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Master 2 Bâtiment

UE biv36B : Efficacité Energétique


ECLAIRAGE & RESEAUX

Benoit Delforge
(bendelforge@free.fr)
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Eclairage et Réseau

Eclairage et Réseaux

Introduction : Généralités et Rappel


D’Eclairage
2 – Réseaux Fluides
3 – Electricité
4 – Ventilation
5 – Le chauffage et la climatisation
6 – Les sorties de réseaux

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Eclairage et Réseau
Généralités

Dans la conception, l’architecte et le bureau d’étude doivent


définir les locaux techniques et leur surface.
Local chaufferie ≈ 15 à 20m²
Local CTA ≈ 10 à 15 m²
Local TGBT ≈ 10 m²
Local Maintenance ≈ 5 à 10 m²
Local Silo Bois ≈ 10 à 15 m²
+ spécifique :
Local Transformateur 15m² (à voir avec EDF)
Local Surpresseur
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Eclairage et Réseau
Généralités

Une fois les réseaux connus. Les équipes Bâtiment et VRD doivent
organiser les réseaux en fonction de l’implantation sur site et de
l’architecture.

Ils doivent organiser l’arrivée des réseaux dans le bâtiment.


Le VRD s’arrête en limite de bâtiment voir en limite de propriété. C’est au
bâtiment de prévoir les cheminements des réseaux.

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Eclairage et Réseau
Généralités

Aujourd’hui, tous les réseaux du bâtiments sont normés ou


inclus dans différentes réglementations (actuelles et
futures).
La technologie ne fait pas tout, dans la conception des
réseaux le bon sens permet d’optimiser ces réseaux :
- Les passages ;
- Les réservations ;
- L’intervention en amont ;
- …
L’éclairage en particulier peut être optimiser de manière
naturelle, ne pas négliger ce « réseau naturel » qui donne
l’aspect visuel et influera sur la gestion du réseau
d’éclairage !!!
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Eclairage et Réseau
Rappel

Variations de la lumière :

La couleur de la lumière du jour se modifie selon les moments de la journée


(position du soleil) et les conditions atmosphériques. Ce changement est
progressif, notre œil s’y adapte sans en prendre conscience.

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Eclairage et Réseau
Rappel
Autres critères de choix :
Flux et efficacité lumineuse d’une source

Le flux lumineux, exprimé en lumen (lm), tient compte de la courbe de


sensibilité de l’oeil humain ; il représente les « watt utiles » pour l’oeil émis par
une source (1 watt émis dans le jaune est beaucoup plus “efficace” qu’1 watt
émis dans le bleu). Le flux lumineux des sources est donné par les fabricants
dans les catalogues.

L’efficacité lumineuse d’une source est le rapport entre le flux lumineux émis
par cette source et sa puissance consommée (lm/W). Seule une petite partie
de l’énergie consommée par une lampe produit de la lumière.

Ordres de grandeur :
lampe à incandescence 100 W : 1500 lm η = 15 lm/W
lampe à incandescence à halogènes 100 W : 2500 lm η = 25 lm/W
tube fluorescent de 18 W (IRC = 85) : 1500 lm η = 85 lm/W
lampe à iodures métalliques de 150 W : 11 200 lm η = 75 lm/W

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Eclairage et Réseau
1 – Eclairage

Grandeurs photométriques
Le flux lumineux (lumen)
L’éclairement (lux)
La luminance (candélas par m²)

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Eclairage et Réseau
1 – Eclairage

L’éclairement (E) d’une surface est le rapport du flux lumineux reçu à l’aire
de cette surface. Son unité est le lux, équivalent à 1lm/m²
E = Φ / S (lx)
L’unité utilisée pour la mesure de l’éclairement est le LUX (lx)
Elle caractérise le rapport d’un flux lumineux sur une surface.
L’éclairement est donc toujours défini par rapport à une surface (que
cette surface soit horizontale, verticale ou oblique matérialisée ou non)
Notre perception de l’éclairement naturel est très variable. Nous pouvons
lire un texte sous un éclairement de 100 000 lx et sous une nuit de pleine
lune (0,1lx)
5000 lx en éclairage naturel correspond à une valeur faible (temps gris)
alors qu’en éclairage artificiel, c’est insupportable

Ordre de grandeurs
– Éclairement sur une place au soleil à midi en été : 100 000 lux
– Bureau - une salle de cours : 300-500 lux
– Rue piétonne : 2-20 lx

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Eclairage et Réseau
1 – Eclairage
Le FLJ est le pourcentage de l’éclairement extérieur reçu sur le plan de
travail, dans des conditions normalisées de ciel couvert.
Le Facteur de Lumière du Jour (FLJ) est le rapport de l'éclairement naturel
intérieur reçu en un point (généralement le plan de travail ou le niveau du
sol) à l'éclairement extérieur simultané sur une surface horizontale, en site
parfaitement dégagé, par ciel couvert, Il s'exprime en %.
Dans les conditions de ciel couvert (ciel normalisé par la Commission
Internationale de l'Eclairage), les valeurs du facteur de lumière du jour sont
indépendantes de l'orientation des baies vitrées, de la saison et de l'heure
de jour.

Il est donné par la formule:

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Eclairage et Réseau
1 – Eclairage

Le tableau ci-dessous, donne un aperçu de l’impression visuelle ressentie


en fonction de la valeur du facteur FLJ mesurée :

Le facteur de lumière du jour sera représenté par la valeur FLJ. Plus


celle-ci est grande, plus l’éclairage naturel est satisfaisant.

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Eclairage et Réseau
1 – Eclairage

Pour l’ensemble des « objets » qui composent le modèle, on retient les


coefficients de réflexion suivants :

Surface Coefficient de réflexion retenu


Parois internes des locaux
Sol 0.30
Mur 0.50 (peinture blanche très claire)
Plafond 0.70 (faux plafond blanc et brut)
Masques et environnement
Sol extérieur 0.15 (0.2 si végétal, 0.07 si asphalte)
Horizon proche 0.30
Horizon lointain 0.30
Uniformité > 0,7
Uniformié entre plan de > 0,4
travail et les parois verticales

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
La réalisation des réseaux et des branchements souterrains
est soumise à de nombreux textes réglementaires fixant en
particulier les conditions de pose, les couvertures minimales
des câbles, les distances entre les différents réseaux des
concessionnaires.

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides

La réalisation des réseaux et des branchements souterrains


est soumise à de nombreux textes réglementaires fixant en
particulier les conditions de pose, les couvertures minimales
des câbles, les distances entre les différents réseaux des
concessionnaires.

Le positionnement des réseaux les uns à côté des autres, en


nappe horizontale, est la solution à privilégier.

Chaque passage dans le bâtiment doit donner lieu à des


réservations dans les ouvrages de gros œuvre. D’où la
nécessité de réaliser des plans pour les différents rendu (APD,
PRO et DCE).

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Eclairage et Réseau
Les Réseaux:
2 – Réseaux Fluides

Le dernier arrêté en date est celui du 4 août 2006 sur la sécurité des canalisations de
transport de gaz combustibles, d'hydrocarbures liquides ou liquéfiés et de produits
chimiques qui impose un enfouissement à une profondeur minimale de 1 m. Cet arrêté a
donné lieu au guide professionnel du Gesip (Groupe d’Étude de Sécurité des Industries
Pétrolières et Chimiques) n°06.05 « Profondeurs d'enfouissement et modalités
particulières de pose et de protection de canalisation à retenir en cas de difficultés
techniques ». L'arrêté impose un dispositif avertisseur (conforme à la norme NF EN
12613) placé entre 30 et 60 cm au-dessus des ouvrages.

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Eclairage
1 – Les et Réseau
Réseaux entrants
2 – Réseaux Fluides
Les réseaux de distribution de gaz sont régis par le cahier des charges de l'Association
française du gaz RSDG (Règlement de Sécurité de la Distribution de Gaz) n°4 « Voisinage
des réseaux de distribution de gaz avec les autres ouvrages » en application de l'arrêté du
13 juillet 2000 sur la sécurité de la distribution de gaz combustible par canalisations. Ce
cahier s'appuie sur deux normes de références :

- NF P 98-331 : Chaussées et dépendances - tranchées : ouverture, remblayage, réfection


- NF P 98-332 : Chaussées et dépendances - Règles de distance entre les réseaux enterrés et
règles de voisinage entre les réseaux et les végétaux.

Selon la norme NF P 98-331, les profondeurs minimales à respecter sont de 80 cm pour les
canalisations de plus de 4 bars de pression ainsi que pour celles sous chaussée et de 70 cm
pour les canalisations sous trottoir de moins de 4 bars. Même en cas de difficulté technique,
le réseau ne doit pas être enterrés à moins de 30 cm et des protections particulières doivent
être prises. La distance minimale d'un réseau de gaz par rapport à un autre est de 20 cm.
Dans le cas particulier d'un tube de gaz en polyéthylène posé à proximité d'un réseau de
chaleur, la distance doit être d'au moins 3 m s'il est parallèle et de 1 m en cas de
croisement. En effet, la chaleur dégrade le polyéthylène et si ces distances ne peuvent être
respectées le tuyau de gaz doit être isolé pour éviter l'exposition à la chaleur. Le grillage
avertisseur de couleur jaune doit être placé entre 20 et 30 cm au-dessus des canalisations. 16
Eclairage
1 – Les et Réseau
Réseaux entrants
2 – Réseaux Fluides
Pour les réseaux ne faisant l'objet d'aucune disposition réglementaire, les normes citées
définissent les profondeurs et distances minimales entre les différentes catégories de
réseaux. Les réseaux doivent être séparés les uns des autres par une distance minimale de
20 cm. Les réseaux d'électricité basse et haute tension (grillage rouge), d'éclairage (grillage
rouge) et télécoms (grillage vert) doivent être enterrés à 60 cm minimum et à 1 m pour les
réseaux d'eau potable (grillage bleu) et assainissement (grillage marron).

La norme NF P 98-332 fixe également des distances de retrait minimales par rapport à la
végétation (de 1 à 2 mètres suivant les cas) et aux constructions (0,30 m en général).
Toutefois, ère numérique oblige, les réseaux de communication peuvent être installées de
manière plus rapide et moins coûteuse dans des micro-tranchées. Cette technique est
encadrée depuis juin 2009 par la norme XP P98-333 pour des tranchées d'une profondeur
de 30 à 80 cm, selon les cas, pour des largeurs variant de 5 à 30 cm.

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Les couleurs conventionnelles :
- Bleu pour l'eau potable distribution et transport,
- Jaune pour les gaz combustibles de distribution et de transport y compris les
hydrocarbures liquides ou liquéfiés,
- Marron pour l'assainissement,
- Rouge pour les réseaux électriques BT et HT (basse tension et haute tension),
- Vert pour les gaines de télécommunication et vidéo en pleine terre.

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
La protection mécanique peut être obtenue par une armure solidaire du câble ou par tout
recouvrement indépendant du câble (caniveaux, tubes, dalles, ... ).
Pratiquement, ne peuvent être enterrés directement dans le sol que les câbles comportant
une armure métallique, soit en BT :
• Les séries U-1000 (A) RGPFV et U-1000 (A) RVFV, conformes aux prescriptions de la
NF C 15-100, §529.5.
• Les câbles de réseaux et branchement souterrain série H1 XDV-A conformes à la norme
NF C 33-210 (ex. HN 33-S-33).

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Le réseau Gaz

Sauf contrainte supérieure imposée par un arrêté préfectoral ou un règlement de voirie,


la distance entre la génératrice supérieure des tubes et la surface définitive du sol
(Couverture Minimale des réseaux) doit être d’au moins 0,70 m sous trottoir ou
accotement et d’au moins 0,80 m sous chaussée, zone de stationnement ou terrain
privé autre que agricole.
Le réseau gaz est réalisé en tube PE.

Toujours en limite de propriété :


-Le VRD s’arrête en limite de propriété,
-En domaine privé, le VRD ouvre la tranchée, le bâtiment pose le réseau, le VRD referme.

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Organe de coupure

Hors sol, à l’extérieur et accessible. Robinet ¼ et détendeur régulateur

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Quelques règles à l’intérieur des bâtiment :

-La conduite d’immeuble doit être installée sur tout son parcours en parties communes,
ventilées ou au moins aérées.
-Pour des raisons de maintenance, GrDF interdit d’enterrer sous l’immeuble, d’incorporer,
d’engraver, d’encastrer ou de mettre sous fourreau encastré aux éléments de construction
la conduite d’immeuble.

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Quelques règles à l’intérieur des bâtiment :

-La conduite d’immeuble doit être installée sur tout son parcours en parties communes,
ventilées ou au moins aérées.
-Pour des raisons de maintenance, GrDF interdit d’enterrer sous l’immeuble, d’incorporer,
d’engraver, d’encastrer ou de mettre sous fourreau encastré aux éléments de construction
la conduite d’immeuble.
-En élévation, la conduite doit être au moins à 3 centimètres de distance des canalisations
électriques et autres, sauf aux croisements où cette distance peut être réduite à 1
centimètre.

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Quelques règles à l’intérieur des bâtiment :

-La conduite d’immeuble doit être installée sur tout son parcours en parties communes,
ventilées ou au moins aérées.
-Pour des raisons de maintenance, GrDF interdit d’enterrer sous l’immeuble, d’incorporer,
d’engraver, d’encastrer ou de mettre sous fourreau encastré aux éléments de construction
la conduite d’immeuble.
-En élévation, la conduite doit être au moins à 3 centimètres de distance des canalisations
électriques et autres, sauf aux croisements où cette distance peut être réduite à 1
centimètre.
-Toutes les traversées de dalles, parois, plancher doivent être protégées par fourreau (et
rendu étanche lors de jonction sol / Bâtiment).

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Les colonnes montantes :

-La CM doit être en acier ou en cuivre, au choix du maître d’ouvrage.


-La conduite montante est obligatoirement dans une gaine ventilée.
-elle doit toujours être située à gauche dans la gaine technique.
-Liaison équipotentielle
-Diamètre de DN 20, 32, 40, 63, 110, 125, 160…

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Ventilation des colonnes montantes :

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Ventilation des colonnes montantes :

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Ventilation des colonnes montantes :

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Colonnes montantes :

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Colonnes montantes :

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Colonnes montantes :

NF DTU 61.1

Arrêté du 31 janvier 1986 relatif à la protection contre l'incendie des bâtiments


d'habitation (link is external)

Spécifications de construction de l’alimentation en gaz de l’habitat individuel ou collectif


(REAL 1010)

Arrêté du 2 Aout 77 modifié

Site : http://www.cegibat.grdf.fr

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Réseaux de chaleur : (source CEREMA)

Un réseau de chaleur est un système de distribution de chaleur produite de façon


centralisée, permettant de desservir plusieurs usagers. Il comprend une ou plusieurs unités
de production de chaleur, un réseau de distribution primaire dans lequel la chaleur est
transportée par un fluide caloporteur, et un ensemble de sous-stations d’échange, à partir
desquelles les bâtiments sont desservis par un réseau de distribution secondaire.
Le réseau de distribution primaire constitue une boucle qui conduit le fluide caloporteur de
l’unité de production de chaleur jusqu’à la sous-station d’échange. On emploie trois types
de fluides.

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
•Le réseau eau chaude a une température comprise entre 60° et 110°C. Il est
généralement prévu pour les groupes d’immeubles d’habitation ou de bureaux, ou encore
les hôpitaux et établissements industriels qui ne consomment pas de vapeur.
•Le réseau eau surchauffée a une température comprise entre 110°C et 180°C. Il est
principalement utilisé dans les réseaux de grande envergure qui alimentent des bâtiments
nécessitant des températures élevées (laveries, abattoirs, industries textiles…).
•Le réseau vapeur a une température de 200°C à 300°C. Son utilisation est de plus en
plus limitée. Il est présent essentiellement pour la fourniture de chaleur industrielle, mais
Paris l’utilise pour son réseau de chaleur (réseau de la CPCU).

•Les canalisations sont en général constituées d’un système double enveloppe : une gaine
extérieure en acier (jusqu’à 800 mm de diamètre) à l’intérieur de laquelle se trouve une
autre gaine en acier transportant le fluide caloporteur entourée d’une épaisseur d’isolant
(laine de roche, mousse de polyuréthane, etc.).
•La pose peut se faire en caniveau enterré, ce qui permet une protection mécanique et
minimise les effets dus à l’humidité par ventilation de ces caniveaux. Elle peut également
se faire en tranchée, solution moins coûteuse, mais nécessitant que les gaines soient
entourées d’un film protecteur contre l’humidité et quelles soient installées à une
profondeur suffisante afin d’absorber les efforts de la surface.
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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Normes :

DTU 24.1 (P51-201) : Travaux de fumisterie


DTU 45.2 Isolation thermique des circuits, appareils et accessoires de - 80 °C à + 650 °C
DTU 60.1 Plomberie sanitaire pour bâtiment à usage d'habitation
DTU 60.2 (P41-220) : Canalisations en fonte, évacuations d'eaux usées, d'eaux pluviales et d'eaux vannes
DTU 60.3 : Canalisations en PVC
DTU 60.5 Canalisations en cuivre, distribution d’eau froide et chaude sanitaire, évacuation d’eaux usées, d’eaux
pluviales, installation de génie climatique
DTU 60.11 (DTU P40-202) : Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et des installations d'évacuation
des eaux pluviales
DTU 61.1 Installations de gaz
DTU 65 Installations de chauffage central
DTU 65.4 Chaufferies au gaz ou aux hydrocarbures liquides
DTU 65.9 Transport de chaleur ou de froid et d’eau chaude entre productions de chaleur ou de froid et bâtiments
DTU 65.10 Canalisations d'eau chaude ou froide sous pression
DTU 65.11 Dispositifs de sécurité des installations de chauffage central concernant le bâtiment
DTU 65.20 Isolation des circuits, appareils et accessoires
DTU 68.1 Règles de conception et de dimensionnement de la VMC
DTU 68.2 Installations de VMC
DTU 70.2 Installations électriques
NF P80-201-2 (DTU 70.1) (mai 1998) : Installations électriques des bâtiments à usage d'habitation - Partie 2 : Cahier
des clauses spéciales
Règles DTU P51-701 (décembre 1975) : Règles et processus de calcul des cheminées fonctionnant en tirage naturel et
annexes (Cahiers CSTB 1354)

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Normes :

Règles Th : calcul des caractéristiques thermiques utiles des parois de construction,


Règle TH U calcul des caractéristiques thermiques des parois de construction,
Règle TH C calcul du coefficient C,
DTU règle TH G V calcul du coefficient G1 des bâtiments autres qu’habitation.
Réglementation Thermique 2012 (compris tous les articles et obligations s’y référents)
La nouvelle norme AFNOR NF EN 12831 relative à la méthode de calcul des déperditions calorifiques de base.

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Normes :
Code de la Construction et de l'Habitation Livre 1er Dispositions générales
Code de la Consommation Livre 1 Information des consommateurs et formation des contrats
Code de l'Environnement (Partie législative)
Commission Technique du Bruit (décret du 5 mai 1988), n°88-523, niveaux sonores à l'extérieur
Code de la Santé Publique (Nouvelle partie législative) Livre 3 Protection de la sanitaire et environnement
Arrêté du 14 juin 1969 modifié et du 6 octobre 1978 modifié et arrêté de décembre 1995 règlement acoustique
Code de la Santé Publique (Nouvelle partie réglementaire) Livre 3 Protection de la santé et environnement
Norme XP-50-410 relative aux installations de ventilation mécanique
Code de la Santé Publique (Partie réglementaire - Décrets en Conseil d'Etat)
Norme NFP-50-411-1et 2 Exécution des installations de VMC
Code de l'Urbanisme (Partie législative) Livre 1 Règles générales d'aménagement et d'urbanisme
Les normes de l'AFNOR et guide UTE, éclairage, norme d'installation
Code de l'Urbanisme (Partie réglementaire) Livre 1 Règles générales d'aménagement et d'urbanisme
Norme UTE NFC15.100 et additif de juillet 1977 relatif à l’exécution et l’entretien des installations électriques de
Règlement sanitaire départemental type
deuxième catégorie
Code de la construction et de l’habitation
NF C 15.100, 15.200, 12.100 et 11.100 exécution et entretien des installations basse tension
Code du travail
Décret 88/1056 du 14 novembre 1988 relatif à la protection des travailleurs dans les établissements qui mettent
Arrêté du 06.10.78 modifié 30.05.96 et 30.06.99 relatif à l’isolement acoustique vis à vis des bruits extérieurs
en œuvre des courants électriques
Arrêté du 26 octobre 2010 et Arrêté du 28 décembre 2012 (RT2012) relatif aux caractéristiques thermiques et
NFC 73.221 à 73.251 : appareils électriques
aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments
Norme NFX 43.260, Qualité de l'air 3.260, air des lieux de travail, mesure de l'efficacité de captage
Arrêté du 30 avril 2013 portant approbation de la méthode de calcul Th-BCE 2012 prévue aux articles 4, 5 et 6 de
Hygiène et sécurité du Travail : contrôle de l'aération et de l'assainissement des locaux de travail (Arrêté du 9
l'arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performance énergétique
octobre 1987), locaux à pollution spécifique, mesure et contrôle des débits d'efficacité de captage
des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments
Hygiène et sécurité du travail : contrôle périodique des installations d'aération et d'assainissement des locaux de
Loi du 31.12.92 relative à la lutte contre le bruit
travail (Arrêté du 8 octobre 1987), locaux à pollution spécifique, périodicité de contrôle
Norme NF.C 15.100 et interprétation UTE sur la protection électrique en salle de bains
Norme NFP 442 : Corps de chauffe alimentés en eau chaude
Norme NFP 50.401 ‘’Distribution d’air Conduits droits circulaires en tôle d’acier galvanisé’’
Décret du 30 Mars 1978 relatif à la régulation des installations de chauffage de locaux
Normes XP P50-410 (DTU 68-1) relative aux installations de VMC - Règles de conception et de dimensionnement
Norme NF 52 004 : Ensemble de régulation
et NF P 50-411-1 et 2 (DTU 68-2) relative à l’exécution des installations de VMC, notamment en ce qui concerne
Norme NF A 49 100 à 49 900 tubes en acier
l’implantation des équipements et leurs accès, afin de réaliser les interventions courantes d’entretien et de
Norme NF A 51 200 à 53 100 tubes en cuivre
maintenance.
Norme NFEN 1898 : Relatifs aux centrales d’air
Décret 89.3 du 3 janvier 1983 modifié relatif aux eaux destinées à la consommation humaine articles 30 et 30.2.
Norme EN 13941 relative à la conception et l’installation des systèmes bloqués de tuyaux pré-isolés pour les
Circulaire du 27 avril 2000 n°333 modifiant la circulaire du 12/04/1999 concernant les matériaux utilisés dans les
réseaux enterrés d’eau chaude
installations fixes de distribution d'eau destinées à la consommation humaine.
Arrêté du 23 juin 1978 (JO du 21 juillet 1978) relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à
NFP 50.401 à 50.403 : distribution d'eau, robinetteries et accessoires
l’alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d’habitation, de bureau ou recevant du public
Arrêté du 12 Mars 1976 et arrêtés conjoints fixant les règles de construction concernant l’isolation thermique, les
Arrêté du 30 novembre 2005 modifiant l’arrêté du 23 juin 1978 relatif aux installations fixes destinées au
équipements thermiques et de conditionnement d’air dans les bâtiments autres que les bâtiments et habitation
chauffage et à l’alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d’habitation, des locaux de travail ou des
Décret 79.923 du 16 octobre 1979 relatif aux cahiers des clauses techniques générales applicables aux marchés
locaux recevant du public
d’installation de génie climatique et de production d’eau chaude
Circulaire interministérielle DGS/SD7A/DSC/DGUHC/DGE/DPPR/n°126 concernant la prévention des risques
Arrêté du 12 mars 1976 et circulaire du 20 Janvier 1983 titre III relatif au dispositif de renouvellement d’air dans
liés aux légionelles et les risques liés aux brûlures
les bâtiments autres qu’habitation
Arrêté ministériel du 2 août 1977 relatif aux installations de gaz, modifié par l’arrêté du 23 novembre 1992
Arrêté du 20 juin 1975 et circulaire du 18 décembre 1977 concernant la pollution atmosphérique et les économies
Décret 99.278 du 12/04/1999 portant application de l’article 50 de la loi 99-546 du 2 Juillet 1998 et relatif à la
d’énergie
desserte en gaz
Arrêté du 11 mars 1988 relatif aux équipements et aux caractéristiques thermiques dans les bâtiments sanitaires
Arrêté du 13 juillet 2000 portant règlement de sécurité de la distribution de gaz combustible par canalisations
et sociaux
Norme NF P 52.00 1 soupapes de sécurité pour installations de chauffage
Norme NF 35.203, détermination des conditions de confort thermique
Norme NF X 08-100 identification des fluides par couleurs conventionnelles
Norme NF X 08-003 couleurs et signaux de sécurité
L'arrêté du 30 Novembre 2005 modifiant l'arrêté du 23 Juin 1978 relatif aux installations fixes destinées au
chauffage et à l'alimentation ECS des bâtiments d'habitation, de bureaux ou ERP
La directive Écoconception 2009/125/CE.

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Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Normes :
C.15.100 : concernant exécution et l'entretien des installations mettant en oeuvre les courants électriques,
C.12.100 : concernant protection des travailleurs dans les établissements mettant en oeuvre les courants électriques.
C.13.100 : concernant postes de livraison établis à l'intérieur d'un bâtiment.
C.14.100 : concernant installations de première catégorie comprises entre réseau distribution et origine des installations intérieures.
C.90.120 : concernant matériel radiocommunications, Installations antennes réceptrices radiodiffusion ou visuelle, Règles sécurité.

Textes réglementaires :
Décret du 14.11.1962 N°62-1454
* relatif à la protection des travailleurs dans les établissements mettant en oeuvre les courants électriques.
Arrêté du 14.06.1969,
• relatif aux gaines de télécommunications,
Arrêté interministériel du 22.10.1969
* relatif à la conformité aux Normes des installations électriques des bâtiments d'habitation.
Décret du 14.12.1972
* relatif au contrôle et à l'attestation de conformité des installations électriques intérieures aux règlements et normes de sécurité en vigueur.
Décret du 12.06.1973 et Arrêté du 22.06.1973
* relatifs à l'équipement en télécommunication des immeubles de logements collectifs. Notice technique "Equipements neufs" de la Direction
Générale des Télécommunications.
Décret du 26.08.1975
• relatif au "Directive Basse Tension".

- Documents contractuels :
DTU n° 70.1 Décembre 1980 * Cahier des Charges applicables aux installations électriques dans
bâtiments à usage habitation

Tertaires :
• Les prescriptions générales et particulières du Règlement de Sécurité et additifs, concernant les Etablissements Recevant du Public (E.R.P.).
• Les prescriptions de la norme NFC 15 100 (Edition 2002) et additifs relatifs aux installations Basse Tension et les fiches d'interprétations et les
41
guides pratiques U.T.E de mise en oeuvre.
Eclairage et Réseau

2 – Réseaux Fluides
Les prescriptions de la norme NFC 12 100 et additifs, relatives à la protection des travailleurs dans les établissements mettant en oeuvre des
courants électriques (décret du 14 novembre 1988)
• L’arrêté du 19 Novembre 2001, modifiant l’intégralité des articles EL et EC du règlement de sécurité du 25 Juin 1980 modifier,
• L’arrêté du 26 Février 2003, relatif aux installations de sécurité dans les locaux de travail, abrogeant l’arrêté de 10 Novembre 1976 et applicable
au 26 Août 2003,
• L’arrêté du 22 Mars, applicable au 2 Juillet 2004, relatif à la nouvelle rédaction de l’instruction technique IT 246,
• Les décrets, circulaires d'application, ainsi que les notes techniques relatives aux prescriptions ci-dessus.
De l'arrêté modifié du 25 juin 1980 en particulier par l'arrêté du 2 Février 1993 portant sur l'approbation des dispositions générales du règlement
de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les Etablissements recevant du public, brochure n° 1477- 1 des J.O. et notamment :
• MS58 sur les obligations de l'installateur et de l'exploitant, dont celle d'utiliser un matériel de détection homologué revêtu de l'estampille NF-
MIS certifiant sa conformité aux normes AFNOR en vigueur.
• MS56 paragraphe 3 et 4 sur l'utilisation des foyers de contrôler l'efficacité pour l'installation.
• MS59 MS67 sur les généralités concernant les systèmes de mise en sécurité incendie (SMSI) et les systèmes d'alarmes.
• MS68 et MS69 ainsi que MS72 MS74 sur la réception, la vérification, le contrôle et l'entretien de ces systèmes.
• De l'article R31 de l'arrêté du 25 juin 1980 faisant objet de la brochure n° 1477-IV des J.O. pour ce qui concerne l'Etablissement considéré.
• Du Cahier des Clauses générales (CCTG) applicables aux marchés publics des détections incendie et ses annexes (décret n° 81-1075 du
4.12.81), faisant l'objet de la brochure n° 5655 des J.O.
• Du Cahier des Clauses Particulières (CCTP) relatif à la maintenance des installations de détection incendie et ses annexes (recommandation n°
E1- 87), faisant l'objet de la brochure n° 5659 des J.O.

Les matériels non couverts par les normes ou non homologués devront faire l'objet d'un certificat d'associativité annexe au certificat
d'homologation. Les justifications correspondantes seront présentes avant conclusion du marché.
• est titulaire de la qualification AP-MIS APSAD 17/ APSAD F7.
• est couvert quant à sa responsabilité biennale et décennale concernant ce type de travaux.
• assurera l'assistance technique complète lors des travaux telle que définie au paragraphe "ASSISTANCE TECHNIQUE DU CONSTRUCTEUR"
• les prescriptions de la norme NFC 15 100 (Edition 2002) et additifs relatifs aux installations Basse Tension et les fiches d'interprétations et les
guides pratiques U.T.E de mise en œuvre.
• les prescriptions de la norme NF- C 12 100 et additifs relatifs à la protection des travailleurs dans les établissements mettant en œuvre des
courants électriques (décret du 14 novembre 1988).
• les décrets, circulaires d'application, ainsi que les notes techniques relatifs aux prescriptions ci-dessus.
• Décret N°2010-1016 du 30 Aout 2010 relatif aux obligations de l’employeur pour l’utilisation des installations électriques des lieux de travail
• Décret N°2010-1017 du 30 Aout 2010 relatif aux obligations des Maîtres d’Ouvrage entreprenant la construction ou l’aménagement de
bâtiments destinée à recevoir des travailleurs en matière de conception et de réalisation des installations électriques 42
• Décret N°2010-1018 du 30 Aout 2010 portant diverses dispositions.
Eclairage et Réseau
2 – Réseaux Fluides
Sécurité incendie :
http://www.sitesecurite.com/portail/index.asp
Exemple désenfumage parking :
PS18 :
•§ 2. Désenfumage naturel.
•Le désenfumage naturel est réalisé par des évacuations de fumées et des amenées d'air naturelles qui communiquent avec l'extérieur
directement ou au moyen de conduits.
•Le désenfumage naturel est autorisé dans les parcs de stationnement couverts comprenant un seul niveau, situé au niveau de référence, si
les ouvertures d'amenées d'air en partie basse et d'évacuation des fumées en partie haute présentent une surface libre minimale de
12 décimètres carrés par véhicule pour chacune de ces deux fonctions.
•Cette disposition est également admise pour le niveau situé immédiatement au-dessus et celui situé immédiatement au-dessous du
niveau de référence de tout parc de stationnement couvert si la distance maximale entre les bouches d'amenées d'air et d'évacuation des
fumées est inférieure à 75 mètres.
•Les parcs de stationnement largement ventilés tels que définis à l'article PS 3 sont réputés être désenfumés naturellement quel que soit le
nombre de leurs niveaux.
•§ 3. Désenfumage mécanique.
•Le désenfumage est réalisé mécaniquement dans les niveaux situés au-dessous du niveau de référence ainsi que dans les niveaux du parc
en superstructure, à l'exception des cas prévus aux troisième et quatrième alinéas du § 2 ci-dessus et des cas particuliers où le parc
dispose de niveaux répondant aux conditions de désenfumage naturel justifiées par une étude au moyen de l'ingénierie du désenfumage,
et dans ces niveaux uniquement.
•Le désenfumage mécanique s'effectue par compartiment et assure un débit d'extraction minimum correspondant à 900 mètres cubes par
heure, par véhicule et par compartiment. Cette valeur peut être réduite à 600 mètres cubes par heure, par véhicule et par compartiment,
si le compartiment est équipé d'un système d'extinction automatique du type sprinkleur.
•Les amenées d'air peuvent être naturelles ou mécaniques. Dans le cas d'amenées d'air mécaniques, le débit d'amenée d'air doit être de
l'ordre de 0,75 fois le débit extrait avec une tolérance de plus ou moins 10 %.
•La mise en fonctionnement du désenfumage mécanique d'un compartiment entraîne la mise à l'arrêt de la ventilation mécanique du parc.
Cette mesure n'empêche pas la mise en fonctionnement du désenfumage dans d'autres compartiments au moyen des commandes 43
manuelles prioritaires.
Eclairage et Réseau
Le Réseau Electrique :
3 – Electricité

On différencie 2 types de coffret :

-Le coffret Electrique qui se situe en limite de propriété (hors travaux du bâtiment)
-Le compteur (et disjoncteur) qui se situe dans le bâtiment (à la charge des lots bâtiment)
ou le TGBT pour les installations importantes.

44
Eclairage et Réseau
3 – Electricité

45
Eclairage et Réseau
3 – Electricité

L'armoire de distribution de type TGBT (Tableau Général Basse Tension) assure la


fonction de distribution et de gestion d'énergie. Le TGBT est représenté par un système
de coffrets et d'armoires. 
On y trouve les organes de protection, les appareils de
mesure et de supervision ainsi que des modules de commande, de communication, etc.
Les coffrets et armoires constituent l'enveloppe du TGBT. Le Tableau Général Basse
Tension est le point central de la distribution électrique.
Il peut être relié à une GTC/GTB.

46
Eclairage et Réseau
3 – Electricité
GTB – GTC

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Eclairage et Réseau
3 – Electricité
L’objectif d’une GTB (gestion technique du bâtiment) est d’apporter une
contribution intelligente à une supervision globale et aux installations
techniques telles que le chauffage, la ventilation, la climatisation, l’électricité,
l’éclairage ainsi que des installations de sécurité en centralisant l’ensemble des
informations sur un outil de gestion commun.
La GTB est simplement un concept communiquant numérique et informatique,
permettant donc :
- L'alimentation en électricité et l'isolation électrique : mise en sécurité, tests
d'automatismes, etc.
- L'éclairage et l'illumination des locaux : dosage, économies d'énergie, jeux
de lumière, etc.
- Le chauffage, la ventilation, la climatisation, l'ombrage des locaux : stores,
polarisation de vitrages, etc.
- Les circulations mécanisées : ascenseurs, escaliers roulants, trottoirs
roulants, tapis, etc.
- Le pilotage des fluides : plomberie et assainissement, pompes, cuves de
relevage, jeux d'eau, etc.
- Les contrôles d'accès : badgeage, pointage, gestion des issues,
vidéosurveillance, etc. 48
Eclairage et Réseau
3 – Electricité

Elle englobe donc le contrôle et le pilotage centralisé de toutes les informations,


alarmes, et de tous les réglages que peuvent requérir un immeuble, un bâtiment
industriel ou un centre commercial.

Bon à savoir : C'est la nécessité de centraliser des informations qui a mené à la


création de la Gestion Technique Centralisée (GTC). Cette centralisation est née
de la nécessité de mettre en sécurité du personnel : grâce à la possibilité de
contrôler à distance des machines et installations déportées, les employés n'ont
plus besoin de pénétrer dans des locaux dangereux ou à fortes nuisances (bruit,
pollution, émissions nocives, etc.), mais aussi celle de centraliser des
informations : un centre de contrôle unique couplé à plusieurs installations
permet d'avoir une vision sur l'intégralité d'un processus, industriel ou autre.

49
Eclairage et Réseau
3 – Electricité

La Gestion Technique du Bâtiment est une évolution de ce principe. À la


résolution de ces impératifs de surveillance et de contrôle se sont ajoutés le
pilotage et la commande, rendus possibles par des automates et des robots.

En conséquence, la GTB se matérialise par :


- un centre unique de surveillance et de pilotage (PC pour Poste de
Commande) ;
- un système informatique relié à un réseau de concentrateurs équipant
chacun un secteur du bâtiment qui centralisent les informations des alarmes,
capteurs d'état et sondes ;
- des robots ou automates pilotés depuis le PC afin d'agir sur les différents
équipements.

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Eclairage et Réseau
3 – Electricité

51
Eclairage et Réseau
3 – Electricité

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Eclairage et Réseau
3 – Electricité

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Eclairage et Réseau
3 – Electricité

La Gestion Technique Centralisée (GTC) est un système de traitement des


informations d'un seul domaine technique (chauffage, ou éclairages, ou
climatisation, etc.) provenant d'un même site qui utilise généralement un
réseau de communication propriétaire (propre au constructeur).
La GTC est un mode de supervision par système d'automate centralisé, gérant
un très grand nombre de paramètres et de fonctions différentes, à partir des
données envoyées par des capteurs au sein de grandes structures. Elle
apporte une sécurité accrue des infrastructures et une gestion économique de
l’énergie.
Un système de GTB est constitué d’un poste informatique de gestion avec un
logiciel de Supervision/Hypervision, d’un réseau sécurisé assemblant les
concentrateurs au poste de gestion, et de plusieurs automates concentrateurs
recueillant les informations des équipements au plus près du bâtiment.

La GTB recueille les information d’une GTC.

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Eclairage et Réseau
3 – Electricité

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Eclairage et Réseau
3 – Electricité

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Eclairage et Réseau
3 – Electricité
Le courant fort :

Ce type de courant est utilisé dans des installations industrielles et/ou


domestiques. Le courant fort sert à transporter l’énergie. Il est utilisé pour la
lumière, les prises électriques , le chauffage, ou encore autres appareilles
électriques. 
L’intensité de ce courant varie de quelques centaines de mA
(Milliampère) jusqu’à plusieurs kA (Kilo-ampère) selon les besoins.

Le courant faible :

Parmi les différents courants électriques il existe également le courant faible,


principalement utilisé pour le transfert d’information tel que la téléphonie, les
alarmes, la vidéo surveillance ou encore le réseau informatique. 
L’intensité de
ce courant peut varier de quelques µA à plusieurs mA.

La distinction est toujours faite entre courant fort et courant faible.

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Eclairage et Réseau
3 – Electricité
Norme NF C 15-100

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Eclairage et Réseau
3 – Electricité
Norme NF C 15-100

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Eclairage et Réseau
3 – Electricité
Norme NF C 15-100

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Eclairage et Réseau
3 – Electricité
Norme NF C 15-100

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Eclairage et Réseau
3 – Electricité
Norme NF C 15-100

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Eclairage et Réseau
3 – Electricité
Norme NF C 15-100

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Eclairage et Réseau
3 – Electricité
Norme NF C 15-100

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Eclairage et Réseau
3 – Electricité
Norme NF C 15-100

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Eclairage et Réseau
Câbles : 3 – Electricité
Raccordement à puissance limitée inférieure ou égale à 36 kVA (tarif bleu).
La section minimale des conducteurs du câble est de :
• 10 mm² cuivre si le coffret comporte un disjoncteur 15/45 monophasé ou 10/30
triphasé,
• 16 mm² cuivre si le coffret comporte un disjoncteur 30/60 monophasé ou 30/60
triphasé.
La mise en parallèle de plusieurs conducteurs d’un câble multiconducteurs est interdite.

Raccordement à puissance surveillée supérieure à 36 kVA (limitée à 250 kVA) (tarif


jaune). La section des conducteurs du câble est définie en fonction de la puissance à
raccorder
selon le tableau ci-après.

66
Eclairage et Réseau
1 – Eclairage
Les niveaux d'éclairement en parties communes : recommandations relatives à
l'éclairage des immeubles d'habitation, de la norme NFC 15-100 et de Habitat et
Environnement soit :

67
Eclairage et Réseau
3 – Electricité

En éclairage :

3 points à vérifié :
-Chaque logement est équipé d’un appareil
général de commande et de protection de
l’installation assurée par le disjoncteur de
branchement différentiel.

-Une protection est assurée par un dispositif


différentiel (30mA) à l’origine de l’installation.

-Les prises à la terre.

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Eclairage et Réseau
Généralités

69
Eclairage et Réseau
Généralités

Exemple sur plan VRD / Bâtiment

70
Eclairage et Réseau
4 – Ventilation
Définition du Moniteur :

La ventilation d’un bâtiment contribue au confort et à la qualité de l’air en


évacuant les polluants (odeurs, humidité, produits de combustion des appareils
de chauffage, microbes, etc.). Elle participe également à préserver le bâti en
évitant les désordres dus à une aération insuffisante : condensation et
développement de moisissures.

Sont distinguées la ventilation naturelle ou mécanique ainsi que d’autres


systèmes permettant également le refroidissement de l’air : free cooling,
surventilation nocturne d’été, rafraichissement adiabatique, etc...

71
Eclairage et Réseau
4 – Ventilation
Ventilation naturelle :

La ventilation naturelle peut être assurée par deux ouvertures, l’une basse par
laquelle entre l’air frais extérieur et l’autre haute par laquelle s’échappe l’air
intérieur vicié. L’arrivée d’air frais en partie basse peut être placée sous un
corps de chauffe pour éviter les sensations d’air froid. 
L’installation des prises
d’air est réalisée généralement en façade des pièces principales et celle des
bouches d’évacuation dans les pièces de service. 
Le balayage de l’air vicié
s’effectue vers les pièces d’eau ou de cuisine pour limiter la propagation des
odeurs vers les autres pièces de l’habitation.

Aujourd’hui, c’est une ventilation moins utilisée. Elle est utilisée pour la
ventilation naturelle des sous sol, parking, local technique…

72
Eclairage et Réseau
4 – Ventilation

La ventilation simple flux :

La ventilation simple flux permet grâce à un moteur VMC (placé en combles ou


toiture terrasse) d’extraire l’air vicié des pièces humides (WC, salle de bains,
cuisine, sanitaires collectifs, douches, vestiaires, local ménage, locaux
techniques…)
Dans les logements c’est la ventilation hygroréglable qui est la plus utilisée.
Les détecteurs d'humidité placés dans les bouches et les entrées d'air
hygroréglables de type B assurent une gestion modulée de l'air entrant et
sortant.

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Eclairage et Réseau
4 – Ventilation

74
Eclairage et Réseau
4 – Ventilation

75
Eclairage et Réseau
4 – Ventilation

La ventilation double flux :

Une VMC double flux fonctionne sur le même principe qu'une VMC simple flux
(extraction forcée d'air vicié, créant une dépression dans l'habitat, aspirant de
l'air neuf), mais adjoint un échangeur thermique (ou récupérateur sur air vicié).
Les flux d'airs entrant et sortant échangent des calories au niveau de cet
échangeur. En hiver, ce système permet de préchauffer l'air (froid) entrant à
l'aide de l'air (chaud) sortant, tandis que l'été, il permet de rafraîchir l'air (chaud)
entrant avec l'air (relativement plus frais) sortant.

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Eclairage et Réseau
4 – Ventilation

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Eclairage et Réseau
4 – Ventilation

Dimensionnement en logement :

78
Eclairage et Réseau
4 – Ventilation

Dimensionnement général : Documentation ALDES

79
Eclairage et Réseau
4 – Ventilation

Dimensionnement des section des conduits : Abaque de


dimensionnement

Sélection des diamètres des conduits.

Les gaines intérieures des bâtiments contiendront ces conduits + un


place disponible pour la maintenance (5cm entre chaque conduits et 5cm
par rapport à la cloison).

Les diamètres varient de 100mm à 600mm pour les installation courantes.

80
2Eclairage et Réseau
– La Ventilation
4 – Ventilation

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Eclairage et Réseau
4 – Ventilation

Exemple sur plan.

Dimensionnement gaine

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Eclairage et Réseau
4 – Ventilation

VMC SF VMC Extraction


(logement) (logements VMC DF
collectifs, bloc (logements, petits
sanitaires,…) tertiaires)

VMC DF (Logements
collectifs, bâtiments CTA DF (plus grosse installation + traitement de
83
tertiaires) l’air)
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation

A la différence d’un dimensionnement de chauffage réalisé à partir d’un calcul


de déperditions, le dimensionnement d’une climatisation est réalisé à partir
d’un calcul des apports.

Ce calcul est fait par logiciel de calcul réglementaire en fonction


-du type de bâtiment,
-de son fonctionnement,
-de son orientation,
-sa surface de vitrage,
-de son occupation,
-de ses équipements…

Chaque personne, équipements présents dans le bâtiment à un moment donné


participe aux apports dans les locaux.

Les apports en kW devront être compensé par l’équipement de climatisation.

84
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation
La VMC double flux se contente de ventiler, et de récupérer des calories de
manières statique, en particulier sur des petits débits.

Une CTA traitera l'air, le réchauffera, le refroidira, l'humidifiera, suivant les besoins.

Le matériel utilisé :

Installation centralisée :

L'ensemble du matériel est regroupé dans une enveloppe appelée centrale de


traitement d'air (CTA) et dans laquelle sont regroupés tous les éléments permettant
de changer les propriétés physiques et thermodynamiques de l'air à traiter. Cet air
est ensuite distribué par un réseau de conduits et diffusé par des bouches de
soufflage ou diffuseurs.

85
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation
Installation décentralisée :

Le traitement de l'air du local est effectué par des appareils complets et


autonomes situés souvent dans ou prés des locaux à traiter. Ce sont
principalement les climatiseurs autonomes, les "roof-top" ou modules de
traitement autonome placés en toiture ...

86
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation
Système "tout air" ou "air total" :

L'air est utilisé comme moyen pour transporter les calories (air chaud) ou les frigories (air
froid). Le traitement se fait en centrale de traitement d'air.

Système "tout eau" :

L'eau est utilisée comme moyen pour transporter les calories ou les frigories. Le groupe central
de traitement d'air est remplacé par des appareils terminaux complets (avec ventilateur), et où
toute le production thermique est réalisée par des batteries alimentées en eau ( ex : ventilo-
convecteur ou unité de traitement d'air).

Système mixte "air et eau" :

En plus de l'air traité en centrale utilisé comme véhicule thermique, des appareils secondaires
ou terminaux, alimentés en eau chaude ou froide, complètent le traitement.

Système à réfrigération ou chauffage direct :

Les appareils terminaux ont leur production énergétique autonome. En plus du ventilateur, ces
appareils possèdent leur propre circuit frigorifique utilisé en climatiseur (refroidissement) ou
pompe à chaleur (chauffage).
87
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation

LES CTA :

Une centrale de traitement d'air est un élément technique dédié au chauffage au


rafraîchissement, à l'humidification ou à la déshumidification des locaux tertiaires ou
industriels, c'est un système tout air à débit constant ou variable.

Une CTA est soit de type monobloc, soit elle est constituée de modules additionnés les
uns aux autres, suivant la configuration, modules ventilation, module batteries froides et
chaudes, module filtres, etc..

Il existe deux types de centrales de traitement d'air :

– La CTA simple flux, elle est soit tout air neuf, soit tout air repris ou encore en mélange
des deux flux

– La CTA double flux, elle permet toutes les combinaisons possibles entre la reprise d'air,
l'air neuf, l'air rejeté, l'air traité suivant la configuration.

Position extérieure ou local technique.

88
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation
LES PAC :

A la différence de la pompe à chaleur air-air qui puise l'énergie dans l'air extérieur et la
restitue sous forme d’air chaud, la pompe à chaleur air-eau, puise les calories dans l’air
extérieur mais utilise l'eau pour transporter la chaleur.
La plupart des modèles cessent de fonctionner dès que la température descend sous les
-5°C, rendant indispensable un chauffage d’appoint dans certaines régions. Néanmoins,
certains modèles, plus performants peuvent être opérationnels jusqu’à -25°C.

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Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation
LES PAC :

A la différence de la pompe à chaleur air-air qui puise l'énergie dans l'air extérieur et la
restitue sous forme d’air chaud, la pompe à chaleur air-eau, puise les calories dans l’air
extérieur mais utilise l'eau pour transporter la chaleur.
La plupart des modèles cessent de fonctionner dès que la température descend sous les
-5°C, rendant indispensable un chauffage d’appoint dans certaines régions. Néanmoins,
certains modèles, plus performants peuvent être opérationnels jusqu’à -25°C.

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Eclairage et Réseau
Généralités
LES PAC :

A la différence de la pompe à chaleur air-air qui puise l'énergie dans l'air extérieur et la
restitue sous forme d’air chaud, la pompe à chaleur air-eau, puise les calories dans l’air
extérieur mais utilise l'eau pour transporter la chaleur.
La plupart des modèles cessent de fonctionner dès que la température descend sous les
-5°C, rendant indispensable un chauffage d’appoint dans certaines régions. Néanmoins,
certains modèles, plus performants peuvent être opérationnels jusqu’à -25°C.
Les Pompes A Chaleur sont principalement utilisées avec un plancher chauffant. Des
systèmes avec radiateurs sont possibles avec un régime de température plus bas :

Chaudière gaz : régime de température 70°/ 30°


Chaudière Gaz à Condensation : régime de température 55°/ 35°
Pompe à chaleur : régime de température 35°/ 15°

Alors qu’une chaudière aura un rendement en %, une pompe à chaleur possède un COP
(coefficient de performance). Plus ce COP est élevé, plus la PAC sera performante.

Parfois dans des installations importantes, la PAC possède un appoint (électrique,


gaz,…)

Position extérieure. 91
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation

92
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation

93
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation

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Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation

95
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation

96
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation
LES PAC réversibles :

La pompe à chaleur ou réversible a la faculté par le biais d'organes frigorifiques


d'inverser le cycle de fonctionnement et donc de faire du chaud à l'intérieur et du froid à
l'extérieur en fonctionnement hiver (l'inverse en été).
La pompe à chaleur puisera l'énergie (ou chaleur) contenu dans l'air, le sol, dans l'eau
pour la transférée dans un réseau de chauffage.
Position extérieure.

97
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation
LES PAC réversibles :

La pompe à chaleur ou réversible a la faculté par le biais d'organes frigorifiques


d'inverser le cycle de fonctionnement et donc de faire du chaud à l'intérieur et du froid à
l'extérieur en fonctionnement hiver (l'inverse en été).
La pompe à chaleur puisera l'énergie (ou chaleur) contenu dans l'air, le sol, dans l'eau
pour la transférée dans un réseau de chauffage.

COP = 3,6
98
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation

Le système VRV :

Le système VRV (Variable Réfrigérant Volume) fonctionne avec le principe d'un


réfrigérant dont le volume est variable selon les besoins des unités intérieures de confort.
Que cela soit pour climatiser ou pour chauffer, le système VRV fonctionne avec le
principe thermodynamique de pompe à chaleur en hiver et de groupe frigorifique en été.
La technologie est basée sur le principe de la Pompe A Chaleur Air/Air.

Avantages par rapport à la PAC :


Faibles coûts d'exploitation
Contrôle précis de zone
Confort personnel
Grande souplesse

99
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation

100
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation

Différence Rafraichissement / Climatisation :

Le terme Climatisation implique toujours un ou plusieurs équipements, PAC réversible,


VRV, Unité intérieure électrique.

Le Rafraichissement est un moyen de faire baisser la température dans un bâtiment sans


avoir recourt à des équipements consommateurs d’énergie.

C’est ce que les bureaux d’études cherche à faire lorsque le bâtiment doit obtenir une
certification HQE. Un bâtiment HQE n’a pas de climatisation (sauf obligation EHPAD,
maison de santé, de retraite,… ou la loi impose des salles climatisées).

La climatisation est une source de consommation et de maintenance supplémentaire.

En général, on utilise un système de climatisation dans les EHPAD (maison de santé),


les bâtiments tertiaires (bureaux, hôpitaux) lorsque la réglementation ou le maître
d’ouvrage l’impose. C’est un classement spécifique pour le bâtiment : CE1 et CE2.

101
Eclairage et Réseau
Généralités
Différence Rafraichissement / Climatisation :

La catégorie CE1 :

Ce sont les constructions qui peuvent être conçues sans être climatisées. La
climatisation n'est pas interdite, mais ses consommations éventuelles de refroidissement
devront alors être compensées par une diminution des consommations de chauffage,
d'éclairage…

La catégorie CE2 :

Ce sont les constructions avec plus de contraintes (hôpitaux, bureaux en zone de bruit et
en zone climatique très chaude, Immeubles de Grande Hauteur…) et nécessitant dans la
plupart des cas d'être climatisées. Dans la RT un local est de catégorie CE2 s'il est muni
d'un système de refroidissement et si son usage se situe dans les zones climatiques et
de bruit définies. Par exemple en zone H3 (zones chaudes en principe) en habitation et
en zone de bruit BR2 et BR3, la maison est de catégorie CE2.

102
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation

103
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation
Différence Rafraichissement / Climatisation :

Alternative à la climatisation :

-Free cooling
-By Pass sur la CTA ou la VMC
-Ouverture automatique des fenêtres la nuit
-Plancher rafraichissant
-Refroidissement adiabatique (utilisation d’une récupération d’eau de pluie pulvérisée
dans le réseau de soufflage de la double flux)

Pour maintenir les surchauffes d’un bâtiment à des niveaux acceptables un travail sur
l’architecture est à réaliser, orientation, masque solaire, brise soleil, facteur solaire des
vitrages, compacité du bâtiment, son inertie (paroi lourde).

104
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation
Le solarwall –NightSolar – Solarduct

Les systèmes brevetés NightSolar® retirent l’énergie de l’air pour refroidir les bâtiments
sans utiliser de compresseurs ou de systèmes de réfrigération. Cette technologie de
refroidissement solaire est partiellement basée sur le principe scientifique de radiation
nocturne, qui peut refroidir un toit jusqu’à 10°C (18°F) en dessous de la température
ambiante par nuit claire. Lorsque la nuit, l’air chaud touche la surface plus froide du
système NightSolar®, il transfère sa chaleur vers la surface, ce qui rafraichit l’air. L’air
froid est alors tiré à l’intérieur du collecteur en passant par les perforations et entre dans
l’unité de ventilation par le cycle économiseur.
105
Eclairage et Réseau
5 – Chauffage et Climatisation

106
Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant

Les réseaux sortant d’un bâtiment sont :

En sous sol du bâtiment :


-Eaux Usées
-Eaux Vannes
-Eaux pluviales

En toiture :
-Ventilation
-Ventilation primaire
-Conduit du fumée, conduit 3CE

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Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant
En sous sol du bâtiment :

-Eaux Usées (cuisine, salle de bains, douches, locaux ménage, …)


Positionnée dans une gaine technique
Diamètre 100mm à 125mm, respect de la pente
Débouche en enterré ou en sous sol

La chute séparée : Encore en vigueur dans la plupart des habitations puisque les
eaux vannes doivent aller directement dans le collecteur principal.
Elle reste obligatoire avec des tubes classiques à âme lisse et ce, quel que soit leur
diamètre.

La chute unique : Pour une chute unique, les tubes sont nervurés sur leur face
interne (âme), les liquides sont donc mis en rotation évitant ainsi le désiphonnage (les
siphons se vident ce qui peut entraîner l'apparition de mauvaises odeurs) et forme un
tube d'air au milieu de la colonne pour assurer la ventilation.
Le diamètre des tubes doit donc être important pour permettre l'évacuation des eaux
usées.
Le tube de ventilation primaire prolonge la colonne pour se terminer au-dessus de la
toiture. On peut néanmoins le faire déboucher sous les combles sous certaines
conditions, par exemple une bonne ventilation sous toiture.
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Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant

109
Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant

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Eclairage et Réseau
En sous sol du bâtiment :
Généralités
-Eaux Vannes (WC)
Positionnée dans une gaine technique
Diamètre 100mm à 125mm, respect de la pente
Débouche en enterré ou en sous sol

Même disposition que les Eaux Usées :

La chute séparée : Encore en vigueur dans la plupart des habitations puisque les
eaux vannes doivent aller directement dans le collecteur principal.
Elle reste obligatoire avec des tubes classiques à âme lisse et ce, quel que soit leur
diamètre.

La chute unique : Pour une chute unique, les tubes sont nervurés sur leur face
interne (âme), les liquides sont donc mis en rotation évitant ainsi le désiphonnage (les
siphons se vident ce qui peut entraîner l'apparition de mauvaises odeurs) et forme un
tube d'air au milieu de la colonne pour assurer la ventilation.
Le diamètre des tubes doit donc être important pour permettre l'évacuation des eaux
usées.
Le tube de ventilation primaire prolonge la colonne pour se terminer au-dessus de la
toiture. On peut néanmoins le faire déboucher sous les combles sous certaines
conditions, par exemple une bonne ventilation sous toiture.
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Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant
Ces 3 réseaux cheminent dans la gaine vue au 2 – Ventilation
(pas dans la gaine des services communs)

Il faut également prévoir une pente suffisante pour permettre un


écoulement facile. Si l'évacuation est assez courte (moins de 2 m), la pente
peut être limitée à 1 ou 2 cm/m. Au-delà de 2 m en revanche, la pente peut
atteindre 2 à 3 cm/m.

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Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant
Réseaux sous vide :

Le transport de fluides sous vide enterré est une alternative ou un


complément du réseau gravitaire traditionnel. Il trouve son application en
milieu rural dans les sols instables ou difficiles (roches, nappes
phréatiques...) en milieu urbain dans les sous-sols encombrés d'obstacles.

• Contournement facile des obstacles imprévus en sous-sol.


• Pose de tuyaux sous trottoirs.
• Temps d'ouverture des tranchées réduits, travaux peu encombrants.
• Tranchées étroites et peu profondes, donc pas de blindage des fouilles.
• Pas ou peu de rabattement de nappe, donc pas de risque de tassement des
constructions voisines.
• Faible coût de maintenance.
• Pas d'apport d'eaux parasites à la station d'épuration.
• Le réseau est constamment en dépression, donc en cas de défaut
d'étanchéité

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Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant
Un réseau d'assainissement sous vide est un système de collecte d'eaux
usées qui se compose de deux parties ayant des fonctions distinctes :

- le tronçon gravitaire traditionnel(2), depuis le domicile de l'usager jusqu'au


regard de transfert (1) où est située la valve de transfert.
- le réseau étanche en dépression ou "sous vide" (4), depuis le regard de
transfert jusqu'à la centrale de vide (5) où sont situées les pompes à vide et
les pompes de refoulement.

La dépression existant entre les deux parties crée la force motrice qui assure
le transfert rapide des effluents.
La transition entre la partie sous vide et la partie gravitaire est assurée par les
valves de transfert qui fonctionnent uniquement par la force du vide.

114
Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant

Exemple sur plan

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Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant
En Toiture :

-Ventilation
-Ventilation primaire
-Conduits de fumée, 3CE, ventouse

116
Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant
En Toiture :

-Ventilation

Réservation de la dimension de gaine calculée


Cheminement des conduits de ventilation (voir Collège Etaples)
Caisson de ventilation ou CTA.

-Ventilation primaire

Sortie de ventilation des réseaux EU et EV

-Conduits de fumée, 3CE, ventouse

Conduit de fumée : NF DTU 24.1: Travaux de fumisterie

Règle principale : toute sortie d’air ou de fumée doit être situé à plus de 8m de
toute ouverture

117
Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant
En Toiture :

-Conduits de fumée, 3CE, ventouse

Ventouse

118
4 –Eclairage et Réseau
Les réseaux sortant
6 – Réseau Sortant

119
Eclairage et Réseau
Généralités
En Toiture :

-Conduits de fumée, 3CE, ventouse

3CE

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Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant

Exemple sur plan : ICADE, ETAPLES

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Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant
Réseau d’eau potable :

Même démarche auprès du concessionnaire :


-Plan du réseau
-Proposition du cheminement pour avis
-Compteur en limite de propriété
-« Coffret » de départ dans le bâtiment

Le réseau d’eau entrant dans le bâtiment peut être encastré. Si le réseau est aérien,
obligation de protection anti-gel par cordon chauffant électrique.

Plusieurs départ dans le local technique :


-Vers les compteurs si habitat collectif, ou depuis local technique
-Eau froide (chasse d’eau, robinet de puisage, local technique)
-Prévoir les réservation pour les siphons de sol dans les locaux techniques
-Eau pour ECS : passage par les organes de chauffe (chaudière, ballon, CTA,…)

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Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant
Colonne Sèche :

Une colonne sèche est un dispositif mis en place pour lutter contre les incendies.
Elle est installée dans des immeubles comprenant des étages ou des sous-sols.

Il s'agit d'une conduite rigide parcourant le bâtiment. On peut y raccorder un


tuyau d'incendie à chaque extrémité. Il s'agit en quelque sorte d'un tuyau fixe
pré-positionné. Une des extrémités se trouve dans la zone à défendre, l'autre se
trouve à l'extérieur. Les prises d'alimentation extérieures doivent être à une
distance maximale de 3 m de l'entrée du bâtiment où se situe la colonne et à
moins de 60 m d'une bouche ou d'un poteau d'incendie.

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Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant

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Eclairage et Réseau
6 – Réseau Sortant
Colonne en charge ou humide :

Ce sont des tuyauteries fixes et rigides, sous pression, destinées à faciliter


l'intervention des sapeurs-pompiers. Elles sont alimentées en eau en
permanence et sont reliées à des pompes, réservoirs, surpresseurs, ou tout
autre dispositif permettant d'alimenter les lances à incendie des sapeurs-
pompiers.

Contrairement à la colonne sèche, la colonne en charge est pressurisée et


alimentée en permanence par des pompes ou dispose d'une réserve à partir d'un
château d'eau. Une colonne en charge peut s'assimiler à un poteau d'incendie
situé en intérieur.

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