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Royaume du Maroc

Université Mohammed Premier


Ecole National Des Sciences Appliquées
Filière Génie Civil
Oujda

Cours d’Assainissement

Dr. Ing. ZIANE IMANE 1


SOMMAIRE

❖ Chapitre 1: Introduction à l’assainissement


❖ Chapitre 2: Evaluation des débits des eaux usées
❖ Chapitre 3: Détermination des débits d’eaux pluviales
❖ Chapitre 4 : Dimensionnement: des conduites d'assainissement
❖ Chapitre 5 : Dimensionnement: des ouvrages d’assainissement
❖ Chapitre 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement

2
INTRODUCTION

3
INTRODUCTION

L’assainissement liquide est une


mission noble et un outil précieux de lutte
contre la pollution et de
sauvegarde de la salubrité du milieu.

DÉFINITION

4
INTRODUCTION
la protection d’un réseau
d’assainissement induit des charges de
fonctionnement faciles à appréhender
lorsque sa conception et sa réalisation sont
satisfaisantes

DÉFINITION

5
Chapitre 1 : Introduction à l’assainissement

▪ Définition:
L’assainissement des agglomérations a pour objet d’assurer l’évacuation de l’ensemble des eaux pluviales et usées
ainsi que leur rejet dans les exutoires naturels sous des modes compatibles avec les exigences de la santé publique
et de l’environnement.

▪ Natures des eaux d’assainissement:


Les eaux d’assainissement sont de trois types:
➢ Eaux de ruissellement,
➢ Eaux usées d’origine domestiques,
➢ Eaux industrielles.
Ces eaux peuvent être séparées ou mélangées.

6
Chapitre 1 : Introduction à l’assainissement

➢ Eaux de ruissellement:
Les eaux de ruissellement comprennent essentiellement les eaux de pluie.
La pollution des eaux de ruissellement est variable dans le temps, plus forte au début des précipitations
qu’à la fin par suite de nettoyage des aires balayées par l’eau.
➢ Eaux usées d’origine domestiques:
Les eaux usées d’origine domestiques comprennent:
- les eaux ménagères (eaux de cuisine, de lessive, de douches,…),
- Les eaux vannes (en provenance des toilettes, matières fécales et urines).

➢ Eaux industrielles:
Les eaux industrielles sont celles en provenance de divers urines de fabrication ou de transformation.

7
Problématiques de l’assainissement

L’objectif de l’assainissement est double :

- Assurer l’hygiène publique par la collecte et l’évacuation des eaux usées,


- Protéger l’environnement en épurant les eaux usées avant leur rejet dans le
milieu naturel

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CONTRAINTESDEL’ASSAINISSEMENT

Les Les contraintes Les contraintes Les contraintes


contraintes économiques urbanistiques du milieu naturel
techniques

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INGÉNIERIE DE L'EAU
contrainte de pente pour assurer
l’écoulement gravitaire,
Les contraintes
contrainte de niveau des réseaux par
techniques rapport aux habitations pour pouvoir
collecter toutes les habitations,

contrainte d’accessibilité pour


permettre un entretien,

contrainte de qualité de réalisation des


ouvrages pour assurer la pérennité du
réseau

10
Les contraintes
économiques
Construire un réseau d’assainissement
collectif coûte cher.

Cette solution s’impose dans les cas


d’urbanisation dense et de zones
industrielles.

11
Les caractéristiques géologiques et
Les contraintes topographiques des zones à
urbanistiques urbaniser

La répartition de la population,
la nature des habitations

12
Les contraintes du
milieu snaturel
L’écoulement des eaux
superficielles, l’étendue des
bassins versants pour prévenir
les risques d’inondation.

13
Les contraintes des
infrastructures
existantes

En cas de raccordement d’une zone


d’urbanisation nouvelle , les ouvrages
déjà existant , il faut vérifier les
caractéristiques des ouvrages existant
pour traiter le flux,

14
Réseaux
D'assanissement

Objectifs et mission des R A

15
16
CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement

▪ Types de systèmes d’assainissement, leurs avantages et inconvénients:

Les systèmes d’assainissement les plus rencontrés sont:


o Le système séparatif;
o Le système unitaire;
o Le système pseudo-séparatif;
o Le système individuel.
CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement

Système unitaire :
Il s’impose lorsqu’il n’y a pas de possibilitéde concevoir
économiquement un réseau des eaux pluviales de surface, c’est-à-
dire:

• Si l’exutoire est éloigné des points de collecte;


• Lorsque les pentes du terrain sont faibles, ce qui impose de
grosses sections aux réseaux d’égouts séparatifs.

Il est reconnu que le système unitaire est intéressant par sa


simplicité, puisqu'il suffit d’une canalisation unique dans chaque
voie publique et d’un seul branchement pour chaque habitation.
Systèmes unitaires (les plus anciens)

19
Systèmes unitaires (les plus anciens)

20
Systèmes d’évacuation
Systèmes unitaires (les plus anciens)

Avantages

Facile à installer

Moins couteux

21
Systèmes d’évacuation
Systèmes unitaires (les plus anciens)

Inconvénients
Surdimensionnement de la STEP et débit
arrivant à la STEP est variable en quantité
et en qualité .
Problèmes de dépôts en temps sec.
22
CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement

o Système séparatif :

-Deux réseaux d’évacuation : un réseau d’eaux usées et un


réseau d’eaux pluviales.
-C’est un système économique si l’évacuation des eaux
pluviales ne nécessite pas un autre réseau complet c’est-à-dire
qu’elle puisse être réalisée en faisant un large appel au
ruissellement dans les caniveaux.
-Le recours à un assainissement séparatif peut être avantageux
si la réalisation peut être effectuée progressivement.
Systèmes
séparatifs (les
plus récents)

24
E n temps de pluie, les eaux usées
ne risquent plus d’être court-
circuitées et v o n t toutes en station
d’épuration.

25
Systèmes d’évacuation

Systèmes séparatifs (les plus récents)

Avantages

Pas de dépôt dans le réseau

Débit constant pour la STEP

26
Systèmes d’évacuation

Systèmes séparatifs (les plus récents)

Inconvénients

Investissement important

Encombrement des réseaux

27
CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement

o Système pseudo-séparatif :
Les eaux météoriques y sont divisées en deux parties :
•Les eaux provenant des voiries, cours et jardins s’écoulent par des ouvrages conçus à cet
effet : caniveaux , fossés, etc….;
•Les eaux des toitures déversent dans le réseau d’assainissement à l’aide des mêmes
branchements que ceux des eaux domestiques.

Ce système est intéressant lorsque les surfaces imperméabilisées collectives (voiries, parking,
etc …) représentent une surface importante avec de fortes pentes.

Il constitue alors une alternative au réseau séparatif, en réduisant le nombre de branchements


par habitation à un.
S y s t è m e s d’évacuation

Avantages
▪ Simplifications des raccordements des immeubles
▪ STEP non surdimensionnée
▪ Coût d’investissement et d’entretien raisonnable

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Systèmes d’évacuation
Inconvénients

Installation assez complexes


Déversoirs à ciel ouvert

Réutilisation des eaux rejetées non contrôlées

30
CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement

Système individuel:
L’assainissement individuel est le système utilisé dans les zones urbaines à
faible densité dans lesquelles les eaux usées d’une habitation sont
éliminées au niveau même de cette habitation (fosse sceptique) ou à
l’extérieur dans un terrain limitrophe (déversement).
CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement

o Avantages et inconvénients des systèmes d’assainissement:


CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement

▪ Schéma des réseaux d’assainissement:


Un réseau d’assainissement est conçu comme un réseau ramifié.
On peut classé les divers ossatures entre un nombre de schémas types:
➢ Le schéma perpendiculaire:
On l’appelle également schéma à écoulement direct. Il convient par exemple aux réseaux des eaux de
pluie en système séparatif.

Cours d’eau (rivière – oued)


CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement

➢ Schéma d’équipement par déplacement latéral:


Il est également appelé schéma à collecteur latéral. Ses eaux sont recueillies dans un
collecteur parallèle au cours d’eau. Il permet de reporter l’effluent à l’aval de
l’agglomération. Son désavantage principal est qu’il nécessite souvent des relèvements.

Cours d’eau (rivière – oued)


CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement

➢ Schéma d’équipement à collecteur transversal ou oblique:


Le ou les collecteurs orientés par rapport à la pente topographique et à la direction
de l’écoulement de la rivière comporte des égouts ramifiés; ces derniers reportent
par gravité le débouché du réseau plus loin à l’aval que dans le schéma précédent.

Cours d’eau (rivière – oued) 14


CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement

➢ Schéma par zones étagées ou schéma par interception:


Le schéma est une transposition du schéma par déplacement latéral, mais avec multiplication des
collecteurs longitudinaux; il permet de décharger le collecteur bas des apports en provenance du haut de
l’agglomération.
CHAPITRE 1: Introduction à l’assainissement

➢ Schémas sectionnels: Ils sont divisés en deux groupes

G1 : Schéma sectionnel à centre collecteur


unique:
Le réseau converge sur un centre. A partir de ce centre l’effluent est refoulé
dans un émissaire de transport.

G2 : Schéma d’équipement radial (ou à secteurs multiples)


Le système comporte plusieurs schémas en éventail.
Les schémas sectionnels conviennent spécialement aux régions
uniformément plates.
Le système séparatif s’applique bien dans de tels schémas à cause de la multiplicité des rejets.

16
Critères de ch o ix des
systèmes d’assainissement
Le choix d’un système repose
essentiellement sur les points suivants

38
Critères de choix des systèmes d’assainissement

Données relatives au site telle la


topographie, la nature du sol,
le régime des nappes…
Données pluviométriques.
Données relatives à la croissance
démographique et au développement.
Données urbanistiques.
Données économiques et financières.
39
Critères de choix des systèmes d’assainissement

Le coût
La maintenance, l’entretien et
l’aménagement
le sous dimensionnement du réseau ce qui peut
entraîner des risques
le sur dimensionnement du réseau

40
Etablissement des projets
d’assainissement

Généralités

41
Etablissement des projets
d’assainissement
Le dossier technique à transmettre au
maitre d’ouvrage (Amendis, Onep,
Régies) doit être constitué 10 documents

42
Dossier technique: 10 Documents
Un plan coté , rattaché au NGM (avec coordonnées Lambert , courbes de
niveau, délimitation des bassins versant élémentaire ).

Un plan du tracé du réseau projeté


Une note de calculs hydrauliques de dimensionnement du réseau
Une note de calculs mécaniques de la classe de résistance des différents collecteurs du
réseau d’assainissement .
43
Dossier technique: 10 Documents
Les profils en long des collecteurs et des voies

Les profils en travers de la voirie et éventuellement des parkings.

Les plans détaillés des ouvrages annexes et de la fonte de voirie.


Les plans d’ouvrages spéciaux éventuels. Le

cahier des prescriptions spéciales (CPS)

Le plan de coordination des réseaux.


44
Etablissement des projets
d’assainissement

Données à examiner :
Des services techniques de la ville

Des services techniques de l’état

Des bureaux d ’ étude privés

Des ingénieurs conseils et les techniques sanitaires

45
Etablissement des projets
d’assainissement

Données influant sur les projets


d’assainissement
L'assainissement d ' une agglomération est un problème trop complexe pour se prêter à
une solution uniforme et relever de règles rigides

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Etablissement des projets
d’assainissement

Données influant sur les projets


d’assainissement
Les données naturelles du site
Les données relatives à la situation actuelle des agglomérations existantes
Les données relatives au développement futur de l ’ agglomération Les données
propres à I'assainissement

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LES D O N N É E S L E S D O N N É E S R E L A TIV E S LE S D O N N É E S P R O P R E S
N A T U R E LLE S D U S IT E À L A S I T U AT I O N À I'A S S A IN IS S E M E N T
ACTUELLE

L’étude
La pluviométrie La Le régime
géotechnique
de la région topographie des vents
des sols

48
LES D O N N É E S L E S D O N N É E S R E L A T IV E S À LE S D O N N É E S P R O P R E S À
L A S I T U AT I O N A C T U E L L E I' A S S A IN IS S E M E N T
N A T U R E L L E S DU SITE

La connaissance des caractéristiques des nappes traversées

L’analyse du degré d’agressivité des eaux des nappes

L’hydrographie traversées, pour fixer le choix des matériaux de conduite


et le régime des Le choix pour les ouvrages importants à construire
nappes L’évacuation des débits d’étiage et de crue des cours d’eau
souterraines :
L’appréciation des risques de pollution des nappes

Le respect des périmètres de protection des captage

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LES D O N N É E S L E S D O N N É E S R E L A T IV E S À LE S D O N N É E S P R O P R E S À
L A S I T U AT I O N A C T U E L L E I' A S S A IN IS S E M E N T
N A T U R E LLE S D U S IT E

L’étude
La pluviométrie La Le régime
géotechnique
de la région topographie des vents
des sols

50
LES D O N N É E S
LES D O N N É E S LE S D O N N É E S P R O P R E S
R E LA T IV E S À LA
N AT U R E L L E S DU SITE À I'A S S A IN IS S E M E N T
SITUATION A C T U E L L E

Agglomération urbaine

Agglomération rurale
Vocation et
importance des Agglomération touristique

agglom érations Agglomération à activités industrielles

51
LES D O N N É E S
LES D O N N É E S LE S D O N N É E S P R O P R E S À
R E LA T IV E S À LA
N A T U R E L L E S DU SITE I' A S S A IN IS S E M E N T
SITUATION A C T U E L L E

La quantité d’eau de ruissellement et celle des eaux usées

Modes produites par la population et ses activités


d’occupation des
sols La quantité et la nature des eaux usées acceptable des

points de branchement des immeubles compte tenu de

l’équipement des sous-sols

52
LES D O N N É E S
LES D O N N É E S LE S D O N N É E S P R O P R E S À
R E LA T IV E S À LA
N A T U R E L L E S DU SITE I' A S S A IN IS S E M E N T
SITUATION A C T U E L L E

Coefficient d’occupation du sol


Modes Zones d’urbanisation, zones d’activités spécialisées, voies
d’occupation des
sols et ouvrages publics; zones naturelles, espaces boisés

classés, espaces verts.

53
LES D O N N É E S LE S D O N N É E S R E LA T IV E S À LE S D O N N É E S P R O P R E S À
N A T U R E L L E S DU SITE LA SITUATION A C T U E L L E I'A S S A IN IS S E M E N T

Nuisance
provoquées par le
réseau

54
LES D O N N É E S LE S D O N N É E S R E LA T IV E S À LE S D O N N É E S P R O P R E S À
N AT U R E L L E S DU SITE LA SITUATION A C T U E L L E I'A S S A IN IS S E M E N T

Nuisances provoquées par


les stations d’épuration
et
les stations de
relèvement

55
Etapes
à suivre pour l’étude d’un
projet d’assainissement

Collecte des données


Indentification du tracé
Dimensionnement du réseau
Estimation du réseau
56
Etapes à suivre pour l’étude d’un
projet d’assainissement

Collecte des données


DONNEES CLIMATIQUES
MONOGRAPHIE DE LA REGION
STATISTIQUES DE CONSOMMATION EN EAU POTABLE
PLANS (RESTITUTION, AMENAGEMENT , RESEAUX DIVERS)
57
Etapes à suivre pour l’étude d’un
projet d’assainissement

Indentification du tracé
Identification du point de rejet
Identification des voies
Délimitation des zones a assainir
Délimitation des talwegs et oueds
58
Etapes à suivre pour l’étude d’un
projet d’assainissement

Dimensionnement du réseau
VERIFICATION DES CONDITIONS AUX LIMITES
CHOIX DE CALAGE DES CONDUITES ( DIAMETRE , PENTE ,
PROFONDEUR , …)
CALCUL DES DEBITS DES BASSINS ASSEMBLES
ASSEMBLAGE DES BASSINS ELEMENTAIRES
59
Etapes à suivre pour l’étude d’un
projet d’assainissement

Dimensionnement du réseau
CALCUL DES DEBITS DES BASSINS ELEMNETAIRES

IDENTIFICATION DE R E T O U R ET COEFFICIENTS D E

MONTANA

CHOIX D E CALCUL DES EAUX PLUVIALES

DELIMITATION DES BASSINS VERSANTS


60
Etapes à suivre pour l’étude d’un
projet d’assainissement

Estimation du réseau
E TU D E D U C O U T D U P R O JE T

AVANT METRE D U PROJET

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Chapitre 2 : Evaluation des débits des eaux usées

▪ Généralités.

▪ Eaux usées domestiques.

▪ Eaux usées industrielles.


CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées

▪ Généralités:
Les calculs des débits d’eaux usées portent essentiellement sur l’estimation des quantités et la
qualité des rejets liquides provenant des habitations et lieux d’activité.
Les rejets unitaires à considérer dépendent des facteurs socio-économiques que l’on peut
intégrer dans les catégories d’occupation des sols, en fonction de l’importance de
l’agglomération et de son activité dominante, sa spécificité.
Après les différents usages, les principes d’assainissement sont l’évacuation rapide, sans
stagnation des eaux pour éviter les formations et les rejets qui pourraient provoquer la
contamination du milieu récepteur, tout en tenant compte des contraintes économiques
d’équipement.
D ’une manière générale, les eaux usées sont d’origine:
- Domestique (y compris Equipements publics);
- Industrielle;
CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées

Débit de pointe journalière:

Le calcul du débit de pointe lors du jour de production maximale Qmax,j est fait
en se basant sur la pointe journalière relative à la consommation en eau potable. Le
débit maximal journalier se calcule de la manière suivante:
Qmax,j = Cpj x Qm,EU
Qm,EU : La production moyenne des eaux usées.
Cpj : Le coefficient de la pointe journalière qui est le rapport du volume moyen
d’eau potable des trois journées successives les plus chargées de l’année sur le
volume moyen annuel.
Cpj = Vm,AEP,3j / Vma
CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées

Débit de pointe horaire:


Le débit de pointe horaire tient compte de la variation de la production en eaux
usées lors d’une journée. L e débit maximal horaire de temps sec se calcul de la
manière suivante:
Qmax,h = Cpj x Cph x Qm,EU
24

Le coefficient de pointe horaire, Cph, se définit comme rapport du débit maximum


dans l’heure la plus chargée Qmax,EU sur le débit moyen journalier Qm,EU d’eaux usées EU.

Qmax,EU
=
Cph
Qm,EU
Le coefficient de pointe horaire est déterminé par la formule ci-dessous, en cas d’absence de
statistiques:
CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées

Le débit maximal de temps sec exprimé en l/s se calcul de la manière suivante:

Qmax,EU = Cpj x Cph x Qm,EU (m3/j) x 1000 (l/s)


24 x 36000

Expression générale du débit de pointe horaire:


L’expression générale de ce débit de pointe en tenant compte de la répartition spatiale des
usagers de l’eau est:

Qmax,j= Cpj x Cph x ∑(Si x di x dNG ) x Tres x Trac (l/s)


24 x 3600
Cpj : Coefficient de pointe journalière;
Cph : Coefficient de pointe horaire;
Si : Superficie (ha) du sous bassin correspondant à la zone homogène i;
di : Densité brute en hab/ha de la zone homogène i;
Trac : Taux de raccordement à l’égout;
25
Tres : Taux de branchement à l’égout;
dNG : Dotation en eau (l/j/hab).
CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées

Calcul des débits des eaux industrielles:


Les eaux industrielles sont celles en provenance des diverses usines de fabrication ou de
transformation

- Qualité des eaux industrielles:


Les eaux industrielles sont extrêmement variées selon le genre de l’industrie dont elles
proviennent. Elles contiennent les substances les plus diverses, pouvant être acides ou
alcalines, corrosives ou entartrantes à température élevée, souvent odorantes et colorées.
Ces eaux peuvent nécessiter un prétraitement en usine car il faut éviter d’accueillir dans le
réseau général, des eaux dont le traitement se révélerait difficilement compatible avec celui
des effluents urbains.

26
CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées

- Quantité à évacuer:
Les quantités d’eaux évacuées par les industries dépendent de plusieurs facteurs;
• Nature de l’industrie;
• Procédure de fabrication utilisée;
• Taux de recyclage effectivement réalisé.
Il ne peut être indiqué que des fourchettes de quantités évacuées, une étude étant à entreprendre dans chaque cas
particulier.
Une étude de consommation d’eau a permis de dégager trois types de zones :
• Zones d’entrepôts ou de haute technicité : 10 à 12 m3/j/ha lot;
• Zones d’emplois, petites industries et ateliers : 20 à 25 m3/j/ha lot;
• Zones d’industries moyennes : 50 à 150 m3/j/ha lot;
En ce qui concerne le rapport du débit de pointe horaire au débit moyen horaire calculé sur le nombre d’heures de
travail, celui-ci, se situe généralement entre les valeurs 2 et 3.

27
CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées

La quantité de l’Eau Potable relative à la conservation et les EU rejetées sont très variables. On doit
toujours décider, selon le cas particuliers, si les EUI doivent être traitées ou non avant leur évacuation
dans le réseau public urbain.
Le réseau urbain doit obéir à certaines exigences, entre autres :
-Les EUI ne doivent pas être chaudes (<30°C)
-Elles ne doivent pas contenir d’éléments corrosifs (acides, base, gaz qui attaquent les ouvrages, etc.)
-Elles ne doivent pas contenir des matières solides qui peuvent détériorer par frottement les parois des
canaux .
- Elles ne doivent pas contenir de matières volatiles qui empoisonnent l’eau des canaux ou le rendre
explosible .
- Elles ne doivent pas contenir de matières toxiques ou radioactives qui rendent difficile leur
traitement au niveau des STEP ou qui nuisent à la santé des surveillants des STEP .
- Elles doivent passer dans la canalisation de façon régulière et non par à-coup (brusquement) .
CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées

Exercice1:

a)- Donner les critères qu’il faut tenir compte lors du choix du type d’un réseau
d’assainissement.

b)- Calculer le débit de pointe des eaux usées pour la zone d’étude dont les données sont :

- L’année de référence 2013

- Population P0 = 86240 habitants


- Taux d’accroissement est égal à 1.24
- Dotation (eau potable): 180 l /j.hab
- L’horizon d’étude : 2038.
CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées

Solution
a)- Le choix du type de réseau doit répondre aux critères suivants:

- le type du système déjà existant et auquel un branchement est possible.


- Le coût de réalisation
- L'existence ou l'absence de station d'épuration
- La topographie du terrain (écoulement gravitaire ou sous pression)
- La densité d'urbanisation : dans une agglomération à une urbanisation
dense.
- Taux de restitution a l’egout :80%
CHAPITRE 2: Evaluation des débits des eaux usées

Solution

v- Calcul de la population : n
Pn = P0 ⋅ (1+α) = Pn = 86240⋅(1+ 0.0124)25 =117358 habitants ;
- calcul des besoins domestique

- Calcul du débit moyen des eaux usées :


Qmoy. j(EU ) = 0.8⋅Qmoy. j(eau potable)
Qmoy. j(EU ) = 0.8⋅ 21125 = 16900 m3 / j
Exercice d’application N°1
Exercice d’application N°2
Chapitre 3 : Détermination des débits des eaux pluviales

▪ Introduction.

▪ Paramètres utilisés.

▪ Méthode rationnelle.
▪ Formule générale du modèle Caquot (ajustée par
DESBORDES).
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

Introduction
On distingue deux principales méthodes de calcul des débits pluviaux:
➢ La méthode la plus ancienne et la plus utilisée en dehors du Maroc et de la France
(essentiellement dans les pays anglophones) est la méthode dite « rationnelle » dont la
formule de base est très simple, mais elle devient beaucoup plus complexe à utiliser
manuellement si on intègre tous les correctifs et si on procède à une décomposition
analytique fine .

➢ La plus utilisée en France et au Maroc et nommée « méthode superficielle de Caquot ».


Elle permet de calculer en un certain nombre de points du système l’écoulement des débits
maxima pour un orage donné.
(La méthode n’indique pas les temps auxquels ces débits seront atteints)
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

▪ Paramètres utilisés.
Un certain nombre de paramètres interviennent dans l’établissement des formules précitées parmi lesquels
on distingue:

o L’intensité et la durée de l’averse;

o La durée de stockage sur le sol et dans les canalisations au moment de


l’averse;

o Le temps de concentration du bassin versant.


CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

Lorsque l’on se place en un point donné de l’espace, il est possible de définir à partir de l’analyse de la
topographie, la surface qui domine ce point et en lequel convergent toutes les eaux de ruissellement
produites par la pluie : la surface ainsi définie représente le bassin versant. Le point où l’on est placé
est appelé exutoire. Parmi les multiples paramètre s entrant dan s la formation du débit de ces
ruissellements (unité de volume par unité de temps), les principaux sont les caractéristique s physiques
du bassin versant
(surface, coefficient de ruissellement, temps de concentration…) et l’intensité de la pluie.
Les paramètres descriptifs du bassin versant sont :
▪ sa surface,
▪ son coefficient de ruissellement,
▪ la longueur du cheminement hydraulique,
▪ sa pente moyenne et sa pente moyenne pondérée,
▪ son temps de concentrations
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

o L’intensité et la durée de l’averse;

L’intensité moyenne I se définit par le rapport de la hauteur d’eau tombée ∆h


pendant une durée ∆t, soit :

I = ∆h / ∆t
L’intensité de précipitation I ( en mm/mn ou en mm/h) est déterminée à partir des courbes
Intensité – Durée – Fréquence (IDF) pour une durée égale au temps de concentration.
L’intensité s’exprime en fonction des paramètres a et b par la formule de
« Montana »:

I (mm/mn) = a . tb
Avec t en mn obtenu à partir des courbes IDF.
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

Le temps de concentration peut donc avoir trois aspects:

✓ Le bassin ne comporte pas de canalisation : tc = t3


✓ Le bassin comporte un parcours superficiel puis une canalisation :tc = t3 + t1

✓ Le bassin est urbanisé et comporte une canalisation principale et des


branchements tertiaires : tc = t2 + t1
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

41
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

o Cefficient de ruissellement (Suite): Exemple 1

C1 = 0,20 ; A1 = 2 ha C2 = 0,30 ; A2 = 1,5 ha


C3 = 0,05 ; A3 = 1,8 ha C4 = 0,10 ; A4 = 2,5 ha Trouver Ceq ?
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

o Cefficient de ruissellement (Suite):


Valeurs de C qui sont couramment utilisées

Zone C
Habitat continu à RDC 0.50
Immeuble 0.60
villas 0.30
industrielle 0.40
voirie 0.80
Ecole 0.50
Administrative 0.50
Commerce 0.60
Souk 0.25
Sport 0.15
Jardin 0.05
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

▪ Méthode rationnelle
La méthode rationnelle consiste à estimer les débits à partir d’un découpage du bassin versant en secteurs A1,A2,
………, Aj,….....An limités par des lignes isochrones telles que l’eau tombant sur le secteur A1 (respectivement
A2,…..AJ,……An) arrive à l’exutoire au bout d’un temps ∆t (respectivement 2∆t,……….,n∆t).
(isochrones : lignes situées à la même distance hydraulique c’est-à-dire au même temps de parcours jusqu’à
l’exutoire).
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

90
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

91
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

▪ Méthode rationnelle (suite).


Cette méthode soulève des critiques dont les principales sont les suivantes:
- La décomposition du bassin en aires isochrones ne peut se faire de façon précise.
- On suppose Cj constant, ce qui est peu vrai semblable.
- On ne tient pas compte du stockage de ruissellement sur le bassin qui a pour effet
d’étendre la durée de base de l’hydrogramme élémentaire et corrélativement, de
réduire le débit de pointe: tout se passe dans l’application de la méthode, comme
si l’apport de ruissellement provenant d’un point donné s’écoulait à l’exécutoire
en un temps égal à la durée de l’averse qui le produit, ce qui n’est pas exact.
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

▪ Méthode rationnelle (suite).


Par ailleurs, pour tenir compte de la distribution de la pluie dans l’espace, il y a lieu de lui appliquer
un coefficient de répartition K de la pluie qui diminue lorsque l’on s’éloigne de l’épicentre.

Le coefficient correctif k est donné d’après la loi de


Fruhling par :
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

▪ Méthode rationnelle (suite) : Exemple 2


Le débit de l’exemple précèdent transite par la conduite B-C de 200m. Quel est le débit à la fin de la conduite ?
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

▪ Formule générale du modèle de Caquot (ajusté par DESORDES).


La formule de Caquot s’énonce comme suit:
Q(T) = K(T) . IU(T) . CV(T) . AW(T) . m(T)

Avec,
Q : Débit en m3/s.
T : période de retour (années).
I : pente moyenne du bassin versant (m/m)
C : coefficient de ruissellement du BV.
A : superficie du BV en hectares.
m : coefficient correcteur d’allongement du BV.
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

▪ Formule générale du modèle de Caquot (ajusté par DESORDES). Exemple:


La formule de Caquot pour la ville de BENI MELLAL s'énonce comme suit:

Q(10 ans) = 0,749 . I0,3432 . C1,2403 . A0,7538 . [L/2A0,5]-0,7032

Intensité de pluie / i(10 ans) = 3,275.t-0,675.


I : pente moyenne du bassin versant (m/m)
Avec,
C : coefficient de ruissellement du BV.
A : superficie du BV en hectares.
L : allongement du BV.
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

Paramètres équivalents d’un groupe de bassins:


La formule superficielle développée ci-avant est valable pour un bassin de caractéristiques physique
homogènes. L’application du modèle à un groupement de sous-bassins hétérogènes de paramètres
individuels Aj, Cj, Lj (Longueur du drain principal). Qpj (débit de pointe du bassin considéré seul),
nécessite l’emploi de formules d’équivalence pour les paramètres « A, C, I et M » du groupement.
Ces formules, qui différent selon que les bassins constituant le groupement soit en
« série » ou en « parallèle » sont exprimées comme suit:

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CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

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CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

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CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

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CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales

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CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
CHAPITRE 3: Détermination des débits des eaux pluviales
Chapitre 4 : Dimensionnement des réseaux d’assainissement

▪ Dimensionnement des conduites d’assainissement.

▪ Dimensionnement des ouvrages d’assainissement.


Chapitre 4 : Dimensionnement des conduites d’assainissement

▪ Base de calcul.

▪ Calcul des réseaux unitaires.

▪ Calcul des réseaux séparatifs.


CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement

Connaissant en chaque point, les débits à évacuer et la pente des ouvrages, le choix des sections se déduira
de la formule d'écoulement adoptée. D'une manière générale, les ouvrages sont calculés suivant une formule
d'écoulement résultant de celle de CHEZY
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement

FORMULE DE CHEZY

Formule issue de l'équation générale des pertes de charge et mettant en relation la vitesse
moyenne de l'écoulement, le rayon hydraulique et les pertes de charge par unité de longueur
(ou la pente dans le cas d'un régime uniforme).

 étant un coefficient d'écoulement qui varie suivant les matériaux employés et la


nature des eaux transportées. Ce coefficient d'écoulement des eaux d'égout diffère
évidemment de celui utilisé pour les eaux potables. Le charriage de matières solides
au sein de l'effluent et au contact des parois augmente les pertes de charge.
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement

▪ Calcul des réseaux unitaires

Canalisations d’eaux pluviales ou unitaires

Il convient de tenir compte que des dépôts sont susceptibles de se former, ce qui conduit à

admettre un écoulement sur des parois semi-rugueuses.

Les ouvrages sont calculés pour pouvoir transiter les débits pluviaux en fonction de la région

d’implantation des ouvrages et la période de retour d’insuffisance retenue;


CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement

La formule de Chézy permet de calculer le couple hauteur/vitesse correspondant à une valeur


particulière de débit. De nombreuses relations existent pour calculer le coefficient C.
Les plus connues sont celles de Bazin, de Colebrook et de Manning-Strickler.
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement

Calcul des sections :


Le diamètre minimal des canalisations est fixé à 300 mm. En raison des dépôts qui peuvent se former, le

coefficient γ de la formule de Bazin est pris égal à 0,46 d’où:

1/4 3/4 1/2 3/4 1/2


C = 60 RH V = 60. RH . I Q = 60 . S . RH . I

Au-delà de 0,60 m de diamètre, l’utilisation des tuyaux ovoïdes est parfois jugée préférable car
leur section inférieure permet un meilleur écoulement du flot de temps sec.
La variation du débit transité est fonction de la hauteur de charge dans les ouvrages
d’assainissement.
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement

Conditions d’écoulement :
Un réseau d’assainissement du type unitaire doit, dans la mesure du possible, être auto-cureur
c’est-à-dire qu’il doit être conçu de telle manière que:
▪ Les sables soient automatiquement entraînés pour des débits pluviaux atteints assez
fréquemment.
▪ Les vases fermentescibles soient également entraînées pour le débit des EU.
Ces conditions sont à peu près satisfaites dans les ouvrages calculés pour l’évacuation du ruissellement
de fréquence décennale en y réalisant des vitesses de 0,60m/s pour 1/10 du débit à plein section et de
0,30 m/s pour 1/100 de ce même débit.
Ces vitesses sont toutes deux obtenues avec des vitesses à pleine section de l’ordre de 1m/s sur les
canalisations circulaires et de 0,90 m/s sur les tuyaux ovoïdes.
Si les conditions d’auto-curage ne sont pas réalisées, il faut prévoir soit la mise en place de chasses
automatiques soit l’utilisation périodique d’engin de curage.
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement

➢ Conditions d’implantation et de fonctionnement des réseaux :

L’implantation des réseaux est étudiée en donnant aux canalisations amont des pentes permettant l’auto-curage.
La pente souhaitable est de 5 pour mille.

La profondeur des ouvrages doit permettre le raccordement des immeubles riverains au moyen de branchements,
dans la mesure du possible, un peu au dessus du plan d’eau de temps sec.

Dans le souci de prévenir la dégradation des joints des ouvrages non visitables ou d’assurer la sécurité du
personnel des ouvrages visibles, la vitesse de l’eau ne devra pas dépasser 4m/s à 5m/s.

Si la pente du terrain est trop forte, il y aura lieu de ménager des accrochements dans le profil en long des
ouvrages par l’introduction de cheminées déversantes.
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement

▪ Calcul des réseaux séparatifs:


Ouvrages pluviaux :

Ces ouvrages sont, d’une manière générale, calculés comme les ouvrages unitaires et ce pour un débit
correspondant à l’averse dont la fréquence a été adoptée.

Les conditions de l’auto-curage moins impérieuses que sur les réseaux unitaires du point de vue hygiène; les
pentes limites pourront, de ce fait, être un peu plus faibles.

Les canalisations doivent être groupées par réseaux partiels, orientés selon les plus grandes pentes et se dirigeant,
au plus près, vers le milieu récepteur.

La profondeur des ouvrages peut être réduite, du fait qu’ils n’ont à évacuer que les eaux superficielles mais ce,
tout en respectant la question relative à leu résistance mécanique.
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement

RESEAUX « EAUX USEES » EN SYSTEME SEPARATIF


.

Il faut évaluer les débits de pointe pour le calcul des sections des canalisations et
aussi les débits minimaux pour la vérification des conditions d’autocurage
Le diamètre minimum des canalisations sera de 0,20 m.
Il se forme une pellicule grasse dans les ouvrages qui améliore les conditions d'écoulement de sorte
que le coefficient d'écoulement de Bazin peut être pris à 0,25, compte tenu des inégalités dans le
réseau et à d'éventuelles intrusions de sable ou de terre. Suivant ces bases, « » peut être représenté
approximativement par l'expression « 70 Rl/6 », ce qui conduit à la formule

C = 70 RH1/6
V = 70. RH2/3 . I1/2
Q = 70 . S . RH2/3 . I1/2
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement

- Conditions d’écoulement:
Les conditions d’auto-curage sont les suivantes:
* A pleine ou à demi-section, la vitesse d’écoulement doit être supérieur à 0,70 m/s, cette limite pouvant, à
l’extrême rigueur être abaissée à 0,50 m/s.

* Le remplissage de la conduite doit être assuré au 2/10 du diamètre pour le débit moyen, la vitesse
d’écoulement étant alors au minimum de 0,30 m/s.
Les conditions d’auto-curage sont souvent délicates à réaliser dans les parties amont des réseaux où les débits
sont faibles; on est alors conduit à rechercher des pentes de 4 à 5 pour mille afin d’améliorer le régime des vitesses,
tout en ne perdant pas de vue la nécessité du remplissage au 2/10 du diamètre.

A l’aval, il pourra être admis des pentes de 3 pour mille, le minimum de 2 pour mille étant même admis moyennant
une pose particulièrement soignée des canalisations.
CHAPITRE 4: Dimensionnement des conduites d’assainissement

- Conditions d’implantation des réseaux:

Ces réseaux doivent être établis de manière à satisfaire aux conditions d’auto-curage et ce en évitant au
maximum les stations de relèvement; dans le cas contraire, et à défaut de curages réguliers des canalisations, il
faudra avoir recours aux chasses automatiques.

S’il faut tenir compte des débits d’avenir, il faudra cependant, être prudent en la matière car le
surdimensionnement des canalisations crée des sujétions pour l’auto- curage. Le raccordement des immeubles
riverains doit être effectuer comme pour les réseaux unitaires.
Chapitre 5 : Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

▪ Déversoirs d’orage.

▪ Bassins de retenue.

▪ Siphons à point bas.


CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

▪ Déversoir d’orage:
Les déversoirs d’orages permettent de diminuer la charge des stations d’épuration, mais
de l’autre côté, ils déversent une grande quantité de matières polluantes provenant des
eaux usées dans le milieu naturel par temps de pluie.

Le calcul des déversoirs d’orage a trait :

• Ala galerie proprement dite;


• Au seuil de déversement dont la cote conditionne le fonctionnement de l’ouvrage.

La galerie doit être calculée pour pouvoir transiter la totalité des débits amont.
Aucune règle générale ne peut être fournie quant à la fréquence de fonctionnement des
déversoirs, celle-ci étant essentiellement fonction des conditions locales.
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

➢ Calcul d’un déversoir d’orage:


La procédure de dimensionnement des déversoirs d’orage est :
•Evaluation du débit maximal conservé à l’aval vers la station d’épuration, selon une dilution admissible
à la station. Ce débit est de l’ordre de 3 à 6 fois le débit de temps sec.

•Détermination de la valeur du seuil de fonctionnement ainsi que la valeur de remplissage de la conduite


d’amenée, cette dernière valeur déterminant le niveau de trop plein.

•Pour les débits de l’événement orageux considéré, on calcul ensuite la longueur du déversoir par
application des formules de seuil (fonction du type de l’ouvrage).
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

➢ Exemple:
On peut déterminer le débit du collecteur principal s’amenant vers la station d’épuration lorsque la dilution 5 (1 partie d’eau
usée pour 4 paries d’eau pluviale) est atteinte par rapport au débit de temps sec .
Diamètre du collecteur principal avant le déversoir d’orage : D 600 mm;
Pente I=1,6 %;
Débit par temps de pluie : QT= 800 l/s;
Débit par temps sec : 60 l/s.
On demande de :
• Calculer la longueur du déversoir.
• Calculer le diamètre du tuyau d’étranglement (eau usée) après le déversoir sur une
longueur de 40m.
On utilise l’équation de Manning Strickler:
Q = Kst .A. RH 2/3 . I1/2 avec Kst = 90.
Calcul de la longueur du seuil du déversoir (Formule de Poléni): (avec µ=0,6)
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

➢ Solution :
a) Le débit du collecteur s’amenant vers la station d’épuration avec une dilution 5:
Q1= (60 . 4) + 60 = 300 l/s
Le débit rejeté directement dans le cours d’eau : Q2 = 800 – 300 = 500l/s.
• Calcul du niveau d’eau p1 dans la conduite d’arrivée:
D = 600 mm , I = 1,6% , Kst = 90
Le débit à pleine section est:
Qv = Kst .A. RH 2/3 . I1/2 = 90 . (π.0,62 / 4). (0,6/4) 2/3 . (0,16)1/2 = 0,908 m3/s ≈ 900 l/s.

La hauteur partielle par temps de pluie est :


Rq= QT/Qv = 800/900 = 0,89

Ce qui est équivalent (en utilisant l’abaque) a un rapport de remplissage de h/H = 0,77.
Donc p1 = (h/H) . 600 = 462 mm.
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

• La hauteur partielle p2 lorsque le débit = 5 . Le débit par temps sec = 300 l/s
Qr/Qv = 300/900 = 0,33
Ce qui est équivalent (en utilisant l’abaque) à un rapport de remplissage de h/H = 0,38.
Donc p2 = (h/H) . 600 = 0,38 . 600 = 228 mm.
La hauteur du seuil du déversoir est de 228 mm.
COUPE
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

PLAN HORIZONTAL
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

• Calcul de la longueur du seuil du déversoir (Formule de Poléni)

Qd = 2/3 µ b h d3/2 √2.g


3/2
b = 3/2 . Qd / (µ . hd √2.g ) avec µ = 0,6
b = 3/2 . 0,5 / {0,6 . [(0,462 – 0,228)/2] 3/2 √19,62 }
On choisi un déversoir à 2 espacements de 5,5 m (au total 11m).
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

b) Calcul du tuyau d’étranglement (EU).


Il doit être construit de telle façon que le débit ne dépasse pas 300 l/s.
Q = 300 l/s , Kst = 90 , I = 1,6%

Choisissons D 400
Qv = Kst .A. RH 2/3 . I1/2 = 90 . [π.(0,4)2 / 4]. (0,4/4) 2/3 . (0,016)1/2 = 0,308 m3/s ≈ 300 l/s.

Le diamètre choisi est validé.


CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

▪ Bassin de retenue:
Les bassins de retenue sont utilisés dans le cas où on cherche à réduire les dimensions des collecteurs projetés à
l’aval en étalant les débits de pointe sur un temps imposé par les conditions d’écoulement à l’aval.
On peut utiliser les dépressions naturelles comme des bassins de rétention, si on les relies au réseau
d’assainissement pour l’évacuation des débits de ruissellement stockés pendant un certain temps dans la dépression.
Ces bassins sont constitués par un corps de bassin et un ouvrage aval constitué par un seuil d’évacuation qui peut
être un déversoir ou un orifice.

On peut obtenir l’hydrogramme de débit à l’entrée du bassin de retenue à partir de la courbe intensité – durée de la pluie
maximale pour la fréquence choisie.
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

- Calcul du volume d’un bassin de rétention:


L’instruction technique Française CG 1333 cite une méthode dite « des volumes » pour calculer le volume utile d’un bassin de
rétention.
L’application de cette méthode revient à calculer un volume V en fonction du temps t, le volume sera maximum quand dV/dt = 0.
La formule de base pour calculer la capacité d’un bassin de rétention s’écrit :
V = h.S.C – Qt
Dans laquelle :
V : est le volume de retenue en m3
h : est la hauteur d’eau tombant pendant un temps t, elle est donnée par la formule :
h = a . t(a-b)

Où a et b sont les paramètres de la formule de Montana I=a.tb


a : est à multiplier par 10-3 pour obtenir h en m;
S : Surface en m3.
C : Coefficient d’apport : fonction de volume d’eau précipitée qui arrive au bassin de rétention.
Q : est le débit admissible à l’aval (débit de fuite) en m3/mn.
92
t : est le temps en mn.
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

La détermination de C est délicate, on pourra adopter en première approximation les valeurs ci- après pour des pourcentages
de boisement variant de 0 à 100%
• Sol imperméable (argileux) - 0,60 à 0,15
• Sol plutôt imperméable - 0,40 à 0,10
• Sol plutôt perméable - 0,20 à 0,10
• Sol perméable (sableux) - 0,10 à 0,05
Le débit de sortie du bassin de rétention s’écrit :
Qs = m. Ω . √2gh
Qs : Débit sortant du bassin de rétention (m3/s)
h : hauteur de l’eau dans le bassin de rétention (m)
g : accélération de la pesanteur , g= 9,81 m/s2
m : constante caractéristique de l’orifice, m=0,7
Ω : Section de l’orifice (m2) 93
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

94
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

▪ Siphons à point bas:


Ils ont pour rôle de franchir un obstacle à un niveau plus haut ou plus bas que celui du collecteur principal. Un obstacle peut
être un cours d’eau, un canal, une route, un tunnel, une voie ferrée, une tranchée ou une conduite à grande dimension.

Les siphons à point bas fonctionnent toujours en charge, même s’ils transitent un débit très faible (débit par temps sec).
CHAPITRE 5: Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

Afin d’éviter l’obturation par des résidus secs volumineux, on choisit le même diamètre minimum que celui du réseau (∅ = 200
pour un réseau des eaux usées, ∅ = 300 pour un réseau unitaire ou pluvial) Le calcul hydraulique consiste à réaliser une
vitesse minimale (environ I m/s pour un collecteur des eaux usées, 1,20 à 1,50 m/s pour un réseau unitaire ou pluvial).
Lorsqu’on ne peut pas réaliser les vitesses minimales ci-dessues, il faut installer des chasses d’eau.

Un siphon à point bas doit avoir un regard de visite à chaque extrémité.

Le calcul consiste donc à:

• Déterminer les sections S1 et S2 pour les débits minima;

• Calculer les pertes de charge et la répartition des débits minima;


• Vérifier si l’ensemble peut évacuer les débits maxima et éventuellement augmenter
les sections S1 et S2.
CHAPITRE 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement

▪ Ouvrages principaux.

▪ Ouvrages annexes.
CHAPITRE 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement

Les éléments constitutifs d’un réseau d’assainissement se subdivisent en :


Les ouvrages principaux comprenant :
➢ Des tuyaux circulaires;
➢ Des tuyaux ovoïdes préfabriqués;
➢Des ouvrages visitables de profils particuliers, limités aux grands centre urbains;
Les ouvrages annexes comprennent:
➢ Regard de visite;
➢ Bouches d’égout;
➢ Regards borgnes;
➢ Branchements particuliers;
➢ Stations de relèvement;
➢ Déversoirs d’orage;
➢ Bassin de rétention.
CHAPITRE 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement

▪ Ouvrages principaux.
Un égout est considéré comme un aqueduc à écoulement libre dont la mise en charge doit être exceptionnelle et
limitée par le débordement éventuel des regards et ouvrages annexes.

Du point de vue de l’étanchéité, il y a lieu de distinguer deux cas:


• L’étanchéité parfaite aux eaux transitées qui était jadis peu recherché sauf dans certains cas spéciaux,
contamination d’une nappe , par exemple.
• L’étanchéité aux eaux extérieures, provenant de la remontée saisonnière d’une nappe, doit être absolue,
faute de quoi l’égout fonctionne comme drain de ladite nappe, ce qui a pour effet de perturber,
considérablement le fonctionnement de la station d’épuration
CHAPITRE 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement

Les conduites d’assainissement existantes sur le marché peuvent être distinguées en 2 catégories selon leurs modes
de fabrication:

• Conduite préfabriquées : elles sont généralement circulaires;


• Conduites coulées sur place et pouvant avoir les formes les plus diverses :
circulaires, ovoïdes normalisés ou non, dalots ou voûtes.
o Les tuyaux circulaires sont désignés par leur diamètre intérieur, dit diamètre nominal, exprimé en
millimètre.
o Les tuyaux ovoïdes sont désignés par leur hauteur intérieure, dite nominale, exprimée en centimètres.
o Les joints furent d’abord réalisés en mortier de ciment sur chantier. Ces joints
cédèrent la place aux joints en élastomère, étanche tant aux eaux intérieures qu’aux eaux extérieures

100
CHAPITRE 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement

• Conduite préfabriquées :
On distingue selon la nature des matériaux utilisés:
- les conduites en béton comprimé ou vibré non armé;
- les conduite en béton armé;
- les conduites en amiante-ciment;
- les conduites en P.V.C.

D’autres types de canalisations sont aussi utilisés:


- les conduites en fonte ductile;
- les conduites coulées sur place.
CHAPITRE 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement

- Les conduites en béton comprimé ou vibré non armé;

Elles figure parmi les plus anciens produits réalisés en béton.

Domaine d’utilisation:
Bien qu’elles continuent à être utilisées à l’heure actuelle, leur usage devient de moins en moins
courant au niveau de l’ossature des réseaux. Les conduites en béton comprimé sont parfois
utilisées pour la réalisation des branchements particuliers de 200 mm et les raccordements des
bouches d’égout de diamètre 300 mm,
Caractéristiques:
Les diamètres fabriqués vont de 120 au 1000 mm dans les 3 classes suivantes : 30B,
60B et 90B.
CHAPITRE 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement
CHAPITRE 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement

- Les conduites en béton armé;

Parmi les conduites en béton armé fabriquées et largement utilisées au


Maroc dans
le domaine de l’assainissement on trouvera :
o Les conduites en béton vibré armé;
o Les conduites en béton centrifugé ordinaire (CAO);
o Les conduites en béton précontraint.
L’usage du béton précontraint reste très restreint au Maroc.

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CHAPITRE 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement

o Les conduites en béton vibré armé:

Procédés de fabrication :
Le processus de fabrication utilisé est organisé de la manière suivante:
Le cage d’armatures est montée verticalement sur un collet en acier sur lequel vient coulisser le moule
extérieur. Le béton est injecté par passe montantes par centrifugation.
A la fin de fabrication, la buse est soumise à une compression qui permet d’améliorer sa compacité. La conduite
ainsi fabriquée est transportée verticalement vers l’aire de stockage où elle est maintenue jusqu’à ce qu’elle
atteigne une résistance suffisante.

Caractéristiques:

. Les éléments fabriqués ont une longueur de 2,5 m en diamètres variant de 300 à
1000 mm et correspondent à deux classes (90A et 135A).

Les éléments de conduites sont montés à bout mâle et femelle


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CHAPITRE 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement

o Les conduites en béton CentrifugéeArmé Ordinaire (CAO):

Procédés de fabrication :
Les armatures sont obtenues à partir des fils d’acier en bottes et enroulés autour d’un mandarin.
La fabrication se fait par centrifugation de la cage d’armature horizontalement avec insertion du
béton durant la rotation de la buse. Cette centrifugation confère à la buse une très bonne
compacité, une bonne résistance à l’ovalisation et une bonne étanchéité.

Caractéristiques:

Les buses se présentent sous forme d’éléments à joint torique ou d’éléments à bouts droits. La
jonction des tuyaux CAO (JT) se fait par l’intermédiaire d’un joint torique en élastomère qui
autorise des déviations angulaires de plusieurs degrés; la jonction des tuyaux CAO à bout droit
(BD) se fait par l’intermédiaire d’une bague matée au mortier sec.
Les éléments fabriqués présentent des diamètres de 200 à 2200 mm correspondant à
3 classes : 60A, 90Aet 135A.
CHAPITRE 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement

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CHAPITRE 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement
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CHAPITRE 6: Eléments constitutifs des réseaux d’assainissement
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