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Baccalauréat Général

Session 2023

Épreuve : Mathématiques

Durée de l’épreuve : 4 heures

Coefficient : 16

PROPOSITION DE CORRIGÉ

1
Propriété exclusive de Studyrama.Toute reproduction ou diffusion interdite sans
autorisation.
Exercice 1
1. Réponse b.
2. Réponse b.
3. Réponse b.
4. Réponse b.
5. Réponse c.

Exercice 2
1. 𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 = 0 et 𝑙𝑖𝑚+ −8 𝑙𝑛(𝑥 ) = +∞ donc par somme 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓(𝑥 ) = +∞
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
𝑙𝑛(𝑥)
2. Par le théorème des croissances comparées 𝑙𝑖𝑚 = 0 et 𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥2 𝑥→+∞
donc par produit et somme 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥 ) = +∞
𝑥→+∞
′( 8 2𝑥2 −8 2(𝑥2 −4)
3. 𝑓 𝑥 ) = 2𝑥 − = =
𝑥 𝑥 𝑥
4. On dresse le tableau de signes de 𝑓 ′ sur ]0; +∞[ et on en déduit les variations
de 𝑓 sur le même intervalle.

𝑓(2) = 22 − 8 𝑙𝑛(2) = 4 − 8 𝑙𝑛 (2) ≃ −1,545


5. 𝑓 est dérivable sur ]0; +∞[ donc continue. 𝑓 est strictement décroissante sur
]0 ; 2] et 0 ∈ [4 − 8 𝑙𝑛 (2) ; +∞[ donc d’après le théorème des valeurs
intermédiaires, 𝑓(𝑥 ) = 0 admet une unique solution 𝛼 ∈]0 ; 2].
6. À partir du tableau de variations on obtient :

2
Propriété exclusive de Studyrama.Toute reproduction ou diffusion interdite sans
autorisation.
7. 𝑔𝑘′ (𝑥 ) = 𝑓 ′(𝑥 ) donc g admet un minimum en 𝑥 = 2.
Ce minimum est égal à 𝑔𝑘 (2) = 𝑓(2) + 𝑘 = 4 − 8 ln(2) + 𝑘. On cherche à
déterminer le plus petit réel 𝑘 tel que 𝑔𝑘 (2) ≥ 0
On résout donc l’inéquation
4 − 8 𝑙𝑛(2) + 𝑘 ≥ 0 ⟺ 𝑘 ≥ −4 + 8 𝑙𝑛 (2)
𝑘 = −4 + 8 𝑙𝑛(2) est la plus petite valeur pour laquelle la fonction 𝑔𝑘 est
positive sur ]0 ; +∞[

Exercice 3

Partie A
1. 𝑢2 = 0,9 × 𝑢1 + 1,3 = 4 et 𝑢3 = 0,9 × 4 + 1,3 = 4,9
Le deuxième mois, 400 questions sont présentes sur la FAQ et le troisième
mois, cette FAQ compte 490 questions.
100
2. On nomme 𝑃𝑛 la propriété 𝑢𝑛 = 13 − 9 × 0,9𝑛 pour tout entier naturel 𝑛
non nul
Initialisation :
100
13 − × 0,9 = 3 = 𝑢1 donc 𝑃1 est vraie.
9
100
On suppose 𝑃𝑘 vraie pour un rang 𝑘 non nul fixé c’est-à-dire : 𝑢𝑘 = 13 − × 0,9𝑘
9
Hérédité :
100 100
On a 𝑢𝑘+1 = 0,9𝑢𝑘 + 1,3 = 0,9 (13 − × 0,9𝑘 ) + 1,3 = 13 − × 0,9𝑘+1.
9 9
𝑃𝑘+1 est vraie.
Conclusion : 𝑃𝑛 est vraie pour tout entier naturel non nul.
100 10
3. 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = −0,1𝑢𝑛 + 1,3 = −0,1 (13 − 9 × 0,9𝑛 ) + 1,3 = 9 × 0,9𝑛 > 0
pour tout entier 𝑛 non nul.
Donc (𝑢𝑛 ) est une suite croissante.
4. 𝑢8 ≃ 8,217 et 𝑢9 ≃ 8,695 donc cet algorithme renvoie la valeur 𝑛 = 9.
À partir du neuvième mois, il y a plus de 850 questions présentes dans cet FAQ.

Partie B
1. 𝑣1 = 9 − 6 × e0 = 3 et 𝑣2 = 9 − 6 × 𝑒 −0,19 ≃ 4,04
2. On résout l’inéquation 𝑣𝑛 > 8,5
9 − 6e−0,19(𝑛−1) > 8,5 ⟺ −6e−0,19(𝑛−1) > −0,5

3
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autorisation.
1
⟺ e−0,19(𝑛−1) < ⟺ −0,19𝑛 + 0,19 < − 𝑙𝑛 (12)
12
− 𝑙𝑛 (12) − 0,19
𝑛> ≃ 14,07
−0,19
Donc 𝑛 = 15 est la plus petite valeur telle que 𝑣𝑛 > 8,5.

Partie C
1. Le nombre de questions dépasse 850 au bout du neuvième selon l’estimation
du premier modèle et au bout du quinzième mois selon l’estimation du
deuxième modèle. La première modélisation conduit à procéder le plus tôt à la
modification de la présentation du site.
2. On détermine la limite des suites (𝑢𝑛 ) et (𝑣𝑛 ).
−1 < 0,9 < 1 donc lim (0,9) 𝑛 = 0 et par produit et somme 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = 13
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
Par ailleurs 𝑙𝑖𝑚 −0,19(𝑛 − 1) = −∞ donc par composition des limites
𝑛→+∞
−0,19(𝑛−1)
𝑙𝑖𝑚 e = 0 et par produit et somme 𝑙𝑖𝑚 𝑣𝑛 = 9.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
À long terme il y a plus grand nombre de questions pour la première modélisation
puisque qu’après un très grand nombre de mois, le nombre de questions se
stabilise autour de 1300 contre 900 pour la deuxième modélisation.

Exercice 4
1. 𝐸 (0 ; 0 ; 1) 𝐶(1 ; 1 ; 0) et 𝐺 (1 ; 1 ; 1).
1
2. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐶 ( 1 ) est un vecteur directeur de la droite (𝐸𝐶 ) donc une représentation
−1
paramétrique de cette droite est
𝑥=𝑡
{ 𝑦 = 𝑡 avec 𝑡 ∈ 𝑅
𝑧 =1−𝑡

3. On montre que ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐸𝐶 est un vecteur normal au plan (𝐺𝐵𝐷 ) donc que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐶 est
orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de ce plan.
0 −1
⃗⃗⃗⃗⃗
On a 𝐺𝐵 (−1) et 𝐺𝐷 ( 0 )⃗⃗⃗⃗⃗
−1 −1
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐶 ⋅ 𝐺𝐵 = 1 × 0 + 1 × (−1) + (−1) × (−1) = 0 et,
⃗⃗⃗⃗⃗ ⋅ 𝐺𝐷
𝐸𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 × (−1) + 1 × 0 + (−1) × (−1) = 0
Donc la droite (𝐸𝐶 ) est orthogonale au plan (𝐺𝐵𝐷 ).

⃗⃗⃗⃗⃗ est un vecteur normal au plan (𝐺𝐵𝐷 ), on peut donc écrire


4. a. 𝐸𝐶

4
Propriété exclusive de Studyrama.Toute reproduction ou diffusion interdite sans
autorisation.
(𝐺𝐵𝐷 ): 𝑥 + 𝑦 − 𝑧 + 𝑑 = 0 on a 𝐵 (1 ; 0 ; 0) appartenant à (𝐺𝐵𝐷 ) donc
1 + 𝑑 = 0 ⟺ 𝑑 = −1 ainsi (𝐺𝐵𝐷 ): 𝑥 + 𝑦 − 𝑧 − 1 = 0
b. Les coordonnées de 𝐼 le point d’intersection du plan (𝐺𝐵𝐷 ) avec la droite
(𝐸𝐶 )vérifient l’équation cartésienne du plan et la représentation paramétrique
de la droite donc
2
𝑡 + 𝑡 − (1 − 𝑡 ) − 1 = 0 ⟺ 𝑡 =
3
Donc en remplaçant dans les équations de la représentation paramétrique
2 2 2 1
𝑥𝐼 = , 𝑦𝐼 = et 𝑧𝐼 = 1 − = .
3 3 3 3
c. La distance du point 𝐸 au plan (𝐺𝐵𝐷 ) est égale à la distance du point 𝐸 à
son projeté orthogonal sur ce même plan, ici 𝐼.
2
3
2 2 12 2 3 2
⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐼 3
donc 𝐸𝐼 = √⃗⃗⃗⃗ 𝐸𝐼 = √3 × ( ) = √ = √ .
𝐸𝐼 ⋅ ⃗⃗⃗⃗
3 9 3
2
(3)

5. a. On calcule les longueurs 𝐺𝐵, 𝐺𝐷 et 𝐵𝐷


𝐺𝐵 = √⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐵 ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐵 = √(−1)2 + (−1)2 = √2
𝐺𝐷 = √⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐷 ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐷 = √(−1)2 + (−1)2 = √2 et de même 𝐵𝐷 = √2
Le triangle 𝐵𝐷𝐺 est équilatéral.
𝐵𝐷×𝐺𝐽
b. L’aire de 𝐵𝐷𝐺 est donné par car dans un triangle équilatéral les
2
médiatrices sont des hauteurs donc (𝐺𝐽 ) est la hauteur issue de 𝐺 du triangle
𝐵𝐷𝐺.

1
2 2 2
1 1 1 1 3
𝐽 (2 ; 2 ; 0) donc ⃗⃗⃗⃗
𝐽𝐺 ( 1 ) et 𝐽𝐺 = √(2) + (2) + 12 = √2
2
1
3
√2×√2 3
Enfin 𝐴𝐵𝐷𝐺 = =√
2 2
1 1 √3 2√3 1
6. 𝑉 = 3 𝐴𝐵𝐷𝐺 × 𝐸𝐼 = × × = 3.
3 2 3

5
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autorisation.
BACCALAURÉAT GÉNÉRAL

ÉPREUVE D’ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ

SESSION 2023

MATHÉMATIQUES

Lundi 20 mars 2023

Durée de l’épreuve : 4 heures

L’usage de la calculatrice avec mode examen actif est autorisé.


L’usage de la calculatrice sans mémoire « type collège » est autorisé.

Dès que ce sujet vous est remis, assurez-vous qu’il est complet.
Ce sujet comporte 5 pages numérotées de 1 à 5.

Le candidat doit traiter les quatre exercices proposés.

Le candidat est invité à faire figurer sur la copie toute trace de recherche, même
incomplète ou non fructueuse, qu’il aura développée.

La qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements seront prises en


compte dans l’appréciation de la copie. Les traces de recherche, même incomplètes
ou infructueuses, seront valorisées.

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Exercice 1 (5 points)

Cet exercice est un questionnaire à choix multiple.


Pour chaque question, une seule des quatre réponses proposées est exacte. Le
candidat indiquera sur sa copie le numéro de la question et la réponse choisie.
Aucune justification n’est demandée.
Aucun point n’est enlevé en l’absence de réponse ou en cas de réponse inexacte.
Les questions sont indépendantes.

Un technicien contrôle les machines équipant une grande entreprise. Toutes ces
machines sont identiques.
On sait que :
• 20% des machines sont sous garantie ;
• 0,2% des machines sont à la fois défectueuses et sous garantie ;
• 8,2% des machines sont défectueuses.
Le technicien teste une machine au hasard.
𝐺
On considère les événements suivants :
• 𝐺 : « la machine est sous garantie » ;
• 𝐷 : « la machine est défectueuse » ;
• 𝐺 et 𝐷 désignent respectivement les
événements contraires de 𝐺 et 𝐷.

Pour répondre aux questions 1 à 3, on pourra s’aider de l’arbre


proposé ci-contre.

1. La probabilité 𝑝𝐺 (𝐷) de l’événement 𝐷 sachant que 𝐺 est réalisé est égale à :


a. 0,002 b. 0,01
c. 0,024 d. 0,2

2. La probabilité 𝑝(𝐺 ∩ 𝐷) est égale à :


a. 0,01 b. 0,08
c. 0,1 d. 0,21

3. La machine est défectueuse. La probabilité qu’elle soit sous garantie est


environ égale, à 10−3 près, à :
a. 0,01 b. 0,024
c. 0,082 d. 0,1

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Pour les questions 4 et 5, on choisit au hasard et de façon indépendante 𝑛 machines
de l’entreprise, où 𝑛 désigne un entier naturel non nul. On assimile ce choix à un tirage
avec remise, et on désigne par 𝑋 la variable aléatoire qui associe à chaque lot de 𝑛
machines le nombre de machines défectueuses dans ce lot.
On admet que 𝑋 suit la loi binomiale de paramètres 𝑛 et 𝑝 = 0,082.

4. Dans cette question, on prend 𝑛 = 50.


La valeur de la probabilité 𝑝(𝑋 > 2), arrondie au millième, est de :
a. 0,136 b. 0,789
c. 0,864 d. 0,924
5. On considère un entier 𝑛 pour lequel la probabilité que toutes les machines
d’un lot de taille 𝑛 fonctionnent correctement est supérieure à 0,4. La plus
grande valeur possible pour 𝑛 est égale à :
a. 5 b. 6 c. 10 d. 11

Exercice 2 (5 points)
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]0 ; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 8 ln(𝑥), où ln désigne
la fonction logarithme népérien.
On admet que 𝑓 est dérivable sur ]0 ; +∞[, on note 𝑓′ sa fonction dérivée.

1. Déterminer lim 𝑓(𝑥).


𝑥→0

ln(𝑥)
2. On admet que, pour tout 𝑥 > 0, 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 (1 − 8 ).
𝑥2
En déduire la limite : lim 𝑓(𝑥).
𝑥→+∞

2(𝑥²−4)
3. Montrer que, pour tout réel 𝑥 de ]0 ; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = .
𝑥

4. Étudier les variations de 𝑓 sur ]0 ; +∞[ et dresser son tableau de variations


complet.
On précisera la valeur exacte du minimum de 𝑓 sur ]0 ; +∞[ .

5. Démontrer que, sur l’intervalle ]0 ; 2], l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution
unique 𝛼 (on ne cherchera pas à déterminer la valeur de 𝛼).

6. On admet que, sur l’intervalle [2 ; +∞[, l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution
unique 𝛽 (on ne cherchera pas à déterminer la valeur de 𝛽).
En déduire le signe de 𝑓 sur l’intervalle ]0 ; +∞[.

7. Pour tout nombre réel 𝑘, on considère la fonction 𝑔𝑘 définie sur ]0 ; +∞[ par :
𝑔𝑘 (𝑥) = 𝑥 2 − 8 ln(𝑥) +𝑘 .
En s’aidant du tableau de variations de 𝑓, déterminer la plus petite valeur de 𝑘
pour laquelle la fonction 𝑔𝑘 est positive sur l’intervalle ]0 ; +∞[.

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Exercice 3 (5 points)
Une entreprise a créé une Foire Aux Questions (« FAQ ») sur son site internet.

On étudie le nombre de questions qui y sont posées chaque mois.

Partie A : Première modélisation

Dans cette partie, on admet que, chaque mois :

• 90% des questions déjà posées le mois précédent sont conservées sur la FAQ ;
• 130 nouvelles questions sont ajoutées à la FAQ.

Au cours du premier mois, 300 questions ont été posées.

Pour estimer le nombre de questions, en centaines, présentes sur la FAQ le 𝑛-ième


mois, on modélise la situation ci-dessus à l’aide de la suite (𝑢𝑛 ) définie par :

𝑢1 = 3 et, pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 1, 𝑢𝑛+1 = 0,9 𝑢𝑛 + 1,3.

1. Calculer 𝑢2 et 𝑢3 et proposer une interprétation dans le contexte de l’exercice.


2. Montrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 1 :
100
𝑢𝑛 = 13 − × 0,9𝑛 .
9

3. En déduire que la suite (𝑢𝑛 ) est croissante. def seuil(p) :


4. On considère le programme ci-contre, écrit en n=1
langage Python. u=3
while u<=p :
Déterminer la valeur renvoyée par la saisie de n=n+1
seuil(8.5) et l’interpréter dans le contexte u=0.9*u+1.3
de l’exercice. return n

Partie B : Une autre modélisation

Dans cette partie, on considère une seconde modélisation à l’aide d’une nouvelle
suite (𝑣𝑛 ) définie pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 1 par :
𝑣𝑛 = 9 − 6 × e−0,19×(𝑛−1) .

Le terme 𝑣𝑛 est une estimation du nombre de questions, en centaines, présentes le


𝑛-ième mois sur la FAQ.
1. Préciser les valeurs arrondies au centième de 𝑣1 et 𝑣2 .
2. Déterminer, en justifiant la réponse, la plus petite valeur de 𝑛 telle que 𝑣𝑛 > 8,5.

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Partie C : Comparaison des deux modèles

1. L’entreprise considère qu’elle doit modifier la présentation de son site lorsque


plus de 850 questions sont présentes sur la FAQ. Parmi ces deux
modélisations, laquelle conduit à procéder le plus tôt à cette modification ?
Justifier votre réponse.
2. En justifiant la réponse, pour quelle modélisation y a-t-il le plus grand nombre
de questions sur la FAQ à long terme ?

Exercice 4 (5 points)

On considère le cube 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻


d’arête 1.
On appelle 𝐼 le point d’intersection du
plan (𝐺𝐵𝐷) avec la droite (𝐸𝐶).
L’espace est rapporté au repère
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐷,
orthonormé (𝐴 ; 𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐸
⃗⃗⃗⃗⃗ ).

1. Donner dans ce repère les coordonnées des points 𝐸, 𝐶, 𝐺.


2. Déterminer une représentation paramétrique de la droite (𝐸𝐶).
3. Démontrer que la droite (𝐸𝐶) est orthogonale au plan (𝐺𝐵𝐷).
4. a. Justifier qu’une équation cartésienne du plan (𝐺𝐵𝐷) est : 𝑥 + 𝑦 − 𝑧 − 1 = 0.
2 2 1
b. Montrer que le point 𝐼 a pour coordonnées ( ; ; ).
3 3 3
2√3
c. En déduire que la distance du point 𝐸 au plan (𝐺𝐵𝐷) est égale à .
3

5. a. Démontrer que le triangle 𝐵𝐷𝐺 est équilatéral.


b. Calculer l’aire du triangle 𝐵𝐷𝐺. On pourra utiliser le point 𝐽, milieu du
segment [𝐵𝐷].
1
6. Justifier que le volume du tétraèdre 𝐸𝐺𝐵𝐷 est égal à .
3
1
On rappelle que le volume d’un tétraèdre est donné par : 𝑉 = ℬℎ où ℬ est
3
l’aire d’une base du tétraèdre et ℎ est la hauteur relative à cette base.

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