Vous êtes sur la page 1sur 18

06/06/2021 Etudes de conception du

barrage Sidi Abdellah dans


la Province de Taroudant
Prof : Mr. MOHAFID

AITLAASRI Reda _ HAMDI Anas


EHTP
Introduction :
Dans le cadre du développement économique et social du monde rural, le
gouvernement envisage de construire un barrage sur un site dénommé ‘Sidi
Abdellah’ à Oued Ouaâr dans la province de Taroudant.
Le barrage de Sidi Abdellah est actuellement en construction. L’objectif est
d’irriguer les terres, reconstituer le niveau de la nappe phréatique de la rivière
Souss et d’éviter les innondations.

Question 1 :
En plus des conditions géologiques, il faut tenir des paramètres suivants pour
choisir le site du barrage :

o Les conditions hydrologiques


o La topographie
o La disponibilité des matériaux
o La morphologie de la vallée
o Les conditions de la fondation
o Des critères économiques

Question 2 :
L’Axe 2 est l’axe favorable pour l’implantation du barrage car il représente une
bonne fondation (Schistes fins étanches)

Question 3 :
L’échelle adoptée est : 1/100000

Question 4 :

Les types de travaux de reconnaissances géologiques à effectuer dans le cadre


d’un projet de barrage sont :
Les sondages carottés : Le principe des sondages carottés est de venir découper
un cylindre de terrain le plus intact possible afin de réaliser des observations et
des essais représentatifs des formations en place. Le découpage des terrains peut

P a g e 1 | 17
être fait par fonçage ou battage (carottier poinçonneur) ou par rotation (carottier
rotatif). Cette technique consiste à venir découper les terrains et faire pénétrer
l’échantillon dans l’outil par poinçonnement sans rotation.
Forages destructifs : Ce type de sondage consiste à traverser les terrains en
imprimant, via le train de tiges, des efforts sur l’outil de forage qui déstructure
les sols/roches. Les informations recueillies proviennent du comportement de la
machine durant la phase de forage et de l’analyse des débris de sols ou de roche,
remontés en surface par le fluide de forage.

Les tranchées : Ayant pour objectifs :


 Recherche d’un substratum imperméable sous une couverture peu épaisse.
 Levé d’une coupe géologique détaillée.
 Prélèvement d’échantillons pour identification et essais mécaniques.
Question 5 :

Interprétation : Les essais d’eau exécutés sur le site du barrage montrent que la
perméabilité des terrains est très variable en fonction de la nature géologique des
niveaux formant le substratum.

Question 6 :

le type de barrage à adopter pour ce site est un barrage à BCR.


En effet, on a une fondation rigide avec une vallée qui n’est pas trop serrée. Ce
type de barrage est le plus économique.

Question 7 :
Les essais de laboratoire utilisés pour l’identification des granulats à béton :

Essai Proctor :

L'essai Proctor, mis au point par l'ingénieur Ralph R. Proctor (1933), est un
essai géotechnique qui permet de déterminer la teneur en eau nécessaire pour
obtenir la densité sèche maximale d'un sol granulaire (ou non) par compactage à
une énergie fixée (poids de dame, nombre de coups et dimensions normés).

Essai Micro-Deval :

P a g e 2 | 17
L'essai micro-Deval a pour but la détermination de la résistance à l'usure par le
frottement réciproque des éléments d'un granulat. Le matériau soumis à cet essai
évolue par frottement des éléments les uns sur les autres, sur le cylindre de la
machine en rotation et sur les boulets (charge abrasive).

Essai Los Angeles :

L'essai Los Angeles permet de mesurer les résistances combinées aux chocs et à
la détérioration progressive par frottement réciproques des éléments
d'un granulat. Ce mode opératoire s'applique aux granulats utilisés pour la
constitution des chaussées et bétons hydrauliques. Il consiste à mesurer la
quantité d'éléments inférieurs à 1,6 mm produite en soumettant le matériau aux
chocs de boulets et aux frottements réciproques de la machine Los Angeles.
Pour cela il évolue pendant l'essai.

Essai équivalent du sable :

L’équivalent de sable est un indicateur, utilisé en géotechnique, caractérisant la


propreté d’un sable ou d'une grave. Il indique la teneur en éléments fins,
d’origine essentiellement argileuse, végétale ou organique à la surface des
grains. Ce terme désigne également l’essai qui permet de déterminer cet
indicateur. On parle d’ « essai d’équivalent de sable piston » ou, plus
simplement, d’ « essai d’équivalent de sable »

Hydrologie du site
Question 8 :

Les différentes méthodes que pour calculer les débits de pointes pour des
périodes de retour données :
 Les formules empiriques :
On peut utiliser des formules empiriques (selon la taille du bassin versant) telles
que : la formule rationnelle, la formule de Mac math, ….

 Ou bien l’ajustement statistique si on dispose d’une série de données sur


les pluies pour une période donnée
 La transposition des débits (méthode de Gradex) :

P a g e 3 | 17
L’estimation des débits de pointes d’un bassin versant est faite par analogie avec
les bassins versant similaires ou limitrophes. Les critères de similitude sont
essentiellement la morphologie et le régime pluviométrique.

Dans notre cas, puisqu’on ne dispose pas d’une série de données des pluies pour
faire la transposition en débits ou bien une série de débits pour faire l’ajustement

Donc on va utiliser les formules empiriques notamment la formule rationnelle.

Question 9 :
Surface Sb 233 km3
Longueur de l’oued principal 28 km
Périmètre 69 Km
Altitude maximale 3551 m
Altitude médiane 1380 m
Altitude moyenne 1560 m
Altitude minimale 480 m
Indice de pente global 8.9 %
Apport moyen annuel Ap 20 Mm3
Dégradation spécifique Ds 430 m3/km2/an

Question 10 :
On opte pour un débit de projet de 1000 ans car le barrage est rigide.

Question 11 :

T (ans) 10 20 100 1000 10 000


3
Q (m /s) 280 480 600 900 1300
3
V (Mm ) 2.52 4.32 5.4 8.1 11.7
Question 12 :

Volume annuel des apports solides :

V= 233*430*=0.1 Mm3

Question 13 :

Volume de la tranche morte pour une durée de :

30 ans : 0.1*30 = 3 Mm3

50 ans : 0.1*50 =5 Mm3


P a g e 4 | 17
Question 14 :

La cote correspondante à la tranche morte pour une durée de vie de 50 ans :

Courbes HSV donne 522 NGM

Question 15 :
Des solutions préventives pour atténuer le phénomène de l’envasement :

La cause principale de l’envasement est l’érosion du cours d’eau, donc pour


remédier à ce problème on peut adapter la végétation (sur le lit et les berges) du
cours d’eau comme solution pour atténuer l’envasement du barrage.

On peut aussi faire un seuil de décantation (c.à.d. Construire une petite digue en
amont de du barrage pour l’atténuation des apports solides.

Conception et dimensionnement des ouvrages :

Question 16:
V=10 Mm3 donc L= 532 NGM

Alors h=532-480 =52m

Question 17 :
Une coupe type du barrage :

Retenue normale

Aval

Amont

Terrain naturel

P a g e 5 | 17
Question 18 :
Hauteur du barrage sur fondation 69 m
Cote de la retenue normale 534 NGM
Fruit du parement amont 0.5 H/1V
Fruit du parement aval 0.7 H/1V
Largeur de la crête 374 m
Cote des plus hautes eaux 537 NGM

Question 19 :
Le bilan des forces horizontales et verticales agissant sur le barrage pour le cas
de charge correspondant à la cote de la retenue normale :

 Poids propre ; P =wb * V


wb: Poids volumique du béton (KN/m3).

V : le volume par mètre linéaire.

 Poussée hydrostatique de la retenue sur le parement amont ;


PH =0.5w*H2 ET PV =0.5p*H2

w : Poids volumique de l’eau (KN/m3).

H : hauteur d’eau en m.

p : le fruit du parement amont ou aval.

 La sous pression appliquée à la base ;


 Poussée statique de la vase sur le parement amont ; Fs = 0.5 ∗ ws ∗ Hs2 ∗
( )

Ws: Poids volumique déjaugé des sédiments.

Hs : hauteur de la vase en m.

Phi’: angle de frottement interne de la vase.

 Poussée hydrostatique sur le parement aval.


 Force sismique appliquée au poids propre ;
 La force appliquée par le vent.
P a g e 6 | 17
 Force inertie de l'eau
 Force inertie du barrage
 Force inertie du vaste

Retenue normale

Aval

Amont Ea corps

Du
Et
barrage

Terrain naturel
Terrain naturel

Question 20 :

COEFFICIENTS DE SECURITE AU GLISSEMENT :


forces stabilisatrices
Sg =
forces de poussées

COEFFICIENTS DE SECURITE AU RENVERSEMENT :

P a g e 7 | 17
moments stabilisants
Sr =
moments de renversement

Dans les conditions normales :

Sg =1.8

Sr = 2.64

Question 22 :
On peut envisager un évacuateur de crue à seuil libre ou vanné

On peut opter pour un évacuateur en charge ou à surface libre

Question 23 :
P a g e 8 | 17
Pour ce barrage, on choisit un évacuateur de crue à seuil libre et à surface libre
car le barrage étant en béton de plus on souhaite éviter de faire beaucoup
d’entretien et de suivi.

Question 25 :
La superficie de la retenue du barrage :

On a pour la période de retour = 10000 ans le volume est V =11.7 Mm3

D’après la courbe HSV, on a la cote qui correspond à ce volume est : 536.2

Donc la surface de la retenue du barrage est : S = 53 000 ha

Question 26 :
La hauteur de la charge maximale H au-dessus du seuil de l’évacuateur de crues
au moment du passage de la crue (plus hautes eaux)

La plus grande période qu’on a est de 10 000ans

Qui correspond à un volume = 11.7 Mm3

Et un cote de 536.2

Donc Hmax = 536.2-480 = 56.2 m

Question 29 :
Les avantages du barrage en BCR :

 Diminution sensible des coffrages (présence de coffrages que sur les


parements)
 Le BCR ne nécessite ni refroidissement (faible chaleur d’hydratation en
raison des faibles dosages en ciment), ni injection de joints.
 Réduction du temps de réalisation : Diminution du coût de construction :
Diminution des charges de location des installations de chantier, les
coûts des emprunts et les dépenses en main d’œuvre, en électricité, etc.

P a g e 9 | 17
 Réduction de la probabilité d’occurrence des crues pendant les
travaux : Economiser dans les ouvrages de dérivation
 Compactage énergique associé à une réduction de la teneur en eau
permettant de diminuer le dosage en liant
 Suppression, dans la mesure du possible, de joints (autorisée par les
faibles dégagements de chaleur)
 Réalisation de galeries non coffrées

Question 30 :
Le fillet est une matière minérale, finement divisée destinée à remplir les vides
laissés par un empilement granulaire de graviers, gravillons et sables.
L'utilisation des fillers dans des dosages appropriés dans la formulation des
bétons permet d'améliorer les propriétés d'écoulement du béton frais et les
résistances mécaniques du béton durcis.

La provenance des fillers:

o Extraction du sable.
o Granulats marins
Question 31 :
Les objectifs visés à travers la réalisation des planches d’essais avant la mise en
place du BCR :

 La réalisation d'une planche d'essais pour le remblai est basée sur les
points suivants :
 Préciser les conditions d'utilisation des compacteurs, lorsque celles-ci ne
sont pas définies suffisamment dans les documents techniques en vigueur.
 Lorsque les connaissances initiales sont très imprécises, il y a
nécessairement plusieurs (modalités de) planches d'essais pour chercher à
encadrer les conditions finales à retenir L’évaluation de la performance
hydraulique des étanchéités composites
 Détermination des moyens humains et matériels disponibles sur le
chantier, le niveau de la couche de remblai (1ere ou 2ème...) et la section
sur laquelle la planche est réalisée.
 Caractéristiques du matériau utilisé pour le remblai : classification,
résultats de l'essai Proctor.

P a g e 10 | 17
 Sur la section désignée, on procède par compactage avec des énergies
différentes (par exemple 3, 6 et 9 passes vibrantes avec un compacteur
cylindre ou à pneu).
 En utilisant le densitomètre à membrane, on mesure la densité in situ pour
calculer après l'indice de compactage obtenu correspondant à chaque
énergie (par exemple 3 passes donnent 89% de l'OPM, 6 passes donnent
95% et 9 passes 96%).
 L'énergie adoptée pour la totalité du chantier est celle qui donne un indice
de compactage conforme pour la couche de remblai mise en œuvre. Par
exemple si on parle de la 1ère couche de remblai, une énergie de 6 passes
est suffisante).
Question 32 :
Les contraintes transmises à la fondation au niveau du barrage Sidi Abdellah
sont :

On peut conclure que la stabilité dans ce cas est largement vérifiée, donc on
adopte une fondation superficielle.

Exécution des travaux

Question 33 :

P a g e 11 | 17
Les erreurs commises sur le planning :

On a remarqué que l’ordre de réalisation de certains travaux pour la


construction du barrage en question est mal choisi

Tout d’abord, on a constaté que :

 Le barrage principal doit se construit après la réalisation des voiles


d’étanchéité et de drainage.
 Les injections de consolidation doivent précéder la construction du
corps du barrage.
 Les galeries de drainages et d’injection doivent être construites après
(en cours) de la construction du corps du barrage (au moins 2 mois
après le début de construction du barrage principal).
 L’Evacuateur de crue et le pont devraient être réalisés vers la fin de la
construction du barrage principal.
 Le délai de L’achèvement de tous les travaux et la remise en état des
lieux n’est pas respecté (43 mois au lieu de 42 mois)

Question 34 :
La correction du planning proposé par l’entrepreneur :

Question 35 :
On a 30*11 =330 m3/j

Donc la durée de mise en place du BCR est :

350000/330 =1060.6 jours = 35 mois

Question 36 :

P a g e 12 | 17
Le volume de sable nécessaire pour le BCR :

0.34*0.9*350000 =107100 m3

Question 37 :
La quantité du ciment nécessaire pour la réalisation du barrage :

100*350000*0.9 + 250*350000*0.1 = 40.25*106 kg

Electromécanique du barrage

Question 38 :
Les types de vannes utilisables comme vannes de réglages ou de garde pour les
vidanges de fond :

Vanne glissière :

C’est un type de vanne dont l’obturateur est de fermer une conduite et qui se
déplace dans des glissières. Elle est actionnée par un vérin à double effet (un
vérin à deux directions de travail).

Vanne à opercule :

La vanne à opercule est un équipement de robinetterie dont l’obturateur se


déplace dans le sens d’écoulement au niveau des portées d’étanchéité.

La vanne papillon :

Est un dispositif de contrôle de flux, typiquement employé pour régler l’eau

P a g e 13 | 17
traversant le conduit. C’est une vanne avec un disque qui tourne d’une façon
latérale, perpendiculairement au sens d’écoulement d’eau.

La vanne à jet creux :

Les vannes à jet creux sont installées dans la chambre de commande de barrage.
Elles sont destinées à l’irrigation. Elles permettent la dégradation de l’énergie
des débits volumiques importants et des pressions élevées. Elles sont actionnées
avec des Servomoteurs électriques.

La vanne murale (ou à pelle) :

Elle est en forme rectangulaire.

Question 39 :
Le rôle principal d’une vanne de garde est de se fonctionner en cas de
défaillance de la vanne de réglage.

Auscultation du barrage :

Question 40 :
Pour la mesure des déformations, à base courte ou longue :

Les extensomètres "à corde vibrante", donnant la déformation du béton, ont été
installés en grande quantité dans les barrages. Appareil sensible et fiable, il
donne des indications importantes sur l'évolution des déformations internes,
notamment pendant le début de la vie de l’ouvrage lorsque retrait et fluage sont
importants. Leur utilité, pour conforter les hypothèses de distribution de
contrainte faites lors du projet, est maintenant beaucoup plus faible, depuis
l’apparition de méthodes de calcul performantes au début des années 1980.
Les extensomètres multipoints (appelés parfois distofor) à longue base sont
présents dans quelques fondations rocheuses et sur certaines structures. Malgré
une certaine fragilité, ils sont extrêmement utiles pour mesurer des déplacements
sur des distances allant de quelques décimètres à plusieurs dizaines de mètres
Ils sont particulièrement bien adaptés à la mesure de l'ouverture du pied
amont des voûtes

P a g e 14 | 17
Les fissuromètres sont installés sur une fissure ou un joint dont on veut suivre
l’évolution. On mesure les déplacements relatifs des deux lèvres de la fissure,
au moins dans l'axe perpendiculaire à son plan

Pour la mesure de la piézométrie :

La mesure des pressions interstitielles dans les remblais est réalisée par des
cellules à contre- pression ou à corde vibrante. La pression interstitielle régnant
localement dans le remblai est transmise par une pierre poreuse au dispositif de
mesure. Les cellules sont posées pendant la construction du remblai et, selon le
type, un câble ou des tubulures transmettent l'information au poste de mesure
situé dans un local. Le soin apporté à la pose de ces cellules est primordial pour
la qualité des mesures ultérieures, d'autant que ces appareils ne sont ni
réparables ni remplaçables (sauf installation dans un nouveau forage). Les
cellules à corde vibrante sont recommandées pour leur longévité (mis à part les
problèmes de fluage dans le temps). Leur précision est de l'ordre du demi pour
cent (soit 5 cm de colonne d'eau pour une cellule 0-1 bar).

Pour la mesure des débits :

La mesure des débits de fuite ou de drainage est faite suivant deux types de
méthodes, en fonction de l'importance des débits à mesurer. Pour des valeurs
inférieures à environ 10 l/min, on utilise une capacité graduée dont on observe le
remplissage pendant une durée fixée (en général 30 s à 1 mn) ; au-dessus de ces
valeurs, la mesure se fait par déversoir, mobile puis fixe, et dont le seuil est
triangulaire ou rectangulaire suivant le débit à mesurer.

Autres grandeurs physiques :

Les températures ne sont, en général, pas mesurées en phase d'exploitation dans


les barrages. Par contre, la mesure de la cote du plan d’eau est un complément
indispensable pour d'une part la gestion de la retenue et d'autre part
l'interprétation des mesures précédentes. Elle se fait manuellement par une
échelle limnimétrique scellée sur une partie fixe en béton (tour de prise,
parement amont) ou automatiquement par différents types de limnigraphes ou
limnimètres numériques. L'enregistrement en continu de la côte de la retenue est
parfois une exigence du service de contrôle. La mesure de la pluviométrie
journalière est également une donnée précieuse pour l'interprétation des mesures
P a g e 15 | 17
hydrauliques. L'idéal est de disposer d'un pluviomètre ou d'un pluviographe
installé sur le site et respectant les recommandations techniques concernant son
implantation. Sinon, on peut recourir aux données d'une station Météo-France
proche du site.

Exploitation, entretien et maintenance des barrages :

Question 41 :
L’inspection visuelle dont l’objectif et de déceler des anomalies perceptibles à
l’œil. L’inspection comporte deux phases : une réunion de bilan de l’entretien et
une phase de visite des ouvrages.

Question 42 :
L'entretien préventif est un entretien organisé qui sert à éliminer ou minimiser
les bris ou l'entretien correctif et à prolonger la vie utile du système de
distribution d'eau. Par bris et entretien correctif ; on entend l'entretien et les
réparations causées par une défaillance, et qui requièrent une action immédiate.

Un programme d'entretien préventif bien effectué permettra d'obtenir les


résultats suivants :

 réduire les coûts d'entretien.


 prévenir les défaillances du système de distribution d'eau ;
 déceler et éliminer les points faibles du système ;
 déterminer le type et la quantité de matériel ainsi que de pièces de
remplacement qu'il faut entreposer pour les réparations ;
 analyser le comportement actuel du système et utiliser cette information
comme guide pour des installations futures (déplacement des
populations) ;
 entretenir de bonnes relations publiques en effectuant les réparations
avant que les interruptions se produisent ;
 déceler et éliminer les risques à la sécurité;
 mieux répartir les charges de travail.

P a g e 16 | 17
Essentiellement l'entretien préventif se résume à l'inspection et aux soins
réguliers apportés aux équipements selon les exigences de chacun. Il est
important que le personnel d'entretien ait une connaissance approfondie du
système de distribution et de ses composantes. Nous allons maintenant présenter
quelques remarques sur les différentes composantes d'un système de distribution
d'eau en ce qui concerne l'entretien préventif.

Question 43 :
La procédure à suivre dans le cadre de la MECEP pour l’anomalie sur le mur
bajoyer de l’évacuateur de crue :

 formuler des conclusions à partir des publications et des retours


d’expérience disponibles dès maintenant ;
 poursuivre les recherches et l’analyse de cas existants pour
progressivement affiner notre connaissance des phénomènes physiques
mis en jeu à la limite de la rupture des ouvrages pour apporter des
éléments permettant d’améliorer la formulation.
Question 44 :
Le dragage est une opération ayant pour objet le prélèvement de matériaux,
notamment boues, limons, sables et graviers, au fond d'un cours d'eau ou d'un
plan d'eau à l'aide de moyens mécaniques, hydrauliques ou pneumatiques dans
un but d’aménagement ou d’entretien [REMINI et al 1997]. Le dévasement des
barrages par le dragage est une technique sûre, mais la récupération d’une
capacité de stockage par ce procédé est une opération très couteuse et n’est pas
économique pour les grandes retenues. Malgré le coût onéreux de l’opération de
dragage qui revient environ à celui de la réalisation d’un nouveau barrage, la
technique de dragage devient indispensable pour les barrages dont la stabilité est
en danger mais aussi dans le cas où les sites pour la réalisation de nouveaux
ouvrages deviennent rares. Néanmoins, cette opération s’impose dans les pays
comme l’Algérie où il y’a de moins en moins de sites favorables à la réalisation
de nouveaux barrages, ou lorsque la digue est menacée par la forte poussée des
sédiments.

P a g e 17 | 17

Vous aimerez peut-être aussi