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R é p u b l i q u e T u n i s i e n n e
Projet de construction de la
résidence Karam
C a h i e r d e s C l a u s e s Te c h n i q u e s
P a r t i c u l i è r e s ( C . C . T. P. ) V . 2 . 0
s e p t e m b r e 2 0 1 6
PREAMBULE
Le présent Cahier des Prescriptions Techniques Particulières (CCTP) a pour objet la définition des
options de construction et des particularités concernant la conception de tous les lots de génie civil (gros
œuvre et finition à l'exception des lots spéciaux).
Sont réputés documents techniques contractuels pour la présente entreprise les textes
réglementaires suivants, auxquels devront obligatoirement se référer les matériaux, matériels et conditions
de mise en œuvre des ouvrages prévus au marché.
- Documents techniques unifiés ( D. T. U.) édités par le centre scientifique et technique du Bâtiment
de France.
DEVIS DESCRIPTIF
CHAPITRE I: INDICATION DES OUVRAGES:
1- GENERALITES
1.1.- OBJET
Le présent document a pour objet de définir, avec le reste des pièces du marché, les règles de mise en œuvre et
d'exécution des différents travaux de construction relatifs au projet de construction d’une résidence R+10 nommée
Résidence Karam selon les plans joints à la consultation.
Le présent Devis Descriptif couvre l'ensemble des travaux faisant partie du présent marché et notamment les travaux de
démolition, terrassements et fouilles, bétons armés divers, maçonnerie, enduits, revêtements divers, étanchéité, peinture,
vitrerie, menuiserie en bois, ferronnerie, quincaillerie et ouvrages divers.
Le présent marché comprendra outre les travaux décrits ci-dessus, ceux qui n'auraient pas été explicitement décrits,
mais qui seraient néanmoins nécessaires pour l'exécution suivant les règles de l'Art et notamment suivant les cahiers des
charges, prescriptions, cahier de clauses spéciales et règles de calcul (D.T.U.) propres aux corps d'état intéressés par les
travaux.
Les soumissionnaires devront procéder à la vérification et la corrélation entre le présent document et les divers
documents techniques, plans, détails estimatifs, bordereau des prix, etc...
1.3.- TERRAIN
Le site de la construction est situé à Sousse – Lotissement AFH Sahloul IV, conformément au plan de situation ci-
joint au dossier.
L’implantation sera faite selon l’accord du maître de l’ouvrage, supervisé par un géomètre et approuvé par l’architecte
par un PV d’implantation.
Sans qu'il soit nécessaire d’apporter d'autres précisions au cours des textes qui vont suivre, les travaux seront soumis, en
tout ce qui leur est applicable aux prescriptions et spécifications des textes désignés à l'article : 2 du cahier des charges.
L'Entrepreneur devra vérifier soigneusement toutes les côtes et s'assurer de leur concordance sur les différents dessins et
plans, y compris ceux de béton armé.
Dans le cas de discordance entre les côtes des axes des dessins et ceux existants au niveau du bâtiment à construire,
l'entrepreneur doit aviser l'architecte et le pilote de l’opération, et prendre le soin d'exécuter les ouvrages conformément
aux cotes existantes sur la construction.
Dans le cas de doute, il s'en référera immédiatement à l'Architecte maître de l’œuvre et au pilote faute de quoi, il sera
tenu responsable des erreurs qui pourraient se produire et des conséquences de toutes natures qu'elles entraîneraient.
L'entrepreneur général ou les entrepreneurs en cas de groupement, et les autres entrepreneurs sont tenus d'obtenir auprès
de l'Architecte maître de l’œuvre, qui s'y oblige, toutes les prescriptions, descriptions, renseignements sur les ouvrages
de finition ou d'équipement et notamment sur ceux de ces ouvrages qui peuvent nécessiter, soit un traitement spécial
soit une interdiction d'emploi de certains matériaux ou liants. De plus l'entrepreneur doit s'assurer auprès du maître de
l’œuvre que tous les trous et percements à prévoir dans les parties importantes de la construction sont indiqués, dans les
dessins, tant en dimensions qu'en implantation et il doit prendre toutes les dispositions utiles pour que l'exécution de ces
travaux soit assurée sans dommage pour la construction. Lorsque ces percements sont destinés au passage des
tuyauteries, tubes, etc... des fourreaux doivent être mis en place par le représentant ou le spécialiste du corps d'état
concerné.
Lorsque les scellements sont destinés à fixer des éléments recevant des efforts spéciaux ou élevés, la dimension des
trous et le type de scellement sont prévus en commun accord avec le maître de l’œuvre, l'entrepreneur général, et
éventuellement, le spécialiste du corps d'état.
Tous les percements, trous, scellements légers effectués dans des cloisons ou dans les parties non porteuses de la
construction sont exécutés par le représentant du corps d'état intéressé qui doit procéder à la remise en état parfaite des
surfaces qu'il a été amené à utiliser (briquetage, plâtrerie, peintures, faïence etc...) dans les pièces et surfaces dans
lesquelles il travaille.
CHAPITRE III :
2.1.1.- EXECUTION
Les fonds des fouilles seront dressés horizontalement, sauf le cas où un assainissement s'avérera nécessaire, lequel sera
facilité par une pente de 2 à 5%. Les parois des fouilles devront être stables; un léger fruit sera éventuellement prévu et,
si nécessaire, un étaiement ou un blindage.
Au cas où la fouille serait exécutée dans un terrain sensible à l'action de l'air ou de l'eau, tel que schistes, marnes, argiles
etc., il sera exécuté un bétonnage dans les heures qui suivront l'ouverture de celle-ci.
Il sera admis une tolérance de 5 cm de plus sur la profondeur et un écart d'implantation par excès de 10 cm pour les
fouilles en tranchée et de 5 cm pour les fouilles en rigoles.
Au cas où la profondeur et les écarts d'implantation seraient supérieurs à ceux indiqués ci-dessus, l'Entrepreneur devra
combler les différences par une maçonnerie de fondation. Lorsque les fouilles sont exécutées mécaniquement,
l'arasement aux côtes prévues, tant pour ce qui concerne les fonds que les parois, sera exécuté soit à la main, soit par
tout autre moyen, évitant l'ameublissement des terrains.
2.4.- REMBLAIEMENTS
3.1.1.- GRANULATS
Les granulats doivent provenir de roches stables; ceux qui sont altérables à l'air à l'eau et au gel sont interdits . Les
granulats ne doivent pas contenir d'impuretés. Les graines appartenant aux catégories "gravillons" et "pierres cassées"
ne doivent pas être recouvertes d'une pellicule d'argile, de poussière ou autre revêtement adhérent qui risquerait de les
isoler du liant.
L'Entrepreneur est tenu de soumettre au maître de l’ouvrage ou son représentant un échantillonnage des granulats
provenant des meilleures carrières. Pour le sable, la valeur optimale de l'équivalent de sable assurée en vue, sera
comprise entre 70 et 80. Les granulats sont stockés à proximité des installations de fabrication du béton sur aire de tout-
venant compacte.
3.1.2.- LIANTS
Les ciments et les chaux normalement utilisés devant satisfaire aux conditions fixées par les Arrêtés du 16 juin 1950 et
23 août 1954. Les ciments seront de la classe de résistance CPA. Pour certains ouvrages enterrés en milieu agressif ou
exposés à de fortes chaleurs, le maître de l’ouvrage ou son représentant peut imposer, suivant le cas, l'emploi de ciments
spéciaux, tels que HRS, prise mer, etc...
L'approvisionnement aura lieu en sacs ou en vrac; le stockage se fera en magasin, à l'abri de l'humidité ou en silo; le
stockage en sacs directement sur sol est interdit.
3.2.1.- GENERALITES
La confection et la mise en œuvre des bétons doit être conforme aux règles (CCBA.68) et complémentaires parus
jusqu'à ce jour.
3.3.3.- ADJUVANTS
L'incorporation des adjuvants peut être autorisée à la demande ou imposée.
Pourraient être éventuellement incorporés :
- des plastifiants, dans le cas de béton très ferrailles.
- des fluidifiants, dans le cas de préfabrication.
- des accélérateurs, dans le cas décoffrages rapides.
- des hydrofuges pour cuvelage, citerne et réservoirs.
- des colles à base de résines pour assurer l'adhérence lors des reprises ou réfections locales.
- des retardateurs, dans le cas de bétonnage par temps chaud, de transport de béton sur une longue distance,
de reprise de bétonnage.
3.4.- ESSAIS
Pour chaque catégorie de béton utilisé, à chaque coulée importante, soit par son volume, soit par sa destination, des
éprouvettes ( cubes ou cylindre ) seront confectionnées et envoyées au laboratoire pour effectuer les essais, qui seront à
la charge de l'Entrepreneur. Les résultats seront obligatoirement communiqués à l’Ingénieur-conseil et au Bureau de
Contrôle.
Les éprouvettes, au nombre de 9, seront destinées aux essais de compression et de flexion à 7,28 et 90 jours, à raison de
3 pour chaque durée. En cas de résultats douteux, des essais non destructifs seront exigés pour s'assurer de la qualité du
béton. La contrainte de rupture du béton des éprouvettes (cylindres droits de révolution) doit atteindre, à 28 jours d'âge,
un minimum de 270 bars.
La fréquence des prélèvements à un moment donné est fonction des résultats plus ou moins satisfaisants, obtenus lors
des prélèvements précédents et des circonstances atmosphériques. Il appartient au maître de l’ouvrage ou son
représentant de déterminer la fréquence des prélèvements et les moments où ils s'effectuent; toutefois, la règle générale
suivante sera observée : une série de prélèvements aura lieu pour essais dits "de contrôle" tous les 30m3 de béton gâché
ou en passant d'une nature d'ouvrage à une autre.
Pour obtenir une idée précise des conditions de manipulation et de conservation du béton, l'Ingénieur Conseil, le Bureau
de Contrôle ou de maître de l’ouvrage peuvent imposer des "essais d'information", c'est à dire des prélèvements dans la
masse de l'ouvrage.
Dans le cas de prélèvement dans la masse, les travaux nécessaires à la remise en état complet et parfait les parties
détériorées par la prise d'échantillons sont à la charge de l'Entrepreneur.
Tous les résultats d'essais de béton seront portés dans un journal spécial, celui-ci indique :
L'Entrepreneur devra mettre à la disposition de l'Ingénieur Conseil, du Bureau de Contrôle et du maître de l’ouvrage,
pour toute la durée des travaux, le matériel permettant de procéder notamment aux essais suivants :
- Essai de détermination de la fluidité du béton à la table à secousses.
- Essai des moules permettant de prélever à la fois au moins 9 éprouvettes.
- Essai de détermination de l'équivalent de sable.
- Essai de l'écrasement de l'éprouvette pour déterminer la contrainte de rupture.
Les frais relatifs à tous les essais sont à la charge de l'entreprise. Une copie du journal spécial visée par l'Ingénieur
Conseil sera communiquée, à la fin des travaux de béton, par l'entreprise, au maître de l’ouvrage, au Bureau de
Contrôle, à l’Ingénieur-conseil et à l'Architecte.
Elles s'effectueront au moyen de vibrateurs à air comprimé constitués par une enveloppe tronconique, ou cylindrique
pour les grandes masses ou par une aiguille cylindrique pour les petites masses. L'aiguille sera introduite ou retirée
lentement du béton. L'introduction se fera verticalement, l'aiguille ne devant pas être déplacée horizontalement, la
hauteur de vibration ne sera jamais supérieure à la hauteur de l'aiguille et l'aiguille sera toujours placée à une distance
de 10 cm au moins des parois et du fond. Lorsqu'il y aura lieu de vibrer plusieurs couches de béton, la première couche
devra être vibrée une fois et demi plus longtemps que les suivantes.
La consistance du béton sera telle que le pervibrateur puisse s'enfoncer de son propre poids.
Il y aura lieu d'éviter la vibration de masses de hauteur supérieure à 0,50 m et de dissocier les éléments composant le
béton. Au cas où il apparaîtrait à la surface du béton des rides de plus de 2 mm de laitance, il y aura ségrégation et
toutes dispositions devraient être prises pour palier à cet état de fait. La vibration superficielle du béton armé en
fondation sera exécutée par des vibrateurs constitués par un plateau vibrant et destiné au serrage du béton de radier ou
de plancher. L'épaisseur de la couche à vibrer sera au plus de 0,25 m.
Le dosage des agrégats est donné à titre indicatif; l'Entrepreneur est tenu, pour définir le dosage exact de ces derniers,
de procéder à une étude de composition au laboratoire. Dans le cas de présence d'eau agressive ou de sol gypseux, il
sera fait usage des ciments particuliers définis dans ("Généralités") du présent Chapitre ("Bétons armés et bétons
divers").
3.9.1.- COMPOSITION
- Sable 0,03/5
- Gravillon 6,3/25
* Dosage pour 1 m3 de béton mis en place :
- Gravillon 800 litres
- Sable 400 litres
- Ciment 350 Kgs ( CPA )
Le dosage des agrégats est donné à titre indicatif. L'Entrepreneur est tenu, pour définir le dosage exact de ces derniers,
de procéder à une étude de composition au laboratoire.
Les coffrages des poteaux seront parfaitement verticaux et calés de telle sorte qu'ils ne subissent aucun mouvement
pendant la mise en œuvre; aucun faux aplomb ne sera toléré.
Le béton sera mis en œuvre par couches successives, le bétonnage sur toute la hauteur en une seule fois est interdit . La
hauteur maximale de chute de béton ne doit en aucun cas dépasser 1,50 mètre.
Les coffrages du fond de poutres pour moyenne et grande portée auront une surélévation ou contre flèche qui sera
fonction du tassement prévu des appuis ou étais et de la flexion élastique de la poutre sous l'effet de la surcharge
maximum. L'importance de cette contre flèche devra être déterminée en collaboration avec l'Ingénieur Conseil et le
Bureau de Contrôle.
Les surfaces des appuis sur murs seront au préalable débarrassées de toute impureté, gravois, etc... Le béton sera mis en
œuvre par couches successives, répandu sur la longueur de la poutre.
Le béton armé pour escaliers sera coulé, soit en un seul temps, paillasse et marches, soit en deux temps, paillasse
d'abord et marches ensuite. Le béton sera mis en place aussi sec que possible en veillant à ce que les agrégats ne glissent
pas sur le coffrage. L'emplacement des trous de scellement ( s'il y a lieu ) sera éventuellement réservé.
3.10.- PLANCHERS
3.11.- COFFRAGE
3.11.1.- GENERALITES
Les bois utilisés seront secs, au cas où des bois humides seraient utilisés, il sera tenu compte de ce fait sachant que leur
résistance diminue de 2/3. Ils seront sains, de bonne qualité, exempts de fentes et de cassures, leurs arêtes seront vives
et rectilignes, ils ne seront ni gauches ni voiles. Les coffrages seront rigides, indéformables parfaitement étanches, ils
seront réalisés de telle sorte que le décoffrage des poteaux, murs et joues de poutres puissent s'effectuer avant celui de
radiers, hourdis et fonds de poutres.
Lorsqu'il aura lieu d'obtenir des surfaces présentant un bon aspect, les bois seront blanchis et arrosés ou huilés avant le
bétonnage. Les contre-plaqués utilisés seront des contre-plaqués "marins".
Les coffrages métalliques ne devront pas être oxydés, leurs surfaces seront planes leurs raidisseurs parfaitement
rectilignes faisant corps avec le panneau, leur assemblage sera jointif et étanche.
3.11.2. - DECOFFRAGE
Le décoffrage ne s'effectuera que lorsque la résistance du béton sera suffisante. A titre indicatif, les délais minimums de
décoffrage seront les suivants : - Murs, poteaux, joues extérieures de poutres 3 jours.
- Dalles, hourdis, poutres 21 jours.
- Voiles 9 jours.
4 - MACONNERIE
4.1.- MACONNERIE EN BRIQUES
4.1.1.- GENERALITES
Les briques doivent être bien cuites sans être vitrifiées, dures, non friables, sonores, sans fêlures et sans parties
siliceuses ou calcaires; leur porosité ne doit en aucun cas dépasser 18% de leur poids; leur résistance moyenne doit être
égale ou supérieure à 15 bars.
Les briques seront posées à bain soufflant de mortier, par assises réglées horizontalement à joints croisés; le
recouvrement sur l'assise inférieure étant de 0,05m au moins, les joints seront de 0,5 à 2 cm. Les briques cassées,
fendues ou déchaussées ne seront pas utilisées et seront éventuellement remplacées avec un mortier frais, lorsqu'il sera
nécessaire de tailler les briques; cette opération s'effectuera par sciage.
Les angles, les extrémités de trumeaux, les retours de tableaux et d'angles seront exécutés en blocs à alvéoles verticales;
ils auront un encastrement de mur vertical à mur vertical de 0,10m au moins.
Les briques doivent être trempées dans l'eau avant leur emploi, et ce en vu d'éviter le brûlage du mortier et parfaire
l'adhérence du joint (deux minutes suffisent).
Les briques prévues pour la protection d'éléments en béton armé devront, dans la mesure du possible, être positionnées
en coffrage perdu.
- Cloison de 10 cm finie, composée de plâtrière posées sur chant et d'un enduit de 1,75cm de chaque côté.
- Cloison de 12,5 cm finie, composée de briques de 8 trous posées sur chant et d'un enduit de 2cm d'un seul côté.
- Cloison de 25 cm finie, composée de briques de 12 trous posées à plat et d'un enduit de 2 cm de chaque côté.
- Paroi pour habillage de l'ossature en béton armé (poutres, poteaux, acrotère, etc..) constituée de briques de 6 ou de 3
trous posées sur chant et d'un enduit de 2 cm côté vu pour les double-cloisons.
- Toutes cloisons présentées par l’architecte dans le descriptif de l’article au niveau du bordereau.
4.1.4.- DOUBLE-CLOISONS
4.1.4.1.- Prescriptions particulières relatives à la mise en œuvre des murs extérieurs des double-cloisons
La double cloison joue un rôle d'isolation thermique; pour ce l'entrepreneur veillera à ce que le mortier de pose ne
remplisse, ni ne tombe dans le vide laissé entre les 2 parois constituant le mur.
La paroi extérieure et la paroi intérieure de la double cloison seront liaisonnées par des boutisses de fer, à raison de 5 à
6 au mètre carré de mur. Ces boutisses auront au minimum un diamètre de 8 mm et devront être trempées dans une
barbotine de ciment pour être protégées contre toute attaque extérieure.
Double cloison de 35 :
Elle sera composée de briques de 12 trous posées à plat à l'extérieur et de briques 6 trous à l'intérieur; les deux cloisons
étant séparées par un espace libre, le tout recevant un enduit de 2cm à l'extérieur et de 1,5 cm à l'intérieur.
5- ENDUITS
5.1.- GENERALITES
5.1.2.- SUPPORTS
Le sable utilisé pour tous les mortiers est de 0/3, en proportion finie ne dépassant pas 15 à 30%
Pour les angles sortants, bandeaux et couronnements, le mortier utilisé est le mortier N°2.
L'épaisseur de la couche de finition sera de 0,5 cm environ et celle de l'enduit fini de 2 cm.
6- REVETEMENTS DIVERS
6.1.- FORMES - DALLAGES - CARRELAGES
6.1.1.- GENERALITES
La qualité des dalles en pierre naturelles, des carreaux de granito mosaïque ou marbré, des plinthes, des produits en grès
cérame, des faïences etc... est soumise au choix de l'Architecte.
L'Entrepreneur présentera un échantillon avec plusieurs choix de chaque catégorie de revêtement. Les échantillons
choisis par l'Architecte seront déposés au bureau du maître de l’ouvrage sur le chantier, pour servir de référence.
Les fourreaux destinés au passage des canalisations ou les canalisations elles-mêmes devront être mises en place avant
le commencement des travaux. Les trémies à respecter devront être définies.
7- ETANCHEITES ET SUPPORTS
7.1.- QUALITE DES MATERIAUX UTILISES ET DES OUVRAGES EXECUTES
La qualité des feutres bitumes, des asphaltes, des bitumes armées et les ouvrages exécutés devront être conformes aux
normes et seront assortis par une garantie décennale (assurance).
Dans le cas du multicouche, un élément en feuille supplémentaire est disposé à sa sous face afin de permettre la
réalisation du joint entre le moignon et le conduit d'évacuation. La longueur du moignon doit être telle que la distance
entre la sous face du plafond et la partie supérieure du tuyau d'évacuation soit de 10 cm au minimum. La saillie du
moignon sous plafond sera donc de 15 cm au minimum.
Dans le cas du conduit d'évacuation situé à l'extérieur de l'ouvrage, le raccordement de la platine avec le conduit se fera
par l'intermédiaire, soit d'un moignon coudé, soit d'un moignon droit déversant les eaux dans une cuvette placée au-
dessus de la canalisation. La section du moignon de départ devra être calculée en fonction de la surface à évacuer en
appliquant la formule suivante :
- La surface du moignon exprimée en cm 2 doit être égale à celle de la terrasse exprimée m2.
- Le raccordement tronc conique doit être tel que sa section la plus petite soit égale à 0,70 de sa surface d'entrée et que
la hauteur soit égale à 1,5 fois le diamètre de sa petite base.
Le diamètre minimal des moignons et des descentes étant toujours supérieur à 80 mm, celui-ci pourra être
exceptionnellement ramené à 60 mm pour les loggias, balcons, etc...
7.5. 2. - CRAPAUDINES
Toute évacuation doit être munie d'un dispositif destiné à assurer la libre évacuation, non seulement des eaux de surface
du revêtement d'étanchéité, mais également de celles pouvant circuler dans l'épaisseur de la protection sans entraîner les
matériaux de celle-ci et arrêter les débris (papier, feuilles, etc..) capables de provoquer un engorgement des descentes.
Les crapaudines seront en fer galvanisé ou en tôle galvanisée perforée.
7-6-2- AUTO-PROTECTION
Protection rapportée par un vernis d'aluminium compatible avec l'étanchéité en DERBIGUM SP4.
7.9.- GARANTIE
L'Entrepreneur du présent lot devra garantir le maître de l'œuvre pendant une durée de dix ans (10 ans) à partir de la
réception provisoire du présent lot, contre toute avarie, défaut, vices d’exécution et/ou de fonctionnement des chapes
étanches, protection et évacuation.
La réception provisoire du présent lot ne sera prononcée qu'après la remise de l'engagement de l'Entrepreneur qui sera
mentionné dans le procès-verbal de la réception.
8 - OUVRAGES DIVERS
13.1- FORME DE MARCHES :
Elle sera exécutée en béton banché dosé à 250 kg de ciment par m3.
*******************
……………., le …./…./……
Rempli et accepté par :
L'Entrepreneur : …………………..
Sousse, le …./…./……
Dressé par :
L'Architecte
Sousse, le …./…./……
Vérifié par :
Le Pilote
Sousse, le …./…./……
Vu et accepté par :
LE MAITRE D’OUVRAGE