans tissent, des croyances
qu’ils partagent, des manifestations culturelles qui les réunissent. La taille de la société,
recommande Lévy Strauss, “ doit être suffisamment réduite pour que l’auteur (le chercheur) puisse
rassembler la majeure partie de son information grâce à une expérience personnelle ”. La méthode
groupes humains minuscules avec lesquels le chercheur entretient un rapport personnel. Son travail
Le second niveau, celui de l’Ethnologie, a une visée plus synthétique qui peut s’opérer dans trois
directions : “ géographique si l’on veut intégrer des connaissances relatives à des groupes voisins ;
historique si l’on vise à reconstituer le passé d’une ou plusieurs populations ; systématique enfin, si
l’on isole, pour lui donner une attention particulière, tel type de technique, de coutume ou
d’institution ”. Là déjà, le chercheur devra renoncer à produire lui-même toutes les données
nécessaires à ses analyses et utiliser, en seconde main, des matériaux ethnographiques produits par
d’autres.
embrassant son sujet dans toute son extension historique et géographique ; aspirant à une
jusqu’aux races modernes ; et tendant à des conclusions positives ou négatives, mais valables pour
toutes les sociétés humaines. Là se dessine une anthropologie culturelle, géopolitique, macro
économique de l’humanité, qui s’attache aux civilisations grandes et petites dans leur diversité et
leurs mouvements au contact les unes des autres. “ Usant du comparatisme et visant à la
généralisation ajoute Françoise Heritier, elle à pour objet une réflexion sur les principes qui
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régissent l’agencement des groupes et la vie en société sous toutes ses formes ”. C’est à ce niveau
Si l’Anthropologie s’intéresse aux sociétés primitives, c’est moins pour leur économie interne,
domaine de l’Ethnographie, ou pour leur propre histoire et les relations qu’elles entretiennent avec
leurs voisins, que pour ce qu’elles nous enseignent sur l’histoire de l’humanité tout entière et sur
le mouvement des civilisations ; depuis les premiers chasseurs cueilleurs, vivants en clan isolés les
uns des autres par le désert, la mer, la jungle ou la forêt amazonienne et par la guerre perpétuelle
qu’ils se livrent entre eux, jusqu’à notre civilisation mondiale, pétrie par l’essor des moyens de
communication, brassant les hommes et les cultures comme jamais auparavant. Car si, à un bout, on
trouve les mondes contemporains, l’Anthropologie postule qu’à l’autre, l’étude des sociétés
L’un des grands intérêts de l’anthropologie est de rassembler et d’exploiter un matériel inestimable
sur les cultures qui nous ont précédées, pour mettre en perspective et en discussion notre monde
actuel. Et Lévi-Strauss d’ajouter plus loin : “ les autres sociétés ne sont peut-être pas meilleures
que la nôtre à mieux les connaître nous gagnons pourtant le moyen de nous détacher de la nôtre,
non pas qu’elle soit absolument ou seule mauvaise, mais parce que c’est la seule dont nous devons
nous affranchir.
matériels. Pour ce faire, la démarche anthropologique, doit s’efforcer de s’appuyer sur des travaux
Il lui faut circonscrire des objets, des territoires physiques ou virtuels, réels ou imaginaires,
des pratiques sociales anciennes ou nouvelles. Il doit les investir, les étudier de l’intérieur, et
adopter une démarche ethnographique pour ne pas en rester à des banalités trop générales, mais
en même temps s’efforcer de saisir comment des forces extérieures plus puissantes les font et les
défont sous l’emprise des NTIC. Il s’agit de montrer comment les civilisations se sont nouées
entre-elles, pour rejoindre, puis se mêler à l’ensemble qu’elles forment actuellement. Et cette
dynamique devrait aussi valoir pour les autres cultures du monde, car elles sont toutes là,
maintenant, aux prises avec le mouvement de la globalisation, tout arrivées au même point avec
des histoires, et par des routes différentes qu’il conviendrait de refaire en marche arrière, de
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façon à mieux comprendre comment elles se sont constituées, comment elle se sont éparpillées
en une myriade de territoires, comment elles se sont enrichies les unes des autres, comment
elles ont résisté, un temps, à la domination des unes sur les autres, et comment au bout du
compte, elles ont abouti à ce grand patchwork des cultures du monde en train de se refonder dans
un melting-pot planétaire.
Les SIC (Sciences de l’Information et de la Communication) ont là un rôle primordial à jouer, d’une
part, en attirant l’attention des anthropologues sur l’importance historique des processus de
de longue date, pour prendre du recul sur les phénomènes de communication qu’elle étudie qui en a
système »
Pour Balandier, la mondialisation, qu’il appelle “ le grand système ”, tend d’une part “ à produire une
érosion des différences, des configurations d’altérité par lesquelles se manifeste la diversité des
cultures, et grâce auxquelles se forment les identités ”. En même temps, “ il tend à devenir pour
tous les hommes l’unique générateur d’une altérité absolument inédite… celle d’une altérité à soi, en
soi… Comme si l’immense accroissement de ses capacités l’empêchait de parvenir à une relation
intelligible de ce qu’il devient sur le flux du changement continu ”. La différence se lit de moins en
moins dans le monde, et de plus en plus dans l’histoire des technologies qui le modèlent, et le
transforment de façon accélérée ; quelques années parfois suffisent pour que le paysage de nos
de festifs, de se “ brancher ” les uns avec les autres, de former des communautés virtuelles
dont les membres cultivent les mêmes passions, inventent des rituels, échangent des savoirs,
partagent les mêmes goûts, se distinguent des autres par des tenues vestimentaires et des
attitudes corporelles qui les caractérisent. Et ces nouvelles tribus actualisent leur existence, la
manifestation politique, d’un festival ou d’une soirée, d’une aventure, d’une expédition au bout du
monde, d’un colloque, d’une convention ou d’un séminaire ordonnés par quelques grands maîtres ;
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avant de se disperser à nouveau de sorte que l’identité de chaque membre puisse se recomposer
dans d’autres activités. Car ces nouvelles tribus sont éphémères ; à la différence des autres
défont sans arrêt. Les aéroports n’ont jamais été aussi pleins, note Wolton, parce que les NTIC
stimulent les rencontres directes, réelles mais épisodiques de personnes qui ont commencé et
Enfin, une troisième forme d’altérité, caractéristique de la période contemporaine, est celle qui
fêtes, de savoirs et de métiers, dans la quête des origines et l’exhumation des héros fondateurs,
Cela se fait le plus souvent dans la perspective de recréer des liens afin d’avoir des choses à
partager au sein du groupe et à échanger avec l’extérieur, l’étranger, le touriste, mais parfois
aussi, pour s’isoler et exclure l’autre, ainsi qu’en témoignent certains mouvements ethniques,
racistes et sanglants.
Conclusion
Au terme de ce cours, il convient de retenir que les cultures sont mouvantes parce que le monde lui-
même change et avec lui les systèmes de communication. Le rapport à l’autre s’établit désormais
dans la proximité réelle ou imaginaire. Et l’autre sans les prestiges de l’exotisme, c’est simplement
l’étranger souvent craint, moins parce qu’il est différent que parce qu’il est très proche. Georges
planète, mais surtout comment l’homme post moderne (lui, parle de sur modernité) habite ces
nouveaux mondes qui sont de moins en moins des territoires, des pays, des espaces physiques, et de
plus en plus des univers virtuels mouvants, imaginaires, éphémères, tressés par les réseaux de
communication.
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Sujet 1 : Approche ethnographique de la communication dans le balafon (Contexte d’utilisation,
messages véhiculés)
Sujet 2 : La différence se lit de moins en moins dans le monde, et de plus en plus dans l’histoire
des technologies qui le modèlent, et le transforment de façon accélérée ; quelques années parfois
suffisent pour que le paysage de nos existences change radicalement.
A partir de cette assertion expliquez les transformations dans les relations sociales que vous
observez et justifier les effets pervers auxquels la société est aujourd’hui en proie.
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