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Sarah BROTONS IG2 ESGT

Clara GLASER

TP2: Célérité de la lumière

I- Introduction

Dans ce TP sur la célérité de la lumière, nous allons découvrir et mesurer la vitesse


de la lumière dans différents milieux à l’aide d’expériences basées sur des principes
optiques et des méthodes de chronométrie modernes. Pour cela, nous aurons accès à une
série d'équipements, notamment une source laser modulée, un récepteur avec des sorties
BNC de signaux électriques correspondants, un oscilloscope, un banc optique, des miroirs
de renvoi, une cuvette cylindrique remplie d'eau, et un bloc de résine. Ces outils seront
utilisés pour manipuler les faisceaux lumineux et mesurer les temps de propagation dans
différents milieux.

II- Installations

Schéma du montage

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III- Manipulations

1. Nous avons tout d'abord placé les miroirs proche de la source comme demandé et
ajusté la position des lentilles pour observer que le faisceau soit bien focalisé sur la
diode photoélectrique. La distance focale relevé est 𝑓' = 4𝑐𝑚

L’intensité du signal varie en fonction de la position de la lentille, de ce fait, sa position


optimale est au foyer image de la lentille.

2. Pour définir une nouvelle échelle de temps, il faut utiliser les relations:
ν𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = ν𝑜𝑠𝑐𝑖𝑙𝑙𝑜𝑠𝑐𝑜𝑝𝑒 × 1000
∆𝑡𝑜𝑠𝑐𝑖𝑙𝑙𝑜𝑠𝑐𝑜𝑝𝑒
donc ∆𝑡𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = 1000

Nous pouvons donc remarquer que dans la fenêtre de l’oscilloscope, un carré


correspond à 5 µ𝑠 :
−6
5 ×10 −9
𝑡𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = 1000
= 5 × 10 𝑠 = 5 𝑛𝑠

3. Dans cette partie, nous avons tout d’abord placer le miroir loin de la source, puis plus
proche pour obtenir deux ∆𝑡 qui nous permettront ensuite, de calculer la célérité de la
lumière.

Pour 𝐿1 = 70 𝑐𝑚:
∆𝑡1 = 10 𝑛𝑠

Pour 𝐿2 = 25 𝑐𝑚:
∆𝑡2 = 6, 9 𝑛𝑠

Calcul de la célérité:
2×𝐿1+∆𝑚𝑖𝑟𝑜𝑖𝑟−(2×𝐿2+∆𝑚𝑖𝑟𝑜𝑖𝑟) 2×𝐿1−2×𝐿2
𝑐= ∆𝑡1−∆𝑡2
= ∆𝑡1−∆𝑡2
8 −1
AN: 𝑐 = 2, 9 × 10 𝑚. 𝑠

8 −1
Ce résultat est cohérent puisqu’il est très proche de 3 × 10 𝑚. 𝑠 , la vitesse de la
lumière connue.

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4. La plus importante source d’erreur dans la mesure est le placement du curseur sur
l’oscilloscope. Donc ∆𝑡 n’est pas précis. Nous plaçons le curseur avec une précision
de ± 0, 1 𝑛𝑠. Refaisons donc les calculs pour + 0, 1 𝑛𝑠 et pour − 0, 1 𝑛𝑠.

Pour (∆𝑡1 − ∆𝑡2) − 0, 1 𝑛𝑠


2×𝐿1+∆𝑚𝑖𝑟𝑜𝑖𝑟−(2×𝐿2+∆𝑚𝑖𝑟𝑜𝑖𝑟) 2×𝐿1−2×𝐿2
𝑐− = −9 = −9
(∆𝑡1−∆𝑡2)−0,1×10 (∆𝑡1−∆𝑡2)−0,1×10
8 −1
AN: 𝑐− = 3 × 10 𝑚. 𝑠

Pour (∆𝑡1 − ∆𝑡2) + 0, 1 𝑛𝑠


2×𝐿1+∆𝑚𝑖𝑟𝑜𝑖𝑟−(2×𝐿2+∆𝑚𝑖𝑟𝑜𝑖𝑟) 2×𝐿1−2×𝐿2
𝑐+ = −9 = −9
(∆𝑡1−∆𝑡2)+0,1×10 (∆𝑡1−∆𝑡2)+0,1×10
8 −1
AN: 𝑐+ = 2, 81 × 10 𝑚. 𝑠

|𝑐+−𝑐−| 8
= |
(3−2,81)×10 | 8 −1
L'incertitude est donc 2 2
= 0, 095 × 10 𝑚. 𝑠 .
Donc le résultat de l’expérience avec son incertitude est :
2×𝐿1+∆𝑚𝑖𝑟𝑜𝑖𝑟−(2×𝐿2+∆𝑚𝑖𝑟𝑜𝑖𝑟) |𝑐+−𝑐−| 8
± |
2×𝐿1−2×𝐿2 (3−2,81)×10 |
𝑐𝑖𝑛𝑐𝑒𝑟𝑡𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 = ∆𝑡1−∆𝑡2
± 2
= ∆𝑡1−∆𝑡2 2
8 8 −1
AN: 𝑐𝑖𝑛𝑐𝑒𝑟𝑡𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 = 2, 9 × 10 ± 0, 095 × 10 𝑚. 𝑠

5. L'erreur type de la moyenne est plus appropriée pour estimer l'incertitude lorsque nous
effectuons plusieurs mesures répétées, car elle prend en compte la dispersion des
valeurs moyennes obtenues à partir des différentes expériences.
Cf tableau question 6 pour les valeurs suivantes.
Prenons pour valeurs 𝑐1, 𝑐2, 𝑐3, 𝑐4 avec:
8 −1
𝑐1 = 2, 96 × 10 𝑚. 𝑠 (pour L1=30 cm et L2=70 cm)
8 −1
𝑐2 = 3, 03 × 10 𝑚. 𝑠 (pour L1=40 cm et L2=90 cm)
8 −1
𝑐3 = 3, 04 × 10 𝑚. 𝑠 (pour L1=30 cm et L2=100 cm)
8 −1
𝑐4 = 2, 96 × 10 𝑚. 𝑠 (pour L1=50 cm et L2=90 cm)
𝑐1+𝑐2+𝑐3+𝑐4 (2,96×2+3,03+3,04)×10
8
8 −1
𝑐𝑚𝑜𝑦 = 4
= 4
= 2, 998 × 10 𝑚. 𝑠

(𝑐1−𝑐𝑚𝑜𝑦)2+(𝑐2−𝑐𝑚𝑜𝑦)2+(𝑐3−𝑐𝑚𝑜𝑦)2+(𝑐4−𝑐𝑚𝑜𝑦)2 8 −1
σ= 4−1
= 0, 04 × 10 𝑚. 𝑠
σ 0,04 8 −1
σ𝑥 = = 2
= 0, 02 × 10 𝑚. 𝑠
4

Si nous répétons l'expérience 60 fois de plus, nous aurons un total de 64 mesures


pour calculer la moyenne, l'écart type et l'erreur type de la moyenne. Dans ce cas,
l'erreur type de la moyenne deviendra plus significative pour estimer l'incertitude. En
effet, la valeur de l'erreur type de la moyenne diminuera, car la racine carrée du

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nombre de mesures dans le dénominateur sera plus grande, réduisant ainsi l'erreur
standard associée à la moyenne. Normalement, sa nouvelle valeur tendra de plus en
plus vers 0.

6. Pour augmenter la précision de la mesure, nous avons tracer la courbe de tendance


de la vitesse de la lumière en prenant plusieurs paires de valeurs et mesurer leur
célérité

Distance (en cm) Delta t (en ns) Célérité (en m/s)


30 7.3
2,96*10^8
70 10
50 8.7
2,96*10^8
90 11.4
40 8.1
3,03*10^8
90 11.4
30 7.3
3,04*10^8
100 11.9
60 9.3
3,07*10^8
100 11.9

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La vitesse de la lumière est donc 𝑐 = 3, 01 ± 0, 095 × 10 𝑚/𝑠

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7. Expérience non effectué dans la cuvette rempli d’eau

8. Pour déterminer l’indice de réfraction de la résine, nous avons placé un cube de résine
sur un des chemins du faisceau puis il nous a suffit de relever la distance d ainsi que
le déphasage ∆𝑡 avec et sans le cube de résine.

Signaux observés

Expérience avec le cube de résine avec un


∆𝑡 = 8, 8 µ𝑠
𝑑1 = 42 𝑐𝑚

Expérience sans le cube de résine en


reculant les miroirs pour obtenir le même
∆𝑡 = 8, 8 µ𝑠 :
𝑑2 = 49, 5 𝑐𝑚

On obtient un ∆𝑥 = 7, 5 𝑐𝑚

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On peut enfin calculer l’indice de réfraction 𝑛𝑟é𝑠𝑖𝑛𝑒:


𝑐
𝑣= 𝑣
𝑑1 𝑑1 𝑑1×𝑛 𝑑1 𝑑1
∆𝑡 = 𝑣
+ 𝑐
= 𝑐
+ 𝑐
= 𝑐
(𝑛 + 1)
𝑑2
∆𝑡 = 𝑐
×2
𝑑2 𝑑1
⇒ 𝑐
×2= 𝑐
(𝑛 + 1) = ∆𝑡
2×𝑑2
⇒𝑛 = 𝑑1
−1

−2
2×49,5×10
AN: 𝑛= −2 −1
42×10

L’indice de réfraction expérimentale est: 𝑛 = 1, 36

9. Pour finir, nous avons regardé une nouvelle représentation des signaux sur
l’oscilloscope de X/Y où nous avons observé 3 cas différents :

● Quand les 2 signaux sont en phase: déphasage = 0

On observe une ellipse qui tend à devenir une droite y=x

π
● Quand il y a un déphasage = 2

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On observe une ellipse centré en 0, nous pourrions observer un cercle parfait si il n’y
avait aucune perte de signal (impossible expérimentalement)

● Quand les signaux sont en opposition de phase: déphasage = π

On observe ici l'ellipse inverse des signaux en phase qui tend vers une droite x=-y

Ces 3 cas nous permettent de tirer certaines conclusions, nous pouvons dire que plus
nous rapprochons le miroir de la source, plus le signal reçu (en y) est fort tandis que le
signal émis (en x) ne change pas, l’ellipse est donc plus ou moins linéaire selon la
position des miroirs (plus linéaire avec les miroirs proches de la source.

IX- Conclusion
Ce TP sur la célérité de la lumière nous a permis de mettre en pratique les concepts
théoriques abordés en cours et d'approfondir notre compréhension des phénomènes
optiques. Cette expérience nous a éclairés sur l'importance de la précision des mesures
dans la détermination de la vitesse de la lumière et des indices de réfraction, nous
permettant ainsi une meilleure compréhension des phénomènes optiques fondamentaux et
de leurs applications potentielles.

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