Vous êtes sur la page 1sur 23

CHPITRE 1 :

GENERALITES SUR L’HYDRAULIQUE

I. DEFINITION
L'hydraulique désigne la branche de la physique qui étudie la circulation des liquides
sous pression, principalement l'eau ou huile.
Plus anciennement, l'hydraulique désignait la science qui enseigne à mesurer, à diriger et à
élever les eaux. Les machines hydrauliques désignaient principalement les pompes employées
à cet effet. L'hydraulique était alors du ressort du fontainier.

II. CHAMPS D’EUDES DE L’HYDRAULIQUE


Les champs d'études qu'elle propose regroupent plusieurs domaines :
 Les machines hydrauliques (hydromécanique),
 Les écoulements des fluides incompressibles en conduite ou à surface libre,
 L'énergie hydraulique,
 L'hydraulique urbaine,
 L'hydraulique fluviale,
 Les canaux.

1. Machine hydraulique
Les machines hydrauliques sont des machines et outils utilisant l'énergie hydraulique
pour effectuer un travail. Les engins de chantier en sont un exemple courant.
Dans ce type de machine, le fluide hydraulique est pompé et transmis à divers organes
mécaniques comme des vérins ou des moteurs.
Le fluide véhiculé par la pompe est contrôlé par l'opérateur, grâce à des distributeurs
qui distribue le fluide par des tiroirs disposés à l'intérieur, servant à diriger le fluide
hydraulique dans des canalisations. Les passages sont sélectionnés grâce à des sélecteurs
pouvant être activés par solénoïde, levier électroniquement, par pression d'huile/pneumatique
et plusieurs autres.
L'intérêt de la transmission hydraulique nommé transmission hydrostatique réside dans
le rapport encombrement, poids, puissance véhiculé sans égal, ainsi que la facilité
d'implantation, les arbres de transmission, cardans, poulies, etc. étant remplacés par des tubes
ou flexibles hydrauliques, ainsi qu'à la grande variété d'organes mécaniques pouvant utiliser
cette puissance.

 Autres machines hydrauliques


- Presse hydraulique, compacteur & presse déchet, bennes à ordures, élévateur, ascenseur,
quai niveleur pour camion, table élévatrice, machine outil, cintreuse, toutes les machines
d'usinage et de formage du métal, notamment pour industrie automobile, etc.

1
2. Fluide incompressible
Un fluide est dit incompressible lorsque son volume demeure constant sous l'action
d'une pression externe.

3. Conduite hydraulique
Les conduites hydrauliques sont de formes, dimensions et fonctions variées : selon la
nature du contenu, eaux usées, eaux pluviales, autres fluides..., et de l'écoulement du fluide,
en charge (sous-pression), ou libre, voire mixte.
D'une envergure s'échelonnant de 0,1 à 4m, ces conduites peuvent de tout leur long,
être des tubes fermés ou des chenaux ou des successions diverses, et acheminer les liquides
sur toutes les échelles de distances (penser aux pipelines d'hydrocarbures).
Conçues et dimensionnées en rapport avec leur usage prévu, et selon la règle du
moindre coût pour le meilleur rendement, les conduites non circulaires se sont avérées fort
avantageuses dans bien des cas, notamment concernant les égouts. Dans ce cas les sections
ovoïdes ont été retenues à peu près universellement.

4. Conduites ovoïdes des réseaux d'égouts


À section égale, un ovoïde présente divers avantages sur un cercle, concernant les
égouts :
De forme étendue en hauteur, la conduite ovoïde est plus facilement visitable par un
égoutier. Le fond de l'égout étant plus étroit, les débits y sont moins favorables aux dépôts de
boues persistants, et on obtient plus facilement la condition d'auto curage.

5. Énergie hydraulique
L'énergie hydraulique est l'énergie fournie par le mouvement de l'eau, sous toutes ses
formes: chute, cours d'eau, courant marin, marée, vagues.
Ce mouvement peut être utilisé directement, par exemple avec un moulin à eau, ou
plus couramment être converti, par exemple en énergie électrique dans une centrale
hydroélectrique.

Centrale hydro-électrique de Nizhny Novgorod (Russie)

L'énergie hydraulique est en fait une énergie cinétique lié au déplacement de l'eau
comme dans les courants marins, les cours d'eau, les marées, les vagues ou l'utilisation d'une
énergie potentielle comme dans le cas des chutes d'eau et des barrages.

 Origine
L’énergie hydraulique est une manifestation indirecte de l’énergie du Soleil, comme
beaucoup de sources d’énergies renouvelables sur Terre (énergie éolienne, énergie des vagues,
la biomasse, les énergies fossiles, etc.). Sous l’action du Soleil, l’eau s’évapore des océans et
forme les nuages qui se déplacent au gré des vents. Des abaissements de température au-
dessus des continents provoquent la condensation de la vapeur d’eau. La pluie et la neige (les

2
précipitations) alimentent ainsi les glaciers et l'eau des rivières qui s'écoulent petit à petit dans
les océans, c'est le cycle de l'eau.

6 .Hydraulique urbaine
L'hydraulique urbaine traite essentiellement du problème de conception des réseaux
des distributions d'eau potable et d'évacuation des eaux usées et pluviales en milieu urbain.
Cet article porte sur les aspects techniques ; voir aussi l'approche institutionnelle dans
l’assainissement.
Pendant plusieurs décennies, les concepteurs n'ont eu d'autre préoccupation que
d'évacuer les eaux plus loin et donc de construire des réseaux toujours plus gros, plus longs et
accompagnés d'ouvrages de plus en plus complexes et donc fragiles.
À cette approche lourde, tend à se substituer une logique plus durable dans laquelle on
essaie de gérer les eaux de pluie à la source, en privilégiant l'infiltration et en multipliant les
zones de rétention. Cette démarche s'applique à la fois en zone urbaine et en zone rurale où
l'évolution des pratiques agricoles (pas seulement le remembrement) est à l'origine de
ruissellements mal maîtrisés.
Il n'en demeure pas moins nécessaire de construire des réseaux et donc de les calculer
«au mieux», c'est-à-dire en conciliant les aspects techniques et financiers mais également les
conséquences humaines d'un débordement éventuel. C'est, à la base, un calcul de risque
analogue à celui auquel l'assureur se livre lorsqu'il veut déterminer le montant des primes.

La démarche comprend trois étapes successives :


 La détermination de la pluie de référence,
 L’appréciation du ruissellement,
 La modélisation du réseau et calcul des ouvrages.

7. Hydraulique fluviale
L'hydraulique fluviale traite essentiellement de l'écoulement de l'eau dans les canaux
naturels ou artificiels à surface libre. Les notions d'hydraulique fluviale sont nécessaires pour
la conception, l'aménagement et la construction d'ouvrages hydraulique tels les digues, les
seuils et les déversoirs. En écoulement à surface libre, la pression à la surface de l'eau
équivaut à la pression atmosphérique. L'écoulement à surface libre est dû à la pente du canal
et non, comme pour les conduites, à la différence de charge entre deux sections.

 Types d'écoulement
La classification des écoulements est fonction de la variation du diamètre hydraulique
par rapport au temps et à l'espace. Il est noté que la force de cisaillement à la surface de l'eau
est négligeable mais qu'elle est présente sur tout le périmètre mouillé du canal.

 Variabilité dans le temps


On parle d'un écoulement permanent si la profondeur hydraulique et les vitesses
moyennes et ponctuelles de l'écoulement du canal ne varient pas dans le temps. L'écoulement
est considéré non permanent si la profondeur hydraulique varie dans le temps.

 Variabilité dans l'espace


L'écoulement d'un canal est uniforme si la profondeur hydraulique et la vitesse restent
invariables dans les diverses sections du canal. L'écoulement d'un canal est non uniforme si la
profondeur hydraulique et la vitesse change d'une section à l'autre du canal.

3
Schéma des écoulements permanents, uniformes et variés dans un canal à surface libre.

8. Canal (voie d'eau)


Un canal est un cours d'eau artificiel, c'est-à-dire fait partiellement ou totalement par
l'homme, de section ouverte, navigable ou non.

Remarque 1: quand la section est fermée, on parle de canalisation, de conduit ou


conduite, de tuyau, de tube…
Remarque 2: en français, le mot chenal, de même origine étymologique que le mot
canal (du latin canalis dérivé de canna), fait référence à un passage maritime rétréci. Il a
donné en anglais le mot channel qui a les sens de chenal, canal, caniveau ou conduit.

 Généralités
On doit distinguer :
 Les canaux qui servent à transporter de l'eau (canaux d'alimentation ou d'irrigation)
pour lesquels il faut assurer un débit optimum,
 Les canaux où l'eau sert à porter des engins de transport (canaux de navigation) pour
lesquels on cherche à obtenir la circulation la plus simple de ces engins avec le minimum de
débit hydraulique.

Dans les deux cas, le canal sert de conduite canalisant l'eau dont on doit définir la
section mouillée permettant le débit nominal ou le passage d'un ou plusieurs engin(s) dont on
a défini le gabarit en charge.
Un canal est une machine hydraulique aménagée par l'homme dont le concepteur doit
assurer la permanence d'une alimentation en eau suffisante à sa fonction (voie navigable, voie
d'alimentation en eau…) au milieu d'un environnement plus ou moins difficile.

Il peut s’agir d’un ouvrage :


- Entièrement artificiel,
- Partiellement artificiel, le canal relie des étendues d'eau existantes (lacs ou étangs),
comme le canal du Rhône à Sète ou le canal de Suez; d’un fleuve ou d’une rivière canalisé sur
tout ou partie de son cours. L’homme modifie alors les caractéristiques géométriques et
hydrauliques d’un cours d’eau, par curages, creusements, rectifications, élargissement (ex:
pour «mise à grand gabarit»). La canalisation des grands fleuves (Rhin, Rhône) ont été
accompagnés de comblements de méandres ou de «chevelus» pour «canaliser l’eau» dans un
cours principal contraint. On a généralement cherché à rendre ce dernier plus rectiligne pour
faciliter la navigation, au détriment de la naturalité et richesse écologique et fonctionnelle des
zones humides antérieurement présentes, mixte avec des portions artificielles et des rivières
canalisées, comme sur le canal de Nantes à Brest.
Un canal peut être :

4
- A niveau, comme le canal de Suez ou le canal de Corinthe,
- A pente peu variable, comme le canal latéral à la Loire ou le canal latéral à la Garonne,
- A seuil de partage, dont le plus ancien construit en France est le canal de Briare, et le plus
célèbre, le canal du Midi.

Les canaux sont généralement d’eau douce, mais le canal de Corinthe ou le canal de
Suez, qui ne quittent pas le niveau de la mer, sont salés.

 Enjeux et atouts
Les enjeux et atouts liés aux canaux s'expliquent par leur histoire :
Outils de gestion de l'eau: Les premiers canaux ont souvent aussi été des canaux de
drainage et/ou d'irrigation, en plus de leur vocation de transport de biens, animaux et/ou
personnes (ex:canal de Neufossé qui est canalisée et draine le réseau des watringues). Les
antiques canaux mésopotamiens ou cambodgiens, canal du Midi en France étaient d'abord ou
aussi des canaux d'irrigation. En Italie, le grand réseau de canaux de la plaine du Pô qui
relient les grands centres entre eux et la mer Adriatique.

 Canaux de l'industrie
Les canaux permettant de transporter à bas prix les lourds minerais et de nombreux
matériaux dont le charbon, ils ont attiré de nombreuses industries lourdes (métallurgie,
carbochimie, verreries, papeteries, etc.
Aux 19ème et 20ème siècles, ce qui explique le haut degré de pollution de leurs sédiments
et de certains terrains de dépôts de ces sédiments (ainsi, 14% du poids du sédiment stocké sur
le terrain de dépôt d'Auby dans le Nord de la France est constitué de plomb pur, mais on y
trouve aussi de l'arsenic, du cadmium, du zinc et d'autres toxiques. Le sol est si pollué que sur
une partie du dépôt rien ne pousse depuis 20 ans. Ces sédiments viennent de la Gare d'eau de
Courcelles-lès-Lens, près de l'ancien émissaire de l'usine Pennaroya, devenue Metaleurop
Nord.). D'autres dépôts ne contenant que des terres issues du creusement sont propres et sont
devenus de véritables refuges pour la biodiversité.

 Enjeux stratégiques: Parce qu'ils étaient des axes vitaux et que d'eux
dépendaient de nombreuses industries, les canaux ont été des cibles et enjeux stratégiques
durant la première et la seconde guerre mondiale. Près des écluses et anciennes usines ou à
proximité des ponts qui les traversent, ils peuvent encore abriter des munitions non explosées,
et à leurs abords, les séquelles de guerre ont été particulièrement importantes, notamment en
zone rouge. Les grands projets, très coûteux (ex, en France : canal Seine-Nord, canal Rhin-
Rhône) sont périodiquement évoqués, étudiés ou relancés.
Les Romains avaient déjà envisagé une liaison Rhin-Rhône par la Moselle. De
même,Charlemagne avait déjà un projet de canal Rhin-Main-Danube vers 793, mais dont les
premiers travaux, selon Mercator, ont rapidement été interrompus en raison d'effondrement de
berges et du manque de moyen de pompage de l'eau, et surtout par le fait que l'on n'avait pas
encore inventé l'écluse à sas pour s'affranchir des dénivelés. Il en reste des vestiges bien
visibles, appelés Fosse caroline à Graben (Graben= fossé en allemand) dans la région de
Nuremberg.
Les canaux et les ports fluviaux ont retrouvé de leur activité et de leur intérêt avec de
nouveaux chalands automoteurs de transport de conteneurs et un début de relance du transport
multimodal. La notion de développement durable n'est pas étrangère à ce renouveau du
transport fluvial: une tonne transportée par bateau consomme 5 fois moins de gazole que par
camion pour la même distance, et la pollution est donc en rapport.

5
Un autre aspect de l'enjeu stratégique peut être évoqué à propos du canal de
détournement d'un bras du Pô (Taglio di Porto Viro) par les vénitiens (État de Lombardie à
l'époque) pour ensabler le port maritime de Goro (États du Vatican à l'époque) qui faisait
commerce avec l'intérieur des terres.

 Enjeu politique : En Irak quand Saddam Hussein fit creuser un canal


pour assécher un immense territoire marécageux où vivait une population "hostile" et où
s'étaient réfugiés certains déserteurs de la guerre Iran-Irak.

 Altimétrie et différents types de canaux de navigation


Les canaux sont divisés en biefs, plus ou moins longs selon le relief, qui sont séparés
par des écluses permettant aux péniches et autres bateaux de changer d'altitude.
En Bourgogne, dans l'Yonne, l'écluse septuple de Rogny permettait de franchir une
hauteur de 24m sur un peu plus de200m, les chalands passant d'un sas directement dans
l'autre.

On distingue plusieurs sortes de canaux :


a. La dérivation : C'est un canal assez court généralement qui permet
de court circuiter des méandres d'une rivière navigable. L'Yonne, la Seine dans son haut cours,
la Saône sont ainsi équipées de quelques dérivations.
b. L'embranchement : Lui aussi est un canal court. Il est en cul-de-
sac et permet de relier une ville importante à la voie d'eau la plus proche. Épinal, Montauban,
Vermenton, Vouziers sont ainsi desservies par des embranchements. Selon la configuration du
terrain, un embranchement est alimenté par la voie d'eau qu'il rejoint, ou bien au contraire par
une rivière en son point amont. Dans ce dernier cas, il peut servir de rigole alimentaire pour le
canal principal.
c. Le canal latéral : Comme son nom l'indique, il longe une rivière et
remplace la navigation sur celle-ci. Il est alimenté en son origine amont par cette rivière
généralement, puis en différents points de son parcours par des ponctions sur les affluents de
cette rivière. Il est en quelque sorte une dérivation dont la longueur peut dépasser 200km.
Exemples: le canal latéral à la Loire, le canal latéral à l’Aisne.
d. Le canal de jonction par dérivation : Ce type de canal joint deux
rivières appartenant à deux bassins ou sous-bassins différents lorsque le relief qui les sépare
est faible. Il part d'un point haut de la rivière A en descendant très peu et en accompagnant
une courbe de niveau jusqu'au point où cette courbe passe sur le versant de l'autre rivière.
Éventuellement, on peut avoir recours à un passage en tranchée pour réduire la distance. À
partir de là, le canal descend rapidement vers la rivière B. La partie sud du Canal de Saint-
Quentin (ou «canal de Picardie») et le canal de la Sauldre appartiennent à ce type de canal.
e. Le canal de jonction à bief de partage : Un tel canal joint lui aussi
deux rivières différentes, mais en franchissant le relief qui les sépare de la même façon qu'une
route franchit un col de montagne. Le bief le plus haut est appelé bief de partage (il croise la
ligne de partage des bassins des deux rivières) et doit nécessairement être constamment
alimenté en eau sous peine de s'assécher un peu à chaque éclusage. Cela nécessite, dans les
collines avoisinantes, de créer tout un réseau de rigoles et d'étangs, réservoirs plus hauts que
le bief de partage pour l'alimenter.
Sur le canal de Nantes à Brest, au bief d'Hilvern, une «rigole» de 64km de long pour
une distance à vol d'oiseau de moins de 20km permet de recueillir de l'eau de l'Oust pour
alimenter le canal, en ayant serpenté le long des courbes de niveau. Le prototype mondial de
ce type de canaux est le canal de Briare qui, depuis 1642, joint la Loire à la Seine, viale
Loing. Les canaux de jonction à bief de partage ont été construits bien avant les canaux

6
latéraux, dans le but de connecter au maximum les rivières entre elles. Les canaux de
Bourgogne, du Nivernais, du Midi, de l'Aisne à la Marne, de la Marne au Rhin, etc. sont de ce
type.
f. Le canal maritime : Ce type de canal peut être lui-même de trois
types.
- Le premier est un canal qui permet la jonction du port d'une ville proche de la mer
avec celle-ci. Il s'apparente donc à l'embranchement. Le canal de Caen à la mer et celui de
Carentan sont de ce type.
- Le second type de canal maritime est latéral à un estuaire interdit aux bateaux
fluviaux, ou impraticable du fait de son ensablement. Il s'apparente donc à une dérivation. Le
canal de Tancarville en est le plus célèbre exemple dans notre pays, mais on peut citer
également le canal maritime de Marans à la mer.
- Le dernier type de canal maritime joint deux mers entre elles. Il peut être
complètement de niveau comme le canal de Suez ou le canal de Corinthe, ou bien à bief de
partage, comme le canal de Panama alimenté en son sommet par le lac Gatún.

III. LE RESEAU HYDRAULIQUE


Un réseau hydraulique est typiquement composé de :
- Réservoir,
- Filtres,
- Pompes,
- Limiteur de pression (aussi appelé détendeur),
- Ballon anti-coup de bélier (plus communément appelé "boule d'azote" dans le
milieu agricole ou accumulateur de pression),
- Régulateur de débit,
- Régulateur de pression,
- Distributeurs et appareils de régulation,
- Valves d'équilibrages,
- Clapet parachute (dans le domaine des ascensoriste),
- Limiteur de capacités,
- Flexibles et conduites (en France, les conduites en plomb des années 1950 sont
peu à peu remplacées par des conduites en polyéthylène haute densité couramment appelé
PEHD),
- Clapet unidirectionnel ou by-pass,
- Récepteurs.

CHAPITRE 2 :
LE CYCLE DE L’EAU

7
I. INTRODUCTION
Entre terre et ciel, la même eau est en circulation permanente depuis des milliards
d’années.
Apparue il y a 3 à 4 milliards d’années, l’eau est presque aussi ancienne que la terre.
Depuis son volume est resté globalement stable. C’est toujours la même eau qui circule et qui
se transforme en permanence dans l’atmosphère, à la surface et dans e sous sol de la terre.

II. LE GRAND CYCLE DE L’EAU - CYCLE NATUREL


1. L’Évaporation
Sous l’action du soleil, une partie de l’eau de mer s’évapore pour former des nuages.
Avec les vents, ces nuages arrivent au dessus des continents où ils s’ajoutent à ceux déjà
formés.
2. Précipitations
Lorsqu’il pleut, qu’il neige ou qu’il grêle sur ces mêmes continents, une partie de l’eau
de ces précipitations repart plus ou moins rapidement dans l’atmosphère, soit en s’évaporant
directement, soit du fait de la transpiration des végétaux et des animaux.
3. Ruissellement
Une deuxième partie, en ruisselant sur le sol, rejoint assez vite les rivières et les
fleuves puis la mer.
4. Infiltration
Quant au reste, il s’infiltre dans le sol et est stocké en partie dans des nappes. Cette eau
finira aussi par retourner à la mer, à beaucoup plus longue, voire très longue, échéance, par le
biais des cours d’eau que ces nappes alimentent.
C’est ce mouvement perpétuel de l’eau sous tous ses états qu’on appelle le grand cycle
de l’eau. Les activités humaines peuvent par fois perturber ce cycle et provoquer ou amplifier
des phénomènes de pénuries ou d’inondation.

8
III. LE PETIT CYCLE DE L’EAU – CYCLE DOMESTIQUE
Dès le 19ème siècle, l’homme a élaboré un système pour capter l’eau, la traiter si
nécessaire afin de la rendre potable et pouvoir en disposer à volonté dans son domicile, en
ouvrant simplement son robinet.
Depuis, il a aussi établi un système d’assainissement pour gérer cette eau une fois
salie. Cela consiste à la collecter et la traiter pour la restituer suffisamment propre au milieu
naturel. Ceci permet de ne pas altérer l’état des cours d’eau et d’éviter tout problème
d’insalubrité pouvant provoquer des maladies.
Ce cycle, totalement artificiel, est appelé «petit cycle de l’eau». L’existence d’un tel
cycle est un véritable indicateur du niveau de développement d’un pays.

IV. L’EAU SOUS TOUTES SES FORMES


L’eau recouvre 72% de la surface du globe. Elle est un des éléments fondamentaux de
notre planète. Liquide, solide ou gazeuse, elle est présente partout autour de nous sous des
formes très variées :
• Les océans et les mers,
• Les fleuves et les rivières qui s’enrichissent des eaux de pluie venant ruisseler sur la terre,
• Les lacs et les plans d’eau, étendues d’eau douce immobiles,

9
• Les nuages,
• Les glaciers et la neige,
• Les zones humides, comme les tourbières, les marécages et les landes humides,
• Les eaux souterraines qui sont alimentées par les infiltrations d’eau de pluie et d’eau des
rivières,
• La vapeur d’eau présente en permanence dans l’atmosphère.

V. L’EAU DANS TOUS SES ETATS


L’état physique de l’eau est conditionné par sa température.
1. État liquide : C’est la forme de l’eau la plus répandue sur Terre, notamment dans
les mers et océans (eau salée). Seul 1/4 de l’eau douce est liquide, essentiellement dans des
eaux souterraines plus ou moins profondes et dans les eaux de sur face, c’est-à-dire les lacs,
fleuves et rivières. On la trouve sous les formes suivantes :
1.1. La pluie : Il s’agit de gouttelettes d’eau provenant des nuages.
1.2. Les nuages : Ils sont formés par accumulation, dans les hauteurs de
l’atmosphère, de minuscules gouttelettes d’eau. Les nuages les plus élevés sont constitués de
cristaux de glace.
1.3. Le brouillard : Il est constitué de minuscules gouttelettes d’eau en
suspension dans l’air. Quand le brouillard est peu développé ou limité aux points les plus bas
du relief, on parle de brume.

2. État de vapeur (état gazeux) : La vapeur d’eau présente dans l’atmosphère : il


s’agit d’un gaz qui devient visible sous l’effet de la condensation.

3. État solide : Les 3/4 de l’eau douce sont stockés sous forme de glaciers ou sous
forme de neige, et très difficilement accessibles à l’homme.
Les calottes glaciaires des pôles Nord et Sud sont les plus grands réservoirs d’eau
douce de la planète. Les glaciers représentent une masse si importante que s’ils fondaient, le
niveau des mers remonterait de près de 200m.
L’eau à l’état solide se trouve dans :
3.1. La neige : Elle est constituée de minuscules cristaux de glace en forme
d’étoile qui, en s’agglomérant, forment les flocons.
3.2. Le givre : Il se forme par gel du brouillard.

10
3.3. La glace : Elle résulte du gel de l’eau tombée au sol ou en rivière.
3.4. Les glaciers : Ils sont dus au tassement, sous son propre poids, de la neige
accumulée en haute montagne.

VI. L’EAU SUR LA PLANETE


- 97,2 de l’eau se trouve sous forme salée dans les mers et océans,
- 2,8 est de l’eau douce.
-¾ de l’eau douce est sous forme de glace soit 2,1 de l’eau de la terre,
-¼ de l’eau douce est liquide soit 0,7 de l’eau de la terre.
C’est l’eau douce est liquide qui est la plus facilement utilisable pour nos besoins. Sur
la totalité de cette eau, seule une partie est réellement accessible, le reste étant renfermé dans
des nappes souterraines profondes.

CHAPITRE III
LES COURS D’EAU DE L’ALGERIE

Ce chapitre est une ébauche concernant l’eau, un cours d’eau et l’Algérie.

11
I. QUELQUES D’FINITIONS

1. L’Eau
L'eau est une substance chimique constituée de molécules H2O. Ce composé est très
stable et néanmoins très réactif. Dans de nombreux contextes le terme «eau» est employé au
sens restreint d'eau à l’état liquide, et il est également employé pour désigner une solution
aqueuse diluée (eau douce, eau potable, eau de mer, eau de chaux, etc.). L'eau liquide est un
excellent solvant.
L'eau est ubiquitaire sur terre et dans l’atmosphère, sous ses trois états solide (glace),
liquide et gazeux (vapeur d’eau). L'eau extraterrestre est également abondante, sous forme de
vapeur d'eau dans l’espace et sous forme condensée (solide ou liquide) à la surface, près de la
surface ou à l'intérieur d'un grand nombre d’objets célestes.
L'eau est un constituant biologique important, et l'eau liquide est essentielle pour tous
les organismes vivants connus. Compte tenu de son caractère vital, de son importance dans
l’économie et de son inégale répartition sur terre, sa maîtrise est aussi l'objet de forts enjeux
géopolitiques.
71% de la surface de la Terre est recouverte d’eau (97% d’eau salée et 3% d’eau douce
dans différents réservoirs) sous différentes formes:
 Liquide, dans les océans, les lacs, les fleuves et les rivières. Ailleurs que dans les zones
humides plus ou moins tourbeuses ou marécageuses, dans les mers et océans, l'eau est
présente dans les lagunes, lacs, étangs, mares, fleuves, rivières, ruisseaux, canaux, réseaux de
fossés, de wateringues ou comme eau interstitielle du sol;
 Gazeuse, sous forme de vapeur d’eau dans l'air. L'humidité de l'air provient de
l’évaporation des mers, des plans d’eau et de l’évapotranspiration des plantes;
 Solide, sous forme de glace dans les glaciers dans la banquise, les icebergs, etc.

2. Cours d’eau
On désigne par cours d'eau tout écoulement terrestre d’eau liquide entre une source et
une embouchure avec un débit à module supérieur à zéro. Ce flux d'eau est souvent continu
mais il peut être temporaire sur une assez longue durée. Le lieu de cet écoulement est un
chenal, généralement naturel. S'il est artificiel, on emploie plutôt le terme «canal». Un cours
d'eau peut être souterrain, et - là où le lit du cours d'eau est un substrat percolant - il peut être
lié à des compartiments sous fluviaux. Il existe quelques cours d’eau sans source.
Un grand nombre de mots français désigne les différents types de cours d'eau. Certains
peuvent être ambigus, c'est pourquoi il est souvent préférable d'utiliser le terme générique
«cours d'eau», sauf si dans le contexte un terme plus spécifique apporte des informations
supplémentaires nécessaires.

 Types des cours d’eau


 Rigole : Peut désigner un filet d'eau s'écoulant en surface ou un sillon où s'écoulent les
eaux de ruissellement. Peut aussi désigner un cours d'eau artificiel plus ou moins important
destiné à alimenter un canal.
 Ruisselet : Tout petit ruisseau, de faible largeur ( 1m), souvent au démarrage d'un
écoulement.
 Ruisseau : Petit cours d'eau, ni très large ni très long, alimenté par des sources
naturelles d'eau, souvent affluent d'un étang, d'un lac ou d'une rivière. C'est la taille plus que
le débit qui fait la différence entre un ruisseau et une rivière.
 Torrent : Cours d'eau au débit rapide et irrégulier, situé sur une pente plus ou moins
prononcée, sur des terrains accidentés ou en montagne. Lors d'orages ou de pluies violentes,
les torrents peuvent connaître des crues très brutales (rapides dans le temps) et très

12
importantes (en volume). Principalement, on applique ce terme aux cours d'eau de montagne,
au lit rocheux et encaissé, et ayant un débit rapide et pérenne. Dans les Pyrénées, ces cours
d'eau portent le nom de gaves (gave de Pau). Dans les Alpes, le mot "nant" est parfois utilisé
(Nant-Noir, Bon-Nant).
 Oued (wadi): Terme d'origine arabe désignant un cours d'eau temporaire dans les
régions arides ou semi-arides. Son écoulement dépend des précipitations et il peut rester à sec
pendant de très longues périodes.
 Ravine : Désigne les cours d'eau des îles tropicales, se jetant dans la mer, et pouvant
connaître des débits extrêmement importants à la suite de fortes pluies (durant les cyclones
principalement). Leur lit peut être très large et profond.
 Rivière : Ce terme désigne un cours d'eau moyennement important, à l'écoulement
continu ou intermittent, suivant un tracé défini et se jetant dans un autre cours d'eau, un lac,
une dépression ou un marais. En géographie physique, ce terme désigne un cours d'eau
faiblement ou moyennement important, recevant de l'eau d'autres cours d'eau tributaires (les
affluents), et se jetant dans un cours d'eau de plus grande importance.
 Fleuve : Cours d'eau important, long et au débit élevé, comptant de nombreux affluents
et se jetant dans la mer (ou parfois dans une mer intérieure). Les fleuves côtiers sont de petits
cours d'eau se jetant directement dans la mer.
 Endoréique : Qualifie le drainage d'une dépression fermée (aboutissant à une étendue
d’eau continentale)
 Exoréique : Qualifie le drainage d’une dépression ouverte (aboutissant à la mer).
 Cours d’eau souterrains : Certains cours d'eau coulent en souterrain à travers des
roches calcaires (karsts). En système karstique, un cours d'eau peut posséder des sections
souterraines et d'autres en surface. Quand le flot émerge depuis l'intérieur vers la surface, c'est
une résurgence (exutoire); quand il disparaît de la surface et s'enfonce vers un réseau
souterrain, c'est une perte.

II. LES COURS D’EAU ET OUEDS EN ALGERIE


Le secteur hydrique en Algérie compte des milliers de cours d'eau (principalement des
oueds) répartis sur tout le territoire national, qui relèvent du ministère des Ressources en eau
(MRE).
Ces cours d'eau dépendent des 48 directions de wilayas des ressources en eau et de
l'hydraulique en Algérie; ils sont gérés par l'Agence nationale des ressources hydriques
(ANRH).
L'exploitation de l'eau potable de ces cours d'eau est effectuée par l'Algérienne des
eaux (ADE).

1. Wilaya d'Adrar : Elle comprend : Oued Timiaouine.


2. Wilaya de Chlef : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued Fodda, Oued Sly,
Oued Tiffilès, Oued Baâdoud, Oued Tsigaout, Oued Allala et Oued Talassa.
3. Wilaya de Laghouat : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued Mezzi, Oued
Ouled Ziad, Oued Messaâd, Oued Touil, Oued Nessa, Oued Zeguerir et Oued Zargoun.
4. Wilaya d’Oum el Bouaghi : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued
Meskiana et Oued Sigus.
5. Wilaya de Batna : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued El Grine, Oued
Zitari, Oued Yabous et Oued El Fissane.
6. Wilaya de Béjaia : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued Soummam,
Oued Bou Sellam, Oued Sahel, Oued Aguerioune et Oued Ghir.
7. Wilaya de Biskra : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued Labiod, Oued
Meziraâ et Oued El Arab.

13
8. Wilaya de Béchar : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued Saoura, Oued
Zegueg, Oued Askri et Oued Bouhafra.
9. Wilaya de Blida : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued Kef El Hammam
et Oued Sidi El Kébir.
10. Wilaya de Bouira : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued Isser, Oued
Ighzar, Oued Lakhal (Sour-Ghozlane -Ain-Besem - Bouira - El -Chemass), Oued El-Khemis
(Ain Hadjar), Oued Sbissi (Oued El-Khebathna), Oued Sahel (Oued Berdi), Oued El Bered
(Saharidj), Oued Hallouen, Oued Taghzout, Oued Izamouren, Oued Tiftisine, Oued Afoud
(Barrage Tilsdit), Oued Haizer, Oued Ahl Kasr, Oued Cheikh El Left, Oued Zaallalou et Oued
Beni Mansour.
11. Wilaya de Tamanrasset : Elle comprend : Oued Tit.
12. Wilaya de Tébessa : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued de Felg, Oued
de Saf-Saf El Ouessra et Oued de Aïn Zerga.
13. Wilaya de Tlemcen : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued Kasdir, Oued
Kiss et Oued Tafna.
14. Wilaya de Tiaret : Elle comprend : Oued Rhiou.
15. Wilaya de Tizi Ouzou : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued de Taksebt,
Oued Aissi et Oued Sebaou.
16. Wilaya d’Alger : Elle comprend les cours d'eau suivants: Oued Djer, Oued
Mazafran, Oued Kniss, Oued Atoun (ou Oued Mkacel), Oued Beni Messous, Oued Ben
Lezhar, Oued Fatis, Oued Tléta, Oued Djemaa, Oued El Kerma, Oued Sidi Arrack, Oued El
Harrach, Oued En-Nouria Mendri, Oued El Fouara, Oued Ben Amar, Oued Annassers, Oued
Ardjem, Oued Djemaim, Oued Sidi Ahmed, Oued Amar, Oued Ben Mehdi, Oued Boured,
Oued El Hamiz, Oued Guerbaâ et Oued Réghaia.
17. Wilaya de Djelfa : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued El Malah, Oued
Ettarous et Oued El Fercha.
18. Wilaya de Jijel : Elle comprend les oueds suivants : Oued Kissir, Oued de
Boussiaba, Oued de Béni Haroun, Oued d'El Agrem, Oued d’Erraguene et Oued de Tabellout.
19. Wilaya de Sétif : Elle comprend : Oued Barhoum.
20. Wilaya de Saïda : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued de Kef Bouali,
Retenue collinaire de Ouled Brahim et Retenue collinaire de Doui Thabet.
21. Wilaya de Skikda : Elle comprend les cours d'eau suivants: Oued de Zerdezas (20
millions de m3), Oued de Guenitra (125 millions de millions de m3), Oued de Zit Emba (120
millions de m3) et Oued de Beni Zid (50 millions de m3).
22. Wilaya de Sidi Bel Abbès: Elle comprend : Oued Mekerra.
23. Wilaya d'Annaba : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued Bouhamdane,
Oued Mellah, Oued Ressoul, Oued Seybouse et Oued Ksob.
24. Wilaya de Guelma : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued de Hammam
Debagh et Oued de Medjez Beggar.
25. Wilaya de Constantine : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued de
Hammam Grouz et Oued Rhummel.
26. Wilaya de Médéa: Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued Isser, Oued
Besbès et Oued El Ouerk.
27. Wilaya de Mostaganem : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued du Chlef,
Oued de Kramis, Oued de Gargar, Oued de Sidi Abed et Oued Macta.
28. Wilaya de M'Sila : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued Sidi Lakhdar,
Oued Kouidet Thaalab, Oued Miter, Oued Harhar et Oued Soubella.
29. Wilaya de Mascara : Elle comprend les cours d'eau suivants: Oued Bouhanifia et
Oued Maoussa.
30. Wilaya de Ouargla : Elle comprend : Oued Ouargla.

14
31. Wilaya d'Oran : elle comprend les cours d'eau suivants : Oued de Béni Bahdel et
Oued de Sidi Abdelli.
32. Wilaya d'El Bayadh : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued Zerzour et
Oued El Guebbour.
33. Wilaya d'Illizi : Elle ne compte aucun cours d'eau.
34. Wilaya de Bordj Bou Arreridj : Elle comprend: Oued d'Aïn Zada.
35. Wilaya de Boumerdès : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued Isser, Oued
Djaouna, Oued Djemâa, Oued Boligdouro, Oued Chéraga, Oued Ménaïel, Oued Boumzar,
Oued Larbaa (El Arba), Oued Sébaou, Oued Chender, Oued Guettar, Oued Bougdoura, Oued
El Hammam, Oued Arbia, Oued Bourdine (Oued Méraldène), Oued Douhouche, Oued
Merdja, Oued Boumerdès, Oued Tatareg, Oued Boufroun, Oued Corso, Oued Boudouaou,
Oued El Hamiz et Oued Arbatache.
36. Wilaya d'El Tarf : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued de Boukhroufa,
Oued de Chaffia, Oued de Meksa et Oued de Bougous.
37. Wilaya de Tindouf : Elle ne compte aucun cours d'eau.
38. Wilaya de Tissemsilt : Elle comprend les oueds suivants : Oued de Koudiet
Errosfa, Oued de Bougara, Oued de Mghila, Oued de Tamellaht et Oued de Oued Aïssa.
39. Wilaya d'El Oued : Elle ne compte aucun cours d'eau.
40. Wilaya de Khenchela : Elle comprend : Oued Lahtiba.
41. Wilaya de Souk Ahras : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued de Oued
Charef, Oued de Aïn Dalia, Oued de Oued Djedra, Oued de Oued Ghenam, Oued de Zouabi et
Oued Medjerda.
42. Wilaya de Tipaza : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued de
Boukourdane, Oued de Taourira et Oued de Kef Eddir.
43. Wilaya de Mila : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued de Béni Haroun et
Oued de Oued Athmania.
44. Wilaya de Aïn Defla : Elle comprend: Oued Tikezal.
45. Wilaya de Naama : Elle comprend : Oued de Aïn Hadjadj.
46. Wilaya de Aïn Témouchent : Elle comprend : Oued Sebbah.
47. Wilaya de Ghardaïa : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued M’zab, Oued
El Kebch et Oued Nessa.
48. Wilaya de Relizane : Elle comprend les cours d'eau suivants : Oued Menni et Oued
Rhiou.

1. Les Cascades
- Berbaga,
- El Ourit,
- Kefrida

2. Chotts ou Sebkhas
- Ech Chergui,
- Lac Mzouri,
- Oran,
- Sidi Slimane,
-Tinsilt,
-El Beidha – Hammam Essoukhna,
- El Hodna,
- El Gharsa,
- Melhir

15
3. Les Lacs
- Beni Belaid,
- Fetzara,
- Guerbès,
- Halloula,
- Mellah,
- Oubeira,
- Réghaia,
- Lac Noir,
- Sidi Mohamed Benali,
- Tonga

CHAPITRE IV
LES INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES

I. INTRODUCTION
De pair avec l’évolution de l’agriculture, le contrôle de l’eau et les structures qui lui
sont associées se développent à un rythme accéléré.

16
La construction de canaux adéquats, le recalibrage des cours d’eau, la construction de
ponceaux ou d’évacuateur de crue ne sont que quelques exemples rencontrés par l’ingénieur
dans l’aménagement des cours d’eau en milieu agricole.
Pour faire face à tous ces aménagements, l’ingénieur ou le technicien doit connaître les
lois de l’hydraulique.
Le présent chapitre présente sommairement les lois et les notions de base
d’hydraulique que l’ingénieur ou le technicien doit connaître.

II. COURS D’EAU, CANAL, ÉMISSAIRE


De nombreux termes sont utilisés pour désigner les structures dans lesquelles l’eau
s’écoule.
Voici les principales définitions selon le dictionnaire Larousse :
1. Cours d’eau : Un fleuve, une rivière, un canal.
2. Canal : Un cours d’eau artificiel creusé par l’homme et utilisé soit pour la navigation
ou le flottage, soit pour l’irrigation ou l’assèchement de certaines régions.
3. Émissaire : Canal d’évacuation des eaux de drainage.
4. Rivière : Tout espèce de cours d’eau abondant, et particulièrement celui qui se jette
dans un fleuve.
5. Ruisseau : Cours d’eau peu considérable.
De toutes ces définitions, nous constatons que le terme ”cours d’eau” est le plus
général, alors que ”canal” et ”émissaire” deviennent de plus en plus spécifiques. Dans ce
texte, nous ne

III. NOTIONS DE BASE EN HYDRAULIQUE


Faisons pas référence à l’utilisation des structures de transport des eaux. Alors, nous
n’utiliserons que les termes ”cours d’eau” et ”canal”.
La figure. 1 présente le cours d’eau dans son contexte plus large. Le niveau d’eau et
l’espace occupé par le cours d’eau varient en fonction de son débit.
Les principaux termes sont:
1. Lit mineur : lit du cours d’eau en écoulement normal.
2. Lit majeur : étendue qu’occupe le cours d’eau lors des crues, incluant les zones
inondées.
3. Lit d’étiage ou chenal d’étiage : partie du cours d’eau occupé lors des étiages.
4. Plaine d’inondation : zone de terrain inondé lorsque le cours d’eau est en crue.

Fig. 1 : Cours d’eau et son environnement

BARRAGE

I. INTRODUCTION
Parmi les grandes infrastructures hydrauliques sur le territoire, les plus courantes sont :
l’aménagement des rivières, les barrages, les canaux et les écluses, les tunnels hydrauliques et
les conduites, les retenues d’eau, les stations de pompage et les centrales hydroélectriques.

17
Ces infrastructures ont des buts divers tels que la protection contre les crues pour aider
au développement d’activités humaines, la navigation fluviale pour le transport de
marchandises, les transferts d’eau c’est-à-dire le transport de larges quantités d’eau d’une
région à l’autre, l’alimentation en eau des villes, des industries et des cultures irriguées, la
production d’énergie hydroélectrique.

II. LES INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES


1. LES BARRAGES
Un cours d’eau naturel dans une vallée ou dans une plaine se trouve en dessous du
niveau des terrains dans lesquels il a creusé son lit. De plus la profondeur d’eau peut être très
faible à l’étiage et varier de manière important en fonction des crues. Enfin la ressource en
eau disponible dans ce cours d’eau varie suivant les saisons et même les années.
Dans ces conditions, il est souvent difficile de tirer de l’eau de ce cours d’eau de
manière régulière et fiable et sans avoir recours à une énergie pour relever cette eau par
pompage ou par d’autres systèmes de relevage.

Le premier but d’un barrage sur un cours d’eau est de contrôler le niveau d’eau pour
créer un plan d’eau à niveau fixe ou peu variable à partir duquel une prise d’eau pourra
alimenter de manière gravitaire un canal ou une conduite conduisant cette eau vers les usagers
de cette ressource. Le plan d’eau lui-même peut être source d’activités humaines. Souvent on
cherche également à créer un volume de stockage d’eau pour pallier les irrégularités de la
ressource en eau dans le temps, ou pour amortir les crues, ce qui est obtenu en augmentant la
hauteur du barrage.
Finalement les barrages sont destinés à permettre divers usages de l’eau tels que
l’alimentation en eau des villes, des industries ou des cultures, production d’énergie
hydroélectrique ou parfois activités des activités de pêche et de loisir. Un barrage peut
répondre à un ou plusieurs usages et dans ce dernier cas on parle de barrage à buts multiples.

Barrage de Muyadin à Oman pour l’amortissement Bloc évacuateur en béton et digues en remblais
des crues

1.1. Les barrages antiques


On trouve des traces de barrages antiques dans divers pays du moyen orient.
Le barrage de Sadd al-Kafara sur le Wadi Garawi en Egypte au sud-est du Caire et
datant de 2900-2600 av. J.-C. serait le plus vieux barrage du monde construit en pierre. Il
aurait fallu plus de 100 000 m3 de matériaux pour bâtir ce barrage de 106m de long au
sommet, d’environ 15m de hauteur, et d’une épaisseur variant entre 84m à la base et 62m au
sommet.
Le barrage devait se composer d’un remplissage de pierres grossières ou déchets de
carrières tassés et compactés entre deux murs de 13m d’épaisseur en crête munis de
parements extérieurs en maçonnerie de pierres taillées et soigneusement ajustées.

18
Ce chantier colossal pour l’époque nécessita sans doute près d’une décennie. Mais tout
semble prouver que le barrage ne fut jamais mis en eau. Il fut en partie détruit par une crue et
les Égyptiens abandonnèrent alors le chantier.

1.2. Les barrages actuels : seuils fixes et barrages mobiles


Le barrage le plus simple est un seuil fixe sur une partie duquel le cours d’eau vient
déverser en cas de crue. Les seuils les plus anciens sont réalisés en maçonnerie. Ces seuils
fixes permettant le déversement sont maintenant construits en béton ou en remblai protégé par
une carapace en enrochements.
Ce seuil fixe va créer un plan d’eau dont le niveau variera suivant la quantité d’eau
déversée sur le seuil. Il permettra de dériver une partie du cours d’eau ou de contrôler les
érosions du lit plus en amont dans le cas d’une rivière ayant tendance à creuser son lit.
En revanche ces seuils fixes ne permettront pas de faire transiter le transport solide
charrié dans le cours d’eau, si bien que le réservoir ainsi créé tendra à se remplir de sédiments
et perdra progressivement sa capacité. En général une petite passe vannée permet de créer un
écoulement nettoyant le fond devant la prise d’eau située à l’extrémité du seuil, mais ce
dispositif ne permet pas de contrôler le niveau de sédiments dans la retenue formée par le
seuil.
Pour permettre le passage des sédiments et mieux contrôler le niveau du plan d’eau, on
utilise un barrage mobile constitué de plusieurs passes vannées et deux digues latérales non
submersibles pour compléter la fermeture de la retenue. Les vannes permettent de réguler le
niveau du plan d’eau à volonté malgré la variation des débits du cours d’eau, et peuvent
également s’effacer pour permettre le passage des crues.

Seuil de dérivation de l’aménagement hydro-électrique de Félou sur le fleuve Sénégal au Mali,


(H: 2 m, L: 900m)

1.3. Types de barrages actuels : barrages réservoir


La surélévation du plan d’eau répond en général au besoin de créer une capacité de
stockage d’eau pour faire face aux variations de la ressource. Dans le cas d’un aménagement
hydroélectrique, la surélévation du plan d’eau peut résulter d’un optimum économique entre
le coût du barrage et la quantité d’énergie produite, les deux augmentant avec la hauteur du
barrage.
Les plus hauts barrages existant dans le monde sont le barrage en remblai de Nourek
au Tajikistan, d’une hauteur de 304m, le barrage voûte en béton de Xiaowan en Chine, d’une
hauteur de 292m et le barrage poids béton de la Grande-Dixence en Suisse, d’une hauteur de
285m.
Le barrage des Trois-Gorges est un barrage situé au cœur de la Chine, sur le Yangzi
Jiang, dans la province du Hubei. Il a été mis en production par étapes de 2006 à 2009 et a
créé une retenue de 600 km de longueur. C'est un barrage poids, long de 2 335m et haut
d'environ 140m avec un évacuateur de crue d’une capacité de 116 000m 3/s. Sa construction a
nécessité 27 millions de m3 de béton et le volume de son réservoir est de 39,3 milliards de m3.

19
Suivant les conditions topographiques du site, la qualité des fondations et des appuis
en rive et suivant la disponibilité des matériaux de construction, les barrages réservoirs
peuvent être de différents types.
Les barrages poids résistent à la poussée de l’eau par leur masse. Les barrages poids
ont d’abord été construits en maçonnerie, puis en béton, et actuellement on trouve de plus en
plus de barrages poids en béton compacté au rouleau (BCR). Le béton compacté au rouleau
est un béton faiblement dosé en ciment qui se met en place en grandes masses par des
techniques de terrassement.

Barrage EDF de Rizzanese en Corse, hauteur 40m, type BCR

Les digues ou barrages en remblais sont également des barrages résistant à la poussée
de l’eau par leur poids. Il peut s’agir de digues en terre homogènes pour des très petits
barrages mais les barrages plus importants sont constitués de plusieurs éléments, les uns
assurant la stabilité du barrage et les autres assurant son étanchéité.
Pour une même hauteur, un barrage en remblai sera beaucoup plus volumineux et aura
une emprise au sol beaucoup plus grande qu’un barrage poids béton ou BCR, parce que les
pentes des parements d’une digue sont beaucoup plus faibles que les pentes des parements
d’un barrage en béton.
L’étanchéité peut être assurée par un noyau central en argile compactée, en béton
plastique ou en béton bitumineux situé sur l’axe du barrage et maintenu par des recharges
amont et aval en terre ou en enrochements. On parle alors de barrages en remblai à noyau.

Construction du barrage de Salalah à Oman, barrage en terre avec paroi en béton plastique,
(H : 22m, L : 6km)

L’étanchéité peur aussi être assurée par un masque sur le parement amont du barrage,
on parle alors de barrage à masque amont. Il peut s’agir d’un masque bitumineux ou d’un
masque en béton.
Les barrages voûtes résistent à la poussée de l’eau essentiellement par leur forme de
voûte horizontale qui permet de reporter les forces de poussée de l’eau sur les rives. Le
barrage voûte nécessite que les rives de la vallée soient capables de reprendre ces efforts très
importants.

20
Barrage voûte de Turkwel au Kenya,
(H : 155m, L : en crête 170m)

Plus la vallée sera large, plus il sera nécessaire de compléter l’effet de voûte par un
effet de masse du barrage, on finira par parler de barrage poids-voûte qui cumule les deux
effets.
Une variante des barrages poids est le barrage à contreforts constitué par des éléments
de murs verticaux reportant les efforts sur des contreforts. Dans certains cas on trouve enfin
des barrages à voûtes multiples, reportant la poussée de l’eau sur une série de contreforts
séparant ces voûtes.

Barrage à voûtes multiples de Grandval dans le Cantal – source : photo EDF


Enfin certains barrages combinent plusieurs solutions comme le barrage de Roseland
articulant une voûte à l’endroit où la gorge est la plus profonde, et des ailes constituées par
des barrages à contreforts.

Barrage EDF de Roseland dans le Beaufortain – source : photo EDF

21
Dans le cas des barrages réservoirs, l’évacuation des sédiments de la retenue n’est
possible que s’il est économiquement envisageable d’abaisser le niveau de retenue
chaque année au moment des crues pour effectuer des chasses avec de grandes
vannes situées à la base du barrage. Souvent on doit renoncer à faire transiter la
totalité des sédiments soit parce que la vocation de la retenue est de faire face à des
années sèches, soit parce que la perte de production hydroélectrique durant de
longues périodes de chasse serait rédhibitoire. On doit donc prévoir une tranche
morte, c’est-à-dire un volume en fond du réservoir destiné à se remplir
progressivement au cours de la durée de vie économique de l’ouvrage. Dans ce cas,
le piégeage des sédiments dans la retenue du barrage peut conduire dans certains
cas à une forte érosion du lit plus en aval, et c’est un impact qui doit être étudié pour
définir d’éventuelles mesures de compensation.

1.4. Nécessité d’un évacuateur de crue


Un barrage ne peut pas stocker l’eau apportée par les plus grandes crues et doit donc
être muni d’un évacuateur de crue. L’énergie à dissiper au passage d’une crue par l’évacuateur
du barrage est généralement très importante. Par exemple une crue de 300m 3/s transitant dans
l’évacuateur d’un barrage de 50m de hauteur dégage une puissance de 150MW qu’il faut
dissiper au pied du barrage, sinon cette énergie serait capable d’éroder fortement la vallée en
aval de l’ouvrage, pouvant même mettre en péril la fondation du barrage lui-même. Un
évacuateur de crue comporte donc généralement un seuil de prise libre ou vannée, un coursier
et un ouvrage de dissipation qui peut être un bassin à ressaut ou une fosse de dissipation
creusée artificiellement.

Étude sur modèle réduit de l’évacuateur de crue du barrage de Turkwel au Kenya

2. L’énergie hydroélectrique
L’énergie hydroélectrique n’est pas la seule forme de production électrique à partir de
l’énergie de l’eau mais elles ne constituent que de relativement faibles capacités de production
en comparaison des centrales hydroélectriques. Ce sont les turbines appelées hydroliennes qui
exploitent l’énergie cinétique des courants marins ou fluviaux, les installations qui exploitent
l’énergie des vagues, ainsi que l’énergie thermique des mers.
Les centrales hydroélectriques exploitent l’énergie potentielle de l’eau dérivée d’un
cours d’eau et restituée plus en aval. L’énergie de cette chute d’eau ainsi créée est transformée
en énergie mécanique par la turbine puis en énergie électrique par l’alternateur.

22
En 2014, l’Afrique n’exploite que 7% d’un potentiel hydroélectrique exploitable très
élevé, estimé à environ 10% du potentiel mondial. Le développement des réseaux
d’interconnexion régionaux africains permet d’envisager la réalisation de projets
hydroélectriques de grande envergure pour couvrir les besoins à l’échelle de ces régions.
En France, bien qu’il reste des gisements encore inexploités, la production
hydroélectrique stagne ces dernières années à cause d’une faible pluviométrie, d’un parc
vieillissant exigeant des opérations de maintenance, et d’une faible augmentation de la
consommation énergétique.

BRISE LAMES

Les môles ou brise-lames sont des digues à blocs perdus, soit en pierre ordinaire, soit
en béton, ou des digues en béton coulé dans des coffrages.
En général, sur cette fondation on construit des massifs de maçonnerie couronnés par
une plate-forme plus ou moins élevée au-dessus du niveau de la mer.
Aux extrémités des môles sont souvent des fanaux, des tours de signaux, des batteries.
Dans ce cas, et aussi pour protéger les marins qui aident l'entrée et la sortie des bâtiments, les
plates-formes des môles sont sur montées, du côté du large, d'un parapet qui garantit des
fortes vagues.
La position et la direction des môles dépendent, comme on a pu le voir de la direction
des lames, des vents régnants, des courants, de la marche des alluvions, de la profondeur de la
mer, de l'étendue qu'on veut donner au port, des bâtiments qu'on veut y recevoir, des
considérations d'entrée et de sortie.
Ainsi les principales dispositions de ces ouvrages extérieurs, comme de la plupart de
ceux des ports, ne peuvent être arrêtées que de concert avec les marins, et même avec les
officiers de terre et de mer, eu égard à la défense des côtes. Il faut d'abord avoir les sondes
exactes en avant de la côte.
Les môles prennent le nom de jetées dans des circonstances particulières. Nous
traiterons des jetées plus loin. Ici nous parlerons des môles ou brise lames proprement dit.
Lorsque les môles sont construits à pierres perdues, une des données les plus utiles est
le profil qu'affecte la partie plongée sous l'eau. La connaissance de ces talus est indispensable
pour déterminer l'empattement de la digue, et donner un aperçu du cube et de la dépense de
l'ouvrage.

23

Vous aimerez peut-être aussi