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CHAPITRE IV DRAINAGE, HYDROLOGIE ET

ASSAINISSEMENT ROUTIER
L’eau étant un des agents causals de dégradation d’une route, dans ce chapitre nous
allons parler de la climatologie qui est aussi à son tour un facteur de la pluviométrie ; de
ruissellement des eaux de la pluie et de sa gérance par les équipements indépassables
à  la sécurité des usagers de celle-ci. Nous allons aussi étudier les mesures d’entretiens
de la route pour sa bonne tenue.

Études Hydrologiques et Drainage


Par définition, l’hydrologie se résume à l’étude des eaux superficielles (UNESCO 1985,
21). Elle nous a aidé à rassembler puis exploiter les données permettant d’évaluer le
débit pour les bassins versants ou pour les cours d’eau ; d’évaluer aussi, pour divers
périodes de récurrences, les caractéristiques des crues à savoir : NPHE vitesse, débit de
calculs.

Un drain ou pierrée est un tuyau de drainage souvent posé au pied


des fondations d'un bâtiment mais aussi dans différents ouvrages de génie civil, pour
évacuer le surplus d'eau du sol. Il peut être connecté au réseau d'eaux pluviales du
secteur, à un bassin de pompage ou à un fossé. Il s'agit habituellement d'un tuyau de
plastique (PVC ou PE) perforé, enveloppé d'un géotextile retenant le sable et les
fractions « fines » des terrains (afin d'éviter qu'ils ne colmatent les trous). Il est recouvert
d'une couche de gravier grossier (grain d'environ 30 millimètres), et accessoirement
recouvert d'un second feutre qui constitue la « chemise du drain ».

            Bref, le drainage c’est une évacuation des eaux de surface ou des eaux
souterraines excédentaires par des fossés ou par des canalisations, dans un but
d'assainissement.

Le tracé de la chaussée pour notre cas se trouve à quelques mètres de la ravière Ruzizi,
et cette dernière peut avoir de l’impact négatif sur l’état de la chaussée et de sa
durabilité aux cas où cette dernière est mal dimensionnée (construite).

Figure 25 : Drainage d’une Chaussée

Source : mémoire Toyi Yves 2013, 71

Le drainage de la plate-forme et les ouvrages d’assainissement comprennent :

Les ouvrages de drainage longitudinal comprenant les fosses trapézoïdaux en terre ou


maçonnés ;

Les dispositifs de collecte des ruissellements de la plate-forme et ses abords


comprenant les fosses de crête en terre ;

 Les buses en béton arme Ø 800 et Ø 1000mm y compris puisards et ouvrages de tète
amont en maçonnerie et enrochements en aval ;
 Un double dalot en béton armé de dimensions 4x2, 5m y compris les ouvrages de tète
amont et aval en béton armé ;

 Les ouvrages de protection et de soutènement, notamment les murs en maçonnerie et


en gabions, les enrochements et les aménagements spéciaux de protection contre les
érosions des sols de surface.

On distingue deux types de drainage :

Le drainage profond, dont le but est l’élimination de l’eau qui peut être présente dans le
sol.

Il peut avoir deux origines :

Origine externe (infiltration des eaux de pluies à travers les valves, les accotements ou la
chaussée) ;

Une origine interne (nappe captive ou en mouvement : sa circulation peut se faire par
l’écoulement gravitaire, diffusion ou remontée capillaire.

Le chainage superficiel dont le but est l’évacuation des eaux de ruissèlement.

Drainage Profond de la Chaussée Projetée


Afin de prévenir les conséquences, souvent néfastes, dues à la présence de l’eau dans
le corps de la chaussée. Lesquelles conséquences sont souvent la perte de capacité
portante de la chaussée. Et surtout que le projet se trouve dans une région dont la
pluviométrie est parfois intense et élevée, nous proposons la mise en place des drains,
pour évacuer les eaux dans le corps de la chaussée, dont l’origine est généralement
l’infiltration, parfois aussi la remontée du niveau de la nappe.

Figure 26  : Drainage Profond d’une Chaussée

Source :Mémoire Toyi Yves 2013, 72

Drainage Superficiel
            Les ouvrages essentiels de collecte et d'évacuation des eaux superficielles sont
constitués par :

Les fossés ;

Les ouvrages de transition ;

Les petits ouvrages transversaux (buses et dalots).

Fossés

La section du fossé doit être suffisante pour collecter, sans débordement, les eaux de la
plate-forme (chausse et accotements), ainsi que les autres dépendances de l’emprise
(surface du talus) et éventuellement de l'extérieur dans la mesure où la superficie
intéressée est une faible fraction de celle de l'ensemble du bassin drainé par le fossé.

Une pente minimale de 2,5 mm/m doit être respectée et il est important de vérifier à cette
occasion les vitesses maximales afin de prévenir l'érosion.

Erosion des fossés : destruction du fond de canal suite à une forte vitesse d'écoulement
d’eau.

Ouvrages de Transition

            Ils assurent soit une fonction de transition (déviation, entonnement,


franchissement,...) soit une fonction antiérosive (fosse de crête, descente,…..). Les
ouvrages de transition les plus importants sont les regards : assurant généralement la
liaison entre la collecte de surface et les évacuateurs enterres.

Figure 27 : Différents Types de Drains

            Source : Investigation personnelle

Pose des Drains


Les tuyaux sont posés d'aval en amont, les emboîtements femelles étant dirigés vers
l'amont.  Au droit des chambres de visite, des tuyaux d’une longueur maximale de 1 m
sont posés.  Chaque tuyau est serré contre le précédent au moyen d'un appareil
exerçant une force axiale sur le tuyau, sans qu’aucun contact métallique ne soit exercé
directement sur le tuyau. 

Les tuyaux reposent sur toute la longueur de leur corps. Un espace de 5 à 8 mm reste
libre entre les abouts mâle et femelle.

Les tuyaux sont placés en ligne droite entre les chambres de visite et respectent les
pentes et/ou les niveaux prescrits avec les tolérances suivantes entre chambres de
visite:

Tableau 8 : Diamètre de Différents Types de Drains

Pente DI< 80 cm DI 80 cm
i  1% 30 mm 60 mm
i  1% 40 mm 80 mm

Source : Investigation personnelle

Effets de l’Eau sur la Route


Il est illusoire de penser qu’une chaussée sera exempte d’eau, néanmoins on peut
prévoir un dispositif de drainage qui concentre et canalise ces venues d’eaux vers
l’extérieur de la plate-forme le plus rapidement possible. Concevoir un drainage n’est pas
forcément nécessaire dans tous les projets neufs (chaussées à faible trafic, absence de
poids lourds, contexte hydrogéologique et hydrologique favorable, qualité des matériaux
…), mais préalablement, une analyse rigoureuse et des investigations poussées devront
être menées avec des spécialistes des chaussées :

Les eaux infiltrées dans une chaussée (absence de drainage ou défaut


d’assainissement) provoquent une détérioration rapide des ouvrages ;

L’effet de « pompage » pendant les cycles gel-dégel détériore les performances des
matériaux et, à terme, est responsable de la ruine de l’ouvrage ;

Les chaussées souples sont particulièrement vulnérables à la teneur en eau notamment


celles traitées avec des GNT ;

Les couches de roulement en béton bitumineux ne sont pas étanches, les défauts
d’entretien courant et le vieillissement des enrobés accroissent la perméabilité ;

Les interfaces des matériaux et les rives des chaussées sont des zones critiques ;

Les variations de la teneur en eau des matériaux constituant le corps de chaussée


influent considérablement sur ses caractéristiques mécaniques.

Assainissement Routier
Pluviométrie du Site
Le climat voit l'alternance de neuf mois de pluie et trois mois de saison sèche, il s’agit
d’un climat tropical humide des montagnes. Les précipitations moyennes (en mm d’eau)
enregistrées sont illustrées par le diagramme suivant le constat fait sur plusieurs
années :

Tableau 9 : Pluviométrie dans la Zone du Projet

Source : Station météorologique de Kavumu 2014

Calcul du Débit
                        Le calcul du débit d’eaux pluviales à évacuer est effectué par la méthode
rationnelle.

Elle est couramment utilisée pour la prévision des crues des bassins-versants illustré 
sur l’image ci-après :

Figure 28 : Vue Aérienne du Bassin Versant du Site du Projet

Source : Google earth 2015

La formule utilisée est la suivante :

Q=KCIA
Où:

Q- débit de pointe à la sortie du B.V ;

C- coefficient de ruissellement ;

I- Intensité de la pluie ;

A- Superficie du B.V ;

K- coefficient de forme.

Coefficient de Ruissellement

            C’est le rapport du volume d’eau ruisselée et le volume d’eau tombée à la


surface du bassin versant. Ce coefficient varie selon la nature du sol, la végétation, la
pente du bassin versant, la durée de l’averse ainsi que l’intensité des précipitations.

Il se détermine par la relation suivante :

C=

            : Volume d’eau ruisselée ;

             : Volume d’eau tombée.

Valeurs du Coefficient de Ruissellement en Fonction de la Nature du


Sol

Zone d’habitation traditionnelle très dense : 0,8

Zone d’habitation dense : 0,7

Zone boisée, jardin : 0,1

Zone non boisée ou habitation dispersée : 0,4

La valeur de C varie entre 0,1 et 0,9 en fonction de la nature de revêtement. Pour plus
des détails, voir le tableau suivant :

Tableau 10 : Nature de C en Fonction de Revêtement

Valeur de C
Nature de la couverture végétale Pente Pente Pente Pen
moins de 5 % de 5 à 10 % de 10 à 30 % plu
Plateforme et chaussées de routes. 0,9 0,9 0,9 0,9
Terrain dénudé, ou à végétation non 0,8 0,85 0,9 0,9
couvrante.
Terrain attaqué par l’érosion.
Petite brousse.
0,65 0,7 0,75 0,8
Culture couvrante, céréales.
Prairies.
0,3 0,35 0,45 0,5
Brousse dense, savane.
Forêt ordinaire en futaie. 0,2 0,25 0,3 0,4
Grande forêt primaire. 0,18 0,2 0,25 0,3

Source : Setra 2013,67

Nous allons utiliser C=0,9 pour les eaux de ruissellement de la chaussée, du fait que le
revêtement de la chaussée est imperméable.

Tableau 11 : Fréquences des Pluies d’Orage de 24h au Sud-Kivu/RDC

Intervalle de récurrence Facteurs d’intensité de Orage de 24h

(année) Pluie (mm)


2 1 65
5 1,3 82,4
10 1,49 101,4
15 1,73 109,8
25 1,92 120,2

Source : Station météorologique de Kavumu 2014

On va utiliser l’orage de 24h correspondant à l’intervalle de récurrence de 15 ans car  la


durée de service de la chaussée est de 15 ans.

D’où I= 103,8mm/h

            I= = 1,270. m/sec

Superficie du Bassin d’Apport

L’essentiel des eaux de ruissellement qui déboucheront dans les fossés provient de la
chaussée. Donc la superficie d’apport correspond à la partie de la chaussée dont les
eaux ruissellent vers le caniveau considérer.

Tableau 12 : Paramètres des B.V d’Apport de notre Chaussée sur la Rive de la RDC

Pente Altitude Altitude Dénivelé


Longueur
No Chainage
en m
 en % amont en m aval en m  en m
1 PK0+000-PK1+100 1100 0,036 1050 1010 40
2 PK1+100-PK1+770 670 0,074 1010 960 50
3 PK1+770-PK2+100 330 0,180 960 900 60
4 PK2+100-PK3+000 900 0,055 900 850 50
Pente Altitude Altitude Dénivelé
  No Chainage Longueur en m
en % amont en m aval en m en m
Source PK0+000- :
1 1620 0,061 1200 1100 100
PK1+620
PK1+620-
2 490 0,204 1100 1000 100
PK2+110
PK2+110-
3 890 0,022 1000 980 20
PK3+000
PK3+000-
4 670 0,104 980 1050 70
PK3+670
PK3+670-
5 450 0,155 1050 980 70
PK4+120
PK4+120-
6 990 0,060 980 920 60
PK5+110
PK5+110-
7 890 0,022 920 900 20
PK6+000

Investigation personnelle

Tableau 13 : Paramètres des B.V d’Apport de notre Chaussée sur la Rive du Rwanda

Source : Investigation personnelle

Tableau 14 : Superficies des B.V d’Apport sur la Rive de la RDC

Superficie du B.V
Longueur du B.V d’apport en
N Largeur du B.V d’apport m
o
d’apport en
Amont Aval Amont Aval
1 4,5 1 1100 4,5 4950
2 4,5 1 670 4,5 3015
3 4,5 1 330 4,5 1485
4 4,5 1 900 4,5 4050

Source : Investigation personnelle


Superficie du B.V
Longueur du B.V d’apport en
No Largeur du B.V d’apport m d’apport en
Amont Aval Amont Aval
1 4,5 1 1620 4,5 7290
2 4,5 1 490 4,5 2205
3 4,5 1 890 4,5 4005
4 4,5 1 670 4,5 3015
5 4,5 1 450 4,5 2025
6 4,5 1 990 4,5 4455
7 4,5 1 890 4,5 4005
Tableau 15 : Superficies des B.V d’Apport sur la Rive du Rwanda

Source : Investigation personnelle

Coefficient de Forme Coefficient de Frühling

Ce coefficient est détermine de la manière suivante :

Si le rapport ≥2   K=1-0,005  bassin de forme allongée

Si rapport  2   K=1-006  bassin de forme ramassée

Où :     L- longueur du B.V, de l’extrémité amont jusqu’au point de calcul ;

l- largeur moyenne du B.V ;

d- distance à vol d’oiseau entre le centre de gravité du B.V et le point de calcul de       
l’écoulement.

S’agissant de notre travail, du fait que la chaussée est à 2 versants. La largeur de la


superficie d’apport du caniveau de chaque côté de la chaussée équivaut à la moitié de la
plate-forme de la chaussée, qui est égale à 4,5 m.

Tableau 16 : Coefficients de Forme des B.V de la Chaussée projetée sur la Rive de la
RDC

Longueur du B.V Distance Coefficient de


o d’apport Largeur du B.V d’apport Rapport forme
N
en m L/l de d en
en m m K=1-0,005
1 1100 4,5 244,44 550 0,8341
2 670 4,5 148,88 335 0,8705
3 330 4,5 73,33 165 0,9091
4 900 4,5 200 450 0,8500

Source : Investigation personnelle

Tableau 17 : Coefficients de Forme de B.V de la Chaussée projetée sur la Rive du


Rwanda

Longueur du B.V Distance Coefficient de


o d’apport Largeur du B.V d’apport Rapport forme
N
en m L/l de d en
en m m K=1-0,005
1 1620 4,5 360 810 0,7987
2 490 4,5 108,88 245 0,8893
3 890 4,5 197,77 445 0,8508
4 670 4,5 148,88 335 0,8705
5 450 4,5 100 225 0,8939
6 990 4,5 220 495 0,8426
7 890 4,5 197,77 445 0,8508

Source : Investigation personnelle

Détermination du Débit d’Ecoulement

Q=KCIA

Tableau 18 : Débits d’Ecoulement des Caniveaux du Projet sur la Rive de la RDC

Pluviométri Superficie
e Débit Q en /sec
No Coefficient C Coefficient K A en
 I en m/sec Amont Aval Amont Aval
1 0,9 0,8341 1,270. 4,5 4950 4,29. 4,71.
2 0,9 0,8705 1,270. 4,5 3015 4,47. 2,99.
3 0,9 0,9091 1,270. 4,5 1485 4,67. 1,54.
4 0,9 0,8500 1,270. 4,5 4050 4,37. 3,93.

Source : Investigation personnelle

Tableau 19 : Débits d’Ecoulement des Caniveaux du Projet sur la Rive du Rwanda

Superficie
Débit Q en /sec
N Coefficient C Coefficient K Pluviométrie I en m/sec A en
o

Amon
Aval Amont Aval
t
1 0,9 0,7987 1,270. 4,5 7290 4,10. 6,65.
2 0,9 0,8893 1,270. 4,5 2205 4,57. 2,24.
3 0,9 0,8508 1,270. 4,5 4005 4,37. 3,89.
4 0,9 0,8705 1,270. 4,5 3015 4,47. 2,99.
5 0,9 0,8939 1,270. 4,5 2025 4,59. 2,06.
6 0,9 0,8426 1,270. 4,5 4455 4,33. 4,29.
7 0,9 0,8508 1,270. 4,5 4005 4,37. 3,89.

Source : Investigation personnelle

Même si nous avions calculé le débit d’écoulement séparément (sur la rive de la RDC et
sur la rive du Rwanda), nous allons faire la comparaison et adopter les valeurs
correspondant aux débits extrêmes sur les deux rives car d’après tout, ce sont de
valeurs à adopter pour un même projet.
D’où : =4,67. /sec

            =6,65. /sec

Détermination des Paramètres des Sections Liquides des


Caniveaux
Les formes standards de caniveaux sont :

Caniveau à section rectangulaire ;

Figure 29 : Caniveau Rectangulaire

                                                                       

Source : Investigation personnelle

Caniveau à section trapézoïdale ;

Figure 30 : Caniveau Trapézoïdal

Source : Investigation personnelle

Caniveau à section parabolique.

Figure 31 : Caniveau Parabolique

Source : Investigation personnelle

Nous allons utiliser les caniveaux à section trapézoïdales car ils sont plus rationnels et
aident à stabiliser les talus.

Figure 32 : Schéma de Calcul du Caniveau Trapézoïdal

Source : Investigation personnelle

m- coefficient d’écartement ou d’accolement des parois obliques

L=B=h

b- largeur du fond du canal.

B- largeur au miroir de la section : largeur de la section d’écoulement au niveau de la


surface libre.

B=b+2a=b+2mh

section mouillée : partie de la section du canal limitée par les parois et la surface libre.

A= (B+b) h= (b+2mh+b) h= (2b+2mh) h


A= (b+mh) h

λ- périmètre mouillée : longueur de la surface d’écoulement en contact avec le lit (fond +


berges), c’est-à-dire le périmètre de la section d’écoulement auquel on retranche la
largeur au miroir B.

λ=b+2B=b+h

λ= b+h

R- rayon hydraulique : c’est une longueur caractéristique définie par

V- vitesse d’écoulement : c’est le rapport V=Q/A, débit sur section mouillée.

V=C

Avec : C- coefficient de CHEZY ou de vitesse

            R- rayon hydraulique

i- pente du canal

C=

D’où V=  .   , n= =

n : rugosité

Q- Formule universelle du débit

Q=V.A =  .   .A

Q=  .  .   .A

Dimensionnement des Caniveaux


Tableau 20 : Valeurs de  selon la Nature des Parois

Nature des parois Valeur


Maçonnerie de pierres de taille, bon revêtement en béton 80-90
Béton brut de coffrage 70-80
Bonne maçonnerie 60-70
Rigole en terre sans végétation, roche brute, sans revêtement 40
Revêtement parfaite lisse 102

Source : investigation personnelle

Les caniveaux de notre projet seront exécutés en bonne maçonnerie de moellons, d’où
Nous allons majorer les débits de 20%, pour tenir en compte les eaux provenant de
l’inondation des talus bordant la route. Généralement les eaux de ruissellement
provenant du B.V de la région sont évacuées via les cours d’eau et ruisseaux.

=4,67. /sec x 1,20=5,604. /sec

            =6,65. /sec x 1,20= 7,98. /sec

La meilleure façon de gérer les profils trapézoïdaux est de se fixer, selon un critère de
référence donnée un gabarit typique matérialisé par un nombre  (égal au rapport de profil
=largeur de fond / profondeur). En effet, en introduisant et en fixant le rapport, tous les
autres paramètres géométriques deviennent une fonction d’une seule variable qu’est la
hauteur d’écoulement H.

Pour bien gérer les profils à ciel ouvert (trapézoïdales), on se base sur les relations
suivantes :

et

Pour un dimensionnement économique, les paramètres d’entrée (indépendants de la


nature des matériaux) sont les suivants :

Tableau 21 : Paramètres des Caniveaux Trapézoïdaux

Paramètre Profil trapézoïdal


d’entrée Ouvert Protégé
  1.155 0.674
  0.577 0.577
  0.500 0.500

Source : Investigation personnelle

Choix de la vitesse d’écoulement :

Elle doit être supérieur à la vitesse minimum favorisant l’auto-curage, soit pour une
section trapézoïdale économique, Vmin=0.5m/s (cf. tableau ci-dessus).

Nous adoptons pour ce fait une vitesse V= 0.6m/s

Calcul de la section mouillée :

Sachant que Q= v×A d’où 

La hauteur H :

De la formule A= (λ+p) H2 nous tirons

Nous adoptons H=0,5 pour des raisons d’exécution.

Emprise au sol ou grande base du canal :


B = (λ + 2p) H = (1,155 + 2×0,577) ×0,50= 1,15m

Petite base b :

b = H λ = 0,5×1,155 = 0,57m soit 0,6m        

Coefficient d’accolement m :

 , ce qui donne :

Or p = cotgα donc m = 0,577 

Rayon hydraulique :

Calcul du périmètre Mouillé :

X= = 0,0221m

Tirant d’eau h :

A=

A=

0,577

La résolution de cette équation du second degré conduit au raisonnement suivant :

==

= 0,02164

= -1,0615

h2 est à rejeter car h ne peut pas être inférieur  à 0.

Nous adoptons donc h=0,022m

Largeur au miroir B’ (surface libre de l’eau) :

=b+2

= 0,6+2 =0,6253m

Pente du canal :

Valeur de n dans le modelé de Kerby

Surfaces dites imperméables, n=0,02

Surfaces gazonnées=0,10
Sol compacte dont la surface est plane=0,01

Pour notre cas nous allons prendre n=0,02 car il s’agit d’une surface imperméable

Soit 0,03% mais nous, nous allons adopter 0,5%

Tableau 22 : Tableau Récapitulatif des Résultats

Désignation Dimension (m)


Emprise au sol B 1.15
Largeur au miroir B’ 0.6253
Hauteur du canal H O.5
Tirant d’eau h 0.022
Petite base du canal b 0.6
Coefficient d’accolement
0.577
m
Section mouillée A 0.0133 m2
Périmètre mouillé X 0,0221
Rayon hydraulique RH 0.6
Vitesse 0.6m/s
Pente du canal i 0,5%

Source : Investigation personnelle

Figure 33 : Profil Type du Caniveau Conçu

Source : Investigation personnelle

Dimensionnement des Buses


            Il existe deux types de buses qui sont couramment utilisées de nos jours : les
buses en béton et les buses métalliques. Les choix entre ces deux types d’ouvrages
dépend des critères économiques liés aux manutentions, les buses en béton dépassent
rarement les diamètres =1,2m tandis que les buses métalliques peuvent avoir plusieurs
mètres de diamètre. Les buses en béton nécessitent une fondation rigide (en béton)
tandis que les buses métalliques sont posées sur une fondation souple et font corps
avec le remblai qui doit être parfaitement compacté (Amadou 2006,12).

            Les deux types de buses sont utilisés exclusivement dans des sections où l’on
dispose d’une hauteur suffisante de remblai pour avoir au-dessus de l’ouvrage. Pour des
faibles hauteurs de remblai, on utilise les buses arches qui ont des sections aplaties par
le bas. Pour des raisons de nettoyage, la buse dit avoir une section minimale D 0,8m.

Pour notre projet nous utiliser les buses en béton.

Le diamètre de la buse est déterminé en fonction du débit d’écoulement.


La hauteur du canal du caniveau est 0,5m et la largeur au miroir est 0.6253m, on adopte
un diamètre de 0,8m pour la buse pour un bon écoulement des eaux avec une longueur
de 1,8m

Figure 34 : Dimensions de la Buse à utiliser pour la Chaussée Projetée

Source : Investigation personnell

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