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Remerciements :
Nous tenons à exprimer, au terme de ce travail, nos sincères remerciements à toutes les
aboutissement.
Nous tenons à exprimer notre sincère et profonde reconnaissance à l’égard de nos encadrant
chef de projet au sein du bureau d’études NOVEC, ainsi que M. Idriss ZAKI et M. Tijani
AAYADI, qui nous a énormément aidé dans le cadre de notre application. Nous les
remercions pour leurs soutiens, leurs conseils judicieux, leurs critiques constructives, leurs
disponibilités et pour leurs savoir-faire et l’expérience qu’ils ont partagés avec nous avec
TALEB, professeur à l’école Hassania des travaux publics qui n’a ménagé ni son temps ni son
énergie pour nous aider à élaborer ce travail dans les meilleures conditions. Nous exprimons
aussi notre grande admiration à la fois pour son expérience et sa maîtrise du domaine et
tout le soin de nous bien aider dans quelques calculs hydrauliques, ainsi que les professeurs
des autres départements qui ont contribué à notre formation le long de notre parcours à
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Dédicace :
A ceux qui m’ont toujours soutenu et aimé et qui ont forgé ma personnalité.
A mes parents et ma cousine kawtar
A ceux qui m’ont encouragé à donner le meilleur de moi-même.
A mes frères et sœurs et à mes amis
Khaldoune
Dédicace :
A mes très chers parents pour leur amour, leurs sacrifices, leurs conseils et leurs prières.
A mes chères sœurs et mon cher frère, les personnes les plus proches de mon cœur.
Je dédie en signe de reconnaissance et de dévouement ce travail qui n’a pas pu être achevé
Anas
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Résumé :
Le présent projet intitulé « Elaboration d‟un programme de calcul des évacuateurs de crues à
seuils libres, et des bassins de dissipation » s‟inscrit dans le cadre de notre travail de fin
d‟études à l‟Ecole Hassania des Travaux Publics, au sein de l‟équipe du professeur Mohamed
TALEB qui s‟intéresse à l‟élaboration d‟un programme établi sur le logiciel Matlab, ce travail
intègre tous les calculs concernant la géométrie de l‟évacuateur de crue à seuil libre, les
calculs hydrauliques, ainsi que le dimensionnement des différents types de bassins de
dissipation et pour un évacuateur avec un saut de ski et pour un évacuateur versant
directement dans un bassin de dissipation.
Ce travail proposé par le bureau d‟étude NOVEC a pour principal objectif d‟étudier les
écoulements à grandes vitesses sur les évacuateurs de crues, et de donner des solutions
efficaces pour les problèmes qui y sont liés, notamment les problèmes liés à la cavitation,
raison pour laquelle, une partie importante de ce rapport est consacrée à ce phénomène.
Dans le but d‟affiner cette étude, on a fait l‟étude de trois études de cas qui sont : le barrage
Mdez dans la province Sefrou, barrage Dar Khrofa dans la province de Larache et enfin le
barrage Tamalout au sud-ouest de la ville de Midelt.
Une grande partie de notre rapport sera consacrée aux bassins de dissipation, leurs types, les
cas de leurs applications, leur dimensionnement, ainsi que les différentes recommandations
pour les différents types de dissipation. Il est à noter que dans le cas d‟un évacuateur de crue
avec un saut de ski (une cuillère), on utilisera une fosse d‟érosion.
En ce qui concerne le choix du langage Matlab comme langage de programmation, on a jugé
qu‟il est le plus performant et le plus scientifique dans ses démarches de programmation, ainsi
qu‟on s‟intéresseraient à ses diverses options de tabulations et d‟affichages 2D et 3D.
Les interfaces graphiques de Matlab, quant à eux présentent une variété d‟options de calculs
et de dessins. Ainsi on peut afficher des résultats numériques ou bien dessiner les différents
profils et géométries.
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INTRODUCTION :
Aujourd‟hui, grâce aux efforts consentis, le Maroc a intimement lié son développement
économique et social à la maîtrise et à la valorisation de l‟eau.
Ainsi, plus de130 grands barrages sont actuellement en service, totalisant près de 17.2
milliards de m3 de capacité, constituent le résultat de l‟effort entrepris dans la mise en œuvre
de la politique des barrages.
Les grands ouvrages hydrauliques jouent un rôle clé dans l‟économie du pays. Ils
contribuent de manière décisive à l‟approvisionnement en eau des secteurs de l‟eau potable,
de l‟irrigation et de la production énergétique. Ils permettent également la protection contre
les inondations de larges zones du territoire national, d‟améliorer l‟environnement et la qualité
des eaux à l‟aval des cours d‟eau dominés par des grands réservoirs.
Ils ont enfin contribué à un développement équilibré du pays en permettant l‟émergence de
véritables pôles régionaux d‟activités économiques. Ces ouvrages constituent également les
piliers des projets de transfert d‟eau entre les régions humides et les zones déficitaires en eau.
Pour satisfaire tous ces besoins, une importance particulière est accordée aux ouvrages
annexes, en l‟occurrence les ouvrages d‟évacuation et de dissipation.
L‟évacuateur de crue est parmi les principaux ouvrages d‟évacuation, il est un organe
essentiel pour la sécurité du barrage en permettant l‟évacuation des différentes crues.
Les ouvrages de dissipation, quant à eux sont vitaux pour la protection des barrages contre
la grande énergie véhiculée par l‟eau évacuée, Ces ouvrages permettent de palier l‟effet de
l‟érosion à l‟aval de l‟ouvrage et maintiennent ainsi la stabilité des barrages.
C‟est dans ce cadre que s‟inscrit notre projet, qui a pour but de permettre le
dimensionnement des évacuateurs de crues à seuils libres; et de permettre aussi le
dimensionnement des bassins de dissipation.
Notre travail, vise à élaborer un logiciel pour le calcul complet des évacuateurs à seuils
libres, les bassins de dissipation, et les enrochements de protection, en permettant un suivi de
l‟évolution de l‟écoulement au-dessus de la section déversante et sur le coursier. Ainsi que de
donner des critères de choix entre ces différents ouvrages.
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Nos recherches en termes de bibliographie nous ont montré qu‟il y a eu une grande
littérature concernant les évacuateurs de crues à seuils libres et les écoulements graduellement
variés. La contribution du BET NOVEC (Organisme d‟accueil pour notre stage) dans ce
travail, était importante, aussi bien au niveau de la documentation qu‟au niveau de
l‟encadrement.
La première partie de ce travail consiste à l‟étude descriptive des évacuateurs de crue à seuil
libre, puisque c‟est le type le plus répandu des évacuateurs. La deuxième partie a été dédiée à
l‟étude et le dimensionnement des différents ouvrages de dissipation, ainsi qu‟aux critères de
choix entre ces différents ouvrages. La troisième partie, quant à elle est consacrée au logiciel
élaboré : son utilisation et les grandes lignes de sa réalisation, puis son application pour le calcul
des barrages Mdez, Dar Khrofa et Ain Tamalout.
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CHAPITRE 1 :
Le niveau du seuil est normalement celui de la retenue normal avec un déversement par trop-
plein dès que le niveau a tendance à monter. Pour les barrages poids ou voûte, le déversoir est
souvent placé dans l‟axe de la vallée en entaillant la crête de l‟ouvrage : un pont ou une
passerelle, sous lequel il convient de vérifier le tirant d‟air, permet de rétablir la continuité de
la circulation de rive à rive. On peut être amené à déporter le déversoir sur les rives.
Pour éviter une chute d‟eau directe sur une fondation trop érodable.
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Parce que la largeur L du seuil est trop importante, ce qui impose d‟implanter le seuil
parallèlement aux rives avec déversement latéral, l‟eau étant ensuite conduite vers
l‟aval dans un chenal ou une galerie.
Le seuil en rive avec chenal latéral est fréquemment employé pour les barrages en remblai
pour lesquels, il est impossible d‟admettre un écoulement important sur le corps du barrage
qui risquerait d‟être érodé, Ceci dit, il reste plus préférable de localiser l‟évacuateur de crue
sur l‟axe du cours d‟eau.
Le seuil est fréquemment découpé par des becs de fractionnement qui ont pour but d‟assurer
une bonne aération de la veine liquide écoulant sur le seuil. L‟absence de vanne apporte une
sécurité importante de fonctionnement. Par ailleurs, l‟évacuateur de crue ne nécessite pas
l‟intervention active d‟un personnel d‟exploitation.
La forme de la crête des déversoirs adoptée induit un état d‟écoulement, ayant des
caractéristiques hydrauliques bien définies et spécifiques. La forme de la crête adoptée par le
passé était de forme parabolique. Henri Emile Bazin (1829-1917), ingénieur hydraulicien
français qui travailla au début de sa carrière avec H.P.G Darcy, fut l‟un des premiers à avoir
entreprit des essais au laboratoire concernant la forme de la nappe déversante .L‟application
pratique des mesures de Bazin conduit à une forme de la crête du déversoir coïncidant avec la
face inférieure de la nappe aérée franchissant un déversoir à paroi mince. Théoriquement,
l‟adoption d‟un tel profil dit « profil de Bazin » ne devrait pas engendrer de pression négative
sur la crête du déversoir. En réalité ,des pressions négatives peuvent exister sur un tel profil en
raison des frottements occasionnés par la rugosité du parement aval du déversoir et ces
pressions peuvent mener à un effet néfaste de la cavitation .Différents profils ont été élaborés
de par le temps :Le profil de De Marchi (1928) ,le profil Creager (1929) développé, par une
approche mathématique, sur la base des mesures de Bazin, le profil Scimemi (1930), le profil
Escande (1937) , le profil Smetana (1948), le profil Creager modifié (1950) issu des données
de l‟U.S. Bureau of Réclamation (USBR). Ces divers profils ont été largement commentés et
discutés dans l‟excellente étude de Grzywienski (1951).
Pour illustrer le fonctionnement hydraulique de ces ouvrages d‟évacuation, on a choisi de ne
présenter que quelques profils géométriques et notamment ceux les plus connus. Il s‟agit en
l‟occurrence du barrage déversoir de type Creager (1929) et de types WES (1952),(US Army
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Avec :
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C‟est Bazin qui fut l‟un des premiers à entreprendre des essais au laboratoire concernant la
forme de la nappe déversante , entre les années 1886 et 1888. Au début, l‟équation
mathématique qui définissait le profil de la crête se basait sur une simple équation parabolique
de type:
( ) ( ) (1)
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Figure 4: Nappe libre et profil géométrique du barrage déversoir type Creager (dessiné
à l’aide de MATLAB).
Il est à noter que le profil adopté par Creager n‟épouse pas tout à fait le profil inférieur de la
nappe déversante libre (Figure 1.4), mais il se situe légèrement au-dessus. Il correspond en
fait au profil ASM, au lieu du profil ASN représenté sur la même figure. Ainsi, la nappe
déversante exerce une légère pression sur le parement aval du profil géométrique, ce qui
permet d‟éviter des dépressions éventuelles qui pourraient se produire si l‟on devait adopter le
profil ASN de pression nulle (p=0).
Le coefficient de débit d'un seuil Creager est d'environ : μ0 = 0,50 lorsque la charge est
voisine de H, alors que pour un seuil plat il est de l'ordre de 0,32 seulement. Le bénéfice est
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donc significatif. Lorsque la charge H est très faible, le coefficient de débit tend vers 0,385.
Lorsqu‟elle est très forte, il vaut environ 0,55. Le coefficient de débit varie ainsi en fonction
de la charge :
Pour 0.2* H0<H<2*H0, avec μ0=0,5 :
(2)
C‟est Scimemi qui en 1930, avança que le profil de Creager rapporté au sommet S (voir
Figure 1.4), pouvait admettre comme équation :
(3)
La relation (2.3) peut être confirmée en représentant graphiquement, dans un système d‟axes
à coordonnées à divisions cartésiennes, z/H en fonction de (x/H-0.30), valeurs tirées du
tableau 2.1. L‟origine des axes correspond au sommet S du profil type Creager.
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Le graphique ainsi obtenu a été soumis à un ajustement, basé sur la méthode des moindres
carrés non linéaires, qui a permis d‟écrire :
(4)
Entre les années 1932 et 1948, des expériences sur la forme de la nappe liquide franchissant
un déversoir à paroi mince ont été effectuées par l‟USBR (1948). En considérant en outre les
résultats obtenus par Bazin (1888-1898), l‟USBR définit les coordonnées des surfaces
inférieure et supérieure de la nappe pour des déversoirs à paroi amont verticale ou inclinée.
Les résultats de ces essais expérimentaux ont été utilisées par l‟USCE (U.S Army Corps of
Engineers) et plusieurs formes standard ont été développées et sont désignées par WES
(Waterways Experiment Station). Ces formes répondent à l‟équation suivante :
(5)
L‟hydraulics of spillways and energy dissipators”, précise des valeurs exactes pour les
paramètres K et n pour les quatre pentes amont, et cela en négligeant la vitesse d‟approche.
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Pente amont K n
La figure 6 montre le schéma détaillé du déversoir standard type WES à paroi amont
verticale correspondant, selon le tableau 1.2, aux valeurs k=2.00 et n=1.850.
Figure 6: Schéma détaillé du profil standard type en WES, à paroi amont verticale
Les autres schémas détaillés des profils standards type WES, pour les différentes pentes de
la paroi amont, sont illustrées dans la figure 4 en annexes.
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C‟est Murphy, du corps WES, qui en 1973 avança qu‟il n‟existait pas qu‟une simple et
unique procédure pour ajuster le design du seuil du déversoir, et que par conséquent les
concepteurs devaient choisir une des procédures confirmés, à savoir celle de WES (1953), ou
celle développée par Murphy lui-même dans la même année, selon que le concepteur juge
nécessaire de prendre en compte ou de négliger la vitesse d‟approche. Aussi, il y avait
plusieurs paramètres de conception qui dépendaient de l‟inclinaison du parement amont de
l‟évacuateur. Murphy sentit le besoin d‟éliminer la discontinuité à l‟intersection entre la crête
du déversoir et le parement amont de l‟évacuateur.
Dans la procédure développé par Murphy, utilisant les mêmes données de bases que
l‟USBR, le raccordement amont est conçu selon l‟équation d‟une ellipse :
(6)
(7)
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Ainsi, on remarque que l‟équation de la courbe développée par Murphy, recouvre en elle les
deux paramètres déterminants pour l‟écoulement sur le seuil , en l‟occurrence la charge de
dimensionnement Hd et et la hauteur capable de la vitesse d‟approche ha ,et du coup elle
facilite le choix de la pente du parement amont juste avant le seuil, même pour un parement
vertical, éliminant ainsi la discontinuité à l‟intersection entre la crête du seuil et le parement
amont.
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I.4 le coursier :
I.4.1 profil en long :
Les coursiers lisses sont les plus utilisés dans les barrages, ils sont le type le plus standard
pour les évacuateurs de crues, la nature du béton utilisé ainsi que son traitement, interviennent
dans les paramètres de l‟écoulement et les problèmes qui y sont liés. Ce type de coursier
permet le passage de débits importants contrairement à d‟autres types.
Il est à noter qu‟au cours des deux dernières décennies, il y a eu un intérêt croissant
concernant les déversoirs en marches d‟escalier dans différents laboratoires à travers le
monde. Cela est dû aux progrès techniques dans la construction avec le béton compacté au
rouleau (BCR), et le niveau considérable de la dissipation d'énergie le long de cet évacuateur
menant à la réduction de la taille du bassin de dissipation. Cependant, l'utilisation des
déversoirs en marches d‟escalier est limitée à un débit unitaire de 30 m3/s/m, en raison de la
crainte de cavitation pour un débit plus grand.
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+ (8)
Avec :
θ : Angle de la pente amont de la trajectoire.
K : Coefficient de perte de charge par frottement air-eau. Pour le cas d‟un jet décollant d‟une
surface inclinée, et pour assurer des pressions positives le long de la surface de contact, K doit
être égal ou supérieur à 1.5
hv : terme d‟énergie cinétique (v²/2g).
d : tirant d‟eau à la sortie de la pente amont du jet.
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Pour ce qui est du raccordement concave, la pression exercée sur la surface du radier par les
forces centrifuges de l‟écoulement varie proportionnellement avec l‟énergie de l‟écoulement,
et inversement avec le rayon de courbature. Une relation liant tous ces paramètres peut être
exprimée comme suit :
(9)
Avec :
R : le rayon minimum de la courbature en (ft).
q : le débit unitaire en (ft 3/s/ft).
v : la vitesse d‟écoulement en (ft/s).
d : le tirant d‟eau en (ft).
p : la pression dynamique normale exercée sur la surface du radier en (pounds/ft 2).
Une valeur de 1000 pounds/ft2 donne des rayons acceptables, toutefois dans aucun cas le
rayon de courbature doit être inférieur à dix fois le tirant d‟eau en amont.
Pour le cas de notre programme, on a réalisé les raccordements concaves par la méthode
utilisée dans le génie civil pour les raccordements des routes, et cela à l‟aide des paramètres
géométriques expliqués dans le schéma au-dessous :
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Avec :
et A : en grade
( ) √
La meilleure performance hydraulique pour un canal est obtenue quand les bajoyers sont
parallèles et la distribution de l‟écoulement à travers le canal serait uniforme. Toutefois, les
contraintes économiques, ou topographiques dictent des sections plus larges ou plus étroites le
long de l‟évacuateur de crue ; ce qui impose des raccordements de convergences ou de
divergences au début ou à la fin de notre évacuateur.
Ces convergences sont mise en œuvre de façon à ce qu‟on ait pas la création de vagues ou
d‟ondes ou des turbulences pouvant endommager les bajoyers du canal. Les forces d‟inertie et
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de gravitation dans un canal peuvent être exprimées par le nombre de Froude , ce nombre
√
(10)
Pour le calcul du mur bajoyer la hauteur du mur latéral se fait pour chaque cote radier
en ajoutant au tirant d‟eau calculé une revanche R calculée de la façon suivante :
⁄
(11)
Avec :
V : la vitesse de l‟écoulement en m/s.
h : le tirant d‟eau en m.
Pour le cas de notre logiciel, on ne traitera que le cas d‟un évacuateur de crue convergent, la
longueur de convergence variera selon l‟angle , qui est une valeur maximale vérifiée dans
chaque pas du calcul du logiciel.
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Trois valeurs seulement de la charge relative sont proposées par le tableau donné en
Annexe ; = 0,5 ; 1 ; 1,33. Les différents profils de surface intermédiaires doivent être
obtenus par interpolation.
L‟équation du profil standard type WES à paroi amont verticale
représenté sur la figure 6, peut être transformée en une équation adimensionnelle en divisant
chacun de ses membres par . Nous obtenons alors la relation suivante :
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(12)
En tenant compte d‟une part des valeurs consignées dans la figure 5 (annexe), et de la
formule 5. D‟autre part, nous représentons sur la figure 12 le tracé adimensionnel du profil
géométrique du déversoir ainsi que celui de la surface supérieure de la nappe. Nous obtenons
ainsi trois profils de la nappe supérieure selon les valeurs de = 0,5 ; 1 et 1,33.
Figure 12: Lame d’eau sur déversoir standard type WES à paroi amont verticale.
(Représentation adimensionnelle de la nappe supérieure selon les valeurs du tableau 5
donné en annexes).
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EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Le débit de l‟écoulement franchissant le déversoir peut être estimé par une équation pour les
déversoirs standards type WES, qui s‟écrit :
(13)
Dans cette dernière relation, He désigne la charge au-dessus de la crête du déversoir tout en
tenant compte de la hauteur capable de la vitesse d‟approche Ha de l‟écoulement (figure 13).
C : Le coefficient de débit.
L : La longueur qui correspond à la longueur déversante.
Des essais sur modèles réduits, à l‟échelle du laboratoire, ont clairement montré que l‟effet
de la vitesse d‟approche Ha de l‟écoulement est négligeable lorsque la hauteur géométrique s
du déversoir est plus grande que 1,33 Hd. Sous cette condition, c'est-à-dire pour la charge de
dimensionnement Hd telle que s/Hd > 1,33 et He = Hd (vitesse d‟approche négligeable), le
coefficient de débit C figurant dans la relation 13 est tel que C = Cd = 4,03. Cd est le
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EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
coefficient de débit obtenu pour la charge de dimensionnement Hd. Il est à noter que
l‟inégalité s/Hd > 1,33 implique généralement que le déversoir est géométriquement haut
(déversoir important en hauteur). Pour les petits déversoirs (dimension peu importante en
hauteur), tels que s/Hd< 1,33 la vitesse d‟approche de l‟écoulement a un effet non
négligeable, voire appréciable sur le coefficient de débit C et par conséquent sur le profil de la
nappe déversante.
Un digramme adimensionnel (figure 14), tracé selon les données de « Water Experiment
Station », et qui traduit la relation fonctionnel f (He/Hd, s/Hd (=P/Hd), C/Cd) = 0 où Cd =
4,03, peut être utilisé pour montrer l‟effet de la vitesse d‟approche de l‟écoulement dans le cas
des déversoirs standards type WES à paroi amont verticale. Pour les déversoirs type WES à
paroi amont inclinée suivant les rapports 3/1, 3/2 et 3/3, le coefficient de débit C obtenu pour
une paroi amont verticale doit être multiplié par un coefficient de correction dépendant non
seulement de la pente de la paroi amont mais aussi du rapport P/Hd (P=s). Ce facteur de
correction peut être également déterminé par voie graphique, selon les données de l‟USBR
(1948), sur la même figure.
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EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
D‟autre part, des valeurs très proches de celles obtenues d‟après le graphe de la figure 14
peuvent être données par « Design of small dams » de l‟USBR :
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⁄
(14)
Avec:
Q : le débit (m3/s)
C : la débitance.
L : la longueur déversante.
He: la charge totale au-dessus de la crête.
partir du graphe de la figure 7 dans l‟annexe, qui donne C0 en fonction de (P: la pelle du
barrage).
fonction de . Dans le cas où le parement amont (juste avant le déversoir) est vertical, la
valeur de C est celle déduite de , sinon on détermine Cincliné à partir de Cvertical , à partir du
Pour le cas de notre application, le programme nous permet de choisir la pente du parement
amont et d‟entrer toutes les données nécessaires pour le calcul du débit, en utilisant les
courbes déjà citées, qui ont été digitalisées dans „Hydraulique générale-L‟encastre‟. Le débit
déversé est donné par l‟expression :
⁄
√ (15)
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Xc : abscisse du point A.
Yc : ordonnée du point A.
𝑖 𝑖 𝑖 (17)
h(i) : La dénivelée des plus hautes eaux exceptionnelles, au point A(i) de coordonnées
xc(i) et yc(i).
xc(i) et yc(i): L‟abscisse et l‟ordonné au point A(i), dans le système d‟axe (O, Xc, Yc) (voir la
figure ci-dessus), à savoir que yc(i) est l‟image de xc(i) par la fonction définissant le type du
profil du déversoir, exemple : type WES, ou Creager.
C : L‟ordonnée du seuil déversant, dans le système d‟axe (O,Xc,Yc).
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La formule 16 est une équation implicite en d. Pour le cas de notre application, un algorithme
se charge de la résoudre avec une précision d‟un pas égale à 1 cm.
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(18)
(19)
On obtient encore:
(20)
(21)
D’où l'on tire:
(22)
J sera calculé avec une équation d'écoulement uniforme. En utilisant l'équation de Manning on
aura:
(23)
La résolution de l'équation :
40
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Est la base du calcul de la position de la surface libre pour les écoulements graduellement
variés. C'est ce que l'on appelle le calcul des courbes de remous.
La pente énergétique J est donnée par la formule de Chézy :
(24)
Ce qui donne:
(25)
C’est l’équation de l'écoulement graduellement varié.
Cette équation est une équation différentielle du premier ordre. Elle nous permet de
déterminer la profondeur d'eau, h(x) en fonction de la distance (x) pour un débit Q donné.
Pour un canal donné les arguments C, S et Rh sont des fonctions de x et de h ; tandis que I
et une fonction de x.
Ce qui implique que le débit, la pente du lit, ainsi que la rugosité sont connus. Toutefois on
ne connaît pas la cote de la surface libre ou bien la profondeur d'eau. Par conséquent, les
variables sont l‟abscisse x et la profondeur h correspondante.
L‟intégration de l‟équation différentielle du mouvement graduellement varié conduit à une
intégrale indéfinie. Il faudra donc connaître les caractéristiques de l‟écoulement dans une
41
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Il existe plusieurs méthodes de calcul des formes de la surface d'eau dont les principales
sont :
1. Méthodes itératives.
2. Méthodes par intégration directe.
3. Méthodes par intégration graphique.
(26)
En passant des équations différentielles aux différences finies on peut écrire :
(27)
Jmoy : représente la perte de charge moyenne, elle est définie au milieu de l‟intervalle Δx par :
(28)
Finalement l‟équation des écoulements graduellement variés s‟écrit simplement sous la
forme suivante:
(29)
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On n‟a traité dans le cadre de notre application la méthode des tronçons ; La méthode
(implicite) des tronçons ou à pas standard est utilisée pour les canaux prismatiques en général
et les canaux prismatiques à courtes distances particulièrement.
section 2. On se donne alors une valeur approchée de h2 et on calcule A2, V2, , et H2 charge
(30)
Avec :
Connaissant le coefficient de Manning n du tronçon 1-2, nous pouvons calculer Jm qui est la
moyenne arithmétique de J1 et J2 et obtenir ainsi la perte de charge par :
D‟où H2 :
43
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Si cette valeur de H2 coïncide avec celle calculée à partir de h2, alors h2 est correct sinon il
faut apporter une correction au niveau h2 dans la section 2 (supposée à l‟amont de 1 ici). Le
but de la méthode est d‟obtenir la même valeur de H2.
Soit alors He la différence (l‟erreur) entre les deux valeurs de H2. Le but à atteindre est
d‟annuler He, en changeant h2, c‟est-à-dire y2 puisque z2 est fixé pour une section donnée.
Nous nous intéresserons donc aux variations de He avec y2 d‟où :
(31)
Avec : ⁄
(R est le rayon hydraulique).
Ou encore :
(32)
(33)
I.5.5 la cavitation :
I.5.5.1 définition :
La cavitation est un phénomène dynamique qui peut se produire dans les écoulements à
grandes vitesses, et qui est la formation, puis le collapsus de cavités, ou poches, pleines de
vapeur. En général, ces poches se forment dans des zones ou l‟augmentation de la vitesse
baisse presse locale jusqu‟à la tension de vapeur. Le collapsus commence, en aval, quand les
poches sont transportées par l‟écoulement dans une région ou la pression locale est supérieur
à la tension de vapeur. La résorption de ces poches provoque la destruction locale des
surfaces.
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EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Le béton offrant une faible résistance aux effets de la cavitation, il importe, pour l‟éviter, de
réduire les pressions négatives et de donner aux parements ou elle s‟installe une finition
soignée.
I.5.5.2 La cavitation sur le coursier :
Avec l‟accroissement de la hauteur des barrages, les vitesses d‟écoulement sur le coursier
peuvent atteindre 50 m/s. Dans ces conditions les dommages dus à l‟érosion par cavitation
sont inacceptables. Des études ont montrées que les dangers d‟érosion par cavitation
apparaissent pour des vitesses supérieures à 15 m/s.
Pour prévenir ou ralentir cette érosion, il est possible d‟utiliser des bétons spéciaux (à haute
résistance), des revêtements d‟acier, des surfaçages en résine polymère ou époxy. Ces
solutions sont couteuses et ne sont pas satisfaisantes pour des vitesses supérieures à 30 m/s.
Ce type de protection est en outre dépendant des conditions de vieillissement des revêtements
de surface.
Une autre méthode consiste à augmenter la compressibilité du fluide près de la surface du
coursier en introduisant de l‟air dans l‟écoulement. Cette disposition est parfois moins
couteuse si elle est prévue dès le début du projet et n‟est pas soumise aux contraintes de
vieillissement de la surface de l‟évacuateur de crues.
45
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
46
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Pour des conditions d‟expérimentation données, les figures 14 et 15 dans l‟annexe indiquent
que l‟érosion par cavitation est fortement réduite si la concentration en air près de la surface
du coursier est supérieure à 1-2 %, et l‟érosion est stoppée pour des concentrations en air
supérieur à 6-8 %.
47
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
(34)
Avec :
h : hauteur d‟une marche en m. (pour notre cas h=ts)
: angle entre l‟horizontale et le pseudo fond en radian.
q : est le débit spécifique par unité de largeur.
est donné par la relation suivante :
(35)
√
48
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Reynolds Re = Vd/ν est supérieur à 105, et 2) le nombre de Weber supérieur à 400.Dans ces
conditions, et pour une configuration géométrique donnée, la relation adimensionnelle de
demande en air devient :
(36)
√
Tels que :
: Débit adimensionnel d‟air fourni par l‟alimentation en air.
: Débit en air de ventilation (m3/s).
: Débit total en eau (m3/s).
: Le nombre adimensionnel de Froude.
: Gradient adimensionnel de pression.
ΔP : Différence de pression entre la pression atmosphérique et la pression dans la
cavité située sous l‟interface inferieur du jet.
: Masse volumique de l‟eau (kg/m3).
d : Profondeur d‟eau.
V : Vitesse moyenne de l‟écoulement.
Pour le cas de notre application, nous nous sommes amenés à considérer une application
pratique afin de trouver le coefficient d‟entrainement d‟air β.
En effet, dans „‟Constructions hydrauliques‟‟ du „‟ Traité de Génie Civil de l'Ecole
polytechnique fédérale de Lausanne‟‟, on évalue le coefficient d‟entrainement d‟air β comme
suit :
(37)
(38)
49
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Il est à noter que le schéma de l‟aérateur de fond est symétrique par rapport à l‟axe du
coursier; c‟est-à-dire que l‟on aura un aérateur similaire dans la partie symétrique du mur
bajoyer.
50
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
51
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
présent, les valeurs de ces distances ne peuvent être déterminées qu‟à l‟aide de modèles
réduits.
Pour le cas de notre application, et vu que la première étude de cas contient des écoulements
à très hautes vitesses, nous avons choisi des espacements entre les aérateurs de l‟ordre de
70m.
52
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
CHAPITRE 2 :
53
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Les dissipateurs par jet libre ne sont pas de vrais dissipateurs d‟énergie. Ils dévient l‟eau à
grande vitesse dans l‟air, pour tomber sur une zone loin de la structure. Tout affouillement qui
peut avoir lieu, va être loin de la structure, et il ne va pas la mettre en danger, mais parfois la
régression de la fosse d‟affouillement vers la structure peut causer des problèmes.
II.2.3 Bassins de dissipation par rouleau :
Lorsque le niveau d‟eau aval est plus élevé que le niveau conjugué de ressaut qui se
formerait dans un bassin de dissipation (ressaut submergé), il est recommandé d‟utiliser des
structures de dissipation du type „‟buckets‟ submergées.
Deux types de „‟buckets‟ submergés ont été fréquemment adoptés : simples et avec
déflecteurs.
Pour les „‟buckets‟ solides, l‟écoulement à la sortie de la lèvre est entièrement dirigé vers le
haut, et forme à la surface de l‟eau un matelas et deux rouleaux, l‟un situé sur le „‟bucket‟ et
l‟autre immédiatement en aval, près du lit.
54
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Pour le ‟‟bucket‟ avec déflecteurs, l‟écoulement à la sortie, est en partie, dirigé vers le haut
par les déflecteurs ; il passe, en partie, entre les déflecteurs et est dirigé davantage
horizontalement que vers le haut. On obtient ainsi une grande dispersion de l‟écoulement.
II.2.4 Bassins de dissipation d’impact :
L‟impact est induit par un obstacle placé en face de l‟écoulement, et est également utilisé
pour accomplir la dissipation d‟énergie pour les petits déversoirs. Mais vu que la performance
de ces structures dépend de la stabilité du bloc d‟impact contre la fluctuation de la force de
traînée et contre la cavitation, l‟utilisation de ces modèles a été limitée pour de faibles
charges, et petites décharges.
En outre, il y a des types de dissipateurs d‟énergie non conventionnels, adaptés aux
conditions spécifiques du site, aucune procédure généralisée n‟est développée, l'expérience, le
jugement et l‟imagination du concepteur peut jouer un rôle important dans leur choix.
Récemment, les déversoirs en marches d‟escalier qui combinent, à la fois, les
caractéristiques de l'évacuateur de crues et du dissipateur d'énergie, sont devenus de plus en
plus utilisables. Ils sont adaptés pour les barrages construits en béton compacté au rouleau
(BCR) en raison de la facilité de réalisation. Ils offrent une dissipation d'une partie de
l'énergie sur le déversoir lui-même, et permettent de réduire la taille du bassin
d'amortissement, mais leur utilisation est limitée à la décharge unitaire de 30 (m3/s/m), en
raison de la crainte de cavitation.
II.3 Bassins de dissipation :
II.3.1 Introduction :
Les retenues d‟eau qui risquent d‟être alimentées par des débits importants non contrôlables
comme, par exemple, ceux provenant d‟une crue, doivent être équipées d‟un ouvrage
d‟évacuation qui permet une dérivation efficace des eaux excédentaires. Les évacuateurs les
plus utilisés sont les déversoirs à seuil libre ou vanné. L‟eau ainsi évacuée et conduite
jusqu‟au pied de la retenue, peut atteindre des vitesses très élevées. Ce débit à haute vitesse
peut endommager, à cause de l‟énergie cinétique importante mise en jeu, le lit naturel de la
rivière à l‟aval de la retenue, et peut même menacer la stabilité du barrage. La manière de
contrôler l‟écoulement à haute vitesse est de dissiper une partie de son énergie cinétique, et
d‟obtenir par des moyens appropriés un écoulement à vitesse convenable dans le lit de la
rivière. Ces ouvrages s‟appellent les bassins de dissipation ou amortisseurs.
55
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
(39)
Avec :
Q : le débit (m3/s).
G : l‟accélération gravitationnelle.
A=A(x, h) : la section mouillée.
x : la coordonnée longitudinale.
h : la hauteur d‟eau.
Le nombre de Froude peut être interprété comme un indice de l‟importance des effets
d‟inertie de l‟écoulement considéré.
En introduisant la vitesse moyenne , le nombre de Froude peut être également donné
par :
√ ⁄
Notons : √ ⁄
(la vitesse de référence), alors : .
56
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Si V=V*, alors F=1 : les effets d‟inertie et de pression sont égaux, c‟est l‟état de la
condition d‟équilibre critique.
F < 1 : l‟écoulement se trouve dans la condition fluviale.
F > 1 : l‟écoulement se trouve dans la condition torrentielle.
Le profil rectangulaire est d‟une grande importance pour les constructions hydrauliques, et
c‟est, en général, le profil des bassins de dissipation. Pour ce profil, le nombre de Froude
s‟exprime :
(40)
√
Avec :
V : la vitesse de l‟écoulement.
g : l‟accélération gravitationnelle.
h : la profondeur d‟eau.
57
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Pour le profil rectangulaire, les hauteurs conjuguées h1 et h2 sont liées par la relation :
√ (41)
58
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
L‟efficacité 𝜂 d‟un ressaut hydraulique est définie par : (0 < 𝜂 < 1).
Une approximation de 𝜂 pour le profil rectangulaire peut s‟exprimer par Pour (F1 > 2,5) :
√
(42)
Cette dissipation d‟énergie induite par le ressaut, peut être aussi donnée par le graphe de la
figure 10 en annexes, pour différents profils et différentes valeurs de F1.
√
F1 ≤ 1 : le régime est lent, ou critique, et il n‟y a pas de ressaut.
1 < F1 ≤ 1,7 : la différence des profondeurs conjuguées en amont et en aval
est très faible, et le ressaut est caractérisé par de légères rides à la surface libre,
aspect qui diffère peu de celui que l‟on observe dans le régime critique : c‟est le
ressaut ondulé.
1,7 ≤ F1 < 2,5 : on constate le même phénomène que pour le ressaut ondulé,
mais plus accentué. Dans ce cas se produisent déjà de petits tourbillons
superficiels. Jusqu‟à ces valeurs de F1, la surface libre est raisonnablement
plane et la distribution de vitesse est régulière : ressaut faible.
2,5 ≤ F1 < 4,5 : l‟écoulement est pulsatoire ; la plus grande turbulence se
vérifie soit près du fond, soit à la surface, chaque pulsation produit une onde de
période irrégulière, qui dans la nature peut se propager sur plusieurs kilomètres,
ce qui peut causer des dommages aux berges: c‟est le ressaut oscillant.
4,5 ≤ F1 < 9 : pour ces valeurs de nombre de Froude, le ressaut est bien
caractérisé et bien localisé, et très efficace comme dissipateur d‟énergie :
ressaut établi.
59
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
F1 ≥ 9 : on constate des masses d‟eau qui roulent par dessous, au début du
ressaut, et tombent sur le circuit rapide d‟amont, d‟une manière intermittente,
provoquant de nouvelles ondulations en aval : ressaut fort.
60
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Du débit :
61
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
De la rugosité du canal :
62
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
La longueur du bassin est prise égale à la longueur du ressaut hydraulique, qui donnée par la
relation suivante :
√ (43)
Avec :
C : la longueur du ressaut.
h2 : la hauteur conjuguée à la sortie du bassin.
L1 : la largeur de l‟entrée du bassin.
L2 : la largeur à la sortie du bassin.
En générale, on utilise des bassins rectangulaires (L1 = L2), donc on aura : C = 5 h2.
Dans le cas d‟un ressaut submergé (la hauteur d‟eau dans le cours d‟eau naturel h, est
supérieure à la hauteur d‟eau conjuguée h2), la longueur du ressaut devient :
(44)
63
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Avec :
64
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
On utilise ce type de bassins pour des vitesses en amont V1 < 18m/s, et des débits unitaires q
< 18m²/s. pour des vitesses supérieures, la cavitation pourra se produire sur les blocs
d‟amortissement placés comme indiqué sur la figure suivante :
Les blocs de chute sont identiques à ceux du bassin type II. Les valeurs de h3 et h4 pour les
blocs d‟amortissement et le seuil de sortie, ainsi que la longueur du bassin sont donnés par
l‟abaque du graphe de la figure 12 dans l‟annexe.
Cette solution permet de réduire jusqu‟à 45% la longueur du bassin, par rapport à un bassin
simple.
65
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
La longueur L du bassin, est donnée par l‟abaque du graphe de la figure 13 dans l‟annexe.
66
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
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EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
68
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Dans le cas du saut de ski, il faut prévoir des protections en enrochements dans le lieu
d‟impact du jet d‟eau ou aux alentours de la fosse de dissipation.
69
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
à l‟aval. Aussi, la nature des matériaux du lit de la rivière, ainsi que la disposition
d‟enrochements ont une influence sur la taille de la fosse engendrée par l‟affouillement.
Ce type d‟évacuateurs n‟est utilisé qu‟en cas extrême, il est préférable d‟établir une
évacuation au niveau des rives si la topographie le permet.
Donc un profil plus raide nécessite un mode de dissipation et une protection plus efficaces
qu‟un profil plus doux, vu la nature de l‟écoulement à l‟aval de chaque profil.
70
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Le coût revêt toujours une importance primordiale et déterminante, et bien sûr dans le
domaine de l‟ingénierie aussi.
Pour les ouvrages de dissipation, les marches en escalier et le saut de ski présentent des coûts
compétitifs. Alors que les bassins de dissipation, sont très chers par rapport aux autres modes
de dissipation, cela est dû à la complexité des opérations qui précèdent la mise en place d‟un
bassin : excavation, ancrage du bassin, protection du lit par un revêtement en béton d‟usure,
protection de la fondation par des parafouilles coûteuses, et enfin prévoir des seuils et des
blocs dissipateurs énormes en béton armé.
71
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
(45)
Avec :
q : le débit spécifique en ft 3/s/ft de largeur.
v : la vitesse en ft/s en amont du rayon de la cuillère.
p : la pression dynamique normale en pounds/ft 2. Elle doit être inférieure à 1000 pounds/ft 2.
Une valeur de pression normale prise à 1000 pounds/ft 2 produit un rayon acceptable.
Toutefois, on peut retenir une valeur du rayon égale à cinq fois le tirant d‟eau à l‟amont de la
cuillère.
(46)
Avec :
X, Y : Coordonnées de la courbe du jet comme montrées sur la figure 34.
θ : Angle du tir du jet généralement. La valeur optimale est de 45°, mais on adopte en
général une valeur de entre 25° et 30°.
K : Coefficient de perte de charge par frottement air-eau égal à 0.9
hv : terme d‟énergie cinétique (v²/2g) en amont de la cuillère.
d : tirant d‟eau à l‟entrée de la cuillère.
72
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
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EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
CHAPITRE 3 :
76
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
77
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
78
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
La hauteur de marnage : ho, est déduite comme étant la différence entre la côte
PHE et la côte RN
La profondeur d‟eau dans le cours d‟eau naturel en mètre est égale à la différence
entre la côte du cours d‟eau naturel en NGM et la côte Terrain Naturel aval en
NGM.
l‟angle Ѳ1 entre le parement aval n°1 et l‟axe horizontale est déduite ainsi :
L= L1+L2+L3
Avec chaque L est calculée comme suit :
Li = (côte de la crête-côte du terrain naturel aval) * hi
79
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
jonction entre points discrets, ces points sont entrés sous forme de vecteurs. Dans notre cas le
choix de l‟instruction „fplot‟ s‟avérerait très difficile, puisque les courbes des seuils profilés
contiennent des paramètres fluctuant selon la variabilité des conditions générales.
Dans cette équation l‟exposant n et le paramètre k prend des valeurs spécifiques, selon le
choix de la pente juste en amont du seuil .Le recours à l‟instruction „plot‟ est donc imposé par
la nature des équations.
La pente extrait alors les valeurs de k et n du tableau définit dans la partie géométrique du
seuil WES original ensuite, et par une discrétisation de l‟intervalle d‟étude, matlab fait le
dessin de la fonction du seuil.
III.2.2.1 Délimitation de la géométrie de la section déversante :
La délimitation de la géométrie de la section déversante concernant le seuil WES original et
elliptique s‟avère vitale dans la conception de notre logiciel qui se veut être indépendant de
tout autre outil de dessin.
La délimitation du parement aval, se fait à l‟aide de l‟équation : = −tan(ϴ) +
La construction de la courbe du profil de la crête du déversoir se fait selon le choix de
l‟utilisateur, choix porté sur le seuil WES original ou seuil elliptique (voir chapitre 1
pour le détail des équations), ceci génère un choix précis concernant l‟équation.
Délimitation de la section déversante sans marches en escaliers (parement aval et seuil
profilé).
La problématique :
Le choix porté sur le fruit aval et la différence d‟altitude entre la côte de la crête et la
retenue normale, induisent deux cas géométriques distincts.
Le premier cas : le seuil profilé selon WES, et le parement aval se coupent au moins dans un
point, ce point d‟intersection définit ainsi le point de début du parement aval.
Le deuxième cas : Il n y a aucun point d‟intersection entre le seuil profilé et le parement aval,
ceci implique la nécessité d‟un décalage du seuil profilé, pour se raccorder au parement aval.
Ainsi le problème qui se pose est de trouver la distance de décalage pour le deuxième cas,
avec un bon critère logique permettant d‟optimiser cette distance, et évitant du même coup un
ajustement fait à l‟aide d‟un outil de dessin externe.
80
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Figure 40: Le premier cas où on a une intersection entre le parement aval et le profil
WES.
81
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Figure 41: Le deuxième cas où on n’a pas d’intersection entre le parement aval et le
profil WES.
Figure 42: Construction des vecteurs X1, X2 et X3 (dans le cas où il n’y a pas
d’intersection).
Après ce calcul, on détecte s‟il y a la présence d‟un élément de X3 au moins qui est négatif,
dans ce cas on a la présence d‟une intersection entre les deux courbes, donc il n‟y aura aucun
décalage de la courbe profilé. Dans le cas contraire on est sûr qu‟il n‟y a aucune intersection
entre le parement aval et le seuil profilé.
Distinction faite entre ces deux cas, on s‟intéresse au deuxième, où il reste à connaître la
distance avec laquelle il faudra décaler le profil de WES, cette distance est choisie comme
étant la valeur minimale du vecteur X3, qui représente la distance minimale entre le parement
aval et le profil WES.
82
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
(48)
Avec :
W : poids moyen des enrochements (Kg).
V : vitesse du courant d‟eau (m/s).
83
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
(49)
Pour le cas des enrochements sur talus, le diamètre moyen est obtenu en divisant le diamètre
moyen sur fond horizontal par :
√ (50)
Avec:
Q : le débit (m3/s)
C : la débitance.
L : la longueur déversante.
He: la charge totale au-dessus de la crête.
84
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
partir du graphe de la figure 7 dans l‟annexe, qui donne C0 en fonction de (P: la pelle du
barrage).
fonction de . Dans le cas où le parement amont (juste avant le déversoir) est vertical, la
valeur de C est celle déduite de , sinon on détermine Cincliné à partir de Cvertical , à partir du
Pour le cas de notre logiciel, il nous permet de choisir les pentes et d‟entrer toutes les
données nécessaires pour le calcul du débit, en utilisant les courbes déjà citées, qui ont été
digitalisées dans „Hydraulique générale-Lencastre‟.Le débit déversé est donné par
l‟expression :
⁄
√
85
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Xc : abscisse du point A.
Yc : ordonnée du point A.
𝑖 𝑖 𝑖 (52)
h(i) :La dénivelée des plus hautes eaux exceptionnelles, au point A(i) de
coordonnées xc(i) et yc(i).
xc(i) et yc(i) : L‟abscisse et l‟ordonné au point A(i), dans le système d‟axe (O, Xc,
Yc) (voir la figure ci-dessous), à savoir que yc(i) est l‟image de xc(i) par la fonction
définissant le type du profil du déversoir, exemple : type WES, ou Creager.
C : L‟ordonnée du seuil déversant, dans le système d‟axe (O,Xc,Yc).
Ѳ (𝑖) : L‟angle défini comme dans la figure ci-dessous.
86
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
On discrétise l‟intervalle I appartenant à l‟axe des abscisses, dont les extrémités représentent
respectivement l‟abscisse du début du seuil profilé et l‟abscisse de la fin du seuil profilé, donc
du début du parement aval, avec un pas de 1mm.
87
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
𝑖 ) Avec 𝑖 𝑖
88
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Il est clair, par simple déduction géométrique concernant la relation entre les angles β(i) et
Ѳ(i).
que: 𝑖 𝑖
Or: 𝑖
D‟ou:
𝑖 ( 𝑖 ) 𝑖
Et en utilisant la relation: ( 𝑖 ) √
On trouve que :
( 𝑖 )
√ 𝑖 𝑖
𝑖 𝑖
𝑖 𝑖 √
(53)
√ √
o On calcule la lame d par le calcul itératif sur l‟intervalle délimité par xinitial et la fin
de la courbe du seuil profilé , en utilisant à chaque fois la lame d‟eau précédente
calculé comme valeur initiale pour le calcul itératif.
o On interpole entre le début du seuil et xinitial (par itérations successives) pour trouver
les valeurs de la lame d‟eau correspondant aux éléments de l‟intervalle discrétisé aussi
avec un pas de 1 cm.
Nous utilisons la méthode implicite qui consiste à calculer la profondeur en toute section
d‟abscisse prédéterminée. On considère ainsi un pas ∆X = 1 cm, et en utilisant un algorithme
90
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
d‟annulation, on aura les lames d‟eau sur le coursier de l‟évacuateur de crue sur chaque
section d‟un pas 1cm.
Calcul de la dissipation au pied du barrage, pour les évacuateurs de crues à seuil libre.
Calcul des bassins de dissipation USBR, correspondant aux évacuateurs de crues à
seuil libre.
Calcul des bassins de dissipation USBR, dimensionnés seuls.
Calcul des enrochements, correspondant aux évacuateurs de crues à seuil libre.
Calcul des enrochements, dimensionnés seuls.
Calcul de la fosse d‟érosion dans le cas d‟un dissipateur à saut de ski.
Calcul des enrochements correspondant à la fosse d‟érosion.
91
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
92
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
En cliquant sur „Suivant‟, on obtient la page suivante, qui nous permet de faire le choix entre
« Coursier avec Cuillère », « Coursier sans Cuillère » ou « un Calcul de la Dissipation seule »,
pour la suite des calculs :
93
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
On a donc trois possibilités, soit de choisir de faire le calcul pour un coursier avec un saut de
ski, soit un coursier sans cuillère ou bien un calcul de la dissipation seule.
94
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Les entrées de données qui sont effectués par l‟utilisateur sont de deux types, on parle du
mode de saisie. Le premier type de saisie est représenté par l‟entrée de valeurs représentants
les grandeurs entrant dans les calculs, cette entrée de donnée se fait au niveau de case dédié à
ce genre de saisie appelé édit, le deuxième type de saisie se fait au niveau des cases à cocher
ou radiobutton,chaque case choisie par activation manuelle à l‟aide d‟un click, représente un
choix fait par l‟utilisateur parmi deux ou plusieurs autres choix prédéfinis.
L‟utilisateur doit saisir les côtes :
La côte du PHE (point des hautes eaux) en NGM.
La côte de la RN (retenue normale) en NGM.
La côte du terrain naturel amont en NGM.
La côte du terrain naturel aval en NGM.
La cote de la retenue normale (=PHE en cas de dimensionnement).
La longueur déversante en mètre.
La distance horizontale de la partie convergente de l‟évacuateur.
La largeur de la partie constante du coursier.
La cote du cours d‟eau aval (=PHE si PHE amont) en NGM.
La cote de l‟entrée de la cuillère.
L‟angle de tir de la cuillère en degré.
Le coefficient de Manning Strickler.
La vitesse seuil pour l‟apparition de la cavitation.
La composante horizontale du fruit aval pour chaque pente en (m).
La longueur horizontale de chaque pente en (m).
Le pas de calcul au-dessus de l‟évacuateur qui est en générale fixé à 1 cm.
L‟utilisateur doit ensuite choisir entre les différentes options déjà prédéfinies :
Choix de la pente amont de raccordement entre le seuil et le parement amont fait sur
l‟une des pentes conventionnelles, en l‟occurrence (la pente verticale, la pente 1H/3V,
la pente 2H/3V, la pente 3H/3V), ce choix est nécessaire pour le calcul de débit.
Choix du type du seuil entre le seuil WES original, et le seuil WES elliptique.
Le bouton „Schémas‟, donne des schémas explicatifs pour clarifier quelques entrées.
95
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Il est à noter que si, l‟utilisateur manque une donnée, ou il a saisi une entrée illogique, par
exemple cote retenue normale supérieur à la cote PHE. Alors un message d‟erreur ait bloqué le
passage à la fenêtre suivante. Dans le cas contraire, on accèdera a la fenêtre du menu :
96
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Cette fenêtre nous permet le choix entre les différentes options fournies par le logiciel, en
l‟occurrence :
Le lancement du calcul géométrique et hydraulique.
L‟affichage des résultats de calcul.
Le traitement du problème de la cavitation.
Le dimensionnement de la fosse d‟érosion.
Et enfin la visualisation 3D de l‟ensemble de l‟évacuateur de crue.
Il est à noter que le passage par le premier choix est primordiale, et ceci pour lancer le calcul
géométrique et pour l‟évolution de l‟écoulement sur le corps du barrage.
Ce chemin mène d‟abord au calcul du débit, ou bien l‟utilisateur peut entrer un autre débit pour
la suite des calculs.
97
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Une fois le débit évacué est calculée, on pourra lancer le calcul. On revient par la suite au menu
principale ; et en cliquant sur „‟Affichage des résultats de calcul‟‟, on aura trois choix sur un
nouveau petit menu :
98
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
En cliquant sur le bouton „‟ Résultats numérique‟‟, un tableau contenant tous les résultats de
l‟évolution de la lame d’eau sur le seuil WES. Les résultats nécessaires pour chaque section de
s‟affiche comme suit :
99
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Par la suite, on suit la même démarche pour le coursier, pour le cas de M‟dez on aura les
résultats suivants :
100
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
En cliquant sur „‟Résultats numériques‟‟, on obtient le tableau des résultats numériques suivant :
101
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Le choix „‟Cavitation‟‟ dans le menu principale nous permet (si la vitesse seuil de cavitation est
dépassée) de choisir la distance de mise en place de l‟aérateur de fond, et ensuite, on aura les
dimensions de l‟aérateur de fond :
102
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
103
EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
Les deux boutons, ‟Zoom Avant‟‟ et „‟Zoom Arrière‟‟ nous permettent d‟agrandir ou de réduire
le profil 3D de l‟évacuateur.
Pour le calcul d‟un coursier sans cuillère, la même démarche sera suivie qu‟avec le cas
d‟un coursier avec un saut de ski, sauf qu‟on ait dans l‟étape de la dissipation, le
dimensionnement d‟un bassin de dissipation USBR selon les données de chaque
évacuateur. On obtient alors la page suivante :
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En changeant les données saisies, on aura un bassin USBR type 4 dont les dimensions :
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Pour le cas d‟un bassin USBR type 3, on aura les résultats suivant :
Pour le cas d‟un bassin USBR type 2, on aura les résultats suivant :
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EHTP Mémoire de projet de fin d‟études
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Avec :
a : hydrogramme de crue à l‟entrée de la retenue.
b : hydrogramme de crue sortant de l‟évacuateur.
A chaque pas de temps on a : volume stocké = volume entrant – volume sortant.
Si S désigne la surface du plan d‟eau et z la côte, Q c le débit de crue entrant et Qe le débit
évacué par le déversoir, alors : S(z).Δz = Qc(t).Δt - Qe(z).Δt
L‟hydrogramme d‟entrée Qc = f1(t) et la de l‟écoulement aval Q e = f2(z) étant données, on
peut donc déterminer le volume V stocké et d‟où le niveau d‟eau à chaque instant. Ainsi la
côte des PHE correspond à la plus grande côte atteinte par l‟eau.
Il ressort donc qu‟au passage de la crue de projet le débit maximum évacué est de l'ordre de
2200 m3/s pour une charge de 6.30 m environ sur le seuil, les courbes des débits évacués sont
illustrées en annexes.
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Caractéristiques hydrologiques :
Bassin versant : 3490 km²
Pluviométrie moyenne annuelle : 455 mm
Apports moyens annuels : 196 hm3/an
Apport solide moyen annuel : 3 hm3/an
Débit de la crue de projet (1/10000) : 5000 m3/s
Débit de la crue de chantier (1/100) : 1300 m3/s
Caractéristiques de la retenue :
Niveau normal : (810.00) NGM
Niveau des plus hautes eaux : (816.30) NGM
Volume au niveau normal : 700 hm3
Surface au niveau normal : 27.5 km²
Barrage :
Type : Remblai à masque amont en béton
Terrain de fondation : Alternance de marnes et de grés
Hauteur maximale sur fondation : 109 m
Hauteur maximale sur terrain naturel : 101 m
Cote de la crête : 820.0 NGM
Longueur en crête : 320 m
Largeur en crête :8m
Pente du talus amont : 1.6H/1V.
Pentes du talus aval : 1.6H/1V.
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Evacuateur de crues :
Type : Latéral à seuil libre
Implantation : sur la rive droite
Longueur déversante développée : 50 m
Largeur de la partie convergente : 64.44 m
Largeur du coursier : 20 m
Pentes du coursier : 15H/1V ; 2.5H/1V ; 2H/1V.
Charge maximale : 6.30 m
Débit maximal évacué : 1540 m3/s sous les PHE (816.30 NGM).
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On obtient aussi dans la figure des « Informations pratiques » les différentes données du
dimensionnement du seuil WES, comme le montre la figure suivante :
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Vers la fin du coursier (à l‟amont de la cuillère on aura une lame d‟eau de 2.27 m.
Les vitesses, quant à eux atteindront des valeurs de 33.9 m/s, ce qui dépassent la
valeur seuil de la cavitation ; ce qui nécessite la mise en place d‟un aérateur.
Les résultats numériques sur chaque section de calcul sont affichés en détails sur le
tableau du calcul numérique.
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Les résultats numériques sont affichés sur le tableau de calcul en cliquant sur le
bouton « Résultats numériques » :
Des informations supplémentaires affichent d‟autres données nécessaires pour la suite du
calcul :
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la cavitation :
Les vitesses à la fin du coursier dépassent largement les 26m/s, qui sont le seuil de la
cavitation, d‟où la nécessité de mise place d‟un aérateur. Le programme affiche la distance ou
la vitesse seuil est dépassée-calculée à partir de l‟axe de la crête-, toutefois l‟utilisateur peut
entrer une autre distance de mise en place de l‟aérateur ; pour le cas de M‟dez, les résultats
s‟afficheront comme suit :
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Caractéristiques principales :
Type d‟ouvrage : Enrochement
Bassin versant : 441 km2
Volume régularisé annuellement : 130 Mm3
Apport moyen annuel : 211 Mm3/an
Crue du projet : 3730 m3/s
Crue de chantier : 1200 m3/s
Haute sur fondation : 53 m
Longueur de la crête : 255 m
Largeur de la crête : 4m
Volume de l‟ouvrage : 0,53 Mm3
Volume de la retenue : 413 Mm3
Aménagements hydro - agricoles : 17400 ha
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En ce qui concerne la cavitation, et vu que les vitesses atteindront sur le coursier des valeurs
maximales de 26m, le programme affiche qu‟une aération potentielle n‟est pas envisageable.
La fosse d’érosion, quant à elle aura une profondeur de 19m placée au point d‟impact du jet
qui est de 68m.
Barrage :
Evacuateur de crue :
Type : Evacuateur de surface à seuil libre.
Emplacement : Sur le parement aval du barrage.
Longueur déversante : 90 m.
Largeur du coursier : 90 m.
Charge maximale : 2,50 m.
Débit maximal évacué : 750 m3/s.
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Toutefois, on peut obtenir les dimensions du bassin USBR correspondant sans autant passer
par tout le processus du calcul. Il faut seulement entrer les données nécessaires pour ce calcul
à savoir :
Le débit entrant au bassin en m3/s.
Le tirant d‟eau à l‟entrée du bassin en m.
La largeur du bassin en m.
La hauteur en aval du bassin (correspondante au cours d‟eau aval).
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La longueur du bassin est de 11.50 m. Les dimensions des différents seuils et blocs sont
affichés sur la figure ci-dessus.
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Conclusions et recommandations:
Le sujet de notre projet de fin d‟études a traité un compartiment, parmi autres, dans les
études faites sur les barrages. En effet, vu l‟importance des ouvrages d‟évacuation notamment
l‟évacuateur de crue, on s‟est intéressé qu‟au calcul et dimensionnement de cette partie du
barrage.
Afin de permettre l‟utilisation de nos calculs pour différentes études de cas, leur
programmation s‟avère indispensable, d‟où le choix de la plateforme Matlab comme outil de
calcul de la géométrie de l‟évacuateur, de l‟évolution de l‟écoulement, le traitement du
problème des grandes vitesses, notamment celui de la cavitation, et enfin le dimensionnement
des ouvrages de dissipation.
La visualisation en en 2D est necessaire pour avoir une idée sur le profil du seuil et du
coursier, ainsi que sur l‟évolution de l‟écoulement.
La visualisation 3D, quant à elle permet d‟avoir une vue en perspective de l‟ensemble de
l‟évacuateur de crue.
Quant au problème des grandes vitesses qui était l‟axe de notre sujet d‟études, on a envisagé
l‟introduction des aérateurs de fond sur le coursier quand les vitesses seuil pour la cavitation
sont dépassées. Il est à noter que les études déjà faites dans ce domaine conduisent à des
résultats empiriques compliqués dans leur traduction pratique afin de les utiliser dans le cadre
de notre application. On a alors essayé de simplifier les formules de calcul des débits d‟air à
injecter dans l‟aérateur du fond, et après plusieurs recherches, on a utilisé les formules
explicites dans le chapitre de la « Cavitation et aération forcée » dans l‟ouvrage des
constructions hydrauliques de l‟école fédérale de Lausanne.
Les résultats donnés par le logiciel sont globalement compatibles avec ceux du bureau
d‟études. Il est à noter qu‟un modèle réduit du barrage de M‟dez est réalisé au laboratoire
LPEE, toutefois les résultats de ce modèle ne sont pas encore disponibles.
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Bibliographie :
Design of Small Dams (1987), third edition, United States Bureau of reclamation, USA, 827
pages.
Hydraulics of Spillways and Energy Dissipators (Civil and Environmental Engineering), R.M.
Khatsuria.
Dam Hydraulics, Daniel Vischer, Willi H. Hager, 1998 - 316 pages.
The Hydraulics of Open Channel Flow: An Introduction; Basic principles, sediment motion,
Etude des phénomènes d‟entrainement d‟air. Application aux évacuateurs de crue. Hubert
CHANSON. 1989.
TALEB, M. (2011) . Cours des barrages, Ecole Hassania des Travaux Publics,
Casablanca,140 pages.
KENFAOUI, M. (2011) cours hydraulique à surface libre, Ecole Hassania des Travaux
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Figure 2 : détermination de Xc et Yc
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Figure 4 : Schémas détaillés des profils standards type WES, pour les différentes pentes de la
paroi amont.
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Figure 9 : Graphe des coefficients de corrections de débit pour différents parements amont.
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Figure 11 : Caractéristiques du bassin type 2 USBR pour des nombre de Froude supérieur à
4.5.
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Figure 16 : Demande en air pour d/ts = 0.95. Aérateur avec un déflecteur (ϕ = 5.7°).
CHANSON (1988).
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