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Projet CF FdM2

Université Claude Bernard-Lyon 1 Semestre de printemps 2019


Fondamentaux des mathématiques 2 14 mai 2019
________________________________________________________________________________________

Examen final du 14 mai 2019 de 10h à 12h


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Il est rappelé que la qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements entreront pour une part
importante dans l’appréciation des copies. Les réponses doivent donc être clairement rédigées. Le détail des
calculs doit apparaitre sur la copie. Enfin, si vous pensez avoir repéré une erreur d’énoncé, signalez-le sur
la copie et poursuivez votre composition en expliquant les raisons des initiatives que vous avez été amené
à prendre.

Exercice 1.
Soit 𝑢 : 𝐸 → 𝐹 une application linéaire avec dim(𝐸) = 𝑝 et dim(𝐹 ) = 𝑞 avec 𝑝 ≥ 𝑞.
Montrer que dim(ker(𝑢)) ≥ 𝑝 − 𝑞.

Correction exercice1
D’après le théorème du rang
dim(ker(𝑢)) + dim(𝑖𝑚(𝑢)) = dim(𝐸) ⇔ dim(ker(𝑢)) = 𝑝 − dim(𝑖𝑚(𝑢))
Comme dim(𝑖𝑚(𝑢)) ≤ 𝑞 on a − dim(𝑖𝑚(𝑢)) ≥ −𝑞, par conséquent
dim(ker(𝑢)) ≥ 𝑝 − 𝑞

Exercice 2.
1. Trouver toutes les solutions de l’équation 𝑦 ′′ + 9𝑦 = 0.
2. Trouver une solution particulière de l’équation 𝑦 ′′ + 9𝑦 = sin(3𝑥 ).
Expliquer pourquoi il en existe une de la forme 𝑦𝑃 = 𝑥 (𝐴 cos(3𝑥 ) + 𝐵 sin(3𝑥 )), avec 𝐴, 𝐵 ∈ ℝ.
3. Trouver une solution particulière de l’équation 𝑦 ′′ + 9𝑦 = 𝑥𝑒 3𝑥 .
4. En déduire l’ensemble des solutions de l’équation 𝑦 ′′ + 9𝑦 = sin(3𝑥 ) + 𝑥𝑒 3𝑥 .
5. Montrer que 𝑦 ′′ + 9𝑦 = sin(3𝑥 ) + 𝑥𝑒 3𝑥 avec 𝑦 ′(0) = 𝑦(0) = 0 admet une unique solution que
l’on déterminera.

Correction exercice2
1. L’équation caractéristique est 𝑟 2 + 9 = 0, dont les racines sont ±3𝑖, les solutions sont :
𝑦 = 𝜆1 cos(3𝑥 ) + 𝜆2 sin(3𝑥 ) , 𝜆1 , 𝜆2 ∈ ℝ
2. 3𝑖 est racine de l’équation caractéristique de l’équation homogène donc il faut multiplier par 𝑥 la
solution « naturelle ».
𝑦𝑃 = 𝑥 (𝐴 cos(3𝑥 ) + 𝐵 sin(3𝑥 ))
𝑦𝑃′ = 𝐴 cos(3𝑥 ) + 𝐵 sin(3𝑥 ) + 𝑥 (−3𝐴 sin(3𝑥 ) + 3𝐵 cos(3𝑥 ))
𝑦𝑃′′ = −6𝐴 sin(3𝑥 ) + 6𝐵 cos(3𝑥 ) − 9𝑥 (𝐴 cos(3𝑥 ) + 𝐵 sin(3𝑥 ))

1
Donc pour tout 𝑥 ∈ ℝ
1
𝑦𝑃′′ + 9𝑦𝑃 = sin(3𝑥 ) ⇔ −6𝐴 sin(3𝑥 ) + 6𝐵 cos(3𝑥 ) = sin(3𝑥 ) ⇔ {𝐴 = − 6
𝐵=0
1
Alors 𝑦𝑃 = − 6 𝑥 cos(3𝑥 )

3. On cherche une solution particulière de la forme


𝑦𝑃 = (𝐴𝑥 + 𝐵)𝑒 3𝑥 , 𝐴, 𝐵 ∈ ℝ
𝑦𝑃′ = 3(𝐴𝑥 + 𝐵)𝑒 3𝑥 + 𝐴𝑒 3𝑥 = (3𝐴𝑥 + 3𝐵 + 𝐴)𝑒 3𝑥
𝑦𝑃′′ = 3𝐴𝑒 3𝑥 + 3(3𝐴𝑥 + 3𝐵 + 𝐴)𝑒 3𝑥 = (9𝐴𝑥 + 9𝐵 + 6𝐴)𝑒 3𝑥
On remplace dans 𝑦𝑃′′ + 9𝑦𝑃 = 𝑥𝑒 3𝑥 (∗)
(∗) ⇔ (9𝐴𝑥 + 9𝐵 + 6𝐴)𝑒 3𝑥 + 9(𝐴𝑥 + 𝐵)𝑒 3𝑥 = 𝑥𝑒 3𝑥 ⇔ (18𝐴𝑥 + 18𝐵 + 6𝐴)𝑒 3𝑥 = 𝑥𝑒 3𝑥
1
𝐴=
18𝐴 = 1 18
⇔{ ⇔{
18𝐵 + 6𝐴 = 0 1
𝐵=−
54
𝑥 1
𝑦𝑃 = ( − ) 𝑒 3𝑥
18 54
4. Une solution particulière de 𝑦 ′′ + 9𝑦 = sin(3𝑥 ) + 𝑥𝑒 3𝑥 est
1 𝑥 1
𝑦𝑃 = − 𝑥 cos(3𝑥 ) + ( − ) 𝑒 3𝑥
6 18 54
La solution générale est
1 𝑥 1
𝑦 = 𝜆1 cos(3𝑥 ) + 𝜆2 sin(3𝑥 ) − 𝑥 cos(3𝑥 ) + ( − ) 𝑒 3𝑥 , 𝜆1 , 𝜆2 ∈ ℝ
6 18 54
5.
1 1 1 𝑥 1
𝑦 ′ = −3𝜆1 sin(3𝑥 ) + 𝜆2 cos(3𝑥 ) − cos(3𝑥 ) + 𝑥 sin(3𝑥 ) + 𝑒 3𝑥 + 3 ( − ) 𝑒 3𝑥
6 6 18 18 54
1 1
𝑦(0) = 0 𝜆1 −
= 0 𝜆1 =
{ ′ ⇔{ 54 ⇔{ 54
( )
𝑦 0 =0 1 1 1 1
𝜆2 − + − =0 𝜆2 =
6 18 18 6
Alors
1 1 1 𝑥 1
𝑦= cos(3𝑥 ) + sin(3𝑥 ) − 𝑥 cos(3𝑥 ) + ( − ) 𝑒 3𝑥
54 6 6 18 54

Exercice 3. 𝛽 = (1, 𝑋, 𝑋 2 , 𝑋 3 ) la base canonique de ℝ3 [𝑋].


1
1. Montrer que 𝑝: 𝑃 ↦ 2 (𝑃(𝑋) + 𝑃 (−𝑋)) est une application linéaire de ℝ3 [𝑋] → ℝ3 [𝑋].
2. Soit 𝐹 = {𝑃 ∈ ℝ3 [𝑋], 𝑃(−𝑋) = 𝑃(𝑋)} l’espace vectoriel des polynômes pairs et 𝐺 =
{𝑃 ∈ ℝ3 [𝑋], 𝑃 (−𝑋) = −𝑃(𝑋)} l’espace vectoriel des polynômes impairs, montrer que :
𝐹⨁𝐺 = ℝ3 [𝑋].
3. Soit 𝑃 ∈ ℝ3 [𝑋]. Montrer que 𝑝(𝑃) ∈ 𝐹.

2
4. Déterminer 𝑝 ∘ 𝑝, en déduire que 𝑝 est une projection.
5. Déterminer le noyau et l’image de 𝑝
6. Déterminer la matrice 𝐴 de 𝑝 dans la base canonique.
1
7. On pose 𝑖: 𝑃 ↦ (𝑃(𝑋) − 𝑃 (−𝑋)). On admet que 𝑖 est un endomorphisme de ℝ3 [𝑋] Déterminer la
2
matrice 𝐵 de 𝑖 dans la base canonique.
8. Calculer 𝑝 ∘ 𝑖 et 𝑖 ∘ 𝑝.

Correction exercice3
1. Pour tous 𝑃1 , 𝑃2 ∈ ℝ3 [𝑋] et 𝜆1 , 𝜆2 ∈ ℝ
1
𝑝(𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 ) = ((𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 )(𝑋) + (𝜆1 𝑃1 + 𝜆2 𝑃2 )(−𝑋))
2
1
= (𝜆1 𝑃1(𝑋) + 𝜆2 𝑃2 (𝑋) + 𝜆1 𝑃1 (−𝑋) + 𝜆2 𝑃2 (−𝑋))
2
1 1
= 𝜆1 (𝑃1 (𝑋) + 𝑃1 (−𝑋)) + 𝜆2 (𝑃2 (𝑋) + 𝑃2 (−𝑋)) = 𝜆1 𝑝(𝑃1 ) + 𝜆2 𝑝(𝑃2 )
2 2
Donc 𝑝 est linéaire.
2. Soit 𝑃 = 𝑎0 + 𝑎1 𝑋 + 𝑎2 𝑋 2 + 𝑎3 𝑋 3
𝑃(−𝑋) = 𝑃(𝑋) ⇔ 𝑎0 − 𝑎1 𝑋 + 𝑎2 𝑋 2 − 𝑎3 𝑋 3 = 𝑎0 + 𝑎1 𝑋 + 𝑎2 𝑋 2 + 𝑎3 𝑋 3 ⇔ 𝑎1 = 𝑎3 = 0
Donc 𝑃 = 𝑎0 + 𝑎3 𝑋 2 et 𝐹 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(1, 𝑋 2 )
𝑃(−𝑋) = −𝑃 (𝑋) ⇔ 𝑎0 − 𝑎1 𝑋 + 𝑎2 𝑋 2 − 𝑎3 𝑋 3 = −𝑎0 − 𝑎1 𝑋 − 𝑎2 𝑋 2 − 𝑎3 𝑋 3 ⇔ 𝑎0 = 𝑎2 = 0
Donc 𝑃 = 𝑎1 𝑋 + 𝑎3 𝑋 3 et 𝐺 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑋, 𝑋 3 )
𝐹 + 𝐺 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(1, 𝑋, 𝑋 2 , 𝑋 3 )
Comme (1, 𝑋, 𝑋 2 , 𝑋 3 ) est une base de ℝ3 [𝑋], on a 𝐹⨁𝐺 = ℝ3 [𝑋]
3. Soit 𝑃 = 𝑎0 + 𝑎1 𝑋 + 𝑎2 𝑋 2 + 𝑎3 𝑋 3 ∈ 𝐹
1
𝑝(𝑃) = (𝑎0 + 𝑎1 𝑋 + 𝑎2 𝑋 2 + 𝑎3 𝑋 3 + 𝑎0 − 𝑎1 𝑋 + 𝑎2 𝑋 2 − 𝑎3 𝑋 3 ) = 𝑎0 + 𝑎2 𝑋 2 ∈ 𝐹
2
4. Pour tout 𝑃 ∈ ℝ3 [𝑋]
1 1 1
𝑝 ∘ 𝑝(𝑃)(𝑋) = 𝑝 ( (𝑃(𝑋) + 𝑃(−𝑋))) = 𝑝(𝑃(𝑋)) + 𝑝(𝑃(−𝑋))
2 2 2
1 1 1 1
= ( (𝑃(𝑋) + 𝑃(−𝑋))) + ( (𝑃 (−𝑋) + 𝑃(−(−𝑋))))
2 2 2 2
1 1 1 1 1
= ( (𝑃(𝑋) + 𝑃(−𝑋))) + ( (𝑃(−𝑋) + 𝑃(𝑋))) = (𝑃(𝑋) + 𝑃(−𝑋))
2 2 2 2 2
= 𝑝(𝑃)(𝑋)
Donc 𝑝 ∘ 𝑝 = 𝑝 et alors 𝑝 est une projection.
5. Soit 𝑃 = 𝑎0 + 𝑎1 𝑋 + 𝑎2 𝑋 2 + 𝑎3 𝑋 3
𝑃 ∈ ker(𝑝) ⇔ 𝑝(𝑃) = 0 ⇔ 𝑝(𝑎0 + 𝑎1 𝑋 + 𝑎2 𝑋 2 + 𝑎3 𝑋 3 ) = 0
⇔ 𝑎0 𝑝(1) + 𝑎1 𝑝(𝑋) + 𝑎2 𝑝(𝑋 2 ) + 𝑎3 𝑝(𝑋 3 ) = 0 ⇔ 𝑎0 + 𝑎2 𝑋 2 = 0 ⇔ 𝑎0 = 𝑎2 = 0
⇔ 𝑃 = 𝑎1 𝑋 + 𝑎3 𝑋 3 ⇔ ker(𝑝) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑋, 𝑋 3 ) = 𝐺
Comme (𝑋, 𝑋 3 ) est libre (en tant que sous-famille d’une famille libre) et qu’elle engendre ker(𝑝)
c’est une base de ker(𝑝).
𝑖𝑚(𝑝) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑝(1), 𝑝(𝑋), 𝑝(𝑋 2 ), 𝑝(𝑋 3 )) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(1, 𝑋 2 ) = 𝐹
(1, 𝑋 2 ) est une famille de deux vecteurs non proportionnels qui engendre 𝑖𝑚(𝑝) c’est une base de
𝑖𝑚(𝑝).
6.
1 1 1
𝑝(1) = (1 + 1) = 1; 𝑝(𝑋) = (𝑋 + (−𝑋)) = 0; 𝑝(𝑋 2 ) = (𝑋 2 + (−𝑋)2 ) = 𝑋 2 ; 𝑝(𝑋 3 ) = 0
2 2 2
3
1 0 0 0
0 0 0 0
𝐴=( )
0 0 1 0
0 0 0 0

7.
1 1 1
𝑖 (1) = (1 − 1) = 0; 𝑝(𝑋) = (𝑋 − (−𝑋)) = 𝑋; 𝑝(𝑋 2 ) = (𝑋 2 − (−𝑋)2 ) = 0; 𝑝(𝑋 3 ) = 𝑋 3
2 2 2
Soit 𝐵 la matrice de 𝑖 dans la base canonique
0 0 0 0
0 1 0 0
𝐵=( )
0 0 0 0
0 0 0 1
8. Première méthode
1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0
𝐴𝐵 = ( )( )=( )
0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0
0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
𝐵𝐴 = ( )( )=( )
0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0
0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0
Donc 𝑖 ∘ 𝑝 = 𝑝 ∘ 𝑖 = 𝑂, l’application linéaire nulle
Deuxième méthode
1 1 1
𝑖 ∘ 𝑝(𝑃) = 𝑖(𝑝(𝑃)) = 𝑖 ( (𝑃(𝑋) + 𝑃(−𝑋))) = 𝑖(𝑃(−𝑋)) + 𝑖(𝑃 (𝑋))
2 2 2
1 1 1 1
= ( (𝑃(−𝑋) − 𝑃(𝑋))) + ( (𝑃(𝑋) − 𝑃 (−𝑋))) = 0
2 2 2 2
1 1 1
𝑝 ∘ 𝑖 (𝑃) = 𝑝(𝑖 (𝑃)) = 𝑖 ( (𝑃(𝑋) − 𝑃(−𝑋))) = 𝑖(𝑃(−𝑋)) − 𝑖(𝑃 (𝑋))
2 2 2
1 1 1 1
= ( (𝑃(−𝑋) + 𝑃(𝑋))) − ( (𝑃(𝑋) + 𝑃 (−𝑋))) = 0
2 2 2 2

Exercice 4.
Soit 𝑓 la fonction définie pour 𝑥 < ln(2) par :
𝑥
𝑓(𝑥 ) = ∫ 𝑒 𝑡 ln(1 − 5𝑒 −𝑡 + 6𝑒 −2𝑡 ) 𝑑𝑡
0
On admettra sans démonstration que pour tout 𝑡 < ln(2) on a 1 − 5𝑒 −𝑡 + 6𝑒 −2𝑡 > 0 et que la fonction 𝑓
est bien définie.
5𝑦−12
1. Calculer ∫ 𝑦2 −5𝑦+6 𝑑𝑦
2. A l’aide du changement de variable 𝑦 = 𝑒 𝑡 , puis d’une intégration par partie, calculer 𝑓 (𝑥 ).
3. A l’aide de la formule de Taylor-Young donner le développement limité à l’ordre 2 en 0 de 𝑓(𝑥 ).
Cette question est indépendante de la première et de la seconde question.

Correction exercice4
5𝑦−12
1. Il faut décomposer 𝑦2 −5𝑦+6 en éléments simple, comme 𝑦 2 − 5𝑦 + 6 = (𝑦 − 2)(𝑦 − 3)
5𝑦 − 12 5𝑦 − 12 𝑎 𝑏
= = +
𝑦2 − 5𝑦 + 6 (𝑦 − 2)(𝑦 − 3) 𝑦 − 2 𝑦 − 3
4
5𝑦 − 12
𝑎=[ ] =2
𝑦 − 3 𝑦=2
5𝑦 − 12
𝑏=[ ] =3
𝑦 − 2 𝑦=3
Donc
5𝑦 − 12 5𝑦 − 12 2 3
= = +
𝑦2 − 5𝑦 + 6 (𝑦 − 2)(𝑦 − 3) 𝑦 − 2 𝑦 − 3
D’où l’on déduit que
5𝑦 − 12 2 3
∫ 2 𝑑𝑦 = ∫ ( + ) 𝑑𝑦 = 2 ln|𝑦 − 2| + 3 ln|𝑦 − 3| + 𝐾, 𝐾 ∈ ℝ
𝑦 − 5𝑦 + 6 𝑦−2 𝑦−3
2. 𝑑𝑦 = 𝑒 𝑡 𝑑𝑡, si 𝑡 = 0 alors 𝑦 = 1 et si 𝑡 = 𝑥 alors 𝑦 = 𝑒 𝑥 donc
5 12
𝑒𝑥
5 6 5 6 𝑒
𝑥
𝑒𝑥 −
𝑦2 𝑦3
𝑓(𝑥 ) = ∫ ln (1 − + 2 ) 𝑑𝑦 = [𝑦 ln (1 − + 2 )] − ∫ 𝑦 𝑑𝑦
𝑦 𝑦 𝑦 𝑦 1 5 6
1 1 1−𝑦+ 2
𝑦
5𝑦 − 12
𝑒𝑥
𝑦3
= 𝑒 𝑥 ln(1 − 5𝑒 −𝑥 + 6𝑒 −2𝑥 ) − ln(2) − ∫ 𝑦 2 𝑑𝑦
1 𝑦 − 5𝑦 + 6
𝑦2
𝑒 𝑥
𝑥 ( −𝑥 −2𝑥 )
5𝑦 − 12
= 𝑒 ln 1 − 5𝑒 + 6𝑒 ( )
− ln 2 − ∫ 2
𝑑𝑦
1 𝑦 − 5𝑦 + 6
𝑥
= 𝑒 𝑥 ln(1 − 5𝑒 −𝑥 + 6𝑒 −2𝑥 ) − ln(2) − [2 ln|𝑦 − 2| + 3 ln|𝑦 − 3|]1𝑒
= 𝑒 𝑥 ln(1 − 5𝑒 −𝑥 + 6𝑒 −2𝑥 ) − ln(2) − (2 ln|𝑒 𝑥 − 2| + 3 ln|𝑒 𝑥 − 3|)
+ (2 ln|1 − 2| + 3 ln|1 − 3|)
= 𝑒 𝑥 ln(1 − 5𝑒 −𝑥 + 6𝑒 −2𝑥 ) − ln(2) − 2 ln(2 − 𝑒 𝑥 ) − 3 ln(3 − 𝑒 𝑥 ) + 3 ln(2)
= 𝑒 𝑥 ln(1 − 5𝑒 −𝑥 + 6𝑒 −2𝑥 ) + 2 ln(2) − 2 ln(2 − 𝑒 𝑥 ) − 3 ln(3 − 𝑒 𝑥 )
3. 𝑓 (0) = 0
Pour tout 𝑥 ∈ ℝ,
𝑓 ′(𝑥 ) = 𝑒 𝑥 ln(1 − 5𝑒 −𝑥 + 6𝑒 −2𝑥 ) ⇒ 𝑓 ′(0) = ln(2)
5𝑒 −𝑥 − 12𝑒 −2𝑥 7
𝑓 ′′(𝑥 ) = 𝑒 𝑥 ln(1 − 5𝑒 −𝑥 + 6𝑒 −2𝑥 ) + 𝑒 𝑥 −𝑥 −2𝑥
⇒ 𝑓 ′′ (0) = ln(2) −
1 − 5𝑒 + 6𝑒 2
𝑓 est indéfiniment dérivable donc
𝑥 2 ′′ ln(2) 7 2
𝑓 (𝑥 ) = 𝑓(0) + 𝑥𝑓 (0) + 𝑓 (0) + 𝑜(𝑥 2 ) = ln(2) 𝑥 + (

− ) 𝑥 + 𝑜 (𝑥 2 )
2 2 4

Exercice 5.
Soit 𝐸 un espace vectoriel de dimension 𝑛, soit 𝑠 un endomorphisme de 𝐸 tel que 𝑠 2 = 𝑠 ∘ 𝑠 = 𝑖𝑑𝐸 et tel
que dim(𝑘𝑒𝑟(𝑠) − 𝑖𝑑𝐸 ) = 𝑝 < 𝑛. On note 𝐸1 = ker(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 ) et 𝐸−1 = ker(𝑠 + 𝑖𝑑𝐸 )
1. Calculer dim(𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 )).
2. Montrer que 𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 ) ⊂ E−1.
3. Montrer que 𝐸1 ∩ 𝐸−1 = {0𝐸 }
4. A l’aide de la formule de Grassmann montrer que dim(𝐸−1 ) ≤ 𝑛 − 𝑝.
5. Que peut-on en déduire sur 𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 ) et 𝐸−1 ?
6. Montrer que 𝐸1 ⨁𝐸−1 = 𝐸.
7. Soient (𝑢1 , … , 𝑢𝑝 ) une base de 𝐸1 et (𝑣1 , … , 𝑣𝑛−𝑝 ) une base de 𝐸−1 , montrer que
(𝑢1 , … , 𝑢𝑝 , 𝑣1 , … , 𝑣𝑛−𝑝 ) est une base de 𝐸, donner la matrice de 𝑠 dans cette base.
Correction exercice5
5
Remarque préliminaire :
𝑥 ∈ 𝐸1 ⇔ (𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 )(𝑥 ) = 0𝐸 ⇔ 𝑠(𝑥 ) − 𝑥 = 0𝐸 ⇔ 𝑠(𝑥 ) = 𝑥
𝑥 ∈ 𝐸−1 ⇔ (𝑠 + 𝑖𝑑𝐸 )(𝑥 ) = 0𝐸 ⇔ 𝑠(𝑥 ) + 𝑥 = 0𝐸 ⇔ 𝑠(𝑥 ) = −𝑥

1. D’après le théorème du rang appliqué à l’application 𝑠 − 𝑖𝑑𝐸


dim(𝑘𝑒𝑟(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 )) + dim(𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 )) = dim(𝐸)
Ce qui est équivalent à 𝑝 + dim(𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 )) = 𝑛, par conséquent
dim(𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 )) = 𝑛 − 𝑝
2. Soit 𝑦 ∈ 𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 ), il existe 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = (𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 )(𝑥 ) = 𝑠(𝑥 ) − 𝑥, on en déduit que :
𝑠(𝑦) = 𝑠 2 (𝑥 ) − 𝑠(𝑥 ) = 𝑥 − 𝑠(𝑥 ) = −(𝑠(𝑥 ) − 𝑥 ) = −𝑦
Ce qui montre que 𝑦 ∈ 𝐸−1 , d’où
𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 ) ⊂ 𝐸−1
3. Soit 𝑥 ∈ 𝐸1 ∩ 𝐸−1 , 𝑠(𝑥 ) = 𝑥 et 𝑠(𝑥 ) = −𝑥 d’après la remarque préliminaire, par conséquent −𝑥 =
𝑥 et donc 𝑥 = 0𝐸 , ce qui montre que 𝐸1 ∩ 𝐸−1 = {0𝐸 }.
4.
dim(𝐸1 + 𝐸−1 ) = dim(𝐸1 ) + dim(𝐸−1 ) − dim(𝐸1 ∩ 𝐸−1 ) = dim(𝐸1 ) + dim(𝐸−1 )
Comme 𝐸1 + 𝐸−1 ⊂ 𝐸, dim(𝐸1 + 𝐸−1 ) ≤ dim(𝐸) = 𝑛, on a donc
dim(𝐸1 ) + dim(𝐸−1 ) ≤ 𝑛
Ce qui équivaut à dim(𝐸−1 ) ≤ 𝑛 − dim(𝐸1 ) = 𝑛 − 𝑝.
5. De 𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 ) ⊂ E−1, on en déduit que 𝑛 − 𝑝 = dim(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 ) ≤ dim(𝐸−1 )
Ce qui montre que dim(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 ) = dim(𝐸−1 ) et d’après la question 2 𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 ) ⊂ E−1 , par
conséquent 𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 ) = E−1.
6. D’après le théorème du rang (comme à la question 1)
dim(𝑘𝑒𝑟(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 )) + dim(𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 )) = dim(𝐸) ⇔ dim(𝐸1 ) + dim(𝐸−1 ) = dim(𝐸)
D’après la question 3 : 𝐸1 ∩ 𝐸−1 = {0𝐸 }
Par conséquent : 𝐸1 ⨁𝐸−1 = 𝐸
7. 𝐸1 ⨁𝐸−1 = 𝐸 par suite (𝑢1 , … , 𝑢𝑝 , 𝑣1 , … , 𝑣𝑛−𝑝 ) est une base de 𝐸
𝑠(𝑢1 ) ⋯ ⋯ 𝑠(𝑢𝑝 ) 𝑠(𝑣1 ) ⋯ ⋯ 𝑠(𝑣𝑛−𝑝
1 0 ⋯ 0 0 ⋯ ⋯ 0 𝑢1
0 ⋱ ⋱ ⋮ ⋮ ⋮ ⋮

⋮ ⋱ ⋱ 0 ⋮ ⋮
⋮ ⋱ 1 0 ⋮ 𝑢 𝑝

⋮ 0 −1 ⋱ ⋮ 𝑣 1

⋮ ⋮ 0 ⋱ ⋱ ⋮
⋮ ⋮ ⋮ ⋱ ⋱ 0 ⋮
(0 ⋯ ⋯ 0 0 ⋯ 0 ⋯ −1) 𝑣𝑛−𝑝

Exercice 6.
Soit 𝑠 l’endomorphisme de ℝ4 définie dans la base canonique 𝛽 = (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 , 𝑒4 ) par sa matrice
3 0 −2 0
−2 1 2 0
𝐴=( )
4 0 −3 0
−2 2 2 −1
On note 𝑖𝑑 l’identité de ℝ4 ,𝐸1 = ker(𝑠 − 𝑖𝑑 ) et 𝐸−1 = ker(𝑠 + 𝑖𝑑 )
1. Calculer 𝐴2, en déduire 𝑠 2 , c’est-à-dire 𝑠 ∘ 𝑠.
2. Déterminer une base (𝑢1 , 𝑢2 ) de 𝐸1 .
3. En déduire dim(𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑 )).
4. Montrer que 𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 ) ⊂ 𝐸−1 .
6
5. Montrer que 𝐸1 ∩ 𝐸−1 = {0𝐸 }
6. A l’aide de la formule de Grassmann montrer que dim(𝐸−1 ) ≤ 2. Puis montrer que dim(𝐸−1 ) ≥ 2
Si vous n’arrivez pas à faire cette question, il est toujours possible de trouver une base (𝑣1 , 𝑣2 ) de
𝐸−1 .
7. Comparer 𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 ) et 𝐸−1 ?
8. Montrer que 𝐸1 ⨁𝐸−1 = ℝ4.
9. Soit (𝑢1 , 𝑢2 ) une base de 𝐸1 et (𝑣1 , 𝑣2 ) une base de 𝐸−1 , montrer que (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑣1 , 𝑣2 ) est une base
ℝ4 et donner la matrice de 𝑠 dans cette base.

Correction exercice6
Remarque préliminaire :
𝑥 ∈ 𝐸1 ⇔ (𝑠 − 𝑖𝑑 )(𝑥 ) = 0𝐸 ⇔ 𝑠(𝑥 ) − 𝑥 = 0𝐸 ⇔ 𝑠(𝑥 ) = 𝑥
𝑥 ∈ 𝐸−1 ⇔ (𝑠 + 𝑖𝑑 )(𝑥 ) = 0𝐸 ⇔ 𝑠(𝑥 ) + 𝑥 = 0𝐸 ⇔ 𝑠(𝑥 ) = −𝑥

1.
3 0 −2 0 3 0 −2 0 1 0 0 0
−2 1 2 0 −2 1 2 0 0 1 0 0
𝐴2 = ( )( )=( )
4 0 −3 0 4 0 −3 0 0 0 1 0
−2 2 2 −1 −2 2 2 −1 0 0 0 1
Donc 𝑠 2 = 𝑖𝑑
𝑥1
𝑥2
2. Soit 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝐸1 et 𝑋 = (𝑥 ) ses coordonnées dans 𝛽
3
𝑥4
𝑥 ∈ 𝐸1 ⇔ (𝑠 − 𝑖𝑑 )(𝑥 ) = 0ℝ4 ⇔ 𝑠(𝑥 ) − 𝑥 = 0ℝ4 ⇔ 𝐴𝑋 − 𝑋 = 𝑂ℝ4 ⇔ (𝐴 − 𝐼 )𝑋 = 𝑂ℝ4
2 0 −2 0 𝑥1 0 2𝑥1 − 2𝑥3 = 0
−2 0 2 0 𝑥2 0 −2𝑥1 + 2𝑥3 = 0
⇔( ) (𝑥 ) = ( ) ⇔ {
4 0 −4 0 3 0 4𝑥1 − 4𝑥3 = 0
−2 2 2 −2 𝑥4 0 −2𝑥1 + 2𝑥2 + 2𝑥3 − 2𝑥4 = 0
𝑥1 = 𝑥3
⇔ {𝑥 = 𝑥
2 4
𝑥 = 𝑥3 , 𝑥4 , 𝑥3 , 𝑥4 ) = 𝑥3 (1,0,1,0) + 𝑥4 (0,1,0,1,0)
(
𝐸1 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 + 𝑒3 , 𝑒2 + 𝑒4 )
Ces deux vecteurs, 𝑢1 = 𝑒1 + 𝑒3 et 𝑢2 = 𝑒2 + 𝑒4, ne sont pas proportionnels, ils forment donc une
famille libre, qui de plus engendre 𝐸1 , c’est une base de 𝐸1 .
3. D’après le théorème du rang appliquer à 𝑠 − 𝑖𝑑
dim(ker(𝑠 − 𝑖𝑑 ) + dim(𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑 )) = dim(ℝ4 )
Ce qui est équivalent à 2 + dim(𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 )) = 4, par conséquent
dim(𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 )) = 2

Autre méthode
𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑 ) = 𝑉𝑒𝑐𝑡(2𝑒1 − 2𝑒2 + 4𝑒3 − 2𝑒4 , 2𝑒4 , −2𝑒1 + 2𝑒2 − 4𝑒3 + 2𝑒4 , −2𝑒4 )
= 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 − 𝑒2 + 2𝑒3 − 𝑒4 , 𝑒4 )
Ces deux vecteurs, ne sont pas proportionnels, ils forment donc une famille libre, qui de plus
engendre 𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑 ), c’est une base de 𝑖𝑚 (𝑠 − 𝑖𝑑 ). Alors dim(𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 )) = 2
4. Soit 𝑦 ∈ 𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑 ), il existe 𝑥 ∈ ℝ4 tel que 𝑦 = (𝑠 − 𝑖𝑑 )(𝑥 ) = 𝑠(𝑥 ) − 𝑥, on en déduit que :
𝑠(𝑦) = 𝑠 2 (𝑥 ) − 𝑠(𝑥 ) = 𝑥 − 𝑠(𝑥 ) = −(𝑠(𝑥 ) − 𝑥 ) = −𝑦
Ce qui montre que 𝑦 ∈ 𝐸−1 , d’où
𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 ) ⊂ 𝐸−1 .
7
5. Soit 𝑥 ∈ 𝐸1 ∩ 𝐸−1 , 𝑠(𝑥 ) = 𝑥 et 𝑠(𝑥 ) = −𝑥 d’après la remarque préliminaire, par conséquent −𝑥 =
𝑥 et donc 𝑥 = 0𝐸 , ce qui montre que 𝐸1 ∩ 𝐸−1 = {0𝐸 }.
6.
dim(𝐸1 + 𝐸−1 ) = dim(𝐸1 ) + dim(𝐸−1 ) − dim(𝐸1 ∩ 𝐸−1 ) = dim(𝐸1 ) + dim(𝐸−1 )
Comme 𝐸1 + 𝐸−1 ⊂ 𝐸, dim(𝐸1 + 𝐸−1 ) ≤ dim(ℝ4 ) = 4, on a donc
dim(𝐸1 ) + dim(𝐸−1 ) ≤ 4
Ce qui équivaut à dim(𝐸−1 ) ≤ 4 − dim(𝐸1 ) = 2.
D’après la question 4, 𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 ) ⊂ 𝐸−1 entraine que 2 = dim(𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑𝐸 )) ≤ dim(𝐸−1 )
On en déduit que dim(𝐸−1 ) = 2.
Autre méthode
𝑥1
𝑥2
Soit 𝑥 = (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ) ∈ 𝐸−1 et 𝑋 = (𝑥 ) ses coordonnées dans 𝛽
3
𝑥4
𝑥 ∈ 𝐸1 ⇔ (𝑠 + 𝑖𝑑 )(𝑥 ) = 0ℝ4 ⇔ 𝑠(𝑥 ) + 𝑥 = 0ℝ4 ⇔ 𝐴𝑋 + 𝑋 = 𝑂ℝ4 ⇔ (𝐴 + 𝐼 )𝑋 = 𝑂ℝ4
4 0 −2 0 𝑥1 0 4𝑥1 − 2𝑥3 = 0
−2 2 2 0 𝑥2 0 −2𝑥1 + 2𝑥2 + 2𝑥3 = 0 𝑥 = 2𝑥1
⇔( ) (𝑥 ) = ( ) ⇔ { ⇔{ 3
4 0 −2 0 3 0 4𝑥1 − 2𝑥3 = 0 𝑥2 = −𝑥1
−2 2 2 0 𝑥4 0 −2𝑥1 + 2𝑥2 + 2𝑥3 = 0
𝑥 = (𝑥1 , −𝑥1 , 2𝑥1 , 𝑥4 ) = 𝑥1 (1, −1,2,0) + 𝑥4 (0,0,0,1)
𝐸1 = 𝑉𝑒𝑐𝑡(𝑒1 − 𝑒2 + 2𝑒3 , 𝑒4 )
Ces deux vecteurs, 𝑣1 = 𝑒1 − 𝑒2 + 2𝑒3 et 𝑢2 = 𝑒4 , ne sont pas proportionnels, ils forment donc une
famille libre, qui de plus engendre 𝐸−1 , c’est une base de 𝐸−1.
Alors dim(𝐸−1 ) = 2

7. dim(𝑠 − 𝑖𝑑 ) = dim(𝐸−1 ) et d’après la question 4 𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑 ) ⊂ E−1, par conséquent 𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑 ) =


E−1 .
8. D’après le théorème du rang (comme à la question 3)
dim(ker(𝑠 − 𝑖𝑑 )) + dim(𝑖𝑚(𝑠 − 𝑖𝑑 )) = dim(ℝ4 ) ⇔ dim(𝐸1 ) + dim(𝐸−1 ) = 4
D’après la question 5 : 𝐸1 ∩ 𝐸−1 = {0𝐸 }
Par conséquent : 𝐸1 ⨁𝐸−1 = 𝐸
9. 𝐸1 ⨁𝐸−1 = 𝐸 par suite (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑣1 , 𝑣2 ) est une base de ℝ4
𝑠(𝑢1 ) 𝑠(𝑢2 ) 𝑠(𝑣1 ) 𝑠(𝑣3 )
1 0 0 0 𝑢1
0 1 0 0 𝑢2
( )
0 0 −1 0 𝑣1
0 0 0 −1 𝑣2

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