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Cours d’Assainissement
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INTRODUCTION
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INTRODUCTION
DÉFINITION
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INTRODUCTION
la protection d’un réseau
d’assainissement induit des charges de
fonctionnement faciles à appréhender
lorsque sa conception et sa réalisation sont
satisfaisantes
DÉFINITION
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Chapitre 1 : Introduction à l’assainissement
▪ Définition:
L’assainissement des agglomérations a pour objet d’assurer l’évacuation de l’ensemble des eaux pluviales et usées
ainsi que leur rejet dans les exutoires naturels sous des modes compatibles avec les exigences de la santé publique
et de l’environnement.
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Chapitre 1 : Introduction à l’assainissement
➢ Eaux de ruissellement:
Les eaux de ruissellement comprennent essentiellement les eaux de pluie.
La pollution des eaux de ruissellement est variable dans le temps, plus forte au début des précipitations
qu’à la fin par suite de nettoyage des aires balayées par l’eau.
➢ Eaux usées d’origine domestiques:
Les eaux usées d’origine domestiques comprennent:
- les eaux ménagères (eaux de cuisine, de lessive, de douches,…),
- Les eaux vannes (en provenance des toilettes, matières fécales et urines).
➢ Eaux industrielles:
Les eaux industrielles sont celles en provenance de divers urines de fabrication ou de transformation.
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Problématiques de l’assainissement
8
CONTRAINTESDEL’ASSAINISSEMENT
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INGÉNIERIE DE L'EAU
contrainte de pente pour assurer
l’écoulement gravitaire,
Les contraintes
contrainte de niveau des réseaux par
techniques rapport aux habitations pour pouvoir
collecter toutes les habitations,
10
Les contraintes
économiques
Construire un réseau d’assainissement
collectif coûte cher.
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Les caractéristiques géologiques et
Les contraintes topographiques des zones à
urbanistiques urbaniser
La répartition de la population,
la nature des habitations
12
Les contraintes du
milieu snaturel
L’écoulement des eaux
superficielles, l’étendue des
bassins versants pour prévenir
les risques d’inondation.
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Les contraintes des
infrastructures
existantes
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Réseaux
D'assanissement
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CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement
Système unitaire :
Il s’impose lorsqu’il n’y a pas de possibilitéde concevoir
économiquement un réseau des eaux pluviales de surface, c’est-à-
dire:
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Systèmes unitaires (les plus anciens)
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Systèmes d’évacuation
Systèmes unitaires (les plus anciens)
Avantages
Facile à installer
Moins couteux
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Systèmes d’évacuation
Systèmes unitaires (les plus anciens)
Inconvénients
Surdimensionnement de la STEP et débit
arrivant à la STEP est variable en quantité
et en qualité .
Problèmes de dépôts en temps sec.
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CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement
o Système séparatif :
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E n temps de pluie, les eaux usées
ne risquent plus d’être court-
circuitées et v o n t toutes en station
d’épuration.
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Systèmes d’évacuation
Avantages
26
Systèmes d’évacuation
Inconvénients
Investissement important
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CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement
o Système pseudo-séparatif :
Les eaux météoriques y sont divisées en deux parties :
•Les eaux provenant des voiries, cours et jardins s’écoulent par des ouvrages conçus à cet
effet : caniveaux , fossés, etc….;
•Les eaux des toitures déversent dans le réseau d’assainissement à l’aide des mêmes
branchements que ceux des eaux domestiques.
Ce système est intéressant lorsque les surfaces imperméabilisées collectives (voiries, parking,
etc …) représentent une surface importante avec de fortes pentes.
Avantages
▪ Simplifications des raccordements des immeubles
▪ STEP non surdimensionnée
▪ Coût d’investissement et d’entretien raisonnable
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Systèmes d’évacuation
Inconvénients
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CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement
Système individuel:
L’assainissement individuel est le système utilisé dans les zones urbaines à
faible densité dans lesquelles les eaux usées d’une habitation sont
éliminées au niveau même de cette habitation (fosse sceptique) ou à
l’extérieur dans un terrain limitrophe (déversement).
CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement
16
Critères de ch o ix des
systèmes d’assainissement
Le choix d’un système repose
essentiellement sur les points suivants
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Critères de choix des systèmes d’assainissement
Le coût
La maintenance, l’entretien et
l’aménagement
le sous dimensionnement du réseau ce qui peut
entraîner des risques
le sur dimensionnement du réseau
40
Etablissement des projets
d’assainissement
Généralités
41
Etablissement des projets
d’assainissement
Le dossier technique à transmettre au
maitre d’ouvrage (Amendis, Onep,
Régies) doit être constitué 10 documents
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Dossier technique: 10 Documents
Un plan coté , rattaché au NGM (avec coordonnées Lambert , courbes de
niveau, délimitation des bassins versant élémentaire ).
Données à examiner :
Des services techniques de la ville
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Etablissement des projets
d’assainissement
46
Etablissement des projets
d’assainissement
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LES D O N N É E S L E S D O N N É E S R E L A TIV E S LE S D O N N É E S P R O P R E S
N A T U R E LLE S D U S IT E À L A S I T U AT I O N À I'A S S A IN IS S E M E N T
ACTUELLE
L’étude
La pluviométrie La Le régime
géotechnique
de la région topographie des vents
des sols
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LES D O N N É E S L E S D O N N É E S R E L A T IV E S À LE S D O N N É E S P R O P R E S À
L A S I T U AT I O N A C T U E L L E I' A S S A IN IS S E M E N T
N A T U R E L L E S DU SITE
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LES D O N N É E S L E S D O N N É E S R E L A T IV E S À LE S D O N N É E S P R O P R E S À
L A S I T U AT I O N A C T U E L L E I' A S S A IN IS S E M E N T
N A T U R E LLE S D U S IT E
L’étude
La pluviométrie La Le régime
géotechnique
de la région topographie des vents
des sols
50
LES D O N N É E S
LES D O N N É E S LE S D O N N É E S P R O P R E S
R E LA T IV E S À LA
N AT U R E L L E S DU SITE À I'A S S A IN IS S E M E N T
SITUATION A C T U E L L E
Agglomération urbaine
Agglomération rurale
Vocation et
importance des Agglomération touristique
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LES D O N N É E S
LES D O N N É E S LE S D O N N É E S P R O P R E S À
R E LA T IV E S À LA
N A T U R E L L E S DU SITE I' A S S A IN IS S E M E N T
SITUATION A C T U E L L E
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LES D O N N É E S
LES D O N N É E S LE S D O N N É E S P R O P R E S À
R E LA T IV E S À LA
N A T U R E L L E S DU SITE I' A S S A IN IS S E M E N T
SITUATION A C T U E L L E
53
LES D O N N É E S LE S D O N N É E S R E LA T IV E S À LE S D O N N É E S P R O P R E S À
N A T U R E L L E S DU SITE LA SITUATION A C T U E L L E I'A S S A IN IS S E M E N T
Nuisance
provoquées par le
réseau
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LES D O N N É E S LE S D O N N É E S R E LA T IV E S À LE S D O N N É E S P R O P R E S À
N AT U R E L L E S DU SITE LA SITUATION A C T U E L L E I'A S S A IN IS S E M E N T
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Etapes
à suivre pour l’étude d’un
projet d’assainissement
Indentification du tracé
Identification du point de rejet
Identification des voies
Délimitation des zones a assainir
Délimitation des talwegs et oueds
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Etapes à suivre pour l’étude d’un
projet d’assainissement
Dimensionnement du réseau
VERIFICATION DES CONDITIONS AUX LIMITES
CHOIX DE CALAGE DES CONDUITES ( DIAMETRE , PENTE ,
PROFONDEUR , …)
CALCUL DES DEBITS DES BASSINS ASSEMBLES
ASSEMBLAGE DES BASSINS ELEMENTAIRES
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Etapes à suivre pour l’étude d’un
projet d’assainissement
Dimensionnement du réseau
CALCUL DES DEBITS DES BASSINS ELEMNETAIRES
IDENTIFICATION DE R E T O U R ET COEFFICIENTS D E
MONTANA
Estimation du réseau
E TU D E D U C O U T D U P R O JE T
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Chapitre 2 : Evaluation des débits des eaux usées
▪ Généralités.
▪ Généralités:
Les calculs des débits d’eaux usées portent essentiellement sur l’estimation des quantités et la
qualité des rejets liquides provenant des habitations et lieux d’activité.
Les rejets unitaires à considérer dépendent des facteurs socio-économiques que l’on peut
intégrer dans les catégories d’occupation des sols, en fonction de l’importance de
l’agglomération et de son activité dominante, sa spécificité.
Après les différents usages, les principes d’assainissement sont l’évacuation rapide, sans
stagnation des eaux pour éviter les formations et les rejets qui pourraient provoquer la
contamination du milieu récepteur, tout en tenant compte des contraintes économiques
d’équipement.
D ’une manière générale, les eaux usées sont d’origine:
- Domestique (y compris Equipements publics);
- Industrielle;
CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées
Le calcul du débit de pointe lors du jour de production maximale Qmax,j est fait
en se basant sur la pointe journalière relative à la consommation en eau potable. Le
débit maximal journalier se calcule de la manière suivante:
Qmax,j = Cpj x Qm,EU
Qm,EU : La production moyenne des eaux usées.
Cpj : Le coefficient de la pointe journalière qui est le rapport du volume moyen
d’eau potable des trois journées successives les plus chargées de l’année sur le
volume moyen annuel.
Cpj = Vm,AEP,3j / Vma
CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées
Qmax,EU
=
Cph
Qm,EU
Le coefficient de pointe horaire est déterminé par la formule ci-dessous, en cas d’absence de
statistiques:
CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées
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CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées
- Quantité à évacuer:
Les quantités d’eaux évacuées par les industries dépendent de plusieurs facteurs;
• Nature de l’industrie;
• Procédure de fabrication utilisée;
• Taux de recyclage effectivement réalisé.
Il ne peut être indiqué que des fourchettes de quantités évacuées, une étude étant à entreprendre dans chaque cas
particulier.
Une étude de consommation d’eau a permis de dégager trois types de zones :
• Zones d’entrepôts ou de haute technicité : 10 à 12 m3/j/ha lot;
• Zones d’emplois, petites industries et ateliers : 20 à 25 m3/j/ha lot;
• Zones d’industries moyennes : 50 à 150 m3/j/ha lot;
En ce qui concerne le rapport du débit de pointe horaire au débit moyen horaire calculé sur le nombre d’heures de
travail, celui-ci, se situe généralement entre les valeurs 2 et 3.
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CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées
La quantité de l’Eau Potable relative à la conservation et les EU rejetées sont très variables. On doit
toujours décider, selon le cas particuliers, si les EUI doivent être traitées ou non avant leur évacuation
dans le réseau public urbain.
Le réseau urbain doit obéir à certaines exigences, entre autres :
-Les EUI ne doivent pas être chaudes (<30°C)
-Elles ne doivent pas contenir d’éléments corrosifs (acides, base, gaz qui attaquent les ouvrages, etc.)
-Elles ne doivent pas contenir des matières solides qui peuvent détériorer par frottement les parois des
canaux .
- Elles ne doivent pas contenir de matières volatiles qui empoisonnent l’eau des canaux ou le rendre
explosible .
- Elles ne doivent pas contenir de matières toxiques ou radioactives qui rendent difficile leur
traitement au niveau des STEP ou qui nuisent à la santé des surveillants des STEP .
- Elles doivent passer dans la canalisation de façon régulière et non par à-coup (brusquement) .
CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées
Exercice1:
a)- Donner les critères qu’il faut tenir compte lors du choix du type d’un réseau
d’assainissement.
b)- Calculer le débit de pointe des eaux usées pour la zone d’étude dont les données sont :
Solution
a)- Le choix du type de réseau doit répondre aux critères suivants:
Solution
v- Calcul de la population : n
Pn = P0 ⋅ (1+α) = Pn = 86240⋅(1+ 0.0124)25 =117358 habitants ;
- calcul des besoins domestique
▪ Introduction.
▪ Paramètres utilisés.
▪ Méthode rationnelle.
▪ Formule générale du modèle Caquot (ajustée par
DESBORDES).
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
Introduction
On distingue deux principales méthodes de calcul des débits pluviaux:
➢ La méthode la plus ancienne et la plus utilisée en dehors du Maroc et de la France
(essentiellement dans les pays anglophones) est la méthode dite « rationnelle » dont la
formule de base est très simple, mais elle devient beaucoup plus complexe à utiliser
manuellement si on intègre tous les correctifs et si on procède à une décomposition
analytique fine .
▪ Paramètres utilisés.
Un certain nombre de paramètres interviennent dans l’établissement des formules précitées parmi lesquels
on distingue:
Lorsque l’on se place en un point donné de l’espace, il est possible de définir à partir de l’analyse de la
topographie, la surface qui domine ce point et en lequel convergent toutes les eaux de ruissellement
produites par la pluie : la surface ainsi définie représente le bassin versant. Le point où l’on est placé
est appelé exutoire. Parmi les multiples paramètre s entrant dan s la formation du débit de ces
ruissellements (unité de volume par unité de temps), les principaux sont les caractéristique s physiques
du bassin versant
(surface, coefficient de ruissellement, temps de concentration…) et l’intensité de la pluie.
Les paramètres descriptifs du bassin versant sont :
▪ sa surface,
▪ son coefficient de ruissellement,
▪ la longueur du cheminement hydraulique,
▪ sa pente moyenne et sa pente moyenne pondérée,
▪ son temps de concentrations
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
I = ∆h / ∆t
L’intensité de précipitation I ( en mm/mn ou en mm/h) est déterminée à partir des courbes
Intensité – Durée – Fréquence (IDF) pour une durée égale au temps de concentration.
L’intensité s’exprime en fonction des paramètres a et b par la formule de
« Montana »:
I (mm/mn) = a . tb
Avec t en mn obtenu à partir des courbes IDF.
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
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CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
Zone C
Habitat continu à RDC 0.50
Immeuble 0.60
villas 0.30
industrielle 0.40
voirie 0.80
Ecole 0.50
Administrative 0.50
Commerce 0.60
Souk 0.25
Sport 0.15
Jardin 0.05
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
▪ Méthode rationnelle
La méthode rationnelle consiste à estimer les débits à partir d’un découpage du bassin versant en secteurs A1,A2,
………, Aj,….....An limités par des lignes isochrones telles que l’eau tombant sur le secteur A1 (respectivement
A2,…..AJ,……An) arrive à l’exutoire au bout d’un temps ∆t (respectivement 2∆t,……….,n∆t).
(isochrones : lignes situées à la même distance hydraulique c’est-à-dire au même temps de parcours jusqu’à
l’exutoire).
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
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CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
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CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
Avec,
Q : Débit en m3/s.
T : période de retour (années).
I : pente moyenne du bassin versant (m/m)
C : coefficient de ruissellement du BV.
A : superficie du BV en hectares.
m : coefficient correcteur d’allongement du BV.
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
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CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
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CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
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CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
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CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
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CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
Chapitre 4 : Dimensionnement des réseaux d’assainissement
▪ Base de calcul.
Connaissant en chaque point, les débits à évacuer et la pente des ouvrages, le choix des sections se déduira
de la formule d'écoulement adoptée. D'une manière générale, les ouvrages sont calculés suivant une formule
d'écoulement résultant de celle de CHEZY
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement
FORMULE DE CHEZY
Formule issue de l'équation générale des pertes de charge et mettant en relation la vitesse
moyenne de l'écoulement, le rayon hydraulique et les pertes de charge par unité de longueur
(ou la pente dans le cas d'un régime uniforme).
Il convient de tenir compte que des dépôts sont susceptibles de se former, ce qui conduit à
Les ouvrages sont calculés pour pouvoir transiter les débits pluviaux en fonction de la région
Au-delà de 0,60 m de diamètre, l’utilisation des tuyaux ovoïdes est parfois jugée préférable car
leur section inférieure permet un meilleur écoulement du flot de temps sec.
La variation du débit transité est fonction de la hauteur de charge dans les ouvrages
d’assainissement.
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement
Conditions d’écoulement :
Un réseau d’assainissement du type unitaire doit, dans la mesure du possible, être auto-cureur
c’est-à-dire qu’il doit être conçu de telle manière que:
▪ Les sables soient automatiquement entraînés pour des débits pluviaux atteints assez
fréquemment.
▪ Les vases fermentescibles soient également entraînées pour le débit des EU.
Ces conditions sont à peu près satisfaites dans les ouvrages calculés pour l’évacuation du ruissellement
de fréquence décennale en y réalisant des vitesses de 0,60m/s pour 1/10 du débit à plein section et de
0,30 m/s pour 1/100 de ce même débit.
Ces vitesses sont toutes deux obtenues avec des vitesses à pleine section de l’ordre de 1m/s sur les
canalisations circulaires et de 0,90 m/s sur les tuyaux ovoïdes.
Si les conditions d’auto-curage ne sont pas réalisées, il faut prévoir soit la mise en place de chasses
automatiques soit l’utilisation périodique d’engin de curage.
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement
L’implantation des réseaux est étudiée en donnant aux canalisations amont des pentes permettant l’auto-curage.
La pente souhaitable est de 5 pour mille.
La profondeur des ouvrages doit permettre le raccordement des immeubles riverains au moyen de branchements,
dans la mesure du possible, un peu au dessus du plan d’eau de temps sec.
Dans le souci de prévenir la dégradation des joints des ouvrages non visitables ou d’assurer la sécurité du
personnel des ouvrages visibles, la vitesse de l’eau ne devra pas dépasser 4m/s à 5m/s.
Si la pente du terrain est trop forte, il y aura lieu de ménager des accrochements dans le profil en long des
ouvrages par l’introduction de cheminées déversantes.
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement
Ces ouvrages sont, d’une manière générale, calculés comme les ouvrages unitaires et ce pour un débit
correspondant à l’averse dont la fréquence a été adoptée.
Les conditions de l’auto-curage moins impérieuses que sur les réseaux unitaires du point de vue hygiène; les
pentes limites pourront, de ce fait, être un peu plus faibles.
Les canalisations doivent être groupées par réseaux partiels, orientés selon les plus grandes pentes et se dirigeant,
au plus près, vers le milieu récepteur.
La profondeur des ouvrages peut être réduite, du fait qu’ils n’ont à évacuer que les eaux superficielles mais ce,
tout en respectant la question relative à leu résistance mécanique.
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement
Il faut évaluer les débits de pointe pour le calcul des sections des canalisations et
aussi les débits minimaux pour la vérification des conditions d’autocurage
Le diamètre minimum des canalisations sera de 0,20 m.
Il se forme une pellicule grasse dans les ouvrages qui améliore les conditions d'écoulement de sorte
que le coefficient d'écoulement de Bazin peut être pris à 0,25, compte tenu des inégalités dans le
réseau et à d'éventuelles intrusions de sable ou de terre. Suivant ces bases, « » peut être représenté
approximativement par l'expression « 70 Rl/6 », ce qui conduit à la formule
C = 70 RH1/6
V = 70. RH2/3 . I1/2
Q = 70 . S . RH2/3 . I1/2
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement
- Conditions d’écoulement:
Les conditions d’auto-curage sont les suivantes:
* A pleine ou à demi-section, la vitesse d’écoulement doit être supérieur à 0,70 m/s, cette limite pouvant, à
l’extrême rigueur être abaissée à 0,50 m/s.
* Le remplissage de la conduite doit être assuré au 2/10 du diamètre pour le débit moyen, la vitesse
d’écoulement étant alors au minimum de 0,30 m/s.
Les conditions d’auto-curage sont souvent délicates à réaliser dans les parties amont des réseaux où les débits
sont faibles; on est alors conduit à rechercher des pentes de 4 à 5 pour mille afin d’améliorer le régime des vitesses,
tout en ne perdant pas de vue la nécessité du remplissage au 2/10 du diamètre.
A l’aval, il pourra être admis des pentes de 3 pour mille, le minimum de 2 pour mille étant même admis moyennant
une pose particulièrement soignée des canalisations.
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement
Ces réseaux doivent être établis de manière à satisfaire aux conditions d’auto-curage et ce en évitant au
maximum les stations de relèvement; dans le cas contraire, et à défaut de curages réguliers des canalisations, il
faudra avoir recours aux chasses automatiques.
S’il faut tenir compte des débits d’avenir, il faudra cependant, être prudent en la matière car le
surdimensionnement des canalisations crée des sujétions pour l’auto- curage. Le raccordement des immeubles
riverains doit être effectuer comme pour les réseaux unitaires.
Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
▪ Déversoirs d’orage.
▪ Bassins de retenue.
▪ Déversoir d’orage:
Les déversoirs d’orages permettent de diminuer la charge des stations d’épuration, mais
de l’autre côté, ils déversent une grande quantité de matières polluantes provenant des
eaux usées dans le milieu naturel par temps de pluie.
La galerie doit être calculée pour pouvoir transiter la totalité des débits amont.
Aucune règle générale ne peut être fournie quant à la fréquence de fonctionnement des
déversoirs, celle-ci étant essentiellement fonction des conditions locales.
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
•Pour les débits de l’événement orageux considéré, on calcul ensuite la longueur du déversoir par
application des formules de seuil (fonction du type de l’ouvrage).
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
➢ Exemple:
On peut déterminer le débit du collecteur principal s’amenant vers la station d’épuration lorsque la dilution 5 (1 partie d’eau
usée pour 4 paries d’eau pluviale) est atteinte par rapport au débit de temps sec .
Diamètre du collecteur principal avant le déversoir d’orage : D 600 mm;
Pente I=1,6 %;
Débit par temps de pluie : QT= 800 l/s;
Débit par temps sec : 60 l/s.
On demande de :
• Calculer la longueur du déversoir.
• Calculer le diamètre du tuyau d’étranglement (eau usée) après le déversoir sur une
longueur de 40m.
On utilise l’équation de Manning Strickler:
Q = Kst .A. RH 2/3 . I1/2 avec Kst = 90.
Calcul de la longueur du seuil du déversoir (Formule de Poléni): (avec µ=0,6)
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
➢ Solution :
a) Le débit du collecteur s’amenant vers la station d’épuration avec une dilution 5:
Q1= (60 . 4) + 60 = 300 l/s
Le débit rejeté directement dans le cours d’eau : Q2 = 800 – 300 = 500l/s.
• Calcul du niveau d’eau p1 dans la conduite d’arrivée:
D = 600 mm , I = 1,6% , Kst = 90
Le débit à pleine section est:
Qv = Kst .A. RH 2/3 . I1/2 = 90 . (π.0,62 / 4). (0,6/4) 2/3 . (0,16)1/2 = 0,908 m3/s ≈ 900 l/s.
Ce qui est équivalent (en utilisant l’abaque) a un rapport de remplissage de h/H = 0,77.
Donc p1 = (h/H) . 600 = 462 mm.
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
• La hauteur partielle p2 lorsque le débit = 5 . Le débit par temps sec = 300 l/s
Qr/Qv = 300/900 = 0,33
Ce qui est équivalent (en utilisant l’abaque) à un rapport de remplissage de h/H = 0,38.
Donc p2 = (h/H) . 600 = 0,38 . 600 = 228 mm.
La hauteur du seuil du déversoir est de 228 mm.
COUPE
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
PLAN HORIZONTAL
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
Choisissons D 400
Qv = Kst .A. RH 2/3 . I1/2 = 90 . [π.(0,4)2 / 4]. (0,4/4) 2/3 . (0,016)1/2 = 0,308 m3/s ≈ 300 l/s.
▪ Bassin de retenue:
Les bassins de retenue sont utilisés dans le cas où on cherche à réduire les dimensions des collecteurs projetés à
l’aval en étalant les débits de pointe sur un temps imposé par les conditions d’écoulement à l’aval.
On peut utiliser les dépressions naturelles comme des bassins de rétention, si on les relies au réseau
d’assainissement pour l’évacuation des débits de ruissellement stockés pendant un certain temps dans la dépression.
Ces bassins sont constitués par un corps de bassin et un ouvrage aval constitué par un seuil d’évacuation qui peut
être un déversoir ou un orifice.
On peut obtenir l’hydrogramme de débit à l’entrée du bassin de retenue à partir de la courbe intensité – durée de la pluie
maximale pour la fréquence choisie.
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
La détermination de C est délicate, on pourra adopter en première approximation les valeurs ci- après pour des pourcentages
de boisement variant de 0 à 100%
• Sol imperméable (argileux) - 0,60 à 0,15
• Sol plutôt imperméable - 0,40 à 0,10
• Sol plutôt perméable - 0,20 à 0,10
• Sol perméable (sableux) - 0,10 à 0,05
Le débit de sortie du bassin de rétention s’écrit :
Qs = m. Ω . √2gh
Qs : Débit sortant du bassin de rétention (m3/s)
h : hauteur de l’eau dans le bassin de rétention (m)
g : accélération de la pesanteur , g= 9,81 m/s2
m : constante caractéristique de l’orifice, m=0,7
Ω : Section de l’orifice (m2) 93
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
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CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
Les siphons à point bas fonctionnent toujours en charge, même s’ils transitent un débit très faible (débit par temps sec).
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
Afin d’éviter l’obturation par des résidus secs volumineux, on choisit le même diamètre minimum que celui du réseau (∅ = 200
pour un réseau des eaux usées, ∅ = 300 pour un réseau unitaire ou pluvial) Le calcul hydraulique consiste à réaliser une
vitesse minimale (environ I m/s pour un collecteur des eaux usées, 1,20 à 1,50 m/s pour un réseau unitaire ou pluvial).
Lorsqu’on ne peut pas réaliser les vitesses minimales ci-dessues, il faut installer des chasses d’eau.
▪ Ouvrages principaux.
▪ Ouvrages annexes.
CHAPITRE 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement
▪ Ouvrages principaux.
Un égout est considéré comme un aqueduc à écoulement libre dont la mise en charge doit être exceptionnelle et
limitée par le débordement éventuel des regards et ouvrages annexes.
Les conduites d’assainissement existantes sur le marché peuvent être distinguées en 2 catégories selon leurs modes
de fabrication:
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• Conduite préfabriquées :
On distingue selon la nature des matériaux utilisés:
- les conduites en béton comprimé ou vibré non armé;
- les conduite en béton armé;
- les conduites en amiante-ciment;
- les conduites en P.V.C.
Domaine d’utilisation:
Bien qu’elles continuent à être utilisées à l’heure actuelle, leur usage devient de moins en moins
courant au niveau de l’ossature des réseaux. Les conduites en béton comprimé sont parfois
utilisées pour la réalisation des branchements particuliers de 200 mm et les raccordements des
bouches d’égout de diamètre 300 mm,
Caractéristiques:
Les diamètres fabriqués vont de 120 au 1000 mm dans les 3 classes suivantes : 30B,
60B et 90B.
CHAPITRE 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement
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Procédés de fabrication :
Le processus de fabrication utilisé est organisé de la manière suivante:
Le cage d’armatures est montée verticalement sur un collet en acier sur lequel vient coulisser le moule
extérieur. Le béton est injecté par passe montantes par centrifugation.
A la fin de fabrication, la buse est soumise à une compression qui permet d’améliorer sa compacité. La conduite
ainsi fabriquée est transportée verticalement vers l’aire de stockage où elle est maintenue jusqu’à ce qu’elle
atteigne une résistance suffisante.
Caractéristiques:
. Les éléments fabriqués ont une longueur de 2,5 m en diamètres variant de 300 à
1000 mm et correspondent à deux classes (90A et 135A).
Procédés de fabrication :
Les armatures sont obtenues à partir des fils d’acier en bottes et enroulés autour d’un mandarin.
La fabrication se fait par centrifugation de la cage d’armature horizontalement avec insertion du
béton durant la rotation de la buse. Cette centrifugation confère à la buse une très bonne
compacité, une bonne résistance à l’ovalisation et une bonne étanchéité.
Caractéristiques:
Les buses se présentent sous forme d’éléments à joint torique ou d’éléments à bouts droits. La
jonction des tuyaux CAO (JT) se fait par l’intermédiaire d’un joint torique en élastomère qui
autorise des déviations angulaires de plusieurs degrés; la jonction des tuyaux CAO à bout droit
(BD) se fait par l’intermédiaire d’une bague matée au mortier sec.
Les éléments fabriqués présentent des diamètres de 200 à 2200 mm correspondant à
3 classes : 60A, 90Aet 135A.
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