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1. GENERALITES
Le présent Cahier des Prescriptions Techniques, désigné par la suite par le terme de C.P.T., fait
partie des pièces contractuelles.
Le C.P.T. établit les normes techniques et les méthodes d’exécution propres aux travaux faisant
l’objet de l’appel d’offres.
Le présent appel d’offres a pour objet les travaux de construction de pistes de désenclavement
dans la région de MATAM.
1. INSTALLATION DE CHANTIER
L’Entrepreneur prévoira en temps utile pour ne pas retarder la bonne marche des travaux, les
différentes installations de chantier à réaliser sur le site de chaque ouvrage.
Ces installations comprendront les aménagements de terrain, les installations de baraques de
chantier, des magasins ou parcs à matériaux, etc.
L’amenée à pied d’œuvre du matériel nécessaire à la réalisation de l’ouvrage concerné fait partie
intégrante des installations de chantier. Il en est ainsi du matériel de concassage, de bétonnage,
de terrassement, etc.
Les installations comprennent également l’établissement du projet d’exécution complet avec note
de calcul, plans d’exécution visés de tous les ouvrages du projet.
Le document qui sera soumis à l’Ingénieur devra être accompagné d’un dossier géotechnique.
L’Ingénieur précisera à l’Entrepreneur les conditions d’exploitation de la propriété concernée,
dans un délai de 15 jours.
L’Entrepreneur sera responsable, vis à vis des tiers de tous les dommages ou dégradations qui
auraient lieu du fait du fonctionnement des chantiers. Il sera également responsable des
dommages éventuels pouvant résulter du transport de ses matériaux à la traversée des propriétés
privées.
Les indemnités à payer en cas d’accidents sont dues par l’Entrepreneur. En aucun cas, le Maître
de l’Ouvrage ne pourra être inquiété à cet égard.
Globalement, trois (3) grandes tâches peuvent être identifiées :
les travaux d’assainissement et d’ouvrages d’art ;
les travaux routiers proprement dits ;
la signalisation routière.
Ce sont les travaux les plus délicats à programmer, aussi bien dans le temps que dans l’espace.
Le principe général de l’exécution des travaux routiers réside dans une partition de la route en
segments, les travaux devant être achevés sur un tronçon avant de basculer sur le suivant.
Chaque segment entièrement terminé pourra être ouvert à la circulation.
La signalisation routière:
Dans les quinze (15) jours après la date de notification du marché, l’Entrepreneur soumettra à
l’Ingénieur son programme de travail.
Il assurera d’une part la continuité et la sécurité de la circulation jusqu’à la réception provisoire
et, d’autre part, l’entretien jusqu’à la réception définitive du marché.
L’entrepreneur travaillera par déviations. Les déviations seront maintenues en bon état par ses
soins et à sa charge. Elles seront signalées par des panneaux placés à 150 mètres de part et
d’autre et seront balisées par des potelets munis d’appareils à surface réfléchissante. Une
signalisation nocturne le long des travaux doit être prévue aux points d’encombrements sur les
chaussées.
Si par suite du mauvais état des sections et des déviations, un véhicule privé ou de l’Ingénieur
venait à s’enliser, l’Entrepreneur aura à sa charge et à ses frais l’obligation de remorquer ledit
véhicule pour que celui-ci puisse reprendre sa marche normale.
En cas de mauvais entretien des déviations ou de la chaussée, les travaux de remise en état
pourront être faits par les soins de l’Ingénieur et aux frais de l’Entrepreneur après préavis de 24
heures donné par ordre de service.
En matière de signalisation, l’Entrepreneur devra se conformer entièrement aux ordres de
l’Ingénieur.
En ce qui concerne la circulation des engins, l’Entrepreneur devra se conformer au Code de la
Route en vigueur.
Tous les frais entraînés par l’exécution des prescriptions du présent article sont à la charge de
l’Entrepreneur.
L’Ingénieur pourra prescrire par ordre de service la suspension des travaux du fait des
intempéries ou pour maintenir la circulation sans que l’Entrepreneur puisse élever une
réclamation de ce fait.
Dans ce cas, le délai décompté de la date de suspension à la date de reprise des travaux pourra
faire l’objet d’un ordre de service de restitution de délai à notifier à l’Entrepreneur à la reprise
des travaux dans la limite du délai initial.
Si d’autres entreprises auront à intervenir au niveau du chantier pour l’exécution par exemple des
ouvrages d’art, l’Entrepreneur devra prendre toutes les mesures nécessaires pour n’apporter
aucune entrave à l’exécution de leurs travaux.
Sur ordre de l’Ingénieur, il devra laisser circuler le matériel de ces entreprises sur les ouvrages
déjà exécutés partout où l’Ingénieur jugera que l’établissement de voies indépendantes ne sera
possible, sans pouvoir prétendre à une indemnité.
Le Maître de l’Ouvrage, ainsi que les agents chargés du contrôle et de la surveillance des travaux
pourront utiliser pour la circulation les chemins, pont de service et ouvrages provisoires que
l’Entrepreneur aurait établis pour l’exécution des travaux sans que celui-ci puisse prétendre à des
indemnités.
L’Entrepreneur ne peut se prévaloir d’aucune erreur ou omission dans le dossier technique pour
dégager sa responsabilité. De même, l’approbation par l’Ingénieur des documents cités ci-après
n’atténuera en rien les responsabilités de l’Entrepreneur.
6.1. Programme des travaux
En complément au programme d’exécution des travaux fourni lors de la remise des offres,
l’Entrepreneur devra soumettre à l’Ingénieur, dans un délai de 15 jours à partir de la date de
notification de l’approbation du marché, un programme détaillé d’exécution de l’ensemble des
travaux.
Ce programme détaillé, qui devra tenir compte des conditions climatiques et météorologiques et
du maintien de la circulation sera conçu de façon à ce qu’apparaissent clairement :
les différents postes de travaux,
l’enchainement logique des opérations de construction, y compris planches d’essais,
la composition des équipes de travail (personne, matériel) et les cadences de production des
différents postes,
les mesures prises pour assurer une organisation correcte de la circulation.
Les rectifications qui seraient demandées à l’Entrepreneur devront être faites dans le délai qui lui
sera imparti. L’Entrepreneur devra proposer en temps utile les adjonctions qu’il y aura lieu
d’apporter à ce programme pendant la durée des travaux.
Une mise à jour du programme d’exécution sera effectuée au moins mensuellement. L’Ingénieur
retournera ce programme à l’Entrepreneur, soit revêtu de son visa, soit, s’il y a lieu, accompagné
de ses observations, dans un délai maximal de vingt (20) jours ouvrables.
6.3. .
Procédures d’exécution
Les fiches de contrôle seront à remplir quotidiennement dans le cadre du contrôle interne, afin de
vérifier la bonne exécution des travaux. Dans le cas de l’exécution d’un remblai, ça peut être une
fiche de contrôle de compactage. Cette fiche de contrôle reprendra tous les points de contrôle
définis dans la fiche d’exécution et sera signée par le responsable de l’exécution au sein de
l’Entreprise (Chef de Chantier ou Conducteur de Travaux) et par l’Ingénieur de Surveillance ou
un Assistant de Surveillance. La fiche de contrôle précisera les objectifs de qualité à atteindre
(par exemple densité maximale pour le compactage). Si ceux-ci ne sont pas atteints, l’Ingénieur
de Surveillance établira une fiche de non-conformité indiquant les mesures rectificatives à
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prendre.
Les fiches de non-conformité pourront faire l’objet d’un rapport circonstancié et des décisions
suivantes en fonction de la gravité du problème :
Acceptation par l’Administration des travaux en l’état,
Acceptation moyennant des garanties ou mesures spécifiques,
Ordre de remise en conformité immédiate,
Inscription au dossier de non-conformité : travaux à reprendre avant la réception provisoire.
Les fiches spécifiques renseignent sur les fiches de contrôle d’exécution définies précédemment.
Enfin, pour la production de matériaux routiers et pour tout matériau manufacturé intégré dans
l’ouvrage, l’Ingénieur définira des procédures d’agrément spécifiques. L’exploitation des
emprunts et la production de matériaux routiers exigeront de plus un plan d’assurance qualité
spécifique à cette activité.
Ces documents seront remplis soigneusement, si possible conjointement par un Ingénieur de la
Mission de Gestion, de Contrôle et de Surveillance et un représentant de l’Entreprise.
En effet, ils engageront aussi l’Entreprise par l’intermédiaire de son contrôle interne de la
qualité.
L’Ingénieur de Contrôle vérifiera régulièrement la tenue de ces documents et d’adéquation entre
l’aspect des travaux réalisés et le contenu des fiches de suivi d’exécution.
La définition de ces procédures, les spécifications à respecter, l’organisation de la qualité feront
l’objet d’un document établi par l’Entreprise. Ce document sera à la base du processus Qualité
mis en place dans le cadre du chantier.
Les travaux devront être conduits tout en tenant compte des aspects environnementaux.
Il s’agira de minimiser l’impact des différents postes de chantier sur l’environnement afin :
D’assurer la sécurité des usagers et riverains,
Limiter la gêne aux usagers de la route (ralentissement excessif, encombrement…) et aux
riverains (bruits, poussières, encombrement de l’espace public par les installations et engins de
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chantier…).
Sur la base des levés topographiques, des résultats des sondages et des plans types figurant au
présent dossier, l’Entrepreneur établira à ses frais les dossiers d’exécution de chacun des
ouvrages à reconstruire ou à élargir. Ces dossiers d’exécution comporteront les métrés, notes de
calculs et toute justification, comme indiqué à l’article 6 du fascicule 1 du CPC (France) et selon
les prescriptions techniques.
Les projets d’exécution des ouvrages devront être soumis à l’Ingénieur au fur et à mesure de leur
élaboration et en temps voulu pour respecter le planning des travaux. En tout état de cause, le
dossier d’exécution complet d’un ouvrage donné devra être remis au minimum 45 jours avant le
début d’exécution de l’ouvrage considéré.
L’Ingénieur disposera d’un délai de 10 jours pour donner son avis à compter de la date de
réception des documents.
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Les plans de ferraillage comporteront une nomenclature des aciers (n°, type, diamètre, géométrie,
nombre, longueur) et un récapitulatif en poids d’acier par type (HA ou Adx) et par diamètre.
Il est rappelé que les plans d’exécution serviront de base au paiement des quantités de béton et
d’acier.
Tous les plans et notes de calculs devront être approuvés par un Bureau de contrôle agrée. Les
frais de visa sont à la charge de l’Entreprise.
L’Entrepreneur aura en permanence sur le chantier tous les instruments, outils et matériels
nécessaires pour effectuer les vérifications prévues au présent CPT. Faute par lui de le faire, le
Maître de l’Ouvrage pourra acheter les instruments et le matériel nécessaires aux frais de
l’Entrepreneur et leur montant sera déduit des sommes dues à l’Entrepreneur.
En particulier, l’entreprise mettra en place un laboratoire géotechnique de chantier avec tous les
équipements nécessaires pour les essais de réception. Ce laboratoire sera utilisé par la Mission de
Contrôle.
9. JOURNAL DE CHANTIER
les travaux effectués et les quantités des matériaux fabriqués ou mis en œuvre,
les phases de fabrication de béton et en particulier les incidents (arrêts, reprises, imprévus, etc.)
toutes les prescriptions imposées par l’Ingénieur en cours de chantier,
les dispositions prises et les mesures effectuées par l’Entrepreneur pour régler son matériel et
contrôler les réglages.
1. DISPOSITIONS GENERALES
1.4 Essais
L’Entrepreneur devra disposer sur le chantier des moyens qui lui permettront de vérifier la
qualité du travail exécuté. Les essais à effectuer sont de trois sortes.
1.4.1 Essais d’études
L’Entrepreneur effectuera toutes les recherches et essais de laboratoire nécessaires pour définir la
conformité des matériaux, les dosages, les compositions des bétons, les traitements et les
différents apports, qui permettront de répondre, pour la totalité de l’ouvrage, aux critères
d’utilisation des matériaux latéritiques, des sables limoneux et des divers granulats et aux
stipulations techniques requises pour les couches de fondation et de roulement, les accotements
et les ouvrages.
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A partir, d’une part de pièces et documents joints au Dossier d’Appel d’Offres et, d’autre part
des levés topographiques assurés par l’Entrepreneur, ce dernier effectuera toutes les vérifications
qu’il juge nécessaires, afin de pouvoir signaler et rectifier les anomalies, erreurs ou omissions
éventuelles.
Tous ces essais et vérifications sont à la charge de l’Entrepreneur qui remettra ses conclusions,
en trois (03) exemplaires à l’Ingénieur.
1.4.2 Essais de réception sur le chantier
Ils seront effectués par l’Entrepreneur, en présence de l’Ingénieur. L’Entrepreneur devra disposer
d’un laboratoire de chantier pour les effectuer. La fréquence de ces essais est fixée dans le
présent C.P.T. Trois (3) copies des fiches d’essais seront remises à l’Ingénieur.
1.4.3 Essais de contrôle
Ils seront effectués par le personnel de l’Ingénieur, qui utilisera, pour cette tâche, le laboratoire
de chantier mis en place par l’Entrepreneur. Leur nombre et leur fréquence seront fixés par
l’Ingénieur.
La liste ci-après indique la nature des essais qui seront demandés à l’Entrepreneur. Elle n’est ni
limitative, ni exhaustive. En effet, l’Ingénieur pourra lui demander d’effectuer tous les autres
essais qui lui sembleront nécessaires pour la bonne exécution des travaux. Toutefois, pour ces
derniers, si l’Entrepreneur ne peut refuser de les effectuer, ils ne seront pas à sa charge, hormis
les essais de la liste ci-après que l’Entrepreneur effectuera à ses frais et suivant les cadences
prévues au présent C.P.T.
Pour les travaux de terrassements et chaussées
Analyse granulométrique,
Teneur en eau,
Mesures de densité in situ,
Essai Proctor Modifié,
Mesure de l’équivalent de sable,
Limites d’Atterberg,
C.B.R. après quatre (4) jours d’immersion à l’eau,
Essai au Bleu de méthylène Vb.
Pour les bétons
granularité des agrégats,
équivalent de sable,
Essai Los Angeles,
mesures de contrôle sur béton frais ; eau de gâchage, densité et affaissement,
Résistance à la compression et à la traction.
L’Entrepreneur devra aussi effectuer dans son laboratoire toutes les études préalables à la bonne
exécution des travaux.
Les matériaux naturels, issus du site lui-même, pour tous les terrassements, pour la mise en place
de couches de forme (éventuelles), de fondation et de roulement.
Les matériaux provenant des fournisseurs extérieurs, tels que les liants hydrauliques, les fers à
béton et toutes les autres fournitures (panneaux de signalisation, garde corps, etc.).
En ce qui concerne les matériaux naturels, l’Entrepreneur, à partir, du cadre général définissant, à
la fois, les zones de renforcement et les zones de rectifications à mettre en œuvre et des
Spécifications Techniques du présent C.P.T., appréciera les difficultés d’extraction des différents
matériaux proposés ainsi que leur transport et leur mise en œuvre sur les lieux définis pour leur
utilisation.
2.1 Emprunts
2.2 Remblais
3.1 Remblais
Les matériaux pour remblais devront être exempts de tous éléments végétaux, d’humus, de
matières organiques, de micro-organismes (la teneur en matières organiques maximale tolérée
sera de 1 %) et de grosses pierres (diamètre maximum de 6 cm).
Les essais de réception sont donnés par le tableau ci-dessous.
NATURE
DES NATURE DES ESSAIS NOMBRE MINIMUM
MATERIAUX D’ESSAIS
CONCERNE PROCESSUS
Teneur en L.C.P.C.
matières S 12 Au gré de l’Ingénieur
MATERIAUX
organiques
POUR
Limites L.C.P.C. 1 essai pour 500 m3 de matériaux
REMBLAIS
d’Atterberg S 12 et S 9 mis en œuvre au gré de
l’Ingénieur
Proctor Modifié L.C.P.C. 1 essai pour 2000 m3 de
S1 matériaux mis en œuvre au gré de
l’Ingénieur
C.B.R. après 4 j. Corps of
d’immersion Engineers E.M. 1 essai pour 2000 m3
1110 ou L.C.P.C.
Gonflement
1 essai pour 2000 m3
linéaire
Granulométrie 1 essai pour2000 m3
Valeur au Bleu Au gré de l’Ingénieur (fonction
des résultats obtenus sur les
autres essais)
3.3 Ciments
Le ciment utilisé sera du ciment Portland CPA 325, dans les différents cas d’utilisation prévus ci-
avant. Il devra être conforme à la norme NF EN 196.
Le ciment sera livré en sacs de 50 kg ou en vrac, à la seule condition qu’il soit possible de
procéder à un pesage précis de chaque quantité de liant entrant dans la composition d’une
quantité donnée de matériau devant l’utiliser en mélange.
A l’arrivée de chaque expédition, les bordereaux de livraison seront communiqués à l’Ingénieur.
Les ciments devront être stockés ou entreposés en silos ou en magasin sec, dos, couvert et
efficacement protégé contre les intempéries et apte à en contenir une quantité suffisante pour que
les travaux puissent se poursuivre de manière continue, sans interruption.
Contrôles de réception
En application du § 3 de l’article 10 du fascicule 3 du CPC, il sera effectué systématiquement un
prélèvement conservatoire par livraison (c’est à dire par camion, en principe) de ciment de même
spécification avec au moins un prélèvement par 20 tonnes de ciment.
L’Ingénieur désignera les prélèvements à analyser sur un certain nombre d’échantillons répartis
au hasard, sur le nombre total de prélèvements. Les prélèvements pour analyse seront conservés
par le laboratoire qui procédera aux analyses. Les autres échantillons seront stockés, sous la
responsabilité de l’Administration.
Les essais à effectuer sur les prélèvements à analyser seront les suivants :
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TAMIS TAMISATS
Ouverture des mailles Pourcentage de poids par rapport au poids total
MODULES « M »
(mm) Minimal (%) Maximal (%)
38 5,0 95 100
35 2,5 70 90
32 1,25 45 80
29 0,63 28 55
26 0,315 10 30
23 0,160 2 10
Le cas échéant, l’Ingénieur, s’il en reconnaît la nécessité, pourra exiger que les granulats soient
nettoyés par lavage avant emploi.
La consistance de la granularité sera contrôlée par la mesure du module de finesse, dont la valeur
ne devra pas s’écarter de plus de 0,20 (en valeur absolue) du module de finesse du granulat de
l’étude (article 14 du fascicule 23 du CPC).
3.6.3 Granulats moyens et gros pour bétons
Les granulats pour béton seront des granulats de concassage.
Les courbes granulométriques tracées conformément à la norme NF EN 933-1 auront un sans
discontinuité marquée. Elles présenteront une concavité dirigée vers le haut.
Chaque composition granulométrique sera proposée par l’Entrepreneur à l’agrément de
l’Ingénieur, en même temps que les compositions de bétons.
La granularité des agrégats sera en dimensions tamis :
Pour les bétons armés Q 350 : 6/20 mm résultant du mélange de deux constituants 6/10 et 10/20.
Pour les bétons Q 300, C250 et C150 : 6/40 mm résultant du mélange de trois constituants 6/10,
10/20 et 20/40
Le poids des granulats retenus au tamis correspondant à leur seuil supérieur et le poids des
agrégats passant à travers le tamis correspondant à leur seuil inférieur seront l’un et l’autre
inférieurs à 10 % du poids initial soumis au criblage. Le coefficient volumétrique des gravillons
ne devra pas être inférieur à 0.15.
Les gravillons devront être propres et ne pas contenir d’impuretés. Le pourcentage en vase,
limon ou matière soluble, poussière ou sable de concassage passant au tamis de mailles 2 mm
(modules 34), au lavage, ne devra pas dépasser 2 % en poids.
Les compositions granulométriques devront être constantes.
3.6.4 Stockage
L’entrepreneur fera en sorte que les granulats et sables soient classés par nature, en lots
nettement séparés (fins, moyens, gros).
recettes prévues aux articles 10, 11, 13 et 14 du titre I du dit fascicule. Dans cette hypothèse, les
essais seront à la charge du fournisseur ou de l’Entrepreneur.
3.9.2 Domaine d’emploi
Ces aciers seront utilisés :
comme armature de frettage,
comme barres de montage,
comme armatures en attente de diamètre inférieur ou égal à dix (10) millimètres si elles sont
exposées à un pliage suivi d’un dépliage,
pour toutes les armatures secondaires ne contribuant pas à la résistance mécanique des sections
d’ouvrages.
3.10 Armatures à haute adhérence
3.10.1 Classe des aciers
Les classes des aciers seront des types FeE40A et choisies parmi celles qui sont définies au
chapitre III du titre I du fascicule 4 du C.C.T.G. et qui font l’objet d’identification diffusée par
décision ministérielle. Elles devront être conformes à la norme NFA 35.016.
L’Entrepreneur pourra cependant proposer l’emploi d’acier Fe E 40 ou Fe E 50 pour les seuls
aciers ne nécessitant pas un façonnage poussé.
3.10.2 Domaine d’emploi
Seuls les aciers Fe E 40 A pourront être utilisés pour constituer les armatures coudées de
diamètre supérieur ou égal à vingt (20) millimètres, les cadres, épingles et étriers non prévus en
ronds lisses.
3.10.3 Contrôle sur chantier
Les aciers à haute adhérence ne donneront lieu à des essais de réception sur le chantier, que si
l’Ingénieur l’estime nécessaire. Il serait alors effectué, aux frais de l’Administration, des essais
de traction et de pliage, auxquels l’Entrepreneur serait invité à y assister.
3.10.4 Stockage et préparation
Les barres d’acier seront approvisionnées en longueur au moins égale à 12 m. Tous les aciers
seront disposés sans contact avec le sol, en lots classés par diamètres, et à l’abri des intempéries.
Les armatures devront être parfaitement propres, sans aucune trace de rouille non adhérente, de
peinture, de graisse, de ciment ou de terre.
Les armatures seront façonnées sur gabarit de façon à présenter exactement les longueurs et les
formes prévues par les dessins d’exécution.
Elles seront coupées et cintrées à froid. La fixation des fers à béton par soudure sera admise,
dans la mesure, où la spécification de fabrication des aciers, garantisse la soudabilité de ceux-ci.
1. TERRASSEMENTS ET CHAUSSEE
PHASE PRELIMINAIRE
Sur la base des travaux à exécuter, des informations contenues dans le dossier géotechnique et
dans le respect des prescriptions du présent C.P.T., le titulaire apprécie les difficultés présentées
par la recherche des gîtes d’emprunt de matériaux, par l’approvisionnement des matériaux
nécessaires, par leur transport et par leur mise en œuvre.
A cet effet, il effectue des recherches et des essais de laboratoire, puis il détermine les dosages,
les compositions, les traitements et les adjuvants nécessaires pour répondre aux critères
d’utilisation des matériaux graveleux, des sables et des granulats requis pour la constitution de la
chaussée.
A partir des documents contenus dans le Dossier d’Appel d’Offres, et à partir des investigations
faites par lui-même, le titulaire fait les vérifications nécessaires et signale immédiatement au
maître d’œuvre toute éventuelle anomalie, erreur ou omission.
Le titulaire est tenu de présenter au maître d’ouvrage les résultats de ses investigations,
accompagnées de son étude, dans les 45 (quarante-cinq) jours suivant l’ordre de commencer les
travaux sur la totalité du tracé.
L’étude d’exécution doit inclure un profil en long complet de la route à construire, avec
indication de la ligne rouge à respecter, ainsi que les plans et les profils en travers : ceux-ci à
l’échelle 1/100ème. Il vérifie les épaisseurs de couche de roulement et d’accotement à mettre en
œuvre selon les besoins des travaux à exécuter, ces calculs partiels devant respecter les
indications du projet et se traduire par un quantitatif de matériaux mis en œuvre égal aux
quantités figurant dans le Détail Estimatif du Dossier d’Appel d’Offres.
Le Maître d’Ouvrage doit se prononcer dans les dix (15) jours qui suivent la remise des résultats
des investigations du titulaire et de l’étude d’exécution.
Aucune exécution des travaux ne saurait commencer tant que les dispositions définitives ne sont
pas arrêtées et les plans approuvés par le Maître d’Ouvrage ou son Représentant et marqués avec
la mention : « Bon pour exécution ». Le délai contractuel inclut l’exécution de cette phase
préliminaire.
1.1 Implantation
Avant tout commencement d’exécution des travaux, l’Entrepreneur devra procéder au bornage
du tracé de la future route.
Ce bornage sera éventuellement réalisé à l’aide de borne en béton. Ces bornes seront nivelées, si
possibles par rapport au nivèlement I.G.N., si un macaron existe à proximité du chantier, mais en
tous les cas en accord avec les instructions de l’Ingénieur.
Ensuite, l’Entrepreneur matérialisera sur la route à réhabiliter l’implantation des différentes
reprises ou travaux à exécuter, par un marquage et un piquetage parallèle. Ce piquetage sera
placé hors de l’emprise des terrassements. Il comportera un piquet à chaque profil du projet et
sera complété de façon que la distance entre 2 piquets successifs ne dépasse pas 25 m dans les
alignements droits et 12,5 m dans les clothoïdes et les courbes circulaires.
L’Entrepreneur fera inscrire sur les piquets, le numéro correspondant au numéro du profil qu’il
représente ou un numéro complémentaire de repérage pour ceux ne correspondant pas à des
profils tels les points singuliers.
Lorsque cette implantation sera terminée, elle sera vérifiée de façon contradictoire par
l’Entrepreneur et le Représentant de l’Ingénieur et suivie d’un procès-verbal.
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Pour l’exécution des travaux, l’Entrepreneur devra prévoir la construction de pistes de service,
pour déviations locales, accès aux points d’eau ou aux emprunts. Celles-ci seront réalisées par
l’Entrepreneur et à ses frais. Leur mise en œuvre devra apparaître dans le planning des travaux.
Les déviations devront être agréées par l’Ingénieur, préalablement à leur mise en service.
Pendant leur temps d’utilisation, leur entretien sera constamment assuré, y compris pendant les
arrêts de chantier éventuels. La signalisation des déviations est obligatoire et sera faite
conformément à la législation en vigueur.
Lorsqu’il devra traverser des terrains cultivés, exploités ou simplement privés, pour
l’implantation de ces pistes, l’Entrepreneur devra assumer la prise en charge des indemnités
compensatoires éventuelles.
remblais. En conséquence, lors de l’exécution des déblais, l’Entrepreneur devra tenir l’Ingénieur
informé des différents matériaux rencontrés. Pour leur utilisation éventuelle en remblais,
l’agrément de l’Ingénieur sera nécessaire. Tous les autres matériaux non utilisables en remblais
seront mis en décharge.
Lorsque l’exécution des déblais sera terminée, l’Entrepreneur devra mettre en œuvre les
aménagements nécessaires pour assurer un drainage correct des terrassements. Ces
aménagements devront être entretenus durant toute la durée du chantier.
1.12 Accotements
Les accotements seront réalisés en même temps que les couches de fondation et de base, dans les
mêmes conditions.
1.13 Pose des bordures en béton
Les bordures seront du type préfabriqué en béton vibré dosé à 350kg/m3. Elles seront conformes
aux plans et devront respecter les dimensions qui y sont portées.
Ils ne devront présenter ni épaufrures ni fissures.
Les bordures seront fondées sur un lit en béton Q150 par éléments de 0.50 ml de longueur dans
les parties droites et les parties courbes de rayon supérieur à 10 ml et par éléments de 0.25 ml de
longueur dans les parties courbes de rayon inférieur ou égal à 10 mètres.
Les joints n’auront pas plus de 0.015m d’épaisseur et seront bourrés de mortier dosé à 300 kg de
ciment par mètre cube.
Le jointoiement se fera au moyen d’un fer rond de 15 mm de diamètre
La pose se fera conformément aux plans ou suivant les indications de l’Ingénieur.
1.14 Talus, fossés et exutoires
Les talus seront réglés aux pentes prescrites sur les plans types, sauf indications contraires de
l’Ingénieur.
Comme pour les talus, les fossés seront exécutés aux dimensions prévues dans les profils types.
La pente longitudinale sera, autant que possible identique à celle de l’axe de la chaussée. Si cela
s’avère nécessaire, la pente sera augmentée pour éviter toute accumulation d’eau en un point
quelconque du tracé.
Elle devra, toutefois, rester en deçà de celle permettant d’atteindre le seuil de la vitesse critique
d’érosion (0,5 m/s).
Les fossés existants seront reprofilés et les matériaux en provenance comme ceux des fossés à
créer, seront mis en dépôt.
Le cas échéant, si la configuration l’exige, l’Ingénieur pourra prescrire des formes et des profils
différents.
Des exutoires seront créés pour réduire les vitesses d’écoulement dans les fossés ou pour éviter
des débordements sur la plate-forme. Leur emplacement déterminé par l’Entrepreneur sera
soumis à l’agrément de l’Ingénieur.
La distance entre deux exutoires sera toujours inférieure à 500 mètres, sauf indications contraires
émanant d’un calcul hydraulique sans ouvrage intercalé, la longueur des exutoires sera telle que
la dispersion des eaux, à leur extrémité, ne présente aucun obstacle ou danger pour la plate-
forme.
Les exutoires seront réglés en profil en long pour assurer une parfaite évacuation des eaux des
fossés en points bas et seront à 45° par rapport à l’axe de la route, dans le sens de la pente du
terrain.
Les exutoires auront, en principe, une section trapézoïdale et auront 2 m de largeur en fond. Les
talus seront réglés à 2/1. La profondeur en sera variable, mais au moins égale à celle des fossés.
1.15 Tableaux récapitulatifs des essais de contrôle pour terrassements et chaussées
Les essais de contrôle des travaux pour les terrassements et les chaussées sont récapitulés dans
les deux (02) tableaux ci-après :
Toutes les irrégularités supérieures à ces valeurs doivent être soigneusement reprises par
l'Entrepreneur à ses frais suivant une procédure agréée par l'Ingénieur. Si les résultats de ces
réparations ne sont pas conformes aux tolérances indiquées, l'Entrepreneur devra enlever et
remplacer, à ses frais la zone défectueuse.
2.1 Implantation
Le piquetage des ouvrages sera effectué par l’Entrepreneur suivant, d’une part les dispositions
indiquées sur les projets d’exécution approuvés par l’Ingénieur et, d’autre part des instructions
particulières de l’Ingénieur.
Dans un délai de quinze (15) jours, après la notification des instructions de l’Ingénieur,
l’Entrepreneur aura à en vérifier le bien-fondé, faute de quoi elles seront réputées acceptées, sans
réserve, par l’Entrepreneur.
En cas de désaccord, un levé topographique contradictoire permettra de trancher le litige. Tout
début d’exécution, sans réclamation, engage la responsabilité de l’Entrepreneur, aussi, en cas
d’erreur, il aura l’obligation de prendre à sa charge toutes les opérations de destruction et de
reconstruction éventuelles.
2.2 Fouilles pour fondations
Les fonds de fouille pour fondations devront être établis au niveau du terrain sain et porteur. Ils
feront l’objet d’un agrément de l’Ingénieur.
L’Entrepreneur exécutera tous les blindages, drainages et épuisements qui pourraient s’avérer
nécessaires.
Au cas où, lors de l’exécution de la fouille, l’Entrepreneur rencontrera des terrains durs ou
rocheux nécessitant l’emploi de matériels spéciaux de perforation ou autres, il devra en aviser
l’Ingénieur, qui décidera ou non de maintenir la cote de fondation arrêtée sur les plans, mais
quelle que soit sa décision, des attachements contradictoires devront être pris pour estimer le
volume correspondants des terrains durs ainsi extraits.
2.3 Composition des mortiers
Les mortiers utilisés seront de deux (02) types :
Mortiers pour ragréages de petits ouvrages ordinaires (têtes de buses etc..) et jointoiement des
maçonneries et bordures en béton. Ces mortiers seront dosés à 450 Kg de ciment CPA 325, par
mètre cube de sable mis en œuvre.
b) Mortiers additionnés de résines époxydes pour reprises d’ouvrages routiers à conserver. Ces
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mortiers seront dosés à 650 Kg de ciment CPA 325, par mètre cube de sable mis en œuvre.
Les quantités de résine à y incorporer seront de l’ordre de 8 à 10 % du poids de ciment par mètre
cube. La résine époxyde qui sera utilisée devra être agrée par l’Ingénieur, sur la base de ses
qualités et de sa spécificité, qui lui seront communiquées par l’Entrepreneur.
Le dosage devra faire l’objet d’une étude de laboratoire effectuée par l’Entrepreneur, pour
déterminer les quantités exactes de résine à mettre en œuvre.
2.4 Nomenclatures des bétons
Les différents bétons sont désignés symboliquement par une lettre type (C = béton courant, Q =
béton de qualité) suivi par un nombre de trois chiffres indiquant le dosage minimal en ciment,
exprimé en kilogramme par mètre cube de béton mis en œuvre.
2.5 Etude et contrôle des bétons
2.5.1 Dispositions générales
La maniabilité du béton sera déterminée par la méthode du cône d’Abrams, conformément au
mode opératoire de la norme NF EN 12390-1.
L’affaissement maximal sera compris entre 3 et 6 cm. Les essais correspondants effectués à la
demande de l’Ingénieur, seront à la charge de l’Entrepreneur.
En outre, l’Entrepreneur a l’obligation et la responsabilité de procéder aux épreuves d’études et
de convenance, en temps utile, afin de pouvoir respecter ses obligations contractuelles relatives
au délai d’exécution.
3. TRAVAUX DIVERS
3.1 Travaux de protection et de stabilisation de talus
3.1.1 Perrés maçonnés
Ils seront exécutés seulement lorsque l’Ingénieur aura estimé les remblais stabilisés. La
composition du mortier à utiliser pour hourder la maçonnerie sera du mortier dosé à 450 kg de
ciment par mètre cube de mortier.
La maçonnerie sera réalisée en « opus incertum », chaque joint ayant environ 2 cm de large sur
0,40 m de profondeur maximale.
Les couronnements et les bords latéraux des perrés seront exécutés avec du béton C 250 coulé en
place sur 20 cm de profondeur minimale et 40 cm d’épaisseur et légèrement armé d’un treillis
soudé de maille de 15 cm en Ø 6 mm. La fondation ou assise du perré sera exécutée en béton Q
250.
3.1.2 Gabions
Le remplissage des cages sera réalisé soit avec des blocs ou moellons de latérite, soit avec des
blocs ou moellons de matériau des caractéristiques équivalentes. Les dimensions ne devront pas
être inférieures à 0,20 m, ni supérieures à 0,40 m. Les plus gros moellons seront placés à la
périphérie, les plus petits à l’intérieur.
Ils seront fermés et reliés entre eux par de fortes ligatures de fil d’acier galvanisé, de diamètre et
de qualité identiques à ceux du fil utilisé pour la confection des gabions.
Mise en œuvre des gabions
Les gabions seront dépliés, dressés et ligaturés avec du fil de fer galvanisé de même nature que
celui constituant le grillage. Le poids du fil nécessaire aux ligatures sera au minimum de 8 % du
poids de grillage du gabion unitaire.
Les gabions seront montés et appliqués, lors de leur remplissage aux gabions voisins déjà
achevés. Une fois terminé le nouveau gabion sera ligaturé avec ceux déjà en place et qui le
jouxtent.
Avant la mise en place des gabions, le terrain sera nivelé et dressés aux engins, afin de permettre
une bonne assise.
3.1.3 Enrochements des pieds de talus
Ils seront constitués de moellons de granulométrie comprise entre 0,15 m et 0,40 m et
comprendront au moins 10 % de blocs longs et plats.
Ils seront placés à la main, en lit de 0,40 m le long du pied de talus à côté des têtes d’ouvrages et
d’une façon générale, suivant les instructions de l’Ingénieur.
3.2 Signalisation
Les bornes kilométriques et la signalisation de la route seront réalisées conformément à
l’instruction interministérielle du 22 Octobre 1963 « SIGNALISATION ROUTIERE aux
REGLES EUROPENNES », conférence des Ministres des Transports (Genève).
a) Bornes kilométriques
La fourniture et la pose des bornes kilométriques sont prévues.
Leurs emplacements, les inscriptions et la couleur des peintures seront agréés par l’Ingénieur.
Elles seront réalisées en béton C 250, non armé. Leurs formes et leurs dimensions sont celles
agréées par l’Administration.
Les bornes seront entourées d’une aire de 2 m x 3 m décapée et rechargée en matériaux de bonne
qualité, identiques à ceux requis pour les accotements. Les surfaces des bornes faisant saillie du
sol seront peintes avec 3 couches d’une peinture agréée par l’Ingénieur.
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CHAPITRE 4 : CONTROLES
1. CONTROLE TECHNIQUE
la couche de roulement et les accotements, ils sont définis aux paragraphes 1.8 ; 1.9.2 ; 1.10 et
1.11.1 du chapitre 3.
Pour les compactages, ils devront aboutir sur les fondations et en tous points à une densité égale
à 92 % de l’OPM. Sur les couches de roulement en matériaux naturels : en tous points 95 % de
l’OPM.
Aucune tolérance supplémentaire, en moins, ne sera admise. S’il s’avérait que cette densité
exigée n’était pas atteinte, l’Entrepreneur recommencerait le travail, à ses frais.
1. DISPOSITIONS GENERALES
Implantation
L’importance des installations est déterminée par la nature des travaux et par le nombre
d’ouvrages à réaliser, le nombre d’ouvriers, le nombre et le genre d’engins nécessaires.
Le plan d’installation de la base de chantier devra tenir compte des mesures suivantes :
le site choisi doit être situé à une distance optimale des habitations et des points d’eau pour éviter
les nuisances et faciliter l’approvisionnement en eau ;
le choix du site doit tenir compte également de la direction du vent en vue de minimiser les
impacts de la dégradation de la qualité de l’air sur les populations locales ;
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le site devra être un espace assez ouvert afin de limiter l’abattage des arbres et en dehors des
zones de culture si possible ; en cas échéant l’entreprise est tenue de compenser les propriétaire
des champs affectés suivant un taux de compensation à l’hectare défini en accord avec la mission
de contrôle, les services locaux de développement rural et les populations affectées ;
les surfaces d’entreposage et de mélange des matériaux, de manipulation de produits polluants ou
de stationnement des engins devront être bien délimitées et aménagées pour circonscrire les
risques de pollution.
A la fin des travaux, l’entrepreneur devra remettre en état l’ensemble des aires utilisées,
notamment par l’enlèvement des matériaux restants et des déchets, le labourage des sols
compactés, la remise en place de couche de terre arable (préalablement conservée) en cas de
décapage.
Equipements
Les aires de bureaux et de logements doivent être pourvues d’installations sanitaires (latrines
étanches, fosses septiques, lavabos et douches) en fonction du nombre des ouvriers. Des
réservoirs d’eau devront être installés en quantité et qualité suffisantes et adéquates aux besoins.
Règlement intérieur
Pour l’installation du chantier, un règlement interne doit mentionner spécifiquement :
l’obligation du respect des mesures de sécurité de travail (port de casques ou turbans, bottes,
gants, …) lors des opérations ;
les règles de sécurité (vitesse des véhicules limitée à 80 Km/h en rase campagne et 40 Km/h en
agglomération) ;
l’interdiction de la consommation d’alcool ou de cigarettes pendant les heures de travail ;
l’interdiction de la chasse, de la consommation ou du transport de la viande de brousse et de
l’utilisation du bois comme source d’énergie ;
l’obligation du respect des us et coutumes des populations et des relations humaines d’une
manière générale ;
l’interdiction d’accès à la base de chantier aux personnes étrangères, en particulier à la gente
féminine, à partir de 20 H pour réduire les risques de débauche et de propagation des IST et du
SIDA. En conséquence le règlement doit mentionner clairement la fermeture de la base à partir
de 22 H.
Le règlement intérieur doit être clairement expliqué et fourni à chaque ouvrier lors de son
embauche. Des séances d’information et de sensibilisation doivent se tenir régulièrement suivant
l’avancement des travaux. Le règlement intérieur devra aussi beaucoup insister sur le respect du
plan d’aménagement et des sanctions doivent y figurer en vue de dissuader les éventuelles
tentations.
Réunion de démarrage des travaux
Une visite du terrain associant le PNUD, les Autorités Administratives (Préfecture) et locales
(Mairie et Communes Rurales), l’Entreprise et le Bureau de Contrôle, doit se tenir avant le début
des travaux.
Les autorités et les populations devront être clairement informées sur les aménagements prévus.
Les informations sur les travaux devront préciser le tracé de la route à construire, la nature des
travaux prévus, le nombre, les types et l’emplacement des ouvrages prévus et les surfaces
susceptibles d’être affectées par les travaux et leur durée. Les voies de déviations devront être
définies.
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Des informations doivent être fournies quant aux biens qui pourraient être affectés par le projet
(maisons, champs, autres activités). Une commission d’indemnisation doit être crée en vue de
négocier les processus et les taux d’indemnisation des biens.
D’autres informations doivent également être fournies sur la nature des impacts prévus et sur les
mesures d’atténuation prévues.
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Repli de chantier
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Après les travaux, l’entrepreneur devra procéder à la remise en état des lieux par le repli du
matériel, des engins, des matériaux excédentaires et des équipements, et à la restauration de
l’environnement naturel en cas de nécessité.
La remise en état des lieux, sanctionnée par un procès-verbal, sera considérée comme un
préalable à la réception des travaux.
Elagage et débroussaillage
Ils concernent les abords immédiats de la route, afin d’améliorer l’emprise et de dégager la
visibilité. Toutes les branches surplombant la plate-forme seront coupées suivant une verticale
passant par la limite de débroussaillement. Egalement, les hautes herbes aux virages devront être
enlevées pour une plus grande visibilité.
Les arbres riverains susceptibles de tomber sur la route et de barrer la circulation devront être
abattus.
Plantation d'arbres
En compensation à la végétation détruite et dans le but d’améliorer le milieu biophysique, des
plantations d’arbres sont prévues au niveau des bordures des routes et de la base de chantier
remises en état. L’entreprise est invitée à collaborer à cet effet, avec les services des Eaux et
Forêts, la municipalité et les populations pour un choix judicieux d’espèces adaptées aux
conditions écologiques du milieu et aux systèmes de production.
Les travaux comprennent notamment:
la fourniture de plants d’une hauteur garantissant au maximum leur survie, selon les espèces ;
leur plantation, leur protection, l'arrosage, le remplacement en cas d'échec et l'entretien jusqu'à la
réception définitive.
Les techniques de reboisement devront être définis de manière à garantir une meilleure
intégration de la route dans le paysage.
Régler la circulation de transit par des porteurs de drapeau et par une signalisation verticale
adéquate,
Charger les camions de manière à éviter les pertes de matériaux et l’émission de poussière au
cours du transport,
Veiller à ce que les camions et engins de chantier gardent une vitesse maximale de 40 km/h,
particulièrement à la traversée des agglomérations.
Ouvrages d’assainissement
L’entrepreneur devra veiller à ce que les ouvrages d’assainissement prévus dans la construction
des routes soient bien dimensionnés.
3. SANCTIONS ET PENALITES
Suspension
Le non respect des clauses environnementales et sociales est un motif de résiliation du contrat. Et
par ailleurs, une entreprise résiliée pour cause de non application des clauses environnementales
sera exclue pour la période de cinq ans du droit de soumissionner.
Notification
Toute infraction aux prescriptions dûment notifiées à l’entreprise par le contrôle doit être
redressée. La reprise des travaux ou les travaux supplémentaires découlant du non respect des
clauses est à la charge de l’entrepreneur.
Il ne pourra, de ce fait, élever aucune réclamation ayant pour base des difficultés ou sujétions
imprévues, hors les cas de force majeure.
Les prix du bordereau rémunèrent forfaitairement toutes les dépenses relatives à la bonne
exécution des travaux et incluent :
tous les frais de main d’œuvre,
toutes les fournitures de matériaux, matières, matériel et outillage,
tous les frais d’installation de chantier et d’amortissement du matériel et outillage,
tous les frais d’acheminement et de repli de matériaux, matières et outillages,
tous les frais de prospection ou investigations diverses, essais et analyses de matériaux, levés
topographiques et implantations,
tous les frais d’aménagement des pistes d’accès aux carrières, emprunts et points d’eau,
tous les frais d’établissement de déviations, de leur entretien et toutes sujétions,
tous les frais dérivés de la destruction de plantations ou de cultures,
tous les frais d’aménagement et d’entretien des locaux servant de bureaux,
toutes les charges d’entretien de la route et des ouvrages durant le délai de garantie,
toutes les sujétions ainsi que tous les aléas, frais généraux et le bénéfice de l’Entreprise,
toutes les charges d’entretien pendant le délai de garantie,
toutes les taxes en vigueur.
Ces prix comprennent également les frais d’exploitation des carrières et emprunts et les
redevances. Les pistes provisoires de toute nature pour y accéder, ainsi que celles permettant
l’accès aux points d’eau et, d’une façon générale toutes les sujétions résultant du maintien de la
circulation pendant les travaux et de la mise en œuvre de déviations. Ils comprennent également
les frais de gardiennage et de signalisation du chantier, ainsi que les frais relatifs à la mise à
disposition de l’Administration, des prestations que l’Entrepreneur lui doit dans le cadre des
dispositions prévues, à cet effet, dans le marché.
Les indemnisations pouvant être dues, au titre de l’extraction des matériaux ne sont pas incluses
dans ces prix unitaires du bordereau.
D’une manière générale, toutes les contraintes et sujétions s’imposant normalement à
l’Entrepreneur pour l’exécution correcte des travaux sont à sa charge, qu’elles soient ou non
explicitement prévues dans le présent CPT, l’Entrepreneur étant réputé parfaitement les connaître
pour s’en être personnellement rendu compte sur le terrain avant de présenter sa soumission.
l’alimentation en eau potable et en énergie électrique du chantier et l’évacuation des eaux usées
après dégraissage et épuration par fosse septique,
les moyens de liaison : téléphone, radio, éventuellement fax : les frais de communication de la
Mission de contrôle seront à la charge de celle-ci,
les frais d’entretien, de nettoyage et d’exploitation des locaux, ateliers et entrepôts, y compris
gardiennage,
l’enlèvement en fin de chantier de tous les matériels, des matériaux en excédent et la remise en
état des lieux qui comprendra toutes les mesures nécessaires pour protéger l’environnement
spécifique à la base de vie,
la recherche, la reconnaissance, la réimplantation avec reconstruction des bornes si nécessaire, le
nivellement des bornes de la polygonale principale telles qu’elles sont indiquées sur les plans,
toutes les opérations de bureau et de terrain nécessaires à la réalisation d’une campagne
géotechnique détaillée (vérification des emprunts, etc.) et à l’interprétation des résultats, y
compris :
l'exécution de tous les essais prévus au CPT pour l’agrément des emprunts et des remblais,
la formulation des bétons hydrauliques,
les plans d’exécution des ouvrages,
plans et note de calcul constituant le projet d’exécution pour toutes natures de travaux, en
nombre prévu au CPT, opérations de terrains préalables à l’élaboration de ces documents :
topographie, hydraulique, etc., le piquetage général préalable à l’exécution des travaux, la
proposition de ligne rouge; l'élaboration de ces documents : topographie, hydraulique (ouvrages
d’art), etc.,
le piquetage général préalable à l’exécution des travaux,
les documents, plans, notes de calcul de recollement des travaux conformes à leur exécution,
toutes sujétions liées à la recherche d’eau,
la réalisation ou la remise en état éventuelle de forage d'eau pour le chantier et les bases,
la construction et l’entretien des pistes d’accès au chantier, aux carrières et différentes aires de
stockage et de fabrication. L’entretien des pistes devra permettre l’accès au chantier en toute
saison,
l’aménagement des aires de stockage des granulats et conformément au CPT,
la construction et l’entretien des ouvrages provisoires et déviations éventuelles nécessaires au
maintien de la circulation conformément au CPT, y compris déviations provisoires éventuelles
de cours d’eau,
la protection des ouvrages supportant une circulation de chantier, et notamment les buses
métalliques,
la confection et la pose des panneaux indicateurs de chantier,
la fourniture, la mise en place et l’entretien de la signalisation de chantier et des dispositifs de
sécurité,
toutes autres dispositions nécessaires au bon fonctionnement du chantier et à l’hygiène et la
sécurité de riverains,
Ce prix sera réglé de la façon suivante :
Après l’achèvement des installations, 80 % du prix seront payés à l’Entrepreneur. Les 20 %
restant seront payés après le repli des installations et remise en état du terrain.
Ce prix est ferme et non révisable pour toute la durée du chantier (retard et/ou prolongation de
délais éventuels compris), quel que soit le montant final des travaux.
Unité : Forfait (Fft)
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Ce prix comprend l’exécution éventuelle des redans nécessaires à une bonne assise des remblais
et toutes sujétions, l’exécution des largeurs provisoires de remblais puis recoupage, le dressage
des talus en remblai ainsi que les sujétions de remblai contigu aux ouvrages hydrauliques ou de
protection.
Il comprend également la remise en état des lieux après achèvement des opérations d’emprunt
selon les directives de l'Ingénieur et en particulier :
le réglage en fin d’exploitation de la chambre d’emprunt.
le taillage en pente douce des parois.
le réglage de la terre végétale préalablement mise en dépôt provisoire.
toutes les mesures pour l’évacuation des eaux.
Ce prix s’applique au mètre cube de remblai provenant d’emprunt mis en place après
compactage et mesuré par différence de profils entre le profil théorique projeté et le profil avant
exécution. Ce prix s’applique également aux remblais de préchargement qui seraient mis en
œuvre dans les zones de tassement.
Unité : Mètre cube (m3)
des remblais et toutes sujétions, l’exécution des largeurs provisoires de remblais puis recoupage,
le dressage des talus en remblai ainsi que les sujétions de remblai contigu aux ouvrages
hydrauliques ou de protection.
Ce prix s’applique au mètre cube de déblai mis en place en remblai après compactage et mesuré
par différence de profils entre le profil théorique projeté et le profil avant exécution.
Unité : Mètre cube (m3)
300 – CHAUSSEE
sommet.
Les travaux de mise en œuvre du radier submersible se feront comme suit :
décapage de la plateforme existante sur une épaisseur d’environ 1mètre,
mise en place d’une nouvelle plateforme en matériau granulaire insensible à l’eau
mise en place du radier en béton armé.
la protection du radier contre l’affouillement aval.
la signalisation du radier.
Unité : M2
Il s'applique au volume de matériaux en place avant extraction, les talus étant supposés verticaux
à une distance de 50cm des parois extérieures de l’ouvrage. Les quantités à prendre en compte
seront celles résultant des documents du projet d’exécution approuvés par l'Ingénieur.
Ce prix rémunère la fabrication et la mise en œuvre de béton de propreté BPE sur une épaisseur
minimale de 10 cm,
Il comprend la préparation du terrain, le réglage et le compactage du fond de fouille, toutes les
fournitures (y compris l'eau de gâchage), les transports sur toutes distances, la fabrication du
béton, les coffrages éventuels, et d'une façon générale toutes sujétions relatives à la bonne
exécution de ces travaux.
Ce prix s’applique au volume résultant des métrés des plans d'exécution approuvés par
l'Ingénieur.
Il comprend :
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Ce prix s’applique au volume résultant des métrés des plans d'exécution approuvés par
l'Ingénieur.
BA de dimension 1 X 200 X 200 cm ou 2 X 200 X200 cm selon le cas. Il comprend tous les
fournitures, notamment :
les fouilles, réglage et compactage du fond de fouille,
la fourniture et la mise en œuvre d’une couche anticontaminante en sable
la fourniture et la mise en œuvre d’une couche de béton de propreté dosé à 150kg/m3 de 10 cm
d’épaisseur
la fourniture de façonnage et la mise en œuvre des armatures en acier à Haute Adhérence y
compris toutes les sujétions de mise en œuvre
la fourniture et la confection de coffrage avec ou sans parement
la fabrication et le transport éventuel de béton dosé à 400kg/m3 et sa mise en place dans les
coffrages y compris toutes les sujétions de mise en œuvre
la protection du dalot contre l’affouillement aval.
Unité : Unité(U)
Unité : Unité(U)
415 : GABIONS
Ce prix rémunère la fourniture et la mise en œuvre de gabions pour des travaux divers de
protection, toutes sujétions comprises.
Ce prix comprend notammet :
la fouille,
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Unité : m3
416 : ENROCHEMENTS
Ce prix rémunère au mètre cube la fourniture, le transport à pied d’œuvre et le rangement
d'enrochement pour ouvrages de protection.
Ce prix comprend notamment :
l'extraction et la fourniture des matériaux,
le chargement, le transport à pied d’œuvre quelle que soit la distance,
le déchargement au lieu de mise en œuvre,
les fouilles nécessaires à la mise en œuvre des enrochements,
la mise en œuvre, l'appareillage et réglage des blocs en vue d'assurer la stabilité et la pérennité de
l'ouvrage,
tous les sujétions de travail éventuel dans l'eau,
toutes autres sujétions.
Unité : m3
Ce prix s’applique à l’unité de borne kilométrique mis en place selon les plans d’exécution
approuvés par l’Ingénieur.
Les indications à porter seront communiquées par l’Ingénieur ; elles seront peintes avec
incrustation dans le béton.
type. Leur implantation, les couleurs et les inscriptions seront déterminées par l'Ingénieur.
Il comprend :
la fourniture des matériaux nécessaires à la fabrication de la balise (y compris le ferraillage), la
confection de celle-ci ;
la fouille, le remblaiement en matériau sélectionné,
le massif de scellement en béton BR2 de dimension 500 mm x 500 mm x 500 mm et la pose,
la mise en peinture de 2 couleurs différentes à raison de 3 couches chacune, les inscriptions sur la
borne,
et toutes sujétions.
Unité : unité (u)
Page 162 sur 175
En dehors de l’exécution proprement dite des travaux, certaines obligations et prestations doivent
être assumées par le Titulaire.
Pour effectuer le suivi des travaux, le Titulaire est tenu d’effectuer un contrôle technique
systématique. En conséquence, le Titulaire devra disposer sur le chantier, des installations de
laboratoire parfaitement adaptées à la vérification des compositions et des mélanges de
matériaux, des dosages, de la fabrication des bétons et des mélanges à base de bitume ou de
ciment et, d’une façon générale, de tous les essais nécessités pour une exécution technique selon,
d’une part les règles de l’art et, d’autre part les spécifications du Cahier des Clauses Techniques
particulières (CPT).
Ce laboratoire devra aussi servir au contrôle pour l’accomplissement de sa mission. En
conséquence de quoi, même s’il s’agit de son laboratoire, le titulaire est tenu à certaines
obligations et devra faire son affaire de certains aménagements spéciaux nécessaires au contrôle.
Le Titulaire aura à livrer dans un délai de vingt (20) jours calendaires, après l’Ordre de Service
de commencer les travaux, son laboratoire, dont le personnel de la mission de Contrôle pourra
avoir librement accès, pour effectuer tous les essais qui lui semblent nécessaires.
Le laboratoire sera constitué d’un local d’une surface globale de 100 m² minimum, dont le plan
de principe sera soumis à l’agrément du maître d’œuvre. Dans ce local, le titulaire devra
intégrer :
une salle destinée aux essais, dont l’ouverture, constituée d’une large porte à glissière se fera sur
une paillasse centrale et deux paillasses latérales,
Deux bureaux , dont un pour le titulaire et l’autre pour la mission de contrôle,
Un magasin,
Un bloc sanitaire comprenant 2 douches, 2 lavabos et 2 W.C accessibles à la mission du contrôle.
Ce local sera alimenté en eau et énergie électrique adaptée aux besoins du laboratoire, par les
soins du Titulaire. En outre de tout l’appareillage de laboratoire nécessaire (avec l’appareillage
CBR et MARSHALL notamment), le Titulaire devra fournir pour le bureau laboratoire de la
Mission de Contrôle, les mobiliers suivants :
deux meubles de bureau, avec fauteuils et lampes de bureaux,
Page 163 sur 175
Section CBR
1 Presse CBR,
1 Anneau 60 KN,
1 Anneau 15KN,
2 Indicateurs de cadence,
6 Moules CBR,
12 disques d’espacement + charges,
12 Trépieds portes comparateur,
12 Comparateurs,
Des bacs pour malaxer,
Des boîtes pétries de diamètre 120mm.
Section granulométrie
Des bacs pour la granulométrie (étuvage),
1 Paire de gants,
2 Bassines,
1 Série de tamis (pour sols),
3 Balances « chinoise » (portée 20 Kg),
2 Brosses métalliques.
Section limites d’Atterberg
2 Appareils Casagrande,
Page 164 sur 175
1 Gabarit,
1 Spatule (langue de chat),
1 Balance électrique d’une portée de 3100g,
1 Coupelle lisse,
1 Coupelle rugueuse,
3 Séries de boîtes pétries en verre (15 boites),
1 Eponge.
Equivalent de Sable (ES)
6 Eprouvettes,
2 Boîtes de solution (eau distillée),
1 Bonbonne + robinet,
1 Petit échantillonneur + bac,
1 Spatule,
1 Réglette.
Section Béton Hydraulique
1 Presse à béton,
5 Brouettes,
1 Cône d’Abrahams + tige à piqueter,
1 Appareil de surfaçage des éprouvettes de béton (Soufre),
1 Série de tamis.
Section des Densités in situ
2 densitomètre à membrane + tiges de fixation,
3 Membranes de réserve,
2 Marteaux,
2 Burins,
2 Pinceaux,
2 Coupelles,
bacs pour les prélèvements « IN SITU ».,
1 speedy pour les teneur en eau « IN SITU ».
4. DOMICILE DU TITULAIRE
Le Titulaire est tenu d’élire domicile à proximité des travaux et de faire connaître le lieu de ce
domicile au maître d’œuvre. Faute par lui de remplir cette obligation dans un délai de 30 jours à
dater de la notification de l’approbation du marché, toutes les notifications qui se rapportent au
marché seront valablement faites à l’adresse où a été faite l’approbation du marché.
Si, après réception définitive des travaux, le Titulaire n’a pas fait connaître son nouveau domicile
au maître d’œuvre, les notifications relatives au marché seront valablement faites à l’adresse où a
été notifiée l’approbation du marché.
Le Titulaire se voit la faculté de s’établir en République du Sénégal.