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NOMBRES COMPLEXES

Introduction
L'équation 𝑥 + 7 = 6 n'a pas de solutions dans ℕ, mais elle en a dans un ensemble plus grand : ℤ(𝑥 = −1).
De même, l'équation 3𝑥 = 1 n'a pas de solutions dans ℤ, alors que dans un ensemble plus grand, ℚ par
exemple, il y en a une : 𝑥 = 1/3.
Et puis, l'équation 𝑥 2 = 2 n'a pas de solutions dans ℚ; il faut chercher dans l'ensemble des nombres réels ℝ
pour en trouver.
Bref, quand une équation n'a pas de solutions, une démarche naturelle (et historique) consiste à en
chercher dans un ensemble plus grand. Au stade de nos connaissances actuelles, l'ensemble numérique le
plus grand que l'on a rencontré est ℝ. Pourtant, l'équation 𝑥 2 + 1 = 0n 'a pas de solutions dans ℝ..

On va donc, dans ce chapitre « construire ? " ou plutôt imaginer un ensemble plus grand que ℝ dans lequel
l'équation 𝑥 2 + 1 = 0 possède des solutions. On l'appellera ℂ: ensemble des nombres complexes. Le
principal élément de ℂ sera noté 𝐢 (i comme imaginaire). Le nombre 𝐢 est tel que 𝑖 2 = −1! L'équation ci-
dessus possède alors deux solutions : 𝑥 2 + 1 = 0 équivaut à 𝑥 2 − 𝐢2 = 0 soit (𝑥 − 𝐢)(𝑥 + 𝐢) = 0

Donc 𝑥 = 𝐢 ou 𝑥 = −𝐢

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Définition

On appelle l'ensemble des nombre complexes, noté 𝐶, l'ensemble des nombres z de la forme :

𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 avec (𝑎, 𝑏) ∈ ℝ2 et 𝑖 2 = −1

• Le nombre réel 𝑎 s'appelle la partie réelle de 𝑧 notée : Re (𝑧)


• Le nombre réel 𝑏 𝑠′ appelle la partie imaginaire de 𝑧 noté : Im (𝑧).
• Cette forme 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 est appelée forme algébrique ou cartésienne

Remarque

Soient 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et 𝑧 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′
(𝑥; 𝑦) ∈ ℝ2 et (𝑥 ′ ; 𝑦 ′ ) ∈ ℝ2 deux nombres complexes :
𝑥 = 𝑥′
• 𝑧 = 𝑧′ ⇔ {
𝑦 = 𝑦′
• 𝑧 est un réel ⇔ 𝑦 = 0
• 𝑧 est imaginaire ⇔ 𝑥 = 0
𝑥=0
• 𝑧 = 0 ⇔ {𝑦 = 0

Activité

Déterminer l’écriture cartésienne de chacun des nombre complexe suivants


3
𝑧1 = (1 + 𝑖)2 ,𝑧2 = (1 − 𝑖)2 , 𝑧3 = (2 − 3𝑖)2 , 𝑧4 = (√3 + 𝑖) , 𝑖 𝑛 , 𝑛 ∈ ℕ

Conjugué d'un nombre complexe

Définition :
Soit 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 un nombre complexe tel que 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ. Le conjugué de 𝑧 est le nombre complexe 𝑧‾ = 𝑎 − 𝑖𝑏.

Proposition

Soient 𝑧, 𝑧 ′ ∈ ℂ et 𝑛 ∈ ℕ∗ , on a :

⋆ ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑧 + 𝑧 ′ = 𝑧‾ + 𝑧̅′ . ⋆ ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑧 × 𝑧 ′ = 𝑧‾ × 𝑧̅′

̅̅̅̅̅
1 1 ̅̅̅̅̅
𝑧 𝑧‾
⋆ Si 𝑧 ′ ≠ 0, alors ( ′ ) = ̅̅̅′ et ( ′ ) = ̅̅̅′ .
𝑧 𝑧 𝑧 𝑧

⋆ ̅̅̅̅̅̅
(𝑧 𝑛 ) = 𝑧‾ 𝑛 .

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Conséquences :

Soit 𝑧 ∈ ℂ, 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 (𝑥; 𝑦) ∈ ℝ2 Alors :

• 𝑧 + 𝑧‾ = 2ℜ𝑒(𝑧) = 2x
• 𝑧 − 𝑧‾ = 2𝑖ℑ𝑚(𝑧) = 2iy
• 𝑧𝑧̅ = ℜ𝑒(𝑧)2 + ℑ𝑚(𝑧)2 = 𝑥 2 + 𝑦 2
• 𝑧 ∈ 𝑖ℝ ⇔ 𝑧‾ = −𝑧
• 𝑧 ∈ ℝ ⇔ 𝑧‾ = 𝑧

Activité

Déterminer le conjugué des nombres suivants


3+2𝑖
𝑧1 = (2 − 𝑖)(𝑖 − 5) 𝑧2 =
𝑖
Activité

Déterminer l’écriture cartésienne des nombres suivants


1 1+𝑖
𝑧1 = 𝑧2 =
4−2𝑖 2−𝑖

Activité

Résoudre dans ℂ les équations suivantes:

1 2𝑧 − 3𝑧‾ + 1 + 2𝑖 = 0
2 𝑧 + (1 − 𝑖)𝑧‾ + 3 − 2𝑖 = 0
3 (3 + 𝑖)𝑧 + 𝑧‾ = −𝑖
Activité

Démontrer que 𝑆 = (1 + 𝑖)5 + (1 − 𝑖)5 est un nombre réel.

Activité
1 √3
On pose: 𝑗 = − + 𝑖 et 𝑆 = 𝑗 2𝑛 − 𝑗 𝑛 𝑛 ∈ ℤ
2 2

1)Montrer que: 𝑗 2 = 𝑗‾

2) Démontrer que: 𝑆 ∈ 𝑖ℝ

Représentation dans le plan complexe

Le plan (𝑃) (appelé après le plan complexe) minue d'un repère orthonormé directe (𝑂, 𝑢
⃗ , 𝑣 ).
⋆ Tout point 𝑀(𝑎, 𝑏) du plan (𝑃) est une image d'un unique nombre complexe 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏, on écrit 𝑀(𝑧).
De plus 𝑧 s'appelle l'affixe de 𝑀 et on écrit 𝑧 = aff (𝑀).
⋆ Tout vecteur 𝑤
⃗⃗ (𝑎, 𝑏) du plan (𝑃) est une image d'un unique nombre complexe 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏, on écrit 𝑤
⃗⃗ (𝑧).
De plus 𝑧 s'appelle l'affixe de 𝑤
⃗⃗ et on écrit 𝑧 = 𝑎𝑓𝑓(𝑤
⃗⃗ ).

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Exemple

Le point 𝑀(3 ; 2) a pour affixe le nombre complexe 𝑧 = 3 + 2𝑖.


De même, le vecteur 𝑤 ⃗⃗ a pour affixe 𝑧 = 3 + 2𝑖.

Remarque
Les images 𝑀 et 𝑀’ de 𝑧 et 𝑧̅ sont symétriques par rapport
à l'axe des réels

Proposition

Soient 𝐴(𝑧𝐴 ), 𝐵(𝑧𝐵 ), 𝑤 ⃗⃗ ), 𝑡 (𝑧𝑡 ) et 𝛼 ∈ ℝ. On a :


⃗⃗ (𝑧𝑤

⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 ; aff (𝑤
aff (𝐴𝐵 ⃗⃗ ) + 𝑎𝑓𝑓(𝑡) ; aff (𝛼𝑤
⃗⃗ + 𝑡) = 𝑎𝑓𝑓(𝑤 ⃗⃗ ) = 𝛼 ⋅ 𝑎𝑓𝑓(𝑤
⃗⃗ )
𝑧𝐴 +𝑧𝐵
𝐼(𝑧𝐼 ) telle que 𝐼 est le milieu de [𝐴𝐵]. Alors: 𝑧𝐼 =
2

Activité

On considère les points 𝐴(−2 + 3𝑖), 𝐵(2 + 4𝑖), 𝐶(5 + 3𝑖) et 𝐷(1 + 2𝑖) et 𝐸(−7).

1) Démontrer que le quadrilatère 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un parallélogramme.

2) Calculer l’affixe de son centre.

2) Les points 𝐷, 𝐶 et 𝐸 sont-ils alignés ?


Proposition

Soit 𝑤 ⃗⃗ ′ deux vecteurs du plan tel que ⃗⃗⃗⃗


⃗⃗ et 𝑤 ⃗ alors
𝑤′ ≠ 0

⃗⃗ )
aff (𝑤
⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗
𝑤 𝑤 ′ sont colinéaires si et seulement si ⃗⃗ ′)
∈ℝ
𝑎𝑓𝑓(𝑤

𝑎𝑓𝑓 (𝑤⃗⃗ )
⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗
𝑤 𝑤 ′ sont orthogonaux si et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗
∈ 𝑖ℝ
𝑎𝑓𝑓(𝑤 ′ )

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Activité

On considère les points A, B et C d'affixes respectives 2 + 𝑖√3; −1 et 11 + 4𝑖√3


Démontrer que les points A, B et C sont alignés.

Module d'un nombre complexe

Définition :
Le plan complexe minue d'un repère orthonormé directe (𝑂, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ).
Soit 𝑀(𝑧) un point du plan complexe tel que 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ.
Le module du nombre complexe 𝑧 est la distance 𝑂𝑀 sera noté |𝑧| et on a: 𝑂𝑀 = |𝑧| = √𝑎2 + 𝑏 2 .

Activité
Déterminer les modules des complexes suivants:

1 𝑧1 = 3 + √3𝑖
1
2 𝑧2 = − √3𝑖
2

3 𝑧3 = 𝑥 où 𝑥 ∈ ℝ
4 𝑧3 = i𝑥 où 𝑥 ∈ ℝ
Proposition

Soient 𝑧, 𝑧 ′ ∈ ℂ et 𝑛 ∈ ℕ∗ , on a:
⋆ |𝑧 × 𝑧 ′ | = |𝑧| × |𝑧 ′ |
1 1 𝑧 |𝑧|
⋆ Si𝑧 ′ ≠ 0, alors | ′ | = |𝑧 ′ | et | ′ | = |𝑧 ′ |.
𝑧 𝑧

⋆ |𝑧 𝑛 | = |𝑧|𝑛
⋆ |𝑧 + 𝑧 ′ | ⩽ |𝑧| + |𝑧 ′ |
∗ |𝑧|2 = 𝑧. 𝑧̅
∗ |𝑧| = |𝑧̅| = | − 𝑧|
⋆ Soient 𝐴(𝑧𝐴 ) et 𝐵(𝑧𝐵 ) du plan complexe, on a : 𝐴𝐵 = |𝑧𝐵 − 𝑧𝐴|.

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Rappels de géométrie :

• ABC est un triangle isocèle en A


⇔ AB = AC
⇔ |𝑧B − 𝑧A | = |𝑧C − 𝑧A |

• ABC est un triangle équilatéral


⇔ AB = BC = CA
⇔ |𝑧B − 𝑧A | = |𝑧C − 𝑧B | = |𝑧A − 𝑧C |

• ABC est un triangle rectangle en A ⇔ AB 2 + AC 2 = BC 2


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
𝑎𝑓𝑓(AB
• ⃗⃗⃗⃗⃗ ⊥ AC
ABC est un triangle rectangle en A ⇔ AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ⇔
⃗⃗⃗⃗⃗ )
∈ 𝑖ℝ
𝑎𝑓𝑓(AC

• ⃗⃗⃗⃗⃗ = DC
ABCD est un parallélogramme ⇔ AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ( ou AD
⃗⃗⃗⃗⃗ = BC
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ou AB
⃗⃗⃗⃗⃗ + AD
⃗⃗⃗⃗⃗ = AC
⃗⃗⃗⃗⃗
• ABCD est un parallélogramme ⇔ [AC] et [BD] ont le même milieu
𝑧A + 𝑧C 𝑧B + 𝑧D
⇔ =
2 2

• ABCD est un rectangle ⇔ ABCD est un parallélogramme ayant un angle droit


• ABCD est un rectangle ⇔ ABCD est un parallélogramme ayant ses diagonales de même longueur
(AC = BD)
⇔ ABCD parallélogramme et |𝑧C − 𝑧A | = |𝑧D − 𝑧B |
• ABCD est un losange ⇔ ABCD est un parallélogramme ayant deux côtés consécutifs de même
longueur ( par exemple AB = BC)
⇔ ABCD parallélogramme et |𝑧B − 𝑧A | = |𝑧C − 𝑧B |
• ABCD est un losange ⇔ ABCD est un parallélogramme ayant ses diagonales perpendiculaires.
• ABCD est un carré ⇔ ABCD est un losange et un rectangle

Activité

Les points A, B, C ont pour affixes respectives 𝑎 = −4, 𝑏 = −1 + i√3 et 𝑐 = −1 − i√3.

Montrer que le triangle ABC est équilatéral

Activité
Les points A, B et C ont pour affixes: 𝑧A = −1, 𝑧B = 3 + 4i et 𝑧C = 3 − 4i
1) Déterminer l'affixe du point D tel que ABDC soit un parallélogramme.
2) Montrer que 𝐴𝐵𝐷𝐶 est un carré.

Activité
Déterminer les modules des complexes suivants:

1) 𝑧1 = 5(1 + 𝑖√3)
2) 𝑧2 = (1 + 𝑖)(√3 − 𝑖)
3
1+𝑖√3
3) 𝑧3 = ( )
1−𝑖

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Activité
Soit 𝑢 ∈ ℂ tel que 𝑢 ∉ ℝ
Montrer que: (∀𝑧 ∈ ℂ)|1 + 𝑢𝑧| = |1 + 𝑢‾ ⋅ 𝑧| ⇒ 𝑧 ∈ ℝ
Argument d'un nombre complexe non nul

Soit 𝑀(𝑧) dans le plan complexe, minue d'un repère orthonormé directe (𝑂, 𝑢
⃗ , 𝑣 ), tel que 𝑧 ≠ 0.

On appelle argument de 𝑧 qu'on note arg (𝑧) toute mesure de l'angle orientée

̂
⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑢 ⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ) en radian et on écrit arg (𝑧) ≡ (𝑢 𝑂𝑀)[2𝜋]

Exemple

Soit 𝑧 = 3 + 3𝑖.

Activité
Déterminer un argument de chacun des nombres complexes suivants
1 𝑧1 = −1 + 𝑖
2 𝑧2 = 1 − 𝑖
3 𝑧3 = 2i
4 𝑧3 = −3i
5 𝑧=7
6 𝑧 = −12
Activité
Placer les points D et E d’affixes respectives 𝑧𝐷 et 𝑧𝐸 telles que:
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2𝜋
|𝑧𝐷 | = 2 et arg(𝑧𝐷 ) = − [2𝜋].
3
3𝜋
|𝑧𝐸 | = 3 et arg(𝑧𝐸 ) = [2𝜋].
4

Remarques :

⋆ (∀𝑧 ∈ ℝ∗+ ): arg (𝑧) ≡ 0[2𝜋]. ⋆ (∀𝑧 ∈ ℝ∗− ): arg(𝑧) ≡ 𝜋[2𝜋].


𝜋 𝜋
⋆ (∀𝑧 ∈ 𝑖ℝ∗+ ): arg (𝑧) ≡ [2𝜋]. ⋆ (∀𝑧 ∈ 𝑖ℝ∗− ): arg (𝑧) ≡ − [2𝜋].
2 2
∗ 𝑎𝑟𝑔(𝑧̅) = − 𝑎𝑟𝑔(𝑧) [2𝜋]

∗ 𝑎𝑟𝑔(−𝑧) = 𝑎𝑟𝑔(𝑧) + 𝜋[2𝜋]

Proposition

Soient 𝑧, 𝑧 ′ ∈ ℂ∗ et 𝑛 ∈ ℕ∗ , on a:

⋆ arg (𝑧𝑧 ′ ) ≡ arg (𝑧) + arg (𝑧 ′ )[2𝜋]

1
⋆ arg ( ′ ) ≡ − arg(𝑧 ′ )[2𝜋]
𝑧
𝑧
⋆ arg ( ′ ) ≡ arg(𝑧) − arg(𝑧 ′ )[2𝜋]
𝑧

⋆ arg (𝑧 𝑛 ) ≡ 𝑛 arg(𝑧) [2𝜋]

Activité
1) Déterminer un argument de chaque affixe des points A, B et C
2) Construire les points 𝐴1 , 𝐴2 et 𝐴3 affixes respective
1
𝑧1 = 𝑧̅𝐴 , 𝑧2 = (𝑧𝐴)2 et 𝑧3 =
𝑧𝐴

Forme trigonométrique d’un nombre complexe non nul

Théorème et définition

• Tout nombre complexe non nul 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 s'écrit sous la forme 𝑧 = 𝑟[cos (𝛼) + 𝑖sin (𝛼)]
𝑎 𝑏
𝑟 = |𝑧| = √𝑎2 + 𝑏 2 , cos (𝛼) = et sin (𝛼) =
𝑟 𝑟
• L'écriture 𝑧 = 𝑟[cos (𝛼) + 𝑖sin (𝛼)] s'appelle la forme trigonomètrique du nombre complexe 𝑧 et on
note 𝑧 = [𝑟, 𝛼]

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Activité
Déterminer la forme trigonométrique du nombre 𝑧 :

√3 1
𝑧 = (3 − 𝑖√3) , 𝑧 = √3 + 𝑖 , 𝑧 = 1 + cos 𝛼 + isin 𝛼 , 𝛼 ∈]0, 𝜋[ , 𝑧 = − + 𝑖 ,z=1−𝑖
6 2

Conséquences :

Tout nombre complexe non nul est bien déterminé par son module et son argument
Autrement dit si z et z’ sont deux nombres complexes non nuls
|𝑧| = |𝑧′|
𝑧 = 𝑧′ ⇔ {
arg 𝑧 ≡ arg 𝑧 ′ [2𝜋]
Activité

Soit le complexe:𝑢 = (√3 − 1) + 𝑖(√3 + 1)

1 Calculer 𝑢2 puis déterminer la forme trigonométrique de 𝑢2


2 En déduire la forme trigonométrique de 𝑢
Forme exponentielle d’un nombre complexe non nul
Définition:
⋆ Pour tout 𝛼 ∈ ℝ on note par 𝑒 𝑖𝛼 le nombre complexe cos (𝛼) + 𝑖sin (𝛼) et on écrit cos (𝛼) + 𝑖sin (𝛼) = 𝑒 𝑖𝛼 .
⋆ Pour tout nombre complexe non nul 𝑧, on appelle la notation exponentielle la notation 𝑟𝑒 𝑖𝛼 et on écrit 𝑧 = 𝑟𝑒 𝑖𝛼 .

Activité
1) Écrire les nombres complexes suivants sous la forme exponentielle:

a) 𝑧1 = −2𝑖 b) 𝑧2 = −3 c) 𝑧3 = √3 − 3𝑖

2) Écrire les nombres complexes suivants sous la forme algébrique :


𝜋 𝜋
a) 𝑧4 = 𝑒 𝑖 6 b) 𝑧5 = 4𝑒 𝑖 4

Proposition

Pour tous 𝛼, 𝛼 ′ ∈ ℝ et 𝑛 ∈ ℕ, on a:

𝑛 ′ ′) 𝑒 𝑖𝛼 ′)
⋆ ̅̅̅̅
𝑒 𝑖𝛼 = 𝑒 −𝑖𝛼 ∗ −𝑒 𝑖𝛼 = 𝑒 𝑖(𝛼+𝜋) ⋆ (𝑒 𝑖𝛼 ) = 𝑒 𝑖𝑛𝛼 ⋆ 𝑒 𝑖𝛼 𝑒 𝑖𝛼 = 𝑒 𝑖(𝛼+𝛼 ⋆ ′ = 𝑒 𝑖(𝛼−𝛼
𝑒 𝑖𝛼

Activité

1) Déterminer la forme exponentielle de 𝑧 = 1 + 𝑖√3.

2) En déduire la forme exponentielle des nombres suivants :


2𝑖
a) 𝑖𝑧 b) 𝑖𝑧̅ c) −
𝑧

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Activité
Déterminer la forme exponentielle du nombre 𝑧 :

3 + 𝑖√3
𝑧 = (3 − 𝑖√3)(−1 + 𝑖√3); 𝑧 = √3 + 𝑖 ; 𝑧 = −1 + 𝑖 ; 𝑧 = (2 − 2𝑖)6 ; 𝑧 =
−2 + 2𝑖

𝑧 = 1 + cos 𝛼 + 𝑖sin 𝛼 , 𝛼 ∈]0, 𝜋[ et 𝑧 = 1 + sin 𝛼 + 𝑖cos 𝛼 , 𝛼 ∈]0, 𝜋[

Activité

On considère les deux nombres complexes 𝑢 = 2 − 2𝑖 et 𝑣 = √6 + 𝑖√2

1) Déterminer l’écriture exponentielle de chacun des nombres 𝑣, u


𝑢 7𝜋 7𝜋
2) Écrire sous forme exponentielle en déduire cos ; sin
𝑣 12 12

La formule de Moivre

Pour tout couple (𝑛, 𝛼) ∈ ℕ × ℝ on a: (𝐜𝐨𝐬 (𝜶) + 𝒊𝐬𝐢𝐧 (𝜶))𝒏 = 𝐜𝐨𝐬 (𝒏𝜶) + 𝒊𝐬𝐢𝐧 (𝒏𝜶).

Remarque

La formule de Moivre sert à calculer cos (𝑛𝛼) et sin (𝑛𝛼) en fonction de cos (𝛼) et sin (𝛼).
Activité
Exprimer cos(3𝑥) en fonction de cos 𝑥

Les formules d'Euler


𝑒 𝑖𝛼 +𝑒 −𝑖𝛼 𝑒 𝑖𝛼 −𝑒 −𝑖𝛼
cos (𝛼) = et sin (𝛼) =
2 2𝑖

Activité
Linéariser l’expression cos 3 𝑥.

Remarque
Pour mettre sous forme trigonométrique la somme de deux nombres complexes de même module,
on factorise par l'angle moitié:

𝛼+𝛽 𝛼−𝛽 𝛼−𝛽 𝛼 − 𝛽 𝑖𝛼+𝛽


𝑟𝑒 𝑖𝛼 + 𝑟𝑒 𝑖𝛽 = 𝑟𝑒 𝑖 2 (𝑒 𝑖 2 + 𝑒 −𝑖 2 ) = 2𝑟cos ( )𝑒 2 .
2

Activité
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
On pose : 𝑢 = 3𝑒 𝑖 5 et 𝑣 = 3𝑒 𝑖 7 et 𝑢1 = 1 + 𝑒 𝑖 3 et 𝑢2 = 1 − 𝑒 𝑖 3
Déterminer le module et l'argument du nombre complexes : 𝑢 + 𝑣; 𝑢1 et 𝑢2

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Proposition

Soient 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois points distincts du plan

𝑧𝐶 − 𝑧𝐴 𝐴𝐶
|𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 | = 𝐴𝐵; | |=
𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 𝐴𝐵

̂
⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
Mesure de l'angle (𝑢 ⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵) est égale à : (𝑢 𝐴𝐵) ≡ arg (𝑧𝐵 − 𝑧𝐴)[2𝜋]

⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐴𝐶
Mesure de l'angle (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) est égale à : (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ arg (𝑧𝐶 −𝑧𝐴 ) [2𝜋]
, 𝐴𝐶
𝑧𝐵 −𝑧𝐴

Activité
Soient 𝐴, 𝐵 et 𝐶 des points dans le plan complexe d'affixes respectifs 𝑎 = 2 + 𝑖, 𝑏 = 3 + 2𝑖 et 𝑐 = 5 − 𝑖
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐶
Soit 𝛼 une mesure de l'angle orienté: (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) Calculer tan 𝛼

Déterminer un ensemble de points

Les droites

• Si (D) n'est pas une droite verticale, elle admet une équation réduite de la forme :
𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝.
• Toute droite (D) admet comme équation cartésienne :
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0

• Droites particulières :
1 L'axe des abscisses a pour équation : 𝑦 = 0
2 L’axe des ordonnées a pour équation : 𝑥 = 0
3 Si 𝑀 est un point de la médiatrice de [AB] ⇔ AM = BM ⇔ ห𝑧M − 𝑧A ห = ห𝑧M − 𝑧B ห

4 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐵𝑀
Si 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires ⇔ A, B et M sont alignes ⇔ 𝑀 ∈ (𝐴𝐵)

5 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Si 𝐴𝑀 𝐵𝑀 sont colinéaires et de même sens ⇔ 𝑀 ∈ (𝐴𝐵) ∖ [𝐴𝐵]

6 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Si 𝐴𝑀 𝐵𝑀 sont colinéaires et sens opposé ⇔ 𝑀 ∈ [𝐴𝐵]

Les cercles

• M ∈ 𝒞(Ω, 𝑟) ⇔ ΩM = 𝑟 ⇔ ห𝑧M − 𝑧Ω ห = 𝑟
2 2
• M ∈ 𝒞(Ω, 𝑟) ⇔ ΩM 2 = 𝑟 2 ⇔ (𝑥M − 𝑥Ω ) + (𝑦M − 𝑦Ω ) = 𝑟 2
• ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Si 𝐴𝑀 𝐵𝑀 ⇔ 𝑀 ∈ 𝒞 de diamètre [𝐴𝐵]

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Activité
Soit 𝑀 un point d’affixe 𝑧. Dans chaque cas, déterminer et représenter :

1) L’ensemble des points 𝑀 tels que |𝑧 − 2𝑖| = 3.

2) L’ensemble des points 𝑀 tels que |𝑖𝑧 − 3| = 1.

3) L’ensemble des points 𝑀 tels que |𝑧̅ − 3 + 𝑖| = |𝑧 − 5|.


|𝑧−𝑖|
4) L’ensemble des points 𝑀 tels que |𝑧|
= 2.

𝜋
5) L’ensemble des points 𝑀 tels que arg(𝑧) = [𝜋].
4

𝜋
6) L’ensemble des points 𝑀 tels que arg(𝑧 − 2 + 𝑖) = [2𝜋].
4

1+𝑧
7) L’ensemble des points 𝑀 tels que ∈ℝ
𝑧−𝑖

𝑧+𝑖
8) L’ensemble des points 𝑀 tels que ∈ 𝑖ℝ
2−𝑖𝑧

9) L’ensemble des points 𝑀 tels que 𝑧 = 1 + 𝑡 + 𝑖𝑡 , 𝑡 ∈ ℝ

10) L’ensemble des points 𝑀 tels que 𝑧 = 1 + 𝑡 + 𝑖𝑡 , 𝑡 ∈ [−1, +∞[

11) L’ensemble des points 𝑀 tels que 𝑧 = 2 + 3𝑖 cos 𝜃 , 𝜃 ∈ [0, 𝜋]

12) L’ensemble des points 𝑀 tels que 𝑧 = 𝑖 + 2𝑒 𝑖𝜃 , 𝜃 ∈ [0, 𝜋]

Les racines nièmes d'un nombre complexe non nul.

Définition

Soient 𝑢 un nombre complexe non nul et 𝑛 ∈ ℕ tel que 𝑛 ⩾ 2.


On dit que le nombre complexe 𝑧 est une racine n-ième du nombre complexe 𝑢 si 𝑧 𝑛 = 𝑢.

Proposition

• Tout nombre complexe non nul 𝑧 = 𝑟𝑒 𝑖𝛼 tel que 𝑟 > 0, admet 𝑛 racines n-ièmes qui sont:
𝑎 2𝑘𝑥
𝑛 𝑖(𝑛+ 𝑛 )
𝑧𝑘 = √𝑟𝑒 , 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}
2𝑘𝜋
𝑖( 𝑛 )
• Les racines n-ièmes de l'unité sont: 𝑤𝑘 = 𝑒 , 𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛 − 1}

Activité

Résoudre dans ℂ les équations suivantes: 1) (𝑧 − 1)3 = 1 2) 𝑧 5 = −1 3) 𝑧 3 = −2(1 + 𝑖)

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Proposition

Les images des racines 𝑛𝑖−ème de l’unité forme un polygone régulier inscrit dans le cercle
trigonométrique dont l’un des sommets est le point d’affixe 1

Activité
𝜋
Démontrer que le périmètre d’un pentagone régulier inscrit dans un cercle de rayon 1 est égal à 10 sin .
5

Activité
1) Déterminer les racines carrées de 𝑎 dans chacun des cas suivants 𝜃 ∈ R

𝑎 = −5, 𝑎 = 2𝑖 , 𝑎 = −𝑖 , 𝑎 = 2 + 2𝑖√3 ,𝑎 = 8 + 6𝑖 , 𝑎 = cos 2 (𝜃) − 1 et 𝑎 = 1 + 2𝑖𝑒 𝑖𝑜 − 𝑒 𝑖2𝜃 ,


𝜋 𝜋
2) Déterminé de deux manière les racines carrées de 𝑎 = 1 + 𝑖 puis déduire cos ( ) et 𝑠𝑖𝑛 ( )
8 8

Les équations de second degré

Proposition

Toute équation 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐 = 0 tels que 𝑎 ∈ ℂ∗ et 𝑏, 𝑐 ∈ ℂ admet:


𝑏
• Une solution double 𝑧 = − si Δ = 𝑏 2 − 4𝑎𝑐 = 0.
2𝑎
−𝑏+𝛿 −𝑏−𝛿
• Deux solutions différentes 𝑧1 = et 𝑧2 = si Δ ≠ 0 avec 𝛿 est une racine carrée de Δ.
2𝑎 2𝑎

Conséquences :

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Si 𝑧1 et 𝑧2 sont les deux solutions de l'équation 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐 = 0(𝑎 ≠ 0)
alors:
• 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐 = 𝑎(𝑧 − 𝑧1 )(𝑧 − 𝑧2 ) pour tout 𝑧 de ℂ.
𝑏 𝑐
• 𝑧1 + 𝑧2 = − et 𝑧1 𝑧2 =
𝑎 𝑎

Activité
Résoudre dans ℂ les équations suivantes :

1) (𝐸): 𝑧 2 − 𝑧 + 2 = 0 2) (𝐸): 𝑧 2 − 𝑧 − 2 = 0

3) (𝐸): 𝑧 2 − 2𝑧 + 1 = 0 4) (1 + 𝑖)𝑧 2 − (1 + 7𝑖)𝑧 + 14 + 12𝑖 = 0

Activité
1 Pour quelle valeur de 𝑎 l'équation 𝑧 2 − 2𝑧 + 𝑎 = 0 admet-elle le nombre 1 + 𝑖 comme solution ?
2 Quelle est alors l'autre solution ?
Les équations de degré supérieure à 2

Théorème

On considère un polynôme 𝑃 de degré 𝑛 non nul et 𝑎 un nombre complexe.


Si 𝑃(𝑎) = 0 alors il existe un polynôme 𝑄 a coefficients complexes de degré 𝑛 − 1
tel que 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 𝑎)𝑄(𝑧).

Activité
On considère dans l’ensemble C l’équation E : 𝑧 3 − (1 + 2𝑖)𝑧 2 + 3(1 + 𝑖)𝑧 − 10(1 + 𝑖) = 0

1) Montrer que E admet une solution imaginaire

2)a) Déterminer les racines carrées de 5 − 12𝑖

b) Résoudre l’équation E

Activité
Dans l’ensemble C des nombres complexes, on considère Le polynôme :
9
𝑝(𝑧) = 𝑧 4 + 3𝑧 3 + 𝑧 2 + 3𝑧 + 1 et l’équation E:𝑝(𝑧) = 0
2

‾ ‾
1) Comparer 𝑝 (𝑧) et 𝑝(𝑧)
1
2) Montrer que si 𝑧0 est une solution de E, alors le complexe est aussi une solution de E
𝑧0

‾ 1 1
3) Déduire de ce qui procède que si 𝑧0 est une solution de E , il en est de même pour 𝑧0 , et ̅̅̅
𝑧0 𝑧 0

4) Vérifier que 𝑎 = −1 + 𝑖 est une solution de E puis résoudre l’équation E


5) Factoriser 𝑝(𝑧) dans R

Factoriser dans ℝ le polynôme 𝑃(𝑥) = 𝑥 2 + 1

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Les transformations dans le plan et les nombres complexes

Écriture complexe d'une translation

Théorème

• ⃗⃗⃗ est : 𝒕(z) = z ′ = z + zw


L'écriture complexe de la translation 𝑡 de vecteur w ⃗⃗⃗ .
• Réciproquement, la transformation du plan 𝑓 qui a pour écriture complexe ⏟ 𝑓(z) = z + 𝑏 où 𝑏 est un
ou 𝐳 ′
nombre complexe, est la translation de vecteur d'affixe 𝑏.

Écriture complexe d'une homothétie

Théorème

• L'écriture complexe de l'homothétie ℎ de centre Ω d'affixe 𝜔, et de rapport 𝑘 est :


z ′ − 𝜔 = 𝑘 × (z − 𝜔) ⇔ 𝒉(z)
⏟ = 𝑘 × (z − 𝜔) + 𝜔 = 𝑘 × z + (1 − 𝑘) × 𝜔
z′
• Si l'expression complexe de la transformation du plan 𝑓 est :𝑓(z) = z ′ = 𝑘 × z + 𝑏

Où 𝑘 est un réel différent de 0 et 1 et, 𝑏 un nombre complexe alors 𝑓 est l'homothétie de rapport 𝑘 et de
𝑏
centre le point d'affixe 𝜔 = .
1−𝑘

Écriture complexe d'une rotation

Théorème

• L'écriture complexe de la rotation 𝑟 de centre Ω d'affixe 𝜔 et d'angle 𝜃 est :

z ′ − 𝜔 = e𝑖⋅𝜃 × (z − 𝜔) ⇔ 𝑟(z) = e𝑖⋅𝜃 × (z − 𝜔) + 𝜔 = e𝑖⋅𝜃 × z + (1 − e𝑖⋅𝜃 ) × 𝜔

• Si l'expression complexe de la transformation du plan 𝑓 est :

𝑓(z) = z ′ = 𝑎 × z + 𝑏

Où 𝑎 ≠ 1 est un nombre complexe de module 1 et 𝑏 un nombre complexe quelconque. Alors 𝑓 est la


𝑏
rotation de centre le point d'affixe 𝜔 = et d'angle un argument 𝛼 du complexe 𝑎.
1−𝑎

Activité
Le plan complexe est muni d'un repère orthonormé.
On donne le vecteur 𝑢
⃗ d'affixe 1 − 2𝑖.

1 Donne l'écriture complexe de la translation 𝑡 de vecteur 𝑢


⃗.
2 Détermine les affixes des images respectives A' et B' par 𝑡 de chacun des points A et B, d'affixes
respectives 3 − 𝑖 et 5.

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Activité
Le plan complexe est muni d'un repère orthonormé.
Détermine l'écriture complexe associée à l'homothétie h de rapport - 2 et de centre Ω
d'affixe 3 − 𝑖.

Activité
Le plan complexe est muni d'un repère orthonormé direct.
𝜋
Trouve l'écriture complexe de la rotation 𝑟 de centre Ω d'affixe 𝑖√3 et d'angle orienté de mesure .
3

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