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Première partie

SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82


SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

Chapitre 1 : Cadre général des travaux


I. Objet des travaux :
Travaux d’achèvement de l’aménagement de la RR82 du pk 31,5 au pk 33,5 (l’entrée de Ksar
Hellal) dans le gouvernorat de Monastir.

Figure : la RR82 du pk 31,5 au pk 33,5 sur Google Earth

II. Cadre général des travaux :


Réalisation des travaux de corps de chaussées et les travaux de revêtement et travaux de
drainage et signalisations.
III. Consistance des travaux :
● Décaissement des accotements
● La réalisation des couches de chaussée et d'accotement, en grave concassé 0/20
● Couche de roulement en BB 0/14
● Collecteur pour drainage eaux pluviales et ouvrage de rejet et leurs protections
● Signalisations verticales
● Aménagement en VRD
● Raccordement sur chaussée existante

IV. Coût total de projet :

Avant réduction de 5% Apres réduction de 5%


Coût sans T. V. A 1921050.000 1824997.500
Coût avec T. V. A 364999.500 346745.525
Coût total 2286049.500 2171747.025

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Chapitre 2 : Organisation du chantier et travaux préparatoires


I. Installation de chantier :
Comporte principalement les magasins, bureaux de l'entreprise et de l'ingénieur, des
installations sanitaires, des parcs de stationnement, des aires de stockage et de
préfabrication, le tracé des différents réseaux d'alimentation (eau, électricité, téléphone
etc....)
II. Signalisation de chantier :
L'entrepreneur devra fournir des dispositifs de signalisation et de pré signalisation efficaces
des chantiers, des routes de déviations et sera responsable de l'organisation de la circulation
provisoire
Les travaux de signalisation doivent être effectués de manière à satisfaire la réglementation
en vigueur. De façon générale, l'entrepreneur soumettra à l'approbation de l'ingénieur la
provenance et la qualité des matériaux qu'il compte employer en lui fournissant des
échantillons des différents types de panneaux, de supports et de peintures.
Avant la tombée de la nuit, les installations des chantiers et les voies circulées seront
éclairées au moyen de lanternes d'une intensité lumineuse suffisante pour assurer en tout
sécurité la circulation terrestre.
Tous les frais entraînés par la fourniture, la pose, l'entretien et le fonctionnement de la
signalisation et l'éclairage du chantier, sont à la charge de l'entrepreneur. Celui-ci restera
seul et entièrement responsable de tous les accidents ou dommages causés aux tiers, au
cours de l'exécution des travaux par le fait de son matériel ou d'erreurs et d'omissions
concernant la signalisation.
L'ensemble des installations de chantier devra être à l'écart de chemins de circulation des
usagers de la route.

Figure : La signalisation pour un chantier route

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III. Programme d'exécution des travaux :


Le programme d'exécution sera du type "chemin de fer"
Il mettra en évidence :

● Les tâches à accomplir pour exécuter les travaux et leur enchaînement.

● Pour chaque tâche, la date prévue pour son achèvement et la marge de temps
disponible pour son exécution.
● Le chemin critique.

● Les cadences de travail et les ateliers de production.

● Les différentes contraintes et sujétions définies ci-dessous.

IV. Contraintes du programme :


a) Travaux simultanés
● Les travaux de déplacement des réseaux non compris dans l'entreprise.

● Les travaux de contrôle et essais effectués par le laboratoire du maître d'œuvre.

● L'utilisation des pistes de chantier par d'autres entreprises de travaux publics ou par
de riverains non désenclavés par ailleurs.
b) Contraintes temporelles
L'entrepreneur devra prévoir son programme de telle façon que les délais fixés pour
l'achèvement total des travaux soient respectés.
V. Journal de chantier :
Un journal de chantier sera tenu sur le chantier par un représentant du Maître de l'ouvrage.
Sur ce journal, dont le cadre sera fourni par le Maître d'ouvrage, seront consignés chaque
jour :
- Les horaires de travail, l'effectif et la qualification du personnel
- Les conditions atmosphériques constatées : vent, températures, précipitations, etc.
- Les travaux exécutés, leur nature, leur localisation, (renseignements consignés par le
Maître de l'ouvrage)
- Le matériel et engins sur le chantier et leur temps de marche et le matériel en panne.
- Les incidents, les arrêts de chantier avec leurs durées et leurs causes, les défauts
d'approvisionnement, tous détails présentant quelque intérêt du point de vue de qualité des
ouvrages, du calcul des prix de revient et de la durée réelle des travaux.
- Les contrôles effectués (échantillons expédiés, résultats d'essais, réceptions, etc....)

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- Les observations concernant la sécurité des personnels et des tiers (pistes de chantier,
déviations provisoires, signalisation, etc....)
- Les observations sur la marche générale du chantier et les prescriptions imposées à
l'entrepreneur.
- Les dérogations relatives à l'exécution et au règlement, les notifications de tous les
documents, ordres de service, dessins, attachements, etc.....
- Les visites de personnalités extérieures aux chantiers.
Le journal de chantier sera signé chaque jour par les représentants de l'entrepreneur et le
Maître de l'ouvrage.
VI. Provenance, qualité et préparation des matériaux :
1. Généralités :
Les provenances des matériaux devront être soumises à l'agrément du Maître d'œuvre en
temps utile pour respecter le délai d'exécution contractuel et au minimum dans un délai de
30 jours calendaires à compter de la notification de l'ordre de service de commencer des
travaux.
2. Essais de réception et de contrôle des matériaux et travaux :
Les matériaux nécessaires à l'exécution des travaux devront répondre aux conditions
prescrites par le Cahier des Clauses Techniques Générales et complétées par le présent
Cahier.
Les matériaux, fournitures et équipements nécessaires des travaux seront fournis par
l'entrepreneur et soumis à l'agrément du Maître de l'ouvrage avant utilisation. Les
demandes d'agrément seront accompagnées de toutes justifications et résultats d'essais
nécessaires, établis à la charge de l'entrepreneur. L'entrepreneur sera tenu de justifier à tout
moment, sur demande du Maître de l'ouvrage, la provenance des matériaux au moyen de
lettres signées du fournisseur ou par toute autre pièce en tenant lieu.
Ces essais seront exécutés par un laboratoire agréé par le Maître de l'ouvrage. Le laboratoire
établira 3 fiches de résultats par essais et les transmettra au Maître de l'ouvrage qui en
notifie un (1) exemplaire à l'entrepreneur.
Les prélèvements relatifs aux essais seront faits contradictoirement. Si l'entrepreneur ou son
représentant dûment convoqué fait défaut, les prélèvements seront faits en son absence.
Certains de ces essais pourront être exécutés directement par l'entrepreneur. Dans ce cas,
cela sera clairement stipulé dans la suite du présent Cahier.
L'entrepreneur sera alors tenu de fournir les résultats au Maître de l'ouvrage à chaque fois
qu'il en sera requis.
Le Maître de l'ouvrage est seul juge de la fréquence des essais à effectuer. Il pourra toujours,
s'il le juge nécessaire, demander l'exécution d'essais supplémentaires.

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L'entrepreneur fera lui-même son propre contrôle. Il devra disposer du personnel et du


matériel nécessaire pour l'exécution de ce contrôle.

CHAPITRE 3 : Préparation et Conception des Couches de Chaussée


I. Travaux préparatoires :
Obstacles rencontrés en cours de travaux :
Il est rappelé à l'entrepreneur que divers obstacles peuvent être rencontrés par lui sur les
emprises des ouvrages qui seraient de nature à gêner ou retarder la bonne marche des
travaux.
Les dispositions suivantes sont adoptées :

● Sont à la charge de l'entrepreneur et rémunérées par application pure et simple du


bordereau des prix les tâches suivantes :
- Comblement des fossés ou excavations diverses non signalés dont le projet.
- Traitement des terrains instables et drainage des sources d'eau.
● Sont à la charge de l'entrepreneur et sont censés être prévues par lui dans le calcul
de ses prix unitaires les tâches suivantes :
- Aménagement des voies d'accès aux carrières.
- Maintien de la circulation routière et piétonne durant les travaux nécessitant
l'aménagement de déviations éventuelles.
- Signalisation de jour, de nuit et protection du chantier ;
- Détection de tous les réseaux enterrés. Les éventuels plans fournis au dossier et
mentionnant ces réseaux ne sont donnés qu'à titre indicatif ;
- Réparation des détériorations causées à ces réseaux ;
- Blindage des fondations des constructions riveraines sur simple recommandation de
l'ingénieur ;
- Nettoyage de la voirie existante utilisée par les engins de l'entrepreneur.
● Sont à la charge de l'administration les déplacements de :
- Câbles, lignes, poteaux et pylônes électriques ;
- Câbles, lignes et poteaux téléphoniques ;
- Conduites d'eau potable ;
- Conduites d'assainissement.

II. Couches de chaussées :


1. Définition des couches de chaussée :
La couche de base est la partie du profil en travers qui se trouve en dessous de la couche de
roulement. Sa largeur sera conforme aux plans.

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La couche de roulement est la partie du profil en travers de la chaussée qui se trouve au-
dessus de la couche de base. Sa largeur sera conforme aux plans.

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Figure : Le profil en travers

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2. Description des matériaux :


Les matériaux utilisés pour les couches de chaussée sont les suivants :

Tuff pour accotement Graves concassés 0/20 pour couche de base

3. Conditions générales :
La mise en œuvre d'une couche de chaussée ne peut être autorisée que si la couche
précédente a été réceptionnée par l'administration.
Au cours de la mise en œuvre de la couche de base par temps de forte pluie, ou dans le cas
d'orage violent, l'administration pourra exiger une mise en cordons ou en tas des mélanges
foisonnés, l’épandage des dits matériaux ne pourra être autorisé que sous réserve d'une
teneur en fines suffisante, si cette condition n'était pas remplie, il serait procédé à un
remplacement des matériaux dans les conditions suivantes :
L'entrepreneur prendra à sa charge, l'enlèvement des matériaux en tas ;
L'administration prendra en compte le remplacement des matériaux enlevés.
Par temps de pluie fine, la mise en œuvre se fera à l'avancement sous circulation de chantier
en pleine largeur.
Le répandage et le préréglage seront assurés à la niveleuse ou au bouteur léger. La cote du
niveau supérieur de la couche de base sera légèrement supérieure à celle du profil à obtenir
après compactage.

Figure : Bouteur léger Figure : Niveleuse

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Au cours de répandage, la lame de l'engin répandeurs doit travailler à pleine charge et doit
être disposée le plus perpendiculairement possible par rapport à la direction de progression
de l'engin.
L'arrosage doit être exécuté :
- Au cours du réglage pour une meilleure pénétration de l'eau :
- Sur un matériau ayant déjà subi un premier compactage pour éviter un délavage des
fines.
Dans tous les cas, l'arrosage devra intervenir avant la fin du compactage pour éviter le
risque de surface trop fermée.

Figure : Exemple d’engin d'arrosage (Le Tombereau Water Solutions 777)

Pour compenser l'évaporation de l'eau sur le chantier jusqu'à l'application de l'enduit,


l'entrepreneur prendra des dispositions nécessaires pour arroser la surface. Il devra disposer
en permanence d'une arroseuse fine, en mesure d'ajouter la quantité d'eau nécessaire.
L'entrepreneur prévoit donc en fonction de la distance des points d'eau, le nombre d'engins
suffisants.
Il devra indiquer à l'administration, la fourchette de répandage de l'engin à réservoir et la
quantité d'eau répandue par mètre carré à la vitesse de 5 km/h.
Le compactage doit être réalisé de façon énergique et ce, d'autant plus que les granulats
sont plus anguleux et la courbe granulométrique plus creuse. Au début du chantier des
planches d'essai seront réalisées à la charge de l'entrepreneur pour fixer les modalités
d'exécution du compactage et choisir les engins les mieux adaptés.

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Figure : Rouleau compresseur à cylindre lisse

Pour remédier au sous compactage systématique des bords, on doit prévoir le calage
préalable des bords, soit par les accotements, soit en réalisant une surlargeur côté rive égale
à 1,5 fois l'épaisseur de la couche par rapport à la largeur prévue.
En cas de calage par les accotements, le drainage pendant les travaux sera assuré par des
saignées de 0,50 m de largeur créée dans les accotements, ces saignées devront être
bouchées avant mise en œuvre de la couche de base.
Après compactage, la surface supérieure de la couche de base devra être conforme aux
cotes prescrites. Pour ce faire, un réglage fin sera réalisé exclusivement par rabotage et
écrêtement des bosses de la surface préalablement arrosée, mais jamais par apport en
couches minces. Le matériau raboté sera évacué à l'avancement du chantier.
Contrôles de réception et tolérances
Tous les contrôles de réception seront exécutés par l'administration et à ses frais ; ils
comportent les essais désignés ci-après :

Désignation de contrôles Fréquences Observations

Compacité in situ Occasionnels

Surfaçage Règles de trois (3) mètres

Masse de matériau mis en Hectomètre Vérification contradictoire


œuvre au mètre linéaire

Compacité in situ

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Des mesures de compacité seront effectuées occasionnellement pour s'assurer qu'il n'y a pas
dérive significatives des résultats obtenus : Chaque contrôle occasionnel donnera lieu à vingt
(20) "stations" dont le résultat de quatre-vingt-quinze pour cent (95%) des mesures devra
être égal ou supérieur à quatre-vingt-quinze pour cent (95%) de l'Optimum Proctor Modifié
mesuré au gamma décamètre dont le type est agréé par l'ingénieur.

● Si un contrôle occasionnel donnait des résultats inférieurs, l'administration


procéderait à de nouveaux essais de compactage sans chercher à faire varier les
modalités pratiques d'utilisation de l'atelier.
● Si ces nouveaux essais ne confirment pas les résultats initiaux, l'entrepreneur ne sera
pas pénalisé pour le compactage des journées précédentes et l'administration
modifiera ses exigences ou demandera un matériel complémentaire.
● Si, au contraire, ces nouveaux essais confirment les résultats initiaux, on
considérera, sauf si l'entrepreneur donne la preuve que la compacité désirée a
effectivement été obtenue pour les autres journées, que l'atelier n'a pas fonctionné
dans les conditions prescrites, et il pourra être appliqué, pour toute la période
comprise entre deux contrôles occasionnels successifs, la pénalité définie à l'article
III.2.8, sans que la durée prise en compte ne puisse dépasser une (1) semaine.
Surfaçage
La vérification de la régularité du surfaçage à la règle de trois (3) mètres sera effectuée
longitudinalement et transversalement. Le contrôle transversal pourra être effectué par
demi- chaussée et ne devra pas excéder la tolérance d'un (1) centimètre pour la flèche
maximale par rapport à la règle de trois (3) mètres.

● Si les flaches constatées sont comprises entre la valeur fixée pour la tolérance et le
double de celle-ci, il sera appliqué la pénalité définie à l'article III.2.8, la surface à
prendre en compte pour l'application de la pénalité étant prise égale au produit de
la longueur, arrondie au décamètre supérieur, sur laquelle les irrégularités sont
constatées, par la largeur de la bande de répandage.
● Si les flaches constatées sont supérieures au double et inférieure au triple de la
valeur fixée pour la tolérance, la mise en œuvre de la couche de chaussée
correspondante ne sera pas payée. La détermination de la masse de la couche de

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chaussée correspondante sera faite sur la base des dimensions prescrites et de la


densité de l'Optimum Proctor Modifié.
● Si les flaches constatées sont supérieures au triple de la valeur fixée pour la
tolérance, la couche de chaussée correspondante sera refusée et l'entrepreneur
devra procéder à la scarification de la couche, et à sa remise en œuvre.

4. Couche d'imprégnation :

Avant la mise en place d'un enduit superficiel, on procèdera à une imprégnation de la


couche de base sur la largeur de la chaussée au bitume fluidifié, le bitume est de type 0/1 et
le dosage est de 1,2 Kg/m2.
L'entrepreneur ne pourra procéder à l'imprégnation qu'après réception de la couche de base
par l'ingénieur, celle-ci ayant été préalablement et soigneusement balayée et
éventuellement humidifiée. La surface doit être exempte de matériaux roulants et
ségrégués.
En tout état de cause, elle devra être exécutée trois jours au plus tard après réception de la
couche de base par l'ingénieur à condition que la couche n'ait subi aucune dégradation
depuis sa réception.
En tout état de cause, elle devra être exécutée trois jours au plus tard après réception de la
couche de base par l'ingénieur à condition que la couche n'ait subi aucune dégradation
depuis sa réception.
Le répandage du bitume fluidifié sera exécuté à la température normale. La circulation de
tous véhicules sera rigoureusement interdite sur les surfaces imprégnées jusqu'à séchage
complet.
5. Enduit superficiel :
a- Formule de base :
La formule de base des enduits superficiels et les dosages correspondants sont indiqués dans
le tableau ci-dessous :

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Structure Enduit bicouche Enduit monocouche

Nature de liant Bitume fluidifié 400/600 Bitume fluidifié 400/60

Dosage du liant kg/m2 1,2 1 0.9

Classe granulaire 12/20 8/12 12/20

Dosage en granulats en l/m2 12 à 16 10 à 12 14 à 15

b- Nettoyage de la chaussée :
Le balayage préalable avec une balayeuse mécanique sera effectué sur la couche de base,
avant mise en œuvre de la couche suivante, de façon à éliminer tout matériel roulant. Au cas
où l'ingénieur le demandera, l'entrepreneur devra effectuer un léger arrosage préalable.

c- Préparation des liants :


Les camions répandeurs doivent être munis d'un système de chauffage pour amener et
conserver le liant à température convenable, d'une pompe de circulation, d'un thermomètre
permettant de mesurer cette température.
Le chauffage éventuel du liant à feu nu dans les camions répandeurs est formellement
interdit pendant la marche.
d- Stockage et répandage du liant :
La température maximale de stockage en centrale mobile est pour le bitume fluidifié
400/600 de 70 à 80 °C.
Les températures maximales de préchauffage avant répandage et les températures
minimales de répandage sont indiquées ci-après :

Liant Température maximale de Température minimale de


préchauffage répandage

Bitume fluidifié 400/600 150 °C 125 °C

Le chantier sera arrêté en cas de pluie ou de chaussée mouillée ou si la température


ambiante est inférieure à 10 °C.
e- Répandage des granulats :

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La distance entre la répandeuse de liant et les gravillonneurs ne devra pas dépasser 40


mètres même quand les conditions atmosphériques seront très favorables.
Les joints transversaux seront balayés manuellement.
f- Compactage :
Le nombre de passages du compacteur en chaque point de la chaussée sera de 3 à 8
maximum.
La vitesse du compacteur doit être au maximum de 8 km/h. la pression de gonflage
pneumatiques sera inférieure à 5 bars.
Le chantier doit être arrêté en cas de panne du compacteur.
g- Contrôle d'exécution :
L'entrepreneur tiendra en permanence à la disposition de l'administration un journal de
chantier sur lequel, il aura consigné par journée effective de travail les indications suivantes
en plus de celles relatives aux opérations décrites à l'article 11 du fascicule 26 du CPC :
Indépendamment de la vérification de l'autocontrôle exercé par l'entrepreneur,
l'administration se réserve d'effectuer les contrôles au sol suivants avec une fréquence de 3
contrôles par série d'essais :

● Dosage en liant

● Dosage en granulat.

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CHAPITRE 4 : CONSISTANCE DES TRAVAUX


Le présent travail comprend l'ensemble des travaux nécessaires pour les travaux de
renforcement, réhabilitation, de revêtement des routes, pistes et d'aménagement des
entrées de villes, dans le cadre du programme régional de développement 2015.
I. Travaux compris dans l'entreprise :
- Décaissement des accotements
- Mise en œuvre de la couche de base pour accotements en grave concassé 0/20 et la
couche de roulement en béton bitumineux 0/14,
- Ouvrages de rejet et leur protection
- Signalisation verticale (panneaux gamme normale)
- Equipements de sécurité (Glissière type GS4)
- Aménagement en V.R.D. (bordures, pavés, caniveaux, etc.).
- Raccordement sur chaussée existante
Tous ces travaux devront se réaliser en maintenant la circulation ouverte de jours et de
nuits. Avant tout commencement de travaux, l'Entrepreneur doit soumettre à l'Ingénieur
son programme d'exécution indiquant avec précision, le phasage des diverses tâches et les
largeurs de chaussées réservées à la circulation ainsi que leurs longueurs durant chaque
phase de travaux.
Avant le commencement des travaux, l'Entrepreneur est tenu de préparer tous les plans
nécessaires à l'exécution des travaux de terrassements, de chaussées et des différents
ouvrages (tracé en plan - profil en long, cahier des profils en travers types et courants,
éléments d'implantation et de calage, les plans des ouvrages hydrauliques (d'implantation,
de coffrage, de ferraillage des aménagements aval et amont et tous détails nécessaires à
l'exécution), drainage longitudinal et ses détails, les plans de signalisation verticale et
horizontale, les plans des détails de signalisation et des équipements de sécurité).
II. Travaux de terrassements :
Les travaux de terrassements comprennent :

● Décaissement pour élargissement de la chaussée existante.

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● L’exécution des déblais éventuels de toute nature et leur mise en dépôt ou en lieu
de réemploi éventuel.
● Le réglage et le compactage de la plate-forme.

III. Consistance des travaux de chaussée :


Les travaux relatifs aux chaussées comprennent toutes fournitures de matériaux, traitement,
fabrication, transport, et mise en œuvre pour l'exécution des couches de chaussées
suivantes :

Couche Epaisseur moyenne

Revêtement (BB 0/14) 6cm

IV. Travaux de signalisation et de sécurité :


Les travaux de signalisation comprennent :

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● La fourniture et la pose des panneaux de signalisation police (gamme normale)

● La fourniture et la pose des équipements de sécurité (glissière type GS4).

VII. PRÉPARATION DES PLANS D'EXÉCUTION :


Avant de démarrer les travaux, l'Entreprise est tenue :

● De faire les sondages nécessaires pour relever les réseaux des concessionnaires
(Onas Steg, PTT, Sonede, conduite GR, etc.,) existants dans l'emprise des travaux.
● D’établir et de soumettre à l'approbation de l'Ingénieur les plans d'exécution établis
approuvés par un bureau d'études spécialisé en la matière et agréé par
l'Administration, sur la base des levés contradictoires et tenant compte des
contraintes dues aux réseaux des concessionnaires. Les documents à fournir
comprennent :
- Plan du tracé en plan et profil en long
- Les profils en travers types et leurs applications
- Le cahier des profils en travers courants,
- Ouvrages de drainage,

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- Avant métré des travaux à réaliser (à remettre après approbation des plans d'exécution
et avant démarrage des travaux.

VIII. TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES :


L'Entrepreneur devra faire exécuter par le topographe de l’entreprise :
L’implantation des ouvrages et des repères de nivellement en nombre suffisant pour le
contrôle altimétrique propre de l'Entreprise,
Il sera entièrement responsable de l'exactitude de l'implantation du tracé ainsi que des
fausses manœuvres et augmentation de dépenses qui en résulteraient.
L'Entrepreneur fera peindre sur les piquets qu'il aura placés un numéro correspondant au
numéro du profil.
L'Entrepreneur sera tenu de veiller à la conservation des bornes et des repères de base et de
les rétablir ou de les remplacer en cas de besoin ou sur un ordre de l'ingénieur de
l'administration.
L'Entrepreneur devra disposer en permanence au chantier :
- D’un laboratoire équipé en matériel et personnel pour son contrôle propre de matériaux
(emprunts, matériaux concassés...)
- D’une équipe topographique qualifiée (équipée de matériel précis) pour :
● Implantation et le levé de détail des ouvrages

● Son contrôle propre en matière d'altimétrie et de planimétrie concernant les travaux


de terrassements et des ouvrages à construire.

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CHAPITRE 5 : MODE D'EXÉCUTION DES TRAVAUX


I. MODE D'EXECUTION DES COUCHES DE SURFACE :
1. Couche d'imprégnation :

C’est pour lier les matériaux de surface de la couche de base avant d’appliquer la couche de
roulement pour éviter la fissuration de celle-ci OU même éviter le bitume de la couche de
roulement de pénétrer dans la couche de base.

Elle empêche aussi l’infiltration de l’eau dans le corps de la chaussée par endroits fissurés de
la couche de roulement afin d'assurer la durabilité.

La couche d'imprégnation sera composée de 1,2 kg/m2 du Cut Back 0/1.


2. Couche d'accrochage :
Elle est mise en place sur les anciennes chaussées où le renforcement en grave bitume
enrichie ou béton bitumineux est prévu. Elle sera composée de 0,5 à 0,7 kg/m2 de bitume
résiduel (CB 400/600 ou émulsion à 65%).

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3. Mise en œuvre du liant :


La couche d'imprégnation ne pourra être mise en œuvre que lorsque les couches support
base ou accotements auront été réceptionnés en compactage et en nivellement.
La couche d'accrochage servira également d'enduit de cure : elle sera répandue au plus tard
dans les 8 heures après la fin du compactage, et par temps chaud et ensoleillé dans les 4
heures.

4. Chauffage du liant :
La température de répandage sera choisie par l'Entrepreneur de manière à assurer un bon
répandage. Les camions répandeurs doivent être munis d'un système de chauffage pour
amener et conserver le liant à température convenable, d'une pompe de circulation, d'un
thermomètre permettant de mesurer cette température.
Le chauffage éventuel du liant à feu nu dans les camions répondeurs est formellement
interdit pendant la marche.
5. Nettoyage de la chaussée :
Un balayage préalable énergique avec une balayeuse mécanique sera effectué sur la couche
de base, avant mise en œuvre de la couche d'imprégnation de façon à éliminer tout
matériau roulant et toute poussière résiduelle.
A la demande éventuelle de l'Ingénieur, l'Entrepreneur devra effectuer un léger arrosage
préalable.
6. Répandage du liant :

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Le répandage du liant ne pourra avoir lieu que si la surface de la chaussée est sèche et si les
circonstances atmosphériques le permettent (pas de pluie, pas d'orage imminent, pas de
brouillard épais).
Les camions répandeurs auront des roues à pneumatiques de nombre et de dimensions tels
que leur passage sur la couche de base ne détériore pas celle-ci.
Ils doivent être munis de dispositifs permettant de couvrir uniformément à l'aide de liant
bitumineux à température égale, une bande de largeur réglable. Ils doivent comporter une
pompe doseuse permettant le répandage à une pression uniforme ; si cette pompe n'est pas
asservie, ils doivent être munis d'un appareil permettant de mesurer avec précision la vitesse
de déplacement.
Pendant l'utilisation des camions répandeurs, une personne de l'Entreprise se trouvera
obligatoirement à l'arrière, ceci pour contrôler le répandage.
Le répandage sera conduit de manière à ne laisser aucun manque ni excès de liant au
raccordement après un arrêt de répandage ou entre deux bandes voisines, ou sur les bords
des accotements. Les reprises de répandage devront être alternées.
L'écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée par mètre carré ne pourra excéder un
dixième de kilogramme par mètre carré.
L'Ingénieur pourra faire procéder, aux frais de l'Entrepreneur, à des vérifications de la
régularité du répandage.
Toute circulation de chantier sur la couche d'imprégnation ou d'accrochage sera interdite.

II. ÉTUDE DE FORMULATION ET DE CONVENANCE DU BÉTON BITUMINEUX :


Les résultats d'étude de composition du béton bitumineux devront être présentés à
l'Ingénieur au moins trente (30) jours avant le démarrage de la fabrication correspondante.
Les compacités utilisées comme compacités de référence seront les compacités L.C.P.C. et
MARSHALL.
1. FABRICATION DU BÉTON BITUMINEUX :
Le béton bitumineux sera utilisé comme couche de roulement.
La fabrication du béton bitumineux se fera dans une centrale de type continu discontinu,
d'un débit nominal effectif d'au moins 150 T/h

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2. Approvisionnement des granulats :


L'approvisionnement des granulats devra se faire de façon à permettre la marche en continu
de la centrale.
La centrale utilisée pour la fabrication du béton bitumineux devra obligatoirement recevoir
l'agrément de l'Ingénieur.
3. Alimentation du sécheur - pré doseur de granulats :
L'Entrepreneur doit limiter au maximum la ségrégation au cours des manipulations des
granulats. L'installation devra permettre un mélange selon les proportions fixées de ces
différents granulats. A cet effet, la centrale comportera plusieurs trémies doseuses, divisées
en compartiments séparant les classes et catégories de granulats ; le cloisonnement sera
réalisé de façon qu'au chargement des trémies aucun mélange de granulats ne soit possible,
en particulier la largeur en tête des trémies devra être supérieure d'au moins 50 centimètres
à celle du godet de l'engin de chargement.
Les différentes catégories de granulats seront entraînées par un tapis roulant ou par un
distributeur mécanique ; le débit de chaque granulat sera réglé par une trappe à position
variable définie automatiquement à partir d'un appareil de pesage continu dans le cas d'un
pré doseur à dosage pondéral. Le débit des trémies à sable sera régularisé par vibration.
Le tapis roulant ou les distributeurs mécaniques seront asservis entre eux de telle sorte que
le rapport de leur vitesse reste constant et ne puisse être modifié accidentellement. Dans le
cas du dosage pondéral, le rapport des vitesses sera contrôlé électroniquement et indiqué
au pupitre de commande. Les tapis pourront être débrayés séparément. Ils débiteront sur un
tapis auxiliaire dont le sens de rotation pourra être inversé ; une extrémité débouchera sur
l'élévateur du sécheur et l'autre sur une aire de contrôle aménagée à cet effet par
l'Entrepreneur.
4. Chauffage et déshydratation des granulats :
La centrale doit disposer des moyens mécaniques appropriés pour que l'introduction des
granulats dans le sécheur soit faite de façon uniforme de manière à obtenir une température
de sortie constante. Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir
une teneur en eau de 0,5 %. La température des granulats à la sortie du sécheur sera
comprise entre les limites suivantes :
Par temps chaud - 140 à 150°,

26
SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

Par temps froid - 150 à 160°.


Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas
dépassées, de façon à éviter tout risque de brûlage de bitume.
A cet effet, la centrale doit être munie d'un appareil de mesure placé de telle sorte qu'il
indique la température du granulat avant l'entrée dans le malaxeur.
5. Dépoussiérage :
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d'enrobage et fonctionnant en
permanence lors de la préparation du granulat.
Lorsque l'Ingénieur le prescrit, les poussières récupérées doivent pouvoir être incorporées
dans le mélange de façon uniforme ; sinon elles sont évacuées par les soins de
l'Entrepreneur.
6. Criblage :
Un dispositif de criblage à la sortie du sécheur permettra d'éliminer tous les éléments
supérieurs à 14 mm pour béton bitumineux et les éléments supérieurs à 20 mm pour le
grave bitume. Le débit de ce crible devra être supérieur à celui du malaxeur.
Les granulats séchés seront ensuite stockés dans une trémie tampon intermédiaire.
7. Alimentation en granulats d'un malaxeur discontinu :
Sera suspendue une boîte ou une trémie dans laquelle seront pesés les granulats en
provenance de la trémie tampon intermédiaire.
La boîte de pesée doit être assez grande, pour contenir une quantité de granulats
correspondant à une gâchée entière, sans déborder. Elle sera supportée par des pivots et
munie d'une porte étanche. La balance doit permettre d'effectuer les pesées avec une
précision telle que l'erreur relative sur le poids de chaque granulat soit inférieure à 2%.

8. Alimentation en granulats d'un malaxeur continu :


La centrale comporte un système d'alimentation continue monter sous le (ou les) trémies
tampons de stockage intermédiaire. La régularisation du débit vers le malaxeur sera assurée:

● Soit par dosage volumétrique au moyen d'un tapis alimenté par une trappe fixe dont
l'ouverture graduée permet le réglage des granulats et doit pouvoir être verrouillée
en toute position. La vitesse du tapis doit être asservie à la vitesse de rotation de la
pompe à liant ; le calibrage de l'ouverture de la trappe s'effectue par pesée
d'échantillons de granulats sortis de la trémie tampon intermédiaire durant un
temps donné,
● Soit par dosage pondéral au moyen d'un tapis et d'une trappe mobile dont la
position sera automatiquement définie par un appareil de pesage continu. Dans tous

27
SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

les cas, le débit sera contrôlé par un compte tours inviolable qui commandera
l'ouverture et la fermeture des vannes de la pompe à liant pendant les opérations de
contrôle et de réglage. Un dispositif permettra de connaître à tout moment le niveau
des granulats dans la trémie-tampon afin de pouvoir arrêter le malaxeur en cas de
niveau insuffisant.
Dans le cas d'une centrale pourvue d'un équipement de pesage continu, les dispositifs de
sécurité suivants seront mis en place :
- Lorsque la bascule détectera une variation de pesée supérieure à 3% du dosage
théorique, une alarme retentira avec enregistrement sur compteur.
- Si l'anomalie de dosage persiste au-delà de 10 secondes, l'arrêt de la centrale devra se
faire automatiquement, avec enregistrement sur compteur.

9. Préparation et emploi du filler d'apport (ciment) :


Le filler d'apport sera stocké en silos dont la capacité correspondra à la consommation de
deux journées au moins de fabrication et sa manutention se fera par vis et par pompes. La
manutention par aéroglisseurs est formellement interdite entre les silos et la centrale. Le
doseur comportera un dispositif permettant d'effectuer des prélèvements pour vérifier le
dosage.
- Dans le cas d'une centrale à malaxeur discontinu, le filler sera pesé dans une boîte ou une
trémie spéciale au moyen d'une balance spéciale. Celle-ci devra permettre d'effectuer les
pesées avec une précision telle que l'erreur relative sur le poids du filler soit inférieure à 2 %.
- Dans le cas d'une centrale à malaxeur continu, un dispositif réglable permettra d'ajouter le
filler aux granulats dans les dispositions fixées.
Le mélange doit se faire à l'entrée dans le malaxeur à partir d'une trémie de stockage
spéciale. Si l'entraînement de la pompe doseuse est indépendant de la machinerie
principale, l'installation sera équipée d'un système d'alarme pour signaler tout arrêt
accidentel de l'alimentation en filler.

10. Préparation et emploi du liant :


● Stockage et chauffage du liant :

La centrale doit disposer de réservoirs pour le stockage du liant, d'une capacité totale
suffisante pour assurer une marche continue de la centrale et comportant une jauge
préalablement étalonnée. Les réservoirs de stockage doivent comporter un dispositif
permettant de chauffer le liant aux températures indiquées, en évitant toute surchauffe
locale.
Un thermomètre protégé, d'une précision de 5°C, doit être placé à un endroit convenable de
la conduite d'alimentation en liant du malaxeur, de façon à indiquer la température du liant
à l'entrée de cet appareil.

28
SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

11. Alimentation en liant du malaxeur :


- Cas d'une centrale à malaxeur discontinu :
La centrale doit comporter un dispositif de dosage de l'alimentation en liant, soit en volume,
soit par mesure d'un débit.
Si le dosage du liant est effectué en poids, la centrale doit être équipée d'une balance sans
ressort, munie d'un godet pouvant contenir une quantité de liant d'un poids au moins égal à
10% de celui du granulat nécessaire à une gâchée.
La balance doit permettre d'effectuer les pesées avec une précision telle que l'erreur relative
sur le poids soit inférieure à 1,5 %.
Si le dosage est effectué en volume ou en débit au moyen d'une pompe d'injection,
l'équipement doit comporter un dispositif permettant d'arrêter automatiquement la pompe,
lorsque la quantité voulue de liant a été introduite dans le malaxeur, et d'obtenir la même
précision que dans le cas du dosage par pesée.
- Cas d'une centrale à malaxeur continu :
La centrale doit comporter un dispositif d'alimentation continue dont le débit puisse être
réglé précisément de 1,5%.
La synchronisation de l'alimentation du malaxeur en granulat et en liant doit être assurée
par un dispositif d'asservissement entre les débits de granulats et de liant, réalisé, soit par
des moyens d'enclenchements mécaniques, soit par tout autre moyen efficace agréé par
l'Ingénieur.
12. Malaxage :
● La centrale doit être équipée d'un malaxeur capable de produire le BB et la GB
homogènes Si la boite du malaxeur n'est pas fermée, elle doit être pourvue d'un
capot pour empêcher la perte de poussières par dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance
volumétrique en fonction de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le
débit d'agrégats par minute pour le régime normal de l'installation.
● La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante
pour obtenir un enrobage parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces
permettant de régler les temps de malaxage et de les maintenir constants.
Dans le cas d'un malaxage discontinu, il doit être d'abord procédé, avant le malaxage
humide avec le liant, à un malaxage à sec, afin d'obtenir un mélange homogène des
granulats et éventuellement du filler.
● Sauf avis contraire de l'Ingénieur, la durée du malaxage sera obtenue au moyen de la
Capacité du malaxeur en kg
formule suivante : Durée du malaxage (sec) =
Rendement du malaxeur en kg /sec

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

● La température du béton bitumineux à la sortie du malaxeur sera fixée dans des


limites suivantes :

Nature de bitume Température des enrobés à la sortie du malaxeur en degré C

Temps chaud transports Temps froid


pluvieux longs

40/50 150° 160°

13. Contrôle :
Les essais Duriez seront effectués suivant les processus d'essai (confection et conservation
des éprouvettes, mode opératoire) du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées Français,

Principe de l'essai Duriez


Les essais Marshall suivant les processus d'essai A.A.S.H.O.

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

Principe de l'essai Marshall


III. CHARGEMENT ET TRANSPORT DU BÉTON BITUMINEUX :
Des dispositifs doivent être aménagés à la sortie du malaxeur et toutes précautions utiles
doivent être prises pour limiter au minimum la ségrégation au chargement des camions.
A défaut d'un autre dispositif agréé par l'Ingénieur pour les centrales continues, une trémie
de chargement ayant une capacité d'au moins dix minutes de fabrication du béton
bitumineux doivent être fixée.
capable de le répartir sans produire de ségrégation en respectant l'alignement, les profils et
l'épaisseur Le béton bitumineux sont mis en place au moyen d'une répandeuse mécanique
automatique (finisseur), La répandeuse doit être munie d'un dispositif d'arrosage, de
vibration ou de damage et d'un dispositif de chauffage pour maintenir le béton bitumineux
et de la grave bitume à bonne température de L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le
fait que la mise en œuvre sur faibles largeurs du béton bitumineux et de la grave bitume
peuvent être réalisés mécaniquement à répandage par finisseur jusqu'à 1,10 mètre
En vue d'éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être
adaptée à la cadence de fabrication et d'arrivée du béton bitumineux et du grave bitume, et
être aussi régulière L'Entrepreneur doit éviter de vidanger complètement la trémie de la
répandeuse entre le répandage de deux chargements successifs ; il doit éviter également
l'accumulation d'enrobés refroidis dans la répandeuse et éliminer, le cas échéant, les
enrobés refroidis avant la reprise du répandage. L'approche des camions contre la
répandeuse doit être opérée sans heurt ; de façon qu'il n'en résulte de largeur ; pour des
largeurs plus faibles, la mise en œuvre sera manuelle que possible aucune irrégularité dans
le profil en long du tapis.
L'Entrepreneur doit disposer d'ouvriers qualifiés pour corriger, immédiatement après le
répandage et avant le commencement du compactage, les petites irrégularités flagrantes,
telles que trous, rainures, etc. au moyen d'un apport de produit frais soigneusement déposé
à la pelle. Toute autre intervention manuelle est interdite derrière la répandeuse.
Au cas où lors de la construction, de grandes irrégularités sont constatées après le passage
de la répandeuse sans qu'elles puissent être corrigées par le réglage de celle-ci, la
répandeuse sera arrêtée et L’Entrepreneur devra en fournir une autre.
L'épaisseur du tapis est réglée une fois pour toutes pour chaque section de répandage et
l'Entrepreneur doit s'abstenir ensuite d'agir sur la commande de réglage de l'épaisseur, sauf
en cas de nécessité d'ajustement du joint longitudinal.
Le réglage et le contrôle de l'épaisseur moyenne seront effectués sur des longueurs de
bande de répandage correspondant à des groupes de trois camions successifs dont le poids
de béton bitumineux ou de la grave bitume transporté aura été déterminé par pesée : le
contrôle portera en outre sur les quantités répandues par kilomètre de bande, et par demi-
journée de travail, compte tenu de la production de la centrale d'enrobage.

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

Le béton bitumineux et du grave bitume seront mis en œuvre manuellement, après accord
de l'Ingénieur, au moyen de petit outillage sur les parties où il ne peut être répandu au
moyen de la répandeuse automotrice (sur largeurs, intersections, embranchements).
Toutes précautions doivent être prises dans ce cas pour que la mise en place soit effectuée
avant refroidissement des produits en utilisant ceux-ci à une température proche du
maximum indiqué précédemment et en limitant la ségrégation.
IV. EXÉCUTION DES JOINTS :
Les joints doivent être réalisés de façon à assurer la continuité du raccordement entre les
couches adjacentes.
1. Joints longitudinaux :
L'Entrepreneur soumettra à l'agrément de l'Ingénieur, le mode de réalisation des joints
longitudinaux, les largeurs des passes de répandage et la position des joints longitudinaux.
Le compacteur à roulette latérale peut être utilement retenu.
Le répandage de la couche nouvelle est conduit de façon à recouvrir légèrement le bord
longitudinal de la couche ancienne ; les matériaux en excès recouvrant la couche ancienne
sera ensuite soigneusement éliminée, sauf lorsque les enrobés de la couche ancienne ne
sont pas encore compactés ni complètement durcis et refroidis.
Si le bord de la couche exécutée, du côté de l'accotement, présente des irrégularités, il sera
coupé verticalement suivant une ligne parallèle à l'axe de la chaussée.
2. Joints transversaux :
Le bord de la couche ancienne doit être coupé sur toute son épaisseur de manière à exposer
une surface fraîche, contre laquelle sont placés les enrobés de la couche nouvelle. Le réglage
ancien de l'épaisseur doit être respecté, grâce à un calage approprié de la répandeuse à la
fin de chaque période de travail.

V. COMPACTAGE DU BÉTON BITUMINEUX :


1. Matériel nécessaire :
Le compactage sera obligatoirement réalisé par un atelier de compactage composé de pneus
lisses ayant une charge par roue d'au moins 4 tonnes et des rouleaux lisses tandem à jante
métalliques de 6 à 10 t.

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

Les rouleaux à pneus devront réaliser le compactage immédiatement derrière le finisseur, le


cylindre assurera le surfaçage final.

2. Planches d'essais - Méthode de compactage :


Dès le début du chantier, on réalise une planche d'essai destinée à choisir la nature et les
modalités d'utilisation de l'atelier de répandage et de compactage.
Ces essais seront effectués en se rapprochant le plus possible des conditions du chantier
(vitesse d'avancement du finisseur, nature du support, etc..).
Les modalités à fixer sont :
- La charge de chaque engin,
- Le plan de marche de chaque engin, en vue d'assurer un nombre passages aussi constant
que possible en chaque point de la chaussée,
- La vitesse de marche de chaque engin,
- La pression de gonflage des pneumatiques des compacts pneus,
- Les réglages de vibration des finisseurs ou des compacte vibrants,
- La distance maximale d'écartement entre le finisseur et le pre compacteur à pneus,
- La température de répandage,
- La température de fin de compactage.
Des mesures de compacité en place permettront de définir une méthode de compactage
(atelier de compactage et modalités d'application).

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

Une méthode de compactage sera jugée satisfaisante si elle permet d'obtenir en moyenne,
et avec écart faible, 100% de la compacité L.C.P.C. de référence.
Parmi les méthodes de compactage satisfaisantes, l'Ingénieur choisira celle qui lui paraîtra
optima suivant la compacité obtenue, sa variation dans l'épaisseur de la couche, la qualité
d'exécution du la qualité de l'uni et éventuellement d'autres éléments d'appréciation.
L'Entrepreneur aura la faculté de proposer tout autre atelier de compactage, qui ne sera
retenu que donne à l'issue de la planche d'essai des résultats au moins aussi satisfaisants
que ceux de l'atelier proposé par l'administration. En cas de modification importante des
conditions du chantier (formulation, matériel, etc.) ou des résultats estimés, il sera
nécessaire d'effectuer un nouveau plan d'essai.
3. Mode d'exécution du compactage :
Le compactage est commencé le plus tôt possible après le répandage. Le compactage d'une
bande de répandage posée à côté d'une bande déjà en place est commencé par le joint.
La vitesse des engins effectuant la finition du compactage doit être suffisamment faible pour
obtenir un bon surfaçage, toutes précautions doivent être prises pour empêcher le mélange
d'adhérer aux m des engins de compactage. On évitera que le compacteur à pneus s'éloigne
de plus de 50 cm du finisseur.
Ces engins doivent effectuer des passes assez longues, de façon à limiter le nombre des
arrêts ; le renversement de marche doit être effectué d'une façon très progressive pour
éviter la formation de vagues ; les embrayages des engins doivent être en bon état. Le
changement de sens sera décalé d'au moins un mètre à chaque passe et s'effectuera
toujours à l'arrière. La marche des engins de compas doit être aussi continue que possible et
conduite de manière telle que toutes les parties de la couche reçoivent une compression
sensiblement égale.
Le compactage sera poursuivi jusqu'à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace
latérale lors de son passage.
Dans les cas où l'ingénieur aura donné son accord, le compactage du matériau mis en œuvre
manuellement pourra être fait à l'aide d'un rouleau vibrant à main ou d'une dame vibrante
d'un poids minimum de 15 kg pour une surface maximum de 300 cm3.

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

Le long des bordures, caniveaux et ouvrages similaires, ainsi qu'à tous les endroits où les
rouleaux peuvent accéder, le compactage doit être effectué au moyen de dames vibrantes,
en veillant tout particulièrement à l'étanchéité des joints se trouvant entre ces ouvrages et
les enrobés.
Aucun trafic ne doit être admis sur la couche finie avant un refroidissement suffisant, le
degré de refroidissement étant laissé à l'appréciation de l'Ingénieur.

CHAPITRE 6 : DESCRIPTION DES TRAVAUX


Les travaux objet de la présente partie correspondent :
- Au drainage des abords de la plate-forme : fossés en terre ou bétonné.
- Aux réseaux de buses enterrées et à leurs ouvrages de tête pour rétablir des pistes.
- Aux ouvrages hydrauliques en béton armé (dalots et ouvrages de têtes)
- Aux travaux de protection des talus et des ouvrages par gabion
- Aux murs de soutènement en béton armé ou en maçonnerie.

I. GENERALITES :
Les caractéristiques et les dimensions des ouvrages de drainage sont fournies par les plans
types de drainage. Leur implantation et leur calage sont fournis par les plans des ouvrages
hydrauliques.
Les profils en long des ouvrages linéaires n'ont pas pu être côtés (sinon à leur extrémité
raccordement) compte tenu de la précision des documents "terrain naturel"; ils sont laissés

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

l'initiative de l'Entrepreneur sous réserves de l'accord de l'ingénieur. En déblai, il découle du


profil en long de la chaussée ; en remblai ; ils dépendent du terrain naturel.
II. CALCUL DES OUVRAGES DE DRAINAGE EN BÉTON ; FABRICATION ET MISE EN ŒUVRE :
Les principales caractéristiques des ouvrages retenues figurent sur les plans types de
drainage du dossier (B). Les ouvrages devront être calculés par la méthode du BAEL 91 aux
charges MC120.
L'ensemble des ouvrages de drainage devront résister aux poussées des terres ; les ouvrages
revêtus, pour leurs parties armées et bétonnées, lorsqu’ils ne sont pas protégés des
glissières de sécurité, devront résister à la roue de 10 tonnes.
Les canalisations sous chaussées (buses...) devront résister à la roue de 10 tonnes affectée
d'un coefficient majorateur égal Ë 1+0,3/ (1+H) avec H = hauteur en mètre du remblai sur
génératrice supérieure de la canalisation.
Les plans de ferraillage de ces ouvrages seront soumis à l'approbation d'un bureau de
contrôle ainsi qu'à l'acceptation de l'ingénieur au plus tard (30) trente jours calendaires
avant le début d'exécution des travaux correspondants.
Les surfaces de ces ouvrages supportant l'écoulement des eaux doivent être lisses et
étanches.
De façon générale, le planning des travaux sera tel qu'aucun travail de terrassement par
engin lourd ne soit à réaliser à proximité immédiate des ouvrages de drainage après leur
mise en œuvre.
Ainsi, aucun engin lourd ne devra rouler sur une buse sans que celle-ci soit recouverte d'au
moins 0,80 mètre de remblai (ou enrobée de béton).
Les fouilles pour buse seront réalisées dans le terrain naturel ou le remblai préalablement
mis en place sur une hauteur suffisante pour répondre à cette prescription.
III. FOSSES LINÉAIRES EN TERRE :
L'Entrepreneur a à sa charge, lors de l'exécution des ouvrages, de tout modelé de terrain
assurant son bon fonctionnement.
Ils correspondent aux fossés triangulaires ou fossés plat en terre.

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

Ils seront réalisés par un engin de terrassement, soigneusement profilés et compactés


chaque fois que cela sera possible, par un rouleau léger.
La pente de leur profil en long ne devra pas être inférieure à deux pour mille.
IV. OUVRAGES LINÉAIRES REVÊTUS :
Ces ouvrages pourront être coulés en place ou préfabriqués et armés.
Ils sont posés sur un lit de sable. Les joints seront bitumineux, aux extrémités de chaque
élément préfabriqué, au moins tous les dix mètres si coulés en place.
Dans l'hypothèse ou un de ces ouvrages est préfabriqué en plusieurs éléments, un lit de
béton de pose sera nécessaire pour éviter tout mouvement de l'ouvrage.
Le profil en long de ces ouvrages sera régulier, toujours supérieur à 2 0/00 (deux pour mille)
V. DALOTS :
Les dalots seront exécutés conformément aux plans d'exécution préparés par l'entrepreneur
à ses frais et approuvés par le bureau de contrôle et le Maître de l'Ouvrage, et seront
considérés comme inclus dans les prix. Dans le cas d'une pose à un niveau inférieur à celui
de la nappe, une couche de drainage en gravillons est nécessaire. Le gravillon en fond de
fouille sera réglé avant de recevoir un béton de propreté de 10 cm d'épaisseur environ. Le
coffrage du radier devra être calé à son niveau lesté et bloqué de manière à éviter tout
soulèvement en cours de bétonnage.
Le radier devra être parfaitement réglé sans ressaut au passage des joints et sans contre
pente.
L'Entrepreneur devra, par ailleurs, prendre toutes dispositions pour que le radier soit
parfaitement surfacé au coulage.
Les coffrages des murs et de la dalle devront s'ajuster parfaitement sur les parties déjà
coulées pour qu'il n'y ait pas de perte de laitance au niveau des reprises.

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

Étant donné qu'il n'est pas prévu d'enduit sur le dalot et les ouvrages, les parois intérieures
après décoffrage, devront être parfaitement lisses et le Maître d'œuvre pourrait, si ce
résultat n'était pas obtenu, refuser le type de coffrage présenté par l'Entrepreneur.
Les dalots sont calculés pour résister à la poussée des terres, aux charges et aux surcharges.
En outre, ils devront assurer une bonne étanchéité.

Détail Pose de Dalot (1.50x1.00m)

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

Détail Pose de Dalot (1.00x1.00m)


Pour l'utilisation des éléments préfabriqués, l'Exécution doit être selon la note de la D.G.P.C
et la dalle de consolidation des éléments ainsi que tous les travaux nécessaires selon les
règles de l'art seront inclus, dans ce cas, dans le prix du dalot indiqués par l'Entreprise d le
bordereau des prix.
VI. Ouvrage :
1. Maçonnerie de moellons :
Les ouvrages de maçonnerie employés sont :
- Les murs de soutènement, comportant un parement vu,
- Les murs para-fouilles, en général enfouis dans le sol,
- Les perrés ou ouvrages à morphologie de perré (coursiers, fossés)
Tous les ouvrages sont en maçonnerie ordinaire à bain de mortier de ciment.
2. Dispositions générales :
Les pierres et moellons seront entièrement plongés dans l'eau, donc convenablement
humidifiés avant l'emploi, de manière à ce que l'eau du mortier ne soit pas absorbée par
capillarité.
Le travail sera conduit de façon à des éléments bien liés. L'exécution de la maçonnerie de
remplissage sera assurée au fur et à mesure de celle des parements. Tout élément (pierres,
moellons, briques, agglomérés...) fendu ou fêlé pendant la pose sera remplacé à mortier
neuf.
Les lits d'assise des éléments devront correspondre à leur lit de carrière (ou à leur face de
compression pour les produits manufacturés...), les assises ou faces étant elles-mêmes
normales à la direction des contraintes de compression.
Le mortier ne devra jamais être versé en masse sur les maçonneries, mais déposé dans deux
auges ou sur des aires propres et utilisé au fur et à mesure. Il sera interdit de ramollir le
mortier en y ajoutant de l'eau.

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

Par temps sec, les maçonneries seront arrosées légèrement mais fréquemment, afin de
prévenir une dessiccation trop prompte. Elles devront être préservées contre la sécheresse
de la pluie ou la gelée, au moyen de planches, de nattes ou de toiles, humectées quand il y a
lieu. Ces mesures de protection devront être particulièrement soignées en cas d'interruption
d'une certaine durée.
Quand on appliquera une maçonnerie nouvelle sur une maçonnerie ancienne, les surface
jonction de celle-ci seront nettoyées, arrosées et au besoin lavées.
3. Dispositions particulières :
Les moellons seront arrosés à grande eau sur le tas, de manière à être légèrement humides
au moment de l'emploi.
Les moellons seront posés à bain de mortier et en liaison. Ils seront placés à la main et serrés
par glissements de manière que le mortier reflue à la surface par tous les joints. Ils seront
frappés et tassés au marteau, ceux qui seraient repris, nettoyés et employés avec du
mortier.
Seuls les joints et intervalles, bien garnis de mortier, seront remplis d'éclats de pierres
enfoncés et serrés, de façon que chaque moellon ou éclat soit toujours enveloppé de mo On
ne garnira pas d'éclats les joints vus, ces joints ne devront pas avoir plus de trois centimètres
(0,03 m) d'épaisseur.
Les parements cachés seront construits en moellons bien gisants. Pour mieux assurer la
liaison des parements avec le reste de la maçonnerie, on placera par mètre carré de surface
apparente de parement, au moins un lancis (boutisse) de quarante centimètres (0,40 m) de
queue.
Dans l'exécution des murs d'une épaisseur égale ou inférieure à quarante centimètres (0,4
m), on disposera les moellons, de manière à bien lier les deux parements entre eux. Des
pierres formant parpaing, au nombre de deux par mètre carré de surface apparente de
parement, renforcent cette liaison.

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

CHAPITRE 7 : TRAVAUX PRÉLIMINAIRES À L'EXÉCUTION DES OUVRAGES


L'Entrepreneur aura à sa charge les travaux suivants :

● Piquetage et implantation des ouvrages,

● Arrachage des arbres, débroussaillage,

● Démolition des constructions ou ouvrages existants,

● Déblais, décapage.

I. Fouille :
Les valeurs des niveaux de fondations indiquées sur les plans n'ont que le caractère d'une
prévision et le niveau définitif de chaque fondation est fixé par l'Ingénieur lors de
l'exécution, L'Entrepreneur devra veiller à protéger le fond de fouille le plus rapidement
possible par un béton de propreté.

L'Entrepreneur a toute liberté de choisir le mode d'exécution des fouilles.


L'Entrepreneur précisera, avant tout commencement des travaux, les dispositions qu'il
compte adopter. Les étaiements et blindages éventuels devront être mis en place et leur
stabilité assurée pour prévenir toute amorce de rupture ou glissement des terrains. Au cas
où un tel incident se produirait pour quelque raison que ce soit, l'Entrepreneur sera tenu de
réparer à ses frais et sans aucune indemnité les ouvrages provisoires ou définitifs
(étaiements et blindages).
En particulier, les armatures en place et le béton en cours de mise en place pourront être
entièrement remplacés à la demande de l'Ingénieur, si celui-ci estime qu'ils ont été souillés.
Les terrassements seront conduits de façon à ne provoquer aucune décompression du
terrain sur lequel doivent reposer les ouvrages.
II. Épuisements :

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

L'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément de l'Ingénieur les marques, types


caractéristiques, âge et nombre des matériels qu'il se propose d'utiliser et les dispositions
qu'il compte prendre pour assurer la vidange des fouilles, l'épanchement de leurs parois
ainsi que l'évacuation des eaux. Ces équipements seront réalisés pour permettre la
reconnaissance des fonds de fouille et le coulage à sec des bétons.
III. Remblaiement des fouilles :
Les matériaux pour remblaiement des fouilles jusqu'au niveau du terrain naturel
proviendront, soit des déblais, après enlèvement des pierres dont la plus grande dimension
excéderait quinze centimètres, soit d'emprunts, les conditions d'emploi des déblais sont
indiquées dans le présent C.C.T.P.

Ces remblais seront méthodiquement compactés


L'épaisseur maximale de chaque couche élémentaire de remblai ne devra pas excéder, après
compactage, vingt centimètres.
IV. MATÉRIAUX :
1. Stockage des matériaux :
● Stockage des granulats :

L'Entrepreneur ne pourra utiliser que des sables et graviers approvisionnés depuis au moins
deux jours. En conséquence, la capacité de stockage des différents granulats devra
correspondre au moins à la plus forte consommation de deux jours de bétonnage.
Si le programme de bétonnage fait apparaître des périodes de bétonnage de plus de deux (2)
jours consécutifs, l'Entrepreneur devra prévoir le stockage supplémentaire nécessaire. Les
aires de stockage devront être revêtues d'une couche de béton de dix (10) centimètres
d'épaisseur de la classe C.150 et être conçues de sorte que les matériaux puissent s'égoutter
et ne puissent recevoir aucune souillure (argiles, hydrocarbures, mélange avec granulats
différents).

42
SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

● Stockage des ciments :

Les ciments doivent être conformes aux prescriptions indiquées au présent C.C.T.P. Les silos
ou locaux destinés au stockage devront être équipés de thermomètres et seront conformes
aux spécifications de l'article 9 du fascicule 3 du Cahier des Prescriptions Communes.
En complément au paragraphe 4 de l'article 4 du fascicule 65 du Cahier des Prescriptions
Communes, les ciments Portland pour bétons de qualité pourront être mis en œuvre après
une durée de stockage réduite à cinq jours, s'ils satisfont à l'essai de fissuration visé dans
ledit article.
Dans un délai de quinze (15) jours à compter de la notification du présent ordre de service,
l'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément de l'Ingénieur l'ensemble des dispositions
concernant le silotage sur chantier ou en cimenterie compatibles avec :
- Les parties constructives choisies,
- Le fonctionnement normal des chantiers pendant cinq (5) jours ouvrables avec ses
approvisionnements,
- La nécessité de bloquer pendant deux (2) jours un lot important de ciment
correspondant au bétonnage continu d'une partie d'ouvrage, afin de pouvoir effectuer
les contrôles de réception de ce lot.
2. Composition et destination des mortiers :
Toutes fournitures devront satisfaire aux prescriptions du fascicule 3 du Cahier des
Prescriptions Communes du Ministère Français de l'Équipement et du Logement.

● Mortier ordinaire M.450

Pour la réalisation des maçonneries : 450 kg de ciment 325 par mètre cube de sable sec.

● Mortier ordinaire M.600

Pour le rejointoiement des parements vus : 600 Kg de ciment 325 par mètre.
3. Composition des bétons :
L'Entrepreneur devra présenter à ses frais à l'Administration ses propositions et son étude
sur la composition du béton en sable, granulats moyens et gros, ciment et eau.
La composition proposée sera présentée sous forme pondérale et devra répondre aux
conditions de résistance mécanique imposées, ainsi qu'aux impératifs de mise en œuvre
correcte, compte tenu de la nature des ouvrages.
- B1 : Béton dosé à 150 kg de ciment de la classe 35 pour béton de propreté.
- B2 : Béton dosé à 250 kg de ciment de la classe 35 pour béton ordinaire légèrement
armé ou non armé du type béton de forme pour béton cyclopéen (gros béton).
- B3 : Béton dosé à 300 kg de ciment de la classe 35 pour béton ordinaire armé ou non
armé.
- B4 : Béton dosé à 350kg de ciment de la classe 35 pour béton armé ou non armé.

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

- B5 : Béton dosé à 400 kg de ciment de la classe 35 pour béton armé ou béton


préfabriqué.
Les ciments PORTLAND classe 35 (ancienne dénomination classe 325) ne pourront pas être
utilisés pour les bétons au contact de la nappe phréatique saumâtre ou eau de mer ni dans
les terrains avec présence de gypse. L'Entrepreneur devra prévoir dans ce cas un liant apte à
résister à l'agressivité des eaux de la nappe et des terrains gypseux (ciment CHF. CLK HTS ou
prise mer).
4. Étude et contrôle des bétons :
● Résistance des bétons

Les résistances des différents types doivent répondre aux prescriptions du BAEL 91 et suivant
les normes NF. P 18.402 et 18.406.
Le tableau ci-après donne la résistance (en bars) à la compression minimale et à la traction
minimale à 28 jours.

DOSAGE RÉSISTANCE EN BARS

Compression Tb28 Traction Tb28

300 230 20,5

350 270 20,5

400 300 25

L'essai d'écrasement est réalisé sur des éprouvettes cylindriques de 200 cm2 de section et de
32 cm de hauteur.

NATURE DE L'ÉPROUVETTE (SUPPOSÉE À COEFFICIENT DE CORRECTION


FACES RECTIFIÉES)

Cylindre 16 x 32 hauteur 1

Prime 15 x 15 x 45 1,05

Si l'essai d'écrasement est réalisé à un âge différent de 28 jours. Les résultats de cet essai
doivent être affectés des coefficients multiplicatifs de correction indiqués au tableau
suivant :

AGE DU BÉTON (en jours) 3 7 28 90 360

COEFFICIENT MULTIPLICATIF 2,5 1,5 1 0,85 0,75

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

L'essai de la résistance à la traction sera fait sur des éprouvettes prismatiques 15 x 15 x 45


cm 3, sollicitées en flexion circulaire dans leur partie centrale sur une longueur au moins
égale à 15 cm.
Si les résistances indiquées au premier tableau ne sont pas obtenues, l'Administration peut
demander à l'Entrepreneur de laver les granulats ou d'utiliser des granulats de carrière bien
déterminés sans majoration des prix du bordereau.

● Épreuves d'étude

Tout béton sera soumis à l'épreuve dans le cadre de l'étude de la composition des bétons. Le
nombre minimal des éprouvettes de compression soumises à cet essai sera le suivant :
- Essais de résistance à la compression à 7 jours : 6 cylindres
- Essais de résistance à la compression à 28 jours : 12 cylindres

● Épreuve de convenance

Tout béton sera soumis à l'épreuve de convenance.


Il sera exécuté sur le chantier avant le démarrage des travaux un béton témoin pour chaque
"atelier" de bétonnage. On considère comme atelier de bétonnage un ensemble déterminé
d'appareils, qu'il soit à poste fixe ou déplaçable d'un chantier à l'autre, servi par une équipe
déterminée.
Le nombre minimal des épreuves soumises à l’essai sera égal à celui prévu pour l'épreuve
d'étude.
La fabrication effective du béton pour la construction pourra démarrer, après accord de
l'Administration, si les résistances nominales à la traction et à la compression à 7 jours sont
au moins égales au 95/100 des résistances minimales obtenues à 7 jours lors de l'étude des
bétons.
Dans le cas de résultats insuffisants, l'Entrepreneur après examen de la centrale et des divers
constituants, devra produire un nouveau béton de convenance fournissant des résultats
satisfaisants, tout bétonnage avec le béton concerné étant interdit.

● Les épreuves de contrôle

Les épreuves de contrôle ont pour but de contrôler la résistance intrinsèque du béton à sa
Épreuve de contrôle fabrication indépendamment des conditions ultérieures de transport,
de mise en œuvre, de vibration, de cure et de conservation.
Les essais de contrôle seront réalisés sur des éprouvettes prélevées au malaxeur et
conservées dans des conditions normalisées, ils permettent notamment de vérifier que les
caractères intrinsèques du béton sont conformes aux prévisions et de déceler d'éventuelles

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

défectuosités de certains composants (ciment, granulats, adjuvants) ou même certaines


erreurs de dosage.
L'épreuve de contrôle comprendra des essais de résistance à la compression à 7 et 28 jours
de résistance à la traction par flexion circulaire également à 7 et 28 jours et des mesures de
la consistance du béton frais.
Le nombre minimal des éprouvettes à prélever et le rythme minimal de prélèvement seront
les suivants :
- Essai de résistance à la compression et traction à 7 jours : 3 cylindres et 3 prismes par
jours de bétonnage,
- Essais de résistance à la compression et traction à 28 jours : 6 cylindres et 6 prismes par
jour de bétonnage,
- Un essai de consistance du béton traité : 1 cône ASTM par 2 heures de bétonnage, essais
de pourcentage des différentes catégories de granulats par prélèvement,
- Essais de dosage en ciment,
- Essais de teneur en eau du béton frais,
- Essais de vérification des durées de malaxage.
● Épreuve d'information

Les essais d'informations ont pour but d'évaluer, avec la meilleure approximation possible, la
résistance du béton de l'ouvrage.
Les essais d'information seront réalisés sur des éprouvettes prélevées au chantier, lors de la
mise en place du béton dans les coffrages, et conservées dans des conditions aussi voisine
que possible de celles de l'ouvrage, ils permettent notamment de décider de l'opportunité
d'un décoffrage, d'un décintrement ou d'une mise en charge.
Toutes les opérations nécessitées par les essais doivent être exécutées par du personnel
qualifié.
On prélève au minimum 3 cylindres et 3 prises par partie devant donner lieu à un
décintrement.

● Essais de résistance : valeur à prendre en compte

La résistance à la traction sera prise égale à: 3,6 M/a3 avec "M" moment de flexion maximum
supporté par l'éprouvette et "a" le côté de sa base. La résistance à la traction à 7 jours doit
être au moins égale à 95 % de la résistance nominale à 7 jours du béton de convenance et à
28 jours au moins égale à la résistance exigée.

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

● Essais de consistance

Les mesures d'affaissement du cône d'ABRAHMS seront groupées par 3 au fur et à mesure
de leur exécution, et par convention, leur valeur représentative sera prise égale à la
moyenne arithmétique des résultats des 3 mesures.

● Tolérance sur le dosage des agrégats et des ciments

Pourcentage des différentes catégories de Tolérance de 3 % pour chaque catégorie de


granulats par prélèvement. granulats.
Tolérance de 2 % pour l'ensemble du granulat.

Dosage en ciment Tolérance 2%

Teneur en eau du béton frais Tolérance de 2% sur le dosage prévu

Vérification des durées de malaxage Soumise à l'agrément du Maître d'Œuvre. Durée


minimum après introduction de tous les
éléments :
De bétonnière à axe horizontal : 20 tours
Bétonnière à axe incliné : 20 tous
Malaxeur à axe horizontal : 10 tours

Plasticité Cône d'Abrahms Slump test Entre 80% et 120 % de l'affaissement obtenu
avec le béton d'étude correspondant.

5. Fabrication et transport des bétons :


a) Fabrication :
Les appareils de fabrication mécanique des bétons seront :

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

- soit du type à axe vertical,


- soit du type à coquille.
Dans tous les cas, ils doivent être à dosage pondéral pour tous les constituants, y compris
l'eau (éventuellement compteur d'eau, à l'exclusion de tout autre dispositif).
Tous les instruments devront être vérifiés en présence de l'Ingénieur ou d'un de ses
représentants.
Dans tous les cas :

● L’installation de fabrication devra être soumise à l'agrément de l'Ingénieur,

● La centrale devra avoir fait l'objet de l'agrément de l'Ingénieur s'il serait fait usage
du béton prêt à l'emploi.
Lorsque les appareils de fabrication des bétons seront placés à plus de deux (2) mètres de
hauteur par rapport au fond des engins de transport, il sera prévu une trémie de stockage de
béton frais avec vidange totale instantanée.
Les constituants du béton seront introduits dans l'appareil de fabrication mécanique dans
l'ordre suivant : granulats moyens et gros, ciment, sable puis eau. L'Entrepreneur ne pourra
procéder différemment que s'il est démontré qu'il en résulte une meilleure homogénéité des
composants du béton.
La fabrication de gâchées sèches en vue d'une addition ultérieure d'eau est interdite. La
durée de malaxage sera soumise par l'Entrepreneur à l'agrément de l'Ingénieur. Au cas où un
adjuvant serait utilisé dans la fabrication du béton, pour faciliter sa mise en place dans des
parties fortement ferraillées, la mise en œuvre de l'adjuvant devra être telle qu'on soit
garanti contre toute concentration anormale. A cette fin, le mélange de l'adjuvant avec l'eau
de gâchage devra avoir lieu dans le réservoir d'eau qui sera muni d'un dispositif autonome
de brassage suffisamment puissant et en mouvement permanent. L'emploi d'un adjuvant
n'autorise pas à diminuer le dosage en ciment.
b) Transport :
Dans le cas où les bétons destinés à certains ouvrages ne seraient pas fabriqués sur le
chantier de mise en œuvre de ces ouvrages, il sera fait application du paragraphe II.4 du
fascicule 65 du Cahier des Prescriptions Communes, l'Entrepreneur devra établir une liaison
par téléphone ou tout autre moyen de liaison agréé par l'Ingénieur entre l'atelier de
fabrication du béton et le chantier de bétonnage.
Le délai maximal compris entre la fabrication du béton et sa mise en place dans les coffrages,
est à définir selon la température maximale extérieure et les moyens de déchargement du
béton à partir des camions jusque dans les coffrages, seront également soumis à l'agrément
de l'Ingénieur.

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

Celui-ci pourra subordonner son agrément à l'obtention des résultats d'une épreuve
supplémentaire d'information portant sur le béton transporté. Cette épreuve sera
entièrement à la charge de l’Entrepreneur.
6. Mise en place et durcissement des bétons :
a) Conditions préalables à tout bétonnage :
Avant tout bétonnage, il faut que :
- La composition du béton soit agréée par l'Ingénieur,
- Les coffrages et armatures ont été réceptionnés par l'Ingénieur ou son représentant : en
particulier pour les ouvrages longs de faible hauteur, l'Entrepreneur devra présenter au
préalable les plans de décoffrage et le procédé de décoffrage.
- L’Entrepreneur ait sur le chantier la totalité des matériaux et des équipements
nécessaires à la bonne exécution,
- L’ingénieur a approuvé le programme de bétonnage.

b) Préparation des coffrages :


Immédiatement avant bétonnage, les coffrages doivent être nettoyés avec soin, de manière
à les débarrasser des poussières et débris de toute nature.
Avant la mise en place du béton, il faut arroser, de manière abondante, les coffrages
composés de sciages ou de panneaux de bois (fibres, particules, contreplaqués) non
spécialement traités.
Il faut également traiter les coffrages avec un produit de démoulage, notamment les
coffrages en métal, en béton, en bois traité ou en matière plastique. Les produits employés
ne doivent pas laisser de traces sur les parements de béton, ne pas coller sur les surfaces
verticales ou inclinées des coffrages et permettre des reprises ultérieures de béton ou
l'application d'enduits et divers revêtements.
c) Mise en place du béton :
Tous les bétons devront être coulés à sec.
Le béton de propreté (CF 150) sera mis en place sur au minimum dix (10) centimètres
d'épaisseur et subira obligatoirement un damage.
Les autres bétons seront vibrés dans la masse ou par fond de moule conformément au
paragraphe suivant.
La mise en place à la pompe mécanique est interdite.
La hauteur de chute libre du béton dans les coffrages sera inférieure à un mètre cinquante
(1,50 m).
d) Vibration du béton :
- Vibration interne : il ne sera agréé que des vibrateurs à fréquences élevées, de neuf
mille (9.000) à vingt mille (20.000) cycles par minute.

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

- Vibration par fond de moule : il ne sera agréé que des vibrateurs à fréquence élevée d'au
moins six mille (6.000) cycles par minute.
La vibration par fond de moule ne sera admise que sur aire de préfabrication. Les vibrateurs
devront être solidarisés à des massifs de grande inertie servant de point fixe. Le dispositif
devra être soumis à l'agrément de l'Ingénieur.
e) Bétonnage par temps chaud :
Les dispositions à prendre seront celles indiquées au paragraphe 2 de l'Article 23 du fascicule
65 du Cahier des Prescriptions Communes.
L'Entrepreneur propose à l'agrément de l'Ingénieur, les dispositions qu'il compte prendre en
cas de bétonnage par grosse chaleur.
Ces dispositions pourront consister :
- Au maintien des réservoirs d'eau à l'abri du rayonnement direct du soleil,
refroidissement permanent des engins servant au transport du béton.
- Au refroidissement des coffrages par arrosage permanent (surtout les coffrages
métalliques).

f) Cure du béton :
L'Entrepreneur veillera spécialement à assurer une cure efficace du béton, par un produit de
cure agréé par l'Ingénieur et qui sera obligatoirement teinté.
L'arrosage au jet d'eau très fin, soit par protection à l'aide de couverture imbibée d'eau, soit
par feuille de plastique, est interdit.
La cure durera au moins sept (7) jours.

V. CONTRÔLE GÉOMÉTRIQUE DES TRAVAUX :


Les essais de contrôle géométrique sont donnés dans le tableau ci-après :

ESSAIS DE CONTRÔLE GÉOMÉTRIQUE DES TRAVAUX

NATURE DES DÉSIGNATION MODE RÉSULTATS EXIGE CADENCE


ESSAIS OPÉRATOIRE DES ESSAIS

Implantation Cotes obtenues Plus ou moins six centimètres (+6 Au gré de


des ouvrages par rapport aux cm) l'Ingénieur
de drainage bases
longitudinal d'implantation de
la plate- forme

Tolérance par L/200


rapport à une règle
de longueur L

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

appliquée sur
l'ouvrage

Calage au Tolérance absolue +2 cm par rapport aux profils Au gré de


niveau des par rapport au théoriques Essais réalisés au droit l'Ingénieur
ouvrages de nivellement des profils en travers et à chaque
drainage général ouvrage.
longitudinal

Bordures, Tolérance pour 1 centimètre par rapport à la ligne Au gré de


contre faux alignement en idéale tout Au gré de le long du l'Ingénieur
bordures et plan ou en hauteur tronçon traité
bordures
caniveaux

CHAPITRE 8 : TRAVAUX DE SIGNALISATION PANNEAUX


Les panneaux à mettre en place seront implantés aux emplacements définis sur les plans de
signalisation. Un plan détaillé de chaque panneau de signalisation, comportant des écritures
sur lequel seront clairement indiqués les dimensions et espacements des lettres, les marges
et les listes, sera présenté par l'Entrepreneur à l'agrément de l'Ingénieur. Ces panneaux
devront être conformes au modèle type figurant dans le dossier des plans.
Afin de garantir une bonne sécurité pour l’ensemble des usagers de la route, la signalisation
se doit de respecter 5 principes :

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

● Principe d’adaptation : La signalisation doit être adaptée aux circonstances qui


l’imposent sans contraindre de manière excessive la circulation publique.
● Principe de cohérence : La signalisation peut donner des indications différentes de
celles de la signalisation permanente. Celle-ci doit être masquée provisoirement pour
éviter tout risque.
● Principe de valorisation : La signalisation impose de rendre crédible aux usagers la
situation annoncée. Il est donc essentiel de veiller à l’évolution de la signalisation
dans le temps et dans l’espace.
● Principes de concentration : La nécessité d’implanter des dispositifs parfois
importants sur une distance relativement courte impose des contraintes
particulières.
● Principe de lisibilité : La signalisation doit être implantée de façon lisible
conformément à l’art. 125 pA : dimension, localisation, hauteur, rétro réflexion,
nombre, etc.
I. Signalisation horizontale :
Les marques sur chaussées ont pour but d’indiquer sans ambiguïté les parties de la chaussée
réservées aux différents sens de la circulation, ainsi que, dans certains cas, la conduite que
doivent observer les usagers.
La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité “u” différente selon le type
de route. On a adopté les valeurs suivantes pour “u” :
- u = 7,5 cm : sur l’autoroute (section courante) et sur les bretelles des échangeurs projetés.
- u = 6 cm : sur les routes nationales RN.
- u = 5 cm : sur les routes régionales RR et les autres routes rétablies.

I. Signalisation verticale :
La signalisation verticale comporte des panneaux de police et des panneaux directionnels.
a) Panneaux de police :
Les panneaux de police sont utilisés au niveau des échangeurs projetés et des
rétablissements des communications et signalent les diverses prescriptions pour organiser le
trafic. Les panneaux de police utilisés sont :
- De très grandes gamines sur l’autoroute (section courante).
- De grandes gamines sur les bretelles des échangeurs et sur les RN.
- De gamme normale sur les RR, et les autres routes rétablies.

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

Figure : Panneaux de Police sur accotement

Figure : Implantation des panneaux Police sur trottoir

b) Panneaux directionnels :
La signalisation de direction est assurée au moyen de ‘‘Haut-Mâts‘‘, de portiques et de
flèches directionnelles.
b.1) La sortie sur autoroute est signalée par :

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

- Un panneau d’avertissement de sortie du type D51A implanté à 2000 m de la sortie portant


la destination de sortie et la distance d’implantation. Ce panneau a pour but de mettre le
conducteur en attention concentrée à l'approche de la sortie.
- Un panneau de pré signalisation du type ‘’D4lB” implanté à 1000 m de la sortie. Ce
panneau est composé de plusieurs registres de forme rectangulaire. Le registre supérieur
comporte le symbole de l’échangeur et la distance exprimée en m (1000 m), les autres
registres comportent les mentions desservies.
- un portique de signalisation avancée constitué par un panneau du type ‘‘D31A’’ précisant
les destinations de sortie et par un panneau du type ‘‘DA31B” précisant les destinations des
voies de l’autoroute. Ce portique sera implanté à la sortie où la sur largeur atteint 1,5 m.
b.2) Les entrées à l‘autoroute :
Un panneau de confirmation de filante du type “D61A” annonçant la prochaine sortie sera
implanté à 15 secondes de parcours en aval du point où l’usager pénètre sur la voie de façon
à lui laisser le temps de s’insérer dans le trafic avant de lire les mentions. Ce panneau
comporte des registres portant les mentions desservies complétées par les indications du
kilométrage.

Figure : Les panneaux sur accotement

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

Figure : Panneaux Sur Îlot

Figure : Fiches bidirectionnelles Figure : Fiches directionnelles

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SUIVIE DES TRAVAUX D’ACHEVEMENT DE L’AMENAGEMENT DE LA RR82

Figure : Fiches de rabattement


- Type des panneaux :
Ils seront conformes aux plans. Les dimensions des panneaux et les inscriptions seront
soumises à l'agrément de l'Ingénieur. Les panneaux seront réflectorisés.
- Support des signaux :
Les supports des signaux seront métalliques, constitués par des laminés du commerce, U.P.N
de 120mm. Les supports avant application d'une couche de peinture couleur neutre grise,
seront sablés à blanc.
- Fondations des signaux :
Les supports des signaux seront obligatoirement scellés dans du béton. Les dés de fondation
sera saisi de 0,10m sur le niveau du sol. Le béton des dés sera du béton B2 conformément
aux spécifications du présent CCTP.
- Implantation des signaux :
L'implantation des signaux sera conforme aux plans, et soumise à l'agrément de l'Ingénieur.

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