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net/publication/340556210
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b. La hauteur de chute
C’est la hauteur de chute géométrique ou brute, définie comme la différence entre les niveaux
des plans d’eau là où l’écoulement a lieu en charge, diminuée des pertes de charge le long de
cet écoulement, c’est donc, (Ginocchio,1970) : H= Hb - J
c. Le débit aménagé
C’est le débit maximal, absorbé par les différents ouvrages de l’aménagement, (Degove,
1939).
d. La galerie d’amenée
Elle peut être soit à ciel ouvert soit soit sous pression.elle est caractérisée par son diamètre et
sa longueur.
e. La conduite forcée
Elle doit être en charge.elle est caractérisée par sa longueur et son diamètre.
f. L’usine hydroélectrique
C’est là où se fait la production de l’énergie électrique. L’usine est équipée d’un matériel
hydromécanique (turbine, pivots, paliers…) et d’un matériel électrique (alternateurs,
transformateurs, travées de départ). Les caractéristiques données sont :
La puissance disponible
C’est la puissance disponible sur l’arbre de l’alternateur. Elle est donnée par, (Ginocchio,
1970) : P = nwQH.
La puissance apparente
C’est la puissance des groupes turboalternateurs.
4. LES CENTRALES HYDROELECTRIQUES EN ALGERIE
Vingt trois stations hydroélectriques ont été recensées, (Sonalgaz,2 002), en plus de celle de
Beni Haroun qui a été récemment projetée. Le tableau n°1 ci après donne la région et l’année
de mise en service de chacune d’elle.
Tableau n°1:centrales recensés en Algérie
Nom de la centrale La région Année de mise enservice
Ighzer N'chebec Tizi Ouzou 1934
Tizi Medden Tizi Ouzou 1948
Illiten Tizi Ouzou 1927
Souk el Djemaa Tizi Ouzou 1949
Hamiz BOUMERDESS 1946
Ggouriet Tizi Ouzou 1949
Ponteba Oran 1940
Ghrib Ain Defla 1942
Tessala Ain Temanchat 1952
Bakhadda Relizane 1948
La mina Relizane 1933
Congrès international : « De l’eau pour le développement durable dans le bassin méditerranéen » 2
Le 21 - 22 Mai 2005 à Alger
W. Mokrane et A. Kettab
poste 30KV(intérieur)
poste 5,5KV(intérieur)
D’autres centrales sont à l’arrêt, pour différentes causes comme le montre le tableau suivant :
Nom de la centrale Année de l’arrêt La cause
Bouhanifia 1978 Manque d’eau.
Tableau de commande détruit
Tessala 1988 Le canal d’évacuation est obturé
Beni Behdel 1991 Manque d’eau
Oued El Fodda 1987 Envasement du barrage
D’autre part les centrales de Souk El Djemaa et de Ghrib sont disponibles en service.
L’aménagement de Darguina représente le plus grand en service fonctionnant d’une manière
continue et régulière.
Les centrales de Gouriet, Illiten, Ighrzer N’Chebel et Tizi Medden ont nécessité certaines
réparations ou un renouvellement de matériel tel que le cas de Ighrzer N’Chebel,où un nouveau
transformateur a été placé.
4.2. La centrale hydroélectrique de Beni Haroun
Une station de pompage est prévue pour refouler du réservoir de Beni Haroun un débit maximal
de 23m3/s vers un réservoir de capacité utile moindre et de 57 Millions m3, situé à une cote plus
élevée qui peut servir d’une source de dérivation d’eau pour la production de l’énergie
hydroélectrique.
La durée de pompage pour l’accumulation est de 16heures/jour et la durée du turbinage est de
4heures/jour, pour toute l’année.
4. CONCLUSION
La synthèse des données précédentes, ainsi que la visite de certains lieux (Bettahar) ont montré
que certaines centrales ont été déclasses, d’autres ont été arrêtées et celles qui sont disponibles
nécessitent un suivi.
L’ancienneté, le manque d’entretien, l’envasement des barrages et la richesse du de l’Algérie en
ressource thermique d’hydrocarbures ont tous contribué d’une façon directe ou indirecte à l’état
actuel des aménagements hydroélectriques en Algérie.
Enfin, l’hydroélectricité, comme source d’énergie renouvelable qui ne dégage aucun gaz toxique,
Delande, 1998, reste dépendante de l’effet aléatoire des apports naturels et de l’intérêt destiné à ce
type de production mais faut-t-il penser à la développer en projetant d’autres usines, en
réhabilitant celles qui existent ou bien se contenter des centrales thermiques ?
6. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. Delande, A., 1998. : Tout savoir (ou presque) sur l’énergie, Collection campus.
2. Bettahar, K., 2002. « Contribution à une étude théorique des aménagements
Hydroelectriques ». Mémoire de fin d’études, Blida.
3. Degove, M. 1939. : Utilisation des forces hydrauliques, 5eme édition Eyrolles.
4. Ginocchio, R., 1970. : Aménagements hydroélectriques, Edition Eyrolles
5. Sonelgaz : Archives de la société nationale de l’électricité et du gaz,Alger