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WILAYA D’AIN TEMOUCHENT
*************************
DAIRA D’AIN KIHAL
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COMMUNE D’AIN-TOLBA
*********************
Intitulé de l’opération:
1
Convention Entre
« LE SERVICE CONTRACTANT »
D’une part
Et
D’autre part,
2
Déclaration de candidature
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1/Identification du service contractant :
Désignation du service contractant :……………………………………………………………………………
2/Objet du marché public :...................................................................................................................................
………………………………………………………………………………………………………….………..
3/Objet de la candidature :
La présente déclaration de candidature est présentée dans le cadre d’un marché public alloti :
Non ou Oui
Dans l’affirmative :
Préciser les numéros des lots ainsi que leurs intitulés:…………………………..………………..…………….
………………………………………………………………………………….……………….………………..
……………………………………………………………………………………..……………………………..
4/Présentation du candidat ou soumissionnaire :
Nom, Prénom, nationalité, date et lieu de naissance du signataire, ayant qualité pour engager la société à
l’occasion du marché public:……............................................................................................................
……………………………………………….., agissant :
En son nom et pour son compte.
Au nom et pour le compte de la société qu’il représente.
4-1/ candidat ou soumissionnaire seul :
Dénomination de la société :……………......…………………………………………………....…….………….
…………………………………………………………………………………………………………..…..……...
Adresse de la société:………………………………………...…………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………………………...
Forme juridique de la société : ……………………………………………………………………………..………
Montant du capital social : …………………………………………………………………………………….....
Numéro et date d’inscription au registre du commerce, au registre de l’artisanat et des métiers
Ou autre (à préciser) (barrer la mention inutile) :……………………………………………………….………...
……………………………………………………………………………………………………………………...
2.
4-2/ Candidat ou soumissionnaire groupement momentané d’entreprises :
Le groupement est Conjoint ou Solidaire
Nombre de membres dans le groupement (en chiffres et en lettres): ………………………………………………
Nom du groupement :…………………………………………………………………………………….………..
Présentation des membres du groupement (chaque membre du groupement doit renseigner
cette rubrique. Les autres membres du groupement doivent remplir cette rubrique dans une
feuille jointe en annexe, en donnant un numéro d’ordre à chaque membre) :
1-Dénomination de la société:………………………………………………………………….………………….
Adresse du siège social : …………………………………………………..………………………..….……….….
Forme juridique de la société : ……………………………………………………………………….………….…
……………………………………………………………………………………………………………….……..
Montant du capital social : ……………………………………………………………………….…………….....
Numéro et date d’inscription au registre du commerce, au registre de l’artisanat et des métiers
ou autre (à préciser) (barrer la mention inutile) :…………………………………………………………..……...
……………………………………………………………………………………………………………………...
La société est mandataire du groupement Non ou Oui
Les membres du groupement :
3
Signent individuellement l’offre du groupement et toutes modifications du
marché public qui pourraient intervenir ultérieurement.
Donnent mandat à un membre du groupement, désigné en qualité de
mandataire, conformément à la convention de groupement qui accompagne
l’offre, pour signer, en leur nom et pour leur compte, l’offre du groupement
et toutes modifications du marché public qui pourraient intervenir
ultérieurement;
Dans le cas d’un groupement conjoint préciser les prestations exécutées par chaque membre
du groupement, en précisant le numéro du lot ou des lots concerné(s), le cas échéant:...........................................
……………………………………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………….……..
………………………………………………………………………………………………………………….…..
3
5/Déclaration du candidat ou soumissionnaire:
Le candidat ou soumissionnaire déclare qu’il n’est pas exclu ou interdit de participer aux marchés publics :
- pour avoir refusé de compléter son offre ou du fait qu’il s’est désisté de l’exécution d’un marché public ;
- du fait qu’il soit en état de faillite, de liquidation de cessation d’activité ou qu’il fait l’objet d’une procédure
relative à l’une de ces situations ;
- pour avoir fait l’objet d’un jugement ayant autorité de la chose jugée constatant un délit affectant sa probité
professionnelle ;
- pour avoir fait une fausse déclaration ;
- du fait qu’il soit inscrit sur la liste des entreprises défaillantes ;
- du fait qu’il soit inscrit sur la liste des opérateurs économiques interdits de participer aux marchés publics ;
- du fait qu’il soit inscrit au fichier national des fraudeurs, auteurs d’infractions graves aux législations et
réglementations fiscales, douanières et commerciales ;
- pour avoir fait l’objet d’une condamnation par la justice pour infraction grave à la législation du travail ;
- du fait qu’il n’a pas honoré son engagement d’investir ;
-du fait qu’il ne soit pas en règle avec ses obligations fiscales, parafiscales et envers l’organisme en charge des
congés payés et du chômage intempéries des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique, le
cas échéant, pour les entreprises de droit algérien et les entreprises étrangères ayant déjà exercé en Algérie ;
- pour n’avoir pas effectué le dépôt légal des comptes sociaux, pour les sociétés de droit algérien ; Non ou Oui
Dans la négative (à préciser) : …………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………...........................
Le candidat ou soumissionnaire déclare qu’il:
-n’est pas en règlement judiciaire et que son casier judiciaire datant de moins de trois mois porte la mention «
néant ». Dans le cas contraire, il doit joindre le jugement et le casier judiciaire. Dans le cas où l’entreprise fait
l’objet d’un règlement judiciaire ou de concordat le candidat ou soumissionnaire déclare qu’il est autorisé à
poursuivre son activité.
-est inscrit au registre de commerce ou au registre de l’artisanat et des métiers, pour les
artisans d’art ou détenir la carte professionnelle d’artisan, en relation avec l’objet du marché public, sous le
n°….…..du………………………., délivré par……………….………...............
-détient le numéro d’identification fiscale suivant :……………………………………, délivré par
……………………….le………………., pour les entreprises de droit algérien et les entreprises étrangères
ayant déjà exercé en Algérie.
Le candidat ou soumissionnaire déclare qu’il n’existe pas des privilèges, des nantissements, des gages et/ou des
hypothèques inscrits à l’encontre de l’entreprise.
Non ou Oui
4
4
Dans l’affirmative :(préciser la nature de ces privilèges, nantissements, gages et/ou hypothèques et joindre à la
présente déclaration copie de leurs états, délivrés par une autorité compétente).
Le candidat ou soumissionnaire déclare que la société n’a pas été condamnée en application de l’ordonnance
n°03-03 du 19 Joumada 1424 correspondant au 19 juillet 2003, modifiée et complétée, relative à la concurrence
ou en application de tout autre dispositif équivalent:
Non ou Oui
Dans l’affirmative : (préciser la cause de la condamnation, la sanction et la date de la décision)
……………………………………………………………………………………………………………
.………………………………………………………………………………………………............................
Le candidat ou soumissionnaire seul ou en groupement déclare avoir les capacités nécessaires à l’exécution du
marché public et produit à cet effet, les documents demandés par le service contractant dans le cahier des
charges (lister ci-après les documents joints) :
-…………………………………………………………………………………………………………….... ;
-……………………………………………………………………………………………………….……... ;
-…………………………………………………………………………………………………….………... ;
-…………………………………………………………………………………………………….………... ;
-……………………………………………………………………………………………….……………... ;
-……………………………………………………………………………………………….……………... ;
-……………………………………………………………………………………………….……………... ;
-……………………………………………………………………………………………….……………... ;
Le candidat ou soumissionnaire déclare que :
- la société est qualifiée et/ou agréée par une administration publique ou un organisme spécialisé à cet effet,
lorsque cela est prévu par un texte réglementaire :
Non ou Oui
Dans l’affirmative : (indiquer l’administration publique ou l’organisme qui a délivré le document, son numéro,
sa date de délivrance et sa date d’expiration)…………………………………………………………….
……………………..……………….....
- la société a réalisé pendant ………………….……………………………(indiquer la période considérée) un
chiffre d’affaires annuel moyen de (indiquer le montant du chiffre d’affaires en chiffres, en lettres et en hors
taxes) :……………………….
……………………………………………………………………………………………
.………………………………………………………………………………………………….,
dont ………% sont en relation avec l’objet du marché public ou du lot (barrer la mention inutile).
-Le candidat ou soumissionnaire compte présenter dans son offre un sous-traitant :
Non ou Oui
Dans l’affirmative remplir le formulaire joint en annexe V du présent arrêté.
5
6/Signature du candidat ou soumissionnaire seul ou de chaque membre du groupement
J’affirme, sous peine de résiliation de plein droit du marché public ou de sa mise en régie aux torts exclusifs de
la société, que ladite société ne tombe pas sous le coup des interdictions édictées par la législation et la
réglementation en vigueur.
Certifie, sous peine de l’application des sanctions prévues par l’article 216 de l’ordonnance n° 66-156 du 18
Safar 1386 correspondant au 8 juin 1966 portant code pénal que les renseignements fournis ci-dessus sont
exacts.
Nom, prénom, qualité du signataire Lieu et date de signature
…………………………………………………………………………………………………………….……..…
………………………………………………………………………………………….….…………….…………
………………………………………………………………………………………..……………….……………
5
………………………………………………………………………….……………………………….……….…
……………………………………………………………………………………………………..….……………
…………………………………………………………………………………………………………..…………
………………………………………………………………………………………………………..……………
…………………………………………………………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………….……………
N.B :
-Cocher les cases correspondant à votre choix.
-Les cases correspondantes doivent obligatoirement être remplies.
-En cas de groupement, une déclaration suffit pour le groupement.
-En cas d’allotissement chaque lot doit faire l’objet d’une déclaration.
-Lorsque le candidat ou soumissionnaire est une personne physique, il doit adapter les rubriques spécifiques aux
sociétés, aux entreprises individuelles.
…………………………………………………………………………..………………..………….…………….
…………………………………………………………………….………………….…………….………………
…………………………………………………………….………………………………….….…………………
………………………………………………………………………………………………….………..…………
……………………………………………………………………………………………….…………………..…
……………………………………………………………………………………………………………...………
……………………………………………………………………………………………….……………..………
…………………………………………………………………………………………………...…………………
…………………………………………………………………………………………………………...…………
à livrer les fournitures demandées ou à exécuter les prestations demandées aux prix cités à la lettre de
soumission prévue à l’annexe IV du présent arrêté, et dans un délai de (en chiffres eten lettres)
…………………………………………………..............................,à compter de la date d’entrée en vigueur du
marché public, dans les conditions fixées dans le cahier des charges.
Le présent engagement me lie pour le délai de validité des offres.
8
5/Signature de l’offre par le soumissionnaire :
J’affirme, sous peine de résiliation de plein droit du marché public ou de sa mise en régie aux torts exclusifs de
la société, que ladite société ne tombe pas sous le coup des interdictions édictées par la législation et la
réglementation en vigueur.
Certifie, sous peine de l’application des sanctions prévues par l’article 216 de l’ordonnance n° 66-156 du 18
Safar 1386 correspondant au 8 juin 1966 portant code pénal que les renseignements fournis ci-dessus sont
exacts.
Nom, prénom et qualité du signataire Lieu et date de signature
…………………………………………………………………………………………………………..…….……
………………………………………………………………………………………………….……….…….……
………………………………………………………………………………………………………….………..…
……………………………………………………………………………………………………….…………..…
…………………………………………………………………………………………………….….………….…
…………………………………………………………………………………………………..……………….…
………………………………………………………………………………………………………………...……
………………………………………………………………………………………………………….…….……
………………………………………………………………………………………………………….………….
6/décision du service contractant :
La présente offre est …………………………………………………………………………….
N.B :
-Cocher les cases correspondant à votre choix.
-Les cases correspondantes doivent obligatoirement être remplies.
-En cas de groupement, présenter une seule déclaration.
-En cas d’allotissement chaque lot doit faire l’objet d’une déclaration.
-Pour chaque variante présenter une déclaration.
-Pour les prix en option remplir une déclaration à part.
-Lorsque le soumissionnaire est une personne physique, il doit adapter les rubriques spécifiques aux sociétés,
aux entreprises individuelles.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
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WILAYA D’AIN TEMOUCHENT
DAIRA D’AIN KIHAL
COMMUNE D’AIN-TOLBA
Lettre de SOUMISSION
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1/Identification du service contractant :
Désignation du service contractant :
……………………………………………………………………………………………………..….…….……...
……………………………………………………………………………………………………………….……..
Nom, prénom, qualité du signataire du marché public :……………………..…………………….…….……….
9
……………………………………………………………………………………………………………………...
2/Présentation du soumissionnaire:
Désignation du soumissionnaire (reprendre la dénomination de la société telle que figurant
dans la déclaration de candidature):
Soumissionnaire seul.
Dénomination de la société:……………………………………………………………………………….……….
Soumissionnaire groupement momentané d’entreprises :
Conjoint ou Solidaire
Dénomination de chaque société :
1/…………………………………………………………………………………..………………….……………
2/…………………………………………………………………………………………….………………..……
3/……………………………………………………………………………………………………….…..………
/……………………………………………………………………………………………………………….……
Dénomination du groupement :…………………………………………………………………………….…….
………………………………………………………………………………………………………………..…...
3/Objet de la lettre de soumission :
Objet du marché public:……………………….….…………………………………….……………….……….
Wilaya(s) où seront exécutées les prestations, objet du marché public:…………………………...……………..
...........................................................................................................................................................
2
La présente lettre de soumission est présentée dans le cadre d’un marché public alloti :
Non ou Oui
Dans l’affirmative :
Préciser les numéros des lots ainsi que leurs intitulés:…………………………………..……………….…..…..
……………………………………………………………………………………..………………………..……..
………………………………………………………………………………………………..……………..……..
4/Engagement du soumissionnaire :
Le signataire
S’engage, sur la base de son offre et pour son propre compte ;
Dénomination de la société:………………………………………………………………………………………..
Adresse du siège social : …………………………………………………………………………………………..
Forme juridique de la société : ……………………………………………………………..…………….……….
Montant du capital social : ……………………………………………………………………………….……...
Numéro et date d’inscription au registre du commerce, au registre de l’artisanat et des métiers ou autre (à
préciser) (barrer la mention inutile) :……………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………………...
Nom, Prénom, nationalité, date et lieu de naissance du signataire, ayant qualité pour engager la société à
l’occasion du marché public:………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………...
Engage la société, sur la base de son offre ;
Dénomination de la société:………………………………………………………………………………………..
Adresse du siège social : …………………………………………………………………………………………..
Forme juridique de la société : …………………………………………………………………………………….
Montant du capital social : ……………………………………………………………………………..………...
Numéro et date d’inscription au registre du commerce, au registre de l’artisanat et des métiers ou autre (à
préciser) (barrer la mention inutile) :…………………………………………….…………………………….....
……………………………………………………………………………………………………………………...
10
Nom, Prénom, nationalité, date et lieu de naissance du signataire, ayant qualité pour engager la société à
l’occasion du marché public :………………………………………………….……………………………..……
……………………………………………………………………………………………………………………..
3
L’ensemble des membres du groupement s’engagent, sur la base de l’offre du groupement Présentation des
membres du groupement (chaque membre du groupement doit renseigner cette rubrique. Les autres membres
du groupement doivent remplir cette rubrique dans une feuille jointe en annexe, en donnant un numéro d’ordre
à chaque membre) :
1/Dénomination de la société:…………………………………………………….………………..……………….
Adresse du siège social : ………………………………………………………………………….………………..
Forme juridique de la société : …………………………………………………………………….……………….
Montant du capital social : …………………………………………………………………………..…………...
Numéro et date d’inscription au registre du commerce, au registre de l’artisanat et des métiers ou autre (à
préciser) (barrer la mention inutile) :………………………………………….................................................
…………………………………………………………………………………………………..............................
Nom, Prénom, nationalité, date et lieu de naissance du signataire, ayant qualité pour engager la société à
l’occasion du marché public:
……………………………………………………………………………………………………………..
Après avoir pris connaissance des pièces du projet de marché public et après avoir apprécié, à mon point de vue
et sous ma responsabilité, la nature et la difficulté des prestations à exécuter :
-remets, revêtus de ma signature, un bordereau des prix et un détail estimatif, établis conformément aux cadres
figurant au dossier du projet de marche.
-me soumets et m’engage envers ……………………………………………………...(indiquer le nom du
service contractant) à exécuter les prestations conformément aux conditions du cahier des prescriptions
spéciales et moyennant la somme de :………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………..
(indiquer le montant du marché public en dinars et, le cas échéant, en devises étrangères, en chiffres et en
lettres, et en hors taxes et en toutes taxes).
Imputation budgétaire :…………………………………………………………………………………………….
Le service contractant se libère des sommes dues, par lui, en faisant donner crédit au compte bancaire
n°…………….…….auprès : ……………………………………………………….…………………................
Adresse: ………………………………………………………………………….…………...............................
5/Signature de l’offre par le soumissionnaire:
Affirme, sous peine de résiliation de plein droit du marché public ou de sa mise en régie aux torts exclusifs de la
société, que ladite société ne tombe pas sous le coup des interdictions édictées par la législation et la
réglementation en vigueur.
4
Certifie, sous peine de l’application des sanctions prévues par l’article 216 de l’ordonnance n° 66-156 du 18
Safar 1386 correspondant au 8 juin 1966 portant code pénal que les renseignements fournis ci-dessus sont
exacts.
Nom, prénom et qualité du signataire Lieu et date de signature
……………………………………………………………………………………..…………………………….…
………………………………………………………………………………………….……..……………………
…………………………………………………………………………………………………………….…..……
……………………………………………………………………………………………………………..………
………………………………………………………………………………………………………………..……
…………………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………..…………………
11
………………………………………………………………………………………………...………………….
……………………………………………………………………………………………………………………
6/Décision du service contractant :
La présente offre est …………………………………………………………..………………………………….
N.B :
-Cocher les cases correspondant à votre choix.
-Les cases correspondantes doivent obligatoirement être remplies.
-En cas de groupement, remplir une seule déclaration.
-En cas d’allotissement chaque lot doit faire l’objet d’une déclaration.
-Pour chaque variante remplir une déclaration.
-Pour les prix en option remplir une déclaration à part.
-Lorsque le soumissionnaire est une personne physique, il doit adapter les rubriques
Spécifiques aux sociétés, aux entreprises individuelles.
12
……………………………………………………………………………………………………………..……..
3/Présentation du candidat ou soumissionnaire :
-Nom, Prénom, nationalité, date et lieu de naissance du signataire, ayant qualité pour engager
la société à l’occasion du marché public :……………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………, agissant :
En son nom et pour son compte.
Au nom et pour le compte de la société qu’il représente.
Dénomination de la société :……………......………………………………..……………………………….….
………………………………………………………………………………………………………………..…...
Adresse de la société:………………………………………...………………………………….…………………
………………………………………………………………………………………………………….…….…...
Forme juridique de la société : ………………………………………………………………………....…………
Montant du capital social : ……………………………………………………………………………..….….....
Numéro et date d’inscription au registre du commerce, au registre de l’artisanat et des métiers ou autre (à
préciser) (barrer la mention inutile) :………………………………….........................................................
……………………………………………………………………………………………………………………..
4/Déclaration du candidat ou soumissionnaire:
Je déclare que ni moi, ni l’un de mes employés ou représentants, n’avons fait l’objet de poursuites judiciaires
pour corruption ou tentative de corruption d’agents publics.
Oui non
Dans l’affirmative :(préciser la nature de ces poursuites, la décision rendue et joindre une copie du jugement).
2
M’engage à ne recourir à aucun acte ou manoeuvre dans le but de faciliter ou de privilégier le traitement de
mon offre au détriment de la concurrence loyale.
M’engage à ne pas m’adonner à des actes ou à des manoeuvres tendant à promettre d’offrir ou d’accorder à un
agent public, directement ou indirectement, soit pour lui-même ou pour une autre entité, une rémunération ou
un avantage de quelque nature que ce soit, à l’occasion de la préparation, de la négociation, de la passation, de
l’exécution ou de contrôle d’un marché public ou d’un avenant.
Déclare avoir pris connaissance que la découverte d’indices concordants de partialité ou de corruption avant,
pendant ou après la procédure de passation d’un marché public ou d’un avenant, sans préjudice des poursuites
judiciaires, constituerait un motif suffisant pour prendre toute mesure coercitive, notamment de résilier ou
d’annuler le marché public ou l’avenant concerné et d’inscrire l’entreprise sur la liste des opérateurs
économiques interdits de participer aux marchés publics.
Certifie, sous peine de l’application des sanctions prévues par l’article 216 de l’ordonnance n° 66-156 du 18
Safar 1386 correspondant au 8 juin 1966 portant code pénal que les renseignements fournis ci-dessus sont
exacts.
13
N.B :
-Cocher les cases correspondant à votre choix.
-Toutes les rubriques doivent obligatoirement être remplies.
-En cas de groupement, chaque membre doit présenter sa propre déclaration.
-En cas de sous-traitance, chaque sous-traitant doit présenter sa propre déclaration.
-En cas d’allotissement, une déclaration suffit pour tous les lots. Le(s) numéro(s) de lot(s) doit
(vent) être mentionné(s) dans la rubrique n° 2 de la présente déclaration.
-Lorsque le candidat ou soumissionnaire est une personne physique, il doit adapter les
rubriques spécifiques aux sociétés, aux entreprises individuelles.
CHAPITRE I
Instructions Aux Soumissionnaires
SOMMAIRE
A : DISPOSITIONS GENERALES
01 - Portée de la soumission
02 - Soumissionnaires admis à concourir
03 - Objet de l’Consultation
04 - Conditions de participation
05 - Documents remis aux concurrents
06 - Visite des lieux de travail
07- Exclusions de la participation aux Conventions publics
08- Clause obligeant le Titulaire du Convention
B : DOSSIER DE consultation
01-Pièces à fournir par le soumissionnaire
14
02-Validité des offres
03 Remise des offres
04-Ouverture des plis et jugement des offres
04-1 : Ouverture des plis
04-2 : Examen préliminaire
04-3 : Eclaircissement.
05 -Evaluation et comparaison des offres
05-1 : Critères d’évaluation
06 -Montant constituant l'offre
07- Actualisation et Révision des prix unitaires
08-Duré de préparation des offres
09-Clôture du dépôt des offres
10-Forme et Signature des Offres
11-Modification du dossier de l’Consultation
12-Caractère confidentiel de la procédure d'examen et l'évaluation des offres
13-Détermination de la conformité des offres
14-Droit reconnu au contractant d'accepter ou de refuser toute offre
15-Correction des erreurs pour la comparaison des offres
16-Signature du Convention
C : MESURES COERCITIVES
A : Dispositions Générales
01-Portée de la soumission
La présente Consultation est lancé par le président de L'A.P.C de AIN-TOLBA (désignée ci – après
par le terme «Service contractant »), en application des dispositions de l'article 65 du décret présidentiel
n° 15-247 du16/09/2015 portant réglementation des Marchés publics et des délégations de service public.
Cette Consultation est lancé pour la réalisation des travaux de : Revêtement de voirie urbaine en BB cité
101 et 68 logts 2ème tranche.
02 - Soumissionnaires admis à concourir
Le terme « partenaire cocontractant» désigne une entreprise de réalisation agissant seule.
Le soumissionnaire doit avoir la qualification Trois (III) et plus dans le domaine de Travaux public
comme Activité principale dont la validité en cours.
03 - Objet de l’Consultation
Le présent Consultation a pour objet la désignation d’une partenaire co-contactant, qui sera chargé de
la Réalisation des travaux de : Revêtement de voirie urbaine en BB cité 101 et 68 logts 2ème tranche.
Les termes de références pour effectuer ces travaux sont décrits dans le cahier des prescriptions spéciales.
04 -Conditions de participation
Peuvent participer au présent Consultation:
15
-Tous partenaires cocontractant qualifié dans le domaine de Travaux public comme Activité principale classée
à la catégorie Trois (III) et plus et dont la qualification est encore en cours de validité.
05 -Documents remis aux concurrents
1- Modèle de soumission.
2- Modèle de déclaration à souscrire.
3- Modèle de déclaration de probité
4- Le cahier des charges.
5- Les bordereaux des prix unitaires.
6- Le devis estimative et quantitatif.
7- Model de planning des travaux
Les renseignements donnés dans le dossier du présente Consultation n’ont qu’une valeur indicative et il
appartient aux soumissionnaires d’en tirer, sous leur responsabilité, les déductions conduisant au choix des
méthodes de réalisation et des prix. Il est vivement recommandé aux soumissionnaires de visiter les lieux. Le
service contractant peut, au plus tard dans les 10 jours qui précédent la date de remise des offres, modifier par
voie d’amendement le dossier de Consultation. Un tel amendement sera notifié par écrit à tous les
soumissionnaires ayant retiré le dossier de l’Consultation.
Dossier de la consultation
Consultation
" Offre technique ".
Dénomination et adresse du soumissionnaire.
3- L’offre financière contient :
-La lettre de soumission (selon modèle ci-joint) remplié, datée et signée.
- Le bordereau des prix unitaires (BPU).
- Le détail quantitatif et estimatif (DQE).
- La décomposition du prix global et forfaitaire (DPGF)
*L’ensemble des pièces énumérées, ci-dessus, devront être ensuite insérées dans une 3 ème enveloppe, cachetée sur
laquelle seront portées les mentions, ci-après :
Consultation
" Offre financière "
Dénomination et adresse du soumissionnaire.
18
En plus des trois (3) cas de rejet mentionnés à l'article 72 du DP 15/247 (tirets 2 et 3), les autres cas
d'exclusion susceptibles d'être prononcés par la commission permanente d’ouverture et d'évaluation des offres,
concernent les soumissions présentant l'une des situations lacunaires suivantes :
- le mémoire technique n'a pas été fourni à la date d'ouverture des plis,
- la ou les pièce (s) manquante (s) n’a / n'ont pas été complétée (s) dans les délais prescrits,
- certaines pièces ne sont pas renseignées correctement ou leurs dates de validité ayant expiré,
- l'un des spécimens de lettres annexés au présent cahier des charges ne satisfait pas aux conditions de formes
exigées,
- les spécifications techniques ne sont pas conformes à celles du cahier des charges,
- l‘activité mentionnée dans le certificat de qualification du soumissionnaire ou tout autre document équivalent
ne correspond pas à celle figurant dans le cahier des charges,
- celles comportant plus d'une proposition de prix par article ou par lot,
- le soumissionnaire qui n'a pas soumissionné pour la totalité des articles d'un même lot,
- celles n'ayant pas obtenu la note minimale ou sous le coup d’une (1) notes négatives (0 pt), dans l’un des
critères : moyens humains ou moyens matériels.
- l’opérateur récusant la méthodologie concernant la correction des erreurs des chiffres de son offre,
- les chiffres et montants portés dans les B.P.U et/ou D.Q.E sont illisibles ou par des ratures.
03 - Remise des Offres
Les offres seront déposées au secrétariat général de L'APC de Ain- Tolba
Les offres doivent comporter un dossier de candidature, une offre technique et une offre financière.
La présentation des offres sous pli cacheté avec mention : « à n’ouvrir que par la commission d’ouverture
des plis et d’évaluation des offres »
Projet : Revêtement de voirie urbaine en BB cité 101 et 68 logts 2ème tranche.
Les offres devront être déposées à l'APC de Ain-Tolba et parvenir au secrétariat général, le dernier jours de la
date de dépôt des offres est fixé le 21ème jours à compter de la première parution de l’Consultation au siège de
l'APC de Ain-Tolba et vingt huit (28) commune de la willaya de Ain-Témouchent à 12 heures correspond au
dernier jours de la durée de préparation des offres. Aucune soumission, une fois déposée, ne peut être retirée,
complétée ou modifiée.
20
- proposer au service contractant de rejeter l’offre financière de l’opérateur économique retenu provisoirement,
jugée excessive par rapport à un référentiel des prix. Le service contractant rejette cette offre, par décision
motivée ;
- restituer, sans être ouverts, par le biais du service contractant, les plis financiers correspondant aux
candidatures ou aux offres techniques éliminées, le cas échéant.
05-02- Déroulement des travaux de la commission d’C.O.P.E.O (séance d’évaluation)
Conformément aux dispositions de l'article 72 du décret présidentiel n°15-247 du 16 septembre 2015 sus visé,
l'évaluation et l'analyse des offres se feront lot par lot, en deux (2) phases :
- au titre de la 1ère phase, il sera procédé à l'évaluation des offres techniques,
- au titre de la 2ème phase, il sera procédé à l'évaluation des offres financières.
N.B : L’offre technique est notée : 100 points.
04-2- Examen préliminaire:
Le service contractant examinera les offres pour relever les erreurs de calcul éventuelles, vérifier si les
documents ont été correctement signés et paraphés et si les offres est d’une façon Générale en bon ordre. Les
erreurs des soumissions pourront être rectifiées d’office par le service contractant.
04-3- Eclaircissement :
Tout soumissionnaire désirant obtenir des éclaircissements sur les documents d’Consultation peut notifier sa
requête au service contractant (Commune de Ain-Tolba) par écrit, télex ou télégramme. Le service contractant
répondra par écrit à toute demande d’éclaircissement relatif au dossier de Consultation qu’il aura reçu au
moins huit (08) jours avant la date de dépôt des offres. Une copie de la réponse du service contractant,
indiquant la question posée mais ne mentionnant pas son auteur, sera adressée à tous les soumissionnaires
ayant retiré le dossier de consultation. Aussi le service contractant aura la faculté de demander aux concurrents
toutes précisions explicitant leurs offres qui lui paraîtront nécessaires. Le refus à une telle demande pourra
entraîner l’élimination de l’offre.
22
La durée de préparation des offres est 21 jours à compter de la première parution de l’Consultation au siège de
l'APC de Ain-Tolba et vingt-huit (28) commune de la willaya de Ain-Témouchent à 12 heures correspond au
dernier jours de la durée de préparation des offres.
23
Aux fins du présent article, une offre conforme au dossier d’Consultation est une offre qui répond à tous les
termes, conditions et spécifications du dossier d’Consultation sans divergence ou réserves essentielles. Une
divergence ou une réserve essentielles est celle qui affecte de façon appréciable l’étendue, la qualité à l’exécution
des travaux, ou qui limite de façon appréciable et en contradiction avec les dispositions du dossier de
Consultation les droits du service contractant ou les obligations du partenaire co-contractant au titre le
présent Convention , et dont la correction affecterait injustement la position des autres soumissionnaires qui
ont présenté des offre conformes au dossier de consultation. Lorsqu’une offre n’est pas conforme aux conditions
requises par le dossier de consultation, elle sera rejetée par le service contractant et ne pourra être par la suite
rendue conforme au dossier de Consultation par la correction ou le retrait subséquent de la réserve ou
divergence aux conditions de Consultation qui seraient effectués par le soumissionnaire.
14 - Droit reconnu au contractant d'accepter ou de rejeter toute offre
Le service contractant se réserve le droit d'accepter ou de rejeter toute modification, divergence, ou réserve.
Les modifications, divergences, variantes et autre facteurs qui dépassent les exigences du dossier d’Consultation
ne doivent être prises en considération lors de l'évaluation des offres.
Si l'offre évaluée la moine disant est fortement déséquilibrée par rapport à l'estimation du service contractant,
des travaux à exécuter dans le cadre du présent Convention , le service contractant peut demander aux
soumissionnaires de fournir le sous détail des prix pour n'importe quel élément ou pour tous les éléments du
détail quantitatif et estimatif pour prouver que ces prix sont compatibles avec les méthodes de réalisation et le
calendrier proposé.
Après avoir examiné le sous détail des prix, le service contractant peut demander que le montant de la garantie
de bonne exécution soit porté au frais de l'attributaire du Convention, à un niveau suffisant pour protéger le
maître de l'ouvrage contre toute perte financière au cas où l'attributaire viendrai à manquer à ses obligations au
titre du Convention.
Le service contractant se réserve le droit d’accepter ou de rejeter toute offre d’annuler la procédure de
Consultation et de rejeter toutes les offres à tout moment avant l’attribution du Convention sans concourir de
responsabilité à l’égard du ou des soumissionnaires affectés par sa décision, vu l’obligation de les informer des
raisons de sa décision.
SOMMAIRE
26
Article 10 : Caution de bonne exécution et de garantie
Article 11 : Identité et qualité des personnes dûment habilitées à signer le présent Convention
Article 37 : Nantissement
Article 38 : Avance forfaitaire
Article 39 : Avance sur approvisionnement
Article 40 : Caution de restitution des avances
Article 41: Assurance Obligatoire
Article 42 : Présentation des polices
Article 43 : Règlement des litiges
Article 44: Résiliation unilatérale
Article 45: Résiliation Contractuelle
Article 46: Condition de Paiement travaux
Article 47: Domiciliation Bancaire
Article 48: Actualisation et Révision des prix
27
Article 49: Intérêts Moratoires
Article 50 : Propriété Industrielle ou Commerciale
Article 51: Augmentation ou diminution de la masse des travaux
Article 52: Utilisation de la main d’œuvre locale et respect de la législation de travail
Article 53: Protection de l’environnement
Article 54: La lutte contre la corruption
Article 55: Timbres et enregistrement
Article 56 : Edition
Article 57: Mise en vigueur du Convention
Article 58 : Date et lieu de signature
Le présent Convention est un Convention sur bordereau de prix unitaires, c'est à dire que les travaux
seront rémunérés sur la base de ces prix unitaires appliqués aux quantités réellement exécutées.
Article 03 : Consistance des travaux du Convention
Les prestations du présent Convention porte sur la réalisation du : Revêtement de voirie urbaine en
BB cité 101 et 68 logts 2ème tranche.
28
Le présent Convention sera passée après Consultation conformément aux dispositions de l’article 13 du décret
présidentiel n° 15-247 du16/09/2015 portant réglementation des Marchés publics et des délégations de service
public.
A/ Documents Contractuels :
1/La Soumission
2/La Déclaration à souscrire
3/ La Déclaration de probité
4/Le Cahier des prescriptions spéciales (C.P.S)
5/Le Cahier des prescriptions techniques (C P.T.)
6/ Le devis descriptif des ouvrages
7/ Bordereau des prix unitaires
8/ Le devis quantitatif et estimatif
9/Le Planning d'exécution des travaux.
*Du décret 05/114 du 07/04/2005 modifiant et complétant le décret 93/289 du 28.11.1993 portant obligation
pour toute entreprise intervenant dans le cadre de la réalisation de Conventions publics du bâtiment, des
travaux publics et de l’hydraulique d’être titulaire d’un certificat de qualification.
*Aux circulaires N° 01/03 et 02/03 relatives aux nouveaux critères à introduire dans les cahiers des charges.
*Du Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG) approuvé par arrêté ministériel du 21/11/64.
*Du fascicule des clauses usuelles applicables aux travaux de génie civil approuvé par le Ministère des Travaux
Publics le 16/10/1964.
*Du cahier des Prescriptions Communes applicables au cocontractant, des Ponts et Chaussées.
*De la loi n° 05/10 du 15/08/2010 modifiant et complétant l’ordonnance 03/03 du 19.07.2003 relative à la
concurrence.
*De l’ordonnance N° 95-07 du 25/01/95 modifiée et complétée par la loi 06/04 du 20/02/06 relative aux
assurances.
* Les clauses de travail garantissant le respect de la législation du travail.
* Les clauses relatives à la protection de l'environnement.
29
* Les clauses relatives à l'utilisation de la main d'œuvre locale.
* Les clauses du Convention qui ne seraient pas conformes à la réglementation nationale en vigueur dans ces
dispositions compatibles avec les conditions spécifiques liées au financement, ne sont nulles et de nul effet.
Conformément au décret 93-289 du 28/11/1993, modifié et complété par le décret exécutif N°05/114
du 07/04/2005, portant obligation pour toute entreprise intervenant dans le cadre de la réalisation de
Conventions publics du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique d’être titulaire d’un certificat de
qualification et de classification professionnelle et des dispositions des articles 55 et 57 du décret présidentiel
n° 15-247 du16/09/2015 portant réglementation des Marchés publics et des délégations de service public.
Le partenaire cocontractant dispose d’un certificat de qualification en Travaux ………… (comme activité
principale) ; Catégorie …... Valable jusqu’au ………………… .
A- Les prix établis sont ceux définis par le bordereau des prix unitaires et, s’entendent pour tous les
ouvrages à exécuter quelles qu'en soient les dimensions, la nature et les difficultés particulières.
IL ne pourra pas être fait état de suggestions spéciales ou de minimes quantités pour prétendre à une
plus-value ou indemnité quelconque.
Les prix portés au bordereau, ventilés comme il est prévu, se comprennent pour des ouvrages
entièrement et en état de fonctionnement dans toutes les parties principales et auxiliaires.
Ces prix comprennent pour chaque unité d'ouvrage, tous les frais engagés par l'entreprise pour
l'exécution du dit ouvrage et en particulier les frais accessoires de l'entreprise les faux frais et toutes taxes à sa
charge.
B- Définition des prix unitaires : les prix unitaires du présent Convention sont définis dans le bordereau
des prix unitaires annexes au Convention.
Conformément aux articles 128 ,133 et 134 du décret présidentiel n° 15-247 du16/09/2015 portant
réglementation des Marchés publics et des délégations de service public, le partenaire cocontractant est tenu
de fournir une caution de bonne exécution égale à 2,5% du Convention augmenté le cas échéant du montant
des avenants.
Cette caution de bonne exécution est transformée à la réception provisoire en caution de garantie
en vertu de l’article 131 du décret présidentiel n° 15-247 du16/09/2015 portant réglementation des Marchés
publics et des délégations de service public, la main levée de cette dernière interviendra dans un délai de (01)
un mois à compter de la date de réception définitive.
Article 11 : Identité et qualité des personnes dûment habilitées à signer le présent Convention
33
Outre les relations explicitement prévues ci-dessus, il est précisé que le partenaire cocontractant sera tenu de
fournir à tout moment tous les renseignements intéressant l’exécution du Convention, dont l’administration
jugera nécessaire d’avoir connaissance. Ces demandes de renseignements formulées par le service contractant
ne pourront ni être considérées comme ingérence de celle-ci dans l’exécution le présent Convention, ni
entraîner un partage quelconque des responsabilités qui reviennent au partenaire cocontractant. En tout état de
cause, le partenaire cocontractant demeura seul responsable de l’exercice de la fonction qui lui est propre à
l’intérieur des obligations de son Convention. Le partenaire cocontractant sera tenu d’informer l’ingénieur
spontanément et dans les meilleurs délais, de tout évènement imprévu ou important, touchant l’exercice le
présent Convention, qu’il viendrait à constater ou dont il aurait connaissance.
Par ailleurs, il est précisé que le service contractant et toute personne autorisée par elle pourront à tout moment
avoir accès aux travaux ou important, aux ateliers et tout lieu travail, ainsi qu’aux emplacements d’où
proviennent les matériaux, produits manufacturés et outillages utilisés pour les travaux. Le partenaire
cocontractant devra assurer toutes les facilités voulues pour permettre cet accès.
Article 25 : Changement dans l’importance des travaux ; Ouvrage non prévu (Travaux
supplémentaires)
*Conformément aux articles 135 à 139 du décret présidentiel n° 15-247 du16/09/2015 portant
réglementation des Marchés publics et des délégations de service public .Et aux articles 30,31 et 32 du CCAG
du 21/11/1964.
Lorsque le présent Convention comporte un détail estimatif indiquant l’importance des diverses natures
d’ouvrage et que le changement ordonnées par l’administration ou résultant de circonstance qui ne sont ni de la
faute service contractant ni la faute du partenaire cocontractant modifiant l’importance de certains natures
d’ouvrages de telle sorte que les quantités diffèrent de plus de trente-cinq pour cent en plus ou en mois, des
quantités portés au détail indemnité basée sur le préjudice que lui ont causé les modifications survenus à cet
égard dans les prévisions du projet.
Le partenaire cocontractant ne peut prétendre à aucune indemnité à l’occasion de l’exécution de nature
d’ouvrage qui n’est pas mentionné au détail estimatif et dont les prix sont néanmoins prévus au Convention.
*Lorsqu'il est jugé nécessaires, sans changer l'objet du présent Convention d'exécuter des ouvrages non prévu
ni au bordereau, ni à la série, ou de modifier la provenance des matériaux, le partenaire co-contractant doit se
conformer immédiatement aux ordres de services qu'il reçoit à ce sujet et sans retard, de nouveau prix seront
préparés après ceux du présent Convention ou pour assimilation aux ouvrages les plus analogues. Dans le cas
d'une impossibilité absolue d'assimilation, les prix courants pratiqués seront prix pour termes de comparaison.
Les nouveau prix sont calculés dans les mêmes conditions économiques que les prix du présent Convention et
de manière à être possible au rabais ou la majoration si le présent Convention comporte. Après avoir être
ébattus par le service contractant et notifiés au partenaire co-contractant ordre de service.
*Le partenaire contractant ne doit pas entreprendre des travaux supplémentaires que sur la demande préalable
du service contractant qui ordonnera leur exécution par un ordre de service.
Leur rémunération sera faite en application des dispositions des articles 29 et 32 du CCAG du
21/11/64 ,ou il est de plus précisé que toute modification dans la masse des travaux en augmentation ou en
diminution par rapport au Convention initial devra obligatoirement être sanctionné par un avenant
conformément à la section 5 (article 135 à 139) du décret présidentiel n° 15-247 du16/09/2015 portant
réglementation des Marchés publics et des délégations de service public.
Article 26 : Vice de construction
Lorsque le maître d'œuvre ou le service contractant présumé qu'il existe dans les ouvrages des vices de
construction, il peut prescrire, par ordre de service soit en cours d'exécution soit avant la réception définitive, la
démolition et la reconstruction des ouvrages ou parties d'ouvrages présumés vicieux. Les dépenses résultant
cette opération sont à la charge du partenaire cocontractant lorsque les vices de construction sont constatés et
reconnus sans préjudice de l'indemnité à laquelle l'état peut prétendre de ce fait.
34
Le partenaire contractant est seul responsable de la qualité des travaux qu'il aurait réalisé. Il devra à
cet effet et conformément aux spécifications des cahiers des prescriptions techniques choisir les matériaux à
mettre en œuvre et veillera à la bonne exécution.
Article 27 : Décès, Faillite ou règlement Judiciaire du partenaire cocontractant
1-Décès : en cas de décès du partenaire cocontractant, le contrat est résilie de plein droit sans indemnité, sauf
au service contractant à accepter, s’il y a lieu, les offres qui peuvent être faites par les héritiers pour la
continuation des travaux.
2-Faillite ou règlement judiciaire :
a) le présent Convention est résilié de plein droit sans indemnité en cas de faillite, sauf si le service
contractant à accepter, dans l’éventualité où le syndic aurait été autorité par le tribunal à continuer
l’exploitation de l’industrie, les offres qui peuvent être faites par le dit syndic pour la continuation du
partenaire cocontractant. En cas de règlement judiciaire si le partenaire co-contractant n’est pas autorité à
continuer l’exploitation de son industrie.
b) En tout état de cause, les mesures conservatoires ou de sécurité dont l’urgence apparaît en attendant une
décision définitive du tribunal, sont prises d’offices par le service contractant et mis à la charge du partenaire
cocontractant.
Article 28: Main d’œuvres
1/ Le titulaire doit, huit (08) jours avant le début de l’exécution des travaux, faire connaître au service de
la main d’œuvre ou sont exécutés les travaux:
* Les lieux où s’exécutent les travaux
* Les besoins en mains d’œuvre par profession
* Tout renseignement de nature à intéresser les chômeurs
Il doit renouveler ces indications en temps opportun toutes les fois qu’il se trouve dans l’obligation de
procéder à de nouveaux embauchages notamment par suite d’extension des travaux.
Il doit embaucher les candidats présentés par le service de la main d’œuvre sauf si ceux-ci ne présentent
pas les aptitudes requises.
Le partenaire cocontractant s’oblige à tenir à la disposition de la commune, de l’administration du service
contractant et au service de l’inspection du travail la liste nominative des salariés employés sur le chantier ou
dans l’atelier, éventuellement à leur domicile et à leur communiquer, à toute réquisition, des fiches de paie.
2/ Pour l’application des prescriptions du présent article, il est précisé que les besoins de main d’œuvre
s’étendent à tout le personnel nécessaire des chantiers ou ateliers, en dehors des ouvriers déjà attachés à
l’entreprise avant l’ouverture des travaux.
3/ Suite à la note N° 457 du 14/03/2004 relative à l’emploi des cadres universitaires en vue de la
résorption du chômage. Le recrutement de ses cadres universitaires doit toucher uniquement les chômeurs
résidant dans la commune Ain-Tolba et ce pour toute la durée du délai d’exécution des travaux de la
réalisation.
4/ Le partenaire cocontractant doit procéder au recrutement de cadre chômeurs de la commune Ain-Tolba
durant la durée de réalisation du projet.
5/ Le partenaire cocontractant retenu pour l’exécution des projets sera tenu de recrutement en priorité
d’une façon permanente la main d’œuvre spéciales et ordinaires locale résidents de la commune Ain-Tolba.
35
Le partenaire cocontractant répondra, conformément à la législation en vigueur de tout dommage
cause par lui par ses employés ouvriers, sous-traitants fournisseurs.
Article 30: Respect du délai et cadence des travaux
Compte tenu de la spécificité du projet, (travaux sous circulation) le partenaire co-contractant s’engage à mettre
en œuvre tous les moyens nécessaires pour réaliser le projet dans les plus courts délais et à des cadences
appropriées. Il devra notamment, organiser son intervention sur le chantier par au moins 02 équipes de 08
heures chacune. En cas de nécessité ou de retard éventuel qui serait constaté sur le planning prévisionnel des
travaux, le partenaire co-contractant organisera, impérativement, son intervention sur le projet en (03 x 8h) de
travail sans se prévaloir d’une quelconque indemnisation. Le respect des délais et la cadence des travaux ne
peuvent en aucun cas altérer la qualité des travaux, et cela conformément à le circulaire ministériel n° 01/03 du
25 janvier 2003 relative à l’introduction de nouveaux critères à introduire dans le cahier des charges.
Article 31: Domicile du partenaire cocontractant
Le partenaire cocontractant est tenu d'élire domicile à proximité des travaux conformément à l'article 10 du
CCAG et de faire connaître le lieu de ce domicile au service contractant et au maître d'œuvre, faute par lui
d'avoir satisfait à cette obligation dans les quinze (15) jours suivant la notification du Convention. Toutes les
notifications relatives à son entreprise lui seront faites au siège de la commune Ain-Tolba ou sont effectués les
travaux.
Article 32: Réception provisoire des travaux
Conformément à l’article 46 du CCAG, 21/11/64 relative aux nouveaux critères des cahiers des charges, le
partenaire cocontractant dressera au service contractant une demande lorsqu’il estimera que les travaux sont
achevés.
Celui-ci devra soit prononcer cette réception soit justifié éventuellement sans refus. A cet effet, la
commission suscitée supervisera les travaux objet du Convention et constatera l’achèvement effectif du projet.
Elle dressera un constat au service contractant, dans lequel le cas échéant elle netterra en évidences ses
remarques ou les réserves constatées. Elle veillera à la levée intégrale par le partenaire cocontractant, de ses
réserves avant la signature de la minute portante réception provisoire des travaux. Sur la base de ce document,
le service contractant signera les documents officiels portant réception provisoire du projet.
36
Article 33: Réception définitif des travaux
Conformément à l’article 47 du CCAG, 21/11/64 relative aux nouveaux critères des cahiers des charges,
la réception Définitive est prononcée, à l’expiration du délai de garantie dans les mêmes formes que la réception
provisoire.
- La réception définitive sera prononcée un an après la date de réception provisoire.
La commission désignée par le service contractant, sur demande de ce dernier supervisera le site du projet
et s’assurera de bonne tenue des ouvrages objet du Convention.
Elle dressera un rapport au service contractant dans lequel elle attestera la bonne tenue des ouvrages objet du
présent Convention ou, éventuellement les défauts qui se serait manifesté durant la période de garantie. Le
service contractant saisira à son tour, le partenaire cocontractant pour lever les réserves constatées et donnera
un délai d’une semaine pour la levée des réserves.
La commission veillera à la levée intégrale de ses réserves avant la signature de la minute portant
réception définitive des travaux. Sur la base de ce document, le service contractant signera les documents
officiels portant réception provisoire du projet.
Article 34 : Décompte définitif :
Le décompte définitif établi à partir des mémoires définitifs des travaux exécutés décomptés aux initiaux, le
montant de ce détail ne peut dans le cas des travaux traités pour leur totalité à prix global et rectifiable,
dépasser la valeur du prix global rectifié s’il y à lieu pour tenir compte des travaux en plus ou en moins ordonné
par ordre de service.
A ce détail, sont ajoutées ou retranchées suivant le cas :
a) Les variations dans le prix en fonction des circonstances économiques.
b) les pénalités : Si la signature du décompte général est refusée ou donné avec réserve, les motifs de ce refus ou
de ces réserves doivent être exposées par le partenaire cocontractant dans un mémoire de réclamation qui
précise le montant des sommes dont il revendique le paiement et qui fournit les justifications nécessaires en
reprenant sous peine de forclusion, les réclamations déjà formulées antérieurement qui n’ont pas fait l’objet
d’un règlement définitif, ce mémoire doit être remis au service contractant dans le délai de 10 jours.
Le règlement du différend intervient alors suivant les modalités indiquées à l’article 40 du CCAG.
Dans le cas où le partenaire cocontractant n’a pas renvoyé au maître de l’ouvrage le décompte général dans le
délai de quarante-cinq (45) jours fixés au paragraphe ou n’a pas exposé en détail les motifs de ses réserves en
précisant le montant de ses réclamations, ce décompte général est réputé être accepté par lui, il devient le
décompte général et définitif le présent Convention.
Article 35 :Sous-traitance
Le partenaire cocontractant ne peut sous-traiter une ou plusieurs parties de son Convention sans
l’engagement liant directement le sous-traitant et l’entreprise du service contractant, conformément aux
articles 140 à 144 du décret présidentiel n° 15-247 du16/09/2015 portant réglementation des Marchés
publics et des délégations de service public.
Le partenaire cocontractant est seul responsable vis à vis du service contractant de l’exécution de la partie
sous traitée le présent Convention.
Le choix du sous-traitant est obligatoirement, et préalablement approuvé par le service contractant lorsque
les prestations à exécuter par le sous-traitant sont prévues par le présent Convention, celui-ci peut être payé
directement par le service contractant.
Dans le cas où la sous-traitance d’une partie des travaux est prévue au titre du contrat, le
partenaire cocontractant devra recueillir au préalable l’accord express du service contractant. Pour ce
faire, il devra lui adresser une demande motivée dans laquelle il indiquera :
-Le nom, qualité et raison sociale du sous-traitant à qui il se propose de faire appel.
-Le champ d’intervention de la sous-traitance.
-La qualification et la classification professionnelle du sous-traitant.
37
-Les Références Professionnelles et financières du sous-traitant dans le domaine proposé à être sous-
traité.
-La liste et les CV du personnel devant intervenir dans le projet.
Il est a noter que cette sous-traitance ne devra, en aucun cas, influer négativement sur la qualité
des travaux ni sur le délai de réalisation du projet .
Dans tous Les cas, le partenaire cocontractant demeurera personnellement responsable tant envers
le service contractant qu’envers les tiers .
Lorsque les prestations à exécuter par le sous-traitant sont prévus par le Convention, celui-ci peut
être payé directement par le service contractant .
Par ailleurs, le service contractant, s’il a connaissance de la présence sur le chantier d’un sous-
traitant n’ayant pas fait l’objet des obligations définies ci-dessus, mettre le partenaire cocontractant en
demeure de renoncer dans l’immédiat à cette sous-traitance sous peine de résiliation du contrat .
En ce qui concerne les entreprises étrangères évoluant en Algérie, le recours à la sous-traitante
locale ne pourra être admis pour des interventions touchant directement les travaux objet du projet
mais elle pourra toucher, exceptionnellement, d’autres taches secondaires sur rapport motivé du
partenaire cocontractant, et après accord préalable du service contractant.
Conformément aux articles 140 à 144 du décret présidentiel n° 15-247 du16/09/2015 portant
réglementation des Marchés publics et des délégations de service public, le recours à la sous-traitance est
accepté.
En tout état de cause le partenaire cocontractant ne peut céder à des sous-traitants une ou plusieurs
parties de son entreprise, ni en faire apport à une société ou à un groupement, sans autorisation expresse de
l’administration. L’entreprise précise dans son offre tous les travaux qu’il compte sous-traiter.
Une demande d’agrément écrite sera faite auprès de l’administration, le cas échéant, au moins un mois
avant le début des travaux que l’entrepreneur se propose de sous-traiter.
L’administration notifiera par écrit son accord ou son refus, elle n’est pas tenue d’expliciter les motifs de
sa décision.
38
TITRE IV : REGLEMENT du CONVENTION
Article 37 : Nantissement
En application des articles 145 alinéa 4 section 07 et 146 section 07 du décret présidentiel n° 10-236 du
07/10/2010 modifié et complété portant réglementation des Marchés publics et des délégations de service
public, le Convention sera susceptible de nantissement, en conséquence une copie du Convention portant la
mention «Exemplaire unique» sera remis au cocontractant. Le créancier nanti devra se conformer aux
dispositions du code civil relatives au nantissement. Sont désignés comme :
Comme comptable chargé du paiement: Monsieur le Trésorier intercommunal de Ain-Kihal
Comme fonctionnaire compétent pour fournir les renseignements nécessaires Monsieur le Président de
L'A.P.C de AIN TOLBA(Mr ALLOUTI ZENAGUI).
Article 38 : Avance forfaitaire
Une avance dite forfaitaire de 15% maximum est consentie au bénéficiaire du présent Convention. Elle est
versée en une seule fois conformément à l’article 109 à 118 du décret présidentiel n° 15-247 du16/09/2015
portant réglementation des Marchés publics et des délégations de service public. Cette avance sera mandatée
après que le partenaire cocontractant ait signé l’ordre de service de commencement des travaux, et sera accordé
dès la mise en place d’une caution de restitution d’avance dont le taux sera d’égale valeur à celui de l’avance
dite forfaitaire.
Le remboursement de ces avances s’effectuera dès la première situation des travaux exécutés conformément à
l’article 105 du décret présidentiel n° 15-247 du16/09/2015 portant réglementation des Marchés publics et
des délégations de service public. Le remboursement doit en tout état de cause être terminé lorsque le montant
des sommes atteint 80 % du montant du Convention.
Taux de remboursement des avances forfaitaires = Montant de l’avance X Montant global des travaux réalisés
80% du montant du Convention
Article 39: Avance sur approvisionnement
Une avance sur approvisionnement de 35 % peut être consentie au bénéficiaire du présent Convention,
Les avances seront accordées sur les matériaux, matières premières, objets préfabriqués etc... justifier par bon
de commande ou contrat confirmés déposés sur le chantier, en usine ou en atelier destinés à entrer dans la
décomposition des travaux ou fourniture du titulaire du Convention tels que la destination ne fasse aucun
doute et puisse être aisément constatée par le service contractant et le montant cumulé des avances ne peut
dépasser à aucun moment 50% du montant global du Convention conformément aux articles 109 à 118 du
décret présidentiel n° 15-247 du16/09/2015 portant réglementation des Marchés publics et des délégations de
service public.
Le remboursement de ces avances s’effectuera dès la première situation des travaux exécutés
conformément à l’article 116 et 117 du décret présidentiel n° 15-247 du16/09/2015 portant réglementation
des Marchés publics et des délégations de service public. Le remboursement doit en tout état de cause être
terminé lorsque le montant des sommes atteint 80 % du montant du Convention.
Taux des avances sur approvisionnement = Montant de l’avance X Montant global des travaux réalisés
80% du montant du Convention
Article 40 : Caution de restitution des avances
En garantie du remboursement des deux avances citées ci-dessus, le titulaire du Convention est tenu en
conséquence de constituer auprès d’une banque Algérienne, de la caisse de garantie des Marchés publics ou
d’une banque étrangère agrée par une banque Algérienne un cautionnement d’égal valeur (de l’avance
forfaitaire et de l’avance sur approvisionnement) conformément à l’article 110 par section 03 du décret
présidentiel n° 15-247 du16/09/2015 portant réglementation des Marchés publics et des délégations de
service public.
La main levée de ce cautionnement sera prononcée lorsque le partenaire cocontractant aura remboursée
intégralement les deux avances.
39
Article 41: Assurances Obligatoires
Le partenaire cocontractant est tenu, à la requête du service contractant de justifier qu’elle a contracté les
assurances prévues aux textes réglementaires en vigueur à la date du commencement des travaux
conformément à l’ordonnance N° 95/07 du 25/01/1995 modifier et compléter par la loi 06/04 du 20/02/06
relative aux assurances couvrant la valeur totale des travaux à exécuter.
Le partenaire cocontractant devra dans les dix (10) jours qui suivent cette demande, présenter au service
contractant, une police d’assurance le couvrant de tous les risques exigés, faute par lui de satisfaire à cette
obligation le service contractant pourra après mise en demeure; procéder à la résiliation le présent Convention.
Assurances à contracter par le partenaire cocontractant :
- Police tous risques du chantier (effondrement en cours des travaux) jusqu'à la réception définitive, l’entière
responsabilité de l’ouvrage reste à charge du partenaire cocontractant qui s’engage à contracter une assurance
couvrant tous les risques du chantier y compris ceux encourus par les tiers du fait de l’exécution des travaux et
ceci pour un montant suffisant.
- Assurance accident de travail.
-Police pour le fait d’un événement engageant la responsabilité décennale du partenaire cocontractant après
réception.
Article 42 : Présentation Des Polices
a) Le partenaire cocontractant est tenu d’adresser à l’administration avant tout commencement de travaux, la
photocopie des polices d’assurances contractées pour la couverture des risques énumérés ci-dessus .elles
devront toutes comporter une clause interdisant leur résiliation sans un avis préalable de la compagnie
d’assurances à l’administration .ces polices devront être prises auprès d’une ou plusieurs compagnie
d’assurances agrées en Algérie. L’administration pourra refuser toute police qui ne lui conviendrait pas en
donnant les raisons motivées de son refus.
b) Le partenaire cocontractant devra également fournir à l’administration les attestations émanant de la ou des
compagnies d’assurances certifiant que les primes ont bien été réglées.
c) Si le partenaire cocontractant ne prend pas toutes les assurances précisées précédemment, l’administration
est habilitée à souscrire en ses lieu et place les dites assurances dont les primes seraient récupérées sur les
sommes dues par elle au partenaire cocontractant.
d) En cas d’accident aux ouvrages le présent Convention, quelle qu’en soit la cause le partenaire
cocontractant est tenu de procéder dans les délais les plus réduits à leur remise en état .le prix payé par
l’administration au partenaire cocontractant pour ces ouvrages est dans toute les cas de dommage imputables
au partenaire cocontractant obtenu par application des dispositions du présent Convention dans l’hypothèse
où l’accident ne se serait pas produit.
Article 43: Règlement des litiges
En application des dispositions dès l'articles 114 et 115 du décret présidentiel n° 15-247 du16/09/2015
portant réglementation des Marchés publics et des délégations de service public, les litiges à l’occasion de
l’exécution du présent Convention sont réglés dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires en
vigueur .Sans préjudice de l'application de ces dispositions, le service contractant doit rechercher une
solution à l’amiable aux litiges nés de l'exécution du présent Convention chaque fois que cette solution
permet :
- de retrouver un équilibre des charges incombant à chacune des parties.
- d'aboutir à une réalisation plus rapide de l'objet du Convention.
- d'obtenir un règlement définitif plus rapide et moins onéreux.
En cas d'accord des deux parties, celui-ci fera l'objet d'une décision de Mr le P/APC de la commune Ain-Tolba
Cette décision est exécutoire, nonobstant l'absence de visa de l'organe de contrôle externe à priori.
Le partenaire cocontractant peut introduire, avant toute action en justice, un recours auprès de la commission
nationale des Conventions, qui donne lieu, dans les 30 jours à compter de son introduction, à une décision.
Cette décision s'impose au maître d'ouvrage, nonobstant l'absence de visa de l'organe de contrôle externe
40
priori. En aucun cas et à aucun moment, un litige quelconque ne doit porter atteinte à la bonne exécution des
travaux. Seul le tribunal d’Ain-Témouchent est compétent pour le règlement des litiges à défaut de règlement à
l’amiable.
Article 44: Résiliation unilatérale :
En cas de manquement graves à ses obligations, le partenaire cocontractant est mis en demeure par
le service contractant d’avoir à remplir ses engagements dans un délai qui ne peut être inférieur à dix (10)
jours. Faute par lui de remédier à la carence qui lui est reprochée dans le délai fixé dans la mise en demeure, le
service contractant peut procéder unilatéralement à la résiliation du présent Convention (article 112 du décret
présidentiel n° 15-247 du16/09/2015 portant réglementation des Marchés publics et des délégations de service
public).
Aussi le service contractant pourra prononcer la résiliation unilatérale du Convention dans les cas suivants :
- Défaillance constatée du partenaire cocontractant.
- Sous-traitance sans autorisation préalable (article 11 du CCAG).
- Faillite ou règlement judiciaire du partenaire cocontractant (article 37 du CCAG).
- Abondant des travaux par le partenaire cocontractant d’une durée de huit (08) jours constatée et après mises
en demeure de reprendre les travaux et si ses travaux n’auraient pas repris et poursuivis.
Toute mise en demeure ou notification de résiliation sera valablement faite par lettre recommandée avec accusé
de réception.
Article 45: Résiliation contractuelle :
En vertu de l’article 151 du décret sous cité le contractant et le cocontractant peuvent mettre fin à leur
relation contractuelle du présent Convention dans les conditions expressément prévues à cet effet.
En cas de résiliation d’un commun accord du présent Convention en cours d’exécution, le document de
résiliation signé des deux parties doit prévoir la reddition des comtes établis en fonction des travaux exécutés,
des travaux restant à effectuer et de la mise en œuvre d’une manière générale de l’ensemble des clauses du
présent Convention.
Le présent Convention est résilié de plein droit et sans indemnités de part et d’autre dans les cas ou
conditions prévues à l’article 37 du CCAG et dans les cas prévus à l’article 151 du décret présidentiel n° 15-247
du16/09/2015 portant réglementation des Marchés publics et des délégations de service public.
Article 46: Condition de paiement des travaux
Les prestations objet de ce Convention seront traitées au métré pour l’ensemble des travaux.
Les attachements mensuels seront établis contradictoirement entre le ou les représentants du service
contractant et le partenaire cocontractant.
Le paiement des travaux se fera par acomptes sur la base des situations mensuelles cumulatives des
travaux remises en 12 exemplaires au service contractant ou son représentant conformément aux travaux
effectués, le service contractant s’acquittera, des montants des travaux dans les délais prévus par la
réglementation en effectuant un virement au compte bancaire ouvert au nom du cocontractant. Article 122 du
décret présidentiel n° 15-247 du16/09/2015 portant réglementation des Marchés publics et des
délégations de service public.
Article 47: Domiciliation Bancaire
Les règlements des sommes dues effectués par le service contractant au compte du partenaire
cocontractant ouvert auprès RIB n°……………………………..……………………….
Agence de…………………………………...ouvert au nom de……………………….
Article48 : Actualisation et Révision des prix
Les prix du présent Convention sont fermes, non actualisables et non révisable.
Article 49 : Intérêts Moratoires
En vertu de l’article 122 du décret présidentiel n° 15-247 du 16/09/2015 portant réglementation des
Marchés publics et des délégations de service public, le service contractant est tenu de procéder au mandatement
des acomptes ou du solde dans un délai qui ne peut dépasser trente (30) jours à compter de la réception de la
41
situation ou de la facture ,toutefois ,pour le solde de certaines catégories de Conventions ,un délai plus long peut
être fixé par arrêté du ministre chargé des finances .
- Ce délai ne peut être Supérieur à deux (02) mois.
- Le délai de mandatement est précisé dans le présent Convention.
- La date du mandatement est portée ,le jour de l’émission du mandat et par écrit à la connaissance du
partenaire cocontractant par le service contractant .Le défaut de mandatement dans le délai prévu ci-dessus fait
courir de plein droit et sans autre formalité ,au bénéfice du partenaire cocontractant des intérêts moratoires
calculés au taux d’intérêt bancaire des crédits à court terme , à partir du jour suivant l’expiration dudit délai
jusqu’au quinzième (15) jour inclus suivant la date du mandatement de l’acompte .
Toutefois, dans le cas où le mandatement est effectué après le délai de quinze (15) jours fixé à l’alinéa
précédent et que les intérêts moratoires n’ont pas été mandatés en même temps que l’acompte et que la date du
mandatement n’a pas été communiquée au partenaire cocontractant, les intérêts moratoires sont dus jusqu'à ce
que les fonds soient mis à la disposition du partenaire cocontractant.
Le défaut de mandatement de tout ou partie des intérêts moratoires, lors du mandatement de l’acompte
entraîne une majoration de 2 % du montant de ces intérêts par mois de retard. Le retard auquel s’applique le
pourcentage est calculé par mois entier décompté de quantième à quantième.
Toute période inférieure à un mois entier est comptée pour un mois entier. Le délai prévu au premier
alinéa du présent article ne peut être suspendu qu’une seule fois et par l’envoi au partenaire cocontractant huit
(08) jours au moins avant l’expiration de délai, d’une lettre recommandée avec demande d’avis de réception
postal lui faisant connaître les raisons imputables au partenaire cocontractant qui justifient le refus de
mandatement et précisant notamment les pièces à fournir ou à compléter.
Cette lettre doit indiquer qu’elle a pour effet de suspendre le délai de mandatement jusqu'à la remise par le
partenaire cocontractant au moyen d’une lettre recommandée avec demande d’avis de réception postale ,Le délai
laissé au service contractant pour mandater à compter de la fin de la suspension ne peut en aucun cas être
supérieur à quinze (15) jours .En cas de désaccord sur le montant d’un acompte ou du solde, le mandatement
est effectué sur la base provisoire des sommes admises par le service contractant.
Lorsque les sommes ainsi payées sont inférieures à celles qui sont finalement dues aux bénéficiaires celui
–ci a droit à des intérêts moratoires calculés sur la différence enregistrée.
Ces intérêts moratoires peuvent être rétrocédés à la caisse de garantie des Marchés publics dès lors que
celles – ci est sollicitée pour la mobilisation de la créance née constatée.
Formule de calcul
I = M x T x (N+15)
100 360
I : intérêts moratoires
M : montant de la situation en TTC
_ T __ :Taux d’intérêts bancaire a court terme
100
N : nombre de jour de retard
15 : forfait de 15 jours
360 : année commerciale (12x30)
Majoration (2% par mis de retard)
(I, M) non mandate en totalité ou en partie, lors du mandatement de la situation
Article 50 : Propriété Industrielle ou commerciale
Le partenaire cocontractant garantit l’Etat contre toutes revendications des tiers concernant les brevets,
licences, dessins et modèle, marque de fabrique ou de commerce dont l’emploi lui est imposé par le présent
Convention. Il appartient au partenaire cocontractant d’obtenir dans ce cas, à ces frais, les cessions, licences ou
autorisation nécessaires.
42
Sous réserve des dispositions figurant au précédent alinéa, le partenaire cocontractant garanti le service
contractant et le maître d’œuvre contre toutes revendications des tiers concernant les brevets, licences, dessins
et modèles, marque de fabrique ou de commerce et tous autres droit protégés relatifs aux équipements de le
partenaire cocontractant ou de ses sous–traitants, matériaux ou matériels utilisés en relation avec les travaux
ou incorporés à ceux–ci ainsi que tous les dommages, intérêts, coût, charges et frais de toute nature y afférents.
Il appartient au partenaire cocontractant d’obtenir dans ce cas, ses frais, toutes cession, licences ou autorisation
nécessaire permettant notamment au service contractant de procéder ou de faire procéder ultérieurement et par
qui bon lui semble à toutes les réparations nécessaires.
Article 51: Augmentation ou diminution de la masse des travaux
En cas d'augmentation ou diminution dans la masse des travaux le partenaire co-contractant ne peut élever
aucune réclamation tant que l'augmentation diminution évaluée au prix initiaux, n'excède pas vingt pour cent
du montant du partenaire co-contractant Si l'augmentation diminution est supérieure à ce pourcentage, il a
droit à la résiliation immédiatement de son Convention sans indemnité, à condition toutefois d'en avoir fait
parvenir la demande écrite au service contractant, dans un délai de deux mois à partir de l'ordre de service dont
l'exécution entraînerait l'augmentation diminution du montant des travaux au-delà du pourcentage fixé.
Article 52: Utilisation de la main d’œuvre locale et respect de la législation de travail
Outre les conditions de travail expressément stipulées par le Convention, l’entrepreneur doit assurer à son
personnel les autres conditions de travail qui peuvent être fixées par les Conventions collectives ou les
usagers de chaque profession pour chaque catégorie d’ouvriers, dans la localité ou la région de travail
considérée, et ce conformément à l’article 95 Du décret présidentiel n° 15-247 du16/09/2015 portant
réglementation des Marchés publics et des délégations de service public. L’entrepreneur est tenu de remettre à
là à la disposition du maître de l’ouvrage et du service de l’inspection du travail la liste nominative des
ouvriers qu’il emploie sur le chantier, dans ses ateliers et à leur communiquer, a toutes réquisitions, les
renseignements demandés. Dans le cas où l’entrepreneur est autorisé à sous-traiter une partie de ces travaux,
les mêmes obligations sont comprises aux sous-traitants.
1-Il est à signaler que le partenaire cocontractant retenu pour la réalisation des travaux sera tenu de recruter en
priorité des cadres chômeurs de la wilaya pour l’exécution du projet.
Article 53: protection de l’environnement
L’entrepreneur est tenu de veiller à l’application des lois concernant le respect de l’environnement et
mettre les dispositions nécessaires pour assurer le bon fonctionnement des projets dans le cadre de la
protection de l’environnement et le développement durable conformément à l’article 95 du décret présidentiel
n° 15-247 du16/09/2015 portant réglementation des Marchés publics et des délégations de service public.
Article 54 : La lutte contre la corruption
Conformément aux articles 89 et 90 et 94 du décret présidentiel N° 15-247 du 16/09/2015 portant
réglementation des marchés publics et délégation du service public :
- Sans préjudice de poursuites pénales, quiconque s’adonne à des actes ou à des manœuvres tendant à
promettre d’offrir ou d’accorder à un agent public, directement ou indirectement, soit pour lui-même
ou pour une autre entité, une rémunération ou un avantage de quelque nature que ce soit, à l’occasion de
la préparation, de la passation, du contrôle, de la négociation ou de l’exécution d’un marché public ou d’un
avenant, constituerait un motif suffisant pour prendre toute mesure coercitive, notamment de résilier ou
d’annuler le marché ou l’avenant en cause, et d’inscrire l’entreprise concernée sur la liste des opérateurs
économiques interdits de participer aux marchés publics.
- Lorsque les intérêts privés d’un agent public participant à la passation, le contrôle ou l’exécution d’un
marché public coïncident avec l’intérêt public et sont susceptibles d’influencer l’exercice normal de ses
fonctions, il est tenu d’informer son autorité hiérarchique et de se récuser.
-Le titulaire d’un marché public, ayant pris connaissance de certaines informations qui pourraient
l’avantager lors de la soumission à un autre marché public, ne peut y participer, sauf s’il prouve que ces
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informations ne faussent pas le libre jeu de la concurrence. Le service contractant est tenu, dans ce cas, de
prouver que les informations communiquées dans le cahier des charges ont rétabli l’égalité de traitement des
candidats.
Article 55: Timbre et enregistrement
La présente Convention est dispensée des formalités de timbre et des droits d’enregistrement
conformément aux dispositions des articles 281 et 170 des codes de l’enregistrement et du timbre.
Article 56: Edition
La présente Convention est établie en 08 Exemplaires originales
Article 57: Mise en vigueur du Convention
Le présent Convention ne sera valable et définitif qu’après son approbation par l’autorité
compétente conformément à l’article 04 du décret présidentiel n° 15-247 du16/09/2015 portant
réglementation des Marchés publics et des délégations de service public.
Article 58: Date et lieu de signature
Le présent Convention est signé a…………..,le ……………………………
44
CHAPITRE II
PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX
Article 2.1 GENERALITES
2.1.1 ORIGINE, QUALITÉ ET CONTRÔLE DES MATÉRIAUX
La fourniture des matériaux qui ne sont pas exclus au présent C.P.S. et qui sont destinés aux travaux, est à la
charge du co-contractant.Le co-contractant devra avant de commencer les travaux, soumettre à l’approbation
du contractant, quand elles ne sont pas précisées au Convention, la marque ; l’origine et la qualité des
matériaux qu’il compte utiliser. Les travaux devront être exécutés suivant les règles de l’art, soumis au
contractant dans un délai de 15 jours à partir de la notification de l’approbation du Convention, des projets
d’installation de chantier, de planning détaillé des travaux. Il doit présenter toutes observations, propositions,
corrections qu’il jugera utile concernant la consistance du projet, la liste définitive détaillée du matériel qu’il
compte employer pour l’exécution des dits travaux.
Article 2.2 PROVENANCE DES MATERIAUX
Tous les matériaux, matières et produits utilisés pour l’exécution des travaux faisant l’objet du présent
Convention devront obligatoirement parvenir de l’industrie algérienne chaque fois que celui-ci sera en mesure
d’y satisfaire les conditions techniques fixées au Convention et quelles que soient les prévisions faites par le
titulaire du Convention au moment de l’établissement de ses propositions. Il est à noter que la fourniture des
matériaux destinés à l’exécution du présent Convention est à la charge du co-contractant. Les matériaux
doivent être de la meilleure qualité conforme aux dispositions du C.P.C, travaillée et mise en œuvre
conformément aux règles de l’art.
Article 2.3 FOURNITURE DES MATERIAUX.
Toutes les fournitures sont à la charge du co-contractant à défaut de stipulation dans le dit cahier
concernant certains matériaux ou dans le cas de dérogation à certaines dispositions de ce même cahier proposé
par le co-contractant. Ce dernier devra, avant toute utilisation, obtenir l’autorisation expresse du contractant
qui statuera sur la vue des documents techniques justificatifs présentés par le co-contractant à l’appui de sa
proposition et éventuellement après essais.
Article 2..4 ORIGINE DES MATERIAUX
Le cocontractant devra soumettre par écrit à l’agrément du contractant au plus tard quinze (15) jours
avant le commencement des travaux :
* Les noms, adresses et références de ses fournisseurs en ce qui concerne les fournitures de matériaux ou
matériels à incorporer dans les travaux dont il précisera en outre la spécification exacte.
* La désignation précise et l’emplacement des carrières, soit qu’il entend exploiter soit où il désire
s’approvisionner.
* L’agrément du contractant ne diminue en rien la responsabilité du cocontractant telle que définie à
l’article 21 du C.C.A.G.
Article 2.5 APPROVISIONNEMENT, RECEPTION ET STOCKAGE DES MATERIAUX
L’approvisionnement en matériaux doit être assuré convenablement et des stocks doivent être constitués
le long du projet. .Les dispositions suivantes seront prises:
* Les matériaux ne pourront être approvisionnés sur le chantier au fur et à mesure des besoins qu’en cas
d’autorisation expresse du contractant.
* Les matériaux refusés devront être enlevés du chantier dans un délai de huit (08) jours. En cas
d’inexécution dans le délai, le contractant fera procéder à cet enlèvement aux frais du cocontractant sans qu’il
soit besoin d’aucune mise en demeure.
* Le stockage des matériaux, fournitures et produits fabriqués sera rationnel pour éviter les avaries,
dégradations etc.
* Les éléments abîmés seront refusés et immédiatement enlevés du chantier. Le cocontractant devra,
avant exécution des travaux recueillir l’agrément du contractant sur la provenance des matériaux et lui
45
soumettre tous les procès-verbaux d’essais et tous les échantillons nécessaires.
* Tous les produits, fournitures et matériaux ne répondant pas parfaitement à la destination prévue
devront être enlevés et remplacés par le cocontractant à ses frais, même après mise en place.
* L’emploi de produits ou matériaux nouveaux devra être accompagné de la présentation d’attestations
techniques ou encore des procès-verbaux d’essais. Le contractant se réserve le droit de refuser ou d’accepter le
choix du cocontractant.
* Le cocontractant est responsable de la conservation des produits, fournitures ou matériaux en stock
quelle que soit leur nature et quelle que soit la durée de stockage.
Article 2.6 QUALITE, PREPARATION ET CONTROLE DES MATERIAUX
Tous les matériaux utilisés devront correspondre aux spécifications du présent cahier des prescriptions
spéciales. Ils devront être de première qualité dans l’espèce commandée. Le contractant est seul compétent de
juger de la qualité des matériaux et du lieu de leur emploi
En aucune façon, le lieu de provenance des matériaux ne pourra préjuger de leur qualité. Si pour certains
matériaux le contractant impose une provenance déterminée, le cocontractant devra obligatoirement s’y
conformer. Le contractant se réserve le droit de procéder à tous contrôles et essais de la conformité des
fournitures et travaux avec les prescriptions du présent C.P.S. Le cocontractant sera tenu de mettre en évidence
éventuellement par la présentation de la lettre de commande, de bon de livraison, etc. la provenance et la
spécification des matériaux.. Il est prévu deux (02) séries de contrôle au cours des travaux:
* La première sera opérée systématiquement par le cocontractant, les essais correspondants étant effectués
par lui et à ses frais dans un laboratoire agréé.
* Les résultats des divers essais communiqués au fur et à mesure au contractant qui doit les interpréter
et donner son avis quant à l’utilisation des matériaux. Le co-contractant devra remettre au laboratoire de
contrôle toutes les quantités de matériaux qui s’avèrent nécessaires pour réaliser ses essais. Le nombre et la
nature des essais seront définis par le contractant. Il est admis sans réserve que le cocontractant doit pouvoir
lui-même et à tout moment démontrer numériquement (sur présentation de rapports du laboratoire) la
conformité des fournitures et travaux avec les prescriptions du Convention.
Chaque fois qu’un essai de laboratoire doit être commandé, le prélèvement d’échantillons se fera
contradictoirement par les deux parties contractantes. Le contractant se réserve le droit de prélever à tout
moment les échantillons de tous les matériaux destinés à être incorporés dans les travaux afin de procéder aux
essais. Le cocontractant fournira la main d’œuvre et le matériel pour l’obtention des échantillons et acceptera
toute interruption occasionnée par ce fait ou par les résultats des essais. Le cocontractant respectera les
consignes qui seront données soit en vue de contrôle soit à la suite de ces contrôles. Dans le cas contraire le
contractant pourra exiger par écrit l’arrêt des travaux qui ne pourront recommencer qu’au reçu d’une
autorisation écrite.
Article 2.7 AGREGATS POUR BETON ET MORTIERS
Les matériaux pierreux, sables et graviers proviendront des exploitations proposées par le cocontractant et
agréés par le contractant et le Laboratoire LTPO. Ces matériaux ne doivent contenir aucun élément schisteux
ou micacé. Les agrégats pour bétons et mortiers seront durs, propres et sains.
La contenance en matières organique ne doit pas dépasser 2% ; Les plats et lamelles seront éliminés.
ARTICLE 2.-8 : PRELEVEMENT DES ECHANTILLONS
1- Les prélèvements des échantillons des divers matériaux sont effectués : pour une des parties, maître
d'ouvrage ou cocontractant ayant la charge de l'essai en absence de l'autre partie ou de son représentant
qualifié.
2- Ils doivent être réalisés, tant pour les quantités prélevées que pour les emplacements et conditions de
prélèvement, Selon les modes opératoires en vigueur au laboratoire National des Travaux Publics et des
Bâtiments.
46
CHAPITRE III
MODE D’EXECUTION ET CONTROLE DES TRAVAUX
47
Les liaisons existant entre elles, ainsi que les dates de fourniture des plans correspondant aux
différentes parties d'ouvrages.
Le contractant retournera une copie de chacun de ces documents au cocontractant dans un délai de
quinze (15) jours après sa réception soit revêtue de son visa, soit qu'il y a lieu, accompagnés de ses
observations.
Le programme devra être remis à jour à chaque modification importante et au moins une fois par mois.
Le cocontractant devra proposer en temps utile, toutes adjonctions ou modifications qu'il y aurait lieu d'y
apporter.
Le programme des travaux sera soumis au maître d’œuvre en quatre (04) exemplaires. A chaque fois
qu'une modification du programme sera faite le cocontractant fournira cinq (05) exemplaires du nouveau
programme.
ARTICLE 3.05: SIGNALISATION TEMPORAIRE DE CHANTIER
1- le partenaire cocontractant est tenu d’assurer à ses frais la signalisation temporaire du chantier afin de
prévenir les usagers de l’existence des travaux perturbant la circulation.
2- Il doit de ce fait soumettre au service contractant (cf ART 3.1) un ou plusieurs schémas types indiquant
clairement les différents dispositifs de signalisations de protection de chantier et de leurs emplacements ainsi
que les éventuels pilotages ou déviations de la circulation qu’il aurait pu prévoir.
3- Il demeure de toute manière, entièrement responsable de tout accident du à une mauvaise ou à défaut de
signalisation.
ARTICLE 3.06: PREPARATION DE LA SURFACE A REVETIR
1- les travaux à effectuer par le partenaire cocontractant et à ses frais immédiatement avant la mise en place du
béton bitumineux sont les suivant :
- Balayage et nettoyage soigné de la chaussée (balai mécanique ou souffleur).
-Reprofilage et déflachage à l’enrobé.
-Répandage d’une couche d’accrochage à raison de 0.300 Kg à 0.500 Kg d’émulsion cationique 65% par
mètre carré. Le répandage sera parfaitement homogène et uniforme. La circulation sur la couche d’accrochage
sera strictement interdite.
ARTICLE 3.07 : COMPOSITION, FABRICATION ET MISE EN ŒUVRE DE LA GRAVE BITUME
7.1 Composition
L’entreprise est tenue de soumettre au Maître de l’Ouvrage avant le début des travaux un fuseau
granulométrique déterminé par une étude de laboratoire avec les matériaux qui seront réellement utilisés sur
chantier.
L’étude devra être contrôlée par un laboratoire agréé par le Maître de l’Ouvrage.
L’entreprise devra fournir toutes les pièces justifiant les résultats de l’étude.
Le Service Contractant, au vu de ces pièces, donnera ou non son agrément.
Au cas où l’étude faite donnerait des résultats insuffisants, une étude complémentaire devra être exécutée dans
les plus brefs délais et sera à la charge de l’entreprise.
7.2 Formule et études de laboratoire
7.2 .1 Formule
La formule de composition de béton bitumineux sera, après étude par un laboratoire agréée, soumise à
l’agrément du Maître de l’Ouvrage. Elle devra répondre aux spécifications et performances du présent
Convention, indiqué à la partie B1.
Pour les formules à choisir, pour les différentes couches d’application du béton bitumineux, on suivra les
indications de prix unitaires correspondantes ; voir définition des prix unitaires (partie AIII)
La teneur en liant hydrocarboné :
La teneur en liant hydrocarboné à retenir pour le chantier sera définie à partir d’une étude de laboratoire.
Pour chaque formulation, l’étude portera sur au moins 3 teneurs en liant.
Pour déterminer les teneurs en liant, on utilisera la formule suivante :
48
Teneur en liant : K x Z (1/5) x a.
Z : Surface spécifique Conventionnelle
= 0.25 G + 2.3 S + 12 s + 135 F en M²/kg
Avec les proportions pondérales :
: des éléments supérieurs à 6mm
S : des éléments compris entre 6 et 0.315mm
S : des éléments compris entre 0.315 et 0.08mm
F : des éléments inférieurs à 0.08mm.
a = Coefficient de correction destiné à tenir compte de la masse volumique des granulats
a = 2.65/masse volumique du granulat.
K = module de richesse normalement compris entre 2 et 2,5 pour la couche de base entre 1,5 et 2,2 pour la
couche de fondation.
On n’apportera pas de correction destinée à tenir compte de la surface spécification du filler.
7.2 .2 Etude de laboratoire
a -Consistance de l’étude
L’étude devra comprendre au minimum, des essais d’immersion compression (dits essais DURIEZ ‘’dilaté’’ à
18°C et 50°C).
Elle sera fort opportunément complétée par tout autre essai suggéré par l’entrepreneur ou le laboratoire agrée
b – Performance ; Le grave bitume réalisé avec les matériaux définis à la partie B1 devra présenter dans l’étude
de laboratoire les performances suivantes :
Grave Bitume – Performance requises
Couche de Fondation Couche de Base Essais d’immersion compression à
18°
Compacité L.C.P.C en %
85 98
96 96 Minimale…………………….
49
Les indications fournies par les divers appareils de mesure doivent être regroupées au tableau de commande.
Tous les systèmes de constatation seront munis d’enregistreurs, ou de prise permettant l’installation
d’enregistreurs.
Toutes les fonctions seront munies d’un système de sécurité, tel que l’interruption de l’une d’elles arrête tout le
cycle, à l’exception du sécheur.
Ce système de sécurité devra comporter :
- Un signal d’alarme sonore et lumineux, déclenché quand l’interruption de la fonction est susceptible de se
produire.
- Un mécanisme d’arrêt, déclenché après temporisation d’une minute après l’alarme si les conditions ne sont
pas redevenues normales.
L’arrêt de fabrication entraînant de sérieuses perturbations de granularité dans le sécheur, il faudra éviter de
multiplier les arrêts, en laissant au personnel du poste un délai suffisant d’intervention, grâce à la
temporisation.
7.3.3 Prélèvement d’échantillons
La centrale sera équipée de dispositifs permettant d’effectuer des prélèvements en vue de contrôler les débits des
granulats et de filler sans l’arrêter et sans perturber son fonctionnement.
7.3.4 Variateurs de débit
La centrale devra être munie de dispositifs permettant de faire varier le débit du poste tout en maintenant un
rapport constant entre le débit de chacun des constituants et le débit total de façon à assurer le respect de la
composition.
7.3.5 Chauffage et déshydratation des granulats
Le sécheur doit permettre d’abaisser la teneur en eau du granulat à une valeur inférieure à zéro virgule cinq
(0,5 %) pour cent tout en portant le granulat à la température maximale fixée pour le chauffage du liant. Toute
précaution doit être prise pour que cette température ne soit pas dépassée afin d’éviter tout risque de brûlage.
A cet effet, la centrale doit être munie d’un appareil de mesure placé entre la sortie du sécheur et l’entrée du
malaxeur, et indiquant la température du granulat.
7.3.6 Dépoussiérage
Le dépoussiérage normal des gaz évacués par la cheminée sera assuré par un appareil associé au poste
d’enrobage : dépoussiéreur primaire à deux étages avec multi cyclones ou appareil équivalent.
Le dépoussiérage normal peut ne pas être suffisant quand la centrale d’enrobage est située à proximité de lieux
habités, de cultures susceptibles d’être endommagées ou encore d’industries dont la marche pourrait être
troublée par les poussières.
Dans ce cas, et ce d’autant plus que la nature des granulats fera présager une importante émission de poussière
(utilisation de sables à très forte teneur en fines), il faudra un dépoussiérage complémentaire.
7.3.7 Alimentation en granulats du malaxeur Centrale de type continu :
La centrale comportera un système d’alimentation continu, permettant de régler le débit de granulats avec une
précision de +3 % pour un prélèvement correspondant à la charge d’un camion.
Le dispositif sera volumétrique, au moyen d’un tapis et d’une trappe fixe ; la vitesse du tapis sera asservie à la
vitesse de rotation de la pompe liant, le débit étant contrôlé par un compte-tours inviolable.
Centrale de type discontinu :
La centrale sera équipée d’une balance destinée à la pesée des granulats et capable d’assurer une pesée en
"dynamique" dans des conditions convenables ; les opérations de pesées doivent être automatiques.
7.3.8 Arrêt et démarrage de la centrale d’enrobage
A chaque démarrage de la centrale d’enrobage, les granulats correspondant au remplissage du tambour sécheur
doivent être éliminés sans avoir été enrobés. Cette opération doit être exécutée chaque fois qu’un arrêt de
centrale entraîne la vidange de sécheurs.
7.3.9 Préparation et emploi du filler d’apport
a) Dispositifs de stockage et d’alimentation
50
Le filler sera stocké en silos munis de dispositifs d’alimentation, d’extraction et de dosage approprié.
Deux silos seront nécessaires pour éviter, dans le silo en vidange, les perturbations provoquées par les
approvisionnements en filler. La capacité de stockage devra correspondre à au moins un jour de fabrication.
b) Dosage du filler d’apport
Centrale continue :
Les silos doivent être munis de dispositifs de dosage appropriés permettant d’effectuer des prélèvements pour
vérifier le débit ainsi que la variation instantanée de ce dernier.
Centrale discontinue :
Le filler sera pesé dans une boite ou une trémie spéciale au moyen d’une balance spécial
7.3.10 Préparation et emploi du liant hydrocarboné
La centrale disposera de réservoir pour le stockage du liant, d’une capacité supérieure à la consommation
moyenne de deux jours. Il est préférable d’utiliser deux citernes plutôt qu’une citerne unique de très grande
capacité.
Chaque réservoir comportera une jauge préalablement étalonnée et un dispositif capable de chauffer le liant, en
évitant toute surchauffe locale.
7.3.11 Malaxage central
Dans une centrale de type continu, on utilisera un malaxeur à palettes à deux arbres horizontaux ; certaines des
palettes seront réglables en orientation, de façon à pouvoir modifier la progression des enrobés.
Le volume de granulats et de liant ne devra pas dépasser les extrémités des palettes lorsque celles-ci se
trouveront dans une position verticale haute.
Dans une centrale de type discontinu, l'introduction du liant dans le malaxeur se fera soit par pulvérisation,
soit par injection sous pression. Dans le premier cas, avant le malaxage "humide" avec le liant, on procédera à
un malaxage à sec.
Dans les deux cas (type continu et type discontinu), la régularité du malaxage est effectuée par le débit de la
centrale, dans l'un ou l'autre sens, il faudra donc maintenir le débit dans une plage fournissant un mélange de
régularité acceptable.
Importance du malaxage:
La répartition homogène du liant doit être observée ; elle est d’autant plus difficile que la teneur en béton est
faible ou que le bitume soit de classe dure (40/50).
Il faudra de plus lors des contrôles "à priori" et "à posteriori" apporter une grande attention au facteur
"dispersion" de la teneur en liant à l’intérieur d’une gâchée.
Il faudra s’assurer que l’enrobage des plus gros éléments est assuré de façon convenable. Dans le cas contraire
l’amélioration devra être recherchée par une augmentation de la durée du malaxage (ou de l’énergie) mais non
par une surchauffe de bitume.
7.3.12 Chargement
A la sortie du malaxeur, des dispositifs seront aménages et toutes précautions utiles prises pour limiter, au
maximum, la ségrégation au chargement des camions.
Dans le cas d’une centrale de type continu, une trémie de chargement sera disposée à la sortie du malaxeur. La
trappe de cette trémie, manœuvre automatiquement, ne devra être ouverte qu’après remplissage suffisant.
Il est utile de prévoir une trémie tampon dont la capacité est au moins égale à celle des plus gros camions de
chargement. Les enrobés fabriqués seront posés sur une bascule de précision moyenne.
7.4 Transport
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de répandage sera effectue dans des véhicules à bennes
métalliques qui devront être nettoyées de tout corps étranger avant chargement.
Avant le chargement, on pourra graisser légèrement mais sans excès, à l’huile ou au savon, l’intérim des
bennes. L’utilisation de produits susceptibles de dissoudre le liant ou de se mélanger à lui (fuel, mazout, etc.)
est formellement interdite. Les camions affectés au transport des enrobés, qu’il s’agisse de ceux faisant partie du
51
parc de l’entreprise, ou de ceux loués par l’entreprise auprès des transports privés, devront être compatibles
avec le travail qui leur est demandé.
En particulier, la hauteur de fond de la benne et le porte-à-faux sera telle, qu’en aucun cas il n’y aura contact
entre la benne et la trémie du finisseur.
Le camion devra obligatoirement être équipé en permanence d’une bâche appropriée, capable de protéger les
enrobés et d’éviter leur refroidissement, quelles que soient la distance du transport, les conditions
météorologiques, etc. Cette bâche sera obligatoirement mise en place dés la fin du chargement et devra y
demeurer jusqu’à vidange de la benne dans la trémie du finisseur. Il ne saurait être question de laisser au
chauffeur du camion le soin de décider si la bâche doit être mise en place ou non.
Les camions seront numérotés de façon apparente.
La vidange des camions dans la trémie de la répandeuse sera complète ; les reliquats éventuels d’enrobés
refroidis devront être éliminés avant nouveau chargement du camion.
L’approche des camions contre le finisseur sera faite sans heurt : il conviendra dans la dernière phase de la
manoeuvre, que ce soit le finisseur qui s’approche du camion, celui-ci étant arrêté et au point mort.
7.5 Températures
Les graves bitume et sable bitume seront répandue à une température supérieure aux minimax suivants : -
125° C pour bitume 80/100
- 130° C pour bitume 60/70
- 13.7° C pour bitume 40/50
- 140° C pour bitume 20/30
Ces températures étant majorées de 10° C en cas de pluies ou de vent.
La température de répandage des graves bitume est déterminée par leur température à la sortie de la centrale
d’enrobage et par le refroidissement qu’elles subissent pendant le transport et les attentes. Etant donné la faible
épaisseur du film de liant, il convient d’éviter des températures trop élevées à la sortie de la centrale d’enrobage.
On ne devra jamais dépasser les maximas suivants :
- 145° C pour bitume 80/100
- 150° C pour bitume 60/70
- 160° C pour bitume 40/50
- 175° C pour bitume 20/30
On veillera plutôt à limiter au maximum le refroidissement par une meilleur organisation du chantier, en
supprimant ou réduisant les attentes et par une stricte observation des dispositions concernant le bâchage.
En tout état de cause, la température de fin de compactage sera supérieure de 20° C à la température de
ramollissement "Bille et Anneau" du bitume utilisé.
7.6 Mise en œuvre
7.6.1 Travaux préparatoires
En cas de renforcement sur chaussée très déformée, il sera nécessaire d’effectuer préalablement la suppression
des flaches et le reprofilage à la niveleuse.
Avant répandage d’une couche de renforcement sur une ancienne chaussée et avant le répandage d’une couche
de base sur une couche de fondation, il conviendra de mettre en place respectivement une couche d’accrochage
ou une couche d’imprégnation, définis à l’article.3.7.
Aucune circulation ne sera tolérée aux alentours du ou des finisseurs sauf en cas de contraintes d’ordre public.
Le répandage se fera en avant du finisseur, à une distance maximale de 100 m.
7.6.2 Répandage
Les graves bitumes seront mettre en place au moyen d’un finisseur capable de les répartir sans produire de
ségrégation, en respectant l’alignement, les profils et les épaisseurs fixées.
Répandage bande
Si en raison de la nécessité de maintenir la circulation, le répandage de l’enrobé se fera par bandes parallèles,
l’entrepreneur observera les prescriptions suivantes :
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Juste avant l’exécution d’une nouvelle bande, il conviendra de couper à la verticale sur toute l’épaisseur le flanc
de l’ancienne bande contiguë et le badigeonnage à l’émulsion cationique. Le répandage de la nouvelle bande sera
conduit de façon à recouvrir sur un ou deux centimètres le bord longitudinal de la bande ancienne; les enrobés
en excès recouvrant la bande ancienne devront être ensuite soigneusement éliminés.
Le répandage sur une surface humide est admis, mais le répandage sur une surface comportant des flaques
d’eau est interdit.
Le grave bitume qui sera :
- soit chargée sur camion,
- soit déchargée dans le ou les finisseurs,
- soit répandue.
A une température inférieure aux températures indiquées au paragraphe 34.5, sera rebutée et utilisée pour la
construction des accotements.
Le transport et la mise en œuvre des quantités de matériaux correspondantes ne seront pas payés à
l’entrepreneur.
Les frais correspondants de fourniture (granulats, bitume, filler) et de fabrication du grave bitume seront
déduits par l’administration des sommes dues à l’entrepreneur.
Le transport et la mise en œuvre des quantités de grave bitume non réceptionnée par suite du non respect des
tolérances ne seront pas payés à moins que l’ingénieur ne propose une réfaction de prix pour défauts peu
importants.
Le répandage et le réglage qui seront simultanés, devront être exécutés en une seule passe pour chaque couche
au moyen d’engins du type finisseur.
Le répandage et le réglage à la niveleuse ne sont autorisés que pour :
- les épaulements de chaussées,
- les purges locales de chaussées,
- le déflachage de chaussées à renforcer.
Le répandage de couche de renforcement sera exécuté par un seul finisseur travaillant par voie de circulation.
Dans le cas de chaussée neuve, le répandage et le régalage qui devront être simultanés, pourront être exécutés
au moyen de deux finisseurs travaillant côte à côte sur les deux voies de droite ou gauche de la chaussée, de
façon que le compactage puisse se réaliser sur toute la largeur de la couche de roulement répandue. Le décalage
entre les deux finisseurs ne devra pas excéder vingt (20) mètres.
L’emploi d’un finisseur travaillant sur toute la largeur des deux voies de droite ou des deux voies de gauche ne
sera autorisé par l’ingénieur que si les dispositions prises pour le chargement du finisseur en matériaux
enrobés, l’entraînement et la répartition de ceux-ci jusqu’à la sortie de l’engin, éliminent tout risque de
ségrégation.
La boite de vitesse du ou des finisseurs devra être munie d’un rapport permettant d’obtenir un répandage
continu à une vitesse compatible avec la fourniture du grave bitume. La vitesse maximale de répandage imposée
est de 7 m/min.
7.6.3 Bords de chaussée .
Les bords de chaussée pourront être réalisés par répandage avec chanfrein réalisé en équipant le ou les finisseur
de volets déflecteurs amovibles ou par toute autre méthode donnant des résultats équivalents.
7.6.4 Joints transversaux et longitudinaux
Les joints transversaux de construction et joints d’arrêt de chantier devront être exécutés par découpage franc,
vertical et suivant un plan perpendiculaire faisant un angle de 45° avec l’axe longitudinal de la chaussée, sur
toute l’épaisseur des matériaux compactée à environ cinquante (50) centimètres en arrière de l’arête supérieure
de la bande.
Les matériaux enlevés lors du découpage des joints devront être utilisés pour la construction des accotements.
La surface des joints sera badigeonnée à l’émulsion cationique de bitume juste avant le répandage de la nouvelle
bande.
53
- les joints longitudinaux ne sont pas autorisés sauf en cas de contraintes.
7.6.5 Réglage
Le réglage des couches de renforcement sera assuré par utilisation d’une poutre de référence latérale liée à la
chaussée existante ou par nivellement automatique.
Le réglage de couches de chaussées neuves sera réalisé par un nivellement automatique (par exemple par
guidage latéral par fil).
7.6.6 Compactage
L’atelier de compactage sera déterminé après réalisation d’une planche d’essai et vérification de l’efficacité de la
méthode utilisée, en particulier, pour assurer le compactage désire en profondeur. Cette planche d’essai
conditionne le démarrage effectif du chantier.
A priori, le partenaire co-contractant devra pouvoir disposer simultanément pour effectuer cette planche
d’essai :- d’un cylindre lisse à jantes métallique de 10 à 20 tonnes,
- d’un cylindre à pneus à charge par roue minimale de 3 tonnes,
- d’un compacteur statique de 10 à 20 tonnes.
Eventuellement, le partenaire co-contractant disposera d'un cylindre vibrant).
Il pourra également présenter et essayer une méthode de compactage par compacteurs mixtes.
La planche d’essai aura pour but de déterminer :
-la charge de chaque engin
-le plan de marche de chaque engin, en vue d’assurer un nombre de passages aussi constant que possible en
chaque point de la chaussée
-la vitesse de marche de chaque engin
-la pression de gonflage des pneumatiques des compacteurs à pneus
-les réglages de vibration des finisseurs et des compacteurs vibrants
-la distance maximale d’écartement entre le finisseur et le premier compacteur à pneus
-la température de répandage
-la température de fin de compactage
-la cadence de répandage et la capacité maximale de l’atelier de compactage.
Le choix de méthode incombe au partenaire co-contractant chargé des travaux, les critères étant
Obtention de compacité optimale
-variation de la compacité en fonction de l’épaisseur
-qualité de l’uni
-qualité de l’exécution de joints
-autres éléments éventuels.
Compacteurs à pneus
Dans les cas où le répandage est fait par bandes avec un finisseur normal, le compacteur à pneus a
généralement une largeur égale ou supérieurs à la demi largeur d’un finisseur. La totalité de la bande répandue
sera donc compactée en deux (2) passes :
- une passe pendant laquelle le compacteur maintient sa roue extrême droite aussi près que possible du bord
droit de la bande,
- une passe pendant laquelle la compacteur maintient sa roue extrême gauche aussi près que possible du bord
gauche de la bande.
Le compacteur à pneus devra intervenir directement derrière le finisseur, ses roues avant s’approchant à
quelques décimètres de l’arrière de ce dernier.
Le collage des enrobés aux pneus, qui se manifeste au début du compactage, cesse des que ceux-ci ont acquis une
certaine température de surface et ne reprend plus tant que la température de surface reste supérieure à ce seuil.
Il faudra donc éviter le refroidissement des pneus et favoriser au contraire leur réchauffement. En aucun cas, il
ne faudra arroser les pneus avec de l’eau.
54
Le compacteur à pneus ne devra jamais s’éloigner du finisseur de plus de 50 mètres, cette distance devant être
réduite par conditions météorologiques défavorables (pluie, vent, etc...).
Les compacteurs à pneus seront équipés de jupes de protection pour limiter les échanges thermiques, en
particulier dus au vent.
7.7 Contrôles à exécuter par l’entrepreneur
L’entrepreneur devra au moins exécuter dans les conditions précisées ci-dessous tous les contrôles de
fonctionnement.
Ces contrôles devront satisfaire aux tolérances ci-après :
7.8 Débit des doseurs à granulats
a) Contrôle préalable
Le contrôle de réglage initial sera exécuté avant le début de la fabrication. Pour chaque catégorie de granulats,
on effectuera dix (10) prélèvements de contrôle ; la moyenne des résultats obtenue "Pm" devra présenter par
rapport à la valeur "P" définie par la formule de composition, un écart
réglage de la pompe à liant, un écart inférieur ou égale à trois pour cent (3%).
L’écart-type devra être inférieur ou égal à trois pour cent (3 %) de P.
b) Contrôle journalier
Le contrôle journalier sera exécuté en fin de journée de travail sur un échantillon.
Si l’un des contrôles journaliers fait ressortir un écart supérieur à 0,8 % en valeur absolue, on procédera
immédiatement à deux (2) prélèvements supplémentaires.
55
Si la moyenne de trois (3) prélèvements ou deux (2) prélèvements sur trois (3) font ressortir un écart supérieur
à 0,8 %, l’entrepreneur devra arrêter la fabrication et procéder à un nouveau réglage.
La fabrication sera reprise lorsque les essais effectues sur dix (10) échantillons auront satisfait aux conditions
définies ci-dessus pour le réglage initial.
Chaque échantillon aura un poids égal au moins à trente (30) Kilogrammes.
7.11 Granularité des granulats sur dépôt
La granularité des granulats sur dépôts sera contrôlée deux (2) fois par jour échantillons prélevés dans la partie
des dépôts en cours d’exploitation.
La granularité obtenue devra satisfaire aux prescriptions de la partie B1 du présent cahier.
Dans le cas où les résultats d’un contrôle de granularité ne satisfont pas aux prescriptions susvisées, il sera
procédé immédiatement à deux (2) autres contrôles. Si l’un de ces deux (2) contrôles n’est pas satisfaisant, le lot
de granulats correspondant sera refusé et devra être évacué.
7.12 Température et teneur en eau des granulats séchés
Le contrôle de la température et de la teneur en eau des granulats séchés effectué deux (2) fois par j.
7.13 Température du bitume
Les thermomètres indiquant la température du bitume seront étalonnés en début de chantier et vérifiés au
moins une (1) fois par semaine en présence du représentant du Maître d’œuvre.
L’entrepreneur devra surveiller en permanence la température du bitume et régler en conséquence le
fonctionnement du poste.
7.14 Consommation moyenne en bitume
Les mesures journalières de consommation en bitume seront faites à l’aide de jauges verticales mises en place
par l’entrepreneur dans ses cuves de stockage et étalonnées en présence du représentant du Maître d’oeuvre
avant le début du chantier, par pompage de quantités variables de bitume dans une cuve mobile, pesés sur
bascule. A la fin de chaque journée de travail, il sera procédé au calcul de la moyenne des poids de grave bitume
produit en unité de compte-tours, sur l’ensemble de la production.
Lorsque l’écart constaté sur une journée de production sera supérieur à la limite de tolérance de trois pour cent
(3 %), on procédera à une vérification du doseur à liant, dans les conditions définies ci-dessous.Si l’écart sur la
teneur en liant, résultant du rapprochement de deux contrôles ci-dessus, dépasse 4,5 % du dosage théorique,
l’entrepreneur devra arrêter la fabrication et procéder à un nouveau réglage du poste portant sur le poids des
graves bitume par unité de compte-tours et sur le débit de la pompe à liant.
7.15 Débit de la pompe à bitume par gâchée ou par unité de compte-tours
Le débit de la pompe à liant sera contrôlé :
- en fin de journée de travail sur un poids de liant correspondant à une gâchée pour les postes discontinus,
- au moins tous les deux jours sur un poids de liant d’au moins soixante kilogrammes pour les postes continus.
La tolérance admissible est fixée à (1,5 %) en valeur relative.
Si l’un des prélèvements fait ressortir un écart supérieur à la limite de tolérance définie ci-dessus, il sera
procédé à deux (2) prélèvement supplémentaires.
Si deux (2) prélèvements sur trois (3) ou la moyenne des trois (3) font ressortir un écart supérieur à la limite
de tolérance, l’entrepreneur sera tenu d’arrêter la fabrication et de procéder à un nouveau réglage.
Le nouveau réglage de fabrication sera contrôlé par trois (3) prélèvements successifs effectués après au moins
une (1) heure de fonctionnement du poste.
7.16 Débit de la pompe à filler / Contrôle préalable
Le contrôle de réglage initial fera l’objet avant le début de la fabrication d’un contrôle statistique sur dix (10)
échantillons.
La moyenne des résultats obtenus "f" devra présenter, par rapport à la valeur "F" définie par la formule de
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Les moyennes des résultats des mesures journalières seront effectuées tous les trois (3) jours. La tolérance
admissible sur la consommation moyenne calculée sur trois (3) journées est de cinq pour cent (5 %) en valeur
relative. Lorsque le résultat d’un calcul fera ressortir un écart supérieur à la limite de tolérance, l’entrepreneur
devra procéder à la vérification du débit de la pompe à liant, dans les conditions définies au paragraphe 34.7.8
du présent article.
7.17 Température de mise en œuvre
Les températures de mise en œuvre seront fréquemment contrôlées dans les trémies des finisseurs.
7.18 Autres contrôles de fonctionnement
L’entrepreneur peut exécuter d’autres essais de contrôle de fonctionnement. Dans ce cas il devra faire connaître
au Service Contractant le procédé qu’il emploie. Le mode d’interprétation et les résultats obtenus, en fin de
journée.
7.19 Contrôle à exécuter par le Maître de l’ouvrage
Le Service Contractant se réserve le droit de vérifier ces contrôles et de demander à l’entrepreneur de refaire
son réglage, au cas où les résultats ne seraient pas jugés satisfaisants.
7.20 Fonctionnement du matériel de compactage
Le Service Contractant contrôlera de manière permanente la cadence de mise en œuvre qui doit être du même
ordre que celle retenue lors des essais, et les engins composant l’atelier de compactage lors des essais doivent
être effectivement présents sur le chantier et en fonctionnement continu et régulier, aux vitesses et
caractéristiques demandées.
7.21 Contrôles de réception / tolérance
Tous les contrôles de réception seront exécutés par le Maître d’ouvrage à ses frais ; ils comportent les essais
désignés ci-après :
Désignation des contrôles Fréquences Observations
Teneur en bitume 8 par jour Sur 2 échantillons de 4 prélèvements à la sortie du
malaxeur
Teneur en filler 8 par jour
Compacité in-situ Occasionnelles
Surfaçage Règle de trois mètres
Nivellement Occasionnelles
Rugosité Occasionnelles Profondeur moyenne au sable
Ces contrôles seront effectués dans les conditions précisées ci-dessous et devront satisfaire aux tolérances
indiquées ci-après :
a) teneur en bitume et teneur en filler
Les prélèvements seront faits à l’aide de cadres divisés en 4 compartiments égaux, placées sous la trémie de
chargement des camions.
Chaque prélèvement aura une masse minimale de cent (100) D grammes. (D) étant le seuil supérieur de
granularité du gros gravillon contenu dans la grave-bitume soumise au contrôle, exprimé en millimètres. Si les
prélèvements devaient être faits sur camions, leur masse minimale serait portée à cinq cent (500) D grammes.
Les tolérances admissibles sur les moyennes journalières sont les suivantes :
- Teneur en fines,
1 % en valeur absolue du poids des graves-bitume. La teneur en fines prise en compte sera la moyenne des
mesures effectuées pendant une semaine de fabrication, sur la base de huit mesures journalières.
Si l’écart constaté est supérieur aux limites ci-dessus, le Maître d’ouvrage pourra prescrire l’arrêt de la
fabrication et demander à l’entrepreneur de procéder à la vérification du réglage de la centrale. En aucun cas,
l’entrepreneur ne pourra modifier le réglage de sa centrale, sans en aviser le Maître d’ouvrage.
- Teneur en bitume,
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5 % en valeur relative. La teneur en bitume prise en compte relative sera la moyenne des huit (8) mesures
journalières effectuées sur les échantillons prélevés.
Pour la réception des couches mises en œuvre, on considérera des lots successifs, chaque lot correspondant à la
production de la centrale pendant une semaine et ayant fait l’objet de contrôle sur huit (8) prélèvements
journaliers.
Les tolérances admissibles sur les moyennes hebdomadaires sont les suivantes :
- Teneur en bitume 0,2 %,
- Teneur en fines 0,1 %.
La teneur en bitume et en fines, représentative de chaque lot, sera la moyenne des mesures effectuées sur les
échantillons prélevés.
b) Compacité in-situ
Des mesures de compacité seront effectuées occasionnellement pour s’assurer qu’il n’y a pas de dérive
significative des résultats obtenus. Chaque contrôle occasionnel donnera lieu à vingt (20) mesures dont la
valeur moyenne d’une part, la plus faible valeur d’autre part ne devra pas être inférieure aux valeurs
correspondantes obtenues lors des essais préalables de compactage effectués dans les conditions énoncées à
l’article 34.6 du présent Cahier.
Si un contrôle occasionnel donne des résultats inférieurs, le Maître d’œuvre procédera à de nouveaux essais de
compactage dans les conditions décrites au paragraphe 34.6 susvisé, mais sans chercher à faire varier les
modalités pratiques d’utilisation de l’atelier.
Si ces nouveaux essais ne confirment pas les résultats initiaux, l’entrepreneur ne sera pas pénalisé pour le
compactage des journées précédentes et le Maître d’œuvre modifiera ses exigences où demandera un matériel
complémentaire.
Si au contraire ces nouveaux essais confirment les résultats initiaux, on supposera sauf si l’entrepreneur fasse
la preuve que la compacité désiré à effectivement été obtenue pour les autres journées que l’atelier n’a pas
fonctionné dans les conditions prescrites pour toute la période comprise entre contrôles occasionnels successifs.
La méthode de contrôle (carottage ou gamma densimètre) sera soumise à l’agrément de l’ingénieur.
c) - Surfaçage
La vérification de la régularité du surfaçage à la règle de trois mètres sera effectuée longitudinalement dans
l’axe de chaque voie. Le contrôle transversal pourra être effectué dans tout profil en travers, dans la largeur
d’une bande d’épandage.
La flèche maximale par rapport à la règle sera normalement inférieure en tous points à 1,0 cm.
d) Nivellement
La vérification des côtes sera faite sur l’axe de la chaussée et à tout autre en droit demandé par l’ingénieur. Si
pour deux (2) journées consécutives de travail, plus de dix (10 %) des points vérifiés sortent des tolérances
imposées suivantes : 1 cm
Le Maître d’ouvrage prescrira un arrêt des travaux, l’examen des méthodes et du matériel utilisés, leur révision
ou leur remplacement, si besoin est.
Si ces tolérances ne sont pas satisfaites après correction par grattage ou reprofilage pour 90 % des mesures, le
Maître d’ouvrage se réserve le droit de prescrire la démolition, l’évacuation à la décharge des parties
correspondantes et la reconstruction ou un reprofilage aux frais exclusifs de l’entrepreneur.
e) Epaisseur
Le contrôle des épaisseurs sera réalisé sur les carottages exécutés le pour le contrôle de la compacité in-situ.
Les écarts constatés en chaque point par rapport à l’épaisseur théorique doivent rester dans les limites
Suivantes :
- chaussées neuve : - 1 cm + 3 cm
- renforcement : - 2 cm + 3 cm
La moyenne des mesures devra être supérieure ou égale à l’épaisseur théorique.
58
f) - Implantation
La vérification de l’implantation sera faite tous les 10 mètres en moyenne. Les tolérances sont de plus ou moins
deux ( 2 cm) centimètres par rapport à l’implantation prescrite.
La largeur ne sera pas inférieure à la largeur prescrite.
g) - Rugosité
La rugosité géométrique sera appréciée par l’essai de profondeur au sable (mode opératoire R.G. 2).
Cette profondeur devra normalement être, à la construction comprise entre 0,6 et 1.
Les surfaces de matériaux non traités recevront une couche d’imprégnation, celles de matériaux traités une
couche d’accrochage avant la mise en œuvre des couches bitumineuses supérieures.
Le dosage suivra les indications des définitions des prix unitaires parti AIII du présent Cahier des Prescriptions
Spéciales (C.P.S.).
Le passage de camions sur une grave imprégnée, non parfaitement séchée, ce qui entraînerait l’arrachage de la
pellicule de bitume par les pneumatique est formellement interdit. Des frayées, si elles venaient à se produire,
seraient alors immédiatement recouvertes d’émulsion répandue à la main ou à la lance aux frais de
l’entrepreneur.
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CHAPITRE IV :MODE D’EVALUATION DES OUVRAGES
Les travaux seront réglés moyennant l’application des prix unitaires du bordereau aux quantités des travaux
réellement exécutées Les prix du bordereau comprennent les faux frais, frais généraux , frais d’assurance,
taxes et impôts hors TVA frais de douanes et dédouanement temporaire ainsi que les bénéfices de l’entreprise et
les charges sociales résultant de la législation en vigueur Les prix comprennent également les frais résultant
de l’exécution éventuelle des travaux en heures supplémentaires ou de nuit que l’entreprise pourra être amenée
à faire pour respecter les délais contractuels Ils comprennent l’entretien des voies de circulation à l’intérieur
du chantier l’établissement des notes de calcul ou dessins d ’exécution à la charge de l’entreprise Ils
comprennent enfin l’exécution des essais et la mise à jour continue du programme des travaux. Aucune
sujétion n’est exclue du bordereau, à l’exception des cas de force majeure.
ARTICLE 4.2 : REGLEMENT DES PRIX DES TRAVAUX NON PREVUS
S’il est jugé nécessaire d’exécuter des travaux dont les éléments de règlement ne figurent pas au bordereau des
prix ou ne peuvent être assimilés à des prix y figurant, l’entreprise se conformera immédiatement aux ordres de
service qu’elle reçoit à ce sujet, il sera préparé de nouveau prix d’après ceux du Convention ou par assimilation
aux prix analogues du bordereau. Dans le cas d’une impossibilité absolue d’assimilation on prendra pour
terme de comparaison les prix courants en Algérie Après avoir été débattus par le service contractant avec Le
partenaire cocontractant, ils seront soumis à l’approbation du service contractant et notifiés à l’entreprise par
ordre de service avant exécution des travaux.
ARTICLE 4.3 : DEFINITION DES PRIX UNITAIRES
Les volumes de chaque prix sont évalués au métré. Il est obligatoire de faire des métrés pour chaque prix
immédiatement après exécution des travaux qu’ils rémunèrent. Les métrés seront signés contradictoirement
par le service contractant et Le partenaire cocontractant ou leurs représentants.
Prix 01: Scarification de la chaussée existante
Les Travaux Consistent À : Scarification des anciennes chaussées y/c évacuation des débris vers la décharge
publique (rayon de l’évacuation = 5Km)
Il est payé au mètre carré (M²).
Fait à ….……………….,le……………..
Lu et accepté par Le soumissionnaire
61
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
WILAYA D’AIN-TEMOUCHENT
DAIRA D’AIN-KIHAL
COMMUNE D’AIN-TOLBA
62
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
WILAYA D’AIN-TEMOUCHENT
DAIRA D’AIN-KIHAL
COMMUNE D’AIN-TOLBA
63
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
WILAYA D’AIN-TEMOUCHENT
DAIRA D’AIN-KIHAL
COMMUNE D’AIN-TOLBA
Délais :…………………….
N° DESIGNATION DES TRAVAUX
64