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Voirie et Réseaux Divers

(VRD)

2020

CH : 4
Réservoirs de stockage et
distribution de l’eau potable

Daoud Ali
Département de Géographie et Aménagement du Territoire
Institut des Sciences de la Terre et de l’univers
CH : 04 Réservoirs de Stockage et distribution d’eau
potable
4.1. Réservoirs de stockage :
4.1.1. Introduction :
Il n’y a jamais correspondance entre le débit fourni par le captage et le
débit demandé par le réseau. Le débit d’amenée est trop faible durant les
heures de pointe et il est trop élevé durant les heures creuses.
Les installations de stockage constituent une solution simple à cette
discordance.
Ils sont l’ensemble des ouvrages du génie civil qui assurent principalement
L’emmagasinement de l’eau dans le (ou les) réservoir(s)

4.1.2. Définition du réservoir :


Le réservoir est un ouvrage très important dans un réseau d’alimentation en
eau potable, servant tout d’abord de réserve d’eau soit potable destinée à la
consommation publique, soit de l’eau à usage industriel.

4.1.3. Les fonctions d’un réservoir :


Les fonctions générales assurées par les réservoirs d’eau potable sont
multiples :

 Fonctions techniques :
 Un réservoir est un régulateur de débit entre le régime d’adduction
(déterminé par le pompage et /ou traitement) et le régime de
distribution (déterminé par la courbe de consommation).
 Un réservoir est un élément de sécurité vis-à-vis dans l’éventualité
d’un incident mettant hors fonctionnement les équipements du réseau.
 Un réservoir est un régulateur de pression en tout point du réseau. Il
permet de fournir aux abonnés une pression suffisante et plus ou
moins constante, indépendamment de la consommation.
 Simplification de l’exploitation : la présence d’un réservoir permet
l’arrêt momentané des équipements de production, de pompage et
même du réseau pour réparation et maintenance.
 Réacteur de traitement : permet d’assurer un temps de contact avec
un agent désinfectant.

 Fonctions économiques :
 Réduction des investissements sur les ouvrages de production.
 Réduction des investissements sur les ouvrages de distribution : la
présence de réservoir d’équilibre en bout de réseau permet de réduire
les diamètres des canalisations maitresses.
 Réduction des dépenses d’énergie, du fait de l’économie réalisée sur
le temps de pompage.

4.1.4. Classification des réservoirs :


Les réservoirs se différencient d’après :
 Leurs position par rapport au sol :
Réservoir souterrain ou semi-enterré (au sol) :
Ce type de réservoir est généralement employé lorsque le réservoir est
construit à même la station de traitement de l’eau ou lorsque le site est
suffisamment élevé afin d’assurer une pression adéquate par gravité pour le
réseau desservi.

Réservoir souterrain Réservoir semi-enterré


Réservoir surélevé :
Lorsqu'il n'y a aucun site ayant une
élévation suffisante pouvant assurer
des pressions adéquates dans le
réseau de distribution à partir d'un
réservoir souterrain, on utilise
parfois un réservoir é
Réservoir surélevé
Schéma d’un réservoir surélevé

 Leurs formes :
Circulaire : le plus économique.
Rectangulaire, carré, ou de forme irrégulière : si la considération
d’encombrement est prépondérante (ex : nécessité de loger le volume
maximal dans la surface disponible)
 les matériaux de construction utilisés :
Maçonnerie
Béton armé
Béton précontraint
Acier
Plastiques
 Leurs situations par rapport au réseau de distribution :
Ils peuvent être groupés en deux types :
Réservoir de passage : (placé entre le captage et le réseau de distribution).
Réservoir d’équilibre : (placé à la fin du réseau de distribution)
4.1.5. Emplacement géographique des réservoirs :
Le réservoir d’eau doit être placé le plus près possible de l’agglomération à
alimenter (aux limites de l’agglomération).
En effet compte tenu du coefficient de pointe dont on doit affecter le débit
horaire moyen de consommation pour déduire la consommation horaire
maximale (de 1,5 à 3,5), la perte de charge sera généralement plus grande dans
le conduite de distribution que sur la conduite d’adduction.
Ceci fait que plus le réservoir s’éloigne de l’agglomération, plus la cote du
plan d’eau doit être élevée (d’où une énergie de pompage plus grande)

Le schéma ci-dessous montre l’avantage de l’emplacement du réservoir proche


de l’agglomération, avec un coefficient de ointe égal à 3.

La topographie des lieux ou l’emplacement de la source peuvent parfois


modifier le de vue établie ci-dessus. On essaye généralement, d’exploiter le
relief à proximité de l’agglomération pour utiliser un réservoir semi-enterré,
qui sera toujours plus économique qu’un réservoir sur tour.

Quand la ville présente des différences de niveau importantes, on peut adopter


une distribution étagé.

S'il n'est pas possible de placer le réservoir au centre de la localité et si celle-ci


est très étendue, la pression peut devenir insuffisante à l'extrémité du réseau,
particulièrement aux heures de pointe.
On a alors recours à un ou plusieurs réservoirs d'équilibre, en liaison avec le
réservoir principal.
Les réservoirs d'équilibre se remplissent la nuit au moment des très faibles
consommations.
Ces réservoirs alimentent leurs zones d'action avec des pressions supérieures à
ce que pourrait fournir le réservoir principal seul.

Réservoir d’équilibre
Dans quelques cas, on peut adopter les deux types de réservoirs : réservoir
enterrés et réservoir surélevé (ou château d’eau).
L’adoption de ce type de schéma permet de limité le volume nécessaire du
réservoir sur tour.

4.1.6. Altitudes des réservoirs :


L’altitude du réservoir d’eau, précisément (la cote de son radier) doit être
calculé donc pour que la pression au sol à fournir pendant l’heure de pointe
sera suffisante au moins égale à Hmin en tout les point du réseau de distribution
en particulier au point le plus défavorable (le point le plus loin et/ou plus élevé)
C’est le calcul du réseau de distribution, pendant l’heure de pointe, qui
permet de déterminer les pertes de charge et d’en déduire la cote du radier de
réservoir.
Le type de réservoir se détermine par la topographie et la cote du radier. On
peut si un relief est disponible, augmenter les diamètres des conduites pour
réduire les pertes de charge et éviter la surélévation du réservoir.

 Notons aussi que, pour les châteaux d’eau, et pour des raisons
économiques, on doit éviter des surélévations HR de plus de 40m.
 Le cas échéant, on peut augmenter les diamètres de quelques conduites
de distribution pour diminuer les pertes de charge et limiter la
surélévation nécessaire.
4.1.7. Les équipements du réservoir :
Conduite d’adduction :
L’arrivée de la conduite d’adduction du réservoir peut être placée soit au fond
de celui-ci, soit à la partie supérieure, d’où oxygénation de l’eau : à son
débouche dans le réservoir, la conduite s’obture quand l’eau atteint son niveau
maximum.
Conduite de distribution :
Le départ de la conduite de distribution s’effectue à 0.25 m au-dessus du radier
afin d’éviter l’introduction des matières et sables décantés dans la cuve.
Conduite du trop-plein :
La conduite du trop-plein est destinée à empêcher l’eau de dépasser le niveau
maximal, elle évacue l’excédent d’eau.
Conduite de vidange :
La conduite de vidange se trouve au point le plus bas du réservoir, elle permet
la vidange du réservoir, à cet effet, le radier du réservoir est réglé en pente vers
son origine. Elle est raccordée à la conduite de trop-plein et comporte un
robinet-vanne.
Conduite By-Pass :
Elle relie la conduite d’adduction à celle de distribution. Elle assure la
distribution pendant le nettoyage, réparation, entretient, etc.
Comptage :
À la sortie de la conduite de distribution, un compteur doit être ménagé pour
pouvoir effectuer des relevés périodiques de la consommation totale.
Robinet-Vanne :
Dans chaque canalisation (arrivé, départ, vidange…), un robinet vanne doit être
prévu pour pouvoir effectuer le sectionnement de chacune de ces conduites en
cas de besoin.
4.1.8. Volume des réservoirs :
Différentes méthodes utilisées pour le calcul de la capacité utile des
réservoirs :
 Calcul forfaitaire :
On prend forfaitairement, une capacité des réservoirs égale à :
- 100% de la consommation journalière maximale de l’agglomération,
dans le cas d’une commune rurale.
- 50% de la consommation journalière maximale de l’agglomération,
dans le cas d’une commune urbaine.
- 25% de la consommation journalière maximale de l’agglomération,
dans le cas d’une grande ville.
 Calcul à partir des courbes d’alimentation et de distribution :
La capacité des réservoirs est déterminée à partir des courbes de variation, en
fonction des heures de la journée la plus chargée, des débits d’alimentation des
réservoirs et des débits sortants des réservoirs (distribué).
Le principe de calcul :
*On trace sur 24h, les courbes de
volumes cumulés Va provenant de
l’alimentation et celui de la
consommation Vc.
*On trace ensuite la courbe (Va –Vc)
*La somme en valeurs absolues de la
plus grande valeur et la plus petite
valeur (négative) nous donne le
volume minimum du réservoir V0.

V0 = ∆Va+ + ∆Vc-

 Calcul approximatif (méthode analytique) :


La capacité des réservoirs est toujours déterminée à partir des courbes de
variation, avec une approximation par paliers de la courbe de consommation.
 De 6 à 7 heures = a
 De 7 à 11 heures = 3,5a
 De 11 à 16 heures = 0,4a
 De 16 à 18 heures = 2a
 De 18 à 22 heures = 0,5a
 De 22 à 6 heures = 0,125a

Il faut choisir un régime de variation de l’alimentation des réservoirs (qa (h)) :


- Soit une adduction continue de débit horaire constant égal à :
a = Qjmax /24
- Soit un pompage de nuit (adduction discontinue) (de durée 10h
seulement de 20h à 6h) de débit horaire égal à : 2,4a = Qjmax / 10

- Soit un pompage variable pendant les 24 heures de la journée.

En ce qui concerne la variation horaire de la consommation, il fait intervenir un


coefficient de pointe horaire k qui varie selon l’importance de l’agglomération.

- Pour une grande ville k = 1,5 à 2


- Pour une ville moyenne k = 2 à 2,5
- Pour une petite ville k = 3 à 3,5

*Notons que, dans des calculs, il faut prévoir l’évolution future de la


consommation et ajouter une réserve d’incendie.
La réserve minimale à prévoir est de 120m3 (la motopompe des pompiers
utilise 60m3/h = 17 l/s).

*Il faut répartir le volume du réservoir au moins sur deux cuves


indépendantes pour plus de sécurité dans la distribution et pour le nettoyage.

*Les volumes des réservoirs les plus utilisés sont : 250, 500, 1000, 1500, 2000,
3000, 5000, 7500, 10000, 12000, 15000 et 20000m3.

4.1.9. Formes et types de réservoirs :


*La forme des réservoirs est généralement circulaire, et est rarement carré ou
rectangulaire.

*En ce qui concerne le château d’eau, la forme de la cuve est aussi


généralement circulaire, son aspect extérieur doit s’adapter au paysage.

*La hauteur d’eau (hr) dans les réservoirs est comprise entre :
- 3 et 6m pour les petites et moyennes villes.
- Elle peut atteindre 10m dans les grandes villes.

*Le diamètre du réservoir circulaire imposé par le volume varie de 1,5 à 2,5
fois la hauteur de la cuve hr.

*Pour des raisons économiques, les réservoirs sont construits en :


- En béton armé jusqu’à un volume de 2500m3.
- En béton précontraint jusqu’à 20000m3.
4.2. Estimation des besoins et variation des débits :
a-Estimation de la population future :
Plusieurs Méthodes sont utilisées pour l'estimation de la population la plus
utilisée c'est la méthode rationnelle :

Le nombre d’habitants futur (à l’année du projet) dans une agglomération, N0


est déterminé par la formule :
N0= 𝐍(𝟏 + 𝛂)𝒏
N : est le nombre d’habitants en une année quelconque.
𝛼: est le taux d’accroissement annuel de la population.
n : est le nombre d’année entre N et N0.

b-Evaluation des besoins en eau de différentes catégories :


Pour définir les besoins en eau, il y a deux aspects :

 Aspect qualitatif de ses besoins : (Traitement des eaux)


 Aspect quantitatif de ses besoins en eau, qui est à la base pour
dimensionner les différents ouvrages (de traitement, stockage et
transport) à mettre en œuvre.
Dans l’estimation des besoins en eau on est concerné par :
Consommation domestique : eau destinée aux besoins domestiques qui sont :
- Usages domestiques (boissons, lavage, douche, WC, …)
- Arrosage des jardins.
Consommation publique :
- C’est une eau destinée aux équipements publiques tels que les écoles, les
administrations, les hôpitaux, …
Consommation industrielle : l’eau des industries est consommée de deux
façons :
- Matière première
- Refroidissement
Consommation touristique : il s’agit de la consommation des établissements
touristiques : hôtels, campings, …
Consommation agricole : tel que l’irrigation, bétails, …
4.2.1. Consommation moyenne journalière :
Avant tout projet d’alimentation en eau potable, il est nécessaire de procéder à
un recensement de toutes les catégories de consommateurs rencontrés au niveau
d’une agglomération.
Consommation moyenne journalière de la population :
Est donnée par la formule suivante :
Qmoy j= D*N/1000
Où :
- Qmoy j : débit moyen journalier m3/j ;
- D : dotation moyenne journalière l/j/hab ;
- N : nombre de consommateurs.
Consommation moyenne journalière des équipements :
Les besoins des différents équipements (scolaires, administratifs, sanitaires,
socio-culturels, sportifs et commerciaux) recueillis au niveau des différentes
localités concernées par la présente étude sont estimés par deux méthodes:
A. Par le nombre d’occupation
On utilise l’expression suivante :
Be=No*D
- Be : Besoin en eau (m3/j) ;
- No : nombre d’occupants de l’équipement ;
- D : dotation de la consommation (l/j/occupant).
B. Par la surface du planché
Le calcul se fait moyennement :
Be=S*Ds
- Be : Besoin en eau (m3/j) ;
- S : Surface du planché de l’équipement ;
- Ds : Dotation (l/j/m2).

4.2.2.Variation des débits :


Débit maximale journalier (débit de pointe journalier) :
Le débit maximal journalier est définit comme étant le débit d’une journée où la
consommation est maximale pendant une année. Il est donné par la formule
suivante :
Qmaxj = Kmaxj*Qmoyj
Avec :
- Qmaxj : Débit maximum journalier (m 3/j) ;
- Qmoyj : Débit moyen journalier (m3/j) ;
𝟏
- Kmaxj : Coefficient d’irrégularité maximal K=1,5 +
𝑸𝒎𝒐𝒚𝒋 (𝒍/𝒔)
Calcul des débits moyens horaires
Le débit moyen horaire est donné par la relation suivante:
Qmoyh = Qmaxj/24
Avec :
 Qmoyh : Débit moyen horaire (m3/h) ;
 Qmaxj : Débit maximum journalier (m3/j).
Débit maximum horaire
Le débit maximum horaire correspond au coefficient maximum horaire, ce
dernier peut être décomposé en deux autres coefficients qui dépendent des
caractéristiques de l’agglomération, à savoir αmax et βmax .
La détermination de la consommation maximale horaire est exprimée par la
formule :
Qmaxh = Kmax h * Qmoyh
Où :
 Qmax h : Débit maximum horaire (m3 /h).
 Kmaxh : Coefficient d’irrégularité horaire maximal donné par la formule :
K = Qmax.h/Qmoy.h
Kmaxh = αmax *β max
Avec :
- αmax: Coefficient tenant compte du niveau de confort et des équipements
l’agglomération qui est compris entre 1.2 et 1.4
- βmax : Coefficient en fonction de la taille d’agglomération.

N 1000 2500 6000 10000 20000 50000 100000 300000 1000000


Pop
βmax 2,00 1,60 1,40 1,30 1,30 1,15 1,10 1,03 1,00

Le débit de pointe horaire nous permet de dimensionner le réseau de distribution (l/s).


TD : Réservoirs de stockage :

Evolution du nombre de population :


Exercice : 01
Le tableau ci-dessous donne l'évolution de la population pendant10 ans (de l98l
à 1990) d'une ville.
Calculer par la méthode, le nombre de population de la ville pour les années
(1991, 1992,1993, 1994 et 1995)?
Année 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990
Nbre de 73905 76634 82381 86939 92139 95122 101317 104986 108747 115191
population
Solution :
N0= 𝐍(𝟏 + 𝛂)𝒏
N : est le nombre d’habitants actuels.
𝛼: est le taux d’accroissement annuel de la population.
n : est le nombre d’année entre N et N0.
𝐍𝟎
𝛂 = ( ) 1/n-1
𝐍

𝟏𝟏𝟓𝟏𝟗𝟏
𝛂=( ) 1/9-1= 0,05055
𝟕𝟑𝟗𝟎𝟓

N0= 𝟏𝟏𝟓𝟏𝟗𝟏(𝟏 + 𝟎, 𝟎𝟓𝟎𝟓𝟓)𝒏


Les résultats de calcul sont reportés sur le tableau suivant :
Année 1991 1992 1993 1994 1995
n 1 2 3 4 5
Population 121000 127100 133600 1403020 147400
estimée

Exercice : 2
Soit une agglomération ayant en l'année 2003 un nombre de population égal à
65000 habitants.
Si le taux d'augmentation de la population est de 2,1%, Estimer le nombre
d’habitant à l’horizon de 10 ans (2013), et à l’horizon de 25 ans (2028)
Solution :
N0= 𝐍(𝟏 + 𝟎, 𝟎𝟐𝟏)𝒏
A l’an 2013 : N0= 65000(1+0,021)10=80014,88
A l’an 2028 : N0= 65000(1+0,021)25=109284,08
Graphique de consommation :
Exercice : 01
Soit le graphique suivant de consommation de l’eau dans un établissement
donné :

Déterminer la quantité d’eau consommée pendant la journée ?


Calculer le débit moyen horaire Qmoy.h ?
Si on donne le débit maximum horaire (débit de pointe horaire)
Qmax.h=71,5l/h, déterminer le coefficient de pointe K ?
Solution :
-La quantité d’eau consommée pendant la journée est égale à la somme des
quantités consommées pour chaque heure = 605 l/j
-Le débit maximum horaire Qmax.h = 60 l/s
-Le débit moyen horaire Qmoy.h = 605/24 = 25,21 l/s
-Le coefficient de pointe horaire K = Qmax.h/Qmoy.h = 71,5/25,21 = 2,84
Exercice : 02
Soit le graphique de consommation domestique d’une agglomération,
représenté ci-dessous :
Si on donne le débit moyen domestique Qmoyj = 3000m3/j
On demande de donner le graphique de consommation de l’agglomération ?
Solution :
Le débit moyen horaire Qmoyh= 3000/24 = 125 m3/h

Le tableau suivant présente la consommation de l’agglomération à chaque


heure : consommation = % × Qmoyh
Heures Consommation
domestique
(m3/h)
0-1 12,5
1-2 12,5
2-3 12,5
3-4 12,5
4-5 12,5
5-6 12,5
6-7 12,5
7-8 187,5
8-9 187,5
9-10 187,5
10-11 187,5
11-12 250
12-13 250
13-14 150
14-15 150
15-16 225
16-17 225
17-18 225
18-19 375
19-20 262,5
20-21 12,5
21-22 12,5
22-23 12,5
23-24 12,5

Calcul d’un réservoir


Exercice :
Les graphiques ci-dessous représentent la répartition de la consommation et de
la production de l’eau potable sur une journée (24 heures) :
Si la station de pompage (production) fonctionne 12 heures : de 22h du soir à 6h
du matin.
Et de 11h du matin à 15h de l’après midi.
- Déterminer la capacité du réservoir ?

Solution :
a- La méthode analytique :
On dresse le tableau suivant, donnant la différence entre la production cumulée
de la station de pompage et la distribution cumulée à la fin de chaque heure.
Fin de l’heure Production Distribution Différence
cumulée cumulée (Qmoyen/h)
(Qmoyen/h) (Qmoyen/h)
0-1 2 0,25 1,75
1-2 4 0,5 3,5
2-3 6 0,75 5,25
3-4 8 1 7
4-5 10 1,25 8,75
5-6 12 1,5 10,5
6-7 12 1,75 10,25
7-8 12 2,75 9,25
8-9 12 3,75 8,25
9-10 12 4,75 7,25
10-11 12 6,5 5,5
11-12 14 8 6
12-13 16 8,5 7,5
13-14 18 9 9
14-15 20 9,5 10,5
15-16 20 11,5 8,5
16-17 20 13,5 6,5
17-18 20 15,5 4,5
18-19 20 18,5 1,5
19-20 20 21,5 -1,5
20-21 20 22,5 -2,5
21-22 20 23,5 -3,5
22-23 22 23,75 -1,75
23-24 24 24 0

V0 = ∆Va+ + ∆Vc- = 10,5 Qmoy.h + 3,5 Qmoy.h = 14 Qmoy.h + V incendie


b- Méthode graphique :
Cette méthode nous permet de déduire le volume théorique du réservoir.

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