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15 Synthèse de la réglementation acoustique
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17 Synthèse de la réglementation acoustique
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5
18 Applications au x bâtim ents d'habitation........................ 207
7
Symboles Unités Définitions
iO T I G i S D i BASE
1.2 Propagation du son Que ce soit dans l’air ou dans tout autre milieu matériel, la propagation
du mouvement vibratoire correspond à un transport d’énergie. Au cours
de cette propagation, une fraction plus ou moins importante de cette
énergie est dissipée sous forme de chaleur, entraînant ainsi une baisse
progressive de l’amplitude de la vibration.
Un son étant produit par un mouvement vibratoire, sa transmission est
La perception d’une onde sonore est donc de plus en plus faible lorsque
due à la propagation de ce mouvement dans le milieu matériel présent
entre la source et l’oreille de l’auditeur. la distance séparant l’auditeur de la source augmente.
Le milieu matériel est généralement l’air ambiant, mais il peut être de
tout autre nature, notamment liquide (eau). En l’absence de milieu
matériel, par conséquent dans le vide, la propagation du mouvement 1.3 Célérité du son
vibratoire est impossible, la transmission du son est donc nulle.
La propagation du mouvement vibratoire dans le milieu matériel prend
naissance à proximité du corps vibrant par contact mutuel. Les molécules
L’observation d’un orage m ontre qu’il s écoule un laps de temps
du milieu matériel, contiguës à la source, sont alternativement comprimées
entre l’apparition d’un éclair et la perception du tonnerre qui
et dilatées donnant ainsi naissance à une onde acoustique (fig. 1.1).
13
12
P i NOTIONS DE BASE NOTIONS DE BASE
J
l’accompagne, laps de temps d’autant plus grand que le phénom ène En acoustique architecturale, il est évidemment nécessaire d’évaluer les
est éloigné. niveaux sonores. Cette opération ne peut être effectuée que par des
L’étude expérimentale permet d’établir que, dans un milieu matériel relevés de pression. Pour ce faire, les divers appareils de mesure (sono
donné, l’espace de temps nécessaire à la transmission d’une onde sonore mètres, analyseurs, etc.) sont équipés d’un capteur microphonique
d’un point à un autre est directement proportionnel à la distance sépa délivrant un signal électrique proportionnel à la variation de la pression
rant ces deux points. La vitesse de propagation ou célérité d’une onde (pression acoustique).
acoustique dans un milieu matériel donné est donc constante.
Dans l’air, la vitesse de propagation d’une onde sonore est d’environ
340 mètres par seconde.
1.5 Pineau de pression (en dB)
N = log —
xRef
15
NOTIONS DE BASE NOTIONS DE BASE
Pi
Sachant que I = p2/pc L[ = 10 log
Po
pc
2 Fig. 1 .3 - Lame d'acier animée d'un mouvement vibratoire.
Lj = 10 log 2- - 20 log —
Po Po
Soit : Lj — Lp — 20 log £
Po
16
17
Q NOTIONS DE BASE
J NOTIONS DE BASE
Soit un vecteur OM, de module m, tournant à vitesse angulaire 05 constante Fîg. 1.6 - Propagation d 'u n ébranlement transversal.
(fîg. 1.5).
Ébranlement longitudinal
Les premières spires d’un ressort (fig. 1.7) sont comprimées puis aban
données à elles-mêmes (q) ; les spires reprennent leur position initiale,
tandis que les spires voisines se rapprochent à leur tour et ainsi de
suite (t2). La compression se propage le long du ressort. En fait, le
passage de l’ébranlement correspond pour chacune des spires succes
sives à un petit déplacement de même direction que la propagation.
Fug. 1.5 - Représentation de Fresnel d'un mouvement sinusoïdal.
L’ébranlement est dit « longitudinal ».
y = msintOt compression
L’extrémité d’une corde tendue (fîg. 1.6) est soumise à une rapide
impulsion (tQ), avec retour à la position initiale. La portion de corde
L’étude expérimentale montre que :
immédiatement voisine se déforme (t1; t2, t3) et reprend aussitôt sa posi
- l’ébranlement se propage à vitesse constante V ;
tion d’origine pendant que la portion suivante se déforme à son tour et
ainsi de suite. - au passage de l’ébranlement, les spires du ressort subissent une
compression identique à celle initialement imprimée à son extrémité ;
19
NOTIONS DE BASE NOTIONS DE BASE
J
- la compression des spires situées à une distance x de l’origine s’effectue correspond au moment où l’amplitude du mouvement repasse par
avec un retard X égal à x/V, par rapport à la compression initiale. 0, etc.
Lorsque t = T, l’extrémité E de la corde aura donc décrit une sinusoïde
Déplacer la corde ou comprimer le ressort nécessite une dépense
complète et retrouvera sa position initiale. Le point X de la corde est
d’énergie. La propagation de l’ébranlement transversal ou longitudinal
correspond donc à un transport d’énergie. soumis au déplacement généré à t = 0. Cet ébranlement transversal se
propage le long de la corde conformément à ce qui a été décrit
L’étude expérimentale montre que :
précédemment.
- la vitesse de propagation ne dépend ni de la forme ni de l’amplitude
de l’ébranlement ;
- la vitesse de propagation dépend de la nature du support. 1 g.5 Onde progressive
1.6.6 Réflexion
t = 3T/4
Les expériences précédentes supposent que la corde ou le ressort sont
t =T de longueur infinie, cette supposition permettant d’occulter momenta
nément l’influence de l’extrémité sur la propagation de 1 ébranlement.
20
21
1 1 NOTIONS DE BASE
NOTIONS DE BASE
ressort^il^^ré^échi^niririie P ™ * ™ * libre du
sion incidente, correspond une S t i o n î é S i e D’° Ù' ” “
^2
^3
t5
Réflexion
^6
23
NOTIONS DE BASE
25
I] en résulte qu’au voisinage d’un ventre, l’écartement des spires ne varie
pratiquement pas. La tension du ressort reste donc constante. Alors
qu’au voisinage d un nœud, l’écartement des spires varie continuelle
ment (alternance de compressions et de dilatations).
Un nœud de déplacement correspond donc à un ventre de tension (et
inversement). 2
BCBPTB© B J^ M PITIW E
Au passage d ’une onde sonore, les molécules d ’air sont mises en vibration provoquant
ainsi une variation instantanée de la pression atmosphérique.
Pour percevoir cette onde sonore, l’être humain est doté d ’un système capable de capter
ces variations de pression et de les transformer en influx nerveux.
w
PERCEPTION AUDITIVE PERCEPTION AUDITIVE
La perception d’une onde sonore est traduite par des sensations (hau
teur tonale et intensité), mais aussi par une faculté de localisation
spatiale. Pour assurer cette aptitude, le système auditif est constitué de
deux ensembles identiques et symétriques. Il peut ainsi déceler les effets
liés à la différence de parcours que doit effectuer l’onde pour atteindre
successivement chaque oreille. Fig. 2.2 - Représentation schématique de l'oreille.
28 29
PERCEPTION AUDITIVE
AUDITIVE
J
Pour obtenir plus de précision, il faudrait pouvoir quantifier les diffé Sensation d'intensité
rentes sensations perçues par l’auditeur. Plusieurs anatomistes
physiologistes ont tenté cette démarche. Leurs travaux ont abouti à
l’énoncé de théories contradictoires. Néanmoins, les lois ou les relations
qui en découlent sont à la base des méthodes d’investigation utilisées à L’amplitude de la pression exercée par une onde acoustique est perçue
ce jour.
par une sensation d’intensité sonore « plus ou moins forte ».
Il existe donc un lien étroit entre la cause (physique) et l’effet (psy
chique). Par conséquent, pour quantifier cette sensation, il est possible
2.2.1 Loi du seuil différentiel (seuil de Weber)
de définir une échelle représentative déduite par transposition de la
grandeur physique, celle-ci étant facilement mesurable.
Ernest Heinrich Weber (1795-1878) établit la loi du seuil différentiel
selon laquelle il y a un rapport constant entre l’intensité de l’excitant Il faut, dans un premier temps, définir les limites de cette échelle. L’apti
initial et la variation minimale qu’il faut lui faire subir pour que la dif tude du système auditif humain vis-à-vis des variations de pression est
férence soit ressentie. limitée par le seuil d’audibilité (plus petite valeur décelable) et par le
Çrut • AI seuil de la douleur (limite supérieure supportable).
DÜ11: • — = constante La pression acoustique correspondant à ces limites passe respectivement
de 0,000 02 à 20 pascals, la fréquence de Fonde sinusoïdale étant fixée
Autrement dit, pour qu une sensation sonore progresse par paliers AS
constants, la variation du niveau d’excitation AI nécessaire doit être de à 1 000 Hz.
Les limites de l’échelle physique sont maintenant connues, il reste donc
plus en plus élevée et est telle que le rapport AI/I reste constant.
à définir le type de graduation. Une notation linéaire semble peu
Soit: AS = K y adaptée. En effet, l’amplitude relative de la variation est considérable
(1 million), ce qui suppose un nombre élevé d’échelons pour la repré
Il faut remarquer que la variation minimale perceptible de la sensation senter. L’utilisation des logarithmes permet de réduire ce nombre, mais
est un cas particulier de la relation établie par Weber. L’étude expéri aussi d’être en accord avec la loi de Weber et Fechner.
mentale montre que ce seuil correspond à une variation de l’excitation Cependant le calcul direct du logarithme des pressions, correspondant
égale à : aux limites de l’échelle, n’est pas explicite ( - 4,7 pour le log 0,000 02 et
- environ 20 % pour l’intensité sonore ; de 1,3 pour le log 20).
—environ 3 %o pour la fréquence. L’introduction de la notion de niveaux relatifs permet de clarifier les
résultats. Elle consiste à définir une grandeur de référence et à calculer
le logarithme du rapport (valeur/référence).
2,2.2 Loi de Fechner
, . . T i valeur
Soit L le niveau relatif : L = io§ référen“
Gustav Theodor Fechner (1801-1887) crut pouvoir établir la formule
exacte de la relation entre la sensation et l’excitant, loi selon laquelle la Lorsque la valeur correspond à la limite inférieure, L devient égal à :
sensation varie comme le logarithme népérien de l’excitant.
référence
L = log = log 1 = 0
Soit : S = k Log - référence
Io La limite inférieure, exprimée en niveau relatif, est donc ramenée à 0.
Cette relation confirme la loi de variation du seuil différentiel de Weber En généralisant cette méthode, la correspondance des différentes
(AI/I = constante), puisqu’elle correspond à son intégration mathé échelles devient alors évidente.
matique.
Soit Lj le niveau d’intensité acoustique (physique) : L: = log -
2.2.3 Théorie de Stevens Lj est exprimé en bel (unité sans dimension). Le sous-multiple, décibel
(dB), est plus adapté aux niveaux de pression concernés par le système
Stanley Smith Stevens a établi en 1956 une théorie basée sur l’apprécia- auditif. Soit : j
tion quantitative directe de l’intensité de la stimulation. Elle est donc Lj = 10 log y
opposée à celles exposées par Weber et Fechner. i0 2
Stevens proposa notamment des échelles de sensation d’intensité (sone) La pression acoustique est déduite de l’intensité par la relation : I = jy
et de hauteur tonale (mel).
31
PERCEPTION AUDITIVE
PERCEPTION AUDITIVE
ctfd';SSSLS^X^Ztrt “
maintenant constant le niveau dépression Op p J UF’ m1° ntre
d'“ M
commodité, toutefois il se trouve que le caractère logarithmique de cette
notation traduit exactement la loi de Weber et Fechner.
L’évaluation en dB est donc « techniquement » correcte, mais elle ne
d'intensité engendrée varie en fonction de la fréquenc” 1*” ' S*“ Sa,i° n
permet pas d’effectuer des comparaisons subjectives directes. Par
exemple, comment exprimer à l’aide de dB ou de phones le fait qu’un
son soit perçu deux fois plus fort qu’un autre ?
Stanley Smith Stevens a proposé une formule permettant de calculer, à
partir du nombre de phones, une sonie basée sur un doublement de
sensation.
La relation exprimant la sonie est :
P -40
S = 2 10
(S est exprimé en sones ; P correspond au niveau en phones.)
23 ' *ens<rtîon 4 - I ^ U
p e r c e p t io n a u d it iv e
PERCEPTION AUDITIVE
L’introduction de
2.4 Sensation de hauteur tonale
— communes e, pat
Pour quantifier la sensation de hauteur tonale, il faut définir une échelle c o V r S o X 0.” " '’a r c o ^ ta d e ’ d ifféren t de
représentative déduite de la grandeur physique d’excitation autrement
dit, la fréquence.
Les musiciens ont depuis fort longtemps établi des règles de répartition
des « notes ». Le regroupement en système de gammes existe depuis
l’Antiquité. Depuis le milieu du XVIIIe siècle, la gamme tempérée d i
tt _ tj = log2r = ~ 1
J. S. Bach s’est imposée en musique occidentale. Soit : 6 fi
L’échelle de hauteur employée en acoustique utilise le concept d’inter
valle, hérité de notre culture musicale. Cette notion peut prêter à
confusion, car elle exprime un écart, une distance.
La relation existant entre la fréquence de Fonde excitatrice et la sensa de J. S. Bach. , , 1lp Ap hauteur adaptée à l’acoustique
Les critères de définition d une e<fi s>agjt de faire en sorte que
tion de hauteur est définie par la loi de Weber. D’après celle-ci, pour
architecturale sont tiennent compte de la spécificité
que la sensation de hauteur progresse par paliers AH constants, la varia
tion de fréquence Af nécessaire doit être de plus en plus grande, et telle les procédures de calcul, ou perception de hauteur,
du système auditif, notamment de la percep ^ ,
que le rapport Af/f reste constant. Soit :
En fait, il faut une échelle de fréquence o n t ^ “ intervalle permet de
AH fions reflète la sensation de hauteur. La no
réaliser cette synthèse. Avisée en un certain nombre
L’application de la loi de Weber et Fechner permet de définir une I a plage de fréquences audibles est ° nc ^ fréquence de réfé-
hauteur tonale absolue H. d’intervalles appelés plus gener^ ^ [ différents intervalles est fixee
rence à partir de laquelle sont calcules les
Soit : H = k log r
b In à 1 000 Hz.
Chaque bande est caractérisée par :
(f0 correspond à la plus petite fréquence audible.)
- l a fréquence basse fb ;
À partir de cette formule, il serait alors possible d’établir une échelle de - la fréquence médiane fm ;
hauteur absolue, mais son utilisation serait inexploitable, compte tenu
—la fréquence haute fh.
du nombre infini de sons perceptibles.
PERCEPTION AUDITIVE
° r: fm = 7 a x a
37
PERCEPTION AUDITIVE
AUDITIVE
RATION A, B ET C
~tart RAU 2.3 - AFFAIBLISSEMENT RELATIF DES FILTRES DE PONDE
Courbe B (dB) Courbe C (dB)
Fréquence (Hz) Courbe A (dB)
-28,5 -8 ,5
16 -5 6 ,7
-24,2 -6 ,2
20 -5 0 ,5
-2 0 ,4 -4 ,4
25 -4 4 ,7
- 17,1 -3 ,0
31,5 -3 9 ,4
-14,2 -2 ,0
40 -3 4 ,6
-11,6 - 1,3
50 -3 0 ,2
-9 ,3 -0 ,8
63 -2 6 ,2
-7 ,4 -0 ,5
80 -2 2 ,5
-5 ,6 -0 ,3
100 - 19,1
-4 ,2 -0 ,2
125 - 16,1
-3 ,0 -0 ,1
160 -1 3 ,4
-2 ,0 0
200 - 10,9
-1 ,3 0
250 -8 ,6
-0 ,8 0
315 -6 ,6
-0 ,5 0
400 -4 ,8
-0 ,3 0
500 -3 ,2
-0 ,1 0
630 -1 ,9 0
-0 ,8 0
800 0
0 0
1 000 0
+ 0,6 0
1 250 -0 ,1
-1 1,0 0
1 600 -0 ,2
+ 1,2 -0 ,1
2 000 -0 ,3
+ 1,3 -0 ,2
2 500 -0 ,5
Fig. 2.4 - Courbes de pondération normalisées. + 1,2 -0 ,4
3 150 -0 ,8
A 1,0 -0 ,7
4 000 -1 ,3
+ 0,5 -1 ,2
5 000 -2 ,0
Lors d’une mesure, le choix du filtre dépend du niveau d’intensité global -0 ,1 -1 ,9
6 300 -3 ,0
- 1,1 -2 ,9
de Fonde incidente : 8 000
-4 ,3 -4 ,4
10 000 -2 ,5
- A pour les niveaux faibles (0 à 55 dB) ; -6 ,1 -6 ,2
12 500 -4 ,3
-8 ,4 | -8 ,5
- B pour les niveaux moyens (55 à 85 dB) ; 16 000 - 6,6
- C pour les niveaux forts (> à 85 dB).
En pratique, les mesures pondérées sont effectuées avec le filtre de pon
En acoustique du bâtiment, la pondération des
dération A, quelque soit le niveau, ce qui est pour le moins contestable. principalement basée sur la courbe A. Cette simplification par
La valeur est exprimée en dB(A). le fait que l’amplitude des niveaux de pression transmis est generalemen
Le filtre de pondération D est utilisé pour l’évaluation de la gène sonore
causée par les aéronefs. L e tb le a » 2.4 donne les valeurs normalisées de
Connaissant le niveau linéaire de pression par bande de tiers d’octave apporté par le fritte de pondération A P
d’octave recouvrant la plage de fréquences 10
d’une onde, il est possible de calculer le niveau pondéré à l’aide des
valeurs indiquées par le tableau 2.3.
Pour chaque bande i, le niveau de pression pondéré A, B ou C est déduit
du niveau de pression linéaire par la relation :
39
PERCEPTION AUDITIVE
40
41
SO U RCES SO N O RES
j j SO U RCES SO N O RES
Source de puissance W —►
Flux
JJJJ
Distance d
Fig. 3 .2 - Dispersion de l'énergie libérée par une source ponctuelle.
Fig. 3.1 - Norton de flux d'énergie.
Le flux est appelé « intensité acoustique I » et est donné par la La surface traversée par le flux étant sphérique, l’intensité acoustique est
relation : à une distance d :
W _w w _ w
I = — (watt par m2)
O 1 S 4ttr2 4rcd2
En conclusion, une source acoustique est caractérisée par sa puissance (Le rayon r de la sphère étant alors égal à d.)
W, l’effet qu’elle génère sur un élément distant de l’espace est appelé La puissance de la source étant constante, l’intensité acoustique I décroît
intensité acoustique I. avec l’éloignement (fig. 3.2).
Pour être en accord avec la loi de Weber et Fechner, la puissance d’une W
En effet, l’intensité à une distance d de la source est égale a : ld ^
source et l’intensité acoustique générée sont exprimées sous forme de
niveaux relatifs logarithmiques.
et l’intensité à une distance double 2d est égale à .
W
Soit: Lw = 10 log — W _ W
Wo
Izd “ 4tc(2d)2 \6%d2
(W0: puissance de référence égale à 1 0 '12 W)
Le rayon de la sphère ayant doublé, la
Et : L[ = 10 log p- multipliée par 4, l’intensité acoustique correspondante
lo
par 4.
(I0: intensité acoustique de référence égale à 1 0 '12 W/m2) I_d
W 0 et I0 sont extrapolés de la pression de référence p0 correspondant au Soit : I 2d 4
seuil d’audibilité.
43
«
SOURCES SONORES
SOURCES SONORES
J
La variation du niveau d’intensité LId - LI2d est donc pour cet exemple :
= 10 logId- 10 logI2d
W W
= 10 log ----- - - 10 log
47td 167td2
= 10 log 16 - 10 log 4 = 10 log = 10 log 4 Fig. 3.3 - Directivité d'une source ponctuelle
placée à proximité d'un plan réfléchissant.
= 6dB
En conclusion, chaque fois que la distance à la source est doublée, le
niveau d’intensité acoustique diminue de 6 dB.
Source
Source
d Sd
47
! SOURCES SONORES
SOURCES SONORES
49
SOURCES SONORES
g SO U RCES SO NORES
Id B
3.6.3 B ru it b lan c
50
g SOURCES SONORES
Fig. 3.14 - Analyse spectrale à Af / f „ constant d'un bruit rose. IVEAU PE PBESSlO i ACOUSTIQUE
Source Si
L
Z, La pression p résultant de la juxtaposition de ces deux ondes peut se
Soit en remplaçant I par le rapport Lj = 10 log 2
Po déduire de l’intensité par la relation : I —p /Poc-
Soit pi et p2 les pressions acoustiques correspondant respectivement au
flux d’énergie ^ et I2-
D’où : Le flux d’intensité en s est :
2 2
_Pl_+ P l
I - I, + I2 -
Par suite : p 0C p 0C
L Z
L’intensité de référence est déduite de la pression de référence par la Pl +P2
D’où : I =
relation I0 = p02/pc avec p0 = 2 X 1 0 “ 5 Pa, soit I0 = 1 0 “ 12 W/m2. Le niveau Poc
de pression est donc :
Le niveau d’intensité acoustique est donc :
Lp = 20 log £-
Po P 1 + P2 2 , 2
Poc P 1+ P2
Q est à noter que, en un point de l’espace, le niveau de pression Lp est U = 10 log ^ = 10 log = 10 log 2
2
numériquement égal au niveau d’intensité Lj. •in Po_ Po
PoL
55
NIVEAU DE PRESSION ACOUSTIQUE Q
-H niveau de pression acoustique
S?
4.3.1 Cas particulier où les pressions pt et p2 sont égales b b
Lp2 = LI2 = 10 log 10 10
b b
2 2
Lp = 10 log
Pi + Pi = 10 log = 10 log 2 + 10 log
2 2
I b b
Po Po Po Sachant que : I = b + b
b " b b
2
D’où : Lp — 3 + 10 log Pl
—- = 3 + 20 log Pl
Po Po V V
I
D ’où : 10 10 + 10 10
Soit : Lp - 3 + Lpl lo
Le niveau de pression résultant est donc égal au niveau qui serait obtenu
avec une des deux ondes, augmenté de 3 dB. ( bi bA
Sachant que : Li = 10 log p Lr = 10 log 10 10 + 1 0 10
-*■0 7
L p2^
( bi
o
4.4 Sommation de deux niveaux de pression
O
LP = 10 log 10
+
Soit :
l 7
Lpl = 75 dB et l p2 = 82 dB
Le calcul du niveau de pression Lp résultant de la juxtaposition des
f 25 82
niveaux Lpl et Lp2 ne peut pas être effectué directement (fig. 4.2). En D'où: Lp = 10 lo g (m 10+10,0J
effet, ce sont les flux d’énergie qui s’additionnent, il est donc néces
saire de retrouver les flux b et I2 à partir des niveaux de pressions Lp= 10 log (107'5 + 108,2) = 82,79 dB
Lpi et Lp2. Le niveau de pression résultant est, dans cet exemple, légèrement supérieur à la plus
forte des deux pressions. Si maintenant Lpl = Lp2 = 82 dB, Lp devient égal à :
La définition des logarithmes est telle qu’à : y = log10x, correspond : x,= 1 0 y.
Lp = Lpl + 3 dB = 85 dB
2?
Soit : Lp = 10 log £ 1 0 10
I 56
NIVEAU DE PRESSION ACOUSTIQUE H
g NIVEAU d e p r e s s io n a c o u s t iq u e
4.5 Abaque de composition de deux niveaux de pression répartie sur une vaste plage de fréquences dont seulement une fraction
est audible.
Pour être en accord avec le processus de perception de la hauteur tonale,
la répartition de l’énergie est mesurée par bande d’octave ou de tiers
Le niveau de pression résultant de la juxtaposition des niveaux Lpl et L d’octave.
peut être facilement déterminé à l’aide de l’abaque représenté ci-dessous La pression acoustique étant la seule grandeur mesurable, il est logique
(%. 4.3). de connaître la répartition du niveau de pression. La mesure s effectue
à l’aide d’un sonomètre muni d’un banc de filtres. Le niveau de pression
correspondant à chaque bande est reporté sur un graphique semi-
logarithmique.
Dans le graphique ci-dessous (fig. 4.4), le niveau de pression est mesuré par bande de
tiers d'octave. Les valeurs sont portées sur le graphique à l'aplomb des fréquences
médianes correspondantes.
59
Q N IVEAU DE PRESSIO N A C O U STIQ U E N IV EAU DE PRESSIO N A C O U ST IQ U E
La répartition spectrale par bande d’octave peut être facilement calculée En effet, l’affaiblissement relatif A; du filtre étant parfaitement connu, le
à partir des valeurs mesurées par bande de tiers d’octave. En effet, une niveau de pression pondéré LPi (A) (exprimé en dB) correspondant à
bande d’octave contient 3 bandes de tiers d’octave, le niveau correspon chaque bande de fréquence peut être aisément calculé.
dant à la juxtaposition de ces trois bandes est : Soit : Lpi(A) = LPi + A;
Le niveau global pondéré LP(A), exprimé en dB(A), est alors obtenu par
r V L p3 \
sommation des différents niveaux de pression pondérés par bande.
LP = 10 log 10 10 + 10 10 + 10 10
L P i( A )
V /
Soit : LP{a) = 10 log S 10 10
Le tableau ci-dessous donne, pour les différentes bandes d’octave de fré
quence médiane fm, le niveau Lp correspondant à la juxtaposition des Le tableau suivant donne les affaiblissements du filtre de pondération A
niveaux Lpl, Lp2, Lp3 des 3 sous-bandes : par bande d’octave :
- soit un filtre de pondération (A, B ou C), l’indication du sonomètre Soit : LP(A) = 10 log ( l0 10 + 10 10 + 10 10 + 10 10 + 10 10 + 10 ,0 J
représente alors un niveau de pression global pondéré en dB(A, B ou C).
Lp(a) = 62,5 dB(A)
Il est à remarquer que le niveau global linéaire (non pondéré) est :
büi
LP = 10 log Z 1010
4.8 Calcul du niveau de pression global pondéré A
Soit : LP = 66,4 dB
61
5
63
PROPAGATION D'UNE ONDE ACOUSTIQUE |
Q PROPAGATION D'UNE ONDE ACOUSTIQUE
Le trajet d’une onde sonore est donc prévisible malgré la présence d’obs
tacles. La méthode utilise les lois de l’optique. L’acoustique est dite
« géométrique ».
L’expérience montre que l’intensité acoustique de l’onde réfléchie est
8 kHz 4 kHz 2 kHz 1 kHz Théorique
inférieure à celle de l’onde incidente. Une partie de 1 énergie est absorbée
pendant la réflexion. . .
Fig. 5 . 1 - Atténuation de l'intensité acoustique en fonction Le matériau constituant l’obstacle est caractérisé par le coefficient
de l'éloignement (à température et taux d'humidité constants).
d’absorption a , tel que :
absorbée
a — pp.
v v in cid en te
65
PROPAGATION D'UNE ONDE ACOUSTIQUE
PRO PA G A TIO N D'U N E O NDE A C O U ST IQ U E
La source sonore étant placée à l’intérieur d’un espace clos, l’onde subit une
succession de réflexions sur les parois (fig. 5.3). À chaque réflexion, l’énergie
décroît d’une quantité définie par le facteur (1-a ) de la paroi concernée.
Dans un espace clos, une source sonore émet une impulsion. Un récep
teur reçoit une onde directe, puis la première onde réfléchie, suivie de
la deuxième et ainsi de suite. L’acoustique géométrique permet de déter
miner le trajet des différentes réflexions.
L’exemple ci-après (fig. 5.4) montre le parcours de l’onde directe et de
la première onde réfléchie correspondant au trajet le plus court.
En fait, tout se passe comme si l’onde réfléchie était générée par une
source virtuelle image, placée de façon symétrique par rapport à la paroi.
Dans l’exemple précédent, la source image est dite de « premier ordre »,
parce que l’onde réfléchie atteint le récepteur après une seule réflexion.
Fig. 5.5 - Un champ diffus est genere
Si l’onde réfléchie atteint le récepteur après n réflexions, il y a n sources par une multitude de reflexions.
images, la dernière étant d’ordre n.
67
Q PROPAGATION D'UNE ONDE ACOUSTIQUE
Tout le volume du local est alors soumis à une multitude d’ondes uni
formément réparties, mais de directions quelconques. L’ensemble de ces
ondes constitue le champ diffus.
Le champ diffus étant complexe, son intensité acoustique ne peut êtj\-
évaluée que par des moyens statistiques. Pour simplifier les calculs, il est
admis que l’énergie réfléchie est uniformément répartie (hypothèse de
la diffusion homogène).
Une source ponctuelle située au centre d’un espace clos émet une onde
sonore continue (fig. 5.6). Un récepteur chargé de relever la pression
Fig. 5 .7 - Répartition du champ direct et du champ réverbéré.
acoustique est placé à proximité de la source, puis en est progressive
ment éloigné.
L’expérience montre qu’en fonction de l’éloignement, le récepteur est
soumis au champ direct de la source, puis au champ réverbéré régnant
dans le local (fig. 5.7).
En effet, pendant une première phase, le niveau d’intensité acoustique
décroît à raison de 6 dB pour chaque doublement de la distance, ce qui
correspond à la propagation d’une onde en champ libre.
Pendant la deuxième phase, le niveau d’intensité acoustique reste
constant, ce qui correspond à la présence d’un champ diffus.
Le passage du champ direct au champ réverbéré s’effectue à la distance
critique.
69
— ÛBÉRATION 13
I/ /I
•U
*/
-V B O R I S PE LA KÉW EBBÉBATiOW
6.1 Formule de Sabine Le facteur S a mest appelé « aire d’absorption équivalente ». Il correspond
à la surface A de matériau parfaitement absorbant nécessaire pour
obtenir la même absorption que la surface S.
Socm= A = SiOq + S2oc2 +• ■■+ 6notn
Les travaux de Sabine débutèrent par une série d’expériences. Il const- t En utilisant le symbole S pour indiquer qu’il s’agit de la somme des
tout d abord que dans la salle où il effectuait ses expériences, après Par!*3 facteurs Sa, A devient :
de la source sonore, la durée de la réverbération était la même en to^ A = X Sa
point. Il en conclut que l’énergie était selon toute vraisemblance u n ifié
mément répartie (hypothèse de la diffusion homogène).
Il constata ensuite qu’en doublant la puissance de la source, la durée H
g1 Temps de réverbération Tr
réverbération augmentait d’une quantité ATr, puis en doublant t
nouveau la puissance de la source, la durée de la réverbération augmen L’appréciation de la durée de réverbération d’une onde sonore est sub
tait de la même quantité ATr.
jective puisqu’elle dépend de niveaux sonores perçus (niveau sonore
Cette expérience montre que la durée de réverbération est d’autant plUs initial, limite de perception où l’onde réfléchie devient inaudible^
grande que la puissance initiale de la source est élevée, mais aussi que Pour obtenir une mesure précise et reproductible, Sabine eut 1 idée de
énergie absorbée par intervalle de temps correspond à une fraction fixer un seuil relatif de décroissance du niveau sonore (- 60 dB) et donc
constante de l’énergie initiale. La décroissance de l’énergie est donc de déterminer le temps écoulé entre l’extinction de la source et le fran
exponentielle.
chissement de ce seuil.
Le temps de réverbération Tr (parfois noté RT60), exprime en secondes,
correspond donc à la durée nécessaire à une diminution de 60 dB du
6 . 1.1 Coefficient d'absorption a niveau sonore après arrêt de la source. Il est donné par la relation :
V
La faculté d’absorption d’un matériau est caractérisée par le coefficient Tr = 0,16 -
a , tel que : A
W
v Ÿ absorbée
(V : volume de la salle en m 3 ; A : aire d’absorption équivalente en m .)
a =
winri,
in cid e n te
Sans entrer dans le détail des calculs, il faut savoir que la formule de
Sabine est basée sur deux hypothèses selon lesquelles :
L énergie absorbée est une fraction de l’énergie incidente, par
conséquent : —l’énergie est uniformément répartie (champ diffus homogène) ,
- l’absorption est continue et homogène.
0 <a < 1
De plus le parcours effectué par l’onde sonore entre deux réflexions est
Le coefficient d’absorption a d’un matériau varie avec la fréquence de supposé constant. Il est appelé « libre parcours moyen » et donne par la
1 onde incidente. En pratique, il est donné par bande de fréquence
relation : y
(octave ou tiers d’octave) sous forme de tableau ou de graphique. lm = 4 g
6 . 1.2 Coefficient d'absorption m oyen ccn 6.1.4 M esure en laboratoire du coefficient d'absorption a
d'un m atériau
Les parois d une salle sont rarement homogènes, ne serait-ce que par la
présence des ouvertures (portes ou fenêtres). Pour calculer la quantité La mesure du coefficient d’absorption a est réalisée dans une chambre
énergie absorbée par une cloison, il faut donc déterminer un coefficient
réverbérante (fig. 6.1). , , , •
d absorption moyen ocm représentatif de l’ensemble des constituants. Le principe consiste à relever les temps de réverbération du local d essai
s °it une cloison constituée d’éléments de surface S 1; S2)... Sn et a ,, a , . . . avant et après introduction d’un échantillon de matériau et d
a n es coefficients d absorption correspondants. déduire, par calcul, la variation de l’aire d’absorption équivalente.
Le coefficient d’absorption moyen a m est tel que :
Soit T0 le temps de réverbération à vide de la chambre :
^ Socm — SjOCj + S2ot2 + ...+ Snocn
—(Sjoq + S2a 2 + ...+ Sna J /S T " = °'1 6 1 = ° '16 s k
72
73
3 théorie de la réverbération THÉORIE DE LA RÉVERBÉRATION H
V : volume de la chambre réverbérante ; Mesure du coefficient d'absorption a d'un panneau de laine de verre
A0 : aire d’absorption équivalente des parois (à vide) ; Volume de la chambre réverbérante : v = 200 m3.
S0:surface des parois de la chambre réverbérante ; Surface des parois de la chambre réverbérante : S0 = 200 m2.
«o: coefficient d’absorption moyen des parois (à vide). Surface de l'échantillon : S, = 12 m .
L échantillon de matériau étant placé dans la chambre, le temps de En posant : K, = 0,16 / = 0,16 Z j = 2,67
réverbération devient :
7 9 8 , 7~3 41,0'3 0 ,8 4
2 500 3,9 1,8 0,5 55 0 ,2 5 6 299 , r 3
83 9 , V3 6 4 , 0-3 0,90
4 000 2,5 1,4 0 ,7 1 4 0 ,4 0 0 314,3~3
75
THÉORIE DE LA RÉVERBÉRATION H
H THÉORIE DE LA RÉVERBÉRATION
6 .2 3 Formule de Pujolle
La formule de Pujolle est basée sur la théorie des sources images. Cette
théorie permet de calculer avec précision le libre parcours moyen lro
fonction de la forme de la salle.
1 = - ( J l F T l 2 + JP T h "2+
100 160 200 315 400 630 800 1,25X 1,6K 2,5K3,15K 6
125 250 500 1K 2 K 4K f (Hz)
(L, 1, h : dimensions de la salle.)
Le temps de réverbération est donné par la relation :
Fig. 6.2 - Représentation par bande de tiers d'octave
du coefficient d'absorption a d'un panneau de laine de verre.
c log ( 1 - 0tm)
Tr = 0,16 - S Log (1 - a m)
6.3 Calcul du tem ps de réverbération d'un local - Béton lisse (murs - ouvertures) : SB= ST - (Sp + S„) - 72 (3,9 + 6 )
SB= 62,1 m12*4S,
- Plafond : SP=Lx l= 7 x 5
SP = 35 m2
_ Sol : Ss =Lx i =7 x 5
Soit T r = 0,16 X
A
250 500 1K 2K 4K
B a n d e s d 'o cta v e 125
(V : volume du local ; A : aire d’absorption équivalente.)
0,3 0,2 0,2 0,1 0,07 0,04
portes (type isoplane)
L aire ^d absorption équivalente A représente la surface théorique de
0,35 0,25 0,18 0,12 0,07 0,04
matériau parfaitement absorbant ( a = 1) qui provoquerait la même Vitrages (verre ordinaire)
durée de réverbération. 0,01 0,01 0,01 0,02 0,05 0,07
Murs (béton lisse)
A = SjOtj + S2a 2 + ...+ Sna n 0,04 0,05
plafond (plâtre peint) 0,01 0,01 0,02 0,03
Sj, S2). .. Sn représentent les différentes surfaces de matériaux constituant 0,07
0,2 0,15 0,12 0,1 0,08
le local et a 1; a 2,... cxn les coefficients d’absorption respectifs. Sol (parquet sur lambourdes)
Puisque 1 absorption des matériaux varie avec la fréquence de l’onde
incidente, 1 aire A doit être calculée par bande d’octave ou de tiers
d’octave. • Calcul des Sa (par bande d'octave) ;
500 1K 2K 4K
B an d e s d 'o cta v e 125 250
6.3.1 Méthode 0,39 0,27 0,16
Portes (3,9 m2) 1,17 0,78 0,78
1Volume :
V =LxlxH =7x5x3 500 1K 2K 4K
B a n d e s d 'o cta v e 125 250
V = 1 05 m 12345678
Ifurfaces : 16,8 16,8 16,8
0,16V 16,8 16,8 16,8
- Ensemble murs et ouvertures :
ST = 2 x (L + I) x H = 2 x (7 + 5) x 3 7,38 6,9 7,99 8,9
ST = 72 m2 A = E Sa 11,24 8,5
Sp = 2 x (0 ,9 x 2 ,1 5 ) 2,3 2,4 2,1 1,9
Tr(s) = 0,16V/A 1,5 2,0
Sp = 3,9 m2
Sv = 2 x (2 x 1,5)
S, = 6 m2
79
t h é o r ie d e l a r é v e r b é r a t io n THÉORIE DE LA RÉVERBÉRATION f l
6.3 Calcul du tem ps de réverbération d'un local - Béton lisse (murs - ouvertures) : SB = St - (Sp + SJ = 72 - (3,9 + 6 )
SB= 62,1 m2
- Plafond : SP = L x l = 7 x 5
Sp = 35 m2
- Sol : Ss = L x l = 7 x 5
L application de la formule de Sabine permet de calculer le temps H Ss = 35 m2
reverbération d’un local. y ae
®Coefficients d'absorption des différents matériaux (par bande d octave) .
Soit : T r = 0,16 -
A
500 1K 2K 4K
ijandes d 'o cta v e 125 250
( V . volume du local ; A : aire d’absorption équivalente.)
0,2 0,1 0,07 0,04
Portes (ty p e iso p la n e ) 0,3 0,2
L aire d absorption équivalente A représente la surface théorique de
0,25 0,18 0,12 0,07 0,04
matériau parfaitement absorbant ( a = 1) qui provoquerait la même V itrag es (v e rre o rd in a ire ) 0,35
duree de réverbération. 0,01 0,01 0,01 0,02 0,05 0,07
M urs (b é to n lisse)
A = SjOq + S2a2 +...+ Snocn 0,03 0,04 0,05
0,01 0,01 0,02
Plafond (p lâ tre p ein t)
Sl5 S2 •Sn représentent les différentes surfaces de matériaux constituant 0,08 0,07
0,2 0,15 0,12 0,1
e local et^oq, a 2, ... a n les coefficients d’absorption respectifs. Sol (p a r q u e t s u r la m b o u rd e s )
500 1K 2K 4K
Bandes d 'o cta v e 125 250
6.3.1 Méthode 0,39 0,27 0,16
Portes (3,9 m2) 1,17 0,78 0,78
Soit un local dont les caractéristiques sont : 7,38 6,9 7,99 8,9
A = X Sa 11,24 8,5
Dimensions : longueur = 7 m ; largeur = 5 m ; hauteur = 3 m
Ouvertures : vitrages = 2 m x 1,5 m (x 2) ; portes = 0,9 m x 2 15 m (x 2)
Maténaux : murs : béton lisse ; sol : parquet sur lambourdes ; portes isoplanes ■
vitrages : verre ordinaire. M . Calcul du temps de réverbération (par bande d'octave) :
• Volume : V = L x Ix H = 7 x 5 x 3 4K
500 1K 2K
B an d e s d 'o cta v e 125 250
V = 105 m3
• Surfaces : 16,8 16,8 16,8
0,16V 16,8 16,8 16,8
- Ensemble murs et ouvertures : ST = 2 x (L + I) x H = 2 x (7 + 5) x 3 7,99 8,9
11,24 8,5 7,38 6,9
ST = 72 m2 A = X Sa
- Portes : Sp = 2 x (0,9 x 2,15) 2,3 2,4 2,1 1,9
Tr(s) = 0,16V/A 1,5 2,0
Sp = 3,9 m2
- Vitrages : Sv = 2 x (2 x 1,5)
Sv = 6 m2
78 79
H THÉORIE DE LA RÉVERBÉRATION t h é o r ie de l a r é v e r b é r a t io n H
6.4 M esure du tem ps de réverbération seuil d'inaudibilité de l'onde et, par conséquent, raccourcir la durée
apparente de la réverbération.
Pour évaluer le temps de réverbération, il faudrait théoriquement repérer
le point de la droite correspondant à une chute relative de 60 dB du niveau
Par définition, le temps de réverbération Tr correspond à la durée néce d’intensité acoustique. Or, pour que ce point existe, te niveau du bruit
saire pour obtenir une diminution de 60 dB du niveau d’intensit' ambiant devrait donc être inférieur au niveau initial de Fonde réverbérée,
sonore après arrêt de la source (en espace clos). e
d’au moins 60 dB. Cette condition étant rarement respectée, l’évaluation
La mesure du temps de réverbération est une application directe de cett du temps est extrapolée d’un relevé correspondant à une chute de plus
définition. e
faible amplitude (généralement 15 dB). Le début de la décroissance du
L’utilisation d’un enregistreur graphique permet de visualiser les varia niveau d’intensité étant relativement difficile à localiser sur 1e tracé, la
tions du niveau sonore en fonction du temps. Il est alors possible chute de 15 dB est repérée entre les points - 5 dB et - 20 dB.
d observer, après extinction de la source, la chute du champ réverbéré Soit 8T le temps correspondant à une décroissance de 15 dB du niveau
(fig. 6.3). La vitesse de défilement du papier étant connue, l’évaluation
d’intensité acoustique. _
de la durée du phénomène est obtenue par une simple mesure de
Le temps de réverbération théorique recherché est donc : Tr = 4 x ôT.
distance.
2 Mode opératoire
Position 2
6.4.1 Durée de réverbération
Générateur
La durée de réverbération correspond à l'intervalle de temps écoulé (bruit rose)
entre 1 extinction de la source et la disparition de la sensation sonore. — — '------ :
L appréciation de cette durée est subjective. Elle dépend évidemment de _______________________
1 amplitude initiale de l’intensité acoustique, mais aussi des conditions
Fig. 6.4 - Principe de mesure du temps de réverbération d'un local.
de perception. En effet, la présence d'un bruit ambiant peut modifier le
H THÉORIE DE LA RÉVERBÉRATION
Le tableau 6.2 donne le temps de réverbération d'une petite salle de réunion (Tr relevé
en 3 emplacements).
250 500 1K 2K 4K
7
Tr Position 1 0,55 0,42 0,40 0,36 0,29 0,28
Tr Position 2 0,52 0,42 0,40 0,35 0,29 0,26
Tr Position 3 0,55 0,45 0,37 0,36 0,26 0,27
Tr (s) = S Tr/3 0,54 0,43 0,39 0,36 0,28
NIVEAU SONORE EN ESPACE CLOS
0,27
Une source sonore placée dans un espace clos génère une onde progressive sphérique
qui, après de multiples réflexions, constitue le champ réverbéré. L ’intensité du champ
sonore régnant dans l’espace clos correspond donc à la somme de l’intensité du champ
direct et de celle du champ réverbéré.
82 83
|NIVEAU SONORE EN ESPACE CLOS NIVEAU SONORE EN ESPACE CLOS
84
85
EAU SONORE EN ESPACE CLOS NIVEAU SONORE EN ESPACE CLOS
86
87
NIVEAU SONORE EN ESPACE CLOS
NIVEAU SONORE EN ESPACE CLOS
La figure 7.3 correspond à un relevé du niveau de pression régnant dans un local réver
(isolement et correction acoustique) est liée à la présence de ce type de
bérant où est placée une source sonore.
champ.
Les points de mesure devant être situés à l'intérieur du champ réverbéré, le choix de
L’homogénéité du champ réverbéré n’est que théorique. En pratique, la
leurs emplacements est dicté par les critères suivants :
présence d’ondes stationnaires génère une relative fluctuation de la pres
- éloignement minimal par rapport à la source sonore : 1 m ;
sion acoustique, notamment à proximité des parois où se forment des
- éloignement minimal par rapport aux parois : 0,7 m ;
ventres de pression. Pour minimiser les erreurs dues à ces fluctuations, - distance minimale entre points de mesure : 0,7 m.
il est nécessaire de relever le niveau de pression en différents emplace
ments, puis de déterminer, à partir de ces résultats, un niveau moyen
équivalent en énergie.
■Filtre ■
Ii + I2 + I3... + In
T n La source sonore étant parfaitement stable, le relevé du niveau de pression est effectué
Lt,
-'Imoy = 10 10g = 10 10g sur les 18 bandes de tiers d'octave. L'opération est répétée sur l'ensemble des n points
-*■0 T
de mesure. Pour une bande i donnée, les niveaux relevés aux n points sont : LPli, LP2i,
LP3i,... LPni.
= lOlog 12 + 1 3 - +In Le niveau moyen de pression pour cette bande i est donc :
n l0
Connaissant L1; L2, L3,... Ln, il est possible de calculer I1; I2, I3,... In. ^a 10 +10
'irtlO ... + 110
a 10
10 + 10
En effet, en un point de l’espace, le niveau de pression LP est numéri LPmoyj = 10 log
quement égal au niveau d’intensité Lt, soit : LP = Lt = 10 log - Le tableau 7.1 présente par bande de tiers d'octave, les niveaux de pressions relevés
lo sur 5 emplacements ainsi que la valeur calculée du niveau moyen de pression
correspondant :
1 Lp
D’où: f = 1010
lo
TA BLEA U 7.1 - D ÉT ER M IN A T IO N DU N IV EA U M O Y E N DE P RESSIO N
_p
,10 PAR BA N D E D E T IE R S D 'O C T A V E
Soit : I = I0 x 101 800
315 400 500 630
B an d e s 100 125 160 200 250
Le niveau moyen de pression est donc égal à : 70,4
73,1 73,5 72,0 71,3 72,1 71,4 71,4 70,9 70,9
W(position 1)
pi _P2 P3 pn 71,7 74,2 71,8 69,9 71,1 71,4 72,1 72,5 71,8 71,0
Lp(position 2)
1A 1 1f\ 10 1r\ 10 10
T _ T _ IA 1 10 +10 + 1 0 . . . + 10 70,7 69,7 69,9 71,1 70,9 70,9 71,0 71,3 70,9
-^ P m o y — ^ Im o y “ *O g ------------------------------------------------------------------— ^(position 3) 72,5
n 71,3 70,8
72,4 72,8 71,2 70,4 71,4 71,2 71,5 71,5
Lp<position4)
71,6 74,2 71,6 70,0 71,2 71,2 71,8 71,9 71,5 70,2
Lp(position 5)
X io 71,4 70,7
Soit : -'Pmoy 10 log Lpmoy 72,3 73,3 71,3 70,3 71,4 71,2 71,6 71,6
n
89
NIVEAU SONORE EN ESPACE CLOS
Bandes 1K 1 ,2 5 K 1,6K 2K 2 ,5 K 3 ,1 5 K 4K ~
sr
Imposition 1) 69,7 71,0 70,7 70,5 70,1 70,7 69,5 69, î ;
70,1 70,1 70,1 69,9
8
Imposition 2) 69,0 6 9 ,4 68,7 68,4
l-P(position 3) 70,1 70,2 70,2 69,7 69,5 70,3 69,7 69, î
l-P(position 4) 70,0 70,4 70,3 70,0 69,5 70,1 69,3 69, (i
Imposition 5) 70,1 70,1 70,3 69,8 69,8 69,8 69,2 68 / 1
l-Prnoy 70,0 70,4 70,3 70,0 69,6 70,1 69,3 69,0
Le calcul du niveau moyen de pression est effectué p o u r c h a c u n e des ba nd es. Pour i f n^iisM issi® e r u i ï om de s o m o r e
bande 100 Hz par exemple, le niveau moyen de pression est : ^
73,1 71,7
£ t r a v e r s H E p a r o i s é p a r a t r i c e
72,5 72,4 71,6
, 10 10, 10 10
t-Pmoy(100) - 10 log 10 10 +10 ,u +10 10 +10 10 +10 = 72,3 dB
5
Une source sonore placée dans le local d ’émission génère une onde progressive qui, après
de multiples réflexions, crée un champ réverbéré. À chaque réflexion, une partie de
l’énergie libérée par la source est absorbée par les parois de ce local,
l a quasi-totalité de cette énergie est ensuite rayonnée vers l’environnement externe p a r
les parois, qui se comportent alors com m e des sources.
Une paroi mitoyenne va donc transmettre une partie de l’énergie vers le local adjacent
de réception, créant ainsi un cham p diffus parasite.
91
H TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE |
Dans 1 exemple de la figure 8. 1, ci-dessous, la paroi séparatrice se comporte L’utilisation du facteur de transmission est peu pratique. En effet, les
comme une source pour le local de réception qui est de ce fait soumis niveaux de pression étant exprimés en dB, il serait avantageux de définir
à un champ réverbéré Ir2. un paramètre exprimé lui aussi en dB.
Afin de pouvoir calculer la quantité d’énergie transmise par une Ce paramètre est appelé « indice d’affaiblissement acoustique » et est
paroi, il faut définir un paramètre représentatif de sa constitution noté R.
(matériaux, épaisseur, masse surfacique, etc.) : il s’agit du facteur de Le champ Ir2 est un champ réverbéré, son intensité est donc de la
transmission. forme :
À proximité de la paroi règne, côté émission, un champ acoustique
t = 4W ni ^ 2 = 4W n1 _ a m
d’intensité I t et, côté réception, un champ acoustique d’intensité I2. Par P Sttm "’ P A
définition, l’intensité acoustique correspond à un flux d’énergie par (Wp: puissance de la source que constitue la paroi ; A : aire d’absorption
unité de surface. L’énergie tombant sur la paroi est : équivalente du local de réception.)
W 1 = IlSp
Le local d’émission étant soumis à un champ diffus d’intensité Irl, il est
L’énergie transmise dans le local de réception est :
admis que le flux tombant sur la paroi séparatrice est égal à :
W2 = I2SP
La fraction d’énergie transmise du local d’émission vers le local de récep
tion est égale à :
W2 = = I_2
tlr
Wt I,S P I, D ’où : i- =
Le rapport I2/Ij est appelé « facteur de transmission x ».
Le flux correspondant par définition à la quantité d’énergie transmise
par unité de surface, l’énergie transmise par la paroi séparatrice est donc
égale à :
w _ SgTlu
P 4
Cette énergie correspond aussi au produit du flux sortant I2 par la
surface de la paroi Sp.
Soit : W„ = S„ L
En remplaçant Wp par SpT Irl/4, le champ réverbéré Ir2 est alors égal à :
1- a n 1- a n
ho = 4W n = t L,S
U°p
:
In Ir2 Le local de réception étant supposé réverbérant, le coefficient ocm est
(intensité réverbérée) (intensité réverbérée)
petit devant 1, le terme (1 - o t j est sensiblement égal à 1.
^2
TluSp
& D’où: L, =
A
Source
En divisant les deux membres par I„, l’égalité devient :
Local 1 Local 2
(Émission) (Réception)
h = = xx —
In Ain lo A
93
92
TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE TRANSMISSION D’UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE Q
R = 10 log -
x
Fig. 8 .2 - Représentation par bande de tiers d'octave de l'indice d'affaiblissement
D ’où : Lpl - Lp2 = R + 10 log A acoustique R d'une cloison de plâtre de 7 cm d'épaisseur.
R = LpI- L p2- 1 0 l o g à
94
95
H TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE
TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE ATRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE
100 73,1 71,7 72,5 72,5 46,9 47,7 49,3 48,1 7,9
125 73,5 74,2 70,7 73,0 44,2 42,6 45,1 44,1 9,9
160 72,0 71,8 69,7 71,3 46,7 45,5 47 46,4 6,6
200 71,3 69,9 69,9 70,4 43,1 44,9 51,7 48,2 7,4
250 72,1 71,1 71,1 71,5 43,3 44,1 46,3 44,8 7,7
315 71,4 71,4 70,9 71,2 41,8 41,9 42,7 42,2 5
400 71,4 72,1 70,9 71,5 41,1 41,2 41,8 41,4 4,4
500 70,9 72,5 71,0 71,5 39,6 38,9 39,3 39,3 4,1
Fi9- 8.3 - Mesure en laboratoire 630 70,9 71,8 71,3 71,3 38,9 38,3 38,1 38,4 4,1
de l'indice d'affaiblissement acoustique R d'un matériau.
800 70,4 71,0 70,9 70,8 39,9 39,9 39,4 39,7 4,1
1 000 69,7 70,1 70,1 70,0 41,9 41,9 41,6 41,8 4,2
1 250 71,0 70,1 70,2 70,5 43,2 43,1 43,0 43,1 4,3
L aire d absorption équivalente du local de réception est déduite de la 1 600 70,7 70,1 70,2 70,3 45,1 45,6 45,6 45,4 4,2
mesure du temps de réverbération par la formule : 2 000 70,5 69,9 69,7 70,0 44,8 44,9 45,3 45,0 3,7
2 500 70,1 69,0 69,5 69,6 42,0 41,8 42,2 42,0 3,3
. V
A = 0,16 ~ 3 150 70,7 69,4 70,3 70,2 39,1 39,1 39,5 39,2 2,8
Tr
V : volume du local 2 (réception) ; 4 000 69,5 68,7 69,7 69,3 36,6 37,1 36,9 36,9 2,1
Tr : durée de réverbération du local 2 (réception). 5 000 69,6 68,4 69,1 69,1 33,1 33,4 33,4 33,3 1,8
B an d es
Soit : £ 1Q10 (Hz) L pi Lp2 Lpi - Lp2 Tr A = 0,1 6 V /Tr 10 log f / S P R = Lp1 - Lp2- 10 log A/Sp
“'Pmoy = 10 log
n
100 72,5 48,1 24,4 7,9 1,01 -2 ,2 5 26,7
Les niveaux de pression Lpl et Lp2 et la durée de réverbération Tr du local 125 73,0 44,1 28,9 9,9 0,81 -3 ,2 3 32,1
de réception sont mesurés successivement sur l’ensemble des bandes de
160 71,3 46,4 24,9 6,6 1,21 - 1,47 26,4
tiers d octave allant de 100 Hz à 5 000 Hz.
200 70,4 48,2 22,2 7,4 1,08 - 1,97 24,2
P° Ur Une bande de tiers doctave donnée i, l’indice d’affaiblissement 250 71,5 44,8 26,7 7,7 1,04 -2 ,1 4 28,8
acoustique R; est :
315 71,2 42,2 29,0 5 1,60 -0 ,2 6 29,3
Ri = Lpli - Lp2i - 10 log ^ 400 71,5 41,4 30,1 4,4 1,82 + 0,29 29,8
500 71,5 39,3 32,2 4,1 1,95 + 0,60 31,6
630 71,3 38,4 32,9 4,1 1,95 + 0,60 32,3
Ü mpIZ Z D Mesure de l'indice d'affaiblissement acoustique d'une porte plane 30,5
800 70,8 39,7 31,1 4,1 1,95 + 0,60
Les caractéristiques sont les suivantes :
1 000 70,0 41,8 28,2 4,2 1,90 + 0,49 27,7
- Surface de la porte : SP = 1,7 m2.
-Volume du local de réception : V = 50 m3. 1 250 70,5 43,1 27,4 . 4,3 1,86 + 0,39 27,0
1 600 70,3 45,4 24,9 4,2 1,90 + 0,49 24,4
et 5 ' 0 0 0 ^ 7 “ nt effect)lees sur les 18 bandes de tiers d'octave comprises entre 100 Hz
et 5 000 Hz. Le niveau de pression régnant dans le local d'émission est ajusté, en début 2 000 70,0 45,0 25,0 3,7 2,16 + 1,04 24,0
de manipulation, à environ 70 dB sur la bande 1 000 Hz.
2 500 69,6 42,0 27,6 3,3 2,42 + 1,54 26,1
96
97
| T RA N SM ISSIO N D'UNE O NDE SO N O RE À T R A V ER S UNE PARO I S ÉP A R A T R IC E TR A N SM IS SIO N D'U NE O NDE SO N O RE À T R A V ER S UNE PAROI SÉP A R A T R IC E | | j
B an des
Calcul de l'indice d'affaiblissement acoustique d'une porte plane
l P, Lp2 Lp1 - tp2 Tr A = 0 ,1 6 V /Tr 10 log A/Sp R = tpi - l p2 - 10 log A/S
(Hz) Ce calcul est effectué par bande d'octave à partir du relevé de mesures réalisées en
3 150 70,2 39,2 laboratoire.
31,0 2,8 2,86 + 2,25 28,8 ~~
L'application de la formule donne pour la bande 125 Hz :
4 000 69,3 36,9 32,4 2,1 3,81 + 3,50 28,9
5 000 69,1 33,3 35,8 1,8 4,44 + 4,17 31,6 ~~
R125 = 10 log nër X32Ü C7ç4 = 27 ,7
10 10 + 10 10 + 10 10
Soit pour l'ensemble des bandes d'octave :
8.2.2 Conversion des valeurs de l'indice R (tiers d'octave en octave) Octave 125 250 500 1K 2K 4K
1/3 d'octave 100 125 160 200 250 315 400 500 630 800 1K 1,25K 1,6K 2K 2,5K 3,15K 4K 5K
(x t + x2 + x3)
3
Le facteur de transmission par bande d’octave est donc égal à la
moyenne arithmétique des facteurs des bandes de tiers d’octave
correspondantes. Cloison
surfHC© S q
Taux xc
Par conséquent : R = 10 log - = 10 log ------ ------- Indice R0 surface S0
X Xj + x2 + x3 Taux T0
Indice Ro
98 99
H TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE H
Soit une paroi séparatrice, réalisée en carreaux de plâtre, ayant les caractéristiques suivantes :
L’indice d’affaiblissement acoustique moyen (ou global) de la paroi est :
- Dimensions principales : longueur = 5 m ; hauteur = 2,5 m ; épaisseur = 70 mm.
- Ouverture (porte plane) Margeur = 0,93 m ; hauteur = 2,15 m ; épaisseur = 40 mm.
Rm= 10 log —
• Calcul des surfaces :
- Surface totale : Sp = 5 x 2,5 = 12,5 m2
Soit : - Surface de la porte : S0 =2,15 x 0,93 = 2 m2
Rm 10 log ExS - Surface réalisée en carreaux de plâtre : Sc = 12,5 - 2 = 10,5 m2
Le calcul de Rmnécessite la connaissance des différents facteurs de trans • Indice d'affaiblissement acoustique R, exprimé en dB (par bande d'octave) :
mission x. Ceux-ci doivent donc être déterminés à partir des divers
indices d’affaiblissement acoustique R.
B a n d e s d 'o ctav e 125 250 500 1K 2K 4K
L’indice d’affaiblissement acoustique R est donné par la relation :
R0 (Porte isoplane) 29 26 31 22 26 34
R = 10 log - Rc (Carreau de plâtre) 28 31 30 38 42 46
x
Or, à la fonction : y = log10 x, correspond la fonction inverse : x = 10y.
• Indice d'affaiblissement acoustique Rmde la paroi, exprimé en dB (calcul détaillé par
Soit : - = 10 bande d'octave) :
x
D’où X = Bandes d'octave 125 250 500 1K 2K 4K
100 101
H TRANSMISSION D'UNE ONDE SONORE À TRAVERS UNE PAROI SÉPARATRICE
• Indice d'affaiblissement acoustique Rmde la paroi (calcul direct par bande d'octave) •
Sachant que : S = 12,5 m2 S0 = 2 m2 Sc = 10,5 m2
Une p aroi séparatrice soumise à une onde sonore incidente est anim ée d'un mouvement
vibratoire et, de ce fait, se comporte com m e une source vis-à-vis du local adjacent.
L’expérience montre que la quantité d ’énergie transmise dépend de la masse de cette
paroi et de la fréquence de l’onde incidente.
102 10 3
AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D’ UNE PAROI SIMPLE H
AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE
Or, les parois sont en général réalisées selon des épaisseurs standard et
9.1 Loi expérimentale de m asse
avec des matériaux de densités connues, il serait donc avantageux d’en
déterminer une fois pour toutes l’indice d’affaiblissement acoustique.
Pour s’affranchir des dimensions principales de la paroi (hauteur et lar
geur), la masse est calculée par unité de surface et est appelée « masse
La mesure de l’indice d’affaiblissement acoustique R d’une paroi expé surfacique » m s exprimée en kg/m2.
rimentale montre que, plus celle-ci est lourde, plus son indice R est Il suffit alors de connaître la masse surfacique m s de la cloison pour
élevé. déterminer son indice d’isolement acoustique.
Une série de mesures permet d’établir que l’indice d’affaiblissement
L’expérience montre qu’une paroi de masse surfacique égale à 100 kg/m2
acoustique augmente approximativement de 4 dB chaque fois que la a Un indice d’affaiblissement acoustique de 40 dB, la fréquence de l’onde
masse est doublée et, inversement, diminue d’environ 4 dB chaque fois
incidente étant de 500 Hz.
qu’elle est divisée par deux.
La figure 9.2 donne l’indice d’affaiblissement acoustique R d’une paroi
Iexemple j Évolution de l'indice d'affaiblissement acoustique R séparatrice en fonction de sa masse surfacique, la fréquence de 1 onde
La figure 9.1 montre l'évolution l'indice d'affaiblissement acoustique R d'une paro; incidente étant constante (500 Hz).
séparatrice en fonction de sa masse M, la fréquence f de l'onde incidente étanl
constante.
105
104
g ] AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE M
A longueurd’ondedeFondeincidente;
:
At:longueurd’ondedeFondedeflexion;
cp:angled’attaquedeFondeincidente.
L’onde de flexion vibre naturellement au même rythme que Fonde inci
Fig- 9.3 - Évolution de l'indice d'affaiblissement acoustique R
d'une paroi de 1 0 0 kg/m 2 en fonction de la fréquence f. dente à la fréquence f.
La vitesse de propagation c de Fonde incidente dans l’air est constante
(340 m/s), la longueur d’onde correspondante est donc inversement
proportionnelle à la fréquence (A
= c/f).
106 107
Q AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE H
1,9 h c.
i, =
f
1,9 h
D ’o ù : Fig. 9.5 - Exemple de fréquence critique d'une cloison de plâtre
f fsincp de 2 cm d'épaisseur.
La fréquence de coïncidence la plus basse est obtenue pour (p = 90°. Polystyrène 14 430 14 000
Cette valeur particulière est appelée « fréquence critique », elle corres Acier 78 000 6 100 1 000
pond à une onde rasante parallèle à la paroi (fig. 9.5). Aluminium 2 700 4 700 1 300
108 109
H AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE j
Quel que soit le soin apporté à sa construction, une cloison est plus
ou moins rigide. Un coup violent appliqué sur une paroi séparatrice
génère dans le local de réception un son sourd et bref correspondant
à une vibration momentanée. En fait, la paroi se comporte comme un
système masse-ressort, la vibration est par conséquent du type sinu
soïdale amortie.
La fréquence propre de Fonde sonore dépend des caractéristiques phy
siques de la cloison :
- dimensions ;
- masse ;
- élasticité.
Si maintenant la cloison est mise en vibration par une onde sonore dont
la fréquence est précisément réglée sur cette fréquence propre, il y a
résonance. L’amplitude de la déformation que subit la paroi augmente, Fig. 9.6 - Exemple de déformation d'une paroi mise en résonance
à la fréquence fM.
entraînant une baisse de l’indice d’affaiblissement acoustique.
En fait, le phénomène de résonance peut se produire à différentes fré
quences. En effet, une bande élémentaire de paroi est assimilable à une
corde vibrante et, de ce fait, présente un ou plusieurs ventres de défor f 2 2^
mation. Ceux-ci peuvent d’ailleurs se former selon les dimensions L’examen de la relation fpq = kihc, Pi + h< montre que la fréquence
principales de la cloison (longueur et hauteur). va b j
Les fréquences de résonances possibles sont données par la relation : de résonance la plus basse possible est obtenue pour p - q - 1, soit :
fn = kjhc,
T IO
AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE Q
AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE D'UNE PAROI SIMPLE
9.5.1 Méthode
113
112
1
10
PAROI double
s
.
' 10.1 Principe
10.2 Résonance de la paroi double
10.3 Ondes stationnaires
10.4 Fréquences critiques
10.5 Indice d'affaiblissem ent acoustique moyen
10.6 Évaluation de l'affaiblissem ent acoustique
10.7 Optim isation
115
PAROI DOUBLE m
r _
to 2rt AjVmi m 2J d
Paroi 2
Volume *2
(Intermédiaire) m, : masse surfacique de la paroi 1 (kg I r a ) ,
’’ m 2 : masse surfacique de la paroi 2 (kg/m ) ; _
Source p : masse volumique de l’air (environ 1,2 kg/m ) ,
à : distance séparant les deux parois (m).
Local 1 Local 2
(Émission) (Réception)
Soit : fn = 60 1 l + m 22d
m
fn 84 .11 m + m j d
11 7
PAROI DOUBLE ffl
jËXÊMPiuF
F réq u en ce s des trois premières ondes s t a t io n n a ir e s p r o b a b le s lo r s q u e
d = 0,05 m
10.3 Ondes stationnaires
n f (Hz)
1 3 400
2 6 800
Les réflexions de l’onde sonore à l’intérieur de la lame d’air peuvent, 3 10 200
sous certaines conditions, engendrer des ondes stationnaires (fig. 10.3).
En effet, il suffit pour cela que la distance d séparant les deux parois cor
responde à des multiples de demi-longueur d’onde (A./2).
A A,
Soit : d = n -
2 10.4 Fréquences critiques
(n : nombre entier pouvant être égal à 1,2,
Sachant que :
* = f La propagation de l’onde sonore à travers la paroi double peut provo
, A
quer la formation de phénomènes de coïncidence. En effet, le système
Et que : d = n - est composé de deux cloisons simples ayant chacune sa propre fréquence
critique. Dans ces conditions, l’affaiblissement acoustique de l’ensemble
risque à nouveau d’être perturbé.
r en
f est égal à : Plusieurs cas sont à envisager. ^ , .
“ 2d
• Les deux éléments sont parfaitement identiques (même matériau et
Avec : c = 340 m/s même épaisseur), les phénomènes de coïncidence se produisent onc a
la même fréquence et, par suite, l’affaiblissement global présente une
Les fréquences correspondant aux différentes ondes stationnaires pro
perturbation unique de forte amplitude. ^ .
bables sont données par la relation : . Les deux éléments sont différents, mais, suite à un mauvais choix, les
fréquences critiques sont identiques, il y a, comme précédemment,
cumul des défauts.
11 9
UJ PAROI DOUBLE PAROI DOUBLE SE
10.5.1 Méthode
120 121
B PAROI DOUBLE -J
PAROI DOUBLE B
10.6 Évaluation de l'affaiblissem en t acoustique - Fréquence critique unitaire des briques pleines = 2 500 Hz/cm ;
- Pertes : faibles (10 dB).
- Panneau 2, en plâtre, épaisseur = 7 cm ;
- Masse volumique du plâtre : = 1 000 kg/m3 ;
- Fréquence critique unitaire = 4 000 Hz/cm ;
L’évaluation de l’affaiblissement acoustique d’une paroi double est en - Pertes : moyennes (8 dB).
- Lame d'air, épaisseur = 5 cm.
principe possible, mais les résultats obtenus manquent de fiabilité compte
tenu de la complexité des phénomènes mis en jeu. L’entreprise reste • Calculs préliminaires :
malgré tout instructive, car elle fournit des renseignements précieux Masse surfacique du panneau 1 : m, = 2 000 x 0,05 = 100 kg/m2
notamment sur les effets engendrés par les différentes perturbations. Masse surfacique du panneau 2 : m2 = 1 000 x 0,07 = 70 kg/m2
Masse surfacique équivalente : ms = m, + m2 = 170 kg/m2
Indice R à 500 Hz correspondant à ms : RmS = 42,5 dB (loi de masse)
500 Hz de la paroi double : R = 42,5 + 6 =48,5 dB
10.6.1 Méthode critique du panneau 1 : fd ==2 500 x 0,05 = 500 Hz
critique du panneau 2 : fc2 ==4 000 x 0,07 = 280 Hz
1. Calculer la masse surfacique équivalente de la paroi double de l'onde stationnaire de rang 1 :f, =
1 7 0 X 0fi5 = 3 4 0 0 HZ
(ms = m, + m 2).
2. Déterminer l’affaiblissement à 500 Hz (loi de masse). de l'onde stationnaire de rang 2 :f 2 =
17 ° 1
*X Ôfi5 = 6 8 0 0 HZ
3. Ajouter 6 dB.
4. Reporter cette valeur sur le graphique. de l'onde stationnaire de rang 3 :f 3 =
170 X ÔT)5 = 10200 HZ
5. Tracer une droite passant par ce point, inclinée à raison de 6 dB par
octave. 1 de résonance de la paroi double :fo = 84 | r _ L + i ) _ L
a/v 100 707 0,05
6. Déterminer la valeur de la fréquence critique du panneau 1.
7. Évaluer l’amplitude de la chute de l’affaiblissement en fonction de fo = 58 Hz
la nature du matériau 1. Tracé du graphique (fig. 10.5 ) :
8. Déterminer la valeur de la fréquence critique du panneau 2.
9. Évaluer l’amplitude de la chute de l’affaiblissement en fonction de
la nature du matériau 2.
10. Vérifier la non-simultanéité de ces deux chutes d’affaiblissement.
11. Évaluer les amplitudes résultantes (l’amplitude résultante s’il y a
simultanéité).
12. Reporter ces valeurs à partir des points de la droite correspondant
aux fréquences critiques.
13. Calculer les fréquences correspondant aux premières ondes
stationnaires.
14. Évaluer les amplitudes de chute d’affaiblissement.
15. Reporter ces valeurs à partir des points de la droite correspondant à
ces fréquences.
16. Déterminer la fréquence de résonance de la paroi double.
17. Repérer sur la droite principale le point correspondant.
18. Tracer depuis ce point une droite inclinée à raison de -4 dB par
octave.
19. Repérer depuis l’intersection des deux droites la chute probable de
l’affaiblissement (6 dB).
20. Tracer à main levée la courbe suggérée par les différents segments. Fig. 10.5 - Évaluation de l'affaiblissement acoustique
d'une paroi double.
jexemple | Évaluation de l'affaiblissement acoustique d'une paroi double
Soit une paroi double dont les caractéristiques sont les suivantes :
- Panneau 1, en briques pleines, épaisseur = 5 cm ;
- Masse volumique des briques pleines = 2 000 kg/m3;
123
m PAROI DOUBLE PAROI DOUBLE § 0
Cet exemple d’évaluation met en évidence une mauvaise répartition des Connaissant la masse volumique des matériaux et l'épaisseur des panneaux, il est pos
fréquences critiques. En effet, celles-ci sont relativement proches l’une sible de calculer les masses surfaciques respectives (tableau 10.1) :
de l’autre, par conséquent, l’atténuation mutuelle des parois ne peut pas
se faire pleinement. De plus les perturbations résiduelles se manifestent TABLEAU 10.1 - DÉTERMINATION DE LA MASSE SURFACIQUE DES PANNEAUX
dans une plage fréquences où la perception des bruits est élevée. D'UNE PAROI DOUBLE
Panneau 1 Panneau 2
Caractéristiques des matériaux (briques pleines) (carreaux de plâtre)
M a sse v o lu m iq u e (k g /m 3) 2 000 1 000
É p a is s e u r (m ) 0 ,0 5 0 ,0 4
10.7 Optimisation M a sse s u rfa c iq u e (k g /m 2) 100 40
fo = 84
- + r )à
m[ m 2J d
O r: fo < 75
124 125
11
PAROI SÉPARAT1ICE I I U I l O i f A L I
Comme toute cloison soumise à une onde sonore, un plancher est susceptible de
réémettre une p artie de l’énergie incidente. Le calcul de Vaffaiblissement acoustique
vis-à-vis des bruits aériens est donc, a priori, identique à celui effectué pou r les parois
séparatrices verticales.
Cependant, les planchers étant p a r nécessité soumis à divers chocs, leur comportement
acoustique vis-à-vis de ces perturbations doit être spécialement étudié.
127
E H PARO I S ÉP A R A T R IC E H O R IZO N TA LE P ARO I S É P A R A T R IC E H O R IZ O N TA LE Q
fi =kihc'( +
à)
7
_ k; h c,
Ci - —
a
Le calcul des fréquences fpq et fc donne en général des valeurs élevées et,
par conséquent, situées dans la zone de perception maximale. L’amélio
ration des performances ne peut être obtenue que par la réalisation d’un
doublage.
Fig. 11.1 - Propagation des bruits d'impact
dans une construction.
128
PARO I SÉP A R A T R IC E H O R IZO N TALE Q Q
H j PAROI SÉPARATRICE HORIZONTALE
Revêtement
1
f =± E
0 2 îW M
(M : masse de l’objet ; K : raideur du revêtement.)
À la résonance, la quantité d’énergie transmise est maximale, l’affaiblis
sement acoustique apporté par le système est alors relativement faible
(fig. 11.3). En revanche, au-delà de cette fréquence, l’affaiblissement
augmente régulièrement à raison de 12 dB par octave.
La pose d’un revêtement de sol élastique sur une dalle procure un affai
blissement acoustique élevé vis-à-vis des bruits d’impacts. En revanche,
la fiabilité de cette technique est aléatoire, car elle dépend de la résistance
Fig, 11.4 - Principe de la dalle flottante.
à l’usure du matériau.
131
130
CEI PARO I SÉP A R A T R IC E H O R IZO N TA LE
P ARO I S ÉP A R A T R IC E H O R IZ O N TA LE Q j
Lors d’un impact, l’énergie est dissipée dans la dalle flottante. Cepen
dant, sous l’effet du choc, il y a formation d’une onde de flexion ; une
partie du rayonnement est alors transmise à la dalle principale par
l’intermédiaire de la sous-couche.
La dalle flottante et la sous-couche constituent un système masse-ressort
susceptible d’entrer en résonance. La fréquence correspondante est
donnée par la relation :
fi = L / L
ms : masse surfacique de la dalle flottante (kg/m2) ;
k : raideur surfacique de la sous-couche (N/m3).
La masse surfacique de la dalle flottante étant par nature relativement
élevée, la fréquence de résonance du système est située dans la partie
basse du spectre audible. Pour que la perturbation soit la moins percep
tible possible, il faut optimiser la valeur du coefficient k de sorte que
cette fréquence soit inférieure à 100 Hz.
Fig. 1 1 . 5 - Variation en fonction de la fréquence
Soit : L A de l'affaiblissement acoustique d'une dalle flottante.
fi <
2îii\| m s
D’où : k < ms (2?t f0) 2
Pour une dalle de masse surfacique égale à 100 kg/m2*, la valeur du coef-
ficient k doit être :
k < 4 107
11.3 Mesure des bruits d'impact
Sous l’effet du poids de la dalle flottante, la sous-couche subit une défor
mation élastique e. L’écrasement étant pour la majorité des matériaux
proportionnel à la charge, la force appliquée sur la sous-couche rési-
liente est donc de la forme :
F = k e = ms g Dans le cas des bruits d’impact, le niveau sonore régnant dans le local
La fréquence de résonance est alors : de réception est lié à la quantité d’énergie directement transmise dans
le matériau. Cette énergie étant difficilement mesurable, l’évaluation des
fn - performances des planchers est effectuée à l’aide d’une machine à chocs
2n
étalon. L’utilisation de cet appareil étant généralisée, la mesure du niveau
Soit approximativement :
sonore régnant dans le local de réception est suffisante pour caractériser
l’efficacité des planchers.
132 133
H P ARO I S É P A R A T R IC E H O R IZO N TA LE PAROI SÉPARATRICE HORIZONTALE Q
f hæ ( b\
Soit : L = 10 log 1010 - io10
v y
134 135
M PAROI SÉPARATRICE HORIZONTALE PAROI SÉPARATRICE HORIZONTALE E H
Le t a b le a u c i- d e s s o u s donne le c a lc u l du n iv e a u de p r e s s io n de b r u it de choc
s t a n d a r d is é :
Local d'émission
Bandes (Hz) 1
k-pmoy 10 log Tr/0,5 Lr(d B )
Absorbant
Local de réception
11,4 indice de réduction du niveau de bruit de choc ÀL
gnés des parois du local de réception. Les résultats de mesure sont portés R e le v é ( t a b le a u 1 1 .1 ) d e s n iv e a u x d e p r e s s io n L P0 e t L P in d u it s d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n
dans un tableau à partir duquel il est possible de calculer les niveaux e t c a lc u l d e A L :
moyens de pression LPOmoy et LPmoy et, par suite, les 18 valeurs de ÀL. LP0: la dalle d'essai étant directement frappée par la machine à chocs ;
L P : le s y s t è m e f lo t t a n t à t e s t e r é t a n t p o s é s u r la d a lle d 'e s s a i.
136 137
EH PAROI SÉPARATRICE HORIZONTALE
L a f ig u r e 1 1 . 8 d o n n e la r e p r é s e n t a t io n g r a p h i q u e d e c e t t e é v a lu a t io n :
138 139
B IS O LE M EN T R ELA T IF A U B R U IT A ÉR IEN ISO LEM EN T R ELA T IF AU BR U IT A ÉR IEN f 0
12.1 Mode de transmission des bruits aériens L’isolement brut Db est égal à la différence arithmétique des niveaux de
pression mesurés sur le site. L’isolement brut est exprimé en dB.
Soit Lpl le niveau de pression acoustique régnant dans le local 1 et Lp2 Il convient de noter que si le local de réception a effectivement une aire
celui régnant dans le local 2. Ces niveaux de pression correspondent res d’absorption équivalente de 10 m2 et un temps de réverbération de 0,5 s,
pectivement aux champs réverbérés Irl et Ir2. l’isolement normalisé est égal à l’isolement standardisé.
140
ISOLEMENT RELATIF AU BRUIT AÉRIEN E
Position 2
Position 2
La mesure de l’isolement acoustique consiste à générer un bruit dans f iq. 12.2 - Principe de mesure
d'un isolement au bruit aérien entre locaux.
une pièce et à analyser par bande d’octave ou de tiers d’octave le niveau
sonore transmis dans la pièce adjacente.
L’isolement brut Db est obtenu directement (différence arithmétique des
niveaux de pression), l’isolement acoustique standardisé D nT nécessite le
calcul du terme correctif (10 log Tr/0,5). Le nombre de postons de ^
chaque local (éventuellement 6 pont les bandes dé ftequene ^
Le niveau sonore transmis est en général faible ; il faut donc vérifier que v Ann H/l les emplacements étant choisis de ç 1?
la mesure n’est pas perturbée par la présence de bruits ambiants (clima hués avec Ï t t i t o e dans les champs tévetbétés respecttfs (fig . 12.2).
tisation, par exemple). Pour ce faire, il faut préalablement relever, pour
chaque bande, le niveau de bruit de fond régnant dans le local de récep
tion, puis, pendant la mesure, s’assurer que le niveau sonore transmis
(combiné au bruit de fond) soit toujours supérieur au niveau de bruit de
fond d’au moins 10 dB. Si cette condition n ’est pas respectée, il faut alors
augmenter la puissance de la source et reprendre l’ensemble des mesures. T e ta te a u c i- d e s s o u s d o n n e le s m e s u r e s e f f e c t u é e s s u r le s it e :
Lorsque la puissance de la source ne permet pas d’atteindre ce résultat,
mais que l’écart est malgré tout supérieur à 6 dB, il est alors possible de
Niveau de réception l p2
calculer un niveau corrigé. Soit : Niveau d'émission Lpl
Bruit
Bandes
' (3 ( b\ Position 1 Position 2 Position 3 Lp2moy de fond
(Hz) Position 1 Position 2 Position 3 tpimoy
L = 10 log 10 10 - 1010 53,5 53,8 36
86 ,3 54 54
86 84
V 2 125 45 4 4 ,8 34
45 4 4 ,5
83 84 83,1
Lsb : niveau de pression du signal combiné (onde sonore transmise + bruit 250 82 48 ,7 26
49 48 49
86 84 8 5 ,8
de fond) ; 500 87
33,5 3 3 ,5 23
8 2 ,5 3 3 ,5 33 ,5
Lb : niveau de pression du bruit de fond. 82 84
1 000 81
29 29,5 29,3 19
79 7 9 ,8 2 9 ,5
Les champs acoustiques régnant dans les locaux respectifs n’étant pas 2 000 81 79
23 ?2 23 22 ,7 15 _
7 1 ,5 7 1 ,2 ___ _ ----
strictement homogènes, l’isolement est calculé à partir des niveaux 4 000 71 71
moyens de pression.
Le niveau moyen de pression régnant dans un local correspond, pour
, co n vto * « u e , dans la
une bande de fréquence donnée, à la moyenne énergétique des niveaux e n t r e 6 e t 1 0 d B , te s n iv e a u x d e r é c e p t io n d o iv e n t d o n c
relevés en n emplacements distincts.
22,3 dB
L'P2i = 10 l°9 f 1010 - 10
£1Q 10
Soit : A
T
-'pm
oy = 10 log n
143
142
1
s im u l e r le s c o n d it io n s p r o b a b le s d 'u t ilis a t io n .
23 15
L e t a b l e a u c i- d e s s o u s c o r r e s p o n d a u x m e s u r e s e f f e c t u é e s s u r le s it e :
-,10 1 r i 10
L ' P23 = 1 0 lo g f 1 0 10 - 1 0 10 ) = 2 2 , 3 d B
54 54 5 3 ,5 36 1 ,6
L e t a b l e a u c i - d e s s o u s d o n n e le c a lc u l d e l ' is o le m e n t b r u t : 125 88 86 84
84 45 4 4 ,5 45 34 2 ,1
250 82 83
49 48 49 26 2 ,4
84
Bandes (Hz) Lplmoy ^*p2moy Db (dB) ~ 500 87 86
84 3 3 ,5 3 3 ,5 3 3 ,5 23 2 ,5
125 ~ 1 000 81 82
8 6 ,3 5 3 ,8 3 2 ,5
500 8 5 ,8 23 22 23 15 2 ,0
4 8 ,7 3 7 ,1 4 000 71 71 7 1 ,5
1 000 8 2 ,5 3 3 ,5 4 9 ,0
2 000 7 9 ,8 2 9 ,3 5 0 ,5
Il c o n v ie n t d e r e m a r q u e r q u e , d a n s la b a n d e 4 0 0 0 H z , le s é c a r t s ( L SB - L B) é t a n t c o m p r is
4 000 7 1 ,2 2 1 ,9 4 9 ,3 e n t r e 6 e t 1 0 d B , le s n iv e a u x d e r é c e p t io n d o iv e n t d o n c ê t r e c o r r i g é s . S o it :
L ' p21 = 1 0 lo g ( l 0 ^ ° - 1 0 r ° ) = 2 2 ,3 dB
L a f ig u r e 1 2 . 3 e n d o n n e la r e p r é s e n t a t io n g r a p h i q u e :
L ' p22 = 1 0 lo g ( l O , 0 - 1 0 10 = 2 1 ,0 dB
/ 223 11 lit
10 10 + 1010+ 1010 = 2 1 ,9 dB
L 'p 2moy — 10 lo g
D 'o ù :
L e t a b le a u c i - d e s s o u s c o r r e s p o n d a u c a lc u l d e l 'is o le m e n t a c o u s t i q u e s t a n d a r d i s é .
5,1 3 7 ,6
125 8 6 ,3 5 3 ,8 3 2 ,5
6 ,2 4 4 ,5
250 8 3 ,1 4 4 ,8 3 8 ,3
6 ,8 4 3 ,9
500 8 5 ,8 4 8 ,7 3 7 ,1
7 ,0 5 6 ,0
1 000 8 2 ,5 3 3 ,5 4 9 ,0
5 0 ,5 6 ,4 5 6 ,9
2 000 7 9 ,8 2 9 ,3
4 9 ,3 6 ,0 5 5 ,3
Fig. 12.3 - R e p r é s e n t a tio n par bande d 'o c t a v e d'un isolement b ru t. 4 000 7 1 ,2 2 1 ,9
144 145
Jg J ISOLEMENT RELATIF AU BRUIT AÉRIEN ISOLEMENT RELATIF AU BRUIT AÉRIEN H
La figure 1 2 .4 e n d o n n e la représentation g r a p h iq u e : Cette relation permet d’évaluer l’isolement acoustique brut existant
entre deux pièces d’habitation. Pour ce faire, il suffit de connaître les
caractéristiques de la paroi séparatrice ainsi que les coefficients
d’absorption des différentes surfaces garnissant le local de réception. Le
D nT (d B ) calcul doit évidemment être effectué pour chaque bande de fréquence.
70
r é c e p t io n , n o n a m é n a g é , c o m p r e n d u n e p o r t e p l a n e e t u n e f e n ê t r e à s im p le v it r a g e .
7r
V
50
Z
El
40
z_
30
Local 1 Local 2
(Émission) (Réception)
20
P o rte
125 250 500 1K 2K 4K f (Hz)
- D i m e n s i o n s : lo n g u e u r L = 4 m ; h a u t e u r H = 2 , 5 m ; é p a i s s e u r h = 1 5 c m .
- M a t é r ia u : b é t o n lis s e .
C a r a c t é r i s t i q u e s d u lo c a l d e r é c e p t io n :
- D i m e n s i o n s : lo n g u e u r L = 4 m ; la r g e u r I = 3 m ; h a u t e u r H = 2 , 5 m .
L etude théorique de la transmission d une onde sonore à travers une - M a t é r ia u x : p a r o is : b é t o n lis s e ; p l a f o n d : p lâ t r e p e in t ; s o l : p a r q u e t s u r la m b o u r d e s .
paroi séparatrice montre que l’isolement acoustique brut peut être
calculé à l’aide de la relation suivante : • C a lc u l d e s s u rfa c e s :
- P aro i s é p a ra t ric e : Sp = 4 x 2 ,5 = 10 m 2
Db = Lpl —LP2 = R + 10 log — - P o r t e is o p la n e : S porte = 2 ,2 x 0 ,8 3 = 1,8 m2
- F e n ê tre : Sfenêtre = L 5 x 2 = 3 m 2
- M u r s ( b é t o n lis s e ) : S murs = [( 4 + 3 + 4 + 3 ) x 2 ,5 1 - (1 ,8 + 3 ) = 3 0 ,2 m 2
Db: isolement acoustique brut (dB) ;
- P la f o n d : Splafond = 4 x 3 = 12 m 2
Lpi •'niveau de pression régnant dans le local d’émission (dB) ; -S o l : S soj = 4 x 3 = 12 m 2
146 147
B B ISOLEMENT RELATIF AU BRUIT AÉRIEN ISOLEMENT RELATIF AU BRUIT AÉRIEN H
V it r a g e s (v e rre o r d in a ir e ) 0 ,3 5 0 ,2 5
Le local de réception de l’exemple précédent étant supposé non amé
0 ,1 8 0 ,1 2 0 ,0 7 0 ,0 4
nagé, l’évaluation de l’isolement brut ne donne pas une appréciation
M u r s (b é to n lisse ) 0 ,0 1 0 ,0 1 0 ,0 1 0 ,0 2 0 ,0 5 0 ,0 7 ~
réaliste. En revanche, l’estimation de l’isolement acoustique standardisé
P la fo n d (p lâ tre p e in t) 0 ,0 1 0 ,0 1 0 ,0 2 0 ,0 3 0 ,0 4 0 ,0 5 permet de prévoir, avec une assez bonne précision, les qualités acousti
S o ls (p a r q u e t s u r la m b o u r d e s ) 0 ,2 0 ,1 5 0 ,1 2 0,1 0 ,0 8 0 ,0 7 ques de ce même local, meublé et occupé.
L’isolement acoustique standardisé est donné par la relation :
rp
• C a l c u l d e s S a ( p a r b a n d e d 'o c t a v e ) :
D nT = Db + 10 log
Le temps de réverbération du local peut être calculé à l’aide de la
Bandes d'octave ( H z ) 125 250 500 1K 2K 4K formule de Sabine :
P o rte s ( 1 ,8 m 2) 0 ,5 4 0 ,3 6 0 ,3 6 0 ,1 8 0 ,1 3 0 ,0 7 V
V it r a g e s (3 m 2) 1 ,0 5 0 ,7 5
Tr = 0,16 -
0 ,5 4 0 ,3 6 0 ,2 1 0 ,1 2 A
M u r s ( 3 0 ,2 m 2) 0 ,3 0 0 ,3 0 0 ,3 0 0 ,6 0 1,51 2 ,1 1 (V : volume du local de réception ; A : aire d’absorption équivalente.)
P la fo n d (1 2 m 2) 0 ,1 2 0 ,1 2 0 ,2 4 0 ,3 6 0 ,4 8 0 ,6 0
Évaluation d'un isolem ent acoustique standardisé entre deux pièces
S o ls (1 2 m 2) 2 ,4 0 1 ,8 0 1 ,4 4 1 ,2 0 0 ,9 6 0 ,8 4
S o it à é v a lu e r l ' is o le m e n t a c o u s t i q u e s t a n d a r d is é e x is t a n t e n t r e le s d e u x p i è c e s d ' h a b i
t a t io n de l 'e x e m p le p ré cé d e n t pour le q u e l l 'is o le m e n t b ru t et l'a ir e d 'a b s o r p t i o n
• C a l c u l d e la s o m m e d e s S a ( p o u r c h a q u e b a n d e d 'o c t a v e ) : é q u iv a le n t e s o n t d é jà c a lc u l é s .
• C a l c u l d u v o l u m e d u lo c a l d e r é c e p t io n :
V = LxlxH = 4x3x2,5=30m3
Bandes d'octave (Hz) 125 250 500 1K 2K 4K • C a l c u l d u t e m p s d e r é v e r b é r a t io n ( p o u r c h a q u e b a n d e d 'o c t a v e ) :
A = Z Sa 4 ,4 1 3 ,3 3 2 ,8 8 2 ,7 0 3 ,2 9 3 ,7 4
T r = 0 ,1 6 V / A 1 ,0 8 1 ,4 5 1 ,6 7 1 ,7 8 1 ,4 6 1 ,2 8
Bandes d'octave (Hz) 125 250 500 1K 2K 4K
R 35 42 48 54 60 66 • C a l c u l d e l'is o le m e n t a c o u s t i q u e s t a n d a r d is é D nT, e x p r im é e n d B :
A 4 ,4 1 3 ,3 3 2 ,8 8 2 ,7 0 3 ,2 9 3 ,7 4
Bandes d'octave (Hz) 125 250 500 1K 2K 4K
A 10 10 10 10 10 10
3 1 ,4 3 7 ,2 4 2 ,6 4 8 ,3 5 5 ,2 6 1 ,7
Db
1 0 lo g A / S p - 3 ,5 6 - 4 ,7 8 - 5 ,4 0 - 5 ,6 9 - 4 ,8 3 - 4 ,2 7
1 ,0 8 1 ,4 5 1 ,6 7 1 ,7 8 1 ,4 6 1 ,2 8
Tr
D b = R + 1 0 log A / S p 3 1 ,4 3 7 ,2 4 2 ,6 4 8 ,3 5 5 ,2 6 1 ,7
3 ,3 4 4 ,6 2 5 ,2 4 5 ,5 1 4 ,6 5 4 ,0 8
1 0 lo g T r / 0 ,5
3 4 ,7 4 1 ,8 4 7 ,8 5 3 ,8 5 9 ,9 6 5 ,8
D nT = D b + 1 0 lo g T r/ 0 ,5
Il f a u t n o t e r q u e le s d if f é r e n t e s v a le u r s d ' i s o l e m e n t b r u t o b t e n u e s d a n s l'e x e m p le p r é
c é d e n t n e p e u v e n t ê t r e v a lid é e s q u e si la f r é q u e n c e d e r é s o n a n c e p r in c i p a le f „ d e la
p a r o i s é p a r a t r i c e e s t s it u é e e n d e h o r s d e la p l a g e 1 2 5 H z - 4 0 0 0 H z .
O r la f r é q u e n c e d e r é s o n a n c e p r i n c i p a le d e la p a r o i e s t d o n n é e p a r la r e la t io n :
fn = kihC' ( ? + ? )
S o it : f„ = 0 ,8 6 x 0 ,9 5 x 3 4 0 0 x (1 + —! _ " ) = 9 7 , 6 H z
V42 2 ,5 /
L a f r é q u e n c e d e r é s o n a n c e p r in c i p a le d e la p a r o i é t a n t in f é r ie u r e à 1 2 5 H z , le s v a le u r s
d ' i s o l e m e n t p e u v e n t d o n c ê t r e v a lid é e s .
148
! RÉGLEM ENTATION
! ET N O R M A L I S A T I O N
ts C O iC iPÏ DE VALEUR UliQUE
L’étude théorique de l’acoustique, développée dans la prem ière partie de cet ouvrage, a
montré que l’ensemble des phénom ènes impliqués est tributaire de la fréquence de
Tonde sonore.
En conséquence, l’évaluation des performances acoustiques d ’un bâtim ent devrait être
effectuée sur l’étendue des fréquences audibles, tâche difficilement envisageable du fa it
qu’elle nécessiterait un nom bre infini de calculs ou de mesures. Le découpage en bandes
de l’étendue des fréquences audibles perm et de ram ener ce nom bre à une valeur
raisonnable. Ainsi, l’évaluation en laboratoire des caractéristiques des m atériaux est
effectuée sur seulement 18 bandes. L ’appréciation im m édiate et la comparaison des
perform ances des m atériaux testés dans ces conditions restent malgré tout difficiles,
compte tenu du nom bre relativement élevé de résultats, d ’où l’idée d ’en déduire un
indice représentatif unique.
La notion d ’indice unique n’est pas limitée aux performances des matériaux. Appliquée
aux bâtiments à usage d ’habitation, elle perm et de simplifier l’élaboration des cahiers
des charges et des procédures de contrôle et, p a r suite, de rendre possible l’établissement
d ’une réglementation acoustique simple.
Puisqu’un indice unique est censé donner une « appréciation » globale d ’une
perform ance acoustique, il est logique de tenir compte, dans son élaboration, de la
non-linéarité fréquentielle de l ’appareil a u d itif humain. L ’indice unique ainsi défini
perm et de quantifier la façon dont une perform ance acoustique est perçue. Cet indice
est exprim é en unité pondérée.
153 I
QU LE CONCEPT DE VALEUR UNIQUE LE CONCEPT DE VALEUR UNIQUE § | |
13.1 Domaine d'application L’évaluation des indices uniques d’affaiblissement et d’isolement acous
tique est malgré tout possible grâce à un artifice de calcul.
En effet, les indices par bande ayant été relevés avec une source de bruit
quelconque, il est tout à fait possible de retrouver, par calcul, les quan
tités théoriques d’énergie qui auraient été mises en jeu en présence du
Les valeurs ou indices uniques permettent de caractériser, de faç0n
bruit de référence.
immédiate, les principaux paramètres entrant en jeu dans l’acoustique
des bâtiments : L’évaluation des valeurs et indices uniques est effectuée à l’aide de deux
- niveaux de pression des champs réverbérés (émission et réception) ; bruits de référence :
-n iv e a u x de pression générés par les sources de bruit (bruit - le bruit rose, utilisé dans le cadre des bruits aériens entre locaux et des
d’équipement) ; bruits d’avions ;
- niveaux de pression des bruits extérieurs (bruit de trafic) ; - le bruit de trafic ou bruit routier, utilisé dans le cadre des bruits aériens
- niveaux de pression relatifs aux bruits transmis (bruit de choc) ; venant de l’espace extérieur.
- indices d affaiblissement acoustique des matériaux ; Les caractéristiques de ces bruits sont normalisées. Leur description
- coefficients d’absorption acoustique des matériaux ; indique, pour chaque type de bruit, la distribution de l’énergie par
- indices de réduction du niveau de bruit de choc des revêtements de sol ; bande d’octave et tiers d’octave.
- indices de réduction du niveau de bruit de choc des chapes ou dalles
flottantes ;
- isolements acoustiques normalisés et standardisés des bâtiments.
13.3 Réglementation
154 155
E S LE CONCEPT DE VALEUR UNIQUE LE CONCEPT DE VALEUR UNIQUE H
2 500 + 1,3 56 72
3 150 + 1,2 54 72
4 000 + 1 + 1,0 57 52 72
5 000 + 0,5 50 72
157
Q 3 LE CONCEPT DE VALEUR UNIQUE LE CONCEPT DE VALEUR UNIQUE H J
Plusieurs remarques s’imposent : Le calcul détaillé des valeurs et indices uniques relatifs aux bruits de choc
- Le niveau de pression acoustique global généré par le bruit routier d correspondant à la normalisation européenne est développé dans le
référence est d’environ 70 dB(A). e chapitre 16.
- L e spectre de référence du bruit rose par bande d’octave ou tiers
d octave est par définition constant. Le niveau de pression acoustique
TABLEAU 13.3 - RÉCAPITULATIF DES DONNÉES NORMALISÉES RELATIVES
global généré par ce bruit de référence est d’environ 86 dB(A), ce qui AUX BRUITS AÉRIENS
correspond à un niveau de pression de 80 dB par bande d’octave ou
Valeurs de référence (dB) Spectre n” 1 (dB) Spectre n 2 (dB)
75 dB par bande de tiers d’octave.
Bandes Par bande
Par bande Par bande Par bande Par bande Par bande
- Le calcul détaillé des valeurs et indices uniques correspondant à la nor (Hz) 1/3 d’octave
d’octave 1/3 d’octave d’octave 1/3 d’octave d’octave
malisation française est développé dans le chapitre 14.
33 -2 9 -2 0
100
36 36 -2 1 -2 6 -1 4 -2 0
' 125
39 -2 3 -1 8
160
13.5.2 Normes européennes -2 1 -1 6
200 42
45 45 -1 4 - 19 - 10 -1 5
~~ 250
Le bilan énergétique, nécessaire à l’évaluation des valeurs et indices uni 48 - 17 -1 4
__ 315
ques, est réalisé au moyen d’un processus de comparaison. - 15 -1 3
__ 400 51
Ce processus consiste à superposer, selon des critères définis, une courbe 52 -8 - 13 -7 -1 2
500 52
de référence sur la courbe représentative des niveaux de pression mis en 53 -1 2 - 11
630
jeu, la valeur unique recherchée étant alors déterminée par la position 54 - 11 -9
800
de la bande de référence 500 Hz. -4 -8
1 000 55 55 -5 - 10
Le processus doit éventuellement être complété par l’adjonction d’un -9 -9
1 250 56
terme représentatif du type de bruit de référence utilisé, notamment -9 -1 0
1 600 56
dans le cas de 1 évaluation des indices d’affaiblissement et d’isolement -9 -6 -1 1
2 000 56 56 -4
acoustique. Ce terme d’adaptation est obtenu par sommation logarith -9 -1 3
2 500 56
mique des niveaux de pression « corrigés ». - 15
3 150 56 -9
Les données nécessaires à l’évaluation des différents indices relatifs aux
bruits aériens (tableau 13.3) sont :
- les valeurs de référence par bande (octave et tiers d’octave) ; TABLEAU 13. 4 - RÉCAPITULATIF DES DONNÉES NORMALISÉES RELATIVES
- les spectres sonores correspondant aux termes d’adaptation. AUX BRUITS DE CHOC
I
J
Il convient de noter que : Valeurs de référence (dB)
Bandes
'
- Le spectre sonore n 1 permet de corriger les niveaux de pression (Hz) Par bande d’octave Par bande 1/3 d’octave Par bande 1/3 d’octave
générés par les sources de bruit rose. 100 62 67,0
- Le spectre sonore n° 2 permet de corriger les niveaux de pression 125 67 62 67,5
générés par les sources de bruit routier. 160 62 68,0
- La norme prévoit en annexe diverses configurations d’extension de la 200 62 68,5
plage de fréquences couverte par les spectres sonores (50 Hz-5 000 Hz ; 250 67 62 69,0
100 Hz-5 000 Hz ; 50 Hz-3 150 Hz). 315 62 69,5
- Les divers spectres sonores standard ou étendus sont pondérés A, leur 400 61 70,0
niveau global respectif est fixé à 0 dB. 500 65 60 70,5
- Le calcul détaillé des valeurs et indices uniques relatifs aux bruits aériens 630 59 71,0
correspondant à la normalisation européenne est développé dans le 800 58 71,5
chapitre 16. 57 72,0
1 000 62
54 72,0
Les données nécessaires à l’évaluation des différents indices relatifs aux 1 250
72,0
bruits de choc (tableau 13.4) sont : 1 600 51
48 72,0
- les valeurs de référence par bande (octave et tiers d’octave) ; 2 000 49
45 72,0
- le niveau de pression du bruit de choc normalisé Ln>r>0 du plancher de 2 500
référence. 42 72,0
3 150
158
U
14
VALEURS UNIQUES
SELON LA iO R lA LISA ïlO i FRAN ÇAISE
161
^ VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE j j j
14. 1.1 Niveau de pression En pratique, les relevés d’isolement acoustique brut ou normalisé sont
effectués avec une source de bruit quelconque. Il faut donc recalculer,
à partir de ces relevés, les niveaux de pression théoriques qui seraient
Un niveau de pression global pondéré A est donc de la forme : générés par une source de bruit de référence.
Soit pour une bande i : Lp2i (A) = Lpli (A) - D;
Lp(A) — 10 log Z 10 10
Lpu (A) : niveau de pression pondéré généré par la source de référence
LPi: niveau de pression correspondant à la bande i ;
dans le local d’émission ;
A; : affaiblissement relatif de la pondération A appliqué à la bande i ;
D; : isolement brut ou normalisé relevé sur la bande i ;
LP(A) : niveau de pression global pondéré A.
Lp2i (A) : niveau de pression pondéré théorique régnant dans le local de
Le terme (LPi + A;) correspond au niveau de pression pondéré LP m de réception.
la bande i. w
5ctplë I Calcul de l'isolement acoustique brut global Db,A)
LPi+A-
Un r e le v é d 'is o le m e n t a c o u s t iq u e b ru t a donné le s r é s u lt a t s par bande d 'o c t a v e
L expression 10 log 2 10 10 correspond à la sommation logarith s u iv a n t s :
mique des LPi (A).
HggE Z J Calcul du niveau de pression pondéré LP(A) Bandes d'octave (Hz) 125 250 500 1K 2K 4K
Is o le m e n t D bi (d B ) 3 2 ,5 3 8 ,3 3 7 ,1 4 9 ,0 5 0 ,5 4 9 ,3
L e n iv e a u d e p r e s s io n d ' u n e o n d e a c o u s t i q u e e s t p a r b a n d e d 'o c t a v e :
L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é L Pj (A) e s t p o u r c h a q u e ba n d e : 4K
Bandes d'octave (Hz) 125 250 500 1K 2K
80 80 80 80 80 80
LPii
Bandes d'octave (Hz) 125 250 500 1K 2K 4K A f f a ib lis s e m e n t re la tif A, - 1 6 ,0 - 8 ,5 - 3 ,0 0 + 1 ,0 + 1 ,0
LPj
5 4 ,3 6 2 ,2 6 2 ,8 5 5 ,8 5 1 ,8 3 6 ,6 6 4 ,0 7 1 ,5 7 7 ,0 80 8 1 ,0 8 1 ,0
Lp1i(A) = Lp1i "*■ A
A t t a ib lis s e m e n t A, - 1 6 ,0 - 8 ,5 - 3 ,0 0 + 1 ,0 4 9 ,0 5 0 ,5 4 9 ,3
+ 1 ,0 Is o le m e n t D b, 3 2 ,5 3 8 ,3 3 7 ,1
Lpi(A) = Lpj + Aj
3 8 ,3 5 3 ,7 5 9 ,8 5 5 ,8 5 2 ,8 3 7 ,6 3 1 ,5 3 3 ,2 3 9 ,9 3 1 ,0 3 0 ,5 3 1 ,7
Lp2i(A) = Lplj(A)- D b;
L e n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é A e s t d o n c :
L e n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d ' é m is s io n s e r a it :
Lp(A) = 1 0 lo g S 10 l p1i(A)
L pl(A) = 1 0 lo g X 1 0 10 = 8 6 ,2 d B (A )
S o it :
LP(A) = 10 log (^10 10 + 10 10 + 10 10 + 10 10 + 10 10 + 10~
Lp (A) = 6 2 , 5 d B ( A )
162
163
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE f f l
f| j VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE
LP2(a) = 1 0 lo g Z 10 10 = 4 2 ,3 d B (A )
Soit : DnAT = 10 log 2 10 10 - 10 log 2 10 10
L ' is o le m e n t a c o u s t i q u e b r u t g lo b a l p o n d é r é A e s t d o n c :
s u iv a n t s :
• E n p r é s e n c e d 'u n b r u it r o s e d e r é f é r e n c e g é n é r é d a n s le lo c a l d ' é m i s s i o n , le n iv e a u
d e p r e s s io n p o n d é r é t h é o r i q u e L P2i(A) r é g n a n t d a n s Se lo c a l d e r é c e p t io n s e r a i t a lo r s p a r
L’isolement acoustique normalisé D^x permet de caractériser, en une
b a n d e d 'o c t a v e :
seule valeur, l’isolement au bruit aérien existant entre deux locaux ou
entre un local et l’espace extérieur.
L’évaluation de cet indice est effectuée à partir des valeurs d’isolement 125 250 500 1K 2K 4K
Bandes d’octave ( H z )
normalisé obtenues par application, pour chaque bande d’octave ou de 80 80 80 80 80 80
Lnli (b ru it ro s e d e ré fé re n c e )
tiers d’octave i, de la relation suivante (développée aux § 12.2 et 12.3) : - 8 ,5 - 3 ,0 0 + 1 ,0 + 1 ,0
A ffa ib lis s e m e n t re la tif A; - 1 6 ,0
7 7 ,0 1 80 8 1 ,0 8 1 ,0
Tr- 6 4 ,0 7 1 ,5
DnTi = Dbi + 10 log — 1 3 7 ,6 4 4 ,5 4 3 ,9 5 6 ,0 5 6 ,9 5 5 ,3
Is o le m e n t D nTi
3 3 ,1 2 4 ,0 2 4 ,1 2 5 ,/
2 6 ,4 2 7 ,0
Dbi : isolement brut ; Lp2i(A) = LplKAJ- DnTi
Tp : temps de réverbération du local de réception ;
DnXi : isolement acoustique normalisé. L e n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d 'é m is s io n s e r a i t .
Par définition, les valeurs d’isolement acoustique normalisé D nTi tien l p1i(A)
l p2(A) = 1 0 lo g £ 10 10 = 3 5 , 9 d B (A )
LPli : niveau de pression régnant dans le local d’émission ou dans l’espace
extérieur ; L'isolement acoustique global normalisé vis-à-vis d'un bruit rose est donc .
DnAT = Lp,(A)-Lp2(A)=86,2-35,9
LP2i : niveau de pression régnant dans le local de réception.
S o it : IL at = 5 0 , 3 d B ( A ) rose
Il est alors possible de recalculer, pour chaque bande, le niveau de pres
. E n p r é s e n c e d 'u n b r u it r o u t i e r d e r é f é r e n c e g é n é r é d a n s le lo c a l d ' é m i s s i o n , le n iv e a u
sion pondéré théorique régnant dans le local de réception, la source de
d e p r e s s io n p o n d é r é t h é o r i q u e L P2i(A) r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n s e r a it a lo r s p a r
bruit étant virtuellement remplacée par une source de référence.
bande d'octave :
Soit pour une bande i : Lp2i (A) = Lpli (A) - DnXi
LPli (A) : niveau de pression pondéré généré par la source de référence ; 4K
125 250 500 1K 2K
DnTi : isolement acoustique normalisé ; Bandes d’octave (Hz)
65 63 57
LP2i (A); niveau de pression pondéré théorique régnant dans le local de Lp1i (b ru it ro u tie r de ré fé re n c e ) 71 70 66
réception. - 1 6 ,0 - 8 ,5 - 3 ,0 0 + 1 ,0 + 1 ,0
A ffa ib lis s e m e n t re la tif A,
6 4 ,0 5 8 ,0
L’isolement acoustique normalisé correspond alors à la différence 5 5 ,0 6 1 ,5 6 3 ,0 n 6 5 ,0
i-p1i(A) ^ ^pi1 A
arithmétique des niveaux de pression globaux pondérés théoriques 3 7 ,6 4 4 ,5 4 3 ,9 5 6 ,0 5 6 ,9 5 5 ,3
Is o le m e n t D nTi
régnant respectivement dans le local d’émission (ou l’espace extérieur) 9 ,0 7 ,1 2 ,7
1 7 ,4 1 7 ,0 19,1
et dans le local de réception. | L p2i(A) — L p li(A )'^ n T i
165
164
B l V A L E U R S U N IQ U ES SELO N L A N O R M A LISA TIO N FRAN ÇA ISE V A LE U R S U N IQ U ES SELO N LA N O R M A LISA TIO N FRAN ÇAISE H
L
L e n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d ' é m is s io n s e r a it :
Lpl HA)
Soit : R; = 10 log - 10 log ^
L p i (a) = 1 0 lo g Z 10 ,0 = 7 0 ,0 d B (A )
lo J-0
D’où : Ri —Lm —Lj2i = Lpli —Lp2;
L e n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é t h é o r iq u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n s e r a it :
l p2i(A)
Lpli : niveau de pression de l’onde tombant sur la paroi ;
L P2(a ) = 1 0 lo g Z 10 10 = 2 3 , 0 d B (A )
Lp2i : niveau de pression de Fonde transmise par la paroi.
L ’ i s o le m e n t a c o u s t i q u e g lo b a l n o r m a lis é v is - à - v is d ' u n b r u it r o u t i e r e s t d o n c :
d e 1 4 c m d ' é p a i s s e u r a d o n n é le s r é s u lt a t s s u iv a n t s :
Lpli : niveau de pression moyen relevé dans le local d’émission ;
LpZi : niveau de pression moyen relevé dans le local de réception ;
A;: aire d’absorption équivalente du local de réception ; Bandes (Hz) 100 125 160 200 250 315 400 500 630
Sp : surface de l’échantillon. 4 0 ,7 4 3 ,9 4 6 ,0 4 9 ,2 5 2 ,0 5 3 ,8
Ri (d B ) 3 4 ,8 3 7 ,2 3 4 ,9
Ri = io log h .
±2i
166 167
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE f||
B VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE
-J L
• E n p r é s e n c e d 'u n b r u it r o s e d e r é f é r e n c e g é n é r é d a n s le lo c a l d ' é m i s s i o n , le n iv e a u
LP,i (bruit
d e p r e s s io n p o n d é r é t h é o r i q u e L P2j (A) r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n s e r a i t a lo r s p ar
Bandes routier de A Lpii(A) = Lp1i - A, R, ®
“P2i(A) =L piî(A)—Ri
b a n d e d 'o c t a v e : (Hz) référence) (dB) (dB) (dB) (d B )
(dB)
100 66 - 19 ,1 4 6 ,9 3 4 ,8 1 2,1
100 75 - 19 ,1 5 5 ,9 200 65 - 1 0 ,9 5 4 ,1 4 0 ,7 1 3 ,4
3 4 ,8 2 1 ,1
160 75 - 1 3 ,4 6 1 ,6 315 63 - 6 ,6 5 6 ,4 4 6 ,0 1 0 ,4
3 4 ,9 2 6 ,7
200 75 - 1 0 ,9 6 4 ,1 400 62 - 4 ,8 5 7 ,2 4 9 ,2 8 ,0
4 0 ,7 2 3 ,4
250 75 - 8 ,6 6 6 ,4 500 61 - 3 ,2 5 7 ,8 5 2 ,0 5 ,8
4 3 ,9 2 2 ,5
315 75 - 6 ,6 6 8 ,4 630 61 - 1 ,9 5 9 ,1 5 3 ,8 5 ,3
4 6 ,0 2 2 ,4
400 75 - 4 ,8 7 0 ,2 800 61 - 0 ,8 6 0 ,2 5 5 ,2 5 ,0
4 9 ,2 2 1 ,0
630 75 - 1 ,9 7 3 ,1 1 250 59 + 0 ,6 5 9 ,6 6 0 ,1 - 0 ,5
5 3 ,8 1 9 ,3
800 75 - 0 ,8 7 4 ,2 5 5 ,2 1 9 ,0 1 600 59 + 1 ,0 6 0 ,0 6 3 ,0 - 3 ,0
1 000 75 0 7 5 ,0 5 7 ,9 1 7 ,1 2 000 58 + 1 ,2 5 9 ,2 6 5 ,9 - 6 ,7
1 250 75 + 0 ,6 7 5 ,6 6 0 ,1 1 5 ,5 2 500 56 + 1 ,3 5 7 ,3 6 8 ,1 - 1 0 ,8
1 600 75 + 1 ,0 7 6 ,0 6 3 ,0 1 3 ,0 3 150 54 + 1 ,2 5 5 ,2 7 0 ,0 - 1 4 ,8
2 000 75 + 1 ,2 7 6 ,2 6 5 ,9 1 0 ,3 4 000 52 + 1 ,0 5 3 ,0 7 1 ,8 - 1 8 ,8
2 500 75 5 000 50 + 0 ,5 5 0 ,5 7 4 ,6 - 2 4 ,1
+ 1 ,3 7 6 ,3 6 8 ,1 8 ,2
3 150 75 + 1 ,2 7 6 ,2 7 0 ,0 6 ,2
4 000 75 + 1 ,0 7 6 ,0 7 1 ,8 4 ,2 L e n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d 'é m is s io n s e r a it :
5 000 75 + 0 ,5 7 5 ,5 7 4 ,6 0 ,9 Lp1i(A)
L p1(A) = 1 0 lo g £ 10 10 = 6 9 ,7 d B (A )
Le n iv e a u de p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é t h é o r i q u e ré g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n
L e n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d ' é m is s io n s e r a it :
s e ra it :
Lp1 ilA) Lp2i(A)
Lpiw = 1 0 lo g X 10 10 = 8 6 ,0 d B (A ) L p2(a) = 1 0 lo g £ 1 0 10 = 2 2 ,2 d B (A )
L ' in d ic e d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e v is - à - v is d 'u n b r u it r o s e e s t d o n c : La comparaison des valeurs de Rrose et de Rroute d’un même échantillon
R ro se ” Lp-j (A ) — Lp2 (A ) — 8 6 , 0 — 3 2 , 6 met en évidence l’importance du choix du bruit de référence.
S o it : R o se = 5 3 , 4 d B ( A ) rose En règle générale, l’indice Rroute est inférieur à l’indice Rrose d environ 3
• E n p r é s e n c e d ' u n b r u it r o u t i e r d e r é f é r e n c e g é n é r é d a n s le lo c a l d ' é m i s s i o n , le n iv e a u à 5 dB du fait que le spectre du bruit routier favorise les fréquences
d e p r e s s io n p o n d é r é t h é o r i q u e L P2i(A) r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n s e r a it a lo r s p a r basses, plage où l’affaiblissement acoustique des matériaux est relative
bande : ment faible (loi de fréquence).
L’indice d’affaiblissement acoustique Rrose permet d’évaluer l’aptitude
d’une paroi à atténuer la transmission des bruits aériens générés à l’inté
rieur des bâtiments.
169
168
ED VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE ( Q
L’indice d’affaiblissement acoustique Rroute permet d’évaluer l’aptitude La Nouvelle réglementation acoustique précise que le bruit généré par
d’une paroi à atténuer la transmission des bruits aériens générés par les un équipement individuel ou collectif est caractérisé par le « niveau de
trafics routier et ferroviaire. pression acoustique normalisé L ^ t » et que celui-ci doit être mesuré
conformément à la norme NF S 31-057. Celle-ci définit deux niveaux
du bruit d’un équipement :
—le « niveau du bruit brut Le» exprimé en dB(A), directement mesuré ;
- l e « niveau du bruit normalisé LeT » exprimé en dB(A) tel que
14.4 Niveau de pression acoustique normalisé LnflT
LeT = Le - lOlog T/T0
(Le: niveau du bruit brut directement mesuré en dB(A) ; T 0: durée de
réverbération de référence ; T : moyenne arithmétique des durées de
réverbération relevées sur les bandes 250 et 500 Hz.)
Le niveau de pression acoustique normalisé L ^ permet de caractériser,
en une seule valeur, le bruit perçu généré par une machine à chocs.
L évaluation de cet indice est effectuée à partir des valeurs de niveau de
pression normalisé obtenues par application, pour chaque bande
14.5 E fficacité normalisée aux bruits de choc AL
d’octave ou de tiers d’octave i, de la relation (développée au § 11. 3) :
Tr-
L„Ti = Lpi - 10 log — 1
L’efficacité normalisée AL permet de caractériser, en une seule valeur,
LPi : niveau de pression moyen relevé dans le local de réception ; l’aptitude d’un revêtement de sol ou d’un système flottant à atténuer le
Tr; : temps de réverbération du local de réception ; niveau de bruits de choc transmis.
LnTi : niveau de pression acoustique normalisé. L’évaluation de cet indice est effectuée à partir des valeurs d’indice
Les valeurs de niveau de pression normalisé peuvent être assimilées à d’efficacité AL relevées dans la chambre d’essai par application, pour
celles issues d’un relevé effectué dans un local aménagé. L’évaluation de chaque bande de tiers d’octave i, de la relation (développée au § 11.4) :
1 indice unique consiste alors à calculer le niveau de pression global AL; LPoi Lpi
pondéré A correspondant à ces valeurs. LPOi: niveau de pression moyen relevé dans le local de réception, la dalle
Iexemple ' 1 Calcul du niveau de pression normalisé l nT
d’essai étant directement frappée par la machine à chocs ;
Lp; : niveau de pression moyen relevé dans le local de réception, le revê
Un r e le v é s u r le s it e d u n iv e a u de p r e s s io n n o r m a lis é L nT d u b r u it g é n é r é par une
m a c h i n e à c h o c s a d o n n é le s r é s u lt a t s p a r b a n d e d 'o c t a v e s u iv a n t s :
tement ou le système flottant étant posé sur la dalle d’essai ;
AL; : indice d’efficacité aux bruits de choc.
L’efficacité normalisée aux bruits de choc AL, exprimée en dB (A), cor
Bandes d'octave (Hz) 125 250 500 1K 2K 4K respond alors à la différence arithmétique des niveaux de pression
L„Ti (dB) 6 2 ,2 5 4 ,8 4 5 ,6 3 9 ,4 5 0 ,0 3 7 ,0 globaux pondérés régnant dans le local de réception avant et après la
pose du revêtement de sol ou du système flottant.
L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é L nTi (A) e s t p o u r c h a q u e b a n d e d ' o c t a v e :
L p 0 i( A ) L P Î(A )
170
B VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE | 0
Soit :
+Aj = L„1
1
J
j f
Bandes A l; A; Ln0i(A) = L n0j Lni(A) + A|
h
t-noi
Lni LnOi AL; (Hz) (dB) (dB) (dB) (d B ) (dB)
Ln0i : niveau de pression théorique
par bande du bruit de choc, le plan 315 70 2 4 ,4 4 5 ,6 - 6 ,6 6 3 ,4 3 9 ,0
Lni : niveau de pression théorique par bande du bruit de choc, le revê 500 70 2 9 ,6 4 0 ,4 - 3 ,2 6 6 ,8 3 7 ,2
tement ou le système flottant étant posé sur le plancher de référence. - 1 ,9 6 9 ,1 3 7 ,2
630 71 3 1 ,9 3 9 ,1
L’indice global AL exprimé en dB(A) est alors égal à :
72 3 3 ,6 3 8 ,4 - 0 ,8 7 1 ,2 3 7 ,6
800
72 3 5 ,4 3 6 ,6 0 7 2 ,0 3 6 ,6
1 000
L iO i(A ) L n i(À )
3 7 ,1 3 4 ,9 + 0 ,6 7 2 ,6 3 5 ,5
AL(A) = L„o(A) - Ln(A) = 10 log E 10 10 - 10 log I 10 10 1 250 72
72 3 1 ,1 4 0 ,9 + 1 ,0 7 3 ,0 4 1 ,9
1 600
cher de référence est donné par bande de tiers d’octave dans le tableau 2 500 72 2 3 ,3 4 8 ,7 + 1 ,3 7 3 ,3 5 0 ,0
suivant : 3 5 ,8 + 1 ,2 7 3 ,2 3 7 ,0
3 150 72 3 6 ,2
72 4 1 ,2 3 0 ,8 + 1 ,0 7 3 ,0 3 1 ,8
4 000
B a n d e s (H z) 100 125 3 4 ,5 3 7 ,5 + 0 ,5 7 2 ,5 3 8 ,0
160 200 250 315 400 500 630 5 000 72
L„0i ( d B ) 67 68 68 69 69 70 70 70 71
L ' e f f i c a c it é n o r m a lis é e a u x b r u it s d e c h o c A L e x p r im é e e n d B ( A ) e s t d o n c :
A L (A) = 1 0 lo g S 10 10 -1 0 lo g 2 10 10 = 8 2 ,8 - 5 4 ,7 = 2 8 ,1 d B ( A )
L„oi ( d B ) 72 72 72 72 72 72 72 72 72
Il c o n v i e n t d e r e m a r q u e r q u e le n iv e a u d e p r e s s io n g lo b a l p o n d é r é d u b r u it d e c h o c
[exemple 1 Calcul de l'efficacité normalisée AL(a) t r a n s m i s p a r le p l a n c h e r d e r é f é r e n c e é t a n t p a r d é f in it io n c o n s t a n t , s a v a l e u r e s t n o r
U n r e le v é e n l a b o r a t o ir e d e l'in d ic e d 'e f f i c a c i t é d ' u n e d a lle f l o t t a n t e ( in d ic e d e r é d u c t io n m a l is é e , s o it :
d u n iv e a u d e b r u it d e c h o c ) a d o n n é le s r é s u lt a t s s u iv a n t s :
L no (a ) = 8 3 d B ( A )
L ' e f f i c a c i t é n o r m a lis é e a u x b r u it s d e c h o c A L e x p r im é e e n d B ( A ) e s t a lo r s :
Bandes (Hz) 100 125 160 200 250 315 400 500 630
AL w = 83 - 5 4 ,7 = 2 8 ,3 d B (A )
AL, (d B ) 2 ,1 1 0 ,1 1 4 ,4 1 5 ,0 1 7 ,4 2 4 ,4 2 7 ,9 2 9 ,6 3 1 ,9
L e t a b l e a u c i- d e s s o u s r e g r o u p e p o u r c h a q u e b a n d e d e t ie r s d ' o c t a v e i, le s c a l c u l s r e la t if s
200 69 1 5 ,0 5 4 ,0 - 1 0 ,9 5 8 ,1 4 3 ,1
250 69 1 7 ,4 5 1 ,6 - 8 ,6 6 0 ,4 4 3 ,0
172
SYN TH ÈSE DE LM RÉG LEM EiTATlO i
ACOUSTIQUE DITE « IR A »
15.1 Thèm es développés dans les deux arrêtés ,|5 2 Exigences en matière de performances acoustiques
du 28 octobre 1994
•Arrêté relatif aux modalités d’application de la réglementatîoj L’isolement acoustique normalisé DMT des pièces principales et cuisines
acoustique :
contre les bruits de l’espace extérieur doit être au minimum de 30 dB(A)
Article 1 : DnAT et bruit rose (NF S 30-101).
vis-à-vis d’un bruit routier à l’émission.
Article 2 : ocw.
Article 3 : et machine à chocs (NF S 31-052).
Article 4 : D ^ et bruit routier (NF S 31-057)
Article 5 : Vérification de la qualité acoustique des logements 15.2.3 A ire d'absorption équivalente (A)
(NF S 31-057).
Article 6 : Valeur de l’incertitude I (3 dB(A)). L’aire d’absorption équivalente A des revêtements absorbants disposés
Article 7 : Date d’entrée en vigueur du présent arrêté (1er janvier 1996 dans les circulations communes (intérieures au bâtiment et donnant sur
pour toute nouvelle demande de permis de construire ou de les logements) doit représenter au moins le quart de la surface au sol de
déclaration de travaux). ces circulations.
Article 8 : Chargé de l’exécution du présent arrêté.
15.2.4 Niveau de réception des bruits d'im pact (bruit perçu LnAT)
17 6
B SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE DITE « NRA SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE DITE « NRA » f f l
pas 65 dB(A), lorsque des impacts sont produits par la machine à chocs iS3 Modalités d'application de la réglementation
normalisée sur le sol des locaux extérieurs à ce logement à l’exception
des :
- balcons et loggias non situés immédiatement au-dessus d’une pièce
principale ;
- escaliers dans le cas où un ascenseur dessert le bâtiment ; 15.3.1 Sources de bruit
- locaux techniques.
•L’isolement acoustique normalisé au bruit aérien D^x entre deux
locaux est exprimé vis-à-vis d’un bruit rose à 1 émission, défini dans la
norme NF S 30-101 et couvrant les octaves centrées sur 125, 250, 500,
15.2.5 Bruit d'équipem ent (LnAT)
1000, 2000, 4000 hertz.
Il est à noter que le bruit rose est un bruit normalisé qui a une énergie
•Le niveau de pression acoustique normalisé LnAT du bruit engendré par constante par bande d’octave.
un appareil individuel de chauffage ou de climatisation d’un logement,
•L’isolement acoustique normalisé D^x contre les bruits de 1 espace
ne doit pas dépasser 35 dB(A) dans les pièces principales et 50 dB(A)
dans la cuisine de ce logement. extérieur est exprimé vis-à-vis d’un bruit routier à 1 émission, défini
dans la norme NF S 31-057 et couvrant les octaves centrées sur 125, 250,
Lorsque la cuisine est ouverte sur une pièce principale, le niveau de pres
sion acoustique normalisé LnAT du bruit engendré par un appareil 500, 1 000, 2 000, 4 000 hertz.
Il est à noter que le bruit routier est un bruit normalisé dont l’énergie
individuel de chauffage du logement fonctionnant à puissance minimale
contenue dans chaque bande d’octave est fixée par rapport à 1 énergie
ne doit pas dépasser 45 dB(A) dans la pièce principale sur laquelle donne
la cuisine (40 dB(A) au 1er janvier 2001). contenue dans la bande centrale (1 000 hertz), la variation relative de
l’énergie étant précisée dans le tableau ci-dessous :
Par dérogation, le niveau de pression acoustique normalisé du bruit
engendré par un appareil individuel de climatisation ne doit pas
dépasser 40 dB(A) dans les pièces principales du logement, lorsque la 125 ^ 250 500 XK 2K 4K
Bandes d’octave (Hz)
demande de permis de construire a été déposée entre le 1erjanvier 1996 Variations relatives (dB) + 6 + 5 +1 0 -2 -8
et le 31 décembre 1998.
• niveau de pression acoustique normalisé LnAT du bruit engendré par
•L’isolation des parois horizontales vis-à-vis des bruits d’impact est carac
un équipement individuel d un logement donné ne doit pas dépasser
térisée par le niveau de pression du bruit perçu L^x, les impacts étant
30 dB(A) dans les pièces principales et 35 dB(A) dans les cuisines des
autres logements. produits par la machine à chocs décrite dans la norme NF S 31-052.
178 179
16
VALEURS UNIQUES
SELON LA HORM ALISATlOi EUROPÉENNE
181
B VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE ( Q
16.1 Méthode d'évaluation prévoit que cette somme doit être la plus grande possible sans toutefois
dépasser :
J •32,0 dB, lorsque les mesures sont effectuées en bandes de tiers d’octave
H
(100 Hz - 3 150 Hz) ;
L’évaluation des valeurs uniques correspondant à la normalisation euro • 10,0 dB, lorsque les mesures sont effectuées en bandes d’octave
péenne consiste à déterminer, au moyen d’un processus de comparaison ! (125 Hz - 2 000 Hz).
un indice global pondéré et à lui adjoindre, si nécessaire, un terme ;
d’adaptation représentatif du bruit perturbateur. Évaluation de l'indice global pondéré Rw d'une porte plane
L ' in d ic e d 'a f f a i b l i s s e m e n t a c o u s t i q u e d ' u n e p o r t e p l a n e e s t p a r b a n d e d ' o c t a v e :
Soit : X = Xw + G
Xw : indice global pondéré (dB) ;
Bandes d'octave (Hz) 125 250 500 1K 2K
Cj : terme d’adaptation à un spectre sonore (dB) ;
In d ic e d 'a f f a ib lis s e m e n t a c o u s t iq u e R (d B ) 2 3 ,8 2 6 ,8 3 1 ,1 2 8 ,2 3 4 ,1
X : valeur unique (dB).
Le terme d’adaptation est noté C ou Ctr selon qu’il est associé au spectre
L e s v a le u r s d e r é f é r e n c e p o u r l ' is o le m e n t a u x b r u it s a é r ie n s s o n t p a r b a n d e d ' o c t a v e :
sonore n° 1 ou n° 2.
- Le spectre sonore n° 1 est utilisé lorsque la valeur unique représente
un isolement ou un affaiblissement acoustique relatif aux bruits aériens Bandes d'octave (Hz) 125 250 500 1K 2K
internes ou à certains bruits de l’espace extérieur (avions à réaction, 36 45 52 55 56
V a le u r s d e r é f é r e n c e
trafic ferroviaire ou autoroutier à grande vitesse, etc.). Son rôle est ana
logue à celui tenu par une source de référence de bruit rose.
- Le spectre sonore n ” 2 est utilisé lorsque la valeur unique représente L a f ig u r e 1 6 .1 m o n t r e la p o s it io n in it ia le d e la c o u r b e d e r é f é r e n c e . La c o u r b e d e m e s u r e
venant de l’espace extérieur (trafic routier urbain, trafic ferroviaire à s u p é rie u re à 1 0 ,0 d B . Il f a u t donc e ffe ctu e r un d é c a la g e n é g a t if de la c o u rb e de
basse vitesse, avions à hélices, etc.). Son rôle est analogue à celui tenu ré fé re n ce .
183
182
H J VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE f i l
L e d é c a l a g e o p t i m a l d e la c o u r b e d e r é f é r e n c e e s t d e - 2 0 d B ( fig . 1 6 . 2 ) . L a s o m m
La valeur unique XA est égale à la différence des sommations logarith
d e s é c a r t s d é f a v o r a b l e s e s t a lo r s d e 9 , 6 d B , v a l e u r q u i s a t i s f a i t la c o n d i t i o n < 1 0 , 0 dB
miques des niveaux de pression pondérés théoriques régnant de part et
(p o u r- 1 9 d B , c e t t e s o m m e e s t é g a le à 1 2 ,6 d B , v a le u r q u i im p o s e u n b o n d d e d é c a
la g e s u p p lé m e n t a ir e ) .
d’autre de la paroi ou de l’élément de cloison.
L a v a l e u r d e l ' in d ic e p o n d é r é R w c o r r e s p o n d a u n iv e a u d e la b a n d e 5 0 0 H z d e r é f é r e n c e L p li( A ) L p 2i(A )
s o it :
Soit : X A = 10 log X 10 10 - 10 log X 10 10
Rw = 3 2 d B
Lpii (A) : niveau de pression pondéré A par bande régnant dans le local
d’émission ;
LP2i (A) : niveau de pression pondéré A par bande régnant dans le local
de réception.
Le spectre du niveau de pression régnant dans le local d émission est
défini par la norme et correspond soit au spectre n 1, soit au spectre
n° 2. Les valeurs pondérées par bande sont telles que le niveau global
d’émission est ajusté à 0 dB.
L p ü (A )
Soit : 10 log X 10 10 = 0 dB
Les niveaux de pression pondérés par bande LP2i (A) régnant dans le local
de réception correspondent aux niveaux transmis, soit :
Lp 2i (A) = L p ii (A) — D ; O U L p 2i (A) — L p u (A) — R ;
X A = 0 dB - 10 log X 10 10 = - 10 log X 10
Fig. 16.2 - Évaluation de l'indice global pondéré :
L p li(A ) ~ R i L P li( A )" R i
décalage de la courbe de référence.
Où : X A = 0 dB - 10 log X 10 10 = - 10 log X 10
Le terme d’adaptation Cj est donc égal à :
W l - D i
acoustique.
Soit : Cj = XA- Xw
Cj : terme d’adaptation à un spectre sonore (dB) ;
XA: valeur unique [dB(A)] ;
Xw : indice global pondéré (dB).
184
H3 VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE CEI
-4 0 -4 1 -2 5
L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é A t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n e s t p a r
50
bande : 63 -3 1 -3 6 -3 2 -3 7 -1 8 -2 3
80 -3 3 -3 4 -21
Bandes d'octave ( H z ) 125 500 1K 2K
250
100 -2 9 -3 0 -20
L p ik a ) (s p e c t re s o n o r e n" 2 ) - 14 - 10 -7 -4 -6
125 -21 -2 6 -22 -2 7 -1 4 -20
Ri 2 3 ,8 2 6 ,8 3 1 ,1 2 8 ,2 3 4 ,1
160 -2 3 -2 4 -1 8
I
11
JP
I
>
- 3 7 ,8
S
- 3 6 ,8 - 3 8 ,1 - 3 2 ,2 - 4 0 ,1
200 -21 -22 -1 6
-1 0 - 15
3 150 -9
-1 0 -1 1 - 16
4 000 -5
16.1.3 Spectres sonores étendus - 10 -1 8
5 000
doivent etre évaluées avec plus de précision, ces plages de fréquences X A = 10 log X 10 10 - 10 log X 10
peuvent être étendues de 50 Hz à 5 000 Hz. Pour conserver cette préci-
sion, le calcul des termes d adaptation doit alors être effectué avec des La définition normalisée des spectres sonores étendus est telle que les
spectres sonores adaptés. niveaux globaux théoriques d’émission sont ajustés à 0 dB.
186 187
B VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE ||j
c é d e n t e s t r e le v é p a r b a n d e d ' o c t a v e s u r la p l a g e d e f r é q u e n c e s é t e n d u e . S o it :
• C a l c u l d u t e r m e d ' a d a p t a t io n a u s p e c t r e s o n o r e n° 1
Les indices d’isolement acoustique standardisé pondéré D nTi A et DnT_A_tr
L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é A t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n e s t p a r
permettent de caractériser, en une seule valeur l’isolement au bruit
bande : aérien existant respectivement entre deux locaux et entre un local et
l’espace extérieur.
L’évaluation de ces indices est effectuée à partir des valeurs d’isolement
Bandes d'octave (Hz) 63 125 250 500 1K 2K 4K standardisé obtenues par application, pour chaque bande d’octave i, de
LP, j(A) (s p e c t re s o n o r e n° 1 é t e n d u ) -3 2 -2 2 - 15 -9 -6 -5 -5
la relation suivante (développée aux § 12.2 et 12.3) :
Ri 1 8 ,2 2 3 ,8 2 6 ,8 3 1 ,1 2 8 ,2 3 4 ,1 3 6 ,8 T i --
bande :
• É v a l u a t i o n d e l'in d ic e g lo b a l p o n d é r é D nTiW
L ik a ) (s p e c t re s o n o r e n" 2 é t e n d u ) - 18 - 14 - 10 -7 -4 -6 - 11
V a le u r s d e r é f é r e n c e 36 45 52 55 56
R é f é r e n c e d é c a lé e (0 dB ) 36 45 52 55 56
Le te rm e X A e st é g al à :
É c a r t s = R é f é r e n c e d é c a lé e - D nTi - 0 ,6 + 0 ,5 + 8,1 - 1 ,0 - 0 ,9
Lpli(A)" Ri
É c a r ts d é f a v o r a b le s (> 0 dB ) 0 ,5 8,1
XA = - 1 0 lo g X 10 10 = 2 8 ,3 d B (A )
L e t e r m e d 'a d a p t a t i o n C tr e s t d o n c é g a l à :
C ,r = X A - X w = 2 8 ,3 - 3 2 ,0 = - 3 , 7 dB
P i VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE j|§
A v e c u n d é c a l a g e n u l d e la c o u r b e d e r é f é r e n c e (fig . 1 6 . 3 ) , la s o m m e d e s é c a r t s d é f a Le te rm e X A est ég a l à :
L e s in d ic e s D nT A e t D n T A ;tr, e x p r im é s e n d B , s o n t d o n c :
D ni, a = D nTi w + C = 5 2 + (— 2 ) = 5 0 d B
D nT, a, tr = D nT, w + C tr = 5 2 + ( - 5 ) = 4 7 d B
XA = - 1 0 lo g Z 10 10 = 4 9 ,6 d B (A ) B a n d e s (H z) 100 125 160 200 250 315 400 500 630 800 1K 1 .2 5 K 1 ,6 K 2K 2 ,5 K 3 ,1 5 K
C = X A - X w = 4 9 ,6 - 5 2 ,0 = - 2 , 4 dB
S o it : C = - 2 dB
• C a l c u l d u t e r m e d 'a d a p t a t i o n a u s p e c t r e s o n o r e n ” 2 • É v a l u a t i o n d e l'in d ic e g lo b a l p o n d é r é R w
L e c a lc u l d e s é c a r t s d é f a v o r a b le s e s t d o n n é d a n s le t a b l e a u c i - d e s s o u s :
L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é A t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n e s t p a r
b a n d e d 'o c ta v e :
B a n d e s (H z) 100 12 5 160 200 250 315 400 500 630 soo 1K 1 ,2 5 K 1 ,6 K 2K 2 .5 K 3 .1 5 K
34,8 37,2 34,9 40,7 43,9 46,0 49,2 52,0 53,8 55,2 57,9 60,1 63,0 65,9 68,1 70,0
R,
Bandes d'octave ( H z ) 125 250 500 1K 2K 55 56 56 56 56 56
Valeurs de référence 33 36 39 42 45 48 51 52 53 54
LPlj (A) (s p e c tre s o n o re n" 2 ) - 14 - 10 -7 -4 -6 57 58 58 58 58 58
Référence décalée (+ 2dB) 35 38 41 44 47 50 53 54 55 56
D n Ti 3 7 ,6 4 4 ,5 4 3 ,9 5 6 ,0 5 6 ,9 Écarts = Réf. décalée - Rj + 0,2 + 0,8 +6,1 + 3,3 + 3,1 +4,0 + 3,8 + 2,0 + 1,2 +0,8 -0,9 -2,1 -5,0 -7,9 -10,1 -12,0
Lp2i (A) == L p ii (A) - D nTi - 5 1 ,6 - 5 4 ,5 - 5 0 ,9 - 6 0 ,0 - 6 2 ,9 Écarts défavorables (> 0) 0,2 0,8 6,1 3,3 3,1 4,0 3,8 2,0 1,2 0,8
190 191
B VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE Q |
d é f a v o r a b le s e s t d e 2 5 , 3 d B , v a le u r q u i s a t is f a it la c o n d it io n < 3 2 , 0 d B . L a v a le u r d e l'in d ic e L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é A t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n e s t p a r
p o n d é r é c o r r e s p o n d a lo r s a u n iv e a u d e la b a n d e 5 0 0 H z d e r é f é r e n c e , s o it : Rw = 5 4 d e b a n d e d 'o c t a v e :
B a n d e s (H z ) 100 125 160 200 250 315 400 500 630 800 1K 1,25K 1,6K 2K 2 ,5 K 3 .1 5 K
-20 -20 - 18 - 16 - 15 - 14 - 13 - 12 - 11 -9 - 8 -9 - 10 - 11 - 13 - 15
tpîi(A)
(sp e ctre so n o re n 2)
Ri 34,8 37,2 34,9 40,7 43,9 46,0 49,2 52,0 53,8 55,2 57,9 60,1 63,0 65,9 6 8 ,1 70,0
Lp2i (A) = U lt (A) “ R( - 54,8 - 57,2 - 52,9 - 56,7 - 58,9 -60,0 -62,2 - 64,0 - 64,8 - 64,2 -65,9 -69,1 - 73,0 -76,9 - 8 1 , 1 - 8 5 ,0
Le te rm e X A est ég a l à :
XA = - 1 0 lo g X 10 4 7 ,7 d B (A )
L e t e r m e d 'a d a p t a t i o n C tr e s t d o n c é g a l à :
C ,r = X A - X w = 4 7 ,7 - 5 4 ,0 = - 6 , 3 dB
S o it : C tr = - 6 d B
L e s in d ic e s R A e t RAi w, e x p r im é s en dB, so n t d o n c :
R a = Rw + C = 5 4 + ( - 2 ) = 5 2 d B
R a , tr = Rw + C tr = 5 4 + ( - 6 ) = 4 8 d B
S o it , s e lo n la p r é s e n t a t io n g é n é r a l e :
Rw ( C ; C tr) = 5 4 ( - 2 ; - 6 ) d B
L e n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é A t h é o r i q u e r é g n a n t d a n s le lo c a l d e r é c e p t io n e s t p a r
b a n d e d 'o c t a v e :
XA = - 1 0 lo g X 10 10 = 5 2 ,4 d B (A )
L e t e r m e d ' a d a p t a t io n C e s t d o n c é g a l à :
C = X A - X w = 5 2 , 4 - 5 4 , 0 = - 1 ,6 d B
S o it : C = - 2 dB
193
192
| H VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE
VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE ( J j
[exemple^
Évaluation du niveau de pression pondéré global l ' nT w
16.5 Réduction du niveau de b ru it de choc pondéré ALw
Un r e le v é s u r le s it e d u n iv e a u d e p r e s s io n s t a n d a r d i s é L nT d u b r u it q é n é r é nar , I
m a c h i n e à c h o c s a d o n n é p a r b a n d e d 'o c t a v e le s r é s u lt a t s s u iv a n t s : 06
B an d es (Hz) 100 125 160 200 250 315 400 500 630 800 ut 1,25K 1,6K 2K 2,5IC 3 ,1 5 K
L„,r,o (dB) 67,0 67,5 68,0 68,5 69,0 69,5 70,0 70,5 71,0 71,5 72,0 72,0 72,0 72,0 72,0 72,0
Le niveau de pression pondéré global Ln>h 0>w est par définition constant
et peut donc être évalué d’avance. Le tableau 16.2 correspond aux calculs
relatifs à cette évaluation :
1194
19 5
C B VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE VALEURS UNIQUES SELON LA NORMALISATION EUROPÉENNE f f l
Écarts défavorables
O 0) 3,0 6,0 9,0 12,0
Bandes (Hz) 100 125 160 200 250 315 400 500 630 800 1K 1,25K 1,6K 2K 2,5K
3.15K
U , r, 0s 67,0 67,5 68,0 68,5 69,0 69,5 70,0 70,5 71,0 71,5 72,0 72,0 72,0
ALj 2,1 10,1 14,4 15,0 17,4 24,4 27,9
72,0 72,0 72,0
16,6 Indice d'évaluation de l'absorption a *
29,6 31,9 33,6 35,4 37,1 31,1 28,9 23,3 36,2
'-n, ri = U , r, O
i ""&U 64,9 57,4 53,6 53,5 51,6 45,1 42,1 40,9 39,1 37,9 36,6 34,9 40,9 43,1 48,7 35,8
L e t a b l e a u c i- d e s s o u s c o r r e s p o n d a u x c a lc u l s d e s é c a r t s d é f a v o r a b l e s r e la t if s à l ' é v a lu a
t io n d u n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é g lo b a l L n r w : L’indice d’évaluation de l’absorption a w permet de caractériser, en une
seule valeur, l’aptitude d’un matériau à absorber l’énergie d’une onde
Bandes (Hz) 100 125 160 200 250 315 400 500 630 800 K 1,25K 7,6K 2K acoustique. . .
2,5K 3,15K
L„,,i 64,9 57,4 53,6 53,5 51,6 45,1 42,1 40,9 39,1 37,9 36,6 34,9 40,9 43,1 48,7 35,8
L’évaluation de cet indice est effectuée à partir des valeurs du coefficient
V a le u rs 62 62 62 62 62 62 61 60 59 58 57
a obtenues en laboratoire par application, pour chaque bande de tiers
d e ré fé re n ce 54 51 48 45 42
d’octave i, de la relation suivante (développée au § 6 .1 ) :
R é fé re n ce d écalée 54 54 54 54 54 54 53 52 51 50 49 46 43 40
( - 8 dB) 37 34
V
Écarts = 10,9 3,4 - 0 ,4 - 0 ,5 - 2 ,4 -8 ,9 -1 0 ,9 -11,1 -11 ,9 -12,1 «i + 0,16
R éf. d é calé e - Lnrj -1 2 ,4 -11,1 - 2 ,1 3,1 17,7 1,8
T! T. SoT d
Écarts 10,9 3,4
d éfa vo ra b le s (> 0) 3,1 11,7 1,8 Le processus de comparaison permettant de déterminer la valeur de
l’indice a w est décrit dans la norme EN ISO 11-654. Selon cette norme,
A v e c u n d é c a l a g e d e la c o u r b e d e r é f é r e n c e d e - 8 d B (fig . 1 6 .6 ) , la s o m m e d e s é c a r t s
la courbe de référence est décalée par bonds de 0,05 vers la courbe des
d é f a v o r a b le s e s t d e 3 0 , 9 d B , v a le u r q u i s a t is f a it la c o n d it io n « £ 3 2 , 0 d B . L a v a le u r d u relevés jusqu’à ce que la somme des écarts défavorables soit égalé ou
n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é c o r r e s p o n d a u n iv e a u d e la b a n d e d e r é f é r e n c e 5 0 0 H z inférieure à 0,10. Un écart est déclaré défavorable lorsqu une valeur de
s o it : Ln , w = 5 2 d B .
relevé est placée au-dessous de la courbe de référence.
L in d ic e d e r é d u c t io n d u n iv e a u d e b r u it d e c h o c p o n d é r é A L W e s t a lo r s é g a l à :
Les valeurs par bande de la courbe de référence sont données dans le • É v a l u a t i o n d e l'in d ic e p o n d é r é a w :
tableau ci-dessous. L e c a lc u l d e s é c a r t s d é f a v o r a b le s e s t d o n n é d a n s le t a b l e a u s u iv a n t :
R é f é r e n c e d é c a lé e (0 ,4 5 ) 0 ,3 5 0 ,5 5 0 ,5 5 0 ,5 5 0 ,4 5
Bandes (Hz) 100 125 160 200 250 315 400 500 630
et 0 ,0 3 0 ,0 8 0 ,1 5 0 ,1 8 0 ,2 2 0 ,3 5 0 ,4 7 0 ,6 4 0 ,7 1
• C o n v e r s i o n e n in d ic e s a p ra tiq u e s :
198 199
17
SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION
ACOUSTIQUE ACTUELLE
201
S H SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE ACTUELLE __________ ______________________________ SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE ACTU FIIF ffKj
17.1 Thèmes développés dans les deux arrêtés 17.2 Exigences en matière de performances acosistiqiaes
du 3 0 juin 1999
202 203
SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE ACTUELLE | |
j j l SYNTHÈSE DE LA RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE ACTUELLE
soit. _n .f
17.2.5 Bruit d'équipem ent (LnAT) Dæa - IAit. w +
, je r rr relatif aux bruits aériens de
•Le niveau de pression acoustique normalisé LnAXdu bruit engendré par ta norme NE EN ISO 717-1 e, es,
un appareil individuel de chauffage ou de climatisation d’un logement
ne doit pas dépasser 35 dB(A) dans les pièces principales et 50 dB(A) exprimé en dB, soit : r
D n î,A .t r = D n T ,W + '- t r
dans la cuisine de ce logement.
Lorsque la cuisine est ouverte sur une pièce principale, le niveau de pres Isa j ,, Urnit de choc standardisé L nT,w est
sion acoustique normalisé L ^ du bruit engendré par un appareil £ j S o ^ S ? " est exprimé en dB.
individuel de chauffage du logement fonctionnant à puissance minimale
ne doit pas dépasser 45 dB(A) dans la pièce principale sur laquelle donne . Le niveau de pression acoustique normal.se L^ t est eva ne se on
la cuisine [40 dB(A) au 1erjanvier 2001], norme NE S 31-057 (noté LeT) et est exprime en dB(A}.
•Le niveau de pression acoustique normalisé LnAXdu bruit engendré par . La valeur de l’incertitude I est fixée à 3 dB pour les brmts aenens et
un équipement individuel d’un logement donné ne doit pas dépasser bruits de choe, et à 3 dB(A) pour les brmts d équipement
30 dB(A) dans les pièces principales et 35 dB(A) dans les cuisines des
autres logements.
•Le niveau de pression acoustique normalisé L ^ du bruit engendré par
un équipement collectif du bâtiment (ascenseurs, chaufferies, transfor
mateurs, surpresseurs d’eau, vide-ordures) ne doit pas dépasser
30 dB(A) dans les pièces principales et 35 dB(A) dans les cuisines de
chaque logement.
•Le niveau de pression acoustique normalisé LnATdu bruit engendré par
une installation de ventilation mécanique en position de débit minimal
ne doit pas dépasser 30 dB(A) dans les pièces principales et 35 dB(A)
dans les cuisines de chaque logement.
204
— ----------------------
-- -----
207
I I I APPLICATIONS AUX BÂTIMENTS D'HABITATION
APPLICATIONS AUX BÂTIMENTS D'HABITATION
p r i n c i p a le d ' u n l o g e m e n t e t u n lo c a l d 'u n a u t r e lo g e m e n t d o it ê t r e é g a l o u s u p é r i e u r
à 5 3 dB.
209
||3 APPLICATIONS AUX BÂTIMENTS D'HABITATION APPLICATIONS AUX BÂTIMENTS D'HABITATION E
L
Rv = 1 0 lo g 1 = 1 0 lo g v_ ... g...
tV tm3p—IfopM
Rm RM
10 10
*10
Connaissant la valeur minimale de l’isolement acoustique standardisé Sach an t que : i m= 10 et
que doit procurer une paroi discontinue vis-à-vis des bruits aériens, il
est possible de calculer les indices d’affaiblissement acoustique des dif Rv = 1 0 lo g
v it r é e d o it d o n c ê t r e s u p é r i e u r o u é g a l à 2 3 d B . C e t t e v a le u r c o r r e s p o n d à c e lle d 'u n
Rm = lO log----- ^ v it r a g e s im p le d e 4 m m d ' é p a is s e u r .
S o it à d é t e r m i n e r le s c a r a c t é r i s t iq u e s d e l ' é l é m e n t d e f a ç a d e c o r r e s p o n d a n t a u x p i è c e s
p r in c i p a le s d u c a lc u l p r é c é d e n t . L e s p i è c e s d o n n e n t s u r la f a ç a d e s e lo n le u r s l o n g u e u r s .
L a p a r o i c o m p r e n d u n e s u r f a c e v it r é e d e 3 m 2.
- V o lu m e d 'u n e p iè c e : V = L x I x H= 5 x 4 x 2 , 5 = 5 0 m 3.
- S u r f a c e d e la p a r o i s é p a r a t r i c e : SP = L x H = 5 x 2 ,5 = 1 2 , 5 m 2. 18.3 Calcul d'une paroi horizontale
- S u r f a c e v it r é e : Sv = 3 m 2.
- S u rfa ce m a ç o n n é e : S M = S P - Sv = 1 2 ,5 - 3 = 9 ,5 m 2.
S e lo n la r é g le m e n t a t i o n e n v ig u e u r , I I s o le m e n t a c o u s t i q u e D nT A tr d ' u n e p i è c e p r in c i
p a le v is - à - v is d e s b r u it s d e l' e s p a c e e x t é r ie u r d o it ê t r e s u p é r i e u r o u é g a l à 3 0 d B . Connaissant la valeur maximale admissible du niveau de pression du
L ' in d ic e d ' a f f a ib lis s e m e n t a c o u s t i q u e p o n d é r é R A tr e s t d o n c é g a l à :
bruit de choc transmis dans une pièce d’habitation, il est possible de cal
RA.tr = D nT,A,t r - 1 0 lo g 0 , 3 2 ^
culer l’indice de réduction ALW du revêtement de sol ou de la dalle
flottante permettant de respecter cette exigence.
Soit : R Atr = 3 0 - 1 0 lo g 0 , 3 2 = 3 0 -1 0 lo g 1 ,3 = 3 0 - 1 ,1 = 2 8 ,9 dB
En effet, le niveau de pression standardisé est évalué à l’aide de la rela
tion suivante (développée au § 11. 3) :
Tr
D 'o ù : RA;tr > 2 9 d B
LnX = LP- 10 log —
L ' in d ic e d ' a f f a ib lis s e m e n t a c o u s t i q u e d e la p a r t ie m a ç o n n é e é t a n t c o n n u , il f a u t d o n c
d é t e r m in e r la v a l e u r m in im a le d e c e lu i d e la p a r t ie v it r é e . Or, la réduction du niveau de bruit de choc AL consécutive à la pose du
S o it T m le f a c t e u r d e t r a n s m i s s i o n m o y e n d e l ' é l é m e n t d e f a ç a d e . T m e s t te l q u e : revêtement de sol ou de la dalle flottante est égale à :
AL = LP0 Lp
T = Tv Sy +^m S m
m SP
Soit en exprimant LPen fonction du niveau de pression standardisé LnT:
Tr
( T v . f a c t e u r d e t r a n s m is s io n d e la s u r f a c e v it r é e S v ; T M : f a c t e u r d e t ra n s m is s io n d e AL = Lpo • JnT' 10 log
la s u r f a c e m a ç o n n é e S M.) 0,5
L e f a c t e u r d e t r a n s m is s io n c o r r e s p o n d a n t à la s u r f a c e v it r é e e s t é g a l à :
Et en remplaçant Tr par le développement de la formule de Sabine :
0,16 V
T - ~ T MS M
AL Lp0- L nT- 10lOg
0,5 A
210 211
J H APPLICATIONS AUX BÂTIMENTS D'HABITATION APPLICATIONS AUX BÂTIMENTS D'HABITATION H §
L’aire d’absorption équivalente A étant ramenée à 10 m2, la relation L’indice des transmissions latérales TL dépend de la nature des parois
devient : liées au plancher :
AL = LP0 - LnT- 10 log 0,032 V = LP0- LnT- 10 [log 0,032 + log V] •TL ~ 0, lorsque les parois sont massives et non rayonnantes ;
•TL ~ 5, lorsque les parois rayonnantes sont doublées par un matériau
Soit : AL = LP0- LnT + 1 5 - 1 0 log V souple ;
L’indice de réduction pondéré ALWest donc égal à : •5 «£ TL =s 10, lorsque les parois sont légères et rayonnantes.
ALW= LPOjw—LnTi w + 15 —10 log V Suivant l’exemple précédent, en supposant que le local de réception soit
LP0>w : niveau de pression pondéré du bruit de choc relevé dans le local situé sous le plancher support et que les parois de ce local soient légères
de réception, la dalle étant directement frappée par la machine à chocs ; et rayonnantes, l’indice K serait alors égal à 0 et l’indice TL sensiblement
LnX, w : valeur réglementaire maximale du niveau de pression pondéré égal à 7. L’indice ALW serait donc égal à :
du bruit de choc transmis dans le local de réception ; ALW= Lpo.w - LnTiW+15 - 10 log V + K + TL
V : volume du local de réception. Soit: ALW= 78 - 58 +15 - 17 + 0 + 7 = 25 dB
(exemple 1 Calcul de l'indice de réduction d'une dalle de b éton
Cette valeur ne peut être obtenue que par la mise en œuvre d’une chape
S o it à d é t e r m i n e r l'in d ic e de r é d u c t io n A lw d 'u n re v ê te m e n t d e so l p e rm e tta n t d e
flottante ou d’une moquette.
lim it e r à la v a l e u r r é g le m e n t a ir e le n iv e a u d e b r u it d e c h o c r e le v é d a n s u n e p i è c e p r in
c ip a le de 5 0 m 3. L e p l a n c h e r s u p p o r t e s t c o n s t i t u é d 'u n e d a lle de b é to n de 1 4 cm
d ' é p a is s e u r .
S e lo n la r é g le m e n t a t i o n e n v ig u e u r , le n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é d u b r u it d e c h o c
18.4 Calcul d'une surface absorbante
s t a n d a r d is é L nXW p e r ç u d a n s u n e p i è c e p r in c i p a le n e d o it p a s d é p a s s e r 5 8 d B . O r , le
n iv e a u d e p r e s s io n p o n d é r é d u b r u it d e c h o c L P a w r e le v é s o u s u n e d a lle d e b é t o n n u e
de 1 4 c m d ' é p a i s s e u r e s t e s t i m é à 7 8 d B . L ' in d ic e d e r é d u c t io n d u n iv e a u d e b r u it d e
c h o c p o n d é r é A L w d u r e v ê t e m e n t d e s o l d o it d o n c ê t r e s u p é r i e u r o u é g a l à :
I = 2 ,7 m ; h a u t e u r H = 2 ,5 m .
ALW—LPOiy/ —LnX> +15 —10 log V + K + TL
La s u r fa c e a u so i e s t é g a le à :
L’indice de transmission de jonction K dépend de la position relative du
S = L X I = 3 X 2 , 7 = 8 ,1 m 2
local de réception : L 'a ir e d 'a b s o r p t i o n é q u iv a le n t e A d o it ê t r e s u p é r i e u r e o u é g a l e à S / 4 , s o i t . A > 2 ,1 m 2
•K = 0, lorsqu’il est situé sous le local d’émission (axe vertical) ; L a s u r f a c e d e s p a r o is v e r t i c a le s r e c e v a n t le m a t é r ia u a b s o r b a n t e s t é g a l e à :
•- 3 25 K 5s - 7, lorsqu’il est adjacent au local d’émission (axe horizontal S P = (L + 0 X H = (3 + 2 , 7 ) X 2 ,5 = 1 4 m 2
ou diagonal) ; L 'in d ic e d 'é v a lu a t io n d e l'a b s o r p t io n d u m a t é r ia u d is p o s é s u r le s p a r o is v e r t ic a le s e s t d o n c .
•- 5 2s K 2s - 10, lorsqu’il est éloigné du local d’émission (axe horizontal O w = A / S = 2 ,1 / 1 4 = 0 , 1 5
212 213
19
VÉRIFICATIONS
DE LA QUALITÉ ACOUSTIQUE
19,1 O bjet e t domaine de la norme D’une façon générale, pour les relevés de mesure internes au bâtiment,
le matériel est disposé sur une diagonale définie du local concerné. Le
choix de cette diagonale est déterminé par la définition d’un angle de
référence de la pièce, par lequel doit passer une extrémité de cet axe.
La norme décrit les méthodes permettant le contrôle de la qualité d’iso •Dans le cas d’un contrôle d’isolement au bruit aérien entre locaux,
lation acoustique des bâtiments d’habitation, le volume du local de l’angle de référence est déterminé en priorité dans la pièce d’émission
réception étant compris entre 10 et 200 m3. ce qui en définit ainsi la diagonale utile.
Côté réception, l’angle de référence et la diagonale associée sont déduits,
Pour des volumes supérieurs à 200 m3, le mesurage de l’isolation doit
être effectué selon les prescriptions de la norme NF S 31-054. par transposition, de la disposition retenue dans le local d’émission. De
ce fait, les angles de référence respectifs se trouvent placés sur la même
La qualité d’isolation acoustique des bâtiments est quantifiée par les façade et l’orientation des diagonales associées sensiblement parallèle.
mesurages suivants : L’angle de référence du local d’émission est situé :
- isolement au bruit aérien entre locaux ;
- dans l’angle opposé à la paroi de séparation et le plus proche de la
- isolement vis-à-vis du bruit de l’espace extérieur ;
façade, s’il s’agit d’un isolement horizontal ;
- niveau du bruit de choc ;
- à droite en regardant la façade lorsque celle-ci est unique, dans l’angle
- niveau de bruit des équipements.
formé par deux façades dans les autres cas, s’il s’agit d’un isolement
Les résultats des mesures sont exprimés sous forme de valeurs uniques. vertical.
L’emplacement du microphone sur les diagonales respectives est situé
aux deux tiers de leur longueur, celle-ci étant mesurée à partir de l’angle
de référence correspondant. La hauteur par rapport au sol est fixée à
19.2 Durée de réverbération de référence T n 1,5 m. La source de bruit est placée sur le sol du local d’émission en un
point de la diagonale distant de 1 m de l’angle de référence.
La figure 19.1 montre la disposition du matériel dans le cas d’un isole
ment au bruit aérien horizontal entre locaux.
La durée de réverbération de référence T0 impliquée dans les mesurages
normalisés est déterminée par le volume du local de réception :
- pour un volume inférieur à 50 m3 : T0 = 0,5 s ;
- pour un volume supérieur à 50 m3: T0 = t0 V/V0
(t0 = 1 s et V0 = 100 m3).
216
CEI VÉRIFICATIONS DE LA QUALITÉ ACOUSTIQUE VÉRIFICATIONS DE LA QUALITÉ ACOUSTIQUE §J3
J
La figure 19.2 montre la disposition du matériel dans le cas d’un isole Pour le relevé du niveau de pression régnant à l’extérieur du bâtiment,
ment au bruit aérien vertical entre locaux. le microphone de mesure doit être placé à 2 m des parties les plus avan
cées de la section de façade ou de toiture, correspondant au local testé.
Lorsqu’une source artificielle de bruit est nécessaire, son emplacement doit
être fixé à au moins 7 m du centre de la façade correspondant au local testé.
•Pour un mesurage du niveau de bruit de choc (fig. 19.3), l’angle de
référence du local de réception est situé à droite en regardant la façade
lorsque celle-ci est unique, dans l’angle formé par deux façades dans les
autres cas. L’emplacement du microphone est défini comme précédem
ment aux deux tiers de la longueur de la diagonale, celle-ci étant
mesurée à partir de l’angle de référence correspondant.
La machine à chocs doit être installée au centre du local d’émission et
parallèlement à la diagonale retenue côté réception.
Local 1
Façade (Émission)
Machine
à chocs
•Dans le cas d’un contrôle d’isolement au bruit aérien entre une circu
Vue en plan des locaux
lation commune et un local, l’angle de référence de la pièce de réception
est celui qui est le plus proche de la porte donnant sur cette circulation
commune. L’emplacement du microphone est défini comme précédem
ment aux deux tiers de la longueur de la diagonale, celle-ci étant
Vue en coupe des locaux ►
mesurée à partir de l’angle de référence correspondant.
La source de bruit est installée dans la circulation commune, à une dis
tance comprise entre 2 et 5 m de la porte d’accès. Le niveau d’émission
doit être relevé face à cette porte, le microphone de mesure étant placé Fig. 19.3 - Disposition du matériel dans le cas d'un mesurage
du niveau de bruit de choc.
à 1 m de celle-ci et à plus de 0,5 m de toute paroi.
* Dans le cas d’un contrôle d’isolement vis-à-vis des bruits de l’espace
extérieur, l’angle de référence du local de réception est situé à droite en
•Pour un mesurage du niveau de bruit des équipements, le microphone
regardant la façade lorsque celle-ci est unique, dans l’angle formé par
de mesure doit être placé au centre du local de réception concerné.
deux façades dans les autres cas. L’emplacement du microphone est
défini comme précédemment aux deux tiers de la longueur de la •Lorsque ces dispositions ne sont pas réalisables, l’opérateur est invité
diagonale, celle-ci étant mesurée à partir de l’angle de référence à placer au mieux le matériel afin de respecter des conditions de mesu
correspondant. rage aussi proches que possible de celles imposées par la norme ; un
218 219
ES VÉRIFICATIONS DE LA QUALITÉ ACOUSTIQUE VÉRIFICATIONS DE LA QUALITÉ ACOUSTIQUE H
schéma du positionnement doit alors être impérativement joint au 19.6 Enregistrement des signaux
procès-verbal d’essai.
220
V
AN N EXES
223
ANNEXES
Masse Célérité
Fréquence critique
M atériaux volumique longitudinale Facteur de perte
unitaire fcu (Hz)
P (kg/m3) c, (m/s)
1,1 M atériaux de construction (gros œuvre)
Caoutchouc 1 000 à 1 250 30 à 200 32 000 à 210 000 0,1 à 0,8
Liège expansé 120 à 250 360 à 480 13 500 à 18 000 0,1 à 0,4
Béton cellulaire 600 1 900 3 400 Verre 2 500 5 100 1 200 0,001 à 0,01
0,015
Béton léger 1 300 1 800 3 600 0,012
Béton lourd 2 300 3 300 2 000 0,005 à 0,02
Brique 1 800 à 2 000 1 200 à 3 000 2 000 à 5 000 0,01 à 0,02
Plâtre 1 000 1 500 4 000 0,005 à 0,01
Plâtre alvéolé
2 Coefficient d'absorption a (valeurs courantes
650 2 100 3 000 0,005 à 0,03
Plâtre cartonné 1 200
par b a n d e de fréquence et valeurs uniques)
2 500 2 600 0,005 à 0,01
1.3 Métaux
2.2 Revêtem ents de sol
Masse Célérité
Matériaux volumique Fréquence critique Indicateur
longitudinale Facteur de perte
P (kg/m3) c, (m/s)
unitaire fcu (Hz) M atériaux 125 250 500 1K 2K 4K 0tw [
LMH
Acier 7 800 5 400 à 6 100 1 000 à 1 200 0,03 0,02 0,02 0,05 l
0,01-10 3 à 0 ,M 0 " 3 Carreaux plastiques 0,02 0,02 0,04
Aluminium 2 700 4 700 à 5 500 1 200 à 1 300 0,1-10-3 0,01 0,01 0,01 0,05 i
Marbre 0,01 0,01 0,01
Bronze 8 500 3 500 1 800 0 ,M 0 3 à 10-3 0,40 0,60 0,70 0,30 | H
Moquette 0,05 0,10 0,25
Cuivre 8 900 3 700 4 000 0,80 1 0,80 0,50 ] H
2-10 3 Moquette sur thibaude 0,10 0,20 0,50 0,60
Plomb 11 000 1 250 4 800 15-10 3 0,07 0,07 0,07 0,10 |
Parquet collé 0,04 0,04 0,07
Zinc 7 100 1 400 4 500 0,10 0,08 0,07 0,10 l L
0,3-10'3 Parquet sur lambourdes 0,20 0,15 0,12
224 22 5
ANNEXES
J ANNEXES
r*
O
O
0,18 0,12 0,07 0,04
Plâtre alvéolé (120, 95) 33 33 32 40 46 47 38,8 38
Plâtre-laine-plâtre 41 43 55 68 78 82 55,9 55
(70-40 -1 3 , 110)
Plâtre-laine-plâtre 48 46 57 66 77 86 59,0 58
(70-40-50, 160)
3 Indice d'affaiblissement acoustique R (valeurs courantes
par bande de fréquence e t valeurs uniques! 3.3 Divers
227
2 26
BIBLIO G RAPH IE
Ouvrages
Collectif, L iv re d es te c h n iq u e s d u so n (l e ), Éditions Fréquences, 1987.
Collectif, N R A F ic h e s d ’a c c o m p a g n e m e n t , Ministère du Logement, 1995.
Delebecque (R.) et Romagnoli (J.), Iso la tio n A c o u s tiq u e , Delagrave, 1978.
Ginn (K. B.), A rc h ite c t u ra l A co u stics, Brüel & Kjaer, 1978.
Hamayon (L.), R é u s s ir l ’a c o u s tiq u e d ’u n b â tim e n t, Le Moniteur, 1996.
Hassall (J.R.) et Zaveri (K.), A c o u s tic N o is e M e a s u r e m e n t , Brüel & Kjaer, 1979.
Lamoral (R.), A c o u s tiq u e e t A rc h it e c t u r e , Masson, 1975.
Leipp (E.), A c o u s t iq u e e t M u s iq u e , Masson, 1984.
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Pujolle (J.), P ra tiq u e d e l’isolation a co u s tiq u e d es b â tim e n ts (l a ), Le Moniteur, 1978.
Service acoustique CSTB, N R A E x e m p le s d e so lu tio n s, CSTB, 1995.
Zwicker (E.) et Feldtkeller (R.), P sy ch o a co u stiq u e, Masson, 1981.
Normes
NF S 31-057, Afnor, 1982.
NF EN ISO 717-1, Afnor, 1997.
NF EN ISO 717-2, Afnor, 1997.
NF EN ISO 11-654, Afnor, 1997.
Réglementation
Arrêtés du 28 octobre 1994, ministère du Logement.
Arrêtés du 30 juin 1999, ministère de l’Équipement, des Transports et du Logement.
229
INDEX
A c
Absorption, 72 Caoutchouc, 225
Acier, 224 Chambre d'essai, 136
Affaiblissement acoustique, 112, 122, 133 Chambre réverbérante, 73
- dalle flottante, 132
Champ diffus, 68
Aire d'absorption équivalente, 73, 177, 203,
Champ direct, 68, 84
213
Champ réverbéré, 68, 84
Aluminium, 224
Champ sonore, 84
Coefficient d'absorption, 73, 198, 225
B -béton, 225
- brique, 225
- matériau, 72, 74, 148
Bande, 35
- matériau absorbant, 226
Bande d'octave, 36 - parpaing, 225
- plâtre, 225
Bande de tiers d'octave, 36
- revêtement de sol, 225
Béton, 224, 226
Coefficient de directivité, 87
Béton lisse, 147
Courbes de pondération, 38
Bois, 224, 226
Courbes isosoniques, 33
Brique, 113, 224, 226
Cuivre, 224
Bronze, 224
Bruit, 165
Bruit aérien, 128, 140, 182, 203, 218 D
Bruit blanc, 50, 51
Dalle de béton, 128
Bruit d'équipement, 178
- indice d'affaiblissement acoustique, 167,
Bruit d'impact, 129, 133, 177 191
Bruit de choc, 212, 219 - indice de réduction, 212
- normalisé, 135 Dalle flottante, 131, 132, 137, 196
- standardisé, 135, 136
Diagramme de directivité d'une source sonore,
Bruit de fond, 220 45
Bruit rose, 51, 52, 165 Distance critique, 85
Double paroi, 116
Durée de réverbération, 216
231
INDEX
J
E Indice global pondéré, 182 Niveau de pression acoustique normalisé, 178, Plomb, 224
Indice d'isolement acoustique standardisé 204 Polychlorure de vinyle, 225
Ébranlement, 19, 21 pondéré, 189 Niveau de pression global pondéré, 162, 196 Polystyrène expansé, 225
Efficacité normalisée, 171 Indice unique, 155 Niveau de pression normalisé, 170 Pondération, 39
Intensité acoustique, 42 Niveau de pression pondéré du bruit de choc Pression acoustique, 15, 31, 54, 55
Intensité sonore, 31, 32 standardisé, 193
F Niveau sonore, 85, 87
Isolement acoustique, 142, 163
Facteur de transmission, 92
- au bruit aérien, 143, 177, 189 Nœud, 26 Q
- brut, 146
Normalisation, 155
Fechner, 30 - normalisé, 141, 164 Qualité acoustique des logements, 179
- standardisé, 141, 146, 149, 189, 208, 210 Normes, 155, 158, 216
Filtre de pondération, 38 Qualité d'isolation acoustique, 216
- standardisé pondéré, 203, 205 - bruit aérien, 159
Fletcher, 33 - bruit de choc, 159
Formule d'Eyring, 76 Normes européennes, 182
Formule de Millington, 77 L Notations, 7
R
Formule de Pujolle, 77
Réglementation, 175, 176, 202
Laine de verre, 75, 198, 226
Formule de Sabine, 73
Résonance, 110, 117
Liège, 225, 226 O
Fréquence
Réverbération, 68, 73, 78, 80, 81
- critique, 109, 119 Loi de Fechner, 30
- de coïncidence, 108 Octave, 35 Revêtement de sol, 130, 203
Loi du seuil différentiel (loi de Weber), 30
- de résonance, 110 Onde acoustique, 13, 14, 48, 65
-fondamentale, 49 Longueur d'onde, 20
- analyse spectrale, 48
- harmonique, 49 - propagation, 13
- limite, 36 S
- réflexion, 65
- médiane, 36
M - vitesse, 14
Sabine, 72
Onde progressive, 21
Seuil d'audibilité, 31
Machine à chocs normalisée, 133 Onde stationnaire, 24, 119
H Seuil de la douleur, 31
Marbre, 225 Oreille, 28 Seuil différentiel, 30
Hauteur tonale, 34 Masse surfacique
- d'une cloison, 105 Son
- composé, 49
- d'une paroi double, 125
P - propagation, 12
I Matériaux usuels - pur, 48
- célérité, 224 Paroi -transmission, 12
- facteur de perte, 224 -affaiblissement acoustique, 123
Indice d'affaiblissement acoustique, 93, 95, Sonie, 33
-fréquence critique unitaire, 224 - discontinue, 99
101, 104, 106, 166, 191, 226 Source acoustique, 43
- cloison légère, 227 Métaux, 224 - double, 116
- dalle de béton, 167, 191 - indice d'affaiblissement acoustique, 121 Source directive, 86
Mouvement vibratoire, 16, 18, 23 - masse surfacique, 125
- paroi double, 227 Source linéaire, 46
- paroi séparatrice, 101 Munson, 33 - séparatrice, 99
- paroi simple, 226
Source ponctuelle, 45
Parpaing, 227
- porte palière, 227 Symboles, 7
-vitrage, 227 Parquet, 225
N Système masse-ressort, 117
Indice d'efficacité aux bruits de choc, 171 Phone, 33
Indice de réduction Niveau de pression, 16, 32, 54, 59, 97, 178 Plancher, 128, 204
- dalle de béton, 212 - répartition spectrale, 58 Plâtre, 95, 109, 224, 227
232
INDEX
T w
Temps de réverbération, 68, 73, 78, 81, 97 Weber, 30
Terme d'adaptation, 184, 192
Z
V
Zinc, 224 T A B L E D E S M A T IÈ R E S
Notations.............................................................................................................. 7
P R I N C I P E S F O N D A M E N T A U X D E l ' A C O U S T I Q U E ..... 9
1 MOTIONS DE BA SE ............................................................................................ 11
Célérité du s o n ..................................................................................................... 13
Pression acoustique............................................................................................. 14
Mouvements vibratoires.................................................................................... 16
M o u v e m e n t v i b r a t o i r e p é r i o d i q u e ........................................................................................................................... 16
M o u v e m e n t v ib ra t o ir e s in u s o ïd a l ............................................................................................................................ 18
É b r a n l e m e n t .................................................................................................................................................................................. 18
L o n g u e u r d ' o n d e ...................................................................................................................................................................... 20
O n d e p r o g r e s s i v e ...................................................................................................................................................................... 31
R é f le x io n .......................................................................................................................................................................................... 31
C o m p o s it io n d e m o u v e m e n t s v ib r a t o ir e s ........................................................................................................ 33
O n d e s s ta t io n n a ir e s ............................................................................................................................................................... 34
Système auditif..................................................................................................... 28
A n a t o m i e d e l ' o r e ill e ........................................................................................................................................................... 28
235
TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES
Formule de Sabine................................................................................................ 72
Directivité ............................................................................................................................................................... 44
Coefficient d'absorption a ..................................................................................... 72
Coefficient de directivité ................................................................................................................................. 44
Coefficient d'absorption moyen a m........................................................................ 72
Indice de directivité ......................................................................................................................................... 45
Temps de réverbération Tr ..................................................................................... 73
Diagramme de directivité ............................................................................................................................... 45
Mesure en laboratoire du coefficient d'absorption a
Source linéaire ................................................................................................................................................ 46
d'un matériau......................................................................................................... 73
237
236
TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES
J
9 A F F A I B L I S S E M E N T A C O U S T IQ U E 12 IS O L E M E N T R E L A T IF AU B R U IT A É R IE N ......................................... 139
D 'U N E P A R O I S I M P L E ................................................................................................................ 103
Mode de transmission des bruits aériens......................................................... 140
Loi expérimentale de masse................................................................................................................ 104
M étho d e............................................................................................................................................................... 112 Évaluation d'un isolement acoustique brut .................................................... 146
Optimisation........................................................................................................ H 3
Évaluation d'un isolement acoustique standardisé ........................................ 149
10 P A R O I D O U B L E ..................................................................................................................................... 11 5
R É G L E M E N T A T I O N E T N O R M A L I S A T I O N .................... 151
Principe.................................................................................................................. 116
N o r m e s e u r o p é e n n e s ............................................................
158
Optimisation........................................................................................................ 124
14 VALEURS UNIQUES
11 P A R O I S É P A R A T R I C E H O R I Z O N T A L E .................................................................... 127 SELON LA NORMALISATION FRANÇAISE 161
I 238 239
TABLE DES MATIÈRES
table des matières
Isolement acoustique normalisé DnAT .............................................................. 1 64 Isolement acoustique aux bruits de l'espace extérieur (DnTAtr) ............................. 203
Aire d'absorption équivalente (A)........................................................................... 203
Indices d'affaiblissement acoustique Rrose et Rroute......................................... 16g
Isolation des parois horizontales (bruit perçu l'nT w) ............................................... 203
Niveau de pression acoustique normalisé Ln flî........................................................... 1 70 Bruit d'équipement (LnAT) ....................................................................................... 204
Durée de réverbération de référence...................................................................... 204
Efficacité normalisée aux bruits de choc A L .................................................... ^71
Modalités d'application de la réglementation ................................................ 204
241
240
TABLE DES MATIÈRES
Bibliographie
Index