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Chapitre I : Généralité sur l’AEP

I-1- Introduction :

Ouvrir un robinet d’eau potable à domicile est aujourd’hui un geste simple, aussi bien en
zone rurale qu’en agglomération. La disponibilité de cet élément vital demande la mise
en œuvre de moyens techniques et humains considérables. C’est le rôle des services de
distribution d’eau potable.

En matière d’eau potable, la mission essentielle de la collectivité est de garantir une


desserte satisfaisante de tous les usagers, avec les quatre objectifs suivants :

 Qualité : La qualité de l’eau ne doit pas nuire à la santé du consommateur. Elle doit
être conforme à la réglementation sanitaire.

 Quantité : L’usager doit disposer d’une quantité d’eau suffisante pour couvrir
ses besoins, dans un souci permanent de maîtrise de la consommation et de lutte
contre le gaspillage.

 Continuité du service : Le service de distribution doit être assuré 24 heures sur 24


avec le minimum d’interruptions.

 Pression : La pression, ni trop forte, ni trop faible, doit garantir un confort


d’utilisation à l’usager.

A partir du ou des réservoirs, l’eau est distribuée dans un réseau "maille, ramifié, ou
mixte" de canalisation sur lesquelles les branchements seront piqués en vue de l’alimentation
des abonnés.

Les canalisations devront en conséquence présenter un diamètre suffisant et économique,


de façon à assurer le débit maximal avec une pression au sol compatible avec la hauteur des
immeubles.

I-2- Les réseaux d’eau potable :

Les réseaux d’eau sont formés d’ensemble d’infrastructures qui doivent véhiculer jusqu’aux
points prévus une eau de bonne qualité, en quantité suffisante et avec le moins de défaillance
possible. Cette eau doit être propre à la consommation, exempte de matière nocives et de
microbes dangereux, et conserver impérativement ses qualités jusqu’aux points de
consommation, qui sont les habitations et les fontaines et bâtiments publics et, souvent, aux
besoins en eau nécessaire pour lutter contre les incendies et les besoins d’irrigation.

I-3- Les éléments spécifiques des réseaux d’eau potable :

Depuis son captage dans le milieu naturel jusqu'au robinet du consommateur, l'eau
nécessite de nombreuses infrastructures pour son transport (figure1) :

 Captage.
1
 Traitement des eaux.

 Adduction (refoulement).

 Accumulation (stockage).

 Distribution. .

Captage des eaux Traitement Adduction Accumulation

Distribution

Figure 1 : Les éléments spécifiques d’un réseau d’eau potable

I-3-1- Captage des eaux :

Les captages sont les travaux effectués pour prélever les eaux naturelles en vue de
l’alimentation, ils peuvent concerner soit l’eau présente dans le sous-sol, sous forme de
nappes aquifère, soit celle qui surgit du sous-sol à la surface par des sources, soit encore
celle que l’on trouve à la surface du sol, dans les rivières ou dans des étangs naturels ou
artificiels.

 Captage des eaux souterraines :

En l’absence d’eau de surface en quantité suffisante et de qualité acceptable, on


doit tenter d’utiliser les eaux souterraines.

Un aquifère et un corps de roche perméable comportant une zone saturée, suffisamment


conducteur d’eau souterraine pour permettre à l’eau l’écoulement significatif et l’exploitation
d’une quantité d’eau appelée Nappe souterraine.

Une nappe souterraine est l’ensemble des eaux souterraines contenus dans l’aquifère dont
toutes les parties sont en liaison hydraulique.

Les eaux souterraines peuvent être prélevées par des puits ou des forages dans des nappes
d’eau souterraine. Ces eaux sont captées soit :

 A leur source.

 Au cœur de la nappe (figure I.6).

 Dans le gisement pour les eaux circulant en terrains fissurés.

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Parfois, on sera amené à capter les eaux circulant à grande profondeur. Les procédés de
captage varient selon la configuration du site.

 Captage des eaux de surface :

L’eau destinée à être traitée puis distribuée dans les réseaux publics peut être prélevée par
prise d’eau dans les rivières, dans des retenues d’eau, ou dans des lacs .

Lorsque la source d’eau est une rivière, la prise d’eau ne doit qu’après avoir une
connaissance du maximum d’information relative aux régimes d’écoulement des eaux et aux
débits.

Une prise d’eau de surface représente une structure qui permet de capter l’eau naturelle
(l’eau brute) du lac ou rivière dans laquelle on a émergée le dispositif de captage (pompe de
captage). On doit :

 L’installer là où l’eau brute est de la meilleure qualité possible.

 Eviter de la placer en aval d’un émissaire d’égout, même si celui-ci déverse l’effluent
d’une station d’épuration.

La prise d’eau peut être effectuée soit :

 Dans le fond du lit, après dragage et remplissage avec de gros graviers autour de la
crépine d’aspiration.

 Sur la berge, à une profondeur convenable, dans le but d’éviter d’une part,
l’influence de la sédimentation du fond du lit, et d’autre part, la présence
éventuelle d’hydrocarbures ou de mousses à la surface de l’eau.

Les débits des cours d’eau – y compris les débits de crue (débit maximum) et, surtout les
débits d’étiage (débits minimaux) qui permettent d’évaluer si la quantité d’eau dont on
dispose est suffisante, il faut en outre connaitre les niveaux de l’eau correspondant aux divers
débits d’un cours d’eau afin de déterminer à quel niveau installer la prise d’eau.

I-3-2- Traitement des eaux :

Selon la qualité de la source d’approvisionnement en eau, on peut devoir soumettre l’eau à


un traitement plus ou moins élaboré. Par exemple, dans le cas d’une eau souterraine de
bonne qualité, une désinfection seule peut produire une eau de consommation qui satisfaite
aux normes en vigueur ; en revanche, une eau de lac ou rivière exige habituellement un
traitement plus complet : coagulation- floculation, décantation, filtration et désinfection.

I-3-3- L’adduction :

L’adduction d’eau regroupe les techniques permettant d’amener l’eau depuis sa source à
travers un réseau de conduites vers les lieux de consommation.

D’après leur fonctionnement, les adductions peuvent être classées en trois groupes :

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 Adduction gravitaire : L’écoulement de l’eau est causé par la différence des niveaux
hydrauliques : l’altitude de la source est supérieure à celle du point de consommation, et se
déplace donc grâce à la force de gravité d’où son nom .

 Adduction par refoulement : Quand la source se trouve à un niveau bas par rapport au
point d’arrivée, l’acheminement de l’eau d’un point à l’autre se fait à l’aide de pompes .

 Adduction mixte : C’est une adduction où la conduite par refoulement se transforme en


conduite gravitaire ou l’inverse. Le relais entre les deux types de conduites est assuré par un
réservoir appelé réservoir tampon.

Le choix de la conduite d’adduction doit tenir compte de certains impératifs que l’on se
forcera dans la mesure du possible de respecter

 Le tracé doit être le plus court possible ;

 Aux points hauts du tracé, peuvent se conformés des contentements d’air


difficile à évacuer où des ventouses seront exigés ainsi apparait la nécessité
d’éviter autant que possible les contres pentes ;

 Eviter les profils horizontaux, qui peuvent perturber le régime d’écoulement ;

 Il serait préférable de suivre les accotements des routes, pour faciliter les travaux
ainsi que l’acheminement des matériaux.

I-3-4- Accumulation (stockage) :

La conduite d’adduction débouche dans le réservoir d’eau brute (habituellement par une des
faces latérales de celui-ci et non par le fond), où les eaux brutes sont tamisées avant d’être
pompées et acheminées vers la station de purification. Le réservoir d’eau brute est à la fois
un réservoir en tant qu’un bassin de régularisation qui alimente en eau, et ce à un débit
constant, la station de purification, par l’intermédiaire des pompes à basse pression.

Les réservoirs constituent les organes régulateurs de pression et de débit


entre le régime de production et le régime de consommation.

Ils permettent d'emmagasiner l'eau lorsque la consommation est inférieure à la production,


et la restituent lorsque la consommation devient supérieure à la production.

En milieu rural ou pour des villes de petite importance, avec une installation
correctement conçue, la capacité du ou des réservoirs oscille aux alentours du
volume moyen journalier d'eau consommée.

Les réservoirs permettent, outre une régularité de fonctionnement des groupes de pompage,
de profiter au maximum du tarif de nuit en énergie électrique.

Les réservoirs, à partir d'une certaine capacité, comportent deux compartiments pour les
facilités du nettoyage (minimum une fois par an) et des réparations.

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Dans le cas où une agglomération s'étend dans une direction donnée, un réservoir unique et
de hauteur convenable peut devenir insuffisant pour assurer une pression correcte en tout
point du réseau et à tout moment.

 Fonction générale des réservoirs :

Un réseau de distribution est un système complexe dont l’exploitation ne peut


fournir à la population tous les services qu’elle en attend que grâce à l’entreposage
d’eau traitée dans des réservoirs, où on puise l’eau selon les besoins (variation de la
consommation au cours de la journée et extinction des incendies) ou selon les problèmes
d’exploitation (bris de conduite principale, entretien de la station de traitement, etc.).

Les principales fonctions assurées par les réservoirs sont les suivantes :

 Régulation des débits

 Sécurité d’approvisionnement

 Régulation de la pression

 Simplification de l’exploitation

 Réacteur participant au traitement

 Réduction des dépenses d’énergie.

 Emplacement des réservoirs :

Pour des multiples raisons, il y a tout intérêt, au strict point de vue de la distribution, à ce
que le réservoir se situe en général au sommet géographique (permet une alimentation
graviter) et près que possible de l’agglomération à desservir. En fin plusieurs considérations
interviennent dans le choix et notamment les questions foncières, l’aspect économique,
les conditions topographique et d’inscription dans le site.

L’altitude du réservoir, plus précisément, l’altitude de radier doit se situer à un niveau


supérieur à la plus haute cote piézométrique à desservir. La topographie
intervient dans le choix de l’implantions, de même que la géologie. Il ne faut pas oublier
les extensions futures.

I-3-5- La distribution :

Elle désigne toute la partie se situant après le réservoir. A partir du ou des réservoirs, l’eau
est distribuée dans un réseau de canalisations sur lesquelles les branchements seront piqués
en vue de l’alimentation des abonnés.

Les canalisations devront en conséquence présenter un diamètre suffisant, de façon à


assurer le débit maximal avec une pression au sol compatible avec la hauteur des immeubles .

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 Système de distribution :

Le réseau de distribution de l’eau potable est une infrastructure important qui permet de
distribuer l’eau en quantité suffisante pour satisfaire aux besoins actuels est à venir des
usagers.

Ce réseau est un ensemble de conduites interconnectées en fonctionnement sous pression. Il


faut donc une alimentation de ce réseau qui permette de fournir le débit de consommation
variable avec une pression de service au sol approprié. La distribution dans les réseaux se
fait de différentes manières :

 Par gravité.

 A l’aide d’un ou plusieurs postes de surpression couplée à un ou plusieurs réservoirs.

 A l’aide de postes de surpression seulement.

 Système d’approvisionnement en eau par gravité :


L’approvisionnement en eau d’un réseau de distribution par gravité s’effectue à partir d’un
réservoir surélevé ou situé à une altitude supérieure à celle de l’agglomération à desservir.
Un tel système est bien sur idéal, puisque il n’y a aucune dépense d’énergie.

 Systèmes avec les stations de pompage couplées à des réservoirs :

Souvent les points les plus élevés de l’agglomération desservie se trouvent éloignés des
stations de pompage. En installant le réservoir sur les points élevés, on a le système ou le
réservoir et la station de pompage se trouvent aux extrémités opposées du réseau de
distribution.

Figure 2: Station de pompage couplée à un réservoir

Dans ce système, pendant les heures de pointe, le débit de consommation est supérieur à
celui refoulé par la station de pompage. Cette différence sera comblée par le réservoir, dans
ce cas le réseau serait alimenté par la station de pompage et par le réservoir et avec deux
zones d’alimentation limitées par la ligne aa1a.

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 Système avec postes de surpression seulement:

Figure 3: Système avec postes de surpression

Dans ces systèmes, pour satisfaire une demande en eau qui peut être fort variable, on
conçoit les postes de surpression de façon à ce qu’ils fonctionnent avec beaucoup de
souplesse :

 Plusieurs pompes de capacité diverses.

 Pompes à vitesses variables.

De tels systèmes présentent les inconvénients suivants :

 Il faut prévoir plusieurs postes de surpression, dont les coûts de construction et


d’exploitation sont élevés.

 Aucune réserve ne permet d’assurer l’approvisionnement en eau.

 De fortes variations de la pression peuvent survenir si le nombre de postes de


surpression est limité.

A - Types des réseaux de distribution :

On distingue plusieurs types de réseaux, à savoir : les réseaux ramifiés, maillés, étagés et les
réseaux à alimentation distinctes. Leur classification se fait en se basant sur la
topographie du terrain (terrain accidenté, différence d’altitude importante) et
l’occupation du sol Ces réseaux peuvent être alimentés à partir d’un ou plusieurs
réservoirs.

 Réseau ramifié :

On les appelle grâce à leur structure arborisant, sont fréquemment utilisés dans les petites
agglomérations rurales.

Dans le réseau ramifié les conduites ne comportent aucune alimentation en


retour, présente l'avantage d'être économique, mais il manque de sécurité et de
souplesse en cas de rupture : un accident sur la conduite principale prive d'eau tous les
abonnés d'aval
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Figure 2 : Réseau ramifié

 Les réseaux maillés :

Pour la distribution en eau des agglomérations de moyenne et de grande


importance, ils présentent une solution plus adéquate grâce à leur sécurité et leur souplesse
d’utilisation.

Ils sont utilisés en général dans les zones urbaines, et tend à se généraliser
dans les agglomérations rurales sous forme associée aux réseaux ramifiés (limitation de
nombres de mailles en conservant certaines ramifications).

Les réseaux maillés sont constitués principalement d’une série de canalisation


disposée de telle manière qu’il soit possible de décrire des boucles fermées ou maillées

Le réseau maillé permet, au contraire de réseau ramifié, une alimentation en retour, donc
d’éviter l’inconvénient du réseau ramifié. Une simple manœuvre de robinets permet
d’isoler le tronçon accidenté et de poursuivre néanmoins l'alimentation des abonnés d'aval.
Il est, bien entendu, plus coûteux d'établissement, mais, en raison de la sécurité qu'il procure,
il doit être toujours préféré au réseau ramifié

Figure 3 : Réseau maillé

 Réseau étagé :

Avec le réseau étagé, il est possible, de constituer des réseaux indépendants avec une
pression limitée aux environs de 40 mètres d'eau.

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Eau en
provenance de la
station de
purification
Poste de
surpression

Vanne de réduction Zone plus élevée


de pression (palier supérieur)

Zone plus basse (palier


inférieur)

Figure I-12 : Réseau étagé

 Réseau à alimentations distinctes :

Les réseaux à alimentations distinctes distribuent, l'un, l'eau potable destinée à tous les
besoins domestiques, et l'autre, l'eau non potable réservée aux usages industriels et aux
lavages et arrosage des rues et plantations. Ces réseaux ne se justifient que dans
les installations extrêmement importantes. A notre connaissance, seul Paris, dispose d'un
réseau à double alimentation

B - Description du réseau de distribution :

Un réseau de distribution d’eau comporte divers types de conduites, qu’on classe selon leur
fonction et en pratique, selon leur diamètre :1

1)- Les conduites :

Les conduites permettent l’acheminement l’eau d’un point à un autre point du réseau.

 Conduites principale en adduction :

Les conduites principales relient la station de traitement ou les postes de pompage ou le


réservoir aux divers quartiers de la ville.

 Conduites secondaires :

Les conduites secondaires raccordées aux conduites principales, avec lesquelles elle
forment des réseaux maillés, on peut effectuer les branchements aux maisons sur ces
conduites.

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 Conduites locales :

Les conduites locales sont les plus petites des conduites d’un réseau. Leur diamètre ne peut
être inférieur à 150 mm si on veut assurer la protection contre les incendies. Les conduites
locales ne desservent que quelques rues.

2)- Les pompes :

Une pompe est un dispositif permettant de fournir de l’énergie au liquide. Le


fonctionnement de la pompe est relié généralement à un réservoir. Le démarrage et l’arrêt de
la pompe sont fonction du niveau du réservoir ou de plages horaires spécifiques. Une pompe
peut être caractérisée soit par une puissance constante (énergie), fournie à l’eau au cours du
temps indépendamment du débit et de la hauteur de refoulement, ou par une courbe
caractéristique qui décrit la relation entre la hauteur de refoulement et le débit fournie à
l’aide d’une fonction H=f (Q. La pompe devra compenser les dissipations d’énergie dans les
conduites tant d’aspiration que de refoulement ; dénommées pertes de charge elles sont
couramment évaluées en hauteur d’eau exprimée en mètre.

3)- Les vannes :

Certaines conduites de longueur fictive comporte des vannes qui permettent de limiter la
pression ou le débit en des points précis du réseau. Les vannes sont caractérisées par :

 les nœuds d’entrée et de sortie ;

 le diamètre ;

 le diamètre de la consigne de fonctionnement et l’état de la vanne ;

 coefficient de perte de charge singulière.

Une vanne peut être ouverte ou fermée, le fonctionnement de la vanne est fonction de
consignes relatives à un nœud indexé généralement en rapport avec la pression.

4)- Les nœuds :

Les nœuds représentent des points de jonction entre les conduites. Ils correspondent à des
points d’entrée ou de sortie d’eau. Il existe deux catégories de nœuds :

 Les nœuds à débit fixe :

Ces nœuds se caractérisent par une cote au sol connue et un débit connu (demande),
l’inconnue est la pression au nœud qui doit être calculée. Ils correspondent à des points de
consommation dans le réseau. Ces nœuds peuvent décrire la consommation d’un ou de
plusieurs abonnées de même type. Nous distinguons entre les abonnés selon le type de
consommation : domestique, industrielle, administration. La consommation au nœud
exprimée par la demande peut être constante ou variable.

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 Les nœuds à charge fixe :

Ce sont des nœuds où la charge est fixée ou dont la cote piézométrique de l’eau est connue.
Il peut s’agir d’un réservoir dont le niveau d’eau varie en fonction du temps au sol ou sur
tour, d’un poteau à incendie ou d’une bâche de pompage dont le niveau reste inchangé. Pour
ces nœuds le débit doit être calculé. Selon la nature des abonnés, la demande est décrite par
une courbe de consommation.

5)- Poteaux d’incendie :

Leur diamètre est normalisé à 100 ou 125 mm. Ils doivent être alimentés par
des conduites de même diamètre qui doit assurer un débit minimal de 17 L/s sous 1 bar ; la
disposition du réseau (réserve d’incendie) doit permettre aux pompiers de disposer
de 120 m3.

Quand ils ne sont pas en service, les poteaux d’incendie sont mis hors gel par
vidange de leur corps, commandée par la fermeture de leur vanne. Ils peuvent, dans certains
cas, prendre la forme d’une bouche d’incendie et/ou de lavage.

6)- Ventouses :

Une accumulation d’air peut se faire aux points hauts d’une conduite. La
poche d’air provoque des perturbations qu’il s’agit d’éviter : diminution de la section,
arrêt complet des débits, diminution de la pression, coups de bélier.

L’évacuation de l’air se fait par l’intermédiaire d’une ventouse qui peut être
manuelle ou automatique

Une ventouse manuelle est un simple robinet que l’on manœuvre périodiquement.

Les ventouses automatiques sont des pièces évacuant l’air dès qu’il se forme une
poche notable.

Toutes ces ventouses sont disposées dans des regards visitables et leur bon fonctionnement
doit être vérifié périodiquement.

Ces ventouses automatiques, en dehors de la suppression des poches d’air en


fonctionnement normal, permettent également l’évacuation de l’air lors de la
mise en eau de la canalisation et, réciproquement, l’admission de l’air lors de la
vidange provoquée de la canalisation, ce qui permet d’éviter la mise en dépression de cette
dernière.

I-4- Gestion des réseaux :

La gestion d’un réseau d’AEP a pour principale mission d’assurer les fonctions de
production, stockage et distribution. La gestion classique des réseaux présente beaucoup
d’inconvénients.

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Les supports cartographiques sur lesquels sont portés les objets représentant les réseaux
sont difficilement manipulables. Cette gestion est également très limitée, les informations
caractérisant les réseaux représentés sont portées sur le support en même temps que les
objets graphiques eux-mêmes. Ceci peut provoquer une surcharge du support pouvant rendre
illisibles certaines informations.

Cette gestion présente les problèmes suivants:

- L’archivage des documents cartographiques et les fiches techniques du réseau.

- La perte de temps pour la recherche d’une information bien déterminée.

- La difficulté de la mise à jour.

- La facilité de perdre des informations à cause de la mémorisation et l’archivage.

I-5- Modélisation des réseaux d’AEP :

La modélisation constitue une démarche d’investigation non destructive qui lorsqu’elle est
menée dans de bonnes conditions, permet :

 Dans le cadre d’une étude diagnostique, de connaître le fonctionnement hydraulique


du réseau en situation actuelle et prochaine, afin de déterminer ses points faibles et de
planifier les renforcements nécessaires à court terme ;

 De coordonner et valider, par les responsables de la distribution, les petits travaux en


vérifiant l’adéquation et la consistance.

 Du point de vue de l’exploitation, d’étudier les situations critiques liées à


l’indisponibilité d’une ressource, d’ouvrages de pompage ou de stockage, ou d’une
canalisation maîtresse, ou de rechercher les dispositions les mieux adaptées pour
parvenir à un contrôle adéquat de la pression de distribution tout en réduisant les
coûts d’exploitation.

 D’autre part, de concevoir, dimensionner et planifier les aménagements rendus


nécessaires par l’évolution des consommations ou de la réglementation en matière de
sécurité

Conclusion :

Dans ce chapitre, nous avons décrit d’une manière générale un réseau d’alimentation en eau
potable et un ensemble de notions permettant de comprendre le fonctionnement du réseau

L’eau étant captée, pompée ; traitée ; stockée et distribuée ; le coût sera très élevé ; il faut
bien la protéger et la prendre comme une richesse nationale ; qui a une grande importance
sur l’avenir.

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Chapitre II : ESTIMATION DES BESOINS EN EAU
I- Introduction :

Ce chapitre regroupe toutes les informations relatives à la zone d’étude ainsi que les
méthodes employées pour la détermination des besoins en eau.

L’estimation des besoins en eau d’une agglomération nous exige de donner une norme fixée
Pour chaque catégorie de consommateur. Cette norme unitaire (dotation) est définie comme
un rapport entre le débit journalier et l’unité de consommateur (agent, élève, lit,…etc.).
Cette estimation en eau dépend de plusieurs facteurs (de l’évolution de la population, des
équipements sanitaires, du niveau de vie de la population,…etc.). Elle diffère aussi d’une
période à une autre et d’une agglomération à une autre.

L’étude s’est déroulée dans la Daïra de AIN MAKHLOUF la commune de AIN EL ARBI
plus particulièrement au niveau du village AIN BABOUCHE Qui se trouve au nord-est de
la commune de Ain el arbi
- Son économie est principalement basée sur l'exploitation agricole.
Situation topographique :
La région de Ain babouche et ses alentours reposant sur un relief de pente faible
de terrain qui ne dépasse pas les 5%.

Population actuelle :
la population de agglomération ain babouche est de : 1350 hab en 2020 D’après
les données recueillies au niveau de l’A.P.C de Ain elarbi . Avec un taux d’accroissement de
T = 2.5 %.
Situation hydraulique actuel :
Les informations recueillies auprès de la subdivision de l’hydraulique de ain elarbi aussi de
l’APC permettent de dire que L’alimentation en eau potable de l’agglomération de ain
babouche est assurée par une réservoir 300 m3 qui se trouve a quelque centaines de mètres
du Ain babouche

II- ESTIMATION DES BESOINS EN EAU

PARTIE 01:
1- Besoins en eau domestique :
L'estimation des besoins domestiques en eau potable dépend de l'accroissement
démographique et de l'amélioration du niveau de vie.
Pour répondre à toutes sortes de consommation, en va prendre une dotation de 120 l/j/hab
Les besoins domestiques journaliers de la zone concernée par l’étude, sont donnés par la
Relation suivante :

Qmoy.j : débit moyen journalier (m3/j)


Dot : dotation moyenne en (l/j/hab)
N : nombre d'habitants (hab)
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A.N :

Localité Population 2049(hab) Dotation (l/j/hab) Débit (m3/j)


MECHTAT EL
100
AADER 2832 283 .20

A l’horizon 2050, les besoins moyens journaliers totaux de la zone concernée par l’étude sont
estimés à 283.20 m3/j,

2- Estimation des pertes


Par le terme ‘’pertes’’, il est désigné la quote-part du volume total introduit dans un réseau
de distribution et qui ne peut être considéré dans les calculs de bilan
Les pertes se composent essentiellement de deux éléments à savoir :
Les pertes administratives et les pertes physiques.
Les pertes administratives concernent surtout:
Les prélèvements non comptabilisés des branchements domestiques (manque de compteurs) ;
Le système de facturation au forfait ;
Les prélèvements illégaux ;
Les pertes physiques concernent surtout:
Les fuites dans le réseau d’approvisionnement (joints défectueux des raccordements des
tuyaux, conduites et robinetterie, réservoirs non étanches, perforation des conduites, etc.) ;
Autres prélèvements non rémunérés comme par exemple, prise pour la lutte contre les
incendies, prélèvements pour travaux d’inspection et entretien du réseau, rinçage des
conduites etc.
Le calcul du besoin en eau à fournir pour satisfaire la demande en eau des différents secteurs
se fait comme suit : Considérer un taux de perte de 20%
Besoin = 20%. Demande totale (m3/j)
= 1.2 * Qmoyj = 1.2*283.20 = 339.84 m3/j
3- Etude des variations des débits
Les débits de consommation sont soumis à plusieurs variations dans le temps :
-Variations annuelles qui dépendent du niveau de vie de l’agglomération considérée ;
-Variations mensuelles et saisonnières qui dépendent de l’importance de la ville ;
-Variations journalières qui dépendent du jour de la semaine où la consommation est plus
importante au début de la semaine qu’en weekend. En raison de cette irrégularité de
consommation, le débit exigé pour les consommateurs sera déterminé en attribuant au débit
moyen journalier les coefficients d’irrégularité.
4- Variation de la consommation maximale journalière
Par rapport à la consommation moyenne journalière déterminée, nous pouvons mettre en
Évidence un rapport nous indiquant de combien de fois la consommation maximale dépassera
la moyenne de consommation.
Ce rapport est désigné sous le terme de coefficient d’irrégularité journalière maximum
Kmax,j
Qmax,j = Kmax,j * Qmoy,j
= 1.3 * 339.84
= 441.79 m3/j
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Pour un temps de pompage de 5 heures il faut y’avoir un débit de 24.54 l/s
Ce qui correspond à un diamètre de 200 mm PN 10 avec une vitesse de 1.01 m/s et PCH de
4.71 m/km
5- Variation de la consommation maximale horaire
Détermination de la consommation maximale horaire :
Q max h = K max h * (Q max j/nbr heurs de distribution)
Kmax h : coefficient d’irrégularité horaire maximal
Q max h = (2 * (282.67 /(3600* 8))*1000 = 30.68 l/s
Pour un temps de distribution de 8 heures il faut y’avoir un débit de 30.68 l/s
Ce qui correspond à un diamètre de 250 mm PN 10 avec une vitesse de 0.80 m/s et PCH de
2.40 m/km
III- Dimensionnement Du Réseau de Distribution :
Conception du réseau de distribution :
On a choisi pour notre projet le réseau ramifié
Application numérique
Débits en route :
On a :
Qr = Qpte- Qconc
ET Qpte = 30.68 l/s

Donc On a :
Qr = Qpte = 30.68 l/s
Débit spécifique:
Qsp= Qr / Li .
Qsp= 30.68/ 5271.9418

= 0.005819488 l /s/ml.

Débits en route/tronçon : « voir tableau N°01 ».


Qr/tronçon = qs* ltr
Tableau N°1 : résumé des calculs hydraulique
tronçon longer m Qsp Qr/tronçon
1*3 25,31 0,00581949 0,14729123
2*3 115,3902 0,00581949 0,67151184
3*4 16,65 0,00581949 0,09689447
4*5 37,138 0,00581949 0,21612413
4*6 16,4011 0,00581949 0,095446
6*7 144,0463 0,00581949 0,83827566
6*8 14,74 0,00581949 0,08577925
8*9 118,61 0,00581949 0,69024943
8*10 534,6372 0,00581949 3,11131456
10*11 25,93 0,00581949 0,15089931
11*12 13,1337 0,00581949 0,0764314
12*13 14,5816 0,00581949 0,08485744
12*14 25,6598 0,00581949 0,14932689
11*15 152,0569 0,00581949 0,88489325
15*16 38,1769 0,00581949 0,22217
15
15*17 27,5773 0,00581949 0,16048576
17*18 25,1872 0,00581949 0,1465766
17*19 18,1109 0,00581949 0,10539616
10*20 49,1089 0,00581949 0,28578864
20*20' 58,5197 0,00581949 0,34055467
20*21 140,3633 0,00581949 0,81684249
21*22 12,6538 0,00581949 0,07363863
22*23 82,1152 0,00581949 0,47786839
22*24 123,7892 0,00581949 0,72038972
24*25 99,7028 0,00581949 0,58021921
24*26 13,7366 0,00581949 0,07993997
26*27 27,4351 0,00581949 0,15965822
26*28 30,0481 0,00581949 0,17486455
28*29 150,0995 0,00581949 0,87350218
28*30 1,0594 0,00581949 0,00616517
30*31 52,9779 0,00581949 0,30830423
30*32 107,798 0,00581949 0,62732913
32*33 28,235 0,00581949 0,16431323
32*34 85,6333 0,00581949 0,49834193
35*36 146,7562 0,00581949 0,85404589
36*37 145,9792 0,00581949 0,84952415
36*36' 50,3263 0,00581949 0,29287328
36'*38 18,7203 0,00581949 0,10894255
38*39 136,5645 0,00581949 0,79473542
38*57 200,8335 0,00581949 1,16874807
40*41 95,8475 0,00581949 0,55778334
41*42 21,5913 0,00581949 0,1256503
41*43 36,2593 0,00581949 0,21101055
43*44 34,5429 0,00581949 0,20102198
43*45 51,4581 0,00581949 0,29945978
45*46 25,9903 0,00581949 0,15125023
45*47 49,7225 0,00581949 0,28935947
47*48 454,5548 0,00581949 2,64527603
48*49 114,1508 0,00581949 0,66429917
48*50 2,4968 0,00581949 0,0145301
47*51 114,9978 0,00581949 0,66922827
51*52 87,3 0,00581949 0,50804127
51*53 37,3336 0,00581949 0,21726242
53*54 333,2993 0,00581949 1,93963115
54*55 38,5975 0,00581949 0,22461767
54*56 54,4817 0,00581949 0,31705558
53*57 174,5247 0,00581949 1,01564433
21*36' 419 0,00581949 2,43836531

Débits nodal Q ndi (nœuds) : « voir tableau N°02 ».

16
Le débit soutire ou bien on l’appelle le débit nodal c’est le débit qui sort au niveau de chaque
nœud pour alimenter la population qui se trouve au tour de ce nœud.
On détermine le débit au nœud par la formule suivante :
Qndi = (½).Qri + Qcon
Tableau N°2 : résumé des calculs débit pour chaque nœud
nœud Q nodal l/s
n1 0.07364562
n2 0.33575592
n3 0.45784877
n4 0.2042323
n5 0.10806207
n6 0.50975045
n7 0.41913783
n8 1.94367162
n9 0.34512471
n10 1.77400126
n11 0.55611198
n12 0.15530787
n13 0.04242872
n14 0.07466344
n15 0.6337745
n16 0.111085
n17 0.20622926
n18 0.0732883
n19 0.05269808
n20 0.7215929
n20' 0.17027733
n21 1.66442321
n22 0.63594837
n23 0.23893419
n24 0.69027445
n25 0.2901096
n26 0.20723137
n27 0.07982911
n28 0.52726595
n29 0.43675109
n30 0.47089926
n31 0.15415212
n32 0.64499214
n33 0.08215662
n34 0.24917096
n35 0.42702294
n36 0.99822166
n36' 1.42009057
n37 0.42476207
17
n38 1.03621302
n39 0.39736771
n40 0.27889167
n41 0.44722209
n42 0.06282515
n43 0.35574615
n44 0.10051099
n45 0.37003474
n46 0.07562511
n47 1.80193189
n48 1.66205265
n49 0.33214958
n50 0.00726505
n51 0.69726598
n52 0.25402063
n53 1.58626895
n54 1.2406522
n55 0.11230884
n56 0.15852779
n57 1.0921962

Débits de dimensionnement :
Tronçon longer m Qsp Qr/tronçon Q dim diamétre ext diamétre ent
1*3 25,31 0,00581949 0,14729123 0,081010177 40 35,2
2*3 115,3902 0,00581949 0,67151184 0,369331512 40 35,2
3*4 16,65 0,00581949 0,09689447 0,872095029 50 44
4*5 37,138 0,00581949 0,21612413 0,118868272 40 35,2
4*6 16,4011 0,00581949 0,095446 1,18431697 63 55,4
6*7 144,0463 0,00581949 0,83827566 0,461051612 40 35,2
6*8 14,74 0,00581949 0,08577925 2,112721914 63 55,4
8*9 118,61 0,00581949 0,69024943 0,379637184 40 35,2
8*10 534,6372 0,00581949 3,11131456 4,55279501 90 79,2
10*11 25,93 0,00581949 0,15089931 1,913132111 75 66
11*12 13,1337 0,00581949 0,0764314 0,276221601 40 35
12*13 14,5816 0,00581949 0,08485744 0,046671592 40 35,2
12*14 25,6598 0,00581949 0,14932689 0,082129789 40 35,2
11*15 152,0569 0,00581949 0,88489325 1,121319794 63 55,4
15*16 38,1769 0,00581949 0,22217 0,122193498 40 35,2
15*17 27,5773 0,00581949 0,16048576 0,340239922 40 35,2
17*18 25,1872 0,00581949 0,1465766 0,080617129 40 35,2
17*19 18,1109 0,00581949 0,10539616 0,057967887 40 35,2
10*20 49,1089 0,00581949 0,28578864 8,091107115 110 96,8
20*20' 58,5197 0,00581949 0,34055467 0,187305068 40 35,2
20*21 140,3633 0,00581949 0,81684249 9,009530037 125 110,2
21*22 12,6538 0,00581949 0,07363863 4,711397172 90 79,2
22*23 82,1152 0,00581949 0,47786839 0,262827614 40 35,2

18
22*24 123,7892 0,00581949 0,72038972 3,868852163 90 79,2
24*25 99,7028 0,00581949 0,58021921 0,319120565 40 35,2
24*26 13,7366 0,00581949 0,07993997 2,856445622 75 66
26*27 27,4351 0,00581949 0,15965822 0,087812024 40 35,2
26*28 30,0481 0,00581949 0,17486455 2,574131366 75 66
28*29 150,0995 0,00581949 0,87350218 0,4804262 40 35,2
28*30 1,0594 0,00581949 0,00616517 1,601679361 63 55,4
30*31 52,9779 0,00581949 0,30830423 0,169567328 40 35,2
30*32 107,798 0,00581949 0,62732913 1,00768618 50 44
32*33 28,235 0,00581949 0,16431323 0,090372278 40 35,2
32*34 85,6333 0,00581949 0,49834193 0,274088061 40 35,2
35*36 146,7562 0,00581949 0,85404589 0,469725238 40 35,2
36*37 145,9792 0,00581949 0,84952415 0,46723828 40 35,2
36*36' 50,3263 0,00581949 0,29287328 1,864650338 63 55,4
36'*38 18,7203 0,00581949 0,10894255 18,61637074 160 141
38*39 136,5645 0,00581949 0,79473542 0,437104479 40 35,2
38*57 200,8335 0,00581949 1,16874807 20,10294174 176,2 200
40*41 95,8475 0,00581949 0,55778334 0,306780836 40 35,2
41*42 21,5913 0,00581949 0,1256503 0,069107667 40 35,2
41*43 36,2593 0,00581949 0,21101055 0,799489443 50 44
43*44 34,5429 0,00581949 0,20102198 0,110562088 40 35,2
43*45 51,4581 0,00581949 0,29945978 1,260169044 63 55,4
45*46 25,9903 0,00581949 0,15125023 0,083187626 40 35,2
45*47 49,7225 0,00581949 0,28935947 1,705323882 63 55,4
47*48 454,5548 0,00581949 2,64527603 2,133731079 75 66
48*49 114,1508 0,00581949 0,66429917 0,365364542 40 35,2
48*50 2,4968 0,00581949 0,0145301 0,007991553 40 35,2
47*51 114,9978 0,00581949 0,66922827 5,527716486 110 96,8
51*52 87,3 0,00581949 0,50804127 0,279422698 40 35,2
51*53 37,3336 0,00581949 0,21726242 6,45640481 110 96,8
53*54 333,2993 0,00581949 1,93963115 1,608470383 63 66
54*55 38,5975 0,00581949 0,22461767 0,12353972 40 35,4
54*56 54,4817 0,00581949 0,31705558 0,174380568 40 35,4
53*57 174,5247 0,00581949 1,01564433 9,59408168 125 110,2
21*36' 419 0,00581949 2,43836531 15,46274463 160 141

Tableau 03 : des Débits de dimensionnement


Modélisation du réseau sous EPANET
EPANET est un logiciel développé pour la simulation du comportement des systèmes de
distribution d'eau d’un point de vue hydraulique et également d’un point de vue qualité de
l’eau.
L’utilisation d’EPANET est très diversifiée, et porte principalement sur la régulation des
pressions dans le réseau, La détection des zones de fonctionnement déficitaire ! Le
dimensionnement de travaux d’amélioration du réseau ou d’extension l’Evolution de la
qualité de l’eau et l’étude de retraitement en différents points du réseau l’amélioration de la
gestion des Equipements (marnage des réservoirs), des cots énergétiques (fonctionnement des
19
stations de pompage), du contrôle des débits d’eau (sectorisation du réseau), de la gestion de
crise (suppression d’une ressource, rupture d’une canalisation maitresse, introduction de
contaminants dans le réseau).

Résultats obtenus
, les vitesses et les pertes de charge aussi les pressions dans chaque nœud sont données dans
les deux tableaux suivant : la Simulation sur EPANET obtenus Les résultats des débits finals,
les vitesses d’écoulement, les pressions dans chaque nœuds, les pertes de charge au niveau
de chaque tronçon ainsi que le sens d’écoulement, sont données dans les deux tableaux
suivant :
Résultats des nœuds :
Node ID Elevation (m) Demand (LPS) Pressure(m
)
Junc 57 979.30 1.09 27.63
Junc 38 961.64 1.04 44.64
Junc 36' 959.72 1.42 46.40
Junc 36 953.36 1.00 52.17
Junc 35 939.26 0.43 65.13
Junc 37 945.57 0.42 58.84
Junc 39 946.15 0.40 59.19
Junc 21 919.85 1.66 85.68
Junc 22 921.18 0.63 84.21
Junc 20 909.47 0.72 95.03
Junc 20' 914.76 0.17 89.65
Junc 10 907.94 1.77 96.01
Junc 11 903.89 0.56 99.92
Junc 12 902.75 0.16 101.01
Junc 14 900.77 0.07 102.99
Junc 13 901.33 0.04 102.43
20
Junc 15 905.48 0.63 97.64
Junc 16 904.63 0.11 98.46
Junc 17 901.39 0.21 101.59
Junc 19 895.42 0.05 107.56
Junc 18 900.07 0.07 102.91
Junc 8 895.06 1.94 103.57
Junc 9 889.83 0.34 108.16
Junc 6 896.58 0.51 101.83
Junc 7 894.36 0.42 102.97
Junc 4 897.09 0.20 101.23
Junc 5 898.32 0.11 99.98
Junc 3. 898.30 0.46 99.87
Junc 2 899.2 0.34 98.38
Junc 1 898.9 0.07 99.26
Junc 23 923.59 0.24 81.57
Junc 24 919.08 0.69 85.35
Junc 25 919.17 0.29 84.86
Junc 26 918.17 0.21 86.10
Junc 27 918.91 0.08 85.36
Junc 29 910.18 0.44 92.61
Junc 28 914.09 0.53 89.91
Junc 30 914.09 0.47 89.90
Junc 31 914.03 0.15 89.89
Junc 32 914.84 0.64 87.92
Junc 33 917.36 0.08 85.39
Junc 34 915.74 0.25 86.76
Junc 53 941.79 1.59 63.71
Junc 51 932.83 0.70 72.39
Junc 47 924.20 1.80 80.37
Junc 52 933.99 0.25 70.96
Junc 45 921.13 0.37 82.94
Junc 43 918.49 0.35 85.28
Junc 44 923.04 0.10 80.71
Junc 46 924.51 0.08 79.55
Junc 41 917.38 0.45 86.11
Junc 42 920.96 0.06 82.52
Junc 40 915.64 0.28 87.49
Junc 54 945.69 1.24 57.06
Junc 55 947.30 0.11 55.42
Junc 56 941.2 0.16 61.48
Junc 50 941.89 0.01 60.01
Junc 48 941.70 1.66 60.20
Junc 49 945.60 0.33 55.73

Résultats des pipe :


21
Link ID Length (m) Diameter(mm) Velocity(m/s)
Pipe 1 100 220.4 0.80
Pipe 2 200.83 176.2 0.82
Pipe 3 136.564 35.2 0.41
Pipe 4 18.72 141 1.19
Pipe 5 50.326 55.4 0.77
Pipe 6 146.75 35.2 0.44
Pipe 7 145.979 35.2 0.44
Pipe 8 100 141 0.98
Pipe 9 12.65 79.2 0.95
Pipe 10 140.3633 110.2 0.94
Pipe 11 58.519 35.2 0.17
Pipe 12 49.108 96.8 1.10
Pipe 13 25.93 66 0.56
Pipe 14 13.1337 35.2 0.28
Pipe 15 14.58 35.2 0.04
Pipe 16 25.659 35.2 0.08
Pipe 19 38.1769 35.2 0.12
Pipe 21 27.577 35.2 0.34
Pipe 23 25.187 35.2 0.08
Pipe 24 18.11 35.2 0.05
Pipe 25 118.61 35.2 0.35
Pipe 26 534.637 79.2 0.89
Pipe 27 14.74 55.4 0.87
Pipe 28 144.0463 35.2 0.43
Pipe 29 16.4011 55.4 0.49
Pipe 30 37.138 35.2 0.11
Pipe 31 16.65 44 0.57
Pipe 32 25.31 35.2 0.08
Pipe 33 115.3902 35.2 0.34
Pipe 34 82.115 35.2 0.24
Pipe 35 123.789 79.2 0.78
Pipe 36 99.7028 35.2 0.30
Pipe 37 13.7366 66 0.83
Pipe 40 27.435 35.2 0.08
Pipe 42 30.048 66 0.75
Pipe 44 1.059 55.4 0.66
Pipe 45 52.977 35.2 0.16
Pipe 47 28.23 35.2 0.08
Pipe 48 85.63 35.2 0.26
Pipe 49 107.798 44 0.64
Pipe 65 174.52 110.2 1.00
Pipe 66 37.33 96.8 0.88
Pipe 67 114.99 96.8 0.75

22
Pipe 68 87.3 35.2 0.26
Pipe 69 49.722 55.4 0.70
Pipe 70 25.99 35.2 0.08
Pipe 71 51.458 55.4 0.52
Pipe 72 34.54 35.2 0.10
Pipe 73 36.259 44 0.52
Pipe 74 95.84 35.2 0.29
Pipe 75 21.59 35.2 0.06
Pipe 76 333.29 55.4 0.63
Pipe 77 38.59 35.2 0.12
Pipe 78 54.48 35.2 0.16
Pipe 79 454.55 66 0.58
Pipe 80 2.496 35.2 0.01
Pipe 81 114.15 35.2 0.34
Pipe 82 150.0995 35.2 0.45
Pipe 83 152.05 55.4 0.45

PARTIE 02 :
Besoins en eau domestique :
Qmoy.j : débit moyen journalier (m3/j)
Dot : dotation moyenne en (l/j/hab)
N : nombre d'habitants (hab

Localité Population 2050(hab) Dotation (l/j/hab) Débit (m3/j)


MECHTAT
450 120 113.27
OUELAD CHIHA
A l’horizon 2050, les besoins moyens journaliers totaux de la zone concernée par l’étude sont
estimés à 113.27 m3/j,

Estimation des pertes


= 1.2 * Qmoyj = 1.2*113.27 = 135.92 m3/j
Etude des variations des débit
Variation de la consommation maximale horaire
Détermination de la consommation maximale horaire :
Q max h = K max h * (Q max j/nbr heurs de distribution)
Kmax h : coefficient d’irrégularité horaire maximal
Q max h = (2 * (131.27 /(3600* 8))*1000 = 12.27 l/s
Pour un temps de pompage de 4 heures il faut y’avoir un débit de 12.27 l/s

23
Ce qui correspond à un diamètre de 160 mm PN 10 avec une vitesse de 0.79 m/s et PCH
de 3.94 m/km
Dimensionnement Du Réseau de Distribution :
Conception du réseau de distribution :
On a choisi pour notre projet le réseau ramifié
Application numérique
Débits en route :
On a :
Qr = Qpte- Qconc
ET Qpte = 12.27 l/s
Donc On a :
Qr = Qpte = 12.27 l/s
Débit spécifique:
Qsp= Qr / Li .
Qsp= 12.27/ 1391,3539 = 0,00881875 L /s/ml

Débits en route/tronçon : « voir tableau N°01 ».


Qr/tronçon = qs* ltr
Tableau N°1 : résumé des calculs hydraulique

tronçon longer m Qsp Qr/tronçon


58*65 357,38 0,0088187 3,1516443
59*60 62,6897 0,0088187 0,5528447
59*61 186,2718 0,0088187 1,6426841
61*62 52,344 0,0088187 0,4616086
61*63 44,3312 0,0088187 0,3909457
63*64 168,0776 0,0088187 1,4822341
59*65 24,91 0,0088187 0,219675
65*66 8,24 0,0088187 0,0726665
66*70 11,28 0,0088187 0,0994755
70*71 58,0866 0,0088187 0,5122511
70*72 263,266 0,0088187 2,3216766
66*67 6,76 0,0088187 0,0596147
67*68 88,627 0,0088187 0,7815792
67*69 59,09 0,0088187 0,5210998

Débits nodal Q ndi (nœuds) : « voir tableau N°02 ».

24
Le débit soutire ou bien on l’appelle le débit nodal c’est le débit qui sort au niveau de chaque

nœud pour alimenter la population qui se trouve au tour de ce nœud.

On détermine le débit au nœud par la formule suivante :

Qndi = (½).Qri + Qcon

Tableau N°2 : résumé des calculs débit pour chaque nœuds


nœud Q nodal l/s
n58 1,5758222
n59 1,2076019
n60 0,2764223
n61 1,2476192
n62 0,2308043
n63 0,9365899
n64 0,741117
n65 1,7219929
n66 0,1158784
n67 0,6811469
n68 0,3907896
n69 0,2605499
n70 1,4667016
n71 0,2561256
n72 1,1608383

Débits de dimensionnement :
Tableau 03 : des Débits de dimensionnement

tronçon longer m Qsp Qr/tronçon Q dim Diamétre


58*65 357.38 0.0088187 3.1516443 1.7334044 160
59*60 62.6897 0.0088187 0.5528447 0.3040646 160
59*61 186.2718 0.0088187 1.6426841 9.1960038 160
61*62 52.344 0.0088187 0.4616086 0.2538847 40
61*63 44.3312 0.0088187 0.3909457 12.094074 160
25
63*64 168.0776 0.0088187 1.4822341 0.8152287 40
59*65 24.91 0.0088187 0.219675 7.6408291 160
65*66 8.24 0.0088187 0.0726665 4.3356636 90
66*70 11.28 0.0088187 0.0994755 2.8886392 75
70*71 58.0866 0.0088187 0.5122511 0.2817381 40
70*72 263.266 0.0088187 2.3216766 1.2769221 63
66*67 6.76 0.0088187 0.0596147 1.3324864 63
67*68 88.627 0.0088187 0.7815792 0.4298686 40
67*69 59.09 0.0088187 0.5210998 0.2866049 40

Modélisation du réseau sous EPANET


Résultats obtenus

Résultats des nœuds :


ID Noeud Altitude(m) Demande Pression
Base (LPS) (m)
Noeud 63 964.35 0.936 7.75
Noeud 64 946.48 0.741 23.58
Noeud 61 963.17 1.247 8.62
Noeud 59 958.94 1.207 12.62
Noeud 60 961.72 0.276 9.84
Noeud 65 958.06 1.72 13.34
Noeud 66 957.66 0.115 12.77

26
Noeud 67 958.07 0.68 11.7
Noeud 70 957.27 1.466 12.03
Noeud 71 965.28 0.256 3.7
Noeud 69 958.06 0.26 11.38
Noeud 68 958.85 0.39 10.26
Noeud 72 949.97 1.16 18.82
Noeud 58 941.81 1.575 29.58
Noeud 62 954.81 0.2308 16.72
Résultats des pipe :
ID Arc Longueur(m) Diamètre(mm) Vitesse m/s
Tuyau 1 11.28 66 0.84
Tuyau 2 58.08 35.2 0.26
Tuyau 3 59.09 35.2 0.27
Tuyau 4 88.62 35.2 0.4
Tuyau 5 6.76 55.4 0.55
Tuyau 6 8.24 79.2 0.88
Tuyau 9 186.27 141 0.58
Tuyau 10 44.33 141 0.68
Tuyau 11 13.49 141 0.79
Tuyau 12 168.077 35.2 0.76
Tuyau 13 62.68 141 0.02
Tuyau 14 263.266 55.4 0.48
Tuyau 15 357.38 141 0.1
Tuyau 16 52.34 35.2 0.24
Tuyau 17 24.91 141 0.49

CONCLUSION :

Suite aux investigations et à l'analyse des résultats de l'étude, il s'avère que la réalisation du projet sur
le site convoité par le maitre de l’ouvrage est possible et contribue tant bien à l’alimentation en eau
potable du à partir du un réservoir 300 m3 projeté.

RECOMMANDATIONS :
Pour une meilleure prise en charge du projet, il est recommandé ce qui suit :

1. Respecter les règles techniques en vigueur;


2. Tenir compte des principales orientations du bureau d'études ;

LE27
BET
28

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