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−6 6 0
(𝐴 − 𝐼)2 = (−6 6 0) et (𝐴 − 𝐼)3 = 0
0 0 0
2 1 1 4
(𝑃(𝑥)) = 1 + 𝑥 − 𝑥 3 + 𝑥
8 64
6. En remplaçant 𝑥 par 𝐶, on a :
2 1 1 4 1 1
(𝑃(𝐶)) = 𝐼 + 𝐶 − 𝐶 3 + 𝐶 = 𝐴 − (𝐴 − 𝐼)3 + (𝐴 − 𝐼)4
8 64 8 64
Or, (𝐴 − 𝐼)3 = (𝐴 − 𝐼)4 = 0, donc
2
(𝑃(𝐶)) = 𝐴
Une matrice 𝑀 telle que 𝑀2 = 𝐴 est donc 𝑀 = 𝑃(𝐶). Il reste à faire le calcul :
1 1 1 1 1 0 0 1 −1 1 2 1 −6 6 0
𝑀 = 𝑃(𝐶) = 𝐼 + 𝐶 − 𝐶 2 = 𝐼 + (𝐴 − 𝐼) − (𝐴 − 𝐼)2 = (0 1 0) + (−1 1 2) − (−6 6 0)
2 8 2 8 2 8
0 0 1 −3 3 0 0 0 0
soit :
5⁄4 − 1⁄4 1
𝑀 = ( 1⁄4 3 ⁄4 1)
− 3⁄2 3 ⁄2 1
7.c) On a
−6 −6
𝐴 (−6) = (−6)
0 0
donc 𝑓(𝑢) = 𝑢.
Par ailleurs, on a par définition, 𝑢 = 𝑓(𝑣) − 𝑣 donc 𝑓(𝑣) = 𝑢 + 𝑣 et 𝑣 = 𝑓(𝑤) − 𝑤, donc 𝑓(𝑤) = 𝑣 + 𝑤.
Ainsi
1 1 0
Mat ℬ′ (𝑓) = (0 1 1) = 𝑇
0 0 1
7.d) En notant alors 𝑃 la matrice de passage de la base ℬ à la base ℬ ′ , on sait que 𝑃 est une matrice inver-
sible de ℳ3 (ℝ), et par la formule du changement de base, on a 𝑇 = 𝑃−1 𝐴𝑃.
Remarque :
−6 1 1
𝑃 = (−6 1 0)
0 −3 1
8.a) Si 𝑁 2 = 𝑇, alors :
𝑁𝑇 = 𝑁𝑁 2 = 𝑁 3 = 𝑁 2 𝑁 = 𝑇𝑁
En cherchant 𝑁 sous la forme
𝑎 𝑏 𝑐
𝑁 = (𝑑 𝑒 𝑓) où (𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑, 𝑒, 𝑓, 𝑔, ℎ, 𝑖) ∈ ℝ9
𝑔 ℎ 𝑖
on a alors :
𝑎 𝑏 𝑐 1 1 0 1 1 0 𝑎 𝑏 𝑐
𝑁𝑇 = 𝑇𝑁 ⇔ (𝑑 𝑒 𝑓 ) (0 1 1) = ( 0 1 1) ( 𝑑 𝑒 𝑓)
𝑔 ℎ 𝑖 0 0 1 0 0 1 𝑔 ℎ 𝑖
𝑎 𝑎+𝑏 𝑏+𝑐 𝑎+𝑑 𝑏+𝑒 𝑐+𝑓
⇔( 𝑑 𝑑+𝑒 𝑒 + 𝑓 ) = (𝑑 + 𝑔 𝑒+ℎ 𝑓 + 𝑖)
𝑔 𝑔+ℎ ℎ+𝑖 𝑔 ℎ 𝑖
𝑎 = 𝑎+𝑑
𝑎+𝑏 = 𝑏+𝑒 𝑑=0
𝑎=𝑒 𝑑=𝑔=ℎ=0
𝑏+𝑐 = 𝑐+𝑓
𝑏=𝑓 𝑒=𝑎
𝑑 = 𝑑+𝑔 𝑖=𝑎
⇔ ⇔ 𝑔=0⇔
𝑑+𝑒 = 𝑒+ℎ 𝑓 =𝑏
𝑑=ℎ
𝑒+𝑓 = 𝑓+𝑖
𝑒=𝑖 { (𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ ℝ3
𝑔+ℎ = ℎ {ℎ = 0
{ℎ + 𝑖 = 𝑖
Bilan
𝑎 𝑏 𝑐
𝑁 est de la forme : 𝑁 = (0 𝑎 𝑏) où 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont trois réels
0 0 𝑎
8.b) D’après la question précédente, les solutions de l’équation matricielle 𝑁 2 = 𝑇 sont à chercher sous la
forme
𝑎 𝑏 𝑐
𝑁 = (0 𝑎 𝑏) où 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont trois réels
0 0 𝑎
Or,
𝑎2 2𝑎𝑏 2𝑎𝑐 + 𝑏 2 1 1 0 𝑎2 = 1
2 2
𝑁 =𝑇⇔(0 𝑎 2𝑎𝑏 ) = (0 1 1) ⇔ { 2𝑎𝑏 = 1
0 0 𝑎2 0 0 1 2𝑎𝑐 + 𝑏 2 = 0
Or, 𝑎2 = 1 ⇔ 𝑎 ∈ {−1,1}. On se retrouve donc à résoudre deux systèmes, suivant que 𝑎 = −1 ou 𝑎 = 1.
⦁ Cas 𝑎 = 1
𝑎2 = 1 𝑎 = 1 𝑎 = 1
{ 2𝑎𝑏 = 1⇔{ 2𝑏 = 1 ⇔ {𝑏 = 1⁄2
2𝑎𝑐 + 𝑏 2 = 0 2𝑐 + 𝑏 2 = 0 𝑐 = − 1⁄8
⦁ Cas 𝑎 = −1
𝑎2 = 1 𝑎 = −1 𝑎 = −1
{ 2𝑎𝑏 = 1⇔{ −2𝑏 = 1 ⇔ {𝑏 = − 1⁄2
2𝑎𝑐 + 𝑏 2 = 0 −2𝑐 + 𝑏 2 = 0 𝑐 = 1⁄8
Conclusion
Remarque : l’une des deux est la solution 𝑃(𝐶) trouvée à la question 5. Il s’agit de 𝑀1 …
10. On sait qu’un espace vectoriel est, soit réduit au vecteur nul, et il contient alors un seul élément, soit
non réduit au vecteur nul, et il contient alors une infinité d’éléments. Ainsi, en aucun cas, un espace vectoriel
ne peut contenir que deux éléments. Pour cette raison,
𝑓 est linéaire
𝑓 est un endomorphisme de 𝐸
Im 𝑓 = Vect(𝑒1 , 𝑒0 + 𝑒2 )
Puisque 𝑓(𝑒0 ) = 𝑓(𝑒2 ) alors 𝑓 n’est pas injectif et donc n’est pas bijectif. Ainsi
3.a) Considérons alors trois réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que 𝑎𝐴2 + 𝑏𝐴 + 𝑐 = 0. On a les équivalences :
2 0 2 0 1 0 1 0 0 0 0 0
𝑎𝐴2 + 𝑏𝐴 + 𝑐 = 0 ⇔ 𝑎 (0 4 0) + 𝑏 (2 0 2) + 𝑐 (0 1 0) = (0 0 0)
2 0 2 0 1 0 0 0 1 0 0 0
2𝑎 + 𝑐 𝑏 2𝑎 0 0 0
⇔ ( 2𝑏 4𝑎 + 𝑐 2𝑏 ) = (0 0 0)
2𝑎 𝑏 2𝑎 + 𝑐 0 0 0
2𝑎 + 𝑐 = 0
𝑏=0
⇔ 2𝑎 = 0
2𝑏 = 0
{4𝑎 + 𝑐 = 0
C’est plus qu’il n’en faut pour conclure que 𝑎 = 𝑏 = 𝑐 = 0 donc
0 4 0 0 1 0
3.b) On a 𝐴3 = (8 0 8) = 4 (2 0 2) = 4𝐴
0 4 0 0 1 0
𝐴3 = 4𝐴
et donc
𝑄(𝐴) = 0 où 𝑄(𝑥) = 𝑥 3 − 4𝑥
3.c) Remarquons que, puisque 𝑄(𝐴) = 0 et 𝑄 s’écrit sous la forme 𝑥(𝑥 − 2)(𝑥 + 2), alors on a
𝐴(𝐴 − 2I3 )(𝐴 + 2I3 ) = 0
• Si 𝐴 − 𝜆1 I3 était inversible, c’est-à-dire si 𝐴 + 2I3 était inversible, alors en multipliant l’égalité précé-
dente par (𝐴 + 2I3 )−1 à droite on aurait :
𝐴(𝐴 − 2I3 )(𝐴 + 2I3 )(𝐴 + 2I3 )−1 = 0(𝐴 + 2I3 )−1 soit : 𝐴(𝐴 − 2I3 ) = 0
On aurait alors 𝐴2 − 2𝐴 = 0 ce qui impliquerait que la famille (𝐴2 , 𝐴, I3 ) est liée : absurde.
Ainsi, 𝐴 − 𝜆1 I3 n’est pas inversible.
• De même, si 𝐴 − 𝜆2 I3 était inversible, c’est-à-dire si 𝐴 était inversible, alors en multipliant l’égalité
précédente par 𝐴−1 cette fois à gauche on aurait :
𝐴−1 𝐴(𝐴 − 2I3 )(𝐴 + 2I3 ) = 𝐴−1 0 soit : (𝐴 − 2I3 )(𝐴 + 2I3 ) = 0
On aurait alors 𝐴2 − 4I3 = 0 ce qui impliquerait encore que la famille (𝐴2 , 𝐴, I3 ) est liée : absurde.
Ainsi, 𝐴 − 𝜆2 I3 n’est pas inversible.
• De même, si 𝐴 − 𝜆3 I3 était inversible, c’est-à-dire si 𝐴 − 2I3 était inversible, alors en modifiant l’ordre
des facteurs dans l’égalité 𝐴(𝐴 − 2I3 )(𝐴 + 2I3 ) = 0 (ce qui est permis car les matrices 𝐴 − 𝜆𝑖 I3 commutent)
et multipliant l’égalité obtenue par (𝐴 − 2I3 )−1 , on obtiendrait :
𝐴(𝐴 + 2I3 ) = 0
On aurait alors 𝐴 − 2𝐴 = 0 ce qui impliquerait de nouveau que la famille (𝐴2 , 𝐴, I3 ) est liée : absurde.
2
Une base de Ker(𝑓 + 2id) est la famille (𝑃1 ) où 𝑃1 = 𝑒0 − 2𝑒1 + 𝑒2 i.e. ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑃1 (𝑥) = 1 − 2𝑥 + 𝑥 2
Une base de Ker(𝑓 − 2id) est la famille (𝑃3 ) où 𝑃3 = 𝑒0 + 2𝑒1 + 𝑒2 soit : ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑃3 (𝑥) = 1 + 2𝑥 + 𝑥 2
3.e) Soit 𝑎, 𝑏 et 𝑐 trois réels tels que 𝑎𝑃1 + 𝑏𝑃2 + 𝑐𝑃3 = 0. On a donc
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑎(1 + 2𝑥 + 𝑥 2 ) + 𝑏(1 − 𝑥 2 ) + 𝑐(1 − 2𝑥 + 𝑥 2 ) = 0
soit
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 + (2𝑎 − 2𝑐)𝑥 + (𝑎 − 𝑏 + 𝑐)𝑥 2 = 0
d’où
𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 0 𝐿1
{ 2𝑎 − 2𝑐 = 0 𝐿2
𝑎 − 𝑏 + 𝑐 = 0 𝐿3
De 𝐿1 − 𝐿3 on tire 𝑏 = 0. En reportant dans 𝐿1 on tire 𝑎 + 𝑐 = 0. Or, 𝐿2 donne 𝑎 − 𝑐 = 0. En additionnant
ces égalités puis en les soustrayant, on obtient 𝑎 = 𝑐 = 0.
Bilan : 𝑎 = 𝑏 = 𝑐 = 0 et donc la famille ℬ ′ = (𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 ) est libre dans 𝐸.
En outre, elle est formée de trois éléments et dim 𝐸 = 2 + 1 = 3, donc ℬ ′ = (𝑃1 , 𝑃2 , 𝑃3 ) est une base de 𝐸.
−2 0 0
𝐴′ = ( 0 0 0)
0 0 2
Exercice 3
Question préliminaire
(i) La fonction 𝜑 est deux fois dérivable sur [𝑎, 𝑏] et on a, pour tout réel 𝑥 de [𝑎, 𝑏]
𝜑 ′ (𝑥) = ℎ′ (𝑥) − ℎ′ (𝑎) − 𝑀(𝑥 − 𝑎) et 𝜑 ′′ (𝑥) = ℎ′′ (𝑥) − 𝑀
Or, on a supposé que pour tout réel 𝑥 de [𝑎, 𝑏], on a ℎ′′ (𝑥) ≤ 𝑀, donc ∀𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏], 𝜑 ′′ (𝑥) ≤ 0, ce qui montre
que 𝜑 ′ est décroissante sur [𝑎, 𝑏]. Comme de plus 𝜑 ′ (𝑎) = 0, alors 𝜑 ′ est négative sur [𝑎, 𝑏].
(ii) De ce qui précède, on déduit que 𝜑 décroît sur [𝑎, 𝑏]. Mais, 𝜑(𝑎) = 0, donc finalement 𝜑 est négative
sur [𝑎, 𝑏]. En particulier, 𝜑(𝑏) ≤ 0, c'est-à-dire :
𝑀(𝑏 − 𝑎)2
ℎ(𝑏) − ℎ(𝑎) − (𝑏 − 𝑎)ℎ′ (𝑎) − ≤0
2
Ce que l’on peut écrire, bien sûr :
𝑀(𝑏 − 𝑎)2
ℎ(𝑏) − ℎ(𝑎) − (𝑏 − 𝑎)ℎ′ (𝑎) ≤
2
La fonction 𝑔 étant continue et strictement croissante sur [1, +∞[, d’après le théorème de la bijection et le
calcul des limites de 𝑔 aux bornes de [1, +∞[, elle réalise une bijection de [1, +∞[ sur [−1, +∞[.
Comme 0 ∈ [−1, +∞[ donc 𝑔 possède une unique racine ℓ sur [1, +∞[.
Or, l’exécution des instructions Scilab montre que 𝑔(3) < 0 et 𝑔(4) > 0, et donc 𝑔(3) < 𝑔(ℓ) < 𝑔(4).
Puisque 𝑔 est strictement croissante sur [1, +∞[ alors 3 < ℓ < 4.
Bilan : l’équation 𝑔(𝑥) = 0, 𝑥 ≥ 1, a une unique solution, et cette solution est dans l’intervalle [3,4] c’est-à-
dire que
L’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 a une unique solution, et cette solution est dans l’intervalle [3,4]
1
0 ≤ |ℓ − 𝑢𝑛+1 | ≤ |ℓ − 𝑢𝑛 |
3
1
∀𝑛 ∈ ℕ, |ℓ − 𝑢𝑛 | ≤
3𝑛
lim 𝑢𝑛 = ℓ
𝑛→+∞
4. L’équation de la tangente à (𝐶𝑔) au point d’abscisse 𝑥0 est 𝑦 = 𝑔′ (𝑥0 )(𝑥 − 𝑥0 ) + 𝑔(𝑥0 ), soit :
1
𝑦 = (1 − ) (𝑥 − 𝑥0 ) + 𝑥0 − ln 𝑥0 − 2
𝑥0
On étudie donc l’équation d’inconnue 𝑥 :
1
(1 − ) (𝑥 − 𝑥0 ) + 𝑥0 − ln 𝑥0 − 2 = 0
𝑥0
C’est une banale équation de degré 1 dont le coefficient de 𝑥 est non nul (car 𝑥0 ≠ 1), donc elle possède une
solution unique, qui est
−𝑥0 + ln 𝑥0 + 2 𝑥0 (−𝑥0 + ln 𝑥0 + 2) + 𝑥0 (𝑥0 − 1) 𝑥0 (ln 𝑥0 + 1)
𝑥= + 𝑥0 = = = Φ(𝑥0 )
1 𝑥0 − 1 𝑥0 − 1
1−
𝑥0
Bilan
5.a) Rappelons que le réel ℓ est le seul réel de [1, +∞[ vérifiant 𝑓(ℓ) = ℓ et on sait même que ℓ ∈ [3,4].
On a alors
ℓ(1 + ln ℓ) ℓ(1 + ln ℓ) − ℓ(ℓ − 1) ℓ(2 + ln ℓ − ℓ) ℓ(𝑓(ℓ) − ℓ)
Φ(ℓ) − ℓ = −ℓ= = = =0
ℓ−1 ℓ−1 ℓ−1 ℓ−1
Conclusion :
Φ(ℓ) = ℓ
5.b) La fonction Φ est dérivable sur [3,4] et on a pour tout réel 𝑥 de [3,4] :
(2 + ln 𝑥)(𝑥 − 1) − 𝑥(1 + ln 𝑥)
Φ′ (𝑥) =
(𝑥 − 1)2
Soit, en arrangeant un peu
𝑥 − 2 − ln 𝑥
∀𝑥 ∈ [3,4], Φ′ (𝑥) =
(𝑥 − 1)2
On a alors
ℓ − 2 − ln ℓ 𝑔(ℓ)
Φ′ (ℓ) = 2
= =0
(ℓ − 1) (ℓ − 1)2
Ainsi
Φ′ (ℓ) = 0
∀𝑛 ∈ ℕ, ℓ ≤ 𝑣𝑛 ≤ 4
6. La fonction Φ′ est elle-même dérivable sur [3,4] et on a pour tout réel 𝑥 de [3,4]
1
(1 − ) (𝑥 − 1)2 − 2(𝑥 − 2 − ln 𝑥)(𝑥 − 1) (𝑥 − 1)2 − 2𝑥(𝑥 − 2 − ln 𝑥)
Φ ′′ (𝑥)
= 𝑥 =
(𝑥 − 1)4 𝑥(𝑥 − 1)3
Soit, en arrangeant un peu
−𝑥 2 + 2𝑥 + 1 + 2𝑥 ln 𝑥
∀𝑥 ∈ [3,4], Φ′′ (𝑥) =
𝑥(𝑥 − 1)3
Le graphe tracé est bien entendu celui de Φ′′ sur [3,4], qui contient l’intervalle [ℓ, 𝑣𝑛 ]. On constate graphi-
quement que l’image de [3,4] par Φ′′ est incluse dans [0,02 ; 0,2], donc en étant très large, on a :
𝑛
7.b) Notons pour tout entier naturel 𝑛, 𝒫(𝑛) : « 0 ≤ 𝑣𝑛 − ℓ ≤ 𝛽 2 » où donc 𝛽 = 𝑣0 − ℓ.
0
• Puisque 𝑣0 ≥ ℓ et 𝛽 2 = 𝛽1 = 𝛽 = 𝑣0 − ℓ, alors 𝒫(0) est vraie.
𝑛
• Soit 𝑛 un entier naturel tel que 𝒫(𝑛) est vraie. On a alors : 0 ≤ 𝑣𝑛 − ℓ ≤ 𝛽 2 . On en déduit que
𝑛 2 𝑛+1
0 ≤ (𝑣𝑛 − ℓ)2 ≤ (𝛽 2 ) c'est-à-dire : 0 ≤ (𝑣𝑛 − ℓ)2 ≤ 𝛽 2
Or, d’après la question 7.a) on a : 0 ≤ 𝑣𝑛+1 − ℓ ≤ (𝑣𝑛 − ℓ)2 donc en mettant tout bout à bout :
𝑛+1
0 ≤ 𝑣𝑛+1 − ℓ ≤ (𝑣𝑛 − ℓ)2 ≤ 𝛽 2
Ceci montre que 𝒫(𝑛 + 1) est vraie.
• Par récurrence, 𝒫(𝑛) est vraie quel que soit l’entier naturel 𝑛 :
𝑛
∀𝑛 ∈ ℕ, 0 ≤ 𝑣𝑛 − ℓ ≤ 𝛽 2
8. Pour tout entier naturel 𝑛 on a
𝑛
𝛽2 𝑛
ln ( 𝑛
) = 2𝑛 ln 𝛽 + 𝑛 ln 3 = 2𝑛 (ln 𝛽 + ln 3 𝑛 )
(1⁄3) 2
𝑛 𝑛
Or, par croissance comparée, on a : lim = 0 donc lim (ln 𝛽 + ln 3 ) = ln 𝛽.
𝑛→+∞ 2𝑛 𝑛→+∞ 2𝑛
Mais, 𝛽 = 𝑣0 − ℓ = 4 − ℓ et ℓ ∈ ]3,4[ donc ln 𝛽 < 0 et donc
𝑛
𝑛
𝑛 𝛽2
lim 2 (ln 𝛽 + ln 3 𝑛 ) = −∞ , c'est-à-dire : lim ln ( ) = −∞
𝑛→+∞ 2 𝑛→+∞ (1⁄3)𝑛
𝑛
𝛽2
On en déduit que lim = 0 et donc :
𝑛→+∞ (1⁄3)𝑛
𝑛 1
𝛽 2 = 𝑜 ( 𝑛 ) (𝑛 → +∞)
3
On en déduit que certainement, (𝑣𝑛 ) converge plus vite vers ℓ que (𝑢𝑛 ) ou (𝑣𝑛 ).