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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Kasdi Merbah Ouargla
Faculté des Sciences Appliquées

Auteur :
Dr. Sofiane SAGGAÏ
Enseignant Chercheur au Département de Génie
Civil et Hydraulique. Faculté des Sciences
Appliquées. Université KASDI MERBAH –
Ouargla-

LE DRAINAGE
Rappel de cours
Sommaire
Pages
Avant-propos
Chapitre I : Généralités
1. Humidité dans les sous-sols 1
2. Pourquoi recourir au drainage 2
3. Différents types de drainage 3
3.1.Le drainage linéaire 3
3.2.Le drainage ponctuel 3
3.3.Les fossés de drainage 4
Chapitre II : Système de drainage en zone urbaine
1. Description générale et principes de conception 5
1.1.Réseau mineur 6
1.2.Réseau majeur 7
2. Composantes d’un système de gestion des eaux pluviales 7
2.1.Les composantes sur les lots privés 8
2.2.Les composantes du réseau de drainage 8
Chapitre III : Drainage des bâtiments et des maisons
1. Drainage autour d'une maison 9
1.1.Pourquoi faire un drainage autour d'une maison ? 9
1.2.Comment faire un drainage autour d'une maison ? 9
2. Drainage vertical des murs 10
2.1.Cas d’un mur enterré 10
2.2.Cas d’un mur hors de terre 10
3. Exemple de drainage d’une maison 11
4. Le drainage horizontal sous dallage 11
4.1.Les domaines d’emploi 11
4.2.Exemple de drainage sous dallage 12
Chapitre IV : Drainage des routes et des chaussées
1. Effets de l’absence de drainage sur les chaussées et les routes. 13
2. Rappels et vocabulaire 13
2.1.La partie supérieure des terrassements (PST) 13
2.2.L’arase de terrassement (AR) 14
2.3.La plate-forme support de chaussée (PF) 14
3. Les dispositifs de drainage 15
Chapitre V : Drainage agricole
1. Définition 16
2. Principales méthodes de drainage 16
2.1.Drainage de sub-surface 16
2.2.Autres techniques de contrôle de la nappe 19
3. Dimensionnement d’un réseau de drainage 19
3.1.Paramètres de dimensionnement 19
3.2.Calcul de l'écartement des drains et équation de la nappe 20
3.3.Caractéristiques géométriques des drainages 21
3.4.Conception d’un réseau de drainage 22
3.5.Critères de choix des drains 22
4. Exécution des drainages 22
4.1.Rétro-caveuse 22
4.2.Excavatrices à roue ou à chaîne 23
4.3.Draineuse-taupe 25
Références 27
Annexes
Table des figures
Titres Pages
Figure 1. Drainage linéaire superficiel 3
Figure 2. Drainage linéaire enterré 3
Figure 3. Drainage ponctuel 4
Figure 4. Fossés de drainage 4
Figure 5. Réseaux mineur et majeur. 5
Figure 6. Exemple de réseau majeur avec une mauvaise évacuation. 6
Figure 7. Drainage d’un mur enterré 10
Figure 8. Drainage d’un mur hors terre 10
Figure 9. Drainage d’une maison 11
Figure 10. Drainage sous dallage 12
Figure 11: drain perforé enterré 17
Figure 12: Réalisation des galeries taupe 18
Figure 13: Schéma de principe du drainage par galeries drainantes 18
Figure 14: La rétrocaveuse caterpillar série E 23
Figure 15: Excavatrices à roue 24
Figure 16: Excavatrices à chaînes 25
Figure 17: Draineuse taupe. 26
Avant-propos

En agriculture, sylviculture et parfois dans le domaine de l'urbanisme, le drainage est


l'opération qui consiste à favoriser artificiellement l'évacuation de l'eau en excès

Le drainage existe depuis la Préhistoire et on en trouve des traces anciennes sur tous les
continents. Il a généralement contribué à de nettes améliorations de la productivité.

Souvent confondu avec l’assainissement des milieux, c’était aussi, en Europe et en Asie,
de la fin du Moyen Âge au XVIIIe siècle un moyen de faire disparaître les zones humides
peu accessibles aux armées, où les moines et/ou les royaumes ont eu plus de mal à étendre
leur autorité.

En permettant de constituer des polders, le drainage, avec l'assistance du moulin à vent ou


du moulin à aube, animé par des animaux a également été un moyen de gagner du terrain
sur la mer, aux Pays-Bas notamment.

Aujourd’hui, le drainage est devenu une science importante qui permet non seulement de
chercher des moyens pour protéger les terres agricoles mais aussi de protéger l’urbanisme.

Dans cet ouvrage se trouve exposé l’essentiel de ce qu’un étudiant d’hydraulique, de Génie
Civil et de travaux publics doit savoir (La notion de drainage, le drainage agricole et dans
les zones urbaine, l’installation des réseaux de drainage, etc…).

Nous avons cherché à éviter dans cet ouvrage de trop détailler dans cette discipline qui
touche à la fois dans le secteur agricole et le secteur de l’urbanisme pour permettre le
passage facile de l’information à l’étudiant.

L’ouvrage est structuré en cinq chapitres comme suit :

Chapitre I constitue des généralités sur le drainage dans lesquelles on donne la définition
et l’objectif de drainage et les différents types de drainage.

Chapitre II est consacré à la description générale et principes de conception d’un Système


de drainage en zone urbaine et à donner les composantes d’un système de gestion des eaux
pluviales.

Dans le chapitre III sont données les raisons de faire un drainage autour d’une maison et/ou
un bâtiment et comment le faire.

Dans le chapitre IV sont décrits le drainage des routes et celui des chaussées en donnant les
effets de son absence sur ces deux structures.
Dans le chapitre V sont exposées la définition de drainage agricole, ces principales
méthodes, le dimensionnement d’un réseau de drainage agricole et l’exécution des
drainages par les différents engins.

Cet ouvrage constitue une première version. Il sera certainement révisé. Les critiques, les
remarques et les conseils de tous les compétents du domaine qui veulent nous aider et
encourager seront accueillis avec beaucoup de respect et remerciement.

Dr. Sofiane SAGGAÏ, Septembre 2016


Chapitre I : Généralités

Le drainage est une technique de construction qui consiste à protéger les bâtiments de
l'humidité. Il peut être réalisé à l’aide de matériaux naturels ou synthétiques. Dans le
cas des géosynthétiques, le drainage est défini comme la collecte et le transport des
eaux pluviales, souterraines et/ou d’autres fluides dans le plan d’un géotextile ou d’un
produit apparenté aux géotextiles.

En construction, il est recommandé de mettre en place un drain au niveau des fondations


d'un édifice afin de collecter les infiltrations d'eau dans le sous-sol avant qu'elles ne
risquent de porter atteinte à la stabilité de la construction suite à l'affouillement
progressif de l'assise des fondations par l'érosion provoquée par les courants d'eau
souterrains.

Le drain de dispersion se pose aux longrines de fondation. Il est entouré de concassé et


délimité par une membrane géotextile empêchant la terre d'entrer dans le drain et de le
boucher. Cette technique est préconisée sur les terrains en pente, les sols argileux et
limoneux.

1. Humidité dans les sous-sols

Les problèmes d’humidité dans les sous-sols peuvent être causés par la pénétration de
l’eau (infiltrations), l’humidité sous forme d’eau et de vapeur d’eau provenant du sol et
traversant l’enveloppe du sous-sol, ainsi que par les pannes de pompe de puisard et les
refoulements d’égout ; ils peuvent également être dus à des sources internes (humidité,
et fuites dans la plomberie).

Une infiltration se produit lorsqu’il y a, l’extérieur d’un mur ou d’un plancher de sous-
sol, une accumulation d’eau adjacente à une fissure ou à une défectuosité. L’eau de
surface qui n’est pas éloignée du bâtiment peut pénétrer dans le sous-sol par une
ouverture involontaire (p. ex., un joint fissuré) au niveau ou au-dessous du sol. En
prévoyant un drainage adéquat le long du pourtour du sous-sol, il est possible d’éviter
cette situation. On peut aussi imperméabiliser le sous-sol pour qu’il résiste aux
pressions hydrostatiques, ce qui permet de prévenir les infiltrations. Les fluctuations de
la nappe phréatique qui font que le niveau de cette dernière se retrouve au-dessus de

1
celui du plancher du sous-sol peuvent causer des infiltrations, à moins que le sous-sol
ait été imperméabilisé ou que le niveau de l’eau souterraine autour du sous-sol soit
abaissé (à un niveau inférieur à celui du plancher) au moyen d’une pompe de puisard.

La protection complète d’un sous-sol exige le recours à des mesures appropriées de


prévention de chaque forme d’humidité. On prend en considération les cinq points
suivants :

a. Le nivellement du terrain et le drainage constituent la première ligne de défense contre


la pénétration de l’eau extérieure dans le sous-sol.
b. Le drainage des fondations (drain agricole ou couche de drainage granulaire), allié à un
drainage efficace le long des murs de fondation et à une protection appropriée contre
l’humidité des surfaces de l’enveloppe du sous-sol qui se trouvent au-dessous du niveau
du sol, constitue la seconde ligne de défense.
c. L’incorporation de détails de conception particuliers et l’inclusion dans la construction
d’une certaine redondance ou de facteurs de sécurité sont des façons d’éliminer les
maillons faibles dans les deux lignes de défense mentionnées plus haut. La prévention
des infiltrations au niveau des puits de lumière de fenêtre, et la prévention des pannes
de pompe de puisard sont deux exemples de cette approche.
d. Le choix des bons matériaux fait partie intégrante de la façon d’obtenir une protection
complète du sous-sol.

2. Pourquoi recourir au drainage

Pour être sain, un bâtiment doit avoir un drainage extérieur performant. Les éléments
de la maison au contact du sol tels que la dalle de sol ou la cave, sont très souvent en
contact avec l’eau sous ses formes les plus variées – nappe phréatique, infiltration du
sol, couche aquifère, etc... La formation d’une poche d’eau à proximité immédiate
d’une maison risque de provoquer des dégâts. À en croire les statistiques : 90% de tous
les dommages infligés à un bâtiment au niveau de la cave ou de la dalle de sol sont dus
à des infiltrations d’eau dans les matériaux de construction ! Un drainage efficace
évacue la poche d’eau néfaste et protège ainsi le bâtiment

2
3. Différents types de drainage
3.1.Le drainage linéaire

Le drainage linaire est un moyen pour évacuer les excès en eau. Cette technique est
utilisée dans les routes et les pistes. Le réseau peut être visible (figure 1) ou invisible
(enterré) (figure 2).

Figure 1. Drainage linéaire superficiel

Figure 2. Drainage linéaire enterré

3.2.Le drainage ponctuel

Le drainage ponctuel est une technique d’évacuer l’eau en excès par un point de chute
relié à un réseau (figure 3).

3
Figure 3. Drainage ponctuel

3.3. Les fossés de drainage

Les fossés (figure 8) sont des structures linéaires initialement creusées pour drainer,
collecter ou faire circuler des eaux. Bien que de nature artificielle, ces deux types
de fossés peuvent potentiellement jouer un rôle majeur comme éléments de la trame
bleue. Le rôle des fossés est de drainer les terrains humides en réduisant ou limitant
la surface en zones humides.

Figure 4. Fossés de drainage

4
Chapitre II : Système de drainage en zone urbaine

1. Description générale et principes de conception

La présente section décrit les principaux éléments d’un système de drainage urbain et
fournit des lignes directrices qui devraient en guider la planification et la conception. Il
faut tout d’abord reconnaître qu’un système de drainage fait partie du système urbain
plus global et qu’il doit donc être planifié, conçu, développé et entretenu en considérant
la planification non seulement des autres infrastructures touchant à l’eau (aqueduc,
égout sanitaire) mais également les infrastructures enfouies de gaz, d’électricité, et
autres, de même que les espaces verts ou parcs ainsi que le système de transport. En
effectuant une coordination efficace entre ces différents systèmes, de nouvelles
opportunités pourront être identifiées et cela pourra être utile pour l’identification et la
mise en œuvre de systèmes de drainage bien intégrés à l’environnement urbain.

Un premier principe de base, qui n’a pourtant pas été reconnu explicitement pour la
conception des réseaux de drainage avant le début des années 1970, est de reconnaître
que ce type de système comprend deux réseaux : le réseau mineur et le réseau majeur
(figure 5).

Figure 5. Réseaux mineur et majeur.

Le réseau mineur est celui qui évacuera le ruissellement pour des événements fréquents
(récurrence de 2 ans à 10 ans) alors que le réseau majeur entrera en fonction pour
évacuer les débits plus rares, jusqu’à une récurrence de 100 ans. Historiquement et
encore aujourd’hui dans plusieurs cas, la seule conception détaillée qui est complétée

5
est celle du réseau mineur ; pourtant, une planification adéquate pour le réseau majeur
constitue souvent la clef pour un bon système de drainage dans un nouveau secteur à
développer. Le réseau mineur, s’il est bien planifié et conçu, fournira un drainage
efficace pour la grande majorité des événements pluvieux et permettra d’assurer que
les activités ne seront pas affectées ou interrompues trop souvent. Le réseau majeur
permettra quant à lui de protéger les différents secteurs de dommages importants ou de
pertes de vie (figure 6). On doit reconnaître que le système majeur existe toujours, qu’il
soit planifié ou non. Il est donc de bonne pratique de toujours s’assurer d’en tenir
compte.

Figure 6. Exemple de réseau majeur avec une mauvaise évacuation.

De façon très simplifiée, on peut considérer que le réseau mineur est constitué des
conduites souterraines (qui pourront accepter les débits associés à une période de
retour de 2 à 10 ans) et que le réseau majeur est constitué des rues et des fossés de
drainage plus importants qui accepteront les eaux de ruissellement générées lors
d’événements plus rares. La grille de rue et le puisard constituent l’interface entre les
deux systèmes.

1.1.Réseau mineur

Certaines composantes des réseaux comme les rues et les grilles de rue (puisards)
peuvent évidemment être assumées comme faisant partie à la fois du réseau mineur et
du réseau majeur (un écoulement se produisant tant pour des récurrences 5 ans que

6
100 ans), ce qui explique qu’elles peuvent se retrouver dans les deux catégories. Les
composantes du réseau mineur permettent d’évacuer sans surcharge inadmissible les
débits associées à des événements pluvieux relativement fréquents (récurrence 2 à 10
ans) et incluent notamment :

 Les gouttières de toit ;


 Les drains de fondation ;
 Le drainage local et l’aménagement des lots ;
 Les caniveaux dans les rues (ou les fossés de drainage latéraux) ;
 Les puisards ;
 Les conduites souterraines ;
 Les regards, jonctions et exutoires ;
 Les bassins de rétention ;
 Les milieux récepteurs.

1.2.Réseau majeur

Les composantes pour le réseau majeur permettent d’évacuer les débits associées à
des événements pluvieux plus rares que pour le réseau mineur (excédant les
récurrences 2 ans à 10 ans pour le réseau mineur et pouvant aller jusqu’à 1 dans 100
ans) et incluent notamment :

 Les gouttières de toit ;


 Le drainage local et l’aménagement des lots ;
 Les rues (en pente continue et aux points bas) ;
 Les fossés ;
 Les puisards ;
 Les bassins de rétention ;
 Les exutoires ;
 Les milieux récepteurs.

2. Composantes d’un système de gestion des eaux pluviales

Les différentes composantes d’un réseau de drainage urbain seront décrites et discutées
plus en profondeur aux sections qui suivent, en distinguant celles qui se retrouvent sur

7
les lots privés de celles qu’on retrouve dans le système de drainage proprement dit (qui
peut être privé ou relevant de la municipalité).

2.1.Les composantes sur les lots privés

Les composantes sur les lots privés sont : le drainage local du terrain, les gouttières de
toit, les drains de fondation et les pompes élévatoires (submersible et à colonne).

2.2.Les composantes du réseau de drainage

Les composantes du réseau de drainage sont : le réseau de conduites et exutoires, les


caniveaux et fossés latéraux, le réseau majeur, les puisards et les ouvrages de rétention.

8
Chapitre III : Drainage des bâtiments et des maisons

1. Drainage autour d'une maison

Il y a deux types de drainage qui peuvent combattre l'humidité provoquée par les
remontées capillaires, les infiltrations d'eau ou la pression hydrostatique : le drainage
autour d'une maison et le drainage de la maison de l'intérieur. Sachez cependant que
chaque problème d'humidité doit être diagnostiqué par un spécialiste qui vous offrira
un traitement adapté. Il est fortement déconseillé de commencer un traitement sans
avoir demandé l'avis préalable d'un expert.

1.1.Pourquoi faire un drainage autour d'une maison ?

Le drainage autour d'une maison va permettre d'éviter des infiltrations d'eau ou encore
des remontées capillaires vers les fondations de votre habitation. Ce procédé est
particulièrement recommandé pour les sols en pente, limoneux ou argileux, car ceux-ci
retiennent plus facilement l'eau.

Le drainage autour d'une maison va laisser respirer les murs des fondations et va
évacuer l'eau vers le réseau public. Votre sol est assaini et vos fondations seront plus
stables.

Note : s'il n'y a pas de réseau public de récupération des eaux pluviales près de chez
vous, vous pouvez créer un puisard sur votre terrain.

1.2.Comment faire un drainage autour d'une maison ?

Le drainage autour d'une maison fonctionne de la manière suivante :

 On creuse une fosse autour de la maison au pied des murs.


 Un pro détermine la profondeur du drain selon votre sol et vos fondations.
 On installe un petit caniveau en béton au fond de la fosse.
 On dispose des cailloux sur le caniveau.
 Le drain (tuyau) est installé sur les cailloux : le drain est poreux pour recueillir
l'eau de pluie, et relié au réseau public ou à un puisard.
 Un géotextile entoure le drain pour laisser passer l'eau.
 On recouvre le tout de couches de cailloux puis de terre.

9
Auparavant, il faut poser un enduit anti humidité sur les murs des fondations, ce qui
évitera une infiltration latérale. La partie des murs qui est enterrée devra être doublée
avec des parpaings creux pour aérer la construction.

2. Le drainage vertical des murs

Le drainage vertical d’un mur consiste à réduire l’humidité des murs qui est causée
par l’ascension de l’eau par capillarité. Ce type de drainage est utilisé pour les murs
enterrés et les murs hors terre.

2.1.Cas d’un mur enterré

Figure 7. Drainage d’un mur enterré

2.2.Cas d’un mur hors de terre

Dans ce cas, on utilise des produits hydrophobes, un système d’électroosmose et on


injecte des produits imperméabilisants (voir figure 8).

Figure 8. Drainage d’un mur hors terre

10
3. Exemple de drainage d’une maison

Dans la figure 9 qui suit, on montre l’installation d’un drainage d’une maison.

Figure 9. Drainage d’une maison

4. Le drainage horizontal sous dallage

La réalisation de dallages désolidarisés ou solidarisés, de dalles portées ou de radiers


peut entraîner un certain nombre de désordres lorsque ceux-ci sont soumis à des
pressions hydrostatiques ou gazeuses en sous-face. Celles-ci sont engendrées par la
nature du terrain ou par l’environnement topographique.

Une couche de décompression entre le sol et le dallage va prévenir l’établissement de


ces pressions en sous-face et drainer les eaux d’infiltration vers un réseau de drainage.

4.1.Les domaines d’emploi

 Mise en œuvre dans le cadre de dallages de différents types de constructions tels


que parkings, maisons individuelles, locaux divers (industriels, de stockage,
commerciaux...).
 Le niveau de la nappe phréatique peut se situer temporairement ou en
permanence au-dessus du niveau de la nappe drainante (le système n'assure pas
de fonction de cuvelage).

11
4.2.Exemple de drainage sous dallage

La figure 10 montre un exemple de drainage sous dallage en béton de la compagnie


DELTA

Figure 10. Drainage sous dallage

12
Chapitre IV : Drainage des routes et des chaussées

Les états hydriques des sols influencent le dimensionnement des plates-formes : les
performances en portance, bases du dimensionnement, sont dépendantes de la teneur
en eau des matériaux sensibles à l'eau. En général, les portances chutent lorsque
l’humidité de ces sols augmente au-delà d'un certain seuil. Donc les objectifs de
drainage des routes et des chaussées sont : l’amélioration du comportement mécanique
(Sol support, Chaussée) et l’augmentation de la durée de vie des routes.

1. Effets de l’absence de drainage sur les chaussées et les routes.

L’absence de drainage dans les chaussées et dans les routes est à l’origine de
l’accélération des désordres sur chaussée. Pour une chaussée souple, on remarque un
orniérage, des flashes, un affaissement de rives, une fissuration longitudinale et un
faïençage. Dans une chaussée rigide, l’absence de drainage engendre une augmentation
de la taille des fissures, une diminution du collage entre couches, un pompage, une
remontée de boue, puis un faïençage. En ce qui concerne une chaussée en béton
l’absence de drainage mène à une accumulation d'eau au droit des joints et battement
de dalles et mise en « marches d’escalier ».

2. Rappels et vocabulaire

2.1.La partie supérieure des terrassements (PST)

La PST est constituée d’une épaisseur de sol d’environ un mètre. La notion de PST
correspond à une évaluation de la situation à court terme : nature et état des
matériaux qui la constituent, portance immédiate et environnement hydrique.

Le classement de la PST prend en compte les éventuelles améliorations par substitution


ou traitement (tableaux 3 et 4). Il est utile de préciser que ces deux dernières actions
seules ne sont pas toujours suffisantes pour reclasser la PST.

Le GTR distingue sept classes de PST (PST0 à PST6) (Annexe1). Généralement, les
classes de PST les plus faibles correspondent à des sols argileux (très humides à
humides) et les PST les plus élevées à des sols sablo-graveleux ou à des matériaux
rocheux insensibles à l’eau.

13
2.2.L’arase de terrassement (AR)

L’arase qualifie la surface de la PST (figure 3) et principalement sa portance dans le


long terme. Cette portance doit être représentative des conditions hydriques les plus
défavorables que subira la plate-forme pendant la vie de la chaussée. Évaluée a priori à
partir de la nature des sols constituant la PST et de la connaissance de l’évolution
hydrique des sols dans le long terme (infiltration d’eau, nappe, etc.), son
dimensionnement est prévu par le GTR.

On distingue quatre classes d'arase (en plus de l'AR0 qui correspond à une portance
quasi nulle), selon le module estimé dans le long terme (Annexe 2). La classe d'arase
associée au cas de PST conditionne le dimensionnement de la couche de forme.

L’arase fait l’objet d’une réception spécifique à la fin des terrassements. Sa portance
est mesurée par des essais à court terme lorsqu’on est en phase chantier. La portance à
court terme ne doit pas être confondue avec la portance à long terme. Que ce soit en
phase travaux ou en phase d’étude, le géotechnicien doit évaluer la portance minimale
atteinte dans le temps, en s'assurant qu'elle restera dans la classe d'arase visée.

2.3.La plate-forme support de chaussée (PF)

Il s’agit de la surface de la couche de forme dont le dimensionnement est établi à partir


du classement du couple PST/AR. Ce dimensionnement prend en compte les
éventuelles améliorations du sol en cas de réalisation d’ouvrage de drainage par
exemple.

Le GTR distingue quatre classes de PF (Annexe 3). Le module minimal de la classe de


PF est la valeur utilisée dans le dimensionnement de la structure de chaussée.

14
3. Les dispositifs de drainage

Dans ce paragraphe on va voir la description des 8 ouvrages les plus courants :

- fossés profonds,

- tranchée drainante,

- écran drainant,

Objectifs visés par l’ouvrage


- saignée et épis drainants,

Mode d’exécution
- couche drainante,

Pérennité et entretien
-puits,

Éléments dimensionnant
- masque drainant,

- éperon drainante.

Schéma type

+ Prescriptions relatives aux géotextiles drainants et aux matériaux drainants.

15
Chapitre V : Drainage agricole

1. Définition

Le drainage agricole ou encore dit l’assainissement agricole, englobe diverses


techniques qui assurent l’élimination des eaux excédentaires du sol, ce qui permet de le
cultiver et d’obtenir une production suffisante et de qualité. Il comporte trois phases :
captage ou collecte des eaux excédentaires (drainage à la parcelle) ; acheminement par
un réseau de collecteurs ou de fossés ; et restitution au réseau hydrographique naturel
(exutoire).

2. Principales méthodes de drainage

Les principales techniques de drainage agricole sont :

2.1.Drainage de sub-surface

Dans cette méthode, il y a deux techniques : par fossés à ciel ouvert ou par drains
enterrés. Le choix de la technique à appliquer dépend principalement de la distance
verticale entre le niveau de la nappe et la surface du sol. Pour une nappe proche du sol,
il est conseillé d’adopter la technique des fossés à ciel ouvert ; dans le cas d’une nappe
profonde, on fait recours aux drains enterrés.

a. Drainage par fossés à ciel ouvert : dans cette technique, le rabattement de la


nappe est assuré par la creuser d’un canal dans la terre agricole.
Malheureusement cette technique engendre une perte de surfaces cultivables et
l’apparition des maladies hydrique. En plus, il y a une difficulté d’accès aux
fossés et qui par conséquence ramène à un entretien onéreux.
b. Drainage par drains enterrés : dans cette technique, des tuyaux perforés sont
installés dans le sous-sol (enterrés), ils se jettent dans des collecteurs qui
évacuent l’eau vers un émissaire

16
Figure 11: drain perforé enterré

En plus de cette technique classique, dans le drainage par drains enterrés il y a des
techniques associées telles que :

 Le drainage-Taupe : associe un réseau de drains conventionnel à grand


écartement surmontés d'un remblai poreux, à un réseau dense de galeries taupes.
Ces galeries taupes sont réalisées à l'aide d’un tracteur solidaire d'une charrue-
taupe munie d'un boulet expanseur. Ce dernier provoque un lissage et un
compactage des parois de la galerie qui conserve sa forme. Les sols doivent
donc être plastiques (teneur en argile élevée et humidité suffisante).

17
Figure 12: Réalisation des galeries taupe

 Galeries drainantes : associe un réseau de drains conventionnel à grand


écartement à un réseau dense de galeries drainantes perpendiculaires. Drains et
galeries sont surmontés d'une chemise en gravier.

Figure 13 : Schéma de principe du drainage par galeries drainantes

18
2.2.Autres techniques de contrôle de la nappe

Il y a d’autres techniques qui permettent de rabattre la nappe :

a. Drainage par puits : Consiste à provoquer un abaissement de la nappe par


pompage dans un réseau de puits régulièrement distribués dans l’espace, de
sorte à ce que leurs cônes de dépression se recoupent. Méthode utilisée
principalement lorsque la nappe doit être abaissée fortement, en particulier pour
prévenir une salinisation du particulier pour prévenir une salinisation du sol par
remontées capillaires (salinisation capillaire).
b. Bio drainage et bio-élimination des eaux d’infiltration : Plantation de rangées
d’arbres (eucalyptus, acacias, etc.) ou d’autres plantes halophytes autour des
champs agricoles afin d’éliminer l’eau excédentaire du sol et d’abaisser le
niveau de la nappe. Plantation d’arbres le long de canaux affectés de pertes
importantes pour assécher le sol et limiter la percolation profonde.

Les avantages de cette technique sont : (i) un faible investissement supportable


par les bénéficiaires ; (ii) il n’y a pas de recours à des installations et matériels
externes ; et (iii) il est un procédé naturel, facile à associer à une approche de
développement rural intégré. Ces inconvénients peuvent être résumés dans les
points suivants : (i) l’emprise ; (ii) un contrôle peu précis de la nappe ; et (iii)
peu actif dans l’élimination des sels accumulés dans la zone racinaire.

3. Dimensionnement d’un réseau de drainage

3.1.Paramètres de dimensionnement

Les caractéristiques de réseau sont : l’écartement des drains ou fossés, leur profondeur,
les débits à évacuer, la dimension des drains, les fossés et les collecteurs, etc…

Ils se définissent sur la base de différents paramètres, en particulier : la durée admissible


de submersion, le débit caractéristique de drainage, la profondeur souhaitable de la
nappe, les caractéristiques du sol.

19
3.2.Calcul de l'écartement des drains et équation de la nappe

Avant de calculer l’écartement des drains, les débits à évacuer et l’équation de la


nappe, il est important de se baser sur les hypothèses de Dupuit-Forchheimer :

 Milieu homogène et isotrope milieu homogène et isotrope ;


 Drains posés sur le substratum imperméable ;
 Composante verticale des vitesses négligeable ; et
 Vitesses identiques en tous points d'une même verticale.

a. Calcul de l’écartement entre deux drains

L’écartement est calculé par l’expression suivante :

 Cas1 : Drains reposant sur une couche imperméable, en régime


d’alimentation permanent.

𝒌
𝑬 = 𝟐𝒉√ (𝟏)
𝒒

Cas 2 : Fossés reposant sur une couche imperméable en régime permanent

𝒌
𝑬 = 𝟐√ (𝒉𝟐 − 𝒁𝟐𝟎 ) (𝟐)
𝒒

Où :

E : Ecartement entre deux drains (m) ;

h: Profondeur des drains (m) ;

k : Conductivité hydraulique (m/s) ;

Z0 : Hauteur de l’eau dans le drain (m) ; et

qc : Débit par unité de surface (m3/s/m2) (Débit caractéristique).

Les écartements courants des drains sont comme suit :

20
 Sols lourds ou compacts 10 - 15 m
 Sols fins 15 - 20 m
 Sols silto-sableux 15 - 25 m
 Sols sableux 20 - 35 m

b. Equation de la nappe après rabattement

 Cas 1 : Drains reposant sur une couche imperméable, en régime


d’alimentation permanent.

𝟒𝒙𝟐 𝒛𝟐
+ =𝟏 (𝟑)
𝑬 𝟐 𝒉𝟐

 Cas 2 : Fossés reposant sur une couche imperméable en régime permanent

𝒒𝒄 𝒙𝟐 𝒛𝟐
+ =𝟏 (𝟒)
𝒌𝒉𝟐 𝒉𝟐

3.3.Caractéristiques géométriques des drainages

a. Profondeur des drains


 Minimum : 80 cm ;
 Maximum : 1.5 à 2 m.
Profondeur fréquemment imposée : horizon peu perméable, cote de l’exutoire, etc.
b. Profondeur des collecteurs
 Eviter les profondeurs > 3 m ;
 Généralement entourés d'un filtre d'enrobage en gravier pour accroître leur
résistance aux contraintes externes.

c. Longueur maximale des files de drains


 Fréquemment imposée (topographie, emplacement des collecteurs, surface à
drainer, etc.) ;
 Ecoulement à surface libre => L = f (débit collecté, pente, diamètre, type de
drains, etc.) ;
 Longueur max. entre 200 et 300 m.

d. Pente des drains


 Souvent conditionnée par la topographie ;
 9v > 0.4 – 0.5 m/s, sinon filtres ;

21
 Pente minimale : 1 à 2 ‰.
NB : pour les diamètres supérieurs à 60 cm et si la couverture de terre est inférieure à
1 m ou supérieure à 2,5 m on réalise un enrobage de béton.

3.4.Conception d’un réseau de drainage

La conception d’un réseau de drainage nécessite :


 Etude de l’environnement hydrologique ;
 Définition de la DAS ;
 Recherche du débit caractéristique de drainage ;
 Choix de la profondeur des drains et de la profondeur minimale de la nappe.
Pour l’élaboration du réseau de drainage, il faut :
 L’étude du modelé du terrain, reconnaissance des thalwegs et des lignes de
crête ;
 L’esquisse préliminaire : disposition des collecteurs tracés des profils en long
implantation des chambres de visite (changements de pente et de
direction raccordements à d’autres collecteurs) (tous les 100 à 150 m) ;
 Le tracé du drainage de détail ;
 La détermination des longueurs, pentes et profondeurs.

3.5.Critères de choix des drains

La réalisation d’un réseau de drainage nécessite la réunion des critères suivants :

 Coût ; disponibilité locale ;


 Facilité de pose ;
 Résistance à l’écrasement ;
 Efficacité hydraulique ;
 Caractéristiques chimiques du sol ;
 Durabilité.

4. Exécution des drainages

4.1. Rétro-caveuse

Les rétrocaveuses (figure 14) sont généralement montées sur tracteur et elles utilise un
godet de faible cubage 0,385 m3 ou 0,480 m3 maximum. Elles sont généralement
utilisées pour exécuter des travaux de drainage souterrain de faible importance dans les
terrains rocailleux et accidentés. Elles sont surtout utilisées sur les chantiers pour
excaver les tranchées pour faire les connections des drains avec un collecteur, d’un

22
collecteur avec un autre collecteur ou les tranchées pour installer les structures
spéciales.

Figure 14: La rétrocaveuse caterpillar série E

Avantage :

 Machine polyvalente ; et
 Adaptée à tous les types de sol.

Désavantage :

 Lente ;
 Fond de tranchée à régler manuellement ; et
 Importants volumes excavés.

4.2.Excavatrices à roue ou à chaîne


4.2.1. A roue

L’excavatrice à roue (figure 15) présente une grande roue montée sur un châssis à
l’arrière de la machine. La position de cette roue varie indépendamment de la machine
pour maintenir la pente donnée. Attachée à cette roue, des godets amènent le sol excavé
sur un convoyeur qui le dépose sur un côté ou l’autre de la tranchée. À l’arrière de la
roue, un caisson empêche le sol de retomber dans la tranchée et un sabot façonne un
sillon dans le fond de la tranchée afin de mieux asseoir le drain. Le caisson est assez
long pour garder une tranchée propre pour la pose du drain et du matériel filtrant.

23
Les excavatrices à roue utilisées en Amérique du nord creuse nt généralement des
tranchées d’une largeur de 55 centimètres et d’une profondeur maximum de 1,8 mètres.
L’excavatrice peut être montée sur chenilles ou sur pneus. Les excavatrices à roues sont
très peu utilisé car lentes en comparaison des charrues taupes.

Figure 15: Excavatrices à roue

Avantage :

 Avance rapide (1500 à 3000 m/h) ;


 Contrôle de la pente et de la pose du drain - contrôle de la pente et de la pose
du drain ; et
 Tranchée accessible (30 - 60 cm).

Désavantage :

 Volume excavé important ; et


 Difficultés en terrain rocailleux.

4.2.2. A chaine

Avec les excavatrices à chaîne (figure 16), l’excavation se fait au moyen d’une chaîne
sans fin munie de godets et travaillant verticalement ou avec un angle de 45°. Le sol
excavé est déposé de chaque côté de la tranchée. Généralement, les excavatrices à
chaînes font une tranchée de 25 à 40 centimètres de largeur. Les excavatrices à chaîne
ne peuvent travailler dans les terrains rocailleux. Tout comme l’excavatrice à roue, les
excavatrices à chaînes sont de moins en moins utilisées et elles sont principalement
réservées au drainage des sols organiques ou des argiles sensibles.

24
Figure 16: Excavatrices à chaînes

Avantage :

 Avance rapide (1500 à 3000 m/h) ; et


 Contrôle de la pente et de la pose du drain.

Désavantage :

 Difficulté pour descendre dans la tranchée (25 - 40 cm) ; et


 Difficultés en terrain rocailleux.

4.3.Draineuse-taupe

La charrue taupe est constituée (figures 15.5 et 15.6) d’un coutre sous-soleur relié à un
tracteur à chenille (ou bouteur) au moyen de bras et de cylindres hydrauliques. Le coutre
sous-soleur est muni d’une plaque d’attaque et d’une pointe de dent. Le drain est
acheminé dans le caisson au moyen d’une goulotte et d’une chute. À l’arrière du
caisson, un sabot creuse dans le sol pour accueillir le drain. Les cylindres permettent
d’ajuster la profondeur et l’angle d’attaque du coutre sous--soleur.

25
Figure 17: Draineuse taupe.

Avantage :

 Travail rapide (3000 à 4000 m/h) ;


 Pas de remblayage ; et
 supporte les sols légèrement rocailleux.

Désavantage :

 Limité aux tuyaux souples ;


 Difficultés de poser des filtres ;
 Corrections sur le tuyau difficiles ; et
 Excavatrice nécessaire pour les collecteurs.

26
Références

Anonyme, 2014. Guide de gestion des eaux pluviales -Stratégies d’aménagement,


principes de conception et pratiques de gestion optimales pour les réseaux de drainage
en milieu urbain-. Gouvernorat de Québec Avec la participation de : Ministère du
Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs et Ministère des
Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire. Québec, Canada.

CPVQ, 1976. Drainage souterrain, information générale. Conseil des productions


végétales du Québec.

Crous A.2015. Drainage des bâtiments et aménagements. Maquette catalogue


Anzemberg.

Frânkische, 2015. Le drainage des bâtiments pour en finir avec les risques d’infiltration.
F.1160 /03.11.14.15 IM | N° art. 599.99.229.

Mermoud A. 2007.Assainissement du sol. Cours : « Gestion du régime hydrique des


sols » de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne.

Sétra, 2009. Apport du drainage dans la conception des plates-formes support de


chaussées-complément au guide drainage routier et guides relatifs aux terrassements.
Note d’information N° 120 de Service d’études sur les transports, les routes et leurs
aménagements.

Sétra, 1992. Réalisation des remblais et des couches de forme GTR. Guide technique.
Fascicule I : Principes généraux. Fascicule II : Annexes techniques.

27
Annexe 1
Annexe 2

Tableau 1 : Modules de calcul descriptifs du sol support

Module de 20 50 120 200


calcul (MPa)
Classe de AR1 AR2 AR3 AR4
l’arase

Annexe 3

Tableau 2 : Modules de calcul descriptifs de la plate-forme support de chaussée

Module de 20 50 120 200


calcul (MPa)
Classe de de PF1 PF2 PF3 PF4
Plate-Forme

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