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Équation générale des déversoirs : il existe plusieurs formules pour calculer le débit (Q) et (h1) qui
passe au dessus d’un seuil, le régime d’écoulement à l’amont de l’ouvrage est toujours fluvial. Il incombe
à l’utilisateur de vérifier cette hypothèse avant tout usage des formules répertoriées (nombre de Froude
Fr<1). Et le régime d’écoulement (noyer ou non), le type de seuil mince ou épais ; ensuite choisir la formule
adequate (formule de REHBOCK, Kindsvater-Carter, etc….)
2. Hydrographie :
Définition d’un cours d’eau :
On désigne par cours d'eau tout chenal superficiel ou souterrain dans lequel s'écoule un flux d'eau
continu ou temporaire. Généralement, ce terme s'applique aux chenaux naturels. On emploie plutôt le terme
« canal » pour désigner un chenal artificiel, en principe avec de longues lignes droites.
Géométrie du cours d’eau :
Profil en travers
On désigne sous le nom de lit mineur l’encoche topographique dans laquelle s’écoule la rivière depuis son
étiage (très faibles débits) jusqu'à son débordement (débit dit de plein bord,) au-delà des berges. Le champ
d’expansion des crues désigne l’enveloppe maximale de terrain bordant la rivière et qui peut être submergée
par ses eaux. On y distingue le lit majeur, naturellement (Fig. n II.1).
Profil en long :
Le cours d’eau sur sa longueur est formé par quatre parties, chaque partie est caractérisée par un type et
une vitesse d’écoulement particulière :
Dans la partie amont, le lit est à très forte pente et son tracé est quasiment rectiligne, Plus en aval, on
rencontre successivement le style en tresses, style divagant à bras multiples sinueux et en fin style à
méandre. Le tracé en tresse est symptomatique d’une forte charge alluviale. on passe à un style divagant.
La charge grossière à évacuer diminue, le nombre de tresses diminue, et un tracé principal sinueux
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(méandres) s’organise. Le débouché en mer est un estuaire ou un delta selon la quantité de matériaux
solides encor transportés à se stade.
Fig. n II.2 : Grands traits morphologiques d’un cours d’eau, en profil et en plan
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l'embouchure ou estuaire qui est le lieu où le cours d'eau (fleuve) termine sa course (généralement
dans un océan, dans la mer ou dans un lac)
Schéma issu de la plaquette "Morphologie des cours d’eau" de France Nature Environnement
(janvier 2010)
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Dans le cas des voies navigables, la circulation des bateaux à travers les phénomènes :
- d'abaissement instantané du plan d'eau,
- de création de vagues,
- de création d'un courant de retour, sollicite principalement les berges dans des zones localisées de part et
d'autre du plan d'eau.
Les techniques de lutte contre l’érosion fluviale doivent s’attacher à améliorer ou modifier ces éléments
pour limiter l’action de l’eau.
Le choix d'un type de protection de berges est en premier lieu conditionné par la fonction à remplir par le
dispositif et l'intensité des sollicitations développées plus avant. On retient habituellement trois principales
fonctions :
- protection contre l'érosion et soutènement,
- protection contre l'érosion et étanchéité,
- protection contre l'érosion uniquement.
Pour assurer ces fonctions, il existe une multitude de systèmes à base de géotextiles coco ou jute, de
géomats ou géogrilles tridimensionnelles, de bionattes, de rideaux de palplanches, d'enrochements libres
ou liaisonnés, de blocs de béton, de matelas de gabions, de systèmes bitumineux, de conteneurs textiles,...
remplissant tout ou partie des différentes fonctions.
Définitions : Une inondation est une submersion temporaire par l’eau de terres qui ne sont pas
submergées en temps normal.
Elle peut avoir diverses origines et survenir :
lorsque se produit une élévation exceptionnelle du niveau de la nappe la plus proche du sol (appelée
nappe phréatique) : selon la topographie, des territoires plus ou moins étendus peuvent être
concernés, et ce parfois sur de longues durées ;
lorsqu’un cours d’eau déborde de son lit habituel (qualifié de lit mineur pour un fleuve ou une rivière,
de chenal pour un torrent), la montée des eaux étant plus ou moins rapide selon la taille et la déclivité
du bassin versant, la nature des sols, l’état de la couverture végétale, etc. ; la courbe représentant
l’évolution du débit en fonction du temps en un point donné est appelée hydro gramme de crue : aux
crues à montée lente des fleuves et des grandes rivières, peuvent être opposées les crues à montée
rapide des rivières torrentielles et surtout des torrents qui en outre, du fait de leur forte pente, ont un
pouvoir érosif important, arrachant les matériaux à la montagne avant de les déposer sur leur cône
torrentiel ; lorsque de l’eau de pluie ou de fonte de neige s’écoule en surface de façon non organisée avant
d’atteindre un émissaire naturel ou artificiel.
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CUAB – Mila-
Aménagements hydrauliques
ST - 3LHyd -
2019/2020
TD N°1 :
CUAB – Mila-
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Aménagements hydrauliques
ST - 3LHyd -
2019/2020
Exercice 1.
Calculer le débit d’un déversoir rectangulaire, avec les caractéristiques suivantes :
L = 1.2m
Y =0.9m
h =1.9m
p = 2m
Exercice 2.
Calculer le débit d’un déversoir triangulaire, avec les caractéristiques suivantes :
L = 1.2m
Y =0.9m
h =1.9m
p = 2m
= 90°
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