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PREMIERE PARTIE: GENERALITES

I.1. CONSISTANCE DES TRAVAUX


I.1.1. GENERALITES
Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) fait partie des pièces contractuelles du Convention relatif aux
REMPLACEMENT DES JOINTS DE CHAUSSEE SUR :
Bretelle A1/L565 Morneg - PK 7+100 Franchissement Autoroute A1
R 34 - PK 15+020 Franchissement Canal Majerda
R 35 - PK 2+800 Franchissement Canal Majerda
RN1-PK12+400
A-
B - Le présent C.C.T.P. s'appuie sur le Cahier des Prescriptions Communes (C.P.C.) français, sur le Cahier des
Clauses Techniques Générales (C.C.T.G) français et sur les recommandations S.E.T.R.A. - L.C.P.C. relatives aux
travaux d’entretien et de réparation des ouvrages d’art.
Toutes les dispositions indiquées dans les documents précédents devront être suivies et, en particulier, celles des
fascicules ci-après :
•C.P.C Français :
- Préambule et Fascicule n° 1 : Générales et Communes aux diverses natures de travaux ;
- Fascicule n° 3 : Fourniture des liants hydrauliques,
- Fascicule n° 4 Titre I : Fourniture d'acier et autres métaux ;
Aciers pour béton armé.
- fascicule n° 63 : Exécution et mise en œuvre des bétons non armés, confection des mortiers ;
- Fascicule n° 65 et son additif (N) : Exécution des ouvrages en béton armé ;
I.1.2. DEFINITION DES TRAVAUX
I.1.2.1. Consistance du projet
Les travaux à réaliser au titre du présent marché comprennent :
➢ Le remplacement des joints de chaussée ;
➢ La reprise de la couche de roulement sur l’ouvrage ;
➢ La réfection des trottoirs et des équipements ;
➢ Les réparations localisées du béton ;
➢ Les travaux de signalisation.
I.1.2.2. Entretien des équipements
DISPOSITIFS DE SECURITE Gardes corps métalliques type S8, glissière métallique
JOINTS DE CHAUSSEE Pour chaque travée
TABLIER Réparation des dégradations sur tablier p a r une chape en B. A

I.1.3. EMPRISE DES TERRAINS LIVRES A L’ENTREPRENEUR


Il est mis à la disposition de l’entrepreneur l’emprise des ouvrages objet des travaux de réparation.
Tout achat ou location d'autres terrains nécessaires à l'exécution des travaux tels que : installation de chantier, aire
de stockage, gisements pour emprunts, zones de dépôt provisoire, etc., sont à la charge de l'Entrepreneur.
I.1.4. SIGNALISATION DE CHANTIER
L'Entrepreneur devra fournir les dispositifs de signalisation efficaces de chantier.
Ces dispositifs devront être soumis à l'agrément de l'Ingénieur qui pourra ; en cas de carence de l’Entrepreneur et
sans mise en demeure préalable, prendre toutes mesures qu'il jugera utile aux frais de l’Entrepreneur.
Les travaux de signalisation doivent être effectués de manière à satisfaire à la réglementation en vigueur. De façon
générale, l'Entrepreneur soumettra à l'approbation de l'Ingénieur la provenance et la qualité des matériaux qu'il
compte employer en lui fournissant les échantillons des différents types de panneaux, de supports et de peintures.
Avant la tombée de la nuit, les installations des chantiers et les voies circulées seront éclairées au moyen de
lanternes d'une intensité lumineuse suffisante pour assurer en toute sécurité la circulation terrestre.
Tous les frais entraînés par la fourniture, la pose, l'entretien et le fonctionnement de la signalisation et l’éclairage de
chantier, sont à la charge de l'Entrepreneur. Celui-ci restera seul et entièrement responsable de tous les accidents ou
dommages causés aux tiers, au cours de l'exécution des travaux par le fait de son matériel ou d’erreurs et
d’omissions concernant la signalisation.
L'ensemble des installations de chantier devra être à l'écart des chemins de circulation des usagers de la route.

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I.2. ORGANISATION GENERALE DES TRAVAUX
I.2.1. GENERALITES
Les provenances des matériaux devront être soumises à l'agrément du maître d’œuvre en temps utiles pour respecter
le délai d'exécution contractuel et au maximum dans un délai de quinze (15) jours calendaires à compter de la
notification du marché.
I.2.2. ECHANTILLONS ET PROVENANCE DES MATERIAUX
Avant toute exécution, l'Entrepreneur est tenu de soumettre au Maître d’Œuvre, la liste des produits qu'il envisage
utiliser en indiquant leurs provenances et leurs références précises. Ces produits devront être conformes aux
prescriptions du consultation. Avant l'exécution, l'Entrepreneur devra pouvoir justifier la nature des produits
effectivement utilisés avec les indications de ce document.
I.2.3. FIN DES TRAVAUX - LIVRAISON DES OUVRAGES A L’ADMINISTRATION
Les articles 41 à 44 du CCAG définissent les modalités liées aux réceptions provisoires et définitives. L'attention de
l'Entrepreneur est attirée sur le fait que ces réceptions ne pourront être prononcées tant que la remise en état
complète des terrains n'aura pas été exécutée.
- Au fur et à mesure de l'achèvement des travaux d’entretien ou remplacement des équipements des ouvrages

Ces travaux de finition correspondent :


- Au droit des ouvrages réalisés : à la suppression de tout dépôt de matériaux non spécifiquement demandé
par les présentes clauses techniques, au nivellement et à la remise en forme des terrains, au nettoiement
général ;
I.2.4. ESSAIS DE CONTROLE DES MATERIAUX ET DES TRAVAUX
I.2.4.1. Type d’essai à réaliser
Les essais à effectuer peuvent être classés en plusieurs catégories :
- Essais de réception de matériaux,
- Essais et études préliminaires d'agrément de matériaux, de recherche de mélanges ou de conformité,
- Essais courants de réception des matériaux sur le chantier ou au laboratoire de chantier,
- Essais de contrôle de mise en œuvre,
- Essais courants de contrôle des travaux sur le chantier,

La synthèse des essais à effectuer figure dans la suite du présent document aux chapitres qui leurs sont consacrés
pour chaque nature de travaux.
I.2.4.2. Méthode d’essai
Les essais devront être exécutés dans les conditions et suivant les méthodes préconisées dans les documents suivants
classés par ordre de priorité, en cas de discordance entre les différentes normes ou processus d'essais, le document
placé en premier qui prévaudra :
1) Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.).
2) Les normes tunisiennes
3) Les procédés d'essais du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées du Ministère de l'Equipement et du
Logement Français,
4) Les normes françaises AFNOR,
5) Les normes américaines AASHTO,
6) Les normes américaines ASTM.
I.2.4.3. CONDITION DE REALISATION DES ESSAIS DE RECEPTION ET DE CONTROLE SUR LE
CHANTIER
Les essais de réception et de contrôle seront réalisés dans les conditions suivantes :
I.2.4.3.1. Essais de réception des matériaux
Les essais seront exécutés par un laboratoire ayant reçu l'agrément du Maître d'Ouvrage. Ce laboratoire établira 3
fiches de résultats par essai qui seront transmises à l'Ingénieur. Celui-ci en notifiera un exemplaire à l'Entrepreneur.
I.2.4.3.2. Essais de contrôle de mise en œuvre
Ces essais seront exécutés par un laboratoire ayant reçu l'agrément du Maître d'Ouvrage, à la demande de l'Ingénieur
toutes les fois qu'il jugera utile.
Ce laboratoire établira 3 fiches de résultats par essai qui seront transmises à l'Ingénieur. Celui-ci en notifiera un
exemplaire à l'Entrepreneur.

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I.2.4.4. MODE DE PRELEVEMENT - FREQUENCE DES ESSAIS
Les prélèvements relatifs aux essais seront faits contradictoirement. Si l'Entrepreneur ou son représentant dûment
convoqué fait défaut, les prélèvements seront valablement réalisés en son absence.
L'Entrepreneur est seul juge de la fréquence des essais à effectuer. A titre indicatif, une fréquence des essais fournis
par les tableaux de la deuxième partie du présent C.C.T.P. pour ce qui concerne les essais de réception, les cadences
d'essais ainsi définies ci-après pourront être augmentées, par l'Ingénieur en fonction des résultats obtenus et des
dispersions. En cas de résultats négatifs sur un seul de ces essais, il sera procédé à un nouveau prélèvement dans le
stock et à un contre-essai. En cas de résultats négatifs du contre-essai, le lot sera, soit rebuté, soit déclassé, suivant la
décision de l'Ingénieur.
I.2.4.5. DEPENSES RELATIVES AUX ESSAIS
Les dépenses relatives aux essais sont à la charge de l’entrepreneur.
I.2.4. MESURES CONCERNANT L’HYGIENE ET LA SECURITE
En complément aux mesures imposées par la législation en vigueur et les prescriptions du C.C.A.P. et du C.C.A.G.
L'Entrepreneur est tenu de respecter les mesures particulières suivantes :

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DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX PREPARATOIRES

II.1. CONSISTANCE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX


Les travaux objet de la présente partie correspondent :
- La démolition des trottoirs sur l’ouvrage ;
- L’enlèvement, le chargement et le transport des gravois à la décharge publique ;
- Le fraisage de la couche de roulement existante en béton bitumineux, le transport des matériaux à la décharge ;
- La fourniture et la pose d’une signalisation temporaire du chantier de jour et de nuit.
II.2. MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX

II.2.1. OBSTACLES DIVERS RENCONTRES AU COURS DES TRAVAUX


a/ Sont à la charge de l’Entrepreneur et rémunérées par application pure et simple du bordereau des prix toutes les
tâches nécessaires à l’accomplissement des travaux objet du présent marché.

b/ Sont à la charge de l’Entrepreneur et sont censées être prévues par lui dans le calcul de ses prix unitaires les
tâches suivantes :
- Maintien de la circulation routière durant les travaux nécessitant l’aménagement des déviations éventuelles,
- Signalisation de jour, de nuit et protection du chantier,
- Détection de tous les réseaux enterrés ou posés sous trottoirs ;
- Réparation des détériorations causées à ces réseaux,
- Nettoyage de la voirie existante utilisée par les engins de l’Entrepreneur.
II.2.2. TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES - PIQUETAGE
L'Entrepreneur prendra à sa charge l'exécution de toutes les implantations. A cet effet, il s'assurera le concours d'une
personne spécialisée agréée par l'Ingénieur.
Lorsque les travaux doivent être exécutés au droit ou au voisinage de canalisation, câbles, ouvrages enterrés, etc...
Appartenant ou dépendant de tiers, le Maître d'Ouvrage, après s'être renseigné sur leur nature et leur tracé, doit
communiquer à l'Entrepreneur les informations ainsi recueillies. Il est procédé au récolement de ces ouvrages
(éventuellement en présence de tiers).
Si des canalisations ou ouvrages enterrés dans les trottoirs non signalés par le maître d'Ouvrage sont découverts en
cours d'exécution des travaux, l'Entrepreneur doit en informer par écrit le Maître d'Ouvrage qui prendra les mesures
nécessaires pour poursuivre les travaux.
II.2.3. DEMOLITION DES TROTTOIRS ET FRAISAGE DE LA COUCHE DE ROULEMENT
II.2.3.1.- démolition des trottoirs existants
L'Entrepreneur aura à sa charge la démolition des trottoirs existants : dépose des bordures, démolition du revêtement
des trottoirs, dégagement des remblais et leur mise en dépôt en des lieux définis par l'Ingénieur.

L’Entrepreneur devra prendre toutes les précautions au voisinage des réseaux des concessionnaires enterrés dans les
trottoirs (conduite SONEDE, câble télécommunication, câble de l’éclairage public etc…).

II.2.3.2.- fraisage de la couche de roulement


L’entrepreneur procèdera au fraisage sur toute l’épaisseur disponible de la couche de roulement existante en béton
bitumineux.

Il aura à sa charge le chargement et le transport des matériaux de fraisage à la décharge public ou à un endroit qui lui
est indiqué par l’ingénieur.
Il procèdera également au nettoyage de la surface de tous les déchets et débris avant l’application de la nouvelle
couche de roulement.

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TROISIEME PARTIE : REFECTION DES TROTTOIRS ET REPARATION DU BETON

IV.1. DESCRIPTION DES TRAVAUX


Les travaux de réparation de l'Ouvrages d'Art, objet de la présente partie, comprennent essentiellement
• La réfection des trottoirs et des équipements de l’ouvrage ;
• La réparation localisée du béton ;
IV.2. PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX

IV.2.1. MATERIAUX A INCORPORER AUX OUVRAGES


Les matériaux destinés aux travaux de réparation devront satisfaire aux conditions fixées par le Cahier des Clauses
Techniques Générales (C.C.T.G.)1 et complétées par le présent C.C.T.P.
A défaut de stipulation du C.C.T.G. ou du C.C.T.P. concernant certains matériaux, l'Entrepreneur devra préciser au
moment de la présentation de son offre les conditions auxquelles devront répondre ces matériaux et les essais de
contrôle auxquels ils devront être soumis.
IV.2.2. PROVENANCE DES MATERIAUX
Les provenances des matériaux et des produits ainsi que leurs caractéristiques devront être soumises à l'agrément du
Maître d'œuvre avant utilisation en temps utile pour respecter le délai d'exécution contractuel et au maximum dans
un délai de Trente (30) jours ouvrables à compter de la notification de l'ordre de service dans le cas où le tableau ci-
après ne fait pas ressortir explicitement ce délai.
L'Entrepreneur sera tenu de justifier à tout moment, sur demande du Maître d'œuvre, la provenance des matériaux.
Les matériaux dont l'origine n'est pas imposée, devront faire l'objet de proposition d'agrément par l'Entrepreneur,
étant entendu que l'agrément ne pourra être donné que pour les meilleures carrières et ballastières, les usines ayant
les meilleures références, les lieux de production dont la qualité n'a pas donné lieu à des difficultés au cours des
années précédentes.
Dans tous les cas les demandes d'agrément seront accompagnées de toutes justifications et résultats d'essais
nécessaires, établis à la charge de l'Entrepreneur.

NATURE DES MATERIAUX PROVENANCE OBSERVATIONS


Sables et Granulats pour béton Carrières agréées par le Maître Délai 15 jours avant utilisation, avec
d'œuvre présentation des bétons d'études
Liants hydrauliques Usines agréées par le Maître Dans tous les cas, les ciments d'une
d'œuvre même spécification proviendront
d'une même usine.
Délai : idem "granulats"
Ronds lisses et aciers à haute adhérence Qualités agréées par le Délai 15 jours avant utilisation
Ministère de l'Equipement
Adjuvants Produit agréé par le Maître Délai : 15 jours avant utilisation, avec
d'œuvre présentation des bétons d'études
- Glissière de sécurité Produits et usines agréés par le Délai : 15 jours avant utilisation
- Supports de glissières Maître d'œuvre
-garde-corps type S8
-Emulsion acide 65% Dépôt de Tunis

1 Décret n°83.905 du 7 octobre 1983 relatif à la composition du C.C.T.G. applicables aux marchés publics de
travaux (Journal Officiel du 13/10/83).

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IV.2.3. GENERALITES SUR LA QUALITE ET LA PREPARATION DES MATERIAUX

IV.2.3.1. Principe des contrôles :


La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception. Tout essai donnera lieu à l'établissement d'une
fiche de résultats en trois exemplaires dont deux sont destinés au Maître d'Œuvre et le troisième à l'Entrepreneur.
Les essais effectués par le laboratoire du Maître d'Œuvre seront à la charge de ce dernier s'ils montrent que les
matériaux ont la qualité exigée. Dans le cas contraire ces essais seront à la charge de l'Entrepreneur. Les
prélèvements relatifs à ces essais seront faits contradictoirement. Si l'Entrepreneur ou son représentant dûment
convoqué fait défaut, les prélèvements seront faits en son absence.
Les essais exécutés par l'Entrepreneur sont clairement stipulés dans la suite du C.C.T.P. Le nombre d'essais est
donné à titre indicatif. L'ingénieur est seul juge de la fréquence des essais à effectuer. Il pourra toujours, s'il le juge
nécessaire, demander d'essais supplémentaires.
L'Entrepreneur fera lui-même son propre contrôle. Il devra disposer du personnel et matériel nécessaire pour
l'exécution de ce contrôle.
IV.2.3.2. Méthode d’essais :
Les essais devront être exécutés dans les conditions et suivant les méthodes préconisées dans les documents suivants
classés par ordre de priorité :
• Le présent C.C.T.P.
• Les normes tunisiennes NT
• Les procédées d’essais du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées du Ministère de l’Equipement et du
Logement Français,
• Les normes françaises AFNOR,
• Les normes américaines AASHO,
• Les normes américaines ASTM.

Essais de réception des matériaux


Les essais de réception des matériaux sont définis par les tableaux suivants ; ces tableaux distinguent les processus
retenus, les résultats exigés et le nombre d'essais à réaliser à la charge de l'Entrepreneur.

L'Ingénieur pourra définir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.
IV.2.4. BETONS ET MORTIERS

IV.2.4.1. . Indications préliminaires


Les désignations utilisées pour le mortier et les bétons dans la suite du présent C.C.T.P. ont les significations
suivantes :
• M : Mortier
• MB : Micro-béton
IV.2.4.2. Bétons et mortiers à "Résistance mécanique spécifiée"
Un mortier, micro-béton ou béton "à Résistance mécanique spécifiée", correspond à la définition donnée à l'article
8.2 de la norme P18-325 pour les bétons à "performance spécifiée", ou à celle donnée à l'article 3.13 de la norme
P18-305 ("Béton prêt à l'emploi") pour les "Bétons à Caractères Normalisés" (B.C.N.).
Il est défini par des caractères spécifiés (normalisés) comprenant prioritairement la résistance à la compression.
IV.2.4.3. Bétons et mortiers à "Composition prescrite"
Un mortier, micro-béton ou béton "à Composition Prescrite", correspond à la définition donnée à l'article 8.2 de la
norme P18-325, ou à celle donnée à l'article 3.14 de la norme P18-305 pour les "Bétons à Caractères Spécifiés"
(B.C.S.).
Il est défini par sa composition et, éventuellement, par des caractères spécifiés particuliers (le plus souvent
normalisés), autres que la résistance mécanique.
IV.2.4.4. Désignation conventionnelle
La désignation conventionnelle sera ensuite poursuivie, dans l'ordre, par les indications suivantes :
• La classe de résistance (résistance caractéristique à la compression à vingt-huit jours) sauf lorsque celle-ci n'aura
pas été spécifiée,
• La classe de consistance (valeur requise de la consistance sur le lien de prélèvement),
• L’étendue de la granulométrie 0/D fixant le diamètre maximal D des granulats en mm,

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• La désignation normalisée du ciment (symbole, classe, sous-classe s'il y a lieu), précédée du dosage minimal
prescrit (en kg de ciment par m3 de béton),
• Les spécifications complémentaires éventuelles.
Exemple : L'appellation B40 P 0/16 - 400 CPA-CEMI/52,5 - PMES désignera donc un béton de classe B40
(résistance caractéristique 40MPa) de consistance plastique, de granularité 0/16, et dont le ciment est un ciment
Portland (Artificiel), de résistance minimale 52,5 MPa, avec un dosage minimal de 400 kg/m3 de béton compacté à
refus.
Dans le cas d'un béton faisant l'objet d'une commande à une centrale de béton prêt à l'emploi, la désignation sera
cependant rendue conforme aux indications de l’article 5 de la norme P18-305.
IV.2.4.5. . Mortiers et micro - béton
Les mortiers visés dans ce CCTP font partie de la famille des mortiers de calage et/ou de scellement et concerneront
en particulier :
• L’assise et le calage des appareils d'appui pour des épaisseurs n'excédant pas 5 cm.
• Le calage des platines d'ancrage des barrières de sécurité (BN4, etc.),
• Le scellement des platines de garde-corps,
• Le calage et/ou le scellement des mâts de candélabres d'éclairage, des portiques de signalisation, des supports de
caténaires, etc.,
• Le scellement et/ou le calage des dispositifs de fermeture
• Le scellement d'armatures passives dans les éléments de structure en béton déjà réalisés.
• Les réparations localisées du béton.

Les micro-bétons (qui, contrairement aux mortiers, comportent en plus du liant, des sables, de l'eau et des adjuvants
éventuels, une portion de gravillons à diamètre limité) seront utilisés pour l'exécution d'éléments toujours armés,
voire frettés, d'épaisseur toujours supérieure à 5 cm :
• Les bossages d'appareils d'appuis ;
• Le revêtement du tablier.
IV.2.4.6. Définition des mortiers et micro - béton
L'Entrepreneur devra soumettre à l'acceptation de l’Ingénieur la formule nominale et la méthode de mise en œuvre
des différents mortiers et micro-bétons dans le cadre du Dossier d'Etude de Bétons et Mortiers.
Les caractéristiques de base spécifiées ont été indiquées dans le tableau récapitulatif ci-après
Tableau synoptique récapitulatif
Classe Dimension
Domaine
de Consistance maximale Dosage minimal en Ciment
d'emploi
Résistance Granulat
Calage d'épaisseur Mortier industriel préposé
M 40 Fluide 2 mm
e  3 cm retrait compensé
500 kg/m3 CPA-CEM I / 42.5 R
Calage d'épaisseur
ou
5 cm < e  10 cm MB 40 Plastique 10 mm
Mortier industriel préposé
(Bossages d'appuis)
retrait compensé
Couche de roulement, 500 kg/m3 CPA-CEM I/ 42.5 R
Scellement des ancrages des ou
MB 40 Plastique 10 mm
joints de chaussée Mortier industriel préposé
mécaniques retrait compensé

IV.3. MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX

IV.3.1 ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX


Les essais de contrôle des travaux sont définis par les tableaux des pages suivantes.

L'Ingénieur pourra définir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.

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QUATRIEME PARTIE : REMPLACEMENT DES JOINTS DE CHAUSSEE

IV.1. DESCRIPTIF DES TRAVAUX


Les travaux consistent en :
- Dépose des joints existants dont la majorité est dégradée ;
- Fourniture et pose des joints neufs du type WD50 ou similaires.

IV.2. PROVENANCE QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX

Le joint de chaussée devra être proposé à l'agrément du Maître d'Œuvre.


Les qualités de matériaux constitutifs et les normes d'utilisation devront être conformes aux spécifications de l’avis
technique du SETRA correspondant.

IV.3. MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX

La pose des joints de chaussées sera exécutée conformément aux détails fournis dans les plans et comprendra :
• La dépose du joint de chaussée existant,
• L’exécution d’une saignée de 50 cm de large réalisée dans le revêtement de la chaussée jusqu’au support en béton
de la structure et parfaitement nettoyée.
• Le chanfreinage des maçonneries des deux côtés du joint,
• Pose d’une étanchéité provisoire dans le vide du joint (corde de chanvre bitumée ou cordon de laine de verre de
diamètre approprié) dans le but d’empêcher le liant encore frais de couler dans le vide du joint,
• La pose des éléments constituant le joint de chaussée (tôle, liant, granulats, etc.),
• La reprise de l’étanchéité conformément au plan et son raccordement au réseau d'évacuation des eaux de l'ouvrage
• Les ajustages pour évacuation des eaux,
La pose des joints lourds sera conforme aux spécifications relatives aux joints lourds du dossier pilote JADE du
SETRA.
Les joints seront posés après l'exécution du revêtement sur ouvrage.

Avant le commencement des travaux, l’entrepreneur soumettra au maître d’ouvrage :


• La Notice détaillée de pose des joints tenant compte de la date de pose et de la température.
• Plans d'exécution détaillés avec nomenclature des pièces à mettre en œuvre (éléments de joint, tirants, bavettes,
tôles...) ;
• Les certificats de conformité et les avis techniques de validation du produit.

Hypothèses et justifications relatives aux joints de chaussées

La détermination du souffle des joints de chaussée utilise les mêmes hypothèses de variations linéaires que les calculs
d'appuis.
Les distances entre les parties béton devront respecter, à toute époque de la vie de l'ouvrage, la valeur minimale de deux
centimètres (en particulier par temps chaud et avec un retrait non encore effectué).
L'entrepreneur soumettra, au visa du Maître d'Œuvre, les calculs justificatifs et la notice de pose tenant compte de la
température et de la date de la pose.

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CINQUIEME PARTIE : REPARATION DES EQUIPEMENTS

V.1. DESCRIPTIF DES TRAVAUX


Les travaux consistent en :
- la réparation du garde-corps métallique : dressage, traitement de surface et peinture ;
- le remplacement des gargouilles ;
V.2. MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX

V.2.1. REPARATION DU GARDE CORPS

Les parties accidentées du garde-corps seront remplacés ou dressées soigneusement.

V.2.1.1. Décapage
Préalablement à toute application de peinture, les surfaces à revêtir seront soumises à un décapage mécanique du
support métallique par jet d'abrasif au degré de soin :
DS3 de la norme NFT 35-503/1 (ISO 8503/1) et avec l'état de rugosité mentionné sur la fiche d'homologation.
Ces opérations seront exécutées conformément à l'article 17 du Fascicule 56.
V.2.2 GLISSIERE DE SECURITE

V.2.2.1 CONSISTANCE DES TRAVAUX


Le présent lot correspond à la fourniture et à la pose de glissières de sécurité à simple file, comme défini
dans le dossier plan. Il comprend les fournitures et mises en œuvre nécessaires à la complète réalisation de
ces glissières de sécurité.
V.2.2.2. DESCRIPTIF DES TRAVAUX

V.2.2.2 .1 Glissières à simple file


- Les supports seront mis en place par fonçage ;
- L'espacement entre supports sera de deux (2) mètres suivant le cas ;
- Ces supports seront des U.P.N. 100 x 50 x 6 (S235 JR) ou C100
- Le dispositif d'écartement sera métallique sans plaquette de fixation
- Il assurera un écartement de vingt (20) centimètres.
- Les éléments de glissement seront du type A à liaison par superposition, dont les principales dispositions
sont fournies par les tableaux des pages suivantes, ils ont quatre (4) mètres de longueur utile.

V.2.2.2 .2 Dispositions constructives


Les dispositions constructives des glissières de sécurité sont résumées par les tableaux des pages suivantes.

TYPES DE
ELEMENTS CONSTITUANTS REMARQUES
TRAVAUX
. Extrémité en trompette - Élément courbe de R = 1 m avec Dans le cas d'une extrémité en trompette sur
apparente deux supports fragiles dont un sans accotement en remblai en section courante le déport
dispositif d'écartement et l'autre avec est de 1 mètre, la longueur de la trompette est donc de
dispositif et plaquette de fixation 12 m (En section courante sur accotement, le bord de
- Trompette constituée d'élément de 4 m de la glissière est à la verticale du bord de la bande
longueur utile, supports acier, dispositif d'arrêt d'urgence)
d'écartement avec deux supports intermédiaires
- Les deux premiers supports acier
comportent des plaquettes de fixation

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V.2.2.3. ELEMENTS SPECIAUX

V.2.2.3.1. Extrémités des éléments glissants

Ils sont représentés dans le dossier plan.


V.2.2.3.2. Plaquettes de fixation

Elles auront les dimensions suivantes en millimètres.


- Longueur : quatre-vingt (80)
- Largeur : quarante (40)
- Epaisseur : cinq (5)
Elles ne sont pas utilisées en section courante.
V.2.2.3.3. Supports fragiles

Ce sont des profilés en U de 125 x 63 x 6 mm NFA 50.709 en alliage d'aluminium type A-SG.
Ils sont utilisés en extrémités des files de glissières simples.
V.2.2.4. PROVENANCE QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX

V.2.2.4.1. Généralités
Les essais de réception et de contrôle sont définis par le tableau en fin du présent article.

Les caractéristiques fournies par ces tableaux font référence aux normes françaises ; de façon générale, les
matériaux devront répondre à ces normes ou à des normes équivalentes.

Les provenances de tous ces matériaux devront être soumis à l'agrément de l'Ingénieur, par l'Entrepreneur,
dans un délai d'un mois à compter de la notification de l'ordre de service de commencer les travaux.

V.2.2.4.2. Contrôle de l’épaisseur de la tôle des éléments de glissement

(à la charge de l'Entrepreneur)

- Le contrôle de l'épaisseur de la tôle des éléments de glissement portera sur tous les éléments de glissement
et sera effectué globalement sur la base de leur masse volumique.
- Ce contrôle sera effectué par pesée, sur une bascule proche du chantier, de tous les véhicules assurant
l'approvisionnement de ce dernier en glissières de sécurité.
- L'Ingénieur devra être avisé au moins quarante-huit (48) heures à l'avance de chaque approvisionnement et
de la bascule sur laquelle aura lieu la pesée dudit approvisionnement.
- Le chargement de chaque véhicule fera l'objet d'un bordereau d'expédition dont l'original sera remis au
représentant de l'Ingénieur sur le chantier en même temps que le bulletin de pesée "en charge" du véhicule, le
bulletin de pesée "à vide" de ce véhicule devra parvenir à l'Ingénieur dans les deux (2) jours ouvrables
suivant la date portée sur le bulletin de pesée "en charge" susvisé.
- Le bordereau d'expédition devra préciser pour chaque chargement :

• le nombre, la longueur réelle et la masse linéique des supports,


• le nombre et la masse unitaire des dispositifs d'écartement,
• le nombre et la masse unitaire des boulons, rondelles et écrous compris,
• le nombre et la masse unitaire des plaquettes de fixation,
• le nombre et la masse unitaire des embouts en queue de carpe ou similaire,
• le nombre et la longueur réelle des éléments de glissement.

- La masse des éléments de glissement inclus dans chaque chargement, obtenu en enlevant de la différence
des bulletins de pesée "en charge" et "à vide" la masse des supports, des dispositifs d'écartement, des boulons

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des plaquettes de fixation et des embouts en queue de carpe ou similaire, devra être au moins égale à la
masse calculée à partir de la longueur réelle cumulée des éléments de glissement résultant du bordereau
d'expédition et des masses au mètre linéaire réel des éléments de glissement type A (NFP98411).
- Si, pour un chargement, la masse constatée des éléments de glissement était inférieure à la masse calculée
de plus de trois (3) pour cent de moins et de cinq (5) pour cent de plus, les éléments de glissement
correspondants seraient refusés.
V.2.2.4.3 Contrôle de la masse de la couche de protection des éléments de glissement et des supports
(à la charge de l'Entrepreneur)

- Le contrôle de la masse de zinc par unité de surface sera effectué par mesure directe de l'épaisseur du
revêtement de protection à l'aide d'un appareil du type "Elcomètre", "Micro test" ou similaire.

- L'Entrepreneur devra constituer des lots de cinquante (50) éléments de glissement de quatre (4) mètres de
longueur utile, à l'exclusion des éléments spéciaux "standard" ou non.

Il devra de même constituer des lots de (50) supports.

- Pour chaque lot, il sera contrôlé deux (2) éléments de glissement de deux (2) supports. Ces éléments de
glissement et ces supports seront choisis par l'Ingénieur qui effectuera lui-même les mesures à l'aide d'un
appareil appartenant à l'Entrepreneur.
- Il sera exécuté trois (3) mesures sur chaque face de chaque élément de glissement contrôlé, l'une au centre,
les deux autres à deux angles diamétralement opposés mais au moins à cinquante (50) millimètres du bord le
plus long et cent (100) millimètres du bord le plus court.

Il sera effectué une (1) mesure sur chacune des six faces de chaque support contrôlé, à au moins dix (10)
millimètres des arêtes et des bords les plus longs et cent (100) millimètres des extrémités.

- Par convention l'épaisseur de la couche de protection d'un élément de glissement ou d'un support est la
moyenne arithmétique des six (6) mesures effectuées sur ledit élément de glissement ou sur ledit support.

- Pour chaque lot :

• si l'épaisseur de la couche de protection de moins de deux (2) éléments de glissement ou de moins de deux
(2) supports est inférieure à cinquante (50) microns, les glissières de sécurité (correspondantes) seront
acceptées.

• si l'épaisseur de la couche de protection de deux (2) éléments de glissement ou de deux (2) supports ou plus
est inférieure à cinquante (50) microns, les éléments de glissement ou les supports des glissières de sécurité
(correspondantes) seront rebutés.

V.2.2.4.4. Contrôle des dispositifs d'écartement

Sur le chantier, l'Ingénieur procédera à l'examen visuel des soudures des dispositifs d'écartement choisis par
lui, sans que le nombre de dispositifs contrôlés puisse excéder le dixième de ceux approvisionnés avec
toutefois un minimum de dix (10).

Les cordons de soudure devront être bien réguliers, de forme isocèle, sans cratères ni soufflures apparentes et
bien raccordés aux faces de l'angle de l'assemblage.

En cas de contestation des résultats de l'examen visuel, les tolérances admissibles sur les défauts des
soudures seront celles fixées à l'annexe 3 du fascicule 66 du Cahier des Prescriptions Communes du
Ministère de l'Equipement Français.

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Les dispositifs d'écartement dont la soudure serait ainsi reconnue défectueuse seront rebutés.

Si plus de dix (10) pour cent du nombre de dispositifs d'écartement ayant subi l'examen visuel susvisé étaient
rebutés, l'Ingénieur pourrait étendre ledit examen visuel à tous les dispositifs d'écartement.

Si après quelques mesures de sondage, l'Ingénieur le juge nécessaire, le contrôle de la masse de zinc par
unité de surface tant intérieure qu'extérieure des dispositifs d'écartement sera effectué dans des conditions
analogues à celles définies en dessus
V.2.2.4.5 Essais de réception des matériaux
ESSAI DE RECEPTION DES MATERIAUX
NATURE DES MODE RESULTATS CADENCE DES
N° DESIGNATION
MATERIAUX OPERATOIRE EXIGES ESSAIS
1 Elément de glisse- Acier Fe 360 B défini par la norme française NF EN
Ment, A 35 - 501 d'Avril 1968

2 Supports fragiles Alliage d'aluminium type A.SG à l'état trempé et revenu


T6. PNA 02.003 et NFA 57-350
3 Dispositifs d'écarte- . Les deux bords pliés de la tôle, côté support, du dispositif
ment métallique d'écartement seront soudés tout le long de leurs arêtes en
contact avec l'autre tôle, côté élément de glissement, du dit
dispositif, soit huit (8) cordons de soudure d'environ quatre
(4) centimètres de longueur chacun.
L’épaisseur de la tôle est de 3 ± 0,23
4 Galvanisation Toutes les parties en acier des glissières de sécurité seront
galvanisées à chaud par immersion dans le zinc fondu
conformément aux prescriptions de la NF-A 91-121 et du
PN-E27-016 en ce qui concerne la boulonnerie. Cette
galvanisation sera de la classe quatre virgule vingt-cinq
grammes par décimètre carré (4,25g/dm2), sauf celle de la
boulonnerie qui sera de la classe cinq grammes par
décimètre carré 5g/dm2. La protection par dépôt
électrolytique de zinc (classe 10-20 microns PN E 27-016)
des vis et écrous est autorisée.

Le percement des trous dans les supports, les dispositifs et


les éléments de glissement, le soudage des dispositifs et
l e cintrage des éléments spéciaux seront effectués avant
Galvanisation.
V.2.2.5 FONCAGE DE SUPPORTS

V.2.2.5.1 Matériel de fonçage : Le fonçage des supports de glissières de sécurité sera assuré par battage,
vibrofonçage, ou tout autre procédé donnant des résultats au moins équivalents, à l'aide d'un engin
mécanique mû exclusivement par l'une des sources d'énergie suivantes : huile lourde, électricité, air
comprimé.

V.2.2.5.2 Descriptions générales


L'âme des supports sera disposée parallèlement à la file des éléments de glissement et sera placée du côté de
ladite file.
La tolérance d'implantation, en plan, de la face avant "côté circulation" des éléments de glissement est de
plus ou moins trois (± 3) centimètres par rapport à la position prévue.

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La hauteur de l’arête supérieure des éléments de glissement par rapport au niveau du sol à l'aplomb de la
glissière sera de zéro virgule soixante-dix (0,70) mètre, avec une tolérance de plus cinq (+ 5) moins zéro (-
0) centimètres.
Après montage des éléments de glissement, il sera exécuté un réglage fin, de façon que l’arête supérieure des
éléments de glissement reste parallèle à la chaussée
V.2.2.5.3. Fonçage des supports
- L'emploi d'un casque de battage en acier moulé est imposé,
- Avant le début du battage de chaque support, la verticalité du support et celle du dispositif de guidage de la
sonnette devra être vérifiée à l'aide d'un niveau de maçon.
- L'Ingénieur pourra exiger le remplacement aux frais de l'Entrepreneur, des supports qui après fonçage
présenteraient l'une ou l'autre des défectuosités ci-après :
• Pliure,
• Déchirure,
• Flambage,
• Voilement.
V.2.2.6 MONTAGE DES ELEMENTS DE GLISSEMENT
Les éléments de glissement devront être assemblés de façon que leur extrémité, prise dans le sens de la
circulation, recouvre l'origine de l'élément suivant.
Toutes les têtes de boulons devront être placées du côté de la face avant "côté circulation" des éléments de
glissement.
V.2.2.7 ENTRETIEN PENDANT LE DELAI DE GARANTIE
Pendant le délai de garantie, l'Entrepreneur devra, à ses frais, procéder par sondages, et de manière
périodique, à la vérification du serrage, tant des boulons de fixation des éléments de glissement sur leurs
supports, que des boulons de liaison des éléments de glissement entre eux, et éventuellement, exécuter les
corrections de serrage qui s'avéreraient nécessaires.

Il est entendu que le remplacement des éléments accidentés ou défectueux ou portant des défauts de
galvanisation est à la charge de l’Entrepreneur pendant toute la période de garantie.

LU ET ACCEPTE PAR :
L’ENTREPRENEUR

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