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CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

DES BARRAGES EN
MATERIAUX LOCAUX (REMBLAI)

CLASSIFICATION DES BARRAGES


(Décision du 28/02/1993 du M.R.E)

 Sont considérées grands barrages : (cf. CIGB/ICLOD)


Tous les barrages dont la hauteur  15 m (hauteur à partir
des fondations).
Tous les barrages dont la hauteur est 10  H 15 m et qui
satisfont à l’une des conditions suivantes :
 Capacité  1 Million de mètres cubes.
 Longueur en crête > 500 m.
m.
 Débit maximum Q max.  2000 m3/s.
 Barrage d’une conception inhabituelle,
Tous les ouvrages qui ne répondent pas aux critères
énumérés seront considérées comme retenues
collinaires ou petits barrages.

1
PRINCIPAUX TYPES DE BARRAGES EN REMBLAI

CRITERES DE CHOIX DES SITES

Comparativement aux barrages en béton les


barrages en remblai présentent les avantages
sui ants :
suivants

a) Des conditions géologiques et topographiques qui


sont moins exigeantes.
exigeantes.
b) Ils nécessitent moins d’installations et
d’équipements
c) Ils sont peu sensibles aux tassements et aux
séismes..
séismes

2
Néanmoins, ils présentent des inconvénients
majeurs d’avoir en général aucune tolérance aux
tassements..
tassements
Les principaux paramètres qui conditionnent le
choix du site et du type de barrages sont :
1. Topographie et les apports liquides du Bassin
versant.
2. Morphologie de la vallée.
3. Conditions géologiques et géotechniques.
4. Régime
g des crues.

 La nature, la résistance, l’épaisseur, le pendage, la


fracturation rencontrés au droit du site constituent
un ensemble de facteurs déterminant la sélection
du type de barrage.

PRINCIPAUX TYPES DE BARRAGES SELON LE SYSTÈME


D’ETANCHEITE
Selon le mode construction

3
PRINCIPAUX TYPES DE BARRAGES SELON LE SYSTÈME
D’ETANCHEITE
Selon le mode construction et le système d’étanchéîté
les barrages en terre se subdivisent en :
a) Barrage en remblai homogène (constitué d’un seul
matériaux)
éi )
b) Barrage en remblai zoné formé de plusieurs types
de matériaux assurant des fonctions d’étanchéîté
ou de stabilité générale ( étanchéité interne assurée
par un noyau argileux verticale ou incliné, noyau
bitumineux ou paroi moulée)
c) Barrage en remblai à masque amont ( étanchéité
externe assurée par masque en bitume, béton armé,
membrane souple)

Barrages en remblai suivant les organes


d’étanchéîté
d’étanchéîté

4
BARRAGES EN REMBLAI SUIVANT LES
ORGANES D’ÉTANCHÉÎTÉ ET DE DRAINAGE

Le système de drainage doit récolter les eaux de


percolation
l ti (i filt ti ) en évitant
(infiltration) é it t la
l mise
i en
charge dans les éléments suivants :

Les corps d’appuis amont et aval


La fondation aval de la digue
g
Les appuis latéraux à l’aval de la digue

Barrages en remblai suivant les organes


d’étanchéîté
d’étanchéîté et de drainage

5
Plusieurs dispositifs de drainage peuvent être 
prévus :
 corps d’appuis aval très perméable en 
amont
couche drainante à l
couche drainante à l’aval
aval du noyau et le long 
du noyau et le long
des fondations
cheminée et tapis drainants intégrée dans le 
corps du barrage en terre homogène.
drainage à la base de la digue combinée 
g g
avec des couches /cheminées drainantes.
galerie de drainage dans le rocher avec 
forages de drainage combinées avec des tapis 
drainants .

Conditions d’Exécution des fondations

Les conditions d’exécution des fondations ont


une influence prépondérante sur :
La forme et la profondeur de l’excavation ,
La disposition et les dimensions des
éléments d’étanchement
Les
L pentest amontt ett avall (stabilité)
( t bilité)
Les déformations futures
Les percolations

6
DIGUE ZONÉE (NOYAU VERTICAL)

 Variante très répandue,


Gradient
G di t à ttravers le
l
noyau I< Iadm  3 où
L>H/3
 matériau d’étanchéité
(noyau) :
Argile
A il : K 10-9 m/s
K=10 /
Limon argileux : K=10-8 m/s
Moraines: K=10-5 à 10-6 m/s
 zones de transition
importantes.

Digue zonée (noyau incliné)

7
Digue à diaphragme (à membranes)
Pour un noyau bitumineux :
emin= 0,5 m , H/e 120,0

GGradients
ad e ts ttrès
ès éélevés
evés à laa
base.

Pour une paroi moulée à sec


: emin = 0,80 m

 Peuvent être réalisable


jusqu’à une hauteur de 150 m
pour un noyau bitumineux.

Qualifications exigées pour


la réalisation

DIGUE À MASQUE AMONT

8
Ce type de remblai est connu sous la dénomination
« Concrete Faced Rockfill Dam » CRFD.
Variante adoptées pour des petits volume de remblai.
La valeur du fruit amont ( 1,70  m1  1,75) pour un
masque en bitume.
La
L valeur
l du
d fruit 1 35  m1  1,40)
f i amont ( 1,35 1 40) pour un
masque en béton

L’épaisseur du masque d = (H/ 300 ) (cm) pour le


masque en bitume

L’épaisseur du masque d = 0,3 + 0.003 H (m) pour le


masque en béton
Les gradients sont très élevés à la base induit les
coulis d’injection important !!

Exigences des fondations


Dans le cas de la réalisation de barrages en
remblai , les conditions des fondations ont
notamment une influence pprépondérante
p sur :

a) La forme et la profondeur de l’excavation


b) La disposition et les dimensions des
éléments d’étanchement,
c) Les pentes amont et aval (stabilité)
d) Les déformations de la digue future.
e) Les percolations (infiltrations)

9
BARRAGES EN REMBLAI SUIVANT LES
DISPOSITIONS DES FONDATIONS

a) Barrages avec parafouilles,


b)Barrrages
B avec parafouilles
f ill ett rideau
id
de palplanches,
c) Barrages avec coupure(s) par injection
(partielle ou totale)
d)Barrages avec tapis étanches,
étanches

Fondation rocheuses : Les fondations rocheuses se prêtent à


l’édification de tous types de barrages ou retenues (moyennant des
dispositions adéquates:
adéquates: la purge des matériaux altérés et traitement
par injection)
injection).. Pour BCR, il faut tenir compte de la résistance à la
compression au cisaillement de la fondation et de l’appui, et la
dé formabilité du rocher
rocher..

Fondation graveleuses : Elles conviennent pour des digues en


terres ou enrochements.
enrochements. Le contrôle des fuites doit être assuré par
un dispositif de drainage approprié
approprié..

Fondation sablo-
sablo-silteuses:
silteuses: Des fondations constituées de silt ou de
sable p
peuvent convenir à la réalisation de barrage
g en terre.

Fondation argileuses
argileuses:: Des fondations argileuses impliquent
automatiquement le choix du type de la digue,
digue, choix de pentes de
talus compatibles avec les caractéristiques mécaniques des
formations en place
place..

10
DIFFERENTS HAUTEURS D’UN BARRAGES
EN REMBAIL
CALCUL DES HAUTEURS : NNR , NPHE et NVM
NNR : IL est déterminé à partir de la régularisation de
ll'écoulement
écoulement est ll'accumulation
accumulation de ll'eau
eau dans les périodes d excès
d'excès
pour l'utiliser dans les périodes de déficit.

PHE : Il est déterminé à partir de calcul de laminage des crues.

NVM : Il est Déterminé à partir de l’estimation du volume des


sédiments.
Selon Tixeron-Sogreah : Ta = K.H 0,15 ; K : Coeff. caractéristique du bassin
versant .
Préliminairement, le volume mort (Vm) est déterminé par :
Su: Vie utile de l'ouvrage (années).
T a S U
V m  s: Densité volumétrique des sédiments, en
s t/m³

Selon Tixeron-Sogreah : Ta = K.H 0,15 ; K : Coefficient


caractéristique du bassin versant .
Préliminairement, le volume mort (Vm) est déterminé par
la relation suivante :
T aS U
V m 
s

Su: durée de vie utile de l'ouvrage (années).


s: Densité volumétrique des sédiments, en (t/m³)

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CALCUL DE LA REVANCHE
La revanche tient compte
de la combinaison des
effets suivants:

a) Surélévation lors des crues maximales


b) Disfonctionnement des organes de décharge
c)) Hauteur
H maximale
i l en présence
é d vents extrêmes
de ê ( i d set –
(wind
up)
d) Surélévation du plan d’eau en présence des vagues (wave
run-up)
e) Supplément de sécurité (séisme, glissement de terre, rupture
des glaciers…etc)

a)-Formule de Mallet et Pacquant :

v2
R  Hv  (1)
2g
1 1
Formule de Gaillard Hv   F
2 3
v  1, 5  2 * H v

12
b)- Formule de DAVIS :
v2
R  0,75 Hv  (2)
2g

* Formule de STEVENSON :

Si ; F  18 Km , Hv  0,75  0,34 F  0, 26 4 F
Si ; F  18 K m , H v  0, 34 F .

-* Formule de MOLITOR : a modifié la formule précédente


en introduisant
i d i la
l vitesse
i du
d vent U et propose :

Si ; F  30 Km ; H v  0,032 UF
Si ; F  30Km; H v  0,75  0,032 UF  0, 27 4 F

13
Pour l’étude de la revanche et la protection
du talus amont «Zuider Zee » .
Le calcul se base sur la détermination d’une
hauteur maximale en fonction de la hauteur
significative de la vague Hs.

H (Hauteur Moy)
Moy) = 0,624 Hs

max.. (Hauteur Max)  1,78H


Hmax 1 78Hs

Td(durée minimale) : 0,542 F/T ; T période de la vague

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Calcul de la revanche due aux activités
sismiques
Rs = h1 + h2

Rs : Hauteur de la montée de la vague tenant compte du séisme

avec :
h1 = 5% Hb ; Hb : étant la hauteur de la digue

1 2
h2  0,75*(k
, ( s ) 3 *H 3
a
a : accélération horizontale produite par le séisme.k s 
g
g : 9,81 m/s2

Finalement pour calculer le niveau de la crête ,on propose :

Crête  PHE  R ve  d  sans  seisme


Crête  NNR  R s  d  avec  seisme

d :étant une réserve de sécurité = 0,5 m

Remarque :

 L’US Bureau of Reclamation (USBR) admet une


revanche de 2,50
2 50 m pour des digues inférieures à 60
mètres de haut,, reposant sur des fondations
rocheuses, et si, le réservoir ayant une capacité
supérieure à 12 Millions de m3.
Pour des petites retenues, il est prudent d’adopter
comme valeur minimale de la revanche comme suit :

15
Pour H < 10 m ; R=(1,20 – 1,50) m
Pour 12  H  20 m ; R=(1,50 – 2,00) m
_________________________________
 Cote de la crête du noyau
Pour une digue mixte comportant un noyau
étanche avec une recharge amont perméable ,
ce dernier doit atteindre
la côte de crête du noyau : PHE + 0,5 Rmin.

Autres méthodes de calcul de la côte de


crête
Le calcul de revanche au dessus du niveau statique est à partir de :
d  h def   h  a
hdef: hauteur de déferlement des vagues.
a: réserve de construction en fonction de la classe de l’ouvrage
(classe V, a= 0,3m; IV, a=0,4m; classe III a=0,5m)
d sera calculée selon les deux niveau NNR et NPHE ou on
devra prendre la valeur maximale.
h: élévation de la vague au talus amont provoquée par le vent,
(m).
W2 .D.cos 1
h  0,002 10
g.H1

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W10 : vitesse du vent mesurée à 10 m du plan d’eau, au dessus du
niveau de retenue (m/s) , W10 =1,25 W où la vitesse W est mesurée
à 2m
D: l’élan de la vague en Km (Fetch)
1 : angle entre l’axe longitudinale de l’étendue d’eau libre et la
direction dominante du vent.

2K r 
h déf  3
m1 h
Kr : coefficient de réflexion dépendant de la rugosité et
la perméabilité du revêtement du talus.
m1 : fruit du talus.
h : hauteur des vagues (m)
 : longueur d’onde des vagues (m)

Caractéristiques du revêtement Kr

Béton bitumineux (d’asphalte) 1,00


Béton 0,90
Perré 0,75--0,80
0,75
Enrochement de protection par caillou 0,60 -0,80
Enrochement de protection par pierre 0,55
Enrochement de p
protection p
par p
pierre 0,50
taillée

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Avec h et  sont déterminée selon le graphique de
LABZOVSKY  = (ho/o ) et  = (ho/o )
h =  ho et  = o
ho et o sont déterminée en eau profonde ;

ho  0,073 k W10 D.ε ;(m)


D
λ o  0,073 W10 ;(m)
ε
k : coefficient qui caractérise l’intensité  de l’accroissement de la 
vague, le long la ligne du Fetch .
 0,4 D 
k  1  e 
 W 10 

La longueur du Fetch ne doit pas dépasser la


critique définie par :
Dcr  30 W10 2
ε ; km

La cambrure de la vague est définie par une


formulation empirique :

1 1
ε 
9  
19 e 14
 W10 

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TASSEMENT D’UNE DIGUE
Il faut tenir compte du tassement des fondations et du
tassement du remblai qui se produisent
essentiellement pendant une période de quelques mois
à quelques années après la fin des travaux et donc
réaliser une contre
contre-- flèche en crête (au
(au--dessus des PHE ;
on a donc R + contre
contre--flèche qui diminue avec le temps);
temps);
Le tassement d’une fondation meuble dû au poids du
remblai est évalué à l’aide des essais de
compressibilité.. Après construction, il ne devrait pas
compressibilité
excéder en général 5 % de l’épaisseur totale des
couches compressibles.
compressibles.
E générale
En é é l pour des d petits i barrages
b l tassement est
le
égal ou inférieur à 1% de la hauteur de la digue Hb.
Pour des barrages de hauteur importante il est
possible d’utiliser :

a)-- Au 8ème Congrès de la CIGB à Edinburgh


a) Edinburgh,, Lawton et Lestor
(1964
1964)) analysent les tassements après construction d’une
manière différente et évaluent les déformations de la crête
avec la formule suivante :
  0,1 H b
où ε est exprimé en % de la hauteur de l’ouvrage Hb.

b)- A partir de constatations sur ouvrages lors de mesures de


tassements de crête que Sowers et al. (1965) ont proposé la
formule suivante pour évaluer les déformations de la crête
entre les temps t1 et t2 :
 = α * (log t2 − log t1)
avec α pente de la courbe de tassements, t1 et t2 s’exprimant en
jours. Une fois la pente de la courbe connue, on peut prédire les
tassements pour un temps t lointain. Les valeurs de α
calculées pour un échantillon de 14 barrages valent entre 0,2 et
1%.

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Dans l’analyse de Sowers et al. (1965) le facteur le
plus influant sur les tassements semble être le
type de placement des enrochements choisis.choisis.
Cote de crête est définie par :

Côte
Cô d de lla crête
ê = Hb + R + T1 + T2 ; (m)
( )

T1 : Tassement affectant les sols de fondation


en fin de construction.
T2 :Tassement affectant le corps de la digue
(remblai), après fin de construction (il est
estimé généralement à 1%)

CALCUL DE LA LARGEUR CRÊTE

T .K N A P P E N : b cr  1 ,6 5 H b

E .F
F . P R E E C E : b cr  1 ,1
10 H b  1
Formule Anonyme : bcr  3,6 3
Hb  3

5
Formule Pratique (USBR)  Hb
3

20
Souvent, la formule de KNAPPEN, est plus utilisées
étant données qu’elle donne des valeurs plus fortes
que celle donnée par la formule de PREECE.
PREECE.

On considère alors, L=3 m comme valeur minimale,


afin de permettre la circulation des engins.
Valeurs indicatives des largeurs minimales en
crête
H2 V1/2 <100 100 - 300 >300
L min (m) 3 4 5

V : Volume du Réservoir

Tableau :Valeurs indicatives des pentes de talus, valeurs qui devront être confirmés par une
étude de stabilité.
Hauteur de digue Type de Digue Fruit des Talus
Amont Aval
3 <H < 5 m 1. Homogène. 2,50 2
2. A Zones. 2 2
1. Homogène, granulométrie 2 2
étendue
étendue.
5  H < 10 m 2. Homogène, à fort 2,5 2.5
pourcentage d’argile.
3. A zones 2 2.5
1. Homogène, granulométrie 2,5 2,5
étendue.
10  H < 20 m 2. Homogène, à fort 3 2,5
pourcentage d’argile.
3. A zones. 2 3
1. Homogène, 3 2,5
H  20 m granulométrie étendue.
2 Homogène,
2. Homogène à fort 3 25
2,5
pourcentage d’argile.
3. A zones. 3 3

21
Remarques :
Pour les petits barrages , on peut admettre
une largeur en crête bcr comme suit :
H < 9 m bcr = 3m
H ≥ 9 m bcr = 1/3 Hb

Fruits de talus
m : fruit amont de la digue. (Si H < 10 m
m= 2,5 ou m= 3 ; si H ≥ 10 m)
m’ : fruit aval de la digue. (Si H < 10 m
m= 2 ou m=2,5. ; si H ≥ 10 m )

Les bermes
Pour des hauteurs dépassant les dix mètres de la
digue en prévoient des bermes, qui auront un rôle
dans l’optimisation des fruits de talus d’autres
objectifs tel que la création d d’un
un accès pour la
réparation de talus amont et aval
aval..
Les bermes sont de (2-3) mètres de largeur et de pente
1%°.
Digues en terres :
m’1 = m1+ 0,50 ; m’2 = m2+0,25 ; m’’2 =m’2 +0,25
Digues en enrochements :

m’1=m1 +0,50 ; m’2 = m2 +(


+(00,1- 0,2) et m’’2 = m’2 + (0,1 + 0,2).

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Protection des Parements et de la Crête

Le dimensionnement de la protection du talus


amont (y compris la couche d assise) doit tenir
d’assise)
compte de l’effet des vagues et du type de
protection choisie. Les différents types de
protection sont :
Rip- rap déversé.
Rip- rap mis en place à la main,
Sol-Ciment
Blocs de béton préfabriqué (pavés auto-bloquants).
Revêtement en béton bitumineux.

Le dimensionnement de la protection du
talus amont (y compris la couche
d’assise) doit tenir compte de l’effet des
choisie
vagues et du type de protection choisie.
L’action des vagues dépend
essentiellement des caractéristiques de
la retenue et sa position géographique
((rose des vents).
) La hauteur des vagues
g
Hv est calculer selon l’expression de
BRETSCHNEIDER est :

23
Scanné schéma(1)

24
25
Utilisation du géo synthétique « géotextile sous drain
horizontal en graviers »

Pour des fruits de talus :

1.5  m1  5. On doit déterminer les éléments des


vagues par un calcul approximatif.
Actuellement pour protéger le talus amont, en
utilise des matériaux artificiels, tel que la
géomembrane, produits étanches, minces,
continues d’épaisseur est de quelques
millimètres et peuvent se présenter sous
di
diverses variétés
iété :
1. Géomembranes bitumineuses.
2. Géomembranes plastomères
3. Géomembranes élastomères.

26
MISE EN PLACE D’UNE GÉOMEMBRANE
BITUMINEUSE

Les ruptures survenues sont dues principalement à:


Une ségrégation de petit blocs sous dimensionnés, dans les zone
de couche de rip-rap, au cours de la mise en place.
Une ségrégation de gros blocs, surdimensionnés, sous forme de
poche dans la couche

1. Remblai compacté.
2. Tapis filtrant.
3. Parement amont de la digue.
4. Zone érodée du talus
5. Amplitude des hauteur des
vagues au cours de l’orage.
6. Niveau de retenue au moment
de l’orage.
7. Blocs rocheux déplacés se
sont déposes sous le niveau
de retenue.

27
Revêtement aval:
Le talus aval des digues en terre est soumis
au processus de l’altération superficielle
naturelle.. C’est p
naturelle q
pourquoi on p g ces talus
protège
par la construction du revêtement en utilisant
largement les matériaux locaux (revêtement
végétal, gravier)
gravier)..
Protection en gazon naturelle, sous forme de
carrés de (1x1m à 1,5 x 1,5m) formé de briquettes
de gazon de dimension de (0,6 à1,0)m de
longueur et de (0,15 à 0,20 ) m de largeur et 0,15
mètre d’épaisseur.
d’épaisseur.
protection en enrochement ou matériaux
graveleux..
graveleux

Références Bibliographiques

[1] :  POSTE  &  LONDE :  « les  barrages  en  terre 


p
compactée  » Edition Gauthier –Villars, Paris 1953. 

[2] :GERARD  DEGOUTTE :  « Petits  barrages, 


Recommandation  pour  la  conception,  la  réalisation
et le suivi » ;  Edition Cemagref 1997. 
[3] :Anonyme :  « Les  barrages  en  terres  compactée 
(Pratiques  américaines) »  Edition  Gauthier  –Villars, 
Paris 1953. 
[4] :  BELOKONEV « Barrages en matériaux Locaux » , 
IHB TIPASA 1981.  
[5] : CIGB, « barrages en remblai : protection du talus 
amont », bulletin N°91 1991,  

28
[6] : CIGB « barrages en remblai : Filtres et drains
granulaires », bulletin N°95 1995.
[7] : DAGFINN KLYSNE « Rock fill Dams Design
and construction “ , Hydropower development,
development
Norwegian Institute of technology, Division
hydraulic engineering. Norway 1992.
[8]: MIHOUBI et KETTAB : Intégration de la
technique du BCR dans la construction des petits
barrages, Congrès International HYDROMED,
Tunis 2000.

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