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Convection forcée dans des surfaces planes 

:
But de TP :
Détermination expérimentalement de coefficient de transfert de chaleur par convection
forcée dans une surface plane verticale.

Comparaison des résultats expérimentaux avec la théorie.

Partie théorique :
La convection est un des trois modes de transfert de chaleur avec la conduction et le
rayonnement. Le terme de convection fait référence aux transferts de chaleur se produisant
entre une surface et un fluide en mouvement lorsque ceux-ci sont à des températures
différentes. En plus du transfert d'énergie dû à la diffusion, il y a également transfert par le
biais du mouvement du fluide. Ce dernier est associé au fait que de multiples molécules ont
un mouvement collectif, ce qui implique un transfert de chaleur dans le cas où il existe un
gradient thermique.

Le transfert thermique par convection est divisé en deux parties suivant la nature de
l'écoulement :

Convection naturelle :
Le fluide est mis en mouvement sous le seul effet :
des différences de masses volumiques résultant des différences de températures sur les
frontières d’un champ de forces extérieures (la pesanteur).

La convection forcée :
Le mouvement du fluide est induit par une cause indépendante des différences de
température (pompe, ventilateur...).

Compte tenu du lien entre le transfert de masse et le transfert de chaleur, il est nécessaire
de considérer la nature du régime d’écoulement.
On distingue : Ecoulement en régime turbulent.
Ecoulement en régime laminaire.
Loi de NEWTON :
La Loi de NEWTON donne la puissance échangée entre une surface de valeur S et de
température Ts et un fluide de température Tf. Elle s'écrit (en admettant que Ts > Tf) :
δQ = h. dS (Ts – T∞).
h : coefficient d'échanges superficiels ; entre le fluide et la surface (w/m2.k).
S : la surface d’échange.

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Description de l’appareil :

L'équipement se compose d'un tunnel en acier


inoxydable de section rectangulaire supporté par une
structure en aluminium anodisé qui permet le
montage sur un plan de travail.

Dans le tunnel , ils peuvent être montés trois


différents types d'échangeurs de chaleur : échangeur
plat ailettes de l'échangeur de l'échangeur et des
épingles. Chaque échangeur étant muni d'un dispositif
de chauffage électrique pour le chauffage

L'échangeur de chaleur est utilisé à tout moment peut


être vu à travers une fenêtre de méthacrylate situé sur
le côté opposé du tunnel

Le flux d'air vers le haut à travers le tunnel peut être


généré par un ventilateur à vitesse variable monté sur
le dessus.
Le flux d'air généré dans le tunnel est mesuré par un
capteur de débit situé au fond du tunnel. Au moyen
débit d'air concentrateurs bonne répartition des flux d'air à travers la zone d'échange de
chaleur est assurée .

Mesure des températures à différentes distances par rapport aux échangeurs de base et les
ailettes à broches sont réalisées par cinq thermocouples sont insérés à travers un tunnel
latéral. Ces mesures permettent d'observer les gradients de température dans la direction
longitudinale de l'échangeur et dans la direction du flux d'air.

Pour la TXC - FFB , la console reçoit les signaux de tous les thermocouples et capteur de débit
, ce qui permet l'affichage de mesure grâce à des expositions
Par logiciel SCADA TXC -FF via la console ou dans le cas de TXC - FFB , les bases de contrôle
de la température des échangeurs et la puissance du ventilateur et la résistance électrique
est effectuée

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Coefficient d'échange par convection :
Le problème majeur à résoudre avant le calcul du flux de chaleur consiste à déterminer h qui
dépend de nombreux paramètres :
• caractéristiques du fluide,
• nature de l’écoulement,
• la température,
• la forme de la surface d’échange,...
Le coefficient hc dépend de plusieurs paramètres et l’échange de chaleur est d’autant plus
actif, (h plus grand) lorsque :
1- la vitesse v d'écoulement du fluide est plus grande ;
2- sa masse volumique ρ est plus grande ;
3- sa chaleur spécifique Cp est plus grande ;
4- sa conductivité thermique λ (ou sa diffusivité thermique a) est plus forte ;
5- sa viscosité cinématique ν (m2.s-1) = μ/ρ est plus faible ;
hc peut également dépendre des dimensions de la paroi, de sa nature et de sa forme.

Les nombres adimensionnels :


- Le nombre de Reynolds - Le nombre de Nusselt - Le nombre d’Eckert - Le nombre de
Grashof - Le nombre de Prandtl.

Le nombre de Reynolds :
Le régime d’écoulement d’un fluide peut être laminaire ou turbulent. Le passage d’un
régime à un autre est caractérisé par le nombre de Reynolds :

ρuD
Re = μ

L’expérience montre que pour Re inférieur à une valeur critique Rec., l’écoulement dans une
conduite est toujours laminaire

Le nombre de Nusselt :
Il caractérise l'importance de la convection par rapport à la conduction.

C’est le rapport de la quantité de chaleur échangée par convection h.S.ΔT à une quantité de
chaleur échangée par conduction λ.S.ΔT/d :

h.D
Nu=
k

Le nombre de Prandtl :
Caractérise la distribution des vitesses par rapport à la distribution de la température :

μCp
Pr=
k

Dans le cas de la convection forcée la vitesse du fluide est déterminée par un agent externe
(ventilateur ou pompe).

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L’influence de vitesse du fluide doit être incluse dans ce type de convection parce que la
vitesse de fluide inclus dans le nombre de Reynolds.

Selon la valeur de nombre Re on peut estimer la nature de régime et suivent le régime on


peut détermine le coefficient de transfert de chaleur

Si Re< 5.105 le régime est laminaire donc :

N u=1.130 ¿

Si Re >5.105 le régime est turbulent donc :

Nu=0.0296 ℜ0.8 Pr 1 /3

Pour traiter un problème de convection il est important de déterminer le régime d’écoulement du


fluide : est-il laminaire ou turbulent ? Le coefficient d’échange convectif dépend fortement du régime
d’écoulement. La transition entre les régimes d’écoulement a été démontrée par Osborne Reynolds.
Son expérience avec de l’ancre, figure 3.3

Pour prédire le régime d’écoulement il est tout d’abord utile de déterminer la distance critique pour
laquelle le régime de transition intervient. Pour cela un nombre sans dimension, appelé nombre de
Reynolds local, est défini :

X : représente la distance au bord d’attaque.

• Pour un écoulement le long d’une plaque plane la valeur critique de R ex varie entre 105et 3 ×
106 en fonction de la rugosité de la surface et la turbulence, néanmoins en général la valeur 5
× 105 est utilisée.

• Pour un écoulement dans un tube cylindrique (expérience de Reynolds), le régime laminaire


existe pour Rex < 2 100. Le régime turbulent est établi pour R ex > 104.
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• Entre les deux valeurs critiques on a le régime de transition.

Partie expérimentale :
Matériel utilisé :
TXC-FFB et échangeur plat

Cet équipement permet d’étudier


l’efficacité de différents échangeurs, en
analysant les coefficients de transfert de
chaleur de chaque échangeur exposé à
différents débits d’air.

Tunnel en acier inoxydable de section


rectangulaire de 700 mm de longueur. Il
est possible d’y placer trois différents
types d’échangeurs de chaleur. Viseur en
méthacrylique qui permet une bonne
visualisation de l’échangeur en utilisation.

Stabilisateurs pour garantir un flux d’air


uniforme.

9 Capteurs de température: 2 capteurs de


température mesurent la température de
l’air à l’entrée et à la sortie de la zone d’échange de chaleur les, mesures de
température à différentes distances à la base des échangeurs à goujons et à ailettes se
réalisent à l’aide d’autres cinq capteurs de température qui s’introduisent par un des
côtés du tunnel 1 capteur de température pour la, résistance au chauffage 1 capteur de
température dans les échangeurs. Et capteur de débit pour mesurer le débit d’air qui se
forme dans le tunnel.

3 Échangeurs en aluminium:
Échangeur de chaleur plat.
Échangeur de chaleur à goujons.
Échangeur de chaleur à ailettes.

Résistance au chauffage de 150 W pour chaque échangeur, contrôlée par ordinateur


(PC).

Ventilateur à vitesse variable, contrôlé par ordinateur (PC), qui génère le flux d’air dans
le tunnel.

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Mode opératoire  :

1- Activer l'amplificateur de mesure ;


Fixer la source de chaleur choisie (plaque plane, faisceau tubulaire, ailettes)
3 Échangeurs en aluminium :
Échangeur de chaleur plat.
Échangeur de chaleur à goujons.
Échangeur de chaleur à ailettes.
2- allumé le bouton de ventilation lorsque c’est une convection forcée (la ventilation
ne donne une force de vent qui ne permet de faire une convection avec une force)
3- Activer l'interrupteur de puissance électrique et choisissez une puissance pour
échauffer la source de chaleur ;

4-placez l’échangeur plat dans la tour. Un thermocouple est relié à l’échangeur


(ST8-dans l’unité TXC-FF ou ST-0 dans l’unité TXC-FFB), les autres thermocouples,

sont connectés à l’orifices du tunnel.

5-Réguler la puissance de l’AR-1 résistance (%) avec des valeurs prédéfinies.


6- Patienter (30 à 40 minutes) pour que l'air à l'intérieur de la conduite s'échauffe
7- Noter T0 la température auprès de la source de chaleur déterminée par le
thermocouple type K

8- Enregistrer les valeurs qui s'affichent à l'amplificateur de mesure tel que


- T1 (température de l'air à l'entrée) - w (vitesse de l'air)
- T2 (température de l'air à la sortie), - P (puissance électrique).
Résultats et calcules  :
Donnés  :

La température ambiante : 20C°


La langueur caractéristique de l’élément : 0.098 m
La surface de la plaque plane : 0.009604 m2
La viscosité cinématique de l’air à (20C°) : 1.513.10-5 m2/s
La conductivité de l’air à (20C°) : 0.02603W/m.K
La chaleur spécifique de l’air à (20C°) : 1007J/Kg.K

d é bit 0.04
La vitesse de l’air = = =3.667 m/ s
section 0.015

µ ..C P ρvCp 1 .1881 .1 . 513 .10−5 1007


Le nombre de Prandtl Pr =
k
= k = 0 . 02603

On peut obtenir la quantité de chaleur transférée par la relation suivante :


Q=m×Ce × ∆ T = 0.09 = 0.1 (m3/h)

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Q
Qth= hth.A(Ts – Tf) => A (Ts – Tf)
u .l 3 .667 . 0 . 098
Re = v = −5
=23752<5 .105
1. 513 .10

Le Re < 5.105 donc  le régime d’écoulement est laminaire


Nu=0.0296 ℜ0.8 Pr 1 /3=83

Q exp= ρ. Ce . ∆ T

Nu . k
h th = =22 . 0
l

q
h exp = A (Ts−Tf )

Qth= hth.A(Ts – Tf)


Efficacité = (Q exp/Qth)*100

Remplissage du tableau  : calcules des résultats  :

AR1(%) AR1(w) ST8= STs ST1 ST4 ST7 ST moy ∆T


20 07 34 18 18 19 18.33 16.67
25 12 38 19 18 19 18.66 18.34
30 15 43 19 19 19 19.00 24.00
35 18 45 17 19 20 19.00 27.00
40 21 51 21 18 19 19.33 30.67
50 32 60 21 19 19 19.66 40.34

AR1(%) Re Nu Pr Qexp(w) Qth (w) Eff(%) h th h exp


20 23752 82.8 0.69 7 22 99 46.023 44.5
25 23752 82.8 0.69 12 8.00 66 46.023 69.4
30 23752 82.8 0.69 15 10.6 70 46.023 65.4
35 23752 82.8 0.69 18 12.4 66 46.023 69.0
40 23752 82.8 0.69 21 13.25 63 46.023 72.8
50 23752 82.8 0.69 32 17.65 55 46.023 83.2

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Interprétations des résultats :

 On remarque que :
Le coefficient d’échange thermique de la chaleur par convection et
expérimental est presque celui de résultats théoriques quand en
augment la température :

 Les résultats de la convection forcée sont plus efficace que celui dans la
convection naturelle .ce qui ne donne que les force augmente la surface
et la vitesse du contact et le transfert de chaleur se fait avec des bonne
condition

Conclusion :
N’importe quel transfert de chaleur nécessite un gardian de température.

Le coefficient de transfert de chaleur par convection dépend de :

- La nature du fluide et de la surface traversée.(air chaud)

- De la variation de la température de fluide, si cette variation augmente le coefficient de


transfert de chaleur diminue.

- De la quantité de chaleur traversée, leur augmentation donne une augmentation de ce


coefficient.

- Du type d'écoulement et de la nature de convection (forcé ou naturel) ;

Le coefficient de transfert de chaleur par convection est plus grand dans le cas de la
convection naturel.

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