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INTRODUCTION
AUX THEORIES
DE LA
COMMUNICATION
(LICENCE 1)
Chargé de Cours
Dr SOUMAHORO Sainghot
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PLAN DE PROGRESSION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
CHAPITRE I :
ETYMOLOGIE ET DEFINITION DE LA COMMUNICATION
I. ÉTYMOLOGIE
En français (Oresme en 1361[2]), le terme signifie d’abord « mettre en commun », puis
« être en relation avec ». Communication provient de la même racine latine qui a
donné « commun » (communis), « communiquer » (communicare, au sens d’être en
relation avec, s’associer, partager), et « communication » communicatio (le fait d’être
en relation avec).
II. GENERALITES
1. Définitions
La théorie de la communication est apparue dans les années 1945-1950, en
même temps que la théorie de l’information. (L’expression « théorie de la
communication » est parfois employée pour désigner le concept de théorie de
l’information). Elle avait alors pour objectif de formaliser et de modéliser la relation
homme-machine entre les ordinateurs naissants et leurs utilisateurs, en théorisant et
en conceptualisant la communication afin de l’« inculquer » aux ordinateurs.
INTRO AUX THEORIE DE LA COM. DR SOUMAHORO SAINGHOT
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C’est une base de la cybernétique qui, pour faire ressortir cet élément de
communication, utilise le concept de boîte noire, ce qui permet de le dissocier de
l’élément émetteur ou récepteur.
Et si tout le monde s’accorde pour la définir à minima comme un processus, les points
de vue divergent lorsqu’il s’agit de la qualifier.
CHAPITRE II :
PRINCIPAUX DOMAINES DE LA COMMUNICATION
I. LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLE
Pour l’école de Palo Alto, « on ne peut pas ne pas communiquer ». Que l’on se taise
ou que l’on parle, tout est communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques,
notre façon d’être, notre façon de dire, notre façon de ne pas dire, toutes ces choses
« parlent » à notre récepteur. La communication est aussi une forme de manipulation.
En effet, nous communiquons souvent pour manipuler, modifier l’environnement ou le
comportement d’autrui.
Elle n’a été formalisée qu’aux cours des deux derniers siècles.
C’est celle qui est apparue avec les formes modernes de culture, souvent axées sur
la culture de masse (société de consommation), dont la publicité ciblée est la plus
récente et la plus manifeste.
La communication de groupe est aussi complexe et multiple car elle est liée à la taille
du groupe, à la fonction du groupe, et à la personnalité des membres qui le compose.
On peut également intégrer cette notion dans la communication interne à une entité
(entreprise). Les groupes peuvent alors être des catégories de personnels, des
individus au sein d’un même service, etc.
On peut aussi intégrer cette notion à une communication externe ciblée vers certains
partenaires ou parties prenantes de l’entité.
CHAPITRE III :
LES SCIENCES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
I. HISTORIQUE
Les sciences de l'information et de la communication (SIC) forment un champ de
recherches universitaires, connues sous ce nom en France, Belgique, Suisse, Algérie,
Maroc… Au Québec, on se réfère aux études en « Communication » ou « Science de
l'information ».
Les SIC empruntent largement aux sciences humaines sans ignorer pour autant
les sciences de l'ingénieur : l'informatique, la cybernétique, les théories du signal
(etc.), trouvent un écho dans les recherches relatives à l'information ; les recherche
sur la communication organisationnelle (institution, organisation, entreprise...)
recoupent en partie les recherches en gestion ;les sciences de la documentation
(documentation, bibliologie, bibliothéconomie…) et des métiers du livre se
rapprochent de l'information et des sciences de l'éducation ; les sciences de la
communication font appel à la sociologie, à la psychologie, à l'anthropologie, à
l'histoire, à la sémiologie, à la philosophie (etc.) et donnent lieu à de nouvelles
recherches spécifique aux SIC.
Durant les années 1980, S.H. Chaffee et C.R. Berger proposèrent une définition
généraliste qui reste de nos jours une base connue des sciences de la
communication : « La science de la communication cherche à comprendre la
production, le traitement et les effets des symboles et des systèmes de signes par des
théories analysables, contenant des généralisations légitimes permettant d’expliquer
les phénomènes associés à la production, aux traitements et aux effets. »
dans leur grande majorité dépendants de la culture. Mais on définit en premier lieu la
communication non verbale à travers le corps, la posture, les gestes ou encore les
différentes expressions du visage. Cette distinction verbale / non verbale n’est pas
toujours aisée à faire.
Le mot verbal peut également être compris comme exprimé de vive voix (Petit
Larousse). On parlera alors de communication orale, par opposition à la
communication écrite. Mais la communication n’est pas qu’orale. Elle est aussi non
verbale.
La communication passe donc aussi par le corps. Ainsi elle sera non verbale ou plutôt
non verbalisée. La communication non verbale peut être para-verbale, c’est-à-dire qui
accompagne la vocalisation. Ainsi lorsque le locuteur explique qu’il faut aller à droite
et qu’il bouge sa main dans cette direction, c’est un cas de communication para
verbale. Croiser les bras dans un signe de protection est aussi une communication
non verbale. Mimiques et posture font partie de la communication. Des gestes risquent
de faire passer un message comme plus fort, plus prononcé que ce que l’on dit. Le ton
d’un message est aussi une forme de non-verbal.
Le contexte intervient dans les enjeux tels : culture, changement de médias, langue,
souveraineté, identité, dynamisme des territoires, mise en réseau.
CHAPITRE IV :
MODELES DE COMMUNICATION
Ce modèle, malgré son immense popularité (on le trouve cité souvent comme « le
modèle canonique de la communication »), ne s’applique pas à toutes les situations
de communication et présente de très nombreux défauts :
• et s’il y a un lapsus ?
• et si sont mis en jeu des moyens de séduction, de menace ou de coercition ?
• et si le message comporte des symboles nouveaux ou des jeux de mots ?
message (même s’il y reste centré) et envisage notamment les notions d’étapes de
communication, la capacité de pluralité des émetteurs et des récepteurs et de finalité
d’une communication (ses enjeux).
Pourtant il est critiquable, sur la même base que les critiques émises contre le modèle
de Claude Shannon et Weaver. En effet, il envisage la communication comme une
relation d’autorité et de persuasion. Et il néglige le message de rétroaction, ainsi que
les notions de psychologie et de sociologie de part et d’autre de la relation de
communication. Le récepteur est toujours considéré comme passif, ce qui est encore
inexact, car il existe en général interaction entre l’émetteur et le récepteur, ce qui n’est
pas pris en compte dans ce modèle.
Cet autre modèle, fondé sur la linguistique, est proposé par Roman Jakobson (1896–
1982). Ce linguiste russe développe un point de vue centré non plus sur la
transmission d’un message, mais sur le message lui-même.
Il est composé de six facteurs. À chacun de ces facteurs est liée une fonction du
message, explicitée par Jakobson.
IV-MODELE DE GERBNER
George Gerbner, sociologue des années 1950, avait l’ambition de formuler un modèle
général de la communication. Il présente en 1956 un modèle beaucoup plus complexe
que les précédents. Son modèle s’articule autour de deux propositions essentielles :
Le trait particulier de ce modèle est qu’on peut l’appliquer aux différentes formes de
communication en fonction du contexte. Il convient à un acte de communication
interpersonnelle entre deux personnes mais aussi au processus plus complexe de la
communication de masse.
V-MODELE DE NEWCOMB
Newcomb relève dans les relations sociales deux dimensions. L’attitude, qui est la
qualité du lien affectif, et l’union qui est la spécificité du lien. À travers ces deux grilles
Le modèle de Newcomb soulève donc des faits essentiels selon quoi toute situation
de communication met en présence des individus caractérisés par des attitudes, des
motivations et que toute situation de communication peut être un moyen de faire
évoluer une relation. La communication est donc ici appréhendée comme un
phénomène dynamique et complexe et non mécanique.
Dans ce modèle, est considérée en premier lieu l’appartenance des individus humains
à des groupes. L’émetteur rebaptisé communicateur, et le récepteur sont donc
distribués dans des groupes primaires (familles, communauté, petits groupes…)
sociologiques.
Ce modèle part du postulat que plus les relations sont riches en affinités, meilleurs
sont les modes de circulation de l’information. Il s’agit de rendre visible les relations
entre individus dans un groupe, dans l’optique d’analyser la structure de la
communication. C’est une tentative pour normer, quantifier le lien entre système de
relations et système communicationnel.
C’est dans les contacts avec autrui que se révèlent les problèmes d’une personne et
c’est en changeant le mode de communication de cette personne que l’on commence
à lui permettre de les surmonter.
Ici, la communication est une transaction, les deux parties gagnent quelque chose,
c’est aussi une relation de dominance, communiquer à l’autre c’est renforcer son
pouvoir sur l’autre. L’analyse transactionnelle est un outil d’analyse et de contrôle de
la communication.
On étudie ainsi la manière dont l’articulation des jeux individuels aboutit à une
production collective en s’interrogeant notamment sur : la conduite des acteurs, le code
régulateur et la prestation de chacun. Dans ce modèle, le public fait partie du système,
l’orchestre est en interaction avec eux, la communication est donc une production
collective.
Dans l’approche constructiviste, le monde qui nous entoure est construit à partir de
nos représentations personnelles et sociales, le sujet connaît le monde en le
concevant, toute science est donc une modélisation.
On considère ici la communication comme un débat latent, « caché », qui a lieu entre
des acteurs liés dans une structure sociale. On tente de faire émerger le débat implicite
de l’ensemble des commentaires et de comprendre comment chacun interprète et
retraduit le message initial.
nécessairement. Pour que l’échange ait du sens, il faut qu’il soit mis en relation avec
les contextes dans lesquels il se déroule :
CONCLUSION
Elle invite à jouer avec les symboles et les moyens technologiques pour s’adresser de
manière précise à un public précis. Alors on trouve des solutions pour déjouer chaque
obstacle en restant toujours fidèle à soi.
Et parce que l’on ne néglige aucun détail, on soignera sa communication. Une stratégie
efficace ne pourra jamais se mettre en place sans la parfaite compréhension de
chaque acteur du processus communicationnel.
BIBLIOGRAPHIE