CH5 Réseaux Assainissement

L’eau dans la ville
Chapitre 5 : Les réseaux

d'assainissement
Hydraulique Urbaine
ENIT 2006-2007 Jamel Chahed 1
1. Calcul hydrauliques des réseaux d'assainissement
1.1 Méthodes de calcul
Les réseaux d'assainissement sont souvent des réseaux ramifiés où l'écoulement

est dans la plus part des cas gravitaire à surface libre
Dans les pratiques de l'assainissement urbain:

• la formule de Bazin est la plus souvent utilisée en France
• En Allemagne et en Belgique la formule de Kutter est généralement retenue.
• Aux Etats unis et au Canada on emploie souvent la formule de Strickler.
Formule de Bazin: 87 R γ est un coefficient dépendant de la

C=
γ+ R nature des parois
100 R m est un coefficient qui dépend

Formule de Kutter C=
m+ R de la nature de la paroi
1
1
Formule de manning Strckler
6
R
C = Ks R =6
n
Hydraulique Urbaine
1.1 Méthodes de calcul
L'instruction technique relative à l'assainissement des agglomérations française précise, en
ce qui concerne l'application de la formule de Bazin:
• "...les valeurs du coefficient d'écoulement "γ" varient suivant les matériaux employés et la
nature des eaux transportées..."
• "...le coefficient d'écoulement des eaux d'égout diffère évidement de celui utilisé pour les
eaux potables. le charriage de matières solides au sein de l'effluent et contact des parois
augmente les pertes de charge..."
• "...dans les canalisations d'eaux usées, en système séparatif, il se forme une pellicule
grasse qui améliore les conditions d'écoulement, de sorte que le coefficient d'écoulement de
Bazin prend la valeur "γ=0,25", compte tenu des inégalités dans le réseau et des éventuelles
intrusions de sable ou de terre..."
• "...si le réseau de canalisations est construit avec soin et avec des matériaux
judicieusement choisis et est très bien entretenu, on peut prendre "γ=0,16" pour le
coefficient de Bazin..."
• "...dans les canalisations d'eaux pluviales, en système séparatif, il convient de tenir compte
que des dépôts sont susceptibles de se former, ce qui conduit à admettre un écoulement sur
des parois semi- rugueuses. le coefficient de Bazin a comme valeur "γ=0,46"..."
• "...avec un réseau bien entretenu, pourvu de bouches à décantation, construit avec des
matériaux judicieusement choisis, on peut prendre "γ=0,30"..."
Hydraulique Urbaine
1.2 Conditions d'établissement des réseaux d'assainissement
1.2.1 Les Conduites
La forme les plus fréquemment utilisées dans les travaux d'assainissement est la
section circulaire notamment en ce qui concerne les conduites de sections
limitées.
Pour les sections plus importantes on peut employer diverses section pour
respecter un certain nombre de contraintes d'aménagement (largeur de la voie,
profondeur de pose, résistance de la conduite...).
Les sections ovoïdes sont recommandées pour l'évacuation des eaux en système
unitaire elles offrent l'avantage d'améliorer les conditions écoulement pour les
faibles débit de temps sec.
Pour des raisons d'exploitation, des sections minimales sont préconisées c'est ainsi
que l'instruction technique française impose les diamètres minimaux suivant:
d= 200 mm pour les réseaux des eaux usée en système séparatif
d= 300 mm pour les eaux pluviales ou pour les canalisations en système unitaire.
Hydraulique Urbaine
1.2.2 Les Vitesses
Vitesses minimales
Les vitesses minimales sont fixées pour prévenir les canalisations contre les
dépôts solides.
La vitesse minimale doit alors assurer "l'auto-curage" de la canalisation : c'est la

vitesse minimale nécessaire pour assurer le transport des éléments contenus dans
l'eau d'égout.
Les documents techniques américains ACCE (1970) fixent les conditions vitesses
minimales dans les réseaux d'assainissement à
- 0,6m/s pour les canalisations d'eau usée
-0,9m/s pour les réseaux des eaux pluviales.
On trouve des mêmes limites de vitesse minimale pour les eaux usées dans les
documents techniques Suisses.
Hydraulique Urbaine
1.2.2 Les Vitesses
Vitesses maximales
Les vitesses écoulement dans les réseaux d'assainissement sont limitées à des
valeurs maximales. Ceci permet d'assurer:
• la sécurité du personnel exploitant le réseau
• la préservation des ouvrages. les eaux usées souvent chargées en
matières en suspension peuvent provoquer la dégradation mécanique de la
canalisation quand les vitesses écoulement sont importantes.
Dans la plus part des documents techniques, il est conseillé de ne pas dépasser
les vitesses maximales de 3 à 4 m/s
Hydraulique Urbaine
1.2.2 Les Vitesses
Vitesses minimales
Selon l'instruction technique française relative à l'assainissement des
agglomérations
Canalisations des eaux usées:

• Vitesse de pleine section supérieure ou égale à 0.7 m/s et à l'extrême rigueur
supérieure ou égale à 0,5 m/s
• Vitesse aux 2/10 du remplissage supérieure ou égale à 0.3 m/s. Pour les
canalisations circulaires, cette condition est vérifiée si la première est vérifiée
• Remplissage supérieur aux 2/10 de la canalisation pour le débit moyen actuel.
En raison des limites préconisées sur le diamètre minimum à adopter, la

dernière condition d'autocurage est difficilement réalisable en tête de réseau vue
les faibles débits. L'instruction technique préconise d'adopter des pentes de
l'ordre de 0.4 à 0.5 %, pour les canalisations élémentaires afin d'améliorer les
régimes des vitesses.
Hydraulique Urbaine
1.2.2 Les Vitesses
Vitesses minimales
Selon l'instruction technique française relative à l'assainissement des
agglomérations
Canalisations des eaux pluviales:

• Vitesse supérieure à 0.6 m/s pour le dixième du débit de pleine section
• Vitesse supérieure à 0.3 m/s pour le centième du débit de pleine section
Ces limites sont préconisées pour assurer à la fois l'évacuation rapide des
déchets fermentescibles y compris ceux des eaux usées dans le cas d'une
évacuation unitaire ainsi que l'entraînement des sables pour les débits des eaux
pluviales atteints fréquemment.
Ces deux conditions sont respectées toutes deux avec des vitesses de pleine
section de l'ordre de 1m/s dans les canalisations circulaires et de l'ordre de 0.9
m/s pour les canalisations ovoïdes normalisées.
Hydraulique Urbaine
1.2.3 Remplissage - mise en charge des conduites
Les conditions de transport des eaux usées imposent que les canalisations ne
soient pas totalement remplies. Ceci permet d'aérer le réseau et d'empêcher les
phénomènes anaérobiques susceptibles d'altérer la qualité des eaux et
d'engendrer des nuisances
Selon les documents techniques américains ASCE (1972), Les sections des
canalisations des eaux usées sont choisies de sorte que le débit de pointe passe
avec remplissage allant de 0,5 et 1,0. Il est recommandé que le remplissage
des canalisations des plus petits diamètres reste de l'ordre de 50%.
Selon le même document, les canalisations destinées pour l'évacuation des eaux
pluviales sont dimensionnées pour transporter les débits de pointe avec des
remplissages voisins de la pleine section ou légèrement en charge. Ces mises en
charge peuvent dans certains cas atteindre 0,3m.
Hydraulique Urbaine
1.2.3 Remplissage - mise en charge des conduites
L'instruction technique française préconise que :
• l'écoulement des eaux usées soit à surface libre
• les mises en charge des réseaux des eaux pluviales sont admises à condition
qu'elles n'engendrent pas de débordements.
En adoptant des écoulements à surface libre
pour l'évacuation des eaux usées et en évitant
tous les risques de mises en charge locales Raccordement par radier
(en relation avec les modes de raccordement
des tronçons) la ligne piézométrique est
confondue avec la surface d'eau.
Raccordement par clef
Raccordement par surface d'eau

Hydraulique Urbaine
1.2.4 Pentes
Conditions sur les vitesses Conditions sur les pentes
Vmin < V < Vmax Imin < I < Imax
2 Eau usée : Ks=70 Vmin=0,7m/s – Vmax=4m/s

V
I min = min
4
d Imin Imax Qmin Qmax
2⎡d ⎤ 3 0,2 0,00542884 0,04431702 0,0219912 0,125664

K ⎢ ⎥ 0,25 0,00403175 0,03291222 0,03436125 0,19635
⎣4⎦ 0,3 0,00316168 0,02580966 0,0494802 0,282744
0,4 0,00215443 0,01758722 0,0879648 0,502656
2
V
I max = max
4
0,5 0,0016 0,01306122 0,137445 0,7854
0,6 0,00125471 0,01024257 0,1979208 1,130976
⎡d ⎤ 3
K2 ⎢ ⎥ 0,8 0,00085499 0,00697949 0,3518592 2,010624
⎣4⎦ 1 0,00063496 0,00518335 0,54978 3,1416
Raccordement par surface d'eau

Hydraulique Urbaine
1.2.4 Pentes
Conditions sur les vitesses Conditions sur les pentes
Vmin < V < Vmax Imin < I < Imax
2 Eau pluviale : Ks=60 Vmin=1 m/s – Vmax=4m/s

Vmin
I min = 4
2⎡d ⎤ 3 d Imin Imax Qmin Qmax
K ⎢ ⎥ 0,3 0,0043034 0,03512981 0,070686 0,282744
⎣4⎦ 0,4 0,00293242 0,02393816 0,125664 0,502656
2 0,5 0,00217778 0,01777778 0,19635 0,7854

Vmax
I max = 4
0,6 0,00170781 0,01394127 0,282744 1,130976
⎡d ⎤
2
3 0,8 0,00116373 0,00949987 0,502656 2,010624
K ⎢ ⎥ 1 0,00086425 0,00705512 0,7854 3,1416
⎣4⎦ 1,2 0,00067774 0,0055326 1,130976 4,523904
1,5 0,00050333 0,00410881 1,76715 7,0686
1,8 0,00039471 0,00322211 2,544696 10,178784
Hydraulique Urbaine
ENIT 2006-2007 2 Jamel Chahed 0,00279982
0,00034298 3,1416 12,566412
1.2.3 Calcul d'un tronçon
Contraintes:
1. La canalisation doit être partout à une profondeur suffisante pour assurer
- le raccordement de toutes les conduites amont
- le drainage de toutes les surfaces susceptibles de se brancher sur le tronçon
- les contraintes locales : obstacles, contraintes d'aménagement etc.
- la profondeurs minimale assurant la protection des canalisations
Admettons que l'on puisse respecter l'ensemble de ces contraintes en définissant
des profondeurs de contraintes à l'amont et à l'aval : hcam et hcav
2. Le calcul hydraulique du tronçon doit respecter les contraintes techniques

- diamètre minimal. Pour des raisons techniques le tronçon doit également avoir
un diamètre supérieur ou égal au plus grand diamètre des canalisations qu'il
intercepte
- les limites de vitesse et donc de pente
- les conditions de remplissage et de mise en charge
Hydraulique Urbaine
Données : Q, CTNam, CTNav , hctram, hctrav
1.2.3 Calcul d'un tronçon
2
⎡d ⎤ d2
1
3
Vps = K ⎢ ⎥ I 2 Q ps = π Vps d=dmaxam
R
⎣4⎦ 4
(CTN am − h ctram ) − (CTN av − h ctram ) CRam=CTNam-hctram- d - CRav=CTNav-hctram
Id =
L
2
I min =
Vmin Oui Non
Id<Imax
4
⎡d ⎤ 3 I<Imin
K2 ⎢ ⎥
⎣4⎦
2 IR=Imax IR=Imax
Vmax
I max = 4
⎡d⎤ CRam=CRav+IR - Δh=(Imax-IR)L
CRav=CRam-IR L
3
K2 ⎢ ⎥
⎣4⎦
Q<Qps d=d+1
Hydraulique Urbaine Oui

1.2.4 Etablissement de la ligne piézométrique
La mise en charge du réseau des eaux pluviales peut être provoquée par une
contrainte piézométrique aval ou par l'acceptation dans le collecteur d'un débit
supérieur à sa capacité à pleine section. Il y a lieu, dans ce cas de procéder à
une vérification de la ligne piézométique en menant les calculs de l'aval vers
l'amont et en tenant compte des éventuelles contraintes piézometique et mises
en charge locales.
IM>IR
IM<IR
SUPav
SUPav
Mise en charge due à un dépassement du Mise en charge due à une contrainte

débit maximum à surface libre piézométrique à l'aval
Hydraulique Urbaine
Pour les sections circulaires, on observe que le débit maximum QM est supérieur
au débit de pleine section Qps. Il est obtenu avec un remplissage (h/d=0,94,
QM/Qps=1,04)
1. Si Q<Qps : on a un écoulement à surface libre à condition de ne pas avoir de

contrainte piézométrique à l'aval. Dans ce cas on a h/d<0,8
2. Si Qps<Q<QM : on a un écoulement à surface libre à condition de ne pas avoir

de contrainte piézométrique à l'aval ou de perturbations susceptibles de mettre
en charge le tronçon. Le remplissage de la canalisation est tel que 0,8<h/d<1
3. Si Q>QM : on a un écoulement en charge. La pente motrice est égale à:

2
Q 2 ⎡ Q ⎤
IM = 2/3 2
=⎢ ⎥ IR IM > IR
( KSps R Hps ) ⎢⎣ Q ps ⎥⎦
Hydraulique Urbaine
Données : Q, L, I , d, K
Cas 1 :
2 Oui Non Non
⎡ Q ⎤
IM = ⎢ ⎥ IR Q<Qmax Supav<Rav+H
⎢⎣ Q ps ⎥⎦
CPav = CR av + H CPam = CPav + I M L
Cas 2 :
2
⎡ Q ⎤
IM = ⎢ ⎥ IR
⎢⎣ Q ps ⎥⎦
CPam = CPav + I M L Cas 2
CPav = SUPav Cas 1
Hydraulique Urbaine
Données : Q, L, I , d, K
Cas 3
Non Oui Non
Contrainte à Q<Qmax
l'aval
Oui
CPav = CR av + h
Oui Non
CPam = CPav + I R L SUPav>CRav+H
Oui Non
IM>IR CRav+hmax<SUPav<CRav+H
Hydraulique Urbaine
Oui
Cas 4 Oui Non

SUPav>CRav+H
2
⎡ Q ⎤
IM = ⎢ ⎥ IR
⎢⎣ Q ps ⎥⎦ Oui Non
IM>IR CRav+hmax<SUPav<CRav+H
Oui Non
CPam>CRam+H
Cas 5 Cas 6
IM<IR
CPav = SUPav 2 2
⎡ Q ⎤ ⎡ Q ⎤
CPam = CPav + I M L IM = ⎢ ⎥ IR
d0 IM = ⎢ ⎥ IR
⎢⎣ Q ps ⎥⎦ ⎢⎣ Q ps ⎥⎦
CP av = SUP
Hydraulique Urbaine SUPav − CR av − H
d0 =
av
ENIT 2006-2007
CPam Jamel
= CPChahed
av + I M L I R − I M19
Oui
Oui Non
SUPav>CRav+H
Oui
CRav+hmax<SUPav<CRav+H
Cas 9
Cas 8
Hydraulique Urbaine
Exemple de calcul de réseau
Milieu récepteur
d'assainissement STEP
L5
P
ZI
N3
R N4
N6 N5 N1
N2
Tronço Qdr Qc Kph Kph Qdr Qdr Qtotal

n En journée En journée Qdr Qc en pointe en en pointe L1 L2 L3 L4
de pointe de pointe horaire pointe horaire
horaire
RG RC
N1-N2 7.49 2.41 - 18.05 18.05
RI RC
N4-N2 13.55 2.18 - 29.53 29.53
N2-N3 21.04 5.21 2.04 3 42.92 15.63 58.55
N4-N5 9.36 26.25 2.32 - 21.72 58.55 80.27
N5-N6 12.69 26.25 2.2 - 27.92 58.55 86.47
Calcul des débits de pointe horaire

Tronçon Qdr Qc Kph Kph Qdr Qdr Qtotal
En journée de En journée de en pointe en pointe en pointe
pointe pointe
Qdr Qc
horaire horaire horaire
N1-N2 7.49 2.41 - 18.05 18.05

N4-N2 13.55 2.18 - 29.53 29.53
N2-N3 21.04 5.21 2.04 3 42.92 15.63 58.55
N4-N5 9.36 26.25 2.32 - 21.72 58.55 80.27
N5-N6 12.69 26.25 2.2 - 27.92 58.55 86.47
Hydraulique Urbaine
d'assainissement
Contraintes:
1. Profondeur de couverture minimale 1 m à partir de l'extrados de la conduite
2. Diamètre minimum d=200 mm – épaisseur des conduites e=0,02xd
3. Ks =70
4. Vitesse minimale de pleine section 0,7 m/s
5. Vitesse maximale de pleine section 4 m/s
6. Raccordement par clef
Hydraulique Urbaine
Milieu récepteur
L5
P
ZI
N3
Tronçon Superficie Transit drainage TotalR
N6 N5 N4 N1
N2
N1-N2 20 0 7.49 7.49

L1 L2 L3 L4
N4-N2 25 0 13.55 13.55

RG RC
N2-N3 10 21.04 5.21 26.25 RI RC
N4-N5 25 26.25 9.36 35.61
N5-N6 10 35.61 3.33 38.94
Qtotal Cote du terrain naturel Longueur Diamètre Cote du radier

Tronçon en pointe m mm Pente
horaire amont aval amont aval
N1-N2 18.05 142 141 700 250 0,00403 140,442 137,621

N4-N2 29.53 145 141 1000 250 0,00403 143,735 139,715
N2-N3 58.55 141 134 1200 400 0,00406 137,468 133,595
N4-N5 80.27 145 144 1000 400 0,00215 143,592 141,442
N5-N6 86.47 144 141 800 400 0,00231 141,442 139,594
Hydraulique Urbaine
d'assainissement

Troncon N1-N2
0,2 0,00542884 0,04431702 0,0219912 0,125664
Pente du TN :
0,25 0,00403175 0,03291222 0,03436125 0,19635
ITN =1/700=0,0014 0,3 0,00316168 0,02580966 0,0494802 0,282744
Qp= 18,05 l/s 0,4 0,00215443 0,01758722 0,0879648 0,502656
On prend 0,5 0,0016 0,01306122 0,137445 0,7854

0,6 0,00125471 0,01024257 0,1979208 1,130976
- d=200 mm avec IR=Imin= 0,0054
0,8 0,00085499 0,00697949 0,3518592 2,010624
- Ou d=250 mm avec IR=Imin= 0,00403
1 0,00063496 0,00518335 0,54978 3,1416
On prend d=250
Qps= 0,034 m3/s
CRam=CTNam-hcouv-d-e=142-1-0,25-0,008=140,442
CRav=CRam-IRL=140,442-0,00403x700=137,621
Qp/Qps=0,531 h/d= O,52
Hydraulique Urbaine
d'assainissement

Troncon N4-N2
0,2 0,00542884 0,04431702 0,0219912 0,125664
Pente du TN :
0,25 0,00403175 0,03291222 0,03436125 0,19635
ITN =(145-141)/1000=0,004 0,3 0,00316168 0,02580966 0,0494802 0,282744
Qp= 29,53 l/s 0,4 0,00215443 0,01758722 0,0879648 0,502656
On prend 0,5 0,0016 0,01306122 0,137445 0,7854

0,6 0,00125471 0,01024257 0,1979208 1,130976
d=250 mm avec IR=Imin= 0,00403
0,8 0,00085499 0,00697949 0,3518592 2,010624
Qps= 0,034 m3/s
1 0,00063496 0,00518335 0,54978 3,1416
CRav=CRam-IRL=143,735-0,00403x1000=139,715
Qp/Qps=0,866 h/d= O,71
Hydraulique Urbaine
d'assainissement

Troncon N2-N3
0,2 0,00542884 0,04431702 0,0219912 0,125664
Cote intrados aval N4-N2
0,25 0,00403175 0,03291222 0,03436125 0,19635
CRav+d=139,715+0,25=139,965 0,3 0,00316168 0,02580966 0,0494802 0,282744
Cote intrados aval N1-N2 0,4 0,00215443 0,01758722 0,0879648 0,502656
CRav+d=137,621+0,25=137,871 0,5 0,0016 0,01306122 0,137445 0,7854

0,6 0,00125471 0,01024257 0,1979208 1,130976
Cote intrados max aval Troncon N2-N3 :
0,8 0,00085499 0,00697949 0,3518592 2,010624
CIav=CTNav-hcouv-e=135-1-0,005=133,995
1 0,00063496 0,00518335 0,54978 3,1416
Pente disponible (min de profondeur)
Ip =(137,871-133,995)/1200=0,00323
Qp= 58,55 l/s
- d=300 mm avec IR= 0,00323 ->Qps= 0,05 m3/s
- d=400 mm avec IR=0,00406 -> Qps=0,1077 m3/S
On prend d=400 - CIam=137,868 – CIav=133,993
CRam=CIam-d=137,868-0,4=137,468
CRav=CIav-d=133,993-0,4=133,593
Hydraulique Urbaine
QpENIT
/Qps=0,544 h/d= 0,53
2006-2007 Jamel Chahed 26
d'assainissement

Troncon N4-N5
0,2 0,00542884 0,04431702 0,0219912 0,125664
Pente du TN :
0,25 0,00403175 0,03291222 0,03436125 0,19635
ITN =1/1000=0,001 0,3 0,00316168 0,02580966 0,0494802 0,282744
Qp= 80,27 l/s 0,4 0,00215443 0,01758722 0,0879648 0,502656
On prend d=400 mm 0,5 0,0016 0,01306122 0,137445 0,7854

0,6 0,00125471 0,01024257 0,1979208 1,130976
IR=Imin= 0,00215
0,8 0,00085499 0,00697949 0,3518592 2,010624
Qps= 0,088 m3/s
1 0,00063496 0,00518335 0,54978 3,1416
CRav=CRam-IRL=143,592-0,00215x1000=141,442
Qp/Qps=0,912 h/d= 0,75
Hydraulique Urbaine
d'assainissement

Troncon N5-N6
0,2 0,00542884 0,04431702 0,0219912 0,125664
Qp=86,47 l/s
0,25 0,00403175 0,03291222 0,03436125 0,19635
Cote du radier à l'aval 0,3 0,00316168 0,02580966 0,0494802 0,282744
(avec le minimum de profondeur) : 0,4 0,00215443 0,01758722 0,0879648 0,502656
CRav=CTNav-hcouv-d-e= 0,5 0,0016 0,01306122 0,137445 0,7854

0,6 0,00125471 0,01024257 0,1979208 1,130976
141-1-0,4-0,008=139,592
0,8 0,00085499 0,00697949 0,3518592 2,010624
Pente disponible
1 0,00063496 0,00518335 0,54978 3,1416
Id= 0,00231
On prend d=400 mm Avec IR=0,00231
Qps=0,091 m3/s
CRam=141,442
CRav=CRam-IRL=141,442-0,00231x800=141,442
Qp/Qps=0,948 h/d= O,78
Hydraulique Urbaine
Milieu récepteur
L5
P
ZI
N3
Tronçon Superficie Transit drainage TotalR
N6 N5 N4 N1
N2
N1-N2 20 0 7.49 7.49

L1 L2 L3 L4
N4-N2 25 0 13.55 13.55

RG RC
N2-N3 10 21.04 5.21 26.25 RI RC
N4-N5 25 26.25 9.36 35.61
N5-N6 10 35.61 3.33 38.94
Qtotal Cote du terrain naturel Longueur Diamètre Cote du radier

Tronçon en pointe m mm Pente
horaire amont aval amont aval
N1-N2 18.05 142 141 700 250 0,00403 140,442 137,621

N4-N2 29.53 145 141 1000 250 0,00403 143,735 139,715
N2-N3 58.55 141 134 1200 400 0,00406 137,468 133,595
N4-N5 80.27 145 144 1000 400 0,00215 143,592 141,442
N5-N6 86.47 144 141 800 400 0,00231 141,442 139,594
Hydraulique Urbaine
2. Gestion du ruissellement en milieu urbain
2.1 Effets de l'urbanisation sur le ruissellement
Hydraulique Urbaine
Méthodes Alternatives Approches classiques
- Retention et le stockage locaux - Evacuation rapide des toutes

des eaux pluviales : bassins de les eaux urbaines, y compris
retenu, parcs, chaussées etc. les eaux pluviales
- réduction des volumes de - Augmentation des volumes

ruissellement de ruissellement
- Inondations à l’aval
- Réduction des inondations à l’aval
- Rabattement de la nappe
- Recharge de la nappe
- Plus d’infrastructure
Hydraulique Urbaine
Méthodes Alternatives Approches classiques
- Retention et le stockage locaux - Evacuation rapide des toutes

des eaux pluviales : bassins de les eaux urbaines, y compris
retenu, parcs, chaussées etc. les eaux pluviales
- réduction des volumes de - Augmentation des volumes

ruissellement de ruissellement
- Inondations à l’aval
- Réduction des inondations à l’aval
- Rabattement de la nappe
- Recharge de la nappe
- Plus d’infrastructure
Hydraulique Urbaine
Hydraulique Urbaine
• L’imperméabilisation des sols une nette augmentation
des volumes ruisselés et a contrario une réalimentation
des nappes souterraines plus faible.
• L’accélération des écoulements : le réseau
hydrographique naturel, souvent peu pentu, encombré,
sinueux,… est remplacé par des conduites rectilignes,
plus courtes, avec une bonne pente, d’où une nette
augmentation des vitesses d’écoulement et par suite
des débits de pointe, donc des risques d’inondation.
• La création d’obstacles à l’écoulement : certaines
infrastructures (routes, voies ferrées,…) notamment
peuvent modifier considérablement l’écoulement des
eaux superficielles.
• L’artificialisation des rivières urbaines : la croissance
urbaine s’est souvent faite au détriment des cours
d’eau, busés, canalisés, enterrés et donc oubliés avec
des conséquences très néfastes
• La pollution des milieux récepteurs : les rejets urbains
par temps de pluie véhiculent une pollution non
négligeable qui peut contribuer à la dégradation des
milieux récepteurs sensibles. Cette pollution est
relativement spécifique (toxiques métalliques,
hydrocarbures,…), concentrée en un nombre
relativement limitée de points
Hydraulique Urbaine
Urbanisation
Usages de l’eau Ruissellement
Augmentation de la Diminution de
Imperméabilisation du
consommation d’eau l’infiltration
sol et diminution du
temps de concentration
Augmentation des
rejets
Baisse du niveau des
étiages (nappes et Accroissement débits
Accroissement de la rivières) instantanés de ruissellement
charge organique et
azotée
Augmentation de la
Accroissement de la fréquence des inondations
demande en oxygène Accroissement des
concentrations dans les
cours d’eau
Diminution du nombre Pollution des eaux de
d’espèces ruissellement
Hydraulique Urbaine
Les effets négatifs de l’imperméabilisation sur l’aléa hydraulique sont aujourd’hui identifiés et la
nécessité d’y remédier est reconnue, sur le plan réglementaire, par le code de l’environnement et le
code général des collectivités territoriales, qui imposent deux types de mesures:
- à l’échelle communale, les collectivités doivent procéder à la délimitation des secteurs où des
mesures doivent être prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et maîtriser le débit et
l’écoulement des eaux pluviales (Article L. 2224-10 du code général des collectivités locales +
Article L. 123-1 – 11° du code de l’urbanisme + circulaire du 12 mai 1995 Art. 1.2) ;
- à l’échelle d’un projet d’aménagement soumis aux procédures prévues aux articles L. 214-1 à
214-6 du code de l’environnement, le projet devant s’accompagner de mesures compensatoires des
impacts qu’il occasionne.
Hydraulique Urbaine
2.2 Rétention et stockage des eaux pluviales
L’approche traditionnelle, purement technicienne de
l’assainissement, est devenue insuffisante pour
résoudre ces problèmes posés par la gestion des
écoulements pluviaux…
Une nouvelle approche, de type plus

environnementaliste, a été développée en France
depuis le début des années 80.
C’est une approche intégrée et globale, c’est à dire

qui doit se faire au niveau du bassin versant. Elle a
donné naissance aux solutions alternatives en
assainissement pluvial et a été confortée, préconisée
par la loi sur l’eau de 1992 et ses textes d’application.
Le principe généralement adopté, d’un point de vue

hydraulique, est que tous les nouveaux
aménagements sur un bassin versant donné ne
doivent pas aggraver la situation préexistante
en matière d’écoulements pluviaux.
Hydraulique Urbaine
débit
À l’entrée du bassin
Stockage
À la sortie du bassin
Vidange
temps
Hydrogrammes à l’entrée et à la sortie d’un
bassin de retenue des eaux pluviales
Hydraulique Urbaine
Hydraulique Urbaine
Hydraulique Urbaine
Hydraulique Urbaine
2.3 Calcul des bassins de retention des eaux pluviales
Hydraulique Urbaine
2.3 Calcul des bassins de rétention des eaux pluviales
2.3.1 Définition des paramètres
Données pluviométriques :
- Une pluie de projet
- Une formule d'intensité
- Une courbe qui enveloppe les évènements pluvieux (courbe statistique)
Surface active:
La surface active est définie par: Sa=Ca S
S est la surface du bassin
Ca coefficient d'apport qui représente la fraction du volume de précipitation
La surface active peut être calculée par la formule empirique suivante:
Sa = 0,9SI + s(S − SI) = [0,9Timp + s(1 − Timp )]S Ca = 0,9Timp + s(1 − Timp )
SI: surface imperméabilisée
S: la surface du bassin versant
s: coefficient de saturation 0<s<0,5
Hydraulique Urbaine
2.3.1 Définition des paramètres
Débit d'évacuation :
Le débit de vidange Qf [m3/s] durant une durée t peut être interprété en volume
spécifique par unité de surface active (hauteur hf)
6Qf t
hf ( t) =
hf [mm] Sa
Sa [ha]
t [min]
Hydraulique Urbaine
2.3.2 Méthode des pluies
• On détermine les hauteurs maximales de chacune des pluies de la chronique
sur différentes durées préalablement fixées (5min, 6min, 15min, 30min, 1h, 2h,
etc.).
• Les intensités moyennes maximales sont ensuite classées par valeurs
décroissantes.
• On affecte à chaque intensité une période de retour empirique d’observation en
divisant la durée d’observation par le rang (la pluie la plus forte observée en n
années a une période de retour de n années, la deuxième de n/2 années, etc..)
• Pour la période de retour considérée, on peut ainsi construire une courbe
durée-hauteur maximale
Hydraulique Urbaine
12h
Hauteur de
6h
précipitation
4h
2h
1h
Hydraulique Urbaine T=10 ans Période de retour T

Courbe enveloppe des pluies pour une période de retour T
Hauteur de
Précipitation mm
~Volume spécifique m
)
m3/ha (m
que
Δhmax ifi
éc
sp
nge ant
a t
v id o ns
e C
i td
D éb
VStockage = 10ΔhSa [m3 ]
Hydraulique Urbaine Durée t (min)

Courbe enveloppe des pluies pour une période de retour T
Hauteur de
Précipitation mm
~Volume spécifique
m3/ha
)
Δhmax m
(m
que
ifi
éc
sp
nge ant
id
a ss
v r oi
de C
b it
Dé
VStockage = 10ΔhSa [m3 ]
Hydraulique Urbaine Durée t (min)

2.3.3 Méthode des volumes
Débit spécifique d'évacuation :
Le débit de vidange Qf [m3/s] peut être interprété en débit spécifique par unité
de surface active qf [m3/min/ha]
60Qf
qf (t) =
Sa [ha] Sa
Intensité de précipitation :
On se donne un ajustement fréquentiel des intensités pluviométriques de la
forme:
i( t , T ) = a ( T ) t b ( T )
i(t,T): intensité pluviométrique en mm/min
a et b deux constantes
Hydraulique Urbaine Durée t (heures)

Bilan volumique au niveau du bassin de retenue :
On désigne par vR le volume spécifique stocké dans le bassin de retenue par
unité de surface active du bassin versant [m3/ha]
VR
vR =
Sa
Débit de vidange constant:
On considère un débit de vidange constant, le bilan volumique spécifique
[m3/ha] à l'instant t au niveau du bassin de retenue s'écrit :
v R ( t ) = (φat b − q f ) t = φat b+1 − q f t φ=10
La durée pour laquelle on observe le volume de stockage maximum est telle que:
dv R
= φa ( b + 1) t b − q f = 0
dt Hydraulique Urbaine
Bilan volumique au niveau du bassin de retenue :
dv R
= φa ( b + 1) t b − q f = 0
dt
La durée pour laquelle on observe le volume de stockage maximum est :
1
⎡ qf ⎤ b
t MC =⎢ ⎥
⎣ φa ( b + 1) ⎦
Le volume de stckage maximum est alors:
⎡ 1 ⎤
v RC = ( φat b
− q f ) t MC = q f t MC ⎢ − 1⎥
⎣b +1 ⎦
MC
VRC = v RCSa
Hydraulique Urbaine
Débit de vidange variable
On considère un débit de vidange variable décrit par une loi hydraulique de
vidange du type
q ( h ) = mh α
Où h est la charge au dessus de l'ouvrage de vidange (tirant d'eau dans le bassin
de retenue), m et a sont des paramètres du système de vidange.
Ainsi, quand le tirant d'eau est maximal égal à H, le débit de vidange atteint sa
valeur maximale qf tel que:
q f = mH α
α dépend du type du système de vidange:
- orifice α=1/2
- orifice avec clapet (ouverture proportionnelle à la charge α=3/2
-vidange par déversoir α=3/2
Hydraulique Urbaine
Admettons que le bassin de retenue se remplie selon une loi du type:
h( t ) = Ktβ
Dans le cas d'un bassin de retenue suffisamment large (surface relativement
constante en fonction de la hauteur), on peut considérer que le remplissage se
fait de manière uniforme dans le temps (β=1)
A l'instant t, le volume évacué par le système de vidange s'écrit:
t t
v f ( t ) = ∫ q ( τ)dτ = ∫ mK α ταβdτ
0 0
mK α αβ+1 1
vf (t) = t = q( t ) t
αβ + 1 αβ + 1
Hydraulique Urbaine
On se propose de calculer un bassin de retenue tel que le débit de vidange

maximum qf est atteint en fin d'épisode pluvieux de durée t, le débit de vidange
s'écrit alors:
1
v f == qf t
αβ + 1
Le bilan volumique spécifique [m3/ha] à l'instant t au niveau du bassin de
retenue s'écrit :
1 b +1 qf
v R ( t ) = ( φat −
b
q f ) t = φat − t
αβ + 1 αβ + 1
VRC = v RCSa
Hydraulique Urbaine
La durée pour laquelle on observe le volume de stockage maximum est telle que:
dv R qf
= φa ( b + 1) t −
b
=0
dt αβ + 1
La durée pour laquelle on observe le volume de stockage maximum est :
1
⎡ qf ⎤ b
t MV =⎢ ⎥
⎣ φa ( αβ + 1)( b + 1) ⎦
Le volume de stockage maximum est alors:
b +1 qf qf 1
v RV = φat − t MV = t MV ( − 1)
αβ + 1 αβ + 1 b +1
MV
Hydraulique Urbaine
1 1
⎡ qf ⎤
b ⎡ qf ⎤
b
t MC =⎢ ⎥ t MV = ⎢ ⎥
⎣ φ a ( b + 1) ⎦ ⎣ φa ( αβ + 1 )( b + 1) ⎦
⎡ 1 ⎤ qf 1
v RC = q f t MC ⎢ − 1⎥ v RV = t MV ( − 1)
⎣b +1 ⎦ αβ + 1 b +1
1 b +1
t MV ⎡ 1 ⎤ b
v MV t MV 1 ⎡ 1 ⎤ b
=⎢ = =⎢
t MC ⎣ ( αβ + 1) ⎥⎦ v MC t MC ( αβ + 1) ⎣ ( αβ + 1) ⎥⎦
Si on considère un remplissage uniforme dans le temps (β=1) on a:
b +1
v MV ⎡ 1 ⎤ b
α dépend du système de vidange
ρ= =⎢
v MC ⎣ ( α + 1) ⎥⎦
Hydraulique Urbaine
Si on considère un remplissage uniforme dans le temps (β=1) on a:
b +1
v MV ⎡ 1 ⎤ b
ρ= =⎢
v MC ⎣ ( α + 1) ⎥⎦
α dépend du système de vidange:
b +1 b +1
⎡2⎤ b ⎡2⎤ b
- orifice α=1/2 ρ=⎢ ⎥ pour (b=-0,59) ρ=⎢ ⎥ = 1,33
⎣ 3⎦ ⎣ 3⎦
- déversoir ou orifice avec clapet (ouverture proportionnelle à la charge) α=3/2
b +1 b +1
⎡2⎤ b ⎡2⎤ b
ρ=⎢ ⎥ pour (b=-0,59) ρ=⎢ ⎥ = 1,89
⎣5⎦ ⎣5⎦
Hydraulique Urbaine
Exemple de calcul de bassin de
retenue des eaux pluviales
Milieu récepteur N5 L5 BR SP STEP
ZI
BR
N4 N2 N1
L1 N3 L4
L2 L3
RI RC RG RC
Hydraulique Urbaine
Exemple de calcul de bassin de
retenue des eaux pluviales
Données:
- STEP : décantation +filtration sur lit de sable
- Débit nominal : 100 l/s N5 L5 BR SP STEP
- Surfece du bassin versant 2 ha ZI

- Taux d'imperméabilisation 0,9
N2
- Période de retour T=10 ans, a=5,9, b=-0,59
Coefficient d'apport: Ca = 0,9Timp + s(1 − Timp )

Le coefficient de saturation est pris égal à s=0,25 Ca=0,835 Sa=1,67 ha
1 1
−
⎡ qf b ⎤ ⎡ 3,6 ⎤ 0 ,59
qf (t) =
60Qf
= 3,6 m 3 / min/ ha t MC = ⎢ ⎥ = ⎢10x5,9(1 − 0,59) ⎥ t MC = 25,3 min
Sa ⎣ φa ( b + 1) ⎦ ⎣ ⎦
⎡ 1 ⎤ ⎡ 1 ⎤
v RC = q f t MC ⎢ − 1⎥ = 3,6x 25,3⎢ − 1⎥ = 131,1 m 3 / ha
⎣b +1 ⎦ ⎣ (1 − 0,59) ⎦
VRC = v RCSa = 131,1x1,67 ≈ 219 m3
Hydraulique Urbaine
Milieu récepteur
Exemple de calcul de bassin L5 BR SP STEP
de retenue des eaux ZI
BR
pluviales N4 N2 N1
L1 N3 L4
L2 L3
Lot S L E Taux d'imperméabilisation Pente Débits Assemblés
(ha) (m) Avant Après Avant après
RI RC RG RC
L4 (N1) 20 850 1,9 0,2 0,7 0,003 0,496 2,25
L4+L3 (N2) 45 1800 2,68 0,2 0,81 0,004 0,738 3,99
L2 (N3) 25 1050 2,1 0,2 0,7 0,005 0,495 2,24
(L4+L3)+L2 70 1800 2,15 0,2 0,84 0,006
((L4+L3)+L 85 2750 2,76 0,2 0,76 000,7 1,12 5,57

2)+L1) (N4)
Données:
- Débit max de vidange : 1 m3/s
- Surface du bassin versant : 85 ha
- Taux d'imperméabilisation : 0,76
- Période de retour T=10 ans, a=5,9, b=-0,59
- Dispositif de vidange : Orifice avec et sans clapet
Hydraulique Urbaine
Milieu récepteur
Exemple de calcul de bassin
de retenue des eaux
BR
pluviales N4 N2 N1
Coefficient d'apport: Ca = 0,9Timp + s(1 − Timp )

Le coefficient de saturation est pris égal à s=0,25 Ca=0,744 Sa=63,3 ha
60Qf
qf (t) = = 0,95 m3 / min/ ha
Sa
1 1
−
⎡ qf ⎤
b ⎡ 0,95 ⎤ 0 ,59
t MC = ⎢ ⎥ = ⎢10x5,9(1 − 0,59) ⎥ t MC = 241,6 min
⎣ φ a ( b + 1) ⎦ ⎣ ⎦
⎡ 1 ⎤ ⎡ 1 ⎤
v RC = q f t MC ⎢ − 1⎥ = 0,95x 241,6 ⎢ − 1⎥ = 330,3 m 3 / ha
⎣b +1 ⎦ ⎣ (1 − 0,59) ⎦
b +1
VRC = v RCSa = 330,3x 63,3 ≈ 20908 m3
⎡2⎤
VRV = ρVRC = 27808 m3
b
- orifice α=1/2 ρ = ⎢ ⎥ = 1,33 b +1
⎣ 3⎦
⎡2⎤ b
- orifice avec clapet (ouverture proportionnelle à la charge) α=3/2 ρ = ⎢ ⎥ = 1,89
5 ⎣ ⎦3
Hydraulique Urbaine VRV = ρVRC = 39516 m

CH5 Réseaux Assainissement

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L’eau dans la ville

Chapitre 5 : Les réseaux

Les réseaux d'assainissement sont souvent des réseaux ramifiés où l'écoulement

Dans les pratiques de l'assainissement urbain:

Formule de Bazin: 87 R γ est un coefficient dépendant de la

100 R m est un coefficient qui dépend

La vitesse minimale doit alors assurer "l'auto-curage" de la canalisation : c'est la

Canalisations des eaux usées:

En raison des limites préconisées sur le diamètre minimum à adopter, la

Canalisations des eaux pluviales:

Raccordement par clef

Raccordement par surface d'eau

Vmin < V < Vmax Imin < I < Imax

2 Eau usée : Ks=70 Vmin=0,7m/s – Vmax=4m/s

2⎡d ⎤ 3 0,2 0,00542884 0,04431702 0,0219912 0,125664

Raccordement par surface d'eau

Vmin < V < Vmax Imin < I < Imax

2 Eau pluviale : Ks=60 Vmin=1 m/s – Vmax=4m/s

2 0,5 0,00217778 0,01777778 0,19635 0,7854

2. Le calcul hydraulique du tronçon doit respecter les contraintes techniques

Hydraulique Urbaine Oui

Mise en charge due à un dépassement du Mise en charge due à une contrainte

1. Si Q<Qps : on a un écoulement à surface libre à condition de ne pas avoir de

2. Si Qps<Q<QM : on a un écoulement à surface libre à condition de ne pas avoir

3. Si Q>QM : on a un écoulement en charge. La pente motrice est égale à:

Cas 4 Oui Non

Tronço Qdr Qc Kph Kph Qdr Qdr Qtotal

N2-N3 21.04 5.21 2.04 3 42.92 15.63 58.55

N4-N5 9.36 26.25 2.32 - 21.72 58.55 80.27

N5-N6 12.69 26.25 2.2 - 27.92 58.55 86.47

Calcul des débits de pointe horaire

N1-N2 7.49 2.41 - 18.05 18.05

N1-N2 20 0 7.49 7.49

N4-N2 25 0 13.55 13.55

N4-N5 25 26.25 9.36 35.61

N5-N6 10 35.61 3.33 38.94

Calcul des débits de pointe horaire

Qtotal Cote du terrain naturel Longueur Diamètre Cote du radier

N1-N2 18.05 142 141 700 250 0,00403 140,442 137,621

d Imin Imax Qmin Qmax

On prend 0,5 0,0016 0,01306122 0,137445 0,7854

d Imin Imax Qmin Qmax

On prend 0,5 0,0016 0,01306122 0,137445 0,7854

d Imin Imax Qmin Qmax

CRav+d=137,621+0,25=137,871 0,5 0,0016 0,01306122 0,137445 0,7854

d Imin Imax Qmin Qmax

On prend d=400 mm 0,5 0,0016 0,01306122 0,137445 0,7854

d Imin Imax Qmin Qmax

CRav=CTNav-hcouv-d-e= 0,5 0,0016 0,01306122 0,137445 0,7854

N1-N2 20 0 7.49 7.49

N4-N2 25 0 13.55 13.55

N4-N5 25 26.25 9.36 35.61

N5-N6 10 35.61 3.33 38.94

Calcul des débits de pointe horaire

Qtotal Cote du terrain naturel Longueur Diamètre Cote du radier

N1-N2 18.05 142 141 700 250 0,00403 140,442 137,621

Méthodes Alternatives Approches classiques

- Retention et le stockage locaux - Evacuation rapide des toutes

- réduction des volumes de - Augmentation des volumes

Méthodes Alternatives Approches classiques

- Retention et le stockage locaux - Evacuation rapide des toutes

- réduction des volumes de - Augmentation des volumes

Une nouvelle approche, de type plus