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Cahier des Clauses Techniques

Particulières (C C T P)

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CHAPITRE I - CONSISTANCE DES TRAVAUX

ARTICLE I.1 – OBJET DU PRESENT CAHIER


Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières "C.C.T.P" fait partie des pièces contractuelles du
consultation relatif aux travaux de : TRAVAUX DE REPARATION DE LA PASSERELLE POUR PIETON SUR LA
RN1 AU PK 18+400 DANS LE GOUVERNORAT DE BEN AROUS , dans le but de remettre en place le tablier ,
soigner les sections endommagés et la réfection des fissures.
ARTICLE I.2 – TRAVAUX DE L’ENTREPRISE
Les travaux de l’entreprise comprennent :
- L’installation de chantier, y compris la fourniture des baraques de chantier abritant les bureaux et les
entrepôts.
- La préparation d’une étude d’exécution par un bureau d’études qualifié et agréé par le Ministère de l’Equipement
comprenant tous les dessins d’exécution complémentaires (les plans d’exécution seront approuvés par un bureau de contrôle
agrée et à la charge de l’entreprise et en coordination avec l’administration).
- La réalisation d’une campagne de localisation et de mesure de la profondeur des fissures et de localisation
de toutes les dégradations à traiter.
- Les travaux de construction de la déviation de la circulation nécessaire suite au vérinage prolonge du tablier
de passerelle en vue de la réparation des bossages et du changement des appareils d’appui.
- L’installation d’échafaudage permettant l’accès à pied d’œuvre à tout point du tablier et des appuis.
- Nettoyage et réfection des joints de trottoir.
- L’amenée de matériel d’auscultation, de vérinage, de levage et de manutention nécessaire pour les travaux,
ainsi que le repliement en fin de chantier de tout le matériel et de tous les matériaux en excédant et la
remise en état des lieux.
- La réalisation d’une campagne d’auscultation préalable pour visiter toute la structure de l’ouvrage et localiser
toutes les zones de faiblesse à traiter (dégradations du béton, fissures, etc...)
- La préparation de toutes les surfaces de parement dégradées à traiter, comprenant la purge par piochage ou
par burinage de toutes les poches de béton malsain et de tous les matériaux non adhérents, jusqu’à mise à
nu du béton intérieur intact, y compris nettoyage, dépoussiérage et humidification à refus du support décapé.
- Le brossage et le sablage de toutes les armatures corrodées mises à nu, puis leur passivation immédiate au
moyen d’un époxy-zinc, inhibiteur de rouille.
- L’application sur le béton décapé et lavé d’un primaire Epoxy d’adhérence destiné à assurer le bon
accrochage du mortier ou micro-béton de réparation sur le béton support.
- Le traitement de toutes les fissures, y compris l’ouverture en « V » des fissures par décapage, le brossage et
le sablage des armatures corrodées mises à nu, leur passivation au moyen d’un Epoxy-zinc de protection
antirouille, l’application d’un primaire époxy d’adhérence, et enfin la bourrage des creux au moyen de mortier
spécial de réparation et le reprofilage de régularisation des parements.
- L’application générale sur tous les parements traités ou non d’une peinture spéciale de résine Epoxy de
couleur béton en deux couches croisées.
- Le vérinage du tablier avec des moyens et selon une méthodologie et un phasage à définir par l’entreprise et
l’enlèvement des appareils d’appuis existants.
- La réfection des bossages au mortier à retrait compensé,
- Le remplacement des appareils d’appuis détériorés par des appareils d’appuis en élastomère fretté de
dimensions tel qu’indiquée dans les plans d’exécution et les notes de calcul.
ARTICLE I.3 - DOCUMENTS DEFINISSANT LES TRAVAUX
L’entrepreneur doit appliquer scrupuleusement, outre les directives et obligations des pièces de la convention, les
dispositions des normes et fascicules citées ci-après :
NFP 18-800 à 880 : Produits spéciaux destinés aux réparations d’ouvrages en béton.
NFP 95-101-102 et 103 : réparations et renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie, béton projeté,
spécifications relatives à la technique et aux matériaux, traitement des fissures et protection du béton.
Fascicule N°3 : Fourniture de liants hydrauliques

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Fascilcule N°4 : Fourniture d’acier.
Fascicule N°61 .Titre I : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages en béton.
Fascicule N°63 : Exécution et mise en œuvre des bétons et conception des mortiers.
Fascicule N°65 : Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou précontraint.
Fascicule N°65A(N) et son additif : Exécution des ouvrages en béton armé
Fascicule N°67 Titre I: Etanchéité des ouvrages d’art, choix et application des produits de réparation et de
protection des ouvrages en béton (LCPC- SETRA août 1996)
Mise en peinture des bétons de génie civil (LCPC1999)

ARTICLE I.4 - DESCRIPTION SOMMAIRE DE L’OUVRAGE


Le type de passerelle et leurs caractéristiques géométriques seront présentés dans le tableau suivant :

Largeur
Type d’Ouvrage Ouverture
[m]

Longueur N°
Portée
Passerelle 3.3 [m] Travées

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ARTICLE I.5 – LISTE EXHAUSTIVE DES DESORDRES CONSTATES SUR L’OUVRAGE


I.5.1 Désordres affectant le tablier

▪ Les Anomalies constatées sur les équipements


- Appareils d’appuis détériores.
- Corniches épaufrés
- Les joints de trottoir sont détériores.
▪ Les Anomalies constatées sur la structure
- Eclatements localises du Béton avec mise à nu d’armatures principales
- Armatures apparentes sans éclatement du béton
- Microfissures.
I.5.2 Désordres affectant les appuis de l’ouvrage :

▪ Les Anomalies constatées:


- Eclatements du béton localisé avec mise à nu d’armatures
- Amorce d’éclatement de parement sans armature apparente
- Accumulation de détritus sur le plan d’appuis

I.5.3 Mode de réparation des désordres

Les travaux de réparation et de confortement doivent permettre de supprimer toutes les causes des désordres et
des risques potentiels, sans exception. Ils seront réalisés dans l’ordre suivant sauf proposition différente et justifiée
de l’entrepreneur :
1-) Travaux préparatoires :
- Enlever les équipements (garde corps, joints de chaussée et de trottoir, gargouilles et descentes d’eaux)

2-) Appuis :
- Identifier et traiter toutes les surfaces de parement dégradées au moyen de mortiers de hautes performances à
base de résine Epoxydique
- Traiter ou injecter les fissures sur les appuis.

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3-) Vérinage du tablier et mise en place des appareils d’appui
Doter le tablier de la souplesse de fonctionnement requise, qui lui fait actuellement défaut, ce qui suppose :
- Le relevage des travées par vérinage
- Reprise des bossages dégradés
- L’interposition entre appuis et tablier, d’appareils d’appuis souples (élastomère fretté ou néoprène) permettant
d’encaisser sans encombre toutes les sollicitations extérieures.
4-) Tablier :
Une fois les corrections nécessaires sur appuis effectuées et les appareils d’appui mis en place :
- Identifier et traiter toutes les surfaces de parement dégradées au moyen de micro-bétons ou de mortiers de
hautes performances à base de résine Epoxydique et les aciers à nu.
- Traiter ou injecter les fissures sur le tablier
5) Mise en œuvre des joints de trottoir
6) Mise en œuvre des descentes d’eaux pluviales
Préalablement à l’engagement des travaux de réparation et de confortement, il faudra d’abord à partir d’un examen
visuel localiser toutes les zones dégradées, définir le type et l’ampleur des dégradations et faire le choix approprié
des produits, matériaux et mode d’intervention pour chaque cas.

Cet inventaire complet des désordres devra permettre d’arrêter, dans une première approche, l’état
d’endommagement réel de l’ouvrage à réparer.

Il devra par la suite être complété par un relevé topographique devant donner les informations sur :
➢ Les dimensions précises de l’ouvrage
➢ L’altimétrie des différentes parties de l’ouvrage et notamment des points d’appui sur les piles et l’intrados
du tablier.
➢ Le niveau de l’intrados.
➢ La verticalité des piles.
➢ Les hauteurs libres entre les sous faces et les entretoises sur appuis et la face supérieur de chaque appui.
➢ Les largeurs d’appui effectives des piles des poutres et des entretoises pouvant servir le cas échéant
d’appui aux vérins.
➢ L’accessibilité à l’ensemble des parties de l’ouvrage nécessitant une intervention d’entretien.
➢ La localisation précise de toutes les zones de faiblesse qui nécessitent une intervention spécifique de
réparation et de confortement.

Préalablement à l’application, du mortier ou micro-béton de réparation, on devra soigneusement :


➢ Appliquer ensuite sur les surfaces traitées un primaire époxydique d’imprégnation pour assurer le bon
accrochage et l’adhérence du mortier de réparation sur le bêton ancien,
➢ Mettre en œuvre le mortier de réparation, ou le micro-bêton, en remplissant correctement tous les creux et
en profilant la surface de manière à assurer l’épaisseur nécessaire du bêton d’enrobage des aciers,
➢ Traiter spécialement les fissures en les ouvrant en V de 3 à 5 cm de profondeur, en supprimant toute trace
de matériau dégradé et tout élément non adhérent, en sablant les armatures mises à nu oxydées et en les
passivant correctement au moyen d’un époxy-Zinc de protection, en dépoussiérant et en lavant la surface
décapée, en appliquant sur cette surface un primaire époxy d’adhérence, et en remplissant enfin le creux
par un mortier de résine Epoxy de haute performance.
➢ Mettre en œuvre les renforcements structurels nécessaires selon les études d’exécution sur les appuis et
sur l’intrados du tablier.
➢ Appliquer enfin deux couches croisées de peinture époxydique sur l’ensemble des parements de la structure
exposée aux agents agressifs.

CHAPITRE II – SOULEVEMENT DU TABLIER PAR VERINAGE POUR CORRIGER LES


CONDITIONS D’APPUI
ARTICLE II.1 – OPERATIONS PREALABLES AU VERINAGE
− Vérification et dégagement des abouts du tablier de toute accumulation des gravas de coulis de béton et
autres déchets encombrant les joints.

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− La déviation provisoire de la circulation.
ARTICLE II.2 – MODALITES DE TRANSFERT DE CHARGES PAR VERINAGE
L’opération de vérinage comportera en principe trois phases successives représentées sur le graphique ci-après :

Phase 1: Sous l’appareil de levage, la matière subit des déformations telles que raccourcissements élastiques,
tassements des calages, décompressions des appuis existants .La somme de ces déformations représentées par
le tronçon 1 de la courbe a une pente accentuée. C’est la phase de transfert de charge.
Phase 2 : Les tassements se stabilisent, l’appui provisoire continue à se décomprimer en même temps que
l’appareil de levage se charge progressivement. La courbe s’infléchit. C’est la phase de prise en charge.
Phase 3 : La structure levée quitte ses points d’appui. A ce moment-là, la charge complète repose sur les appareils
de levage. C’est également à partir de ce moment là qu’un pesage des réactions d’appui peut être effectué. Cette
partie rectiligne de la courbe reste légèrement inclinée à cause des effets de dénivellation par rapport aux autres
appuis ou rester horizontale dans le cas d’une structure isostatique. C’est la phase de levage.
Avant de mettre en œuvre le principe des transferts de charge, il est nécessaire de prendre toutes mes précautions
utiles pour s’assurer que les modifications des efforts dues au vérinage sont acceptables pour la structure. Pour
cela le bureau d’études de l’entreprise devra effectuer un calcul de structure, prenant en compte l’ensemble des
paramètres et des phénomènes pouvant apparaître lors de cette opération. Il pourra envisager deux types de
calcul :
− Un calcul complet en contraintes.
− Un calcul simplifié en sollicitations par comparaison des sollicitations dues au vérinage avec celles dues aux
charges d’exploitation ou de la température.
C’est en fonction de cette vérification qu’il a été décidé.
− Le mode de renforcement de la structure.
− La coupure totale ou partielle de la circulation pendant les travaux.
− La limitation éventuelle de la flexion dans le tablier.
La procédure de vérinage ne doit être validée qu’après accord du maître d’ouvrage sur les conclusions de la note
justificative présentée par l’entreprise.

ARTICLE II.3 – LE MATERIEL DE LEVAGE


On distingue :
− Les vérins à simple effet dont la course du piston « avance » se fait sous l’effet de la pression hydraulique
alors que son « retour » s’obtient grâce à un ressort intérieur, ou sous l’effet de la charge extérieur.
− Les vérins à double effet où les deux mouvements « avance » et « retour » s’effectuent sous l’effet de la
pression hydraulique. La force « retour » est nettement inférieure à la force de poussée en raison d’une
section de piston plus faible.
De tels vérins doivent être utilisés pour pousser ou tirer des charges lourdes et obtenir un retour contrôlé.

La possibilité pour le piston de lever la charge dépend :


- De la pression d’huile mesurée en bar
- De la surface effective en cm² du piston sur laquelle s’exerce la pression d’huile.
La force de levage s’exprime de la manière suivante :

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Force du piston= Pression d’huile * Surface effective du piston=Réaction d’appui ± Frottement

Il est toutefois recommandé de disposer d’une capacité de levage largement supérieure à la charge à lever, de 30
à 50%, pour permettre une réduction de la pression d’huile et pour se prémunir contre les surcharges
additionnelles non prévues.
Les différents types de vérins usuels sont :
- Les vérins plats
- Les vérins à piston.

II.3.1-Les vérins plats


Les vérins plats peuvent avoir des formes et des dimensions très variées (ronde, rectangulaire, circulaire,
oblongue,) qui sont adaptées aux structures sur lesquelles ils prennent appui.
Ils sont de faible encombrement (de 15 à 35 mm d’épaisseur).
Comme la hauteur de relevage est un peu inférieure au diamètre du bourrelet périphérique, pour des hauteurs de
relevage supérieur à cette valeur, il est possible de les superposer avec interposition de cales servant à rattraper le
creux existant entre les bourrelets.
Après mise en pression, la hauteur de soulèvement est légèrement inférieure au diamètre du bourrelet
périphérique du vérin.
Leur domaine d’emploi est donc réservé aux vérinage de faible amplitude (vérinage de relaxation, remplacement
d’appareil d’appui, calage de niveau, etc…).
La procédure de vérinage, à l’aide de ces vérins est la suivante :
- Préparation en atelier avec purge du vérin et fermeture des évents de sortie et d’entrée, pour éviter
les risques de coulures d’huile sur l’ouvrage.
- Enrobage du vérin plat entre deux galettes en mortier spécial de résine aplani en surface, ou
emplacement des disques métalliques en dessous et au dessus du vérin. On peut également
utiliser des galettes en béton fretté dont la hauteur en fonction de l’espace disponible entre les
surfaces à déplacer.
- Mise en place du bloc ainsi réalisé entre le support et la structure à soulever
- Connexion du vérin à une pompe hydraulique dont la pression maximale ne doit pas excéder les
15 Mpa.
- Mise en charge du vérin avec contrôle de la course.

Ce type de vérin est particulièrement adapté aux opérations de calage d’ouvrages, à la mise à niveau
ou intervention entre deux structures, a la mise en charge des structures telles que boutons ou
contreforts ou recompression de voûtes etc…
La gamme de capacité de soulèvement courante usuelle est actuellement située entre 70 KN pour un
diamètre de 12 cm à 9100 KN pour un diamètre de 92 cm.
A la fin de l’opération de vérinage, il faut pouvoir retirer le vérin, cette opération est souvent délicate
pour les vérins plats du fait que leur déformation contribue à leur coincement. Pour les libérer deux
solutions sont alors envisageables :
- La mise sous vide au moyen d’une pompe à vide afin de provoquer l’écrasement du vérin.
- La pose préalable du vérin sur une boîte remplie de sable fin et sec que l’on vide à la fin du
vérinage pour récupérer le vérin.

II.3.2- Les vérins à piston


Dans cette catégorie, on distinguera :
a-) les vérins « galette »
Les dimensions réduites de ces vérins à pistons plats permettent des interventions dans des endroits
relativement exigus. Ils sont d’une hauteur minimale (piston rentré) de l’ordre de 100 à 150 mm. Leur capacité
de soulevage est généralement de l’ordre de 1500 à 2000 KN, à une très haute pression (environ 700 bars).
Leur intérêt est d’être relativement peu encombrants et légers ce qui permet leur utilisation dans les endroits
difficiles d’accès.
En contre partie leur contenance d’huile est très faible et leur capacité de soulèvement est limitée comme l’est
également leur course utile.

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b-) les vérins à fort tonnage
Ce sont des vérins qui permettent une course plus importante que les précédents. Ils comportent, contrairement
aux vérins de très faible hauteur :
- Systématiquement une bague de sécurité en cours de vérinage.
- Parfois une rotule permettant le rattrapage limité d’un défaut de parallélisme entre le tablier et la
surface d’appui, ainsi que les rotations pendant le vérinage.
- Souvent des annaux de levage et des têtes interchangeables qui ont pour but de faciliter
respectivement leur manutention du fait de leur poids relativement important.
- Ils sont beaucoup moins sensibles que les vérins « galettes » aux efforts excentrés. Le piston
étant mieux guidé dans le corps du vérin.
Leur encombrement nécessite une hauteur disponible importante pour la mise en place (h ≥25 cm).
Ils peuvent disposer, dans la tête de la tige, d’une cellule de pesée et d’un capteur de course.

II.3.2- Les pompes


Pour alimenter le corps du vérin avec le fluide à une pression permettant déplacement du piston, il faut disposer
d’une pompe haute pression à faible débit (afin d’éviter le dépassement des tolérances des dénivelées d’appui
lors du levage en particulier en cas de décollement soudain du tablier sur l’appui lui-même). La pompe doit être
d’une capacité homogène avec le circuit et les vérins utilisés.
Les pompes étant des appareils conçus pour transformer une énergie mécanique en énergie hydraulique par un
mécanisme alternatif.
On distingue :
- Les pompes à pistons en ligne
- Les pompes à pistons axiaux
- Les pompes à pistons radiaux
L’implantation de la pompe devra être judicieusement choisie afin d’obtenir un levage souple et sans
encombre.

ARTICLE II.4 – VERIFICATION PREALABLE A L’OPERATION VERINAGE


La première difficulté d’un chantier de vérinage réside essentiellement dans la détermination des emplacements
des vérins pour soulever l’ouvrage sans provoquer de problèmes structuraux. Lorsque les emplacements sont
parfaitement identifiés, notamment sur la plupart des ouvrages récents, ils ne posent pas de problèmes particuliers.
Il conviendra seulement de respecter les procédures de soulèvement spécifiques au type d’ouvrage. Dans ce cas,
il suffit de s’assurer sur les plans de ferraillage, que des frettes ont été prévues et connaître la valeur de la
contrainte maximale sur le béton qui été adopté. Sans oublier de vérifier l’état des emplacements.
Quand les emplacements n’existent pas, comme c’est le cas de ce chantier, il faut rechercher le meilleur
emplacement pour disposer les vérins afin de soulever la charge (sous les entretoises d’appui probablement, ou
sous les poutres) en évaluant dans chaque cas l’ensemble des problèmes tels que (conditions d’accès à pied
d’œuvre, contraintes exercées, risque de poinçonnement, etc). Il faut avoir présent à l’esprit que le soulèvement
d’un pont est une opération qui doit s’appréhender au cas par cas, du fait de la spécificité de chaque ouvrage, ce
qui interdit pratiquement la transposition des solutions d’un ouvrage à un autre.
Dans tous les cas, toutes opération de vérinage, avant d’être engagée, doit faire l’objet d’une étude préalable
donnant toutes les justifications nécessaires de la stabilité de la structure de l’ouvrage concernée par ce type de
sollicitations.
Chaque vérin à utiliser doit subir au préalable un essai d’étanchéité pour s’assurer de ses performances effectives
et pour éviter de souiller l’ouvrage.

CHAPITRE III - MODALITES D’EXECUTION DES REPARATION DES STRUCTURES


INSUFFISANTES ET DES BETONS DEGRADES
ARTICLE III.1 - GENERALITES
Le béton, matériau de construction le plus répandu et des plus performants, ne résiste pas éternellement sans
entretien, comme tout matériau. Il subit des attaques du milieu extérieur et vieillit. Les travaux de rénovation ou de
restructuration d’un ouvrage sont souvent rendus nécessaires pour arrêter une évolution dégradation
dommageable, pour reconstituer l’intégralité du béton et réaliser enfin, une protection efficace et durable de
l’ouvrage.

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ARTICLE III.2 – LES CAUSES DES DEGRADATIONS

On distingue généralement deux catégories de dégradations :


a-) Les dégradations dites « naturelles » provenant de la mauvaise qualité ou des défauts des bétons telles
que : faible résistance à la traction, ségrégation, porosité ouverte importante, etc…Ou encore d’une erreur de
conception et de dimensionnement des éléments de l’ouvrage, vis-à-vis des sollicitations auxquelles ils sont
soumis.
b-) Les dégradations liées aux attaques du milieu ambiant, dans lequel séjourne l’ouvrage, telles que :
- Agressivité des agents extérieurs (humidité, CO2, SO2, ions chlores, etc…)
- Mauvaise compacité du béton, favorisant la pénétration en profondeur, des agents agressifs
- Mauvais positionnement des armatures et insuffisance d’épaisseur du béton d’enrobage
protecteur.
ARTICLE III.3 – CONDITIONS D’UNE BONNE REPARATION

Pour réaliser une bonne réparation, il est indispensable de procéder d’abord à une analyse complète et à un
diagnostic sérieux de l’état de l’ouvrage à réparer, de manière à arrêter les modalités d’exécution et les matériaux
de réparation adéquats qui doivent notamment avoir les caractéristiques suivantes :

- Adhérence parfaite au support et une bonne étanchéité à l’eau.


- Une bonne résistance mécanique, coefficient de dilatation compatible avec celui du support.
- Une bonne protection et passivation des aciers au moyen de produits inhibiteurs de corrosion.
- La faculté enfin, d’intégrer la fibre de béton, pour une meilleure participation au comportement
mécanique de l’ouvrage en reprenant correctement les efforts.

ARTICLE III.4 – Produits de rénovation de parement et de réparation


Si les causes de détérioration sont multiples, il est possible d’identifier deux familles de produits de réparation
selon la profondeur, l’importance et la nature de la dégradation.

III.3.1-Rénovation des bétons de parement (non structurelle) :

Les réparations dans ce cas, se situent dans la zone d’enrobage des aciers, ou dont la profondeur et l’étendue de
la dégradation ont peu d’influence sur le plan structurel.
Les produits de par leurs caractéristiques doivent permettre de reconstituer les formes géométriques initiales de
l’ouvrage et d’être parfaitement compact et résistants. En outre la réparation doit être facilement recouvrable par
tout type de peinture ou système de protection adapté au support.
La mise en place du matériau de réparation et de reconstitution (mortier ou micro-béton de résine époxy) doit être
appliquée sur un support décapé, dépoussiéré, lavé au refus pour éliminer toute trace de matériaux non adhérent
et recouvert d’un primaire Epoxy, constituant une couche d’accrochage poisseuse, permettant d’assurer
l’adhérence parfaite du mortier ou du micro-béton de réparation, sur le béton support.
La mise en œuvre du matériau de reconstitution pourra se faire par tâlochage et ragréage ou par projection
pneumatique et profilage. Appliqué à la totalité de la surface à réparer avec ou sans rajout d’armatures de renfort,
le matériau de reconstitution de la structure doit impérativement permettre d’assurer :
• L’enrobage correct des armatures
• La fermeture de la porosité ouverte du parement traité
• Renforcement surtout, de l’élément de structure dont la résistance a été jugée insuffisante ou douteuse.

III.3.2-Caractéristiques nécessaires des produits du système de réparation :

Mortier à base de liants hydrauliques ou micro-bétons avec adjonction de résine Epoxydique, devant avoir les
principales qualités suivantes :

- Haute résistance mécanique


- Produits composés prêt à gâcher
- Facilité d’application sur support humide
- Haute adhérence sur toute sorte de matériaux
- Grande résistance à l’abrasion

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- Resistance aux agressions des intempéries et de l’eau
- Exempt de produits chlorés
- pH élevé et stable
- Non toxique et lavable à l’eau
- Tenu au feu identique au support béton
- Utilisable sur toutes les positions : verticales, horizontales et en sous faces.
- Mortiers thixotropes, dispensant de l’utilisation de coffrage et sans retrait
- Adhérence principalement par collage.

III.3.3-moyens de préparation du support dégradé :

La préparation des supports peut se faire à l’aide des moyens suivants :

- Décapage mécanique ; par piochage, burinage, sablage, etc…


- Décapage hydraulique au moyen d’une pompe à haute pression avec ou sans sablage (pression
supérieure à 400 bars)
- Hydro-démolition au moyen de pompe de 500 à 1200 bars, cette opération doit éliminer tout le
béton malsain et tous les matériaux non adhérents.
La préparation des aciers se fera mécaniquement par sablage, grenaillage ou brossage, ou manuellement à l’aide
d’une brosse métallique, lorsque les sections d’acier sont peu importantes.
Dans tous les cas les aciers devront être débarrassés de toutes traces de rouille pulvérulente sur toute leur
longueur mise à nu. Ils devront être passivés immédiatement après mise à nu et brossage au moyen d’un Epoxy-
zinc inhibiteur de rouille et donc protecteur.
En cas d’aciers manquants ou de réduction de sections d’armatures par corrosion, on peut être amené à rajouter
des aciers supplémentaires pour palier à cette insuffisance. Le cas échéant, la mise en œuvre devra être effectuée
selon les prescriptions des normes NFP 95-101 à NFP 95-107.

III.3.4-Traitement et calfeutrement des fissures du béton :

Après localisation des fissures et des surfaces de parements cloquées ou comportant des poches de ségrégation,
il y a lieu de recourir au décapage et au purgeage de toutes les zones de faiblesse, jusqu’à l’atteinte de béton sain,
et à l’ouverture en « V » sur quelques centimètres de profondeur, à la meule ou au burin pour l’élimination de toute
trace de matériaux non adhérents, y compris le brossage ou le sablage des armatures corrodées mises à nu, leur
passivation par application d’un Epoxy-Zinc et enfin le bourrage du creux au moyen d’un produit de faible viscosité,
à haut pouvoir d’adhérence même sur une surface humide à module d’élasticité plus faible que celui du béton,
permettra de réaliser un collage sans retrait , non cassant. Ensuite il faut opérer un reprofilage pour reconstituer la
continuité du parement.
Toutes ces opérations nécessitent :
- Des produits de réparation adéquats
- Un matériel d’injection approprié
- L’intervention de spécialistes ayant une bonne connaissance en réparation d’ouvrage au moyen de
mortier ou de micro-béton de résine Epoxy.
- Et enfin, une conduite de travaux, avec beaucoup de soins d’application.

III.3.5-Précautions de mise en œuvre de réparation à base de résine époxy :

Eviter de mettre en œuvre dans le cas de fortes chaleurs, en plein exposition au soleil ou avec des vents
desséchants.
On peut généralement, mettre en œuvre sans problème, jusqu’à 25°C. Au delà de cette température, il y a lieu de
craindre des déboires et il faudra plutôt, mettre les sacs ou récipients au frais, humidifier les ouvrages réalisés et
les protéger à l’aide d’un produit de cure. On ne doit pas non plus appliquer les produits sur les supports avec des
températures inférieures à 5 °C:

III.3.6-Protection générale des parements de l’ouvrage :

Une fois toutes les zones de faiblesses identifiées, décapées purgées du béton malsain et des matériaux non
adhérents, et les armatures protégées par un époxy-zinc avec application sur la surface décapée d’un primaire
Epoxy d’adhérence pour assurer l’accrochage du mortier ou du micro-béton de réparation sur le béton support et

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enfin , bourrage des creux et reprofilage au moyen de mortier ou de micro-béton de résine Epoxy, il sera exécuté
une protection générale des parements par application de deux couches croisés de peinture époxy couleur béton
de finition jouant le rôle de film protecteur contre l’agression des agents chimiques du milieu extérieur.

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CHAPITRE IV – PRECAUTIONS ET CONTROLES DES MODALITES D’EXECUTION

ARTICLE IV.1 – Pour ce qui est de la préparation des surfaces à traiter


Pour le décapage des bétons malsains, l’hydro-démolition, sous des pressions comprises entre 400 et 2000 bars
(selon la quantité d’eau utilisée) constitue, en général, la méthode la plus efficace en matière de préparation. En
effet la surface du béton reste propre, texturée, sans l’endommagement de surface qui résulte souvent des
méthodes à grandes forces d’impact, telle que le bouchardage. L’hydro-démolition permet également d’éviter les
désordres liés aux vibrations.
Les surfaces horizontales peuvent être préparées facilement à l’aide de techniques de grenaillage, suivies d’un
nettoyage correct des surfaces avant l’application des produits.
Il sera remis, au début des travaux, à l'Entrepreneur une liste de coordonnées des points piquetés des sommets de
l'axe de la route.
ARTICLE IV.2 – Pour ce qui est de l’application des produits
Les instructions des fabricants de produits spécifiques doivent être respectées, en particulier, en ce qui concerne
les points suivants :
- Stockage des produits
- Protection nécessaire avant, pendant et après l’application
- Conditions climatiques, température, vent, humidité et point de rosée (en particulier pour les
applications en grandes surfaces)
- Dosage prescrit selon le cas d’utilisation
- Mode d’application et cure
Dans tous les cas, il faut faire appel à des sociétés spécialisées disposant d’opérateurs professionnels bien
formées et expérimentés.
ARTICLE IV.3 – Pour ce qui est de la maitrise de la qualité, de l’HYGIENE et de la sécurité
Un projet de réparation à base de résines Epoxydiques doit comporter des inspections et des contrôles sur site
avant, pendant et après exécution des opérations.
Parmi les essais à réaliser sur site, il y a :
• L’inspection des travaux de préparation.
• L’exécution éventuelle des essais d’arrachement visant à déterminer la résistance du support et le
recours à des sondages sonores avant application des matériaux pour s’assurer de la compacité du
support.
• Vérification à l’état des armatures.
• Contrôle du revêtement protecteur et détermination de l’épaisseur de film mouillé et sec et de la
continuité de la protection.
• L’échantillonnage des matériaux prélevés sur site.
• Obligation de garantir la compatibilité des produits et des performances optimales en ayant recours à
un seul et même fournisseur de confiance.
ARTICLE IV.4 – Pour ce qui est du choix et de l’identification des matériaux
Le mortier de réparation du béton se compose.
- De la couche d’accrochage.
- Du revêtement de protection des armatures contre la corrosion.
- Du mortier de ragréage et de profilage à base de résines.
Les résines époxydiques sont acryliques ou polyuréthane et se présentent généralement sous deux formes
différentes :
• Deux composants ; une résine (comprenant éventuellement une charge additionnelle) et un
durcisseur.
• Trois composants : une résine, un durcisseur et une charge additionnelle.
On distingue quatre catégories de mortiers :
- Première catégorie : mortier destiné au ragréage de défauts ou dégradations superficielles en vue
de restituer la géométrie ou l’esthétique de la structure.
- Deuxième catégorie : mortier destiné au même domaine d’application que la catégorie précédente
mais qui couvre en plus les réparations structurelles du béton. Cela signifie que le ragréage vise à
restituer ou à améliorer la portance de l’élément.

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- Troisième catégorie : mortier destiné au même domaine d’application que la catégorie II, mais pour
lequel des exigences particulières sont imposées du point de vue résistance mécanique et/ou
durabilité à l’exclusion toutefois des mortiers qui sont soumis à une usure mécanique.
- Quatrième catégorie : mortier destiné au même domaine d’application que les catégories II et III,
mais qui est en plus soumis directement à une usure mécanique et qui peut contenir des additifs,
complémentaires (fibres,…)
Pour la réparation des ouvrages d’art, il est souvent fait usage de mortier de catégorie II, d’épaisseur minimale de
10 mm.
Les réparations en sous face se font généralement par projection ou injection de mortier ou de micro-béton
résineux. Une fois préparés, ils doivent être mis en œuvre dans les délais les plus brefs après l’arrêt du malaxage.
Car le délai de mûrissement dépend de la nature du liant, de la température ambiante et de l’adjonction éventuelle
d’adjuvant.
Tout mortier ou micro-béton n’ayant pu être utilisé dans les délais ou présentant un commencement de prise doit
être rebuté. Il ne doit jamais être de nouveau mélangé à du mortier ou du béton frais.
En cas de mise en place dans un coffrage, le dimensionnement, la raideur et la fixation de celui-ci doivent être tels
qu’aucun mouvement ne puisse se produire en provoquant une fissuration interne ou une décohésion avec ou
sans décollage de la reprise.
Dans tous les cas, il faut procéder après application, à une cure soignée pour limiter au maximum la dessiccation
et la fissuration du plan de reprise.

ARTICLE IV.5 - MATÉRIAUX A INCORPORER AUX OUVRAGES

Les matériaux destinés à la construction des ouvrages devront satisfaire aux conditions fixées par le Cahier des
Clauses Techniques Générales (C.C.T.G.)1 et complétées par le présent C.C.T.P.
A défaut de stipulation du C.C.T.G. ou du C.C.T.P. concernant certains matériaux, l'Entrepreneur devra préciser au
moment de la présentation de son offre les conditions auxquelles devront répondre ces matériaux et les essais de
contrôle auxquels ils devront être soumis.

ARTICLE IV.6- PROVENANCE DES MATÉRIAUX

Les provenances des matériaux et des produits ainsi que leurs caractéristiques devront être soumises à l'agrément
du maître d’œuvre avant utilisation en temps utile pour respecter le délai d'exécution contractuel et au maximum
dans un délai de Trente (30) jours ouvrables à compter de la notification de l'ordre de service dans le cas où le
tableau ci-après ne fait pas ressortir explicitement ce délai. Les matériaux a utiliser devront être conforme à la
norme européenne EN 1504 – NF 95 103 - NF 1062-1 relatives à la réparation des structures en béton et à la
sélection des produits sur la base des principales et méthodes préconisés par la norme
Les produits utilisés par l'Entrepreneur et approvisionnés par lui sur le chantier devront donner lieu à la
présentation d'un certificat d'origine, indiquant la date de fabrication et la date au-delà de laquelle ils devront être
mis au rebut.
L'Entrepreneur sera tenu de justifier à tout moment, sur demande du Maître d’œuvre, la provenance des matériaux
au moyen de lettres de bons de livraisons signés du fournisseur ou par toute autre pièce en tenant lieu.
Les matériaux dont l'origine n'est pas imposée, devront faire l'objet de proposition d'agrément par l'Entrepreneur,
étant entendu que l'agrément ne pourra être donné que pour les meilleures carrières et ballastières, les usines
ayant les meilleures références, les lieux de production dont la qualité n'a pas donné lieu à des difficultés au cours
des années précédentes.
Dans tous les cas les demandes d'agrément seront accompagnées de toutes justifications et résultats d'essais
nécessaires, établis à la charge de l'Entrepreneur.

ARTICLE IV.7- GENERALITES SUR LA QUALITE ET PREPARATION DES MATÉRIAUX

. La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception. Tout essai donnera lieu à
l'établissement d'une fiche de résultats en trois exemplaires dont deux sont destinés au Maître d'Œuvre et le
troisième à l'Entrepreneur.
. Les essais effectués par le Laboratoire du Maître d'Œuvre seront à la charge de ce dernier s'ils montrent
que les matériaux ont la qualité exigée. Dans le cas contraire ces essais seront à la charge de l'Entrepreneur. Les
prélèvements relatifs à ces essais seront faits contradictoirement. Si l'Entrepreneur ou son représentant dûment
convoqué fait défaut, les prélèvements seront faits en son absence.

1 Décret n° 83.905 du 7 Octobre 1983 relatif à la composition du C.C.T.G. applicable aux marchés publics de travaux (Journal Officiel du 13/10/83)

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. Les essais exécutés par l'Entrepreneur sont clairement stipulés dans la suite du C.C.T.P. Le nombre
d’essais est donné à titre indicatif. L'ingénieur est seul juge de la fréquence des essais à effectuer. Il pourra
toujours, s'il le juge nécessaire, demander d'essais supplémentaires.

ARTICLE IV.8 SPECIFICATIONS PARTICULIERES RELATIVES AUX MATERIAUX DE REPARATION ET DE


RAGREAGE DES BETONS
IV.8.1 Description
Le mortier ou le micro- béton de réparation du béton comprend :
- La couche d’accrochage
- Le revêtement de protection ou de passivation des armatures
- Le mortier ou le micro-béton de ragréage à base de résine
Les mortiers et les micro-bétons résineux sont à base de résine Epoxydique, acryliques ou polyuréthanne. La
résine peut se présenter sous deux formes différentes :
- Un produit à deux composants livrés en Kit :
• Composant A : résine (comprenant éventuellement une charge additionnelle)
• Composant B : durcisseur
- Un produit à trois composants :
• Une résine
• Un durcisseur
• Et une charge additionnelle
IV.8. 2 Exigences sur les qualités des matériaux :
La norme EN 1504 définit 4 catégories de mortier de réparation R4, R3, R2, R1. Celles ci se répartissent en deux
groupes : les réparations structurales et non structurales, c’est à dire les applications dans lesquelles le transfert de
charge doit être pris en considération dans la conception des caractéristiques de réparation, ou les travaux d’ordre
esthétique.
Les catégories de mortier de réparation à utiliser sont :
- Pour les réparations structurales : Mortier de catégorie R3
- Tous les bétons utilisés dans le cadre d’une réparation non structurale, (par exemple corniches) sont réparés à
l’aide d’un mortier de réparation non structurale de qualité élevée, soit de catégorie R2.
D’une manière générale les exigences de qualité des mortiers résineux sont couverts par la norme 1504- 3
(tableau 1)

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Tableau 1 : Exigences et qualité des mortiers résineux

Caractéristiques de Méthode Exigences (Tableau 3 de la norme EN 1504 partie 3)


performances d'essai
Structurale Non structurale
Catégorie Catégorie
Catégorie R3 Catégorie R1
R4 R2
Force de EN
45 MPa 25 MPa 15 MPa 10 MPa
compression 12190
Taux d’ions EN
0,05% 0,05 %
chlorure 1015-17
Pégosité EN 1542 2 MPa >1,5 MPa 0,8 MPa
Expansion/retrait EN Aucune exigence
Résistance d’adhérence après essai
limité 12617-4
2 MPa >1,5 MPa 0,8 MPa
Durabilité
EN
résistance à la dk béton de référence Aucune exigence
13295
carbonatation
Durabilité - EN Résistance d’adhérence après 50 cycles Contrôle visuel
compatibilité 12617-4
thermique >1,5 MPa 0,8 MPa
gel/dégel 2 MPa
Durabilité - EN Résistance d’adhérence après 30 cycles Contrôle visuel
compatibilité 12617-4
thermique pluie >1,5 MPa 0,8 MPa
d’orage 2 MPa
Durabilité - EN Résistance d’adhérence après 30 cycles Contrôle visuel
compatibilité 12617-4
thermique cycles >1,5 MPa 0,8 MPa
thermiques à sec 2 MPa
EN
Module d’élasticité 20 GPa >15 GPa Aucune exigence
13412
Résistance au EN Catégorie I: 40 unités
Catégorie I: 40 unités essayées
glissement et au 13036-4 humides Catégorie II: 40
humides Catégorie II: 40 unités
dérapage unités essayées à sec
essayées à sec Catégorie III: >
Catégorie III: > 55 unités
55 unités essayées humides
essayées humides
Absorption EN 0,5
0,5 kg/m2.h0,5 Aucune exigence
capillaire 13057 kg/m2.h0,5

CCTP 14
ARTICLE IV.9 - EAU DE GACHAGE POUR MORTIER ET BETONS

L'eau de gâchage devra répondre aux caractéristiques de la nome NFP 18-303.


Elle devra contenir par litre :
- moins de deux (2) grammes de matière en suspension
- moins de deux (2) grammes de sels dissous
Sa température devra être comprise entre 5 et 35 degrés centigrades.

ARTICLE IV.10- ARMATURES RONDES LISSES

IV.10.1 - Nuances des aciers


Les armatures rondes lisses seront de la nuance Fe E 24 telle que définie au chapitre II du titre I du Fascicule 4 du
C.C.T.G.
IV.10.2 – Domaine d'emploi
Ces aciers seront utilisés :
. Comme armatures de frettage
. Comme barres de montage
. Comme armatures en attente, de diamètre inférieur ou égal à 10 mm si elles sont exposées à un pliage
suivi d'un dépliage.
. Aciers de manutention des pièces préfabriquées

ARTICLE IV.11- ARMATURES A HAUTE ADHÉRENCE

IV.11.1 - Classe des aciers


Les armatures à haute adhérence utilisées seront choisies parmi celles qui sont définies au chapitre III du titre I du
fascicule 4 du C.C.T.G. et qui font l'objet d'une fiche d'identification.
La catégorie utilisée sera de l'acier écroui.
IV.11.2 - Approvisionnement - Stockage
Les armatures seront approvisionnées en longueur telle qu'aucune armature transversale des ouvrages dont le
tablier a moins de 12,00 m de largeur droite ne nécessite de recouvrement, que toute armature transversale des
autres ouvrages puisse comporter autant de tronçons d'au moins douze (12) mètres qu'il pourra être utile pour la
bonne valeur technique et pour l'économie des ouvrages, et que les armatures longitudinales puissent être
constituées d'éléments de 12 m au moins. Les armatures seront stockées sur un platelage en bois ou une aire
bétonnée présentant des pentes transversales.
IV.11.3 - Domaine d'emploi
Seuls, les aciers Fe E 40 A pourront être utilisés.
ARTICLE IV.12 - CIMENTS

IV.12.1. Nature et qualité


Les ciments à mettre en œuvre devront satisfaire aux normes :
- NT 47-16 : liants hydrauliques, vérification de la qualité des livraisons, emballage, marquage.
- NT 47-01 : liants hydrauliques, définitions, classifications et spécifications des ciments.
- NFP 15-436 : la chaleur d'hydratation du ciment à douze heures sera inférieure ou égale à 230 joules/g (55 cal/g)
avec une tolérance de mesure sur un résultat individuel de 20 j/g (5 cal/g).
Les ciments à mettre en œuvre devront satisfaire aux dernières normes en vigueur.
Les ciments ci-après pourront être utilisés :
i) Pour les ouvrages en béton non enterré
• Ciment Portland CPA – CEMI 32,5
• Ciment Portland CPA – CEMI 42,5

ii) Pour les ouvrages enterrés


• Ciment CPA – CEMI 32,5 H.R.S ; CPA – CEMI 42,5 H.R.S
• Les ciments recommandés ci dessus pour les ouvrages en élévation s’ils ont une constitution conforme à la
norme tunisienne NT 47-01 de 1992 pour l’utilisation des liants hydrauliques dans les ouvrages exposés à l’action
des eaux à haute teneur en sulfate.
Dans tous les cas, les ciments d'une même spécification proviendront d'une même usine pour chaque partie
complète d'ouvrage.
Les ciments normalisés devront être titulaires de la marque NF.VP dont la liste est publiée tous les deux mois par
l'A.F.N.O.R.
IV.12.2. Livraison et stockage
- Mode de livraison :
Les ciments pour bétons et mortiers seront livrés en vrac. Les containers seront affectés uniquement au transport
du ciment à l'exclusion de tout autre produit sous la garantie du distributeur.

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Les ciments pour bétons et mortiers devront être livrés sur chantier à une température inférieure à cinquante (50)
degrés Celsius.
L'Entrepreneur devra adresser au Maître d'ouvrage une copie de ses lettres de commandes de ciments, dans les
quinze (15) jours suivant l'acceptation des bétons d'études par le Maître d'œuvre.
- Stockage :
Chaque silo devra être équipé :
De deux thermomètres placés respectivement l'un à la base du cône de vidange, pour permettre de mesurer la
température du ciment à l'utilisation, l'autre sur la manche verticale de remplissage du silo, pour permettre de
mesurer la température du ciment à l'approvisionnement.
D'un dispositif de prélèvement fixé en dérivation sur la tranche verticale d'approvisionnement du silo et pouvant
être actionné par simple manœuvre d'une vanne.
Le stockage des ciments pourra être fait pour partie en cimenterie ou chez le distributeur et pour partie à la
centrale à béton. Toutefois, le mode, la capacité et le programme de stockage devra être proposé par
l'Entrepreneur, à l'agrément du Maître d'Œuvre et permettre la délimitation précise des lots.
IV.12.3. Prélèvements conservatoires
Les ciments pour béton ne feront pas l'objet de réception avant utilisation mais seront assujettis aux prélèvements
conservatoires de ciment :
- L'Entrepreneur devra effectuer selon les modalités prévues aux clauses 2.2. et 2.3. de la norme N.F.P. 15-3 des
prélèvements conservatoires de ciment :
De vingt-cinq (25) kilogrammes pour chaque lot de ciment utilisé pour les épreuves d'étude et de convenance des
bétons, définies au fascicule 65 du C.C.T.G.,
De cinq (5) kilogrammes pour les lots de ciment utilisés au cours du chantier.
Dans le cas de la livraison de ciment, le terme "lot" désigne la quantité de produit faisant partie de la même "unité
de transport" (conteneur, wagon, camion...).
La cadence des prélèvements conservatoires est au minimum d'un prélèvement pour chaque partie d'ouvrage
(pieux, piles, culées, murs de soutènement, tabliers par phase de bétonnage…).
De plus, un prélèvement est effectué au début de chaque livraison d'un ciment de qualité nouvelle sur le chantier.
Ces prélèvements sont à conserver à l'abri en récipients étanches et étiquetés.

ARTICLE IV.13. ADJUVANTS POUR BETONS

L'incorporation en cimenterie de tout adjuvant dans les liants est interdite.


L'Entrepreneur pourra être autorisé à incorporer à ses frais et après agrément du Maître d'œuvre, un adjuvant dans
son béton mais un essai de convenance (aux frais de l'Entrepreneur) sera obligatoire.
Cet adjuvant sera choisi obligatoirement dans la liste des adjuvants agréés dans la Circulaire du Ministère de
l'Environnement et du Cadre de Vie n°80-108 du 8.08.80.
Les adjuvants éventuellement utilisés par l'Entrepreneur et approvisionnés par lui sur le chantier devront donner
lieu à la présentation d'un certificat d'origine, indiquant la date de fabrication et la date au-delà de laquelle ils
devront être mis au rebut. Ils devront être exempts de tout chlorure.
Par ailleurs des dispositifs de dosage automatiques seront installés sur les centrales à béton.

ARTICLE IV.14. SABLE POUR MORTIERS ET BETONS


Le sable pour mortier et bétons devra satisfaire à la norme NF P18-301.
IV.14.1. Nature
Sable siliceux d'oued ou de dunes éventuellement tamisé.
Les essais d'identification préalables devront avoir montré que les granulats ne sont pas altérables.
La teneur en silice devra être supérieure à 75 %.
Les sables de mer sont totalement exclus, de même que tous ceux dont la teneur en carbonate de calcium seraient
supérieurs à vingt cinq pour cent (25 %).
IV.14.2. Propreté
- L'équivalent de sable humide, apprécié par la méthode visuelle devra satisfaire aux conditions indiquées dans le
tableau ci-après :
Destinations Equivalent de sable
C150 et C250 Es > 70
M450, Q350, Q400 et QF400 Es > 80

- Les sables devront être lavés à l'eau douce. La quantité d'argiles, vases, matières solides susceptibles d'être
éliminées par décantation ne devra pas être inférieure à 1%.

IV.14.3. Granularité
- Sable pour mortier M450 : la proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de 2,50 mm devra être
inférieure à 10 %.

CCTP 16
- Sable pour bétons C150: la proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de 5,00 mm devra être inférieure
à 15 %.
- Sable pour bétons QF350 et Q400 : la granularité devra être contenue dans le fuseau de tolérance proposé par
l'Entrepreneur après son étude granulométrique de composition des bétons et agréée par le Maître d'œuvre.
IV.14.4.Friabilité
Le coefficient de friabilité devra être inférieur à vingt (20).
IV.14.5 Stockage
L'Entrepreneur ne pourra utiliser que des sables approvisionnés depuis au moins deux (2) jours; en conséquence,
la capacité de stockage des différents sables devra correspondre au moins à la plus forte consommation prévue de
deux (2) jours de bétonnage.
Les sables apportés au cours du chantier seront obligatoirement déposés au stock différé. Le stockage sur centrale
sera approvisionné par reprise au stock différé.
Pour chaque livraison, l'Entrepreneur devra remettre au Maître d'Œuvre un bordereau de livraison faisant
apparaître, nettement, la provenance des granulats ainsi que la date et l'heure de chargement.

ARTICLE IV.15. GRANULATS MOYENS ET GROS POUR BETONS


Les granulats moyens et gros pour béton devront satisfaire à la norme NFP 18-301.

IV.15.1. Nature
Les granulats pour béton pourront être roulés ou concassés.
Les essais d'identification préalable devraient montrer que les granulats ne sont ni altérables, ni gélifs. Le
coefficient "Los Angeles" devra être inférieur à 25.
IV.15.2. Propreté
La proportion maximale en poids des granulats destinés aux bétons, Q350, QF400 et Q400 passant au lavage au
tamis de 0,5 millimètres devra être inférieure à deux (2) pour cent (mode opératoire L.C.P.C.).
L'indice de plasticité sur ce passant devra être non mesurable.
La proportion de matières susceptibles d'être éliminées par décantation suivant le processus de la norme NFP 18-
301 ne devra pas dépasser un virgule cinq (1,5) pour cent.
IV.15.3. Granularité
Les fuseaux granulométriques de tolérance des granulats pour les bétons, Q350, QF400 et Q400 seront ceux
proposés par l'Entrepreneur après son étude granulométrique de composition des bétons et agréés par le Maître
d'œuvre.
Le seuil supérieur (D maximum) sera 25 mm. Dans chaque classe granulaire d/D, le passant à d et le refus à D
devront être, en poids, inférieurs ou égaux à 10 % pour les bétons , Q350, QF400 et Q400 et à 15 % pour les
bétons C150 et C 250.
Le refus à 1,56 D devra être nul.
Le passant à 0,63 d devra être inférieur à 3 %.
Les dimensions sont exprimées en mailles de tamis normalisées.
IV.15.4. Stockage
Les règles spécifiques de l'article " SABLES POUR MORTIERS ET BETONS " seront appliquées aux granulats
moyens et gros.

ARTICLE IV.16. PRODUIT DE CURE


Le produit de cure pour béton sera soumis par l'Entrepreneur à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Dans le cas d'emploi d'un enduit temporaire imperméable, le produit devra avoir un agrément officiel.

ARTICLE IV.17. PRODUIT POUR COALTARISATION


Les parements cachés de béton seront coaltarisés avec un goudron désacidifié, un bitume à chaud ou une
émulsion non acide de bitume.
ARTICLE IV.18 CARACTERISTIQUES EXIGIBLES DE LA COLLE D’ANCRAGE DES ARMATURES
La partie 6 de la norme européenne EN 1504 précise les exigences en matière d’identification, de performances (y
compris en ce qui concerne la durabilité) et la sécurité des produits à utiliser pour l’ancrage de barres d’acier
d’armature à des fins de renforcement structural et de garantie de la continuité des structures en béton armé.
Pour sceller les barres d’armature en acier dans des structures en béton hydraulique, les produits suivants sont
utilisés :
• Liants hydrauliques (matériaux à base de ciment)
• Résines synthétiques
• Ou mélange des deux sous forme liquide ou thixotropique.

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Caractéristiques de performances pour les produits d’ancrage (performances exigées) *

Caractéristiques de Exigences
performance
Arrachement Déplacement ≤ 0,6 mm sous une charge de 75 kN
Fluage en traction Déplacement ≤ 0,6 mm après charge continue de 50 kN
après 3 moi
Température de transition >45 °C ou 20 °C au dessus de la température ambiante
vitreuse maximale en fonctionnement (selon la température la
plus élevée)
Teneur en ions chlorure ≤ 0,05 %

ARTICLE IV.19- BOIS DE COFFRAGE


Les caractéristiques des bois sont définies par les normes NF B 51-001 et B 51-002. Les bois pour coffrage seront
en sapin équarri, arêtes vives. Les bois pour blindage, échafaudages et supports seront à choisir par
l'Entrepreneur dans le cadre des prescriptions de la norme NF B 51-001 et dans les catégories correspondant aux
contraintes calculées.
Tous les bois seront droits, sains, unis, sans roulure, pourriture, gélivures, nœuds vicieux, chancres et gui, trous de
vers, piqûres ou vermoulures.
En cas de contestation sur la qualité des bois, il pourra être procédé sur demande du Maître d'Œuvre et aux frais
du Maître de l'Ouvrage aux essais définis par les normes NF B 51-003 et B 51-013. Les résultats de ces essais
devront être supérieurs aux valeurs des contraintes admissibles données aux articles 9 et 10 de la norme NF B 52-
001 pour les bois de catégorie II.
De plus, en cas d'emploi de panneaux de contreplaqué pour l'obtention de parements fins, la qualité choisie sera
du type à imprégnation spéciale pour béton. L'épaisseur minimale de ces panneaux sera de 15 mm.
ARTICLE IV.20– COFFRAGE METALLLIQUE CIRCULAIRE
La base du système consiste en des moules métalliques composés de deux panneaux en forme de demi-lune, qui
lorsqu´on les assemble forment le moule circulaire.
Le système doit être doté de renforts pour supporter les pressions de béton.
Le dispositif de levage et stabilisation et d’assemblage doit être facile à manipuler

ARTICLE IV.21. REPERES DE NIVELLEMENT


Trois types de repères pourront être utilisés :
1. Sur les parois verticales accessibles, le type "M" de l'I.G.N.en fonte rendue inoxydable
2. Sur les parois verticales difficilement accessibles, le type "cible" en fonte émaillée.
3. Sur les surfaces horizontales, le type "rivet" en acier inoxydable

ARTICLE IV.22 - ÉTUDES D'EXÉCUTION

IV.24.1 - Consistance des études d'exécution


Les études d'exécution comportent :
- le programme des études d'exécution,
- les plans d'ensemble et de détails nécessaires à l'exécution,
- la fourniture du dossier d'ouvrage conforme à l'exécution.

CCTP 18
IV.24.2 - Programme des études d'exécution
Les études d'exécution des ouvrages seront scindées en général en cinq (5) phases :

A - PROGRAMME PRÉVISIONNEL ET COORDINATION


L'Entrepreneur devra soumettre à l'acceptation du Maître d’œuvre un programme d'exécution comprenant
notamment :
a) La liste prévisionnelle des notes de calculs
b) la liste prévisionnelle des plans
c) les propositions techniques éventuellement nécessaires pour compléter les indications des documents
contractuels du marché,
d) la liste des hypothèses de calcul que l'entrepreneur aura retenues après investigation en complément de celles
indiquées au marché, en indiquant ou en rappelant la valeur des différents paramètres ou coefficients retenus, par
exemple :
- caractéristiques mécaniques des matériaux,
e) le calendrier détaillé de réalisation des études d'exécution, en isolant les phases d'études définies ci-après.
L'ensemble des points ci-dessus seront discutés au cours d'une réunion primaire de coordination qui permettra au
Bureau d'Etudes d'exécution de commencer l'élaboration des notes de calculs et plans d'exécution.

B - ETUDE D’EXECUTION
- Etude des moyens matériels et humains
- Plans d’ensemble
- Plans de coffrage élévation et coupe transversale

C- METRES
Tous les plans devront porter les tableaux de métrés suivant la décomposition de prix du bordereau de prix
unitaire.
Des métrés récapitulatifs par parties d'ouvrage seront établis à la demande du Maître d'Œuvre.

E - MODALITES DE REMISE DES DOCUMENTS


Les documents constituant l'étude d'exécution seront remis au Maître d’œuvre par groupes formant des parties
d'études homogènes et contenant tous les éléments nécessaires à leur vérification.
F -Plan assurance qualité (PAQ)
Au cours de la période de la préparation et lors de l'exécution, l'entrepreneur établit le PAQ qui traite :
des facteurs contribuant à l'obtention de la qualité :
• Affectation des taches, moyens en personnel matériels et fournitures méthodes et points sensibles de
l'exécution
• Du contrôle interne

IV.24.3 - Dessins d'exécution


Chaque plan devra porter l'indication de la localisation de la partie de l'ouvrage concernée, au besoin à l'aide d'un
croquis à petite échelle sur lequel cette partie sera repérée. Ce croquis devra se trouver soit à l'intérieur du
cartouche, soit à proximité immédiate de celui-ci.
Les dessins devront indiquer le phasage de la construction et les opérations successives nécessaires à l'exécution
d'une pièce ou d'un ensemble.
Toutes les inscriptions et toutes les côtes devront être portées sur les plans à l'aide de caractères dont les
minuscules auront une hauteur minimum de 3 mm.
Les produits et systèmes de protection doivent être choisis dans le cadre des articles du marché et en fonction de
leur aptitude à enrayer les mécanismes de dégradations identifiés.

CCTP 19
IV.24.4 - obligations particulières de l’entrepreneur
Avant l’exécution des travaux de réparation proprement dit, l’entrepreneur est tenu de remettre au Maître de
l’ouvrage :
a) La liste complète des procédures d’exécution qu’il compte adopter, accompagnée de la liste des principaux
moyens à mettre en œuvre, qualitativement et quantitativement, ainsi que de la liste nominative des
ouvriers spécialisés et du personnel de maîtrise qu’il compte utiliser en donnant la preuve de qualification
de chacun, d’entre eux.
b) La fiche technique, dressé par le fournisseur de chaque produit, qui doit définir les différentes phases à
respecter pour préparer et appliquer le produit concerné ainsi que les différentes contre indications
d’emploi de ce produit et les conditions de préparation exigées du support.
c) Le plan d’assurance qualité, établi par l’entrepreneur, qui doit détailler et préciser la préparation des
supports, les caractéristiques des produits à utiliser dans chaque cas, et les précautions particulières à
prendre lors de l’application sur chantier. Ce document doit, bien entendu, se réferer.aux prescriptions du
marché et aux documents des fournisseurs, notamment en ce qui concerne les spécificités des produits.
L’agrément de l’entrepreneur par le fournisseur est exigible et l’entrepreneur est dans ce cas, tenu de s’y
conformer.

ARTICLE IV.25 INSTALLATION DES TOURS D’ECHAFAUDAGES :

Il s’agit d’installation de tours d’échafaudage au droit de chaque colonne pour permettre la réalisation des travaux
de préparation des surfaces, l’opération de chemisage et le coulage bu béton.
L’échafaudage devra permettre l’accès au chevêtre nécessaire pour la réalisation de l’opération de vérinage requis
pour la réalisation des bossages des appareils d’appui.
L’échafaudage devra aussi permettre l’accès facile à pied d’œuvre à tout point en dessous de l’ouvrage en toute
sécurité ce qui nécessite des plans de détails et des notes de calcul approuvée par un bureau de contrôle agréé ( y
compris passerelles de travail et structure de l’échafaudage)
Ces équipements et échafaudages et accès seront déplacés au fur et à mesure de l’avancement des travaux
travée par travée
En outre le "chargé de sécurité " devra personnellement inspecter l'échafaudage terminé, le faire modifier s'il y a
lieu, et après en avoir reconnu la conformité au projet et aux prescriptions ci-dessus, donner au chantier
l'autorisation écrite de permettre l'accès à la plateforme.
Ces autorisations ne sauraient prévaloir sur les ordres éventuels du Maître d’œuvre.
Les dispositions de l'article 31.7 du fascicule 65 et de l'article 16 du Cahier des Prescriptions Communes et les
Directives Provisoires titre III, chapitre 9 sont complétées comme suit :
IV.25 .1. Chargé de l'échafaudage
L'Entrepreneur devra désigner, nommément, au début des études, un "chargé de l'échafaudage" et faire connaître
son nom au Maître d’œuvre, le chargé de l'échafaudage ne pourra ensuite être remplacé qu'en cas de départ de
l'entreprise, de maladie ou de force majeure.
Sous réserve d'intervention personnelle de ses supérieurs hiérarchiques à l'intérieur de l'entreprise le "chargé
d'échafaudage" devra, à l'intérieur de l'entreprise, assumer personnellement la responsabilité de l'échafaudage en
ce qui concerne la convenance et la qualité des études et la conformité et la qualité de l'exécution. Certains
aspects de ces obligations sont détaillés dans les paragraphes suivants :
IV.25 .2. Dessins d'exécution et calculs justificatifs
IV.25 .2.1. Généralités
Le "chargé de l'échafaudage" devra réunir les informations nécessaires à l'étude de l'échafaudage porteur, qu'elles
résultent de l'ouvrage lui-même ou de son environnement : géométrie, réactions du sol d'appui, échelonnement
dans le temps des diverses phases d'exécution, programmes et moyens de bétonnage, flèches finales, sujétions
de circulation publique ou de chantier, etc.… et les faire figurer dans les dessins et calculs d'exécution.
Les dessins et calculs, signés ou contresignés par le "chargé d'échafaudage" seront soumis au maître d’œuvre
avant tout commencement d'exécution et dans les mêmes délais que ceux impartis pour les calculs justificatifs et
les dessins d'exécution des ouvrages.
Ils devront faire apparaître clairement la conception, en ce qui concerne les descentes de charges prévues, les
contreventements, le ripage, le décintrement et le démontage.
Ils devront en outre faire apparaître et justifier :
- Les profils avant et après déformation, tant du point de vue de la conformité et de l'aspect de l'ouvrage fini que
pour le bon comportement mécanique de l'échafaudage et de l’ouvrage lui-même.
- Les tolérances d'exécution relatives aux profils et aux points critiques pour la résistance.

CCTP 20
Les descentes de charges seront aussi directes que possible, et les contreventements devront assurer à
l’échafaudage une excellente rigidité latérale.
Les raboutages et les calages pour rattrapage de dimensions et de cotes ne seront utilisés que pour de petits
rattrapages et ne devront pas être assurés par des successions de pièces ; en particulier les empilages de cales
sont interdits. Les surfaces d'appui sur béton seront éloignées d'au moins 6 cm de l'arête de béton la plus proche,
cette distance pouvant être augmentée selon les nécessités de calcul.
Les échafaudages seront dimensionnés en prenant compte tout le poids de la structure à exécuter, sans faire
appel à la résistance d'aucune partie de celle-ci. Ils ne devront pas subir de déformation excédant deux (2)
centimètres en quelque point que ce soit
IV.25 2.2 Consistance des dessins d'exécution
Les dessins d'exécution définiront de façon complète les détails de l'échafaudage notamment :
a) Les possibilités et modalités d'appui de l'ossature de coffrage sur l'échafaudage :
- d'une part pour les parties extérieures du tablier (encorbellement, angles biais, etc)
- d'autre part en ce qui concerne le rattrapage des différences de niveau importantes éventuelles entre l'intrados du
tablier et le dessus de l'échafaudage.
b) les types et modules normalisés de tous profilés à utiliser, les épaisseurs des tubes et non pas seulement leurs
diamètres extérieurs :
- les marques et modèles exacts des pièces préfabriquées,
- les pièces qui doivent être constituées d'un acier autre que l'acier doux de qualité courante du commerce, ou
avoir une résistance spéciale déterminée ou au moins égale à celles d'autres pièces à assembler,
- les pièces qui, du fait de la pente ou de dévers de l'intrados de l'ouvrage à construire, devraient avoir leur plan de
résistance spéciale déterminée ou au moins égale à celles d'autres pièces à assembler,
- les pièces qui, du fait de la pente ou du dévers de l'intrados de l'ouvrage à construire, devraient avoir leur plan de
résistance principal non vertical, ainsi que les surfaces d'appui des pièces qui doivent comporter des boites à sable
ou des cales d'épaisseur variable en vue d'assurer un contact correct des pièces (surface sur surface ou non ligne
ou point sur point).
- les points d'appui de moindre résistance (par exemple tiges portant des fourches) où la pièce porteuse (sans
prise en compte des fourrures) doit être mécaniquement centrée, et les points où, au contraire, un appui excentré
est prévu ou toléré,
- les cales et raidisseurs à prévoir dans ces différents cas et pour tout autre motif de stabilité,
- le détail des contreventements prévus dans les diverses directions, non seulement entre pièces verticales, mais
aussi entre pièces fortement ou légèrement inclinées, et éventuellement entre pièces horizontales,
- les pièces de contreventement et de fixation qui sont à attacher de façon excentrée par rapport aux nœuds d'une
triangulation, et la distance maximale, de ces attaches aux nœuds les plus proches,
- les soudures de chantier,
- les dispositions constructives générales ou particulières nécessaires à une exécution correcte, notamment :
• Les goupilles indispensables,
• les emboîtements minimaux,
• les nombres et dimensions minimales des boulons, broches, colliers, manchons, écrous, contre-écrous,
- les raboutages et ajustages nécessaires et toutes tolérances d'exécution utiles concernant notamment :
• les niveaux d'appui de tous les éléments,
• la verticalité des pièces,
• les valeurs maximales des sorties des vis et vérins prolongeant les pièces préfabriquées.
e) les manœuvres par lesquelles commencer le déchargement et le démontage des échafaudages.
- l'emplacement des boites à sables, coins ou vérins nécessaires au démontage des échafaudages.
Des schémas types pourront être utilisés et, en cas d'emploi de pièces préfabriquées, des notices ou parties de
notices du fabricant pourront être incorporées aux dessins d'exécution à condition de former avec les dessins
particuliers un ensemble complet, cohérent et sans risque d'ambiguïté ; en particulier les parties de ces notices
applicables au cas d'espèce seront clairement mises en évidence.
IV.25 .2.3 Règles générales de calcul
L'Article 14.2 du Fascicule 61.Titre II du C.P.C. est étendu aux échafaudages porteurs.
Pour les échafaudages porteurs constitués de files multiples de pièces, ajoutées ou non, la note de calcul fera
apparaître la justification de l'effort exercé par le vent sur l'échafaudage.
Le poids du béton frais est considéré comme charge d'exploitation.

CCTP 21
En l'absence ou en complément de règles particulières au mode de construction utilisé, le coefficient de sécurité
vis à vis d'une perte d'équilibre ou d'un glissement sera au moins égal à 1,5 sur la base des valeurs probables des
charges et des coefficients de frottement.
IV.25 .2.4. Règlement de calculs particuliers
a) Les ouvrages métalliques éventuellement utilisés seront justifiés conformément au titre V du fascicule 61 du
Cahier des Prescriptions Communes.
En ce qui concerne les sollicitations résistantes, pour les pièces de formes complexes, l'entrepreneur sera tenu de
faire la preuve de leur résistance par des essais de modèles. Si ces essais permettent de connaître :
- seulement approximativement la résistance moyenne (moins de 6 essais) il sera fait application d'un coefficient
ym = 1,25 par rapport à la valeur la plus probable
- avec précision la résistance moyenne (de 6 à 15 essais), il sera fait application d'un coefficient ym = 1,15 par
rapport à cette valeur moyenne.
b) Les ouvrages en bois éventuellement utilisés devront satisfaire aux normes NF.P. 21.202 et B. 52.001, toutefois
:
- les contraintes admissibles, de compression axiale, de flexion et de traction parallèles aux fibres, seront celles
résultant de l'article 9 de la norme NF B.52.001 affectés forfaitairement d'un coefficient de réduction de zéro virgule
huit (0,8) et non ceux définis par l'article 12 de ladite norme.
- les contraintes admissibles de cisaillement longitudinal, sur section neutre, au niveau de la fibre moyenne des
pièces, et de compression transversale, seront celles résultant de l'article 9 de la norme susvisée, sans aucun
coefficient de réduction.
- l'Entrepreneur pourra dans tous les cas justifier des assemblages par un essai de chargement, après immersion
prolongée, accompagné de mesures de déformation.
IV.25 2 .5. Signalisation de Sécurité
L'échafaudage sera balisé conformément à la réglementation en vigueur.
IV.25 .2.6 Exécution de l'Echafaudage
Lors de l'exécution, on veillera particulièrement à n'omettre aucune des précautions suivantes :
L'étaiement devra reposer sur un sol dont la portance permet d'assurer l'appui des étais sans tassement
appréciable. Ceci pourra conduire l'Entrepreneur à exécuter sous l'ouvrage une plate-forme bien drainée
méthodiquement compactée et éventuellement traitée. L'exécution de cette plate-forme est supposée rémunérée
par les prix relatifs aux coffrages.
Les pièces horizontales successives seront arrimées l'une à l'autre d'une manière continue jusqu'à leurs deux
extrémités où elles seront butées sur les maçonneries en place.
Aucune pièce ne sera simplement posée sans dispositif de fixation.
Aux points où des actions concentrées s'exerceront sur des pièces non pleines, des calages assureront l'étalement
de ces actions et empêcheront le déversement.
On remédiera sérieusement à tout défaut accidentel de centrage.
L'emploi de pièces faussées, ou présentant un jeu anormal, est interdit.
Aucune tige destinée à être utilisée en traction ou en compression ne devra travailler en flexion, notamment à ses
attaches.
Tous les vides qui se produiraient entre des pièces réputées jointives jusqu'au jour du bétonnage seront bourrés de
mortier. Chaque semaine, l'entrepreneur visitera et, le cas échéant, resserrera tous les boulons.
L'Entrepreneur sera tenu d'apporter à l'échafaudage, et à ses frais, les modifications qui seraient prescrites en
cours de travaux par le Maître d’œuvre, dans l'intérêt de l'ouvrage définitif ou de la sécurité.
En outre le "chargé d'échafaudage" devra personnellement inspecter l'échafaudage terminé, le faire modifier s'il y a
lieu, et après en avoir reconnu la conformité au projet et aux prescriptions ci-dessus, donner au chantier
l'autorisation écrite de mettre l'échafaudage en charge. En cas d'impossibilité de visite du "chargé d'échafaudage"
et sauf le cas de remplacement de celui-ci par un de ses supérieurs hiérarchiques, envisagé en 2.2.1. ci-dessus,
l'entrepreneur sera tenu de faire procéder à un contrôle des études et de l'exécution de l'échafaudage par un
contrôle indépendant de son entreprise.
Ces autorisations ne sauraient prévaloir sur les ordres éventuels du Maître d’œuvre

CCTP 22
ARTICLE IV.26 COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS

1 - La désignation, la classe et le dosage du liant, l'appellation, les destinations et les résistances exigées des
différents bétons sont indiqués dans le tableau ci-après.
Liants Résistances caractéristiques
Désignation Destinations en Méga Pascals
et classe Nature Dosage Age en Compressio Traction
des bétons kg/m3 Jours n Fcj Ftj
C.150 CPI 32,5 150 - Béton de propreté

QF.400 CPI 42,5 400 - Semelle de liaison 28 25 2,1


Q 400 CPI 42,5 400 - Chemisage colonnes 7 20 1,8
28 30 2,4
M 450 450 - Bossages et Mortier de pose et
de calage, etc.

2 - La composition des bétons C.150 sera telle que le volume des granulats moyens et gros soit double de celui du
sable.
La consistance des bétons frais QF350 etQ400 et les limites admissibles pour les affaissements mesurés au cône
ASTM seront fixées d'après les études de laboratoire.

ARTICLE IV.27 COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS

IV.27 .1. Fabrication sur le Chantier


Le béton sera fabriqué par une centrale unique, de capacité suffisante. Cette installation sera implantée en un
point permettant d'alimenter l'ouvrage sans difficulté. Le terrain choisi devra avoir une superficie suffisante pour
recevoir la totalité des installations (centrale et stockage) et assurer des circulations rationnelles.
Le béton d'un ouvrage donné proviendra d'une seule centrale.
IV.27 .2. Fabrication par centrale de béton prêt à l'emploi
La fourniture des bétons par une centrale de béton prêt à l'emploi ne pourra être admise que si la centrale
proposée par l'Entrepreneur au Maître d'œuvre a reçu au préalable l'agrément du Ministère concerné.
- La continuité dans l'approvisionnement des matériaux entrant dans la fabrication du béton devra être assurée
dans les mêmes conditions que celles décrites pour une centrale de chantier.
- La fourniture de béton prêt à l'emploi devra pendant toute la durée du chantier, être assurée par la même
centrale. La centrale de secours doit être prévue à l'origine des travaux et sera soumise aux mêmes contraintes.
IV.27 .3. Appareils de fabrication
Les appareils de fabrication mécanique des bétons, en usine ou sur chantier seront proposés au Maître d'œuvre
pour agrément dans un délai maximal de quinze (15) jours à compter de la notification du marché; ils devront
répondre aux spécifications suivantes :
- les dosages pondéraux respectifs du ciment et des granulats seront réalisés par deux chaînes de mesures
distinctes,
- les dosages respectifs de l'eau et des adjuvants éventuels pourront être pondéraux ou volumétriques. Dans ce
cas, l'eau et les adjuvants seront mesurés par débitmètres de précision distincte.
- le cycle de dosage des constituants devra être entièrement automatique et fonctionner après déclenchement,
sans intervention du conducteur de centrale, selon un programme mémorisé à l'avance,
- le skip de chargement sera muni d'un vibreur,
- le mélange sera effectué par un malaxeur à axe vertical. Sa capacité utile minimum devra être calculée en
fonction de la plus forte cadence de bétonnage du chantier et du temps minimum de malaxage nécessaire pour
obtenir un mélange homogène de constituants du béton. Cette capacité ne sera pas inférieure à 500 litres de béton
mis en œuvre. Le circuit d'alimentation des moteurs sera muni d'un shunt permettant au Maître d'œuvre de placer
un wattmètre différentiel,

CCTP 23
- les moyens de stockage de granulats à la centrale devront permettre d'utiliser au minimum 4 classes granulaires
différentes et interdire toute possibilité de mélange entre elles,
- la vidange des silos par aéro-glissière est interdite,
- un certificat de vérification des bascules sera exigé avant le démarrage des travaux.
Lorsque les appareils de fabrication des bétons seront placés à plus de 3 mètres de hauteur par rapport au fond
des engins de transport, il sera prévu une trémie de stockage du béton frais avec vidange totale instantanée.
Les constituants du béton seront introduits dans l'appareil de fabrication mécanique dans l'ordre suivant :
- granulats moyens et gros,
- ciment,
- sable,
- eau.
L'Entrepreneur ne pourra procéder différemment que s'il est démontré qu'il en résulte une meilleure homogénéité
des composants du béton. Dans tous les cas, la fabrication des gâchées sèches en vue d'une addition ultérieure
d'eau est interdite.
La durée de malaxage sera fixée lors des essais de convenance d'après les indications du wattmètre différentiel ou
des résultats d'analyses de béton frais. Elle devra permettre une homogénéité complète du mélange des
constituants. Elle ne sera pas inférieure à 1 minute 30.
IV.27 .4. Transport
Dans le cas où les bétons destinés à certains ouvrages ne seraient pas fabriqués sur le chantier de mise en
œuvre de ces ouvrages : il sera fait application des Articles 11.4 à 11.6 du Fascicule 65 du CCTG.
L'Entrepreneur devra établir une liaison par téléphone ou tout autre moyen agréé par le Maître d'œuvre entre les
ateliers de la fabrication du béton et les chantiers de bétonnage. Le délai maximal compris entre la fabrication du
béton et sa mise en place dans les coffrages, à définir selon la température maximale extérieure et les moyens de
déchargement du béton depuis les camions jusque dans les coffrages, seront également soumis à l'agrément du
Maître d'œuvre. Celui-ci pourra subordonner son agrément à l'obtention des résultats d'une épreuve
supplémentaire d'information portant sur le béton transporté. Cette épreuve sera entièrement à la charge de
l'Entrepreneur. Dans tous les cas, la fabrication de gâchées sèches en vue d'une addition d'eau ultérieure est
interdite.
Dans le cas de fourniture de béton par une centrale de béton prêt à l'emploi, le mode de transport devra être
conforme aux clauses de l'agrément de la centrale. La durée de transport devra être compatible avec la règle de
délai maximal entre fabrication et mise en œuvre déjà énoncée.
L'emploi des transporteurs pneumatiques est interdit.
Les pompes à béton à pistons pourront être utilisées après agrément du Maître d'œuvre. Cet agrément ne pourra
être accordé qu'après :
- une étude particulière de la composition des bétons,
- des essais probants,
- une proposition des dispositions particulières de mise en œuvre résultant de l'utilisation de pompes à béton.

ARTICLE IV.28. MISE EN PLACE ET DURCISSEMENT DES BETONS

IV.28.1. Mise en place des bétons


La mise en place des bétons C.150 et sera parachevée par damage.
L'épaisseur minimale du béton de propreté est fixée à dix (10) cm.
IV.28.2. Programme de bétonnage
Les programmes de bétonnage des bétons QF.350et Q 400 seront soumis à l'agrément du Maître d'œuvre.
Chaque phase de bétonnage devra être effectuée sans interruption ni reprise de bétonnage (autre que celles
prévues sur les plans).
Sur les surfaces de reprise il est formellement interdit de couler des galettes de bétons servant au calage des
coffrages.
Le bétonnage du chemisage des colonnes prévoit un coulage par tronçons de hauteur non supérieure à 2m, il
est nécessaire de prévoir des accélérateurs de durcissement à incorporer à la formulation du béton au
malaxage pour une reprise de bétonnage rapide
En aucun cas il ne sera autorisé une hauteur de chute supérieure à 2 m, hauteur de goulotte comprise.
IV.28.3. Vibration du béton
1 - Vibration interne

CCTP 24
Il ne sera agréé que des vibrateurs à fréquence élevée, supérieure à douze mille (12.000) cycles par minute.
Les bétons QF 350 et Q 400
L'entreprise devra constamment posséder un nombre de pervibrateurs suffisant, en fonctionnement, pour assurer
un serrage régulier et total à la cadence de bétonnage. Elle devra avoir sur un chantier un assortiment de diamètre
de 25 mm à 100 mm, permettant la pervibration dans toutes les conditions de mise en œuvre.
Le groupe compresseur aura une capacité suffisante pour alimenter sans difficulté la totalité des engins
pneumatiques.
L'entreprise devra, enfin, maintenir en secours sur un chantier un groupe compresseur et un jeu de 3 pervibrateurs
de Ø 35 mm, 50 mm et 80 mm.
La pervibration sera assurée par un personnel compétent et le Maître d'œuvre pourra récuser tout ouvrier qui
effectuerait cette opération dans de mauvaises conditions.
2 - Vibrations superficielles
La finition des dalles sera effectuée par vibration superficielle.
IV.28.4. Bétonnage par temps froid
1- Dans le cadre de l'application du paragraphe 4 de l'article 36 du fascicule 65 du Cahier des Clauses Techniques
Générales, la température au-dessous de laquelle la mise en place du béton ne sera autorisée que sous réserve
de l'emploi des moyens et procédés préalablement agréés par le Maître d'œuvre est fixée à plus cinq (+ 5) degrés
centigrades.
L'Entreprise peut notamment prendre les dispositions suivantes :
- réchauffage de l'eau de gâchage et des granulats et protection de la partie d'ouvrage en cours de bétonnage, de
telle sorte que l'on obtienne le maintien de la température du béton en cours de malaxage à + 15 degrés
centésimaux et de la partie d'ouvrage bétonnée à + 12 degrés pendant 24 heures au minimum.
2 - Lorsque la température, mesurée sur le chantier, sera inférieure à zéro (0) degré centigrade, le bétonnage sera
formellement interdit.
3 - Conditions particulières
En tout état de cause, après exécution d'un bétonnage au-dessus de plus cinq (+ 5) degrés centigrades, si le
Maître d'œuvre estime qu'une baisse importante de température est possible au cours de la nuit, il pourra exiger
que la surface libre des ouvrages ainsi que les parois maintenues à l'aide de coffrages métalliques, soient
protégées à l'aide de bâches suffisamment isolantes.
IV.28.5. Bétonnage par temps chaud
La protection des bétons courants, sera assurée par humidification. La cure des bétons Q 350, Q 400 et QF 400
sera assurée par humidification puis par enduit temporaire imperméable. Le Maître d'œuvre arrêtera sur
proposition de l'Entrepreneur, le temps de protection par humidification.
Si, durant la période de protection, le film protecteur est endommagé pour une raison quelconque, l'Entrepreneur
devra recouvrir à ses frais la zone en cause par un nouveau traitement complet.
Les bétons Q 400 seront, en outre, protégés contre toute élévation de température par une pulvérisation d'eau.
Les réservoirs d'eau seront maintenus à l'abri du rayonnement direct du soleil. Les coffrages métalliques seront
refroidis par arrosage permanent.
ARTICLE IV.29 – COFFRAGE METALLIQUE CIRCULAIRE POUR CHEMISAGE DES COLONNES
Le coffrage métallique circulaire doit garantir une excellente finition visuelle du béton. Juste après décoffrage,
enlever toute trace de béton à l’aide d’un racloir en excellent état dont le manche est adapté à la hauteur du
coffrage.

ARTICLE IV.30. CURE DES BETONS


La cure de tous les bétons sera conforme aux prescriptions du paragraphe 6 de l'article 36 du fascicule 65 du
C.C.T.G qui sont complétées comme suit :
- les procédés de cure et les produits de cure en cas de cure par enduit temporaire, seront soumis à l'agrément du
Maître d'œuvre,
- le béton du tablier sera tenu à l'abri de la pluie jusqu'au début de la cure.

ARTICLE IV.31. TRAITEMENT DES PAREMENTS - TOLERANCES SUR LES DIMENSIONS ET LE TRACE DES
OUVRAGES
IV.31.1. Parements fins, bruts de décoffrage
1 - Aucun nid de cailloux ne devra être apparent et tout ragréage sera strictement interdit. Ces parements ne
devront présenter aucun des défauts suivants : arêtes mal dressées ou épaufrées, empreintes de panneaux de
coffrage, trace de laitance dues à des déformations de coffrages fissurés, reprises visibles de bétonnage.

CCTP 25
Il est notamment interdit de laisser en attente des trous non prévus sur des dessins d'exécution ou de refouiller un
panneau de béton exécuté.

2 – Trous : La quantité et l'importance des trous (bulles...) répartis sur les parements fins, devront permettre de
classer ce parement en catégorie un (1) ou deux (2) de l'échelle par photographies dans l'annexe 2 du rapport
n°24 du Comité International du Bâtiment (C.I.B).

3- Variation des teintes : Les teintes des parements fins devront être uniformes et se situer dans les catégories 1
à 4 de l'échelle définie par photographies dans l'annexe 3 du rapport n° 24 du C.I.B. (Comité International du
Bâtiment).
La différence des catégories des teintes dans l'échelle précitée devra être au maximum :
- de un pour des surfaces voisines,
- de deux pour des surfaces éloignées.
Deux surfaces séparées par une arête vive seront considérées comme éloignées.
En cas de différences de teintes inadmissibles, les parements défectueux seront, au frais de l'Entrepreneur, peints
après nettoyage et dégraissage par lessivage.
Des essais préalables de teinte seront effectués sur des panneaux de dimensions convenables et du même béton
que celui à peindre; le produit utilisé et la teinte seront choisis par le Maître d'œuvre après essais.
La peinture sera appliquée en trois couches croisées.
L'uniformité de la teinte des parements d'un même ouvrage devra être réalisée lors de la réception définitive.
IV.31.2. Parements cachés
Les parements non vus, les ouvrages terminés, seront ragréés partout où des nids de cailloux seront visibles et
notamment aux reprises de bétonnage, puis seront badigeonnés de trois couches dont la deuxième sera de teinte
différente, d'un des produits définis par le présent C.C.T.P.
IV.31.3. Parements non coffrés
Les dispositions du paragraphe 2.4 de l'article 36 du fascicule 64 du C.C.T.G. sont complétées comme suit :
1- Le réglage de l'extrados des tabliers sera fait en utilisant des règles guides, sur lesquelles s'appuieront des
cerces balayant la surface du parement.
2- La finition de ces parements sera assurée par lissage à la règle vibrante. Aucun nid de cailloux ne sera admis, ni
aucune irrégularité d'aspect et de surfaçage.
3- Il sera interdit de marcher sur ces parements pendant les trois jours qui suivent la fin de la mise en œuvre du
béton les constituants. A cet effet, l'Entrepreneur devra avoir défini à l'avance le mode d'application de la cure et
comment s'effectuera la circulation nécessaire au chantier.
IV.31.4. Tolérance sur les dimensions des ouvrages terminés
Conformément au paragraphe 1.3. de l'article 39 du fascicule 65 du C.C.T.G., la tolérance de rectitude sur une
arête rectiligne ou sur toute génératrice rectiligne d'une surface plane ou réglée est caractérisée par la flèche
maximale sur tout segment de longueur L (cm) de cette arête ou de cette génératrice. Cette flèche est égale à la
plus grande des deux quantités L / 20 (cm) en élévation ou L / 10 (cm) en plan et 1 (un) cm.
Cette tolérance est étendue aux parties non planes de l'extrados des tabliers et sera appréciée par rapport à des
cerces respectivement longitudinaux et transversaux épousant le profil de l'extrados dans les deux directions.
IV.31.5. Tolérance sur le tracé des ouvrages terminés
Les tolérances lors de la réception définitive sont données dans le tableau ci-après :
Toutes parties Par rapport aux bases d'implantation
d'ouvrages de l'ouvrage ± 6 cm

Piles Par rapport à des repères Par rapport à des repères quelconques
quelconques pris sur une autre pile pris sur la même pile ou sur fondation  2
2 cm cm
Les écarts sur le profil en long de l'ouvrage terminé seront de + ou - 2 cm par rapport au profil en long des
dessins contractuels, dans les conditions précisées par les dessins et les calculs d'exécution.
Au cas où le Maître d'œuvre estimerait devoir faire effectuer les mesures à d'autres moments de la vie de
l'ouvrage, elles pourront être corrigées si l'une des parties le demande, en extrapolant les déformations de
l'ouvrage par chargement ultérieur, fluage ou tassement selon les prévisions de calcul des contre-flèches visées
par le Maître d'œuvre ou selon les mesures faites si celles-ci sont plus favorables à l'Entrepreneur.

CCTP 26
CHAPITRE V : TRAVAUX DES EQUIPEMENTS DE TABLIER ET VERINAGE

ARTICLE V.1 : CONSISTANCE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX

Les travaux objet de la présente partie correspondent :

- Remplacement des appareils d’appuis y compris vérinage

ARTICLE V.2- PROVENANCE, QUALITÉ ET PRÉPARATION DES MATÉRIAUX

ARTICLE V.2.1. - PROVENANCE DES MATÉRIAUX

PROVENANCE DES
NATURE DES MATÉRIAUX OBSERVATIONS
MATÉRIAUX
Carrières de la région (Djebel El
Grave concassée 0/6 et 6/20 pour Oust) ou équivalent. L’Entrepreneur peut proposer à
Grave reconstituée et humidifiée. l’agrément de l’Ingénieur
d’autres carrières
• 0/4, 4/8 et 8/14 pour béton
Djebel Eressass
bitumineux
Bitume 35/50
Dépôt de TUNIS.
Cut Bak 400/600
Utilisé comme filler d’apport
Ciment Cimenterie tunisienne
dans le béton bitumineux
caniveaux Usines de fabrication Tunisienne
Sable et granulats Carrières de la région
- Joints de chaussée Produits et usines agréés par le Délai : 3 mois avant utilisation
- Chape d'étanchéité Maître d'œuvre
- Gargouilles et descentes d'eau en
PVC
- Garde corps
- Appareil d’appuis
L'Entrepreneur devra chercher en
Autres matériaux priorité les matériaux nécessaires
sur le Marché Tunisien

Les provenances de tous les matériaux qui seront utilisés pour le besoin des travaux devront être soumises à
l'agrément de l’Ingénieur, en temps utiles pour respecter les délais d'exécution contractuels et ce, aux maximum,
dans un délai de trente (30) jours à compter de la réception de l'ordre de service prescrivant de commencer les
travaux.
L'Entrepreneur sera tenu de justifier à tout moment, sur demande du Maître d'œuvre, la provenance des matériaux.
A défaut de stipulation du C.C.T.G. ou du C.C.T.P. concernant certains matériaux, l'Entrepreneur devra préciser au
moment de la présentation de son offre les conditions auxquelles devront répondre ces matériaux et les essais de
contrôle auxquels ils devront être soumis.
Les matériaux dont l'origine n'est pas imposée, devront faire l'objet de proposition d'agrément par l'Entrepreneur,
étant entendu que l'agrément ne pourra être donné que pour les meilleures carrières et ballastières, les usines
ayant les meilleures références, les lieux de production dont la qualité n'a pas donné lieu à des difficultés au cours
des années précédentes.
Dans tous les cas les demandes d'agrément seront accompagnées de toutes justifications et résultats d'essais
nécessaires, établis à la charge de l'Entrepreneur.

CCTP 27
ARTICLE V.2.2.- QUALITÉ DES MATÉRIAUX – ESSAIS DE RÉCEPTION

V.2.2.1. - La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception tant à la fourniture qu'avant la mise
en œuvre, conformément à l'article 35 du cahier des prescriptions, clauses administratives.
V .2.2.2.- Méthodes d’essais
Les essais devront être exécutés dans les conditions et suivant les méthodes préconisées dans les documents
suivants :
- Le présent cahier des clauses techniques particulières ;
- Les normes tunisiennes ;
- Les procédés d'essais du Laboratoire Centrale de Tunis, (identiques à ceux du laboratoire Centrale des Ponts et
Chaussées du Ministère de l'Équipement et du Logement français : LCPC) ;
- Les normes françaises AFNOR ;
- Les normes américaines AASHTO ;
- Les normes américaines ASTM.
V .2.2.3.- Essais de réception des matériaux
Les essais de réception des matériaux sont définis par les tableaux des pages suivantes ; ces tableaux distinguent
les processus retenus, les résultats exigés et le nombre d'essais à réaliser à la charge de l’Entrepreneur.
L’Ingénieur pourra définir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.
ARTICLE V .2.3. COLLECTE ET EVACUATION DES EAUX
2.3.1. Gargouilles
Les gargouilles constituant les pénétrations à travers le tablier seront constituées par des tubes polyvinyle -
chlorure rigide.
Chacune devra être équipée à sa partie supérieure :
- d'une platine à moignon en plomb de trois (3) millimètres d'épaisseur,
- d'une virole à lumières, en tôle d'acier galvanisée ou inoxydable.
2.3.2 Descente d'eau en polyéthylène
Les descentes d'eau devront être en polyéthylène et seront assemblées entre elles avec leurs éléments de
raccordement par collage. Pour récolter les eaux des gargouilles, elles devront être équipées d'un raccord
adéquat.
2.3.3 Barbacanes
Les barbacanes seront réalisées par des tubes en matériau inerte tel que polyvinyle de 100 mm de diamètre
intérieur

ARTICLE V. 2.4 - APPAREILS D'APPUI


Les appareils d'appui seront en élastomère fretté, de dimension définit à l’étude, la liaison entre "élastomère" et
frettes étant obtenue au cours de la vulcanisation.
Les appareils d'appui devront être livrés sur chantier, dans des emballages permettant leur identification par le
numéro du lot de la fabrication. Ils seront stockés ensemble sur une surface propre et plane, à l'abri de la pluie, du
soleil, des souillures et des poussières.
Il est nécessaire lors de l’approvisionnement du produit sur chantier de vérifier que la marque « CE » est bien
apparente et que les documents d'accompagnement donnent bien toutes les informations nécessaires sur ce
marquage et la bonne adaptation du produit au domaine d'emploi, en particulier que le produit a bien un certificat
de conformité de niveau 1, conformément à la norme NF EN 1337
Les appareils d'appui devront être livrés sur chantier, dans des emballages permettant leur identification par le
numéro du lot de la fabrication. Ils seront stockés ensemble sur une surface propre et plane, à l'abri de la pluie, du
soleil, des souillures et des poussières.
Si les faces des appareils d'appui en contact avec le béton ne sont pas enrobées d'élastomère, elles devront être
protégées contre l'oxydation par deux couches de peinture antirouille à la résine époxy. Les tranches de frettes
seront protégées contre l'oxydation par un enrobage d'élastomère ou une couche de peinture antirouille.
Les matériaux constitutifs devront avoir les qualités présentes au guide technique appareils d'appuis en
élastomères fretté du SETRA (Juillet 2007).

CCTP 28
CHAPITRE VI- CONTROLE DES TRAVAUX

ARTICLE VI.1. ESSAIS ET CONTROLE SUR LA QUALITE DES MATERIAUX


Tous les essais et épreuves des matériaux répertoriés dans le présent chapitre sont à la charge de l'Entrepreneur
et seront exécutés par un laboratoire agréé par le Maître d’œuvre ; Ils seront consignés dans le Journal de
Chantier.
Les contrôles portent normalement sur :
a) Pour tous les produits de réparations compte tenu des objectifs à atteindre conformément à la norme EN
1504, chaque produit doit présenter une fiche technique et une attestation de conformité
a) Les épreuves de convenance qui doivent être réalisés avant le début de l’opération de protection et
constituent alors une garantie de succès : il s’agit de s’assurer, en vraie, grandeur, dans les conditions
réelles du chantier, que ce qui a été prévu dans le marché est réalisable avec les matériels et le savoir
faire de l’entreprise. Ce peut être l’occasion d’une mise au point pratique du choix des produits et de la
qualification du personnel à retenir pour la réalisation des applications spécifiques.
b) Les contrôles de réception des quantités de produits sur chantier
c) Mortiers de réparation , il y a lieu d’effectuer un ou plusieurs des essais prévus dans la norme (essais de
convenance), qui devront donc être planifiés avant le démarrage du chantier.
VI.1.1. Essais à effectuer sur les granulats
VI.1.1.1. Sable pour mortier et béton
- Une (1) mesure de l'équivalent de sable par trente cinq (35) mètres cubes ou fraction de trente cinq (35) mètres
cubes de sable pour béton de qualité.
- Une (1) mesure de l'équivalent de sable pour cinquante (50) mètres cubes ou fraction de cinquante (50) mètres
cubes des autres sables.
- Un (1) contrôle de granularité par cent (100) mètres cubes ou fraction de cent (100) mètres cubes de sable pour
bétons de qualité.
Avec au moins :
- Une (1) mesure de l'équivalent de sable et un (1) contrôle de granularité du sable pour bétons de qualité par
journée de livraison.
VI.1.1.2. Granulats moyens
Il sera exécuté :
- deux (2) mesures du coefficient Los Angeles par source de granulats,
- une (1) mesure de proportion en poids de granulats passant au lavage au tamis de module trente quatre (34)
(tamis de deux millimètres), y compris s'il y a lieu la mesure de l'indice de plasticité des éléments inférieurs à deux
(2) millimètres par cent (100) mètres cubes ou fraction de cent (100) mètres cubes de granulats pour béton armé.
- un (1) contrôle de granularité par deux cents (200) mètres cubes ou fraction de deux cents (200) mètres cubes.
Avec au moins :
- Une (1) mesure de la propreté superficielle et du coefficient d’aplatissement
- Une (1) mesure de la proportion en poids de granulats passant au tamis de module trente quatre (34) (tamis de
deux millimètres) et un contrôle de granularité par journée de livraison.
VI.1.1.3. Réception
En cas de résultats négatifs d'un essai effectué par application des paragraphes ci-dessus, le Maître d'œuvre fera
procéder à deux contre-essais, si le résultat de l'un des contre-essais n'est pas satisfaisant, les matériaux
correspondant seront rejetés, dans le cas contraire, ils seront acceptés.
VI.1.1.4. Essais Facultatifs
Le Maître d'œuvre pourra, par ailleurs, faire exécuter à ses frais tous autres essais prévus par la norme NFP 18-
301, notamment:
- pour les sables pour mortier et bétons :
. Essais colorimétriques
. Angularité.
- pour les granulats moyens et gros pour béton :
.détermination du coefficient d'aplatissement
. Porosité
. Résistance mécanique (Los Angeles).

CCTP 29
VI.1.1.5. Essais à effectuer sur les liants hydrauliques
1- Des prélèvements conservatoires seront exécutés, expédiés et conservés conformément à l'additif d'Août 1976
à la norme homologuée NFVP 15-300 et au circulaire Ministériel n° 78-150 du 24 Novembre 1978.
La cadence des prélèvements conservatoires sera un prélèvement par camion de livraison avec au minimum un
prélèvement pour chaque partie d'ouvrage définie à l'article "COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS" du
présent C.C.T.P.
2 - L'Entrepreneur devra se faire communiquer les résultats de l'autocontrôle effectué par la cimenterie sur le
ciment utilisé et transmettre ces résultats au Maître d'œuvre.
Toutefois, sur deux des premiers prélèvements conservatoires de chaque variété de ciment, désignés par le Maître
d'œuvre, l'Entrepreneur fera effectuer par son laboratoire (agréé par le Maître d'œuvre), les essais énumérés ci-
après pour comparaison des résultats avec ceux de l'autocontrôle :
- temps de prise à chaud (norme 15.431),
- expansion à chaud (norme 15.432),
- surface spécifique Blaine (comprise entre 2.600 et 3.600 cm2/g),
- chaleur d'hydratation (devra être inférieure à 55 cal/gr avec une tolérance de mesure sur un résultat individuel de
5 cal/gr.),
- teneur en SO3, en chlore des chlorures, de soufre des sulfures (norme 15.461),
- essais mécaniques à 28 jours (norme 15.451),
- retrait (norme 15.433).

ARTICLE VI.2. ESSAIS ET CONTROLE SUR LA MISE EN OEUVRE DES MATERIAUX


a- Tous les essais de mise en œuvre relatifs aux ouvrages d'art sont exécutés par l'Entrepreneur, dans un
laboratoire agréé par le Maître d'œuvre, à l'exception des essais de contrôle des bétons effectués par le Maître
d'œuvre.
b- Tous les essais effectués par l'Entrepreneur sont à sa charge.
c- Pour les bétons, sont à la charge de l'Entrepreneur :
- Les épreuves d'études et de convenance par un laboratoire agréé par le Maître d'œuvre,
- Par dérogation au C.C.T.G. (fascicule 65 - Art. 33) la confection, le marquage et le transport des éprouvettes au
laboratoire du Maître d'œuvre pour les essais de contrôle,
- Les essais d'information sur le béton au jeune âge y compris, par dérogation au C.C.T.G. (article 3.3 - Fascicule
65) la confection, le marquage et le transport des éprouvettes au laboratoire du Maître d'œuvre précédemment
cité.
VI.2.1. Etude et contrôle des bétons
Par dérogation à l'Article 12.4.1 du fascicule 65 du C.C.T.G., la mesure de la résistance des bétons à la traction
par prisme n'est pas imposée en jumelage des mesures de résistance à la compression.
Les dispositions des articles 12 à 15 du fascicule 65 du C.C.T.G. sont complétées comme suit :

VI.2.1.1. Dispositions générales


L'Entrepreneur a la responsabilité de procéder, à ses frais, aux épreuves d'études et aux épreuves de convenance,
en temps utile pour respecter ses obligations contractuelles relatives au délai d'exécution, quels que soient les
résultats desdites épreuves.
Pour les bétons de qualité ces épreuves doivent être conduites conformément aux dispositions de la circulaire n°
79-23 du 9 Mars 1979 et de l'Instruction Technique du 15 Janvier 1979.

VI.2.1.2. Aire de stockage des éprouvettes


L'Entrepreneur sera tenu de confectionner, à proximité des ouvrages une plate-forme bétonnée et rigoureusement
dressée pour recevoir les éprouvettes après leur confection.

VI.2.1.3. Confection et transport des éprouvettes (voir normes NFP18.400-18.404-18.405)

L'emploi des moules en matière plastique de caractéristiques préalablement agréées par le Maître d'œuvre est
autorisé pour la confection des cylindres.
Le transport des éprouvettes d'études, de convenance, d'information et de contrôle au laboratoire de contrôle, sera
effectué par les soins de l'Entrepreneur et à ses frais.

CCTP 30
VI.2.1.4. Conditions techniques des essais
Les éprouvettes pour essais de compression et de traction par fendage auront les dimensions normalisées
(hauteur 32 cm, Ø 16 cm).

VI.2.1.5. Epreuves d'études pour les bétons QF 400 et Q 400


L'Etude du béton comporte :
- la détermination de la formule nominale de béton,
- l'exécution de l'épreuve
La formule nominale d'un béton fixe :
- la nature et la qualité des constituants, par référence aux normes ou textes réglementaires en vigueur, ainsi que
leurs origines.
- le dosage nominal de chaque constituant dans un mètre cube de béton assorti des valeurs extrêmes des
proportions acceptables de chaque constituant.
L'épreuve d'étude a pour objet :
- de vérifier que la formule nominale du béton permet de satisfaire les exigences de qualité fixées par les
spécifications,
- de vérifier que ces exigences seraient encore respectées si les proportions des constituants atteignaient les
valeurs limites tolérées,
- de vérifier que ces exigences seraient encore respectées si la qualité des constituants atteignait les limites
tolérées par les spécifications auxquelles ils sont assujettis.
Les résultats de l'épreuve d'étude sont soumis au visa du Maître d'œuvre avec toutes les justifications
expérimentales nécessaires. L'Entrepreneur est tenu de fournir au cours des travaux les études ou justifications
supplémentaires qui seraient requises par le Maître d'œuvre.
Pour l'exécution de l'épreuve d'étude trois cas peuvent se présenter :
1/ Le béton ne dispose pas de références :
L'épreuve d'étude implique l'exécution :
- de trois gâchées correspondant à la formule nominale,
- de deux gâchées dérivées de la formule nominale par une modification du rapport entre le poids de sable et celui
du total des granulats de plus ou moins dix (10) pour cent,
- de deux gâchées dérivées de la formule nominale par une modification de la quantité d'eau de gâchage de plus
ou moins dix (10) litres par m3,
- éventuellement de deux gâchées dérivées de la formule nominale par une modification de la quantité de ciment
de plus ou moins vingt cinq (25) kg par m3 avec réajustement éventuel de la formule.
Chaque gâchée donne lieu à un prélèvement à partir duquel sont effectués :
- un essai de consistance,
- un essai de maniabilité,
- un essai de détermination de la résistance à la compression à 7 jours dont le résultat sera pris égal à la moyenne
arithmétique des mesures effectuées sur trois éprouvettes,
- un essai de détermination de la résistance à la compression à 28 jours dont le résultat sera pris égal à la
moyenne arithmétique des mesures effectuées sur trois éprouvettes.
Si un traitement thermique du béton est envisagé, les prélèvements dans les gâchées répondant à la formule
nominale donneront lieu aux essais supplémentaires suivants:
- un essai de résistance à la traction par fendage et un essai de résistance à la compression à 28 jours sur le béton
ayant subi le traitement thermique envisagé,
- un essai de résistance à la compression à 24 heures, trois jours, sept jours sur le béton ayant subi le traitement
thermique envisagé,
- un essai d'auscultation dynamique aux mêmes âges.
Dans tous les cas, le ciment utilisé pour l'épreuve d'études donnera lieu à un essai de résistance à la compression
dans les conditions normalisées et à un prélèvement conservatoire.
L'épreuve d'étude sera réputée probante si les conditions suivantes sont toutes remplies :
- tous les résultats de consistance et de maniabilité sont dans les fourchettes fixées par le Maître d'œuvre.
- la moyenne arithmétique (notée fce) des trois essais (9 mesures) de résistance à la compression à 28 jours
effectués sur les trois gâchées répondant à la formule nominale satisfait :

CCTP 31
fce > 0,85 f*cn (ou fck) + K (Ce - Cmin)
fce > 1,1 f*cn (ou 1,1 f ck)
ou f*cn : est la valeur nominale requise de la résistance à la compression à 28 Jours
fck : valeur caractéristique de la compression requise à 28 jours
Ce : est la résistance à la compression à 28 jours du ciment utilisé pour l'épreuve d'étude
Cmin : est la valeur minimale garantie de la résistance à la compression à 28 jours du ciment, fixée par la norme,
compte tenu de la classe du ciment.
K : est un coefficient pris égal à 1 en l'absence de justification expérimentale.
- Les résultats des essais de résistance à la compression à 28 jours sont compris dans la fourchette : fce
+ 15 % fce
Les essais supplémentaires de résistance à la traction à 28 jours prévus dans le cas d'un traitement devront faire
apparaître un rapport des résultats obtenus respectivement sur éprouvettes traitées thermiquement et sur
éprouvettes conservées dans les conditions normalisées supérieures à 0,9.

2 / Le béton dispose de références


Le béton proposé a été antérieurement fabriqué et mis en œuvre sur chantier dans des conditions à peu près
équivalentes à celles du chantier pour lequel il est proposé.
La population de référence, pour chaque caractère étudié, comporte tous les résultats d'essais obtenus pendant
une durée de bétonnage d'au moins six mois. Le nombre « n » de ces résultats est en outre supérieur ou égal à
trente. Ces populations tiendront lieu d'étude probante si les conditions suivantes sont remplies :
- 95 % au moins des résultats de consistance sont dans la fourchette requise,

- fc : ( moyenne arithmétique des n résultats d'essais de résistance à la compression à 28 jours) est supérieure
ou égale à :
f **cn + K Sn ou (f ck + K Sn)
ou f**cn : valeur nominale requise de la résistance à la compression à 28 jours,
fck : valeur caractéristique requise,
Sn : écart type des n résultats d'essais de résistance à la compression à 28 jours (si Sn < 0,07 fc ,
il
sera pris égal à 0,07 fc dans la formule)
K = un coefficient pris égal à 1,5 si fck < 25 MPa, 2 si fck > 25 Mpa
Dans le cas où les résultats de l'épreuve d'étude d'un béton ne satisferaient pas aux conditions énumérées ci-
avant, l'Entrepreneur devra présenter un nouveau béton d'études qui sera soumis aux mêmes essais.

3 / Béton agréé, fabriqué en usine


Les principaux caractères spécifiés attachés à la formule figurent dans la fiche d'agrément. Les autres caractères
spécifiés, requis par le C.C.T.P. seront étudiés lors de l'épreuve de convenance.
VI.2.1.6. Epreuve de convenance pour les bétons QF 400, Q 400
L'épreuve de convenance a pour but de vérifier que le béton préfabriqué en application de la formule nominale,
avec les matériaux et matériels approvisionnés pour le chantier considéré ou figurant dans l'usine productrice au
moment considéré, satisfait les prescriptions du marché.
Elle doit permettre :
- de préjuger, compte tenu des dispersions estimées en fonction des conditions particulières au chantier, que les
caractères spécifiés auront une grande probabilité d'être respectés,
- de vérifier que la formule de béton proposée, compte tenu des moyens de mise en œuvre envisagés, permettra
d'exécuter la partie d'ouvrage concernée sans défauts préjudiciables au comportement de l'ouvrage,
- de constater que les prescriptions de moyens soumises à l'acceptation du Maître d'œuvre sont respectées.
Il sera exécuté sur le chantier, 28 jours au minimum avant le démarrage des travaux, une épreuve de convenance
pour chaque béton dans des conditions significatives de la durée maximale de transport tolérée, compte tenu de la
température. Dans le cas d'un bétonnage à la pompe, l'épreuve portera en outre sur un essai de pompage, la
pompe et les tuyauteries ayant les mêmes caractéristiques que pour le bétonnage.

CCTP 32
Elle comprendra l'exécution de trois gâchées telles que la composition visée du béton soit la composition nominale.
Ces gâchées donnent lieu aux prélèvements et essais prévus au paragraphe relatif à l'épreuve d'étude,
l'interprétation étant celle visée dans ce même paragraphe.
Toute incorporation d'adjuvant ainsi que l'utilisation d'un béton chaud ou étuvé, entraînera la confection d'un béton
de convenance. L'emploi d'un béton chaud ou étuvé sera soumis à l'accord préalable du Maître d'œuvre.
Le Maître d'œuvre pourra autoriser l'Entrepreneur à démarrer la fabrication effective du béton si les résistances à
la compression à sept (7) jours sont au moins égales aux quatre vingt centièmes (80/100) des résistances exigées
à vingt huit (28) jours.
Si les résistances à vingt huit (28) jours ne sont pas au moins égales à celles requises, il appartiendra à
l'Entrepreneur de présenter un nouveau béton témoin, après avoir apporté à ses installations les améliorations
nécessaires.
Le nombre minimal d'éprouvettes à prélever est égal à celui prévu pour l'épreuve d'étude pour essais aux mêmes
dates.

VI.2.1.7. Epreuve de contrôle des bétons Q 350, Q 400 et QF 400

L'épreuve de contrôle comprendra des essais de résistance à la compression à sept (7) et vingt huit (28) jours et
des mesures à la consistance du béton frais.

Ces essais seront pris en charge par le Maître d'œuvre, la fourniture des matériaux étant à la charge de
l'Entrepreneur. Dans le cas d'un étuvage du béton, l'Entrepreneur devra enregistrer l'évolution des températures.
Les prélèvements destinés aux essais sont issus chacun d'une seule gâchée (ou charge). Chaque gâchée (ou
charge) ne donne lieu qu'à un seul prélèvement et sera choisie dans l'ensemble des gâchées (ou charges)
constituant le lot d'emploi (ensemble du béton mis en oeuvre en une seule fois dans un élément de l'ouvrage).

A partir d'un prélèvement, sont réalisés :


- six éprouvettes pour la détermination de la résistance à la compression à 7 (ramené à 3 jours en cas d'étuvage)
et 28 jours : le résultat relatif au prélèvement sera la moyenne arithmétique des trois mesures faites sur les trois
éprouvettes à chaque âge.
- une mesure au cône d'Abrams.
Le rythme minimal des prélèvements à effectuer par partie d'ouvrage est le suivant :
. Bétons Q 350, QF 350, Q 400 et QF 400
- Un (1) prélèvement par pieu
- Un (1) prélèvement par partie d'appui
- Deux (2) prélèvements pour chaque travée de tablier

. Béton Q 350, QF 350, Q 400 et QF 400


- Consistance du béton frais : un cône ASTM par camion ou par gâchée.
Tout résultat négatif sur la consistance entraînera le rejet du camion ou de la gâchée.
Dans le cas où l'une des résistances à la traction ou à la compression et, à fortiori les deux, obtenues par une
épreuve de contrôle à 7 jours (ou 3 jours si étuvage), serait inférieure aux 9/10 de la valeur déduite de l'épreuve de
convenance, l'Entrepreneur devra arrêter le bétonnage et ne pourra le reprendre qu'après autorisation du Maître
d'œuvre.
VI.2.1.8. Epreuve d'information
On prélèvera, au minimum, pour essais au jeune âge (auscultation dynamique et résistance) et par partie
d'ouvrage devant donner lieu à un décintrement, trois (3) cylindres.
Pour essai à 90 jours, trois (3) cylindres seront également prélevés.
VI.2.1.9. "Lot d'emploi" - "Partie d'Ouvrage"
Il est précisé que par "lot d'emploi" ou " partie d'ouvrage", il faut entendre un élément tel que : pieu, semelle, voile,
mur, hourdis, etc... compris dans sa totalité si le bétonnage n'a pas été interrompu. S'il y a eu interruption de
bétonnage, à chaque bétonnage correspondra un "lot d'emploi" ou une "partie d'ouvrage" distinct.
VI.2.1.10. Interprétation des essais
1 - Essais de résistance à la compression à 28 jours.
Chaque lot est représenté par n résultats (chaque résultat étant la moyenne arithmétique de trois valeurs) notés (n
étant supérieur ou égal à trois).

CCTP 33
fc 1 < fc 2 < ......f ci ...... < fcn
Le lot sera considéré comme conforme à la spécification si les deux conditions suivantes sont simultanément
remplies :
fc > fcn* + K1 ( fc > fck + K1 )
fc 1 > fcn* - K2 ( fc1 > fck - K2)
fc : est la moyenne arithmétique des n résultats
fc1 : est la moyenne minimale des n résultats
fcn* : est la valeur nominale requise
fck : est la valeur caractéristique
K1 et K2 sont deux coefficients dont les valeurs numériques en (Mpa) sont données ci-après, selon les cas qui
peuvent se présenter.
Dans le cas où n est égal à deux, seule la condition : fc1 > fcn*- K2 (fc1 > fck - K2), devra être vérifiée.
- Premier cas : le béton est fabriqué en usine et bénéficie d'une certification de qualité.
- Deuxième cas : le Maître d'œuvre dispose (hormis le cas 1) :
. Des résultats des épreuves préalables (études et convenance) jugés satisfaisants,
. D’informations suffisantes sur la fiabilité du matériel de fabrication, sur les contrôles en cours de fabrication et sur
les suites données aux résultats de ces contrôles.
- Troisième cas : Il s'agit du cas où l'une au moins des conditions appartenant au cas 2 n'est pas respectée.

CCTP 34
Valeurs des coefficients K 1 et K 2
1er Cas
Résistances caractéristiques
Effectif Résistance Nominale
Echantillo f ck < 25 MP a f ck > 25 MP a
n
N= k1 k2 k1 k2 k1 k2
3 1 3,5 2 2 0 4
6 1,5 3,5 3 3 0,7 4
9 1,8 3,5 3,3 3 1 4
12 2 3,5 3,5 3 1,2 4
2ème Cas
Résistances caractéristiques
Effectif Résistance Nominale
Echantillo f ck < 25 MP a f ck > 25 MP a
n
n= k1 k2 k1 k2 k1 k2
3 1,5 3,5 2,7 3 0,5 4
6 2 3,5 3,4 3 1,1 4
9 2,2 3,5 3,7 3 1,3 4
12 2,5 3,5 3,8 3 1,5 4
3ème Cas
Résistances caractéristiques
Effectif Résistance Nominale
Echantillo f ck < 25 MP a f ck > 25 MP a
n
n= k1 k2 k1 k2 k1 k2
3 4 1 6 0 p.m. p.m.
6 3,5 1 5,5 0 3,3 1
9 3,2 1 5,2 0 3 1
12 3 1 5 0 2,9 1
Ces coefficients ont été calculés au cours d'une étude statistique, pour établir un juste équilibre entre ce qu'on
appelle "le risque du vendeur d'une part et le risque du client d'autre part" en ce qui concerne la construction
d'ouvrage.
Le lot sera réputé conforme aux spécifications si les n résultats d'essais de consistance se trouvent dans la
fourchette requise dans le présent C.C.T.P.
Si le résultat d'un essai de consistance est extérieur à la fourchette requise, la gâchée (ou charge) correspondante
pourra être rebutée et la gâchée suivante fera l'objet d'un nouveau prélèvement pour essai de consistance. Si le
résultat est encore extérieur à la fourchette requise, le bétonnage sera arrêté jusqu'à détermination des causes de
l'anomalie et modification du réglage.
VI.2.1.11. Acceptation du béton
Un lot reconnu conforme aux prescriptions est accepté. Si un lot est reconnu "non conforme" aux spécifications et
prescriptions, il y a lieu à appréciation avant décision.
Le Maître d'œuvre pourra, s'il le juge utile, demander des investigations complémentaires portant notamment
sur des carottes prélevées dans le béton en place et (ou) sur des essais non destructifs du béton en place.

CCTP 35
ARTICLE VI.3 -ESSAIS A EFFECTUER SUR LES APPAREILS D’APPUIS

L'Entrepreneur devra fournir au Maître d'œuvre, sur sa demande, les résultats des essais statiques de contrôles
faits sur les matériaux constitutifs des appareils d'appui, pendant une période de six mois précédant la livraison.
Ces résultats devront être conformes à ce qui suit :
- ELASTOMERE : Les valeurs numériques observées lors de ces essais faits sur l'élastomère suivant les normes
indiquées devront être en accord avec celle du tableau ci-après :

DURETE SHORE RESISTANCE "R" DE ALLONGEMENT "A" EN DEFORMATION


"A" RUPTURE EN BARS % REMANENTE EN %
N.F.T. 46-003 N.F.T. 46.002 N.F.T. 46.002 N.F.T. 46.011
< 55 et < 65 ou > 120 et > 600 < 20
> 140 et > 450

Après un essai de vieillissement conformément à la Norme NFT 46-004 les variations maximales des
caractéristiques mécaniques du tableau ci-dessus devront être les suivantes :
Dureté shore Résistance à la traction Allongement en %

+ 15 + 0,15 R - 40

- FRETTES : Les essais de traction sur les frettes doivent donner la résistance "R" à la rupture :

. Acier " R" : 37 kg/mm² (NFA 36-401)


. Acier inoxydable " R" : 50 kg/mm²

- MODULE "G" : Le module "G" sera déterminé comme il est indiqué dans la note technique N°4 (1974) du SETRA.
La valeur obtenue sera comprise entre 7 kg/cm² et 9 kg/cm².

Ben Arous, le..............................

Lu et accepté par :
L’Entrepreneur soussigné

Vu et Vérifié par :
Proposé par :
Le Chef du Service de l’Entretien et de Le Sous-Directeur
l’Exploitation Routière des Ponts et Chaussées

Vu et approuvé par :

Le Directeur Régional de l'Equipement


et de l’Habitat de Ben Arous

CCTP 36

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