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COLLECTIFS D’IRRIGATION
OUVRAGES DES RÉSEAUX COLLECTIFS D’IRRIGATION
Ouvrages de transport
Canaux adducteurs
Prise en
rivière
Canal tête
morte
Rivière
Canal
Canalisation sous pression
Station de relevage
Station de mise en pression
Réservoir d ’équilibre
Régulateur de niveau
Schéma d ’un réseau d ’irrigation sous pression Borne d ’arrosage
Prise de rivière
Canal
principal
Barrage I
II
III IV
Rivière
Bloc
d’arrosage
Canal
Colature
Schéma d ’un réseau Canalisation
Station de relevage
gravitaire Régulateur de niveau
Prise modulée
BLOC D’ARROSAGE- Gravitaire
Sole a
Betterave
Sole b
3
Blé
Propriété
Propriété
Propriété
Sole c
Coton
Sole d
Fourrage
Sole e
BLOC D’ARROSAGE- Gravitaire
6
BLOC D’ARROSAGE- Aspersion TRAME B
Piste de desserte de blocs
Borne
Rampe
Piste de circulation
Propriété . 1
Piste de circulation
Asperseur
3
2
1
Propriété. 2
Culture
Antenne
Culture
Culture
Propriété. 3
Propriété. 4
4 L 3 L=144 m 8 L 3 L 8 L 3 L 4
L= 6 * L + 33 m
Parcelle
Limiteur de débit et
régulateur de pression Vanne
Borne d’irrigation
OUVRAGES DE TRANSPORT
Dans un réseau collectif d’irrigation gravitaire les ouvrages de transport et de
distribution de l’eau sont des canaux à ciel ouvert, mais parfois on peut avoir
recours sur certaines sections à des conduites ou des galeries en charge ou à
surface libre.
- Le canal principal :
Son débit est très important et la conception de ce canal porte sur la définition de
son tracé en plan (commodité, servitude minimum et coût minimum), de son profil
en long (Vitesses limites de l’eau en fonction de la nature des matériaux
transportés par l’eau et du type de revêtement du canal – choix des pentes
économiques) et de son profil en travers (en fonction de la nature du terrain, du
mode de construction du canal, du type de revêtement et des contraintes
d’exploitation et d’entretien).
La pente des talus dépend de la nature des terrains traversés. Comme ordre de
grandeur, on adopte les pentes de talus suivantes :
Pour un terrain rocheux : 1 de base pour 10 de hauteur (1/10)
•Pour des déblais ordinaires : (1/1)
Pour des remblais ordinaires : (3/2)
Pour un terrain sableux : (3/1)
-Les canaux secondaires et tertiaires
• Profil en long
• Pente et section d’un canal affectent sa Lit du Vitesse
vitesse et son débit
canal (m/s)
• V ne doit pas entraîner l’érosion du canal
Argile 0,65
• Dimensionnement cailloux 1,1
• Débit est fonction de la section et la vitesse béton 3
• Vitesse est fonction de :
• Tirant d’eau
• Rugosité des parois
• Pente du canal
• Profil en travers
• Profil trapézoïdal
• Profil semi-circulaire
OUVRAGES DE REGULATION DE NIVEAU
- Rôle :
Les canaux de dernier rang (en principe les canaux tertiaires) alimentent à leur
tour les rigoles de distribution qui conduisent enfin l’eau dans les domaines à
irriguer. Pour des raisons d’ordre technique et pratique, il est nécessaire de donner à
l’irriguant un débit constant, appelé module, fixé une fois pour toutes dans un
réseau et indépendant en principe de la saison et de la surface du domaine à
irriguer. C’est uniquement la durée pendant la quelle, le module sera délivré au
domaine qui variera en fonction des mois et de sa surface.
Il faudra donc aménager, entre le canal tertiaire d’alimentation et la rigole de
distribution, une prise, ouvrage qui non seulement doit laisser le passage à l’eau, ou
bien l’arrêter quand il le faut, mais aussi régler un débit égal au module (ou à un
nombre entier de modules, 2, 3 ou 4 par exemple) qui soit valable quelles que soient
les variations inévitables du niveau de l’eau dans le canal tertiaire.
Les ouvrages de régulation ont pour but de maintenir dans des limites aussi étroites
que possible les variations du plan d’eau, soit dans le canal alimentaire au droit de
chaque prise, ou tout au moins de chaque dérivation importante, soit
immédiatement après la prise dans la partie de la dérivation comprise entre la prise
proprement dite et le module. Ces ouvrages permettent, lorsque le débit varie, de
maintenir la ligne d’eau des canaux entre des limites acceptables afin que:
les prises d’eau soient correctement alimentées
La protection des berges soit assurée
Types de régulation
Ouvrages de régulation amont: maintiennent le niveau de
l’eau à leur amont quasiment constant et ce, quel que soit les
variations de débit (déversoirs, vannes AMIL)
Ouvrages de régulation aval: maintiennent le niveau de
l’eau à leur aval quasiment constant et ce, quel que soit les
variations de débit (vannes AVIO et AVIS, obturateurs à
disques)
Ouvrages de régulation
c Revanche
Ouvrages de prise
Q±∆Q(5à10%)
Module à masques
Qbief
h1 ∆Q
l2 L =
m 2g ∆h3 / 2
h2
l3
Q
Les organes essentiels sont un tablier cylindrique qui épouse la forme du canal et doit
pouvoir l’obstruer complètement, un flotteur cylindrique accolé à la face amont du tablier,
un contrepoids réglable relié au tablier par une charpente métallique ; le tout pivote autour
d’un axe horizontal O qui est l’axe géométrique de la section du tablier et du flotteur.
Le calcul de l’équilibre de l’ensemble montre que l’axe horizontal O, autour
duquel la vanne pivote, doit se trouver calé à la cote du niveau à maintenir constant ; il
donne également la position exacte du centre de gravité de l’ensemble, que l’on règle
grâce au contrepoids.
A la suite d’une élévation du niveau amont (causée soit par une augmentation du
débit du canal à l’amont, soit par une diminution du débit à l’aval), la poussée sur le flotteur
augmente et la vanne tend à s’ouvrir complètement.
A la suite d’un abaissement du niveau amont, au contraire, la poussée sur le
flotteur diminue et la vanne tend à se fermer complètement.
Une vanne AMIL est normalement calée de manière à ce que l’axe d’articulation
coïncide avec le niveau amont max .
Les vannes sont en principe placées au droit des points de dérivation importants ; s’il
s’agit de réaliser des prises à débit constant réglable, elles sont, selon le marnage qui
subsiste à leur hauteur, équipées de modules à un ou deux masques. Si le marnage
excède les tolérances du module, selon la valeur relative du débit dérivé par rapport à
l’écoulement principal et les pertes de charge admissibles, il faut installer une AMIL
supplémentaire sur le canal primaire à l’aval de la prise ou une vanne AVIO ou AVIS
précédant le module sur le canal dérivé.
Choix de l’appareil
Diamètre
Débit maximal
Charge Jm
Avantages:
• pas de risque de débordement sur les canaux
• pas de dépôt
• entretien facile
Inconvénients:
• bien connaître les débits appelés pour les faire les réglages Vanne AMIL dans un canal
• pertes d’eau par décharges
Vanne AMIL
Contre- poids
Tablier-flotteur
Marnage
Ligne d’eau à débit maximum Ligne d’eau à débit nul
Ouvrages de prise
Q±∆Q(5à10%)
Module à masques
•La vanne AVIS joue le même rôle sur un canal continu où le faible écart
des plans d’eau à l’amont de la vanne-écart qui conditionne la hauteur de
son tablier au-dessus du niveau aval réglé-conduit à des proportions
satisfaisantes sans nécessiter le recours à un pertuis en charge.
Bassin
Vanne à
glissière
Pertuis
Implantation type d ’une vanne
AVIO
Module à masques
associé à une vanne
AVIS
Bassin
Vanne AVIO
Choix de l’appareil:
rayon flotteur et section pertuis
Débit maximal
Perte de Charge Jm
charge maxi. à Q=0
charge maxi à Q maxi
- Appareils automatiques : Obturateurs à disques
L'obturateur à disque autocentreur est un appareil qui placé au
débouché d'une conduite en charge dans un bassin ou un réservoir, y
maintient un niveau sensiblement constant quelles que soient les
fluctuations du débit.
On peut distinguer 2 types d’obturateurs :
- Modules à masques :
Ces appareils hydrauliques sont destinés à mesurer et régler le débit dérivé par la
prise ; ils sont indispensables pour éviter le gaspillage de l’eau. Les éléments
essentiels d’un module à masque sont :
- Partiteurs :
C’est un ouvrage à ciel ouvert permettant la totalité du débit délivré par le canal
et devant être délivré à l’arroseur. Cette prise consiste en un pertuis rectangulaire
exécuté dans la berge du canal. Elle est équipée d’une simple vanne à glissière. Le
débit dérivé étant connu, la largeur du pertuis est obtenue par la formule des
déversoirs avec un coefficient de débit voisin de 0,37.
La perte de charge sera prise égale à J= 2 cm
OUVRAGES DE PARTAGE
Partiteur proportionnel
Vanne T.O.R
MODULES A MASQUES
masque
CHOIX DES MODULES A MASQUES
Modules X1 etX2
Débit nominal Nombre de vannettes de L
Modules L1 et L2
(l/s) 5 l/s 10 l/s 15 l/s 30 l/s (cm) Débit nominal Nombre de vannettes de L
30 1 1 1 32 (l/s) 50 l/s 100 l/s 200 l/s 400 l/s (cm)
60 1 1 1 1 63
90 1 1 1 2 94
500 2 2 1 104
120 1 1 1 3 125 550 1 1 2 113
150 1 1 1 4 156 600 2 1 2 124
650 1 2 2 134
Modules XX1 et XX2 700 2 2 2 145
Débit nominal Nombre de vannettes de L 750 1 1 1 1 153
(l/s) 10 l/s 20 l/s 30 l/s 60 l/s 90 l/s (cm)
30 1 1 16
800 2 1 1 1 164
60 1 1 1 32 850 1 2 1 1 174
90 1 1 2 48 900 2 2 1 1 185
120 1 1 1 1 63 950 1 1 2 1 194
150 1 1 2 1 79
180 1 1 1 2 94 1000 2 1 2 1 205
210 1 1 1 1 1 109 1050 1 2 2 1 215
240 1 1 1 3 125 1100 2 2 2 1 226
300 1 1 1 1 2 155 1150 1 1 1 2 234
360 1 1 1 2 2 186
420 1 1 1 3 2 217 1200 2 1 1 2 245
480 1 1 1 1 4 247 1250 1 2 1 2 255
Modules C1 et C2 1300 2 2 1 2 266
Débit nominal Nombre de vannettes de L 1350 1 1 2 2 275
(l/s) 100 l/s 200 l/s 400 l/s 600 l/s 1000 l/s (cm) 1400 2 1 2 2 286
1000 2 2 1 105 1450 1 2 2 2 296
1100 1 1 2 114 1500 2 2 2 2 307
1200 2 1 2 125
1300 1 1 1 1 134
1400 2 1 1 1 145
1500 1 2 1 1 155
1600 2 2 1 1 166
1700 1 1 2 1 175
1800 2 1 2 1 186
1900 1 1 1 2 195
2000 2 1 1 2 206
2100 1 2 1 1 215
2200 2 1 2 1 226
2300 1 1 1 1 1 235
2400 2 1 1 1 1 246
2500 1 2 1 1 1 256
2600 2 2 1 1 1 268
2700 1 1 2 1 1 276
2800 2 1 2 1 1 288
2900 1 1 1 2 1 296
3000 2 1 1 2 1 308
FONCTIONNEMENT DES MODULES A MASQUES
1 masque
Q =
2
ml 2 g h 3 / 2 Q = mS 2 gh
3 m : Coefficien t de débit ;
l : longueur du déversoir ;
S : section de la vanne ;
m : coefficien t de débit h : charge de l' eau à l' amont de la vanne
h : charge d' eau au dessus du seuil
2 masques
Pertes de charge et tolérances de niveaux des divers types de modules
Type Débit / Hmin. Hmin. Hnom. Hmax Hmax. ∆H ∆H
unité de Jnom./Hnom. Jmin/Hmin
largeur Q–10% Q-5% Q Q+5% +10%Q Q± 10 % Q 5 % .
X1 10l/s/dm 13 13,5 17 18,5 20 7 5 6,5 5
XX1 20l/s/dm 20 21,5 27 29,5 31 11 8 10,5 8
L1 50l/s/dm 37 39,5 50 54,5 58 21 15 19 15
C1 100l/s/dm 59 62,5 79 86 92 33 23,5 30 24
CC1 200l/s/dm 94 100 126 137 146 52 37 48 38
X2 10l/s/dm 13 13,5 17,5 28 31 18 14,5 6,5 5
XX2 20l/s/dm 20 21 28 44 48 28 23 11 8
L2 50l/s/dm 37 39 51 82 89 52 43 20 15
C2 100l/s/dm 59 62 81 130 142 83 68 31 24
CC2 200l/s/dm 94 99 129 206 225 131 107 50 38
OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT
Ils servent pour le franchissement d’une voie de circulation, d’un accident topographique ou
assurer le croisement entre deux canaux.
Le franchissement d’une piste peut se faire, soit par un dalot (écoulement à surface libre)
(lorsque le plan d’eau dans le canal est proche du terrain naturel ou par siphon inversé
(écoulement en charge).
Siphon inversé
S.libre
S.libre
V Y1 (1) h
(5) Y2 V2
Z1 (2) Z2
(3) V1 (4)
TN
vers (2) : Elargissement brusque, d'où pdc = V2/2g
(1) vers (3) : Contraction brusque, d'où pdc = 0,5 V12/2g
(2) :perte de charge linéaire dans la conduite = j*L
(3) vers (4) : Elargissement brusque, d'où pdc = V12/2g
(4) vers (5) : Contraction brusque , d'où pdc = 0,5 V22/2g
Les ouvrages de sécurité ont donc pour but d’évacuer hors du réseau adducteur
une partie ou la totalité du débit affluant. Ils sont généralement à prévoir :
On peut distinguer dans les ouvrages de sécurité : les déversoirs latéraux et les
siphons de sécurité.
- Déversoirs latéraux :
- Siphons de sécurité :
Le franchissement d’une piste peut se faire, soit par un dalot (écoulement à surface
libre) (lorsque le plan d’eau dans le canal est proche du terrain naturel ou par
siphon inversé (écoulement en charge).
OUVRAGES DE SECURITE
Siphon de sécurité
Déversoir de décharge
Les ouvrages de raccordement
Ils permettent de rassembler certains ouvrages entre eux.
Raccordements entre ouvrages linéaires
- Raccordements convergents
- Raccordements divergents
Raccordement Raccordement
progressif brusque
Convergent 0,05-0,3 0,5
Divergent 0,10-0,6 1
-Bassin de dissipation : où l’on tolère à leur aval des oscillations possibles du plan d’eau.
-Bassin de tranquillisation: où l’on désire un plan d’eau calme, sans oscillations, à l’aval.
L’ouvrage de chute est constitué d’un déversoir permettant de régler le plan d’eau du côté
amont,
suivi à son aval immédiat d’un bassin d’amortissement. La profondeur du bassin est comprise
entre 0,1 et 0,3 m.
Si les conditions d’écoulement sont identiques à l’amont et à l’aval de l’ouvrage de chute, la
dénivelée
Z des plans d’eau est égale à la valeur du décrochement des côtes radier amont et aval.
Q∗Z
Vb =
75 n
V : Volume du bassin en m 3
Q : débit en l / s
Z : Hauteur de chute en m
n : nombre de cevaux dissipés par m 3
n = 2 (ouvrages de dissipatio n)
n = 2/3 (ouvrages de tranquili sation)
l = 1,5Z
les chutes :
Dans le cas où la pente du terrain naturel est trop forte risquant d’engendrer des
vitesses érosives, ou un abaissement important de la ligne d’eau tel que
l’alimentation des prises situées en amont soit compromise, on a recours à
l’installation d’ouvrages de contrôle qui sont des chutes lorsque l’abaissement du
niveau d’eau et brusque ou des « coursiers(tronçon de canal à forte pente lorsque
l’eau est transportée sur de longues distances avec des pentes assez fortes.