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Qui veut aller loin ménage sa monture Année Scolaire : 2014-2015

EQUATIONS ET INEQUATIONS DU SEOND DEGRE

I- RAPPEL : FONCTION DU PREMIER DEGRE

Une fonction monôme du premier degré est de la forme : 𝐏(𝐱) = 𝐚𝐱 + 𝐛 où 𝑎 et b sont des nombres réels
avec 𝑎 ≠ 0.
𝑃(𝑥) = 0 ⇔ 𝑎𝑥 + 𝑏 = 0.
𝑏
⇔ 𝑥 = −𝑎

Tableau de signe de 𝒑(𝒙)

𝑥 𝑏
−∞ −𝑎 +∞
𝑝(𝑥) Signe de − 𝒂 signe de 𝒂

Ex : Etudier le signe de 𝑓(𝑥) telle que 𝑓(𝑥) = −3𝑥 − 1.

𝑓(𝑥) = 0 ⇔ −3𝑥 − 1 = 0
1
𝑥 = −3

𝒙 𝟏
−∞ −𝟑 +∞
𝒇(𝒙) + -

𝟏
∀ 𝒙 ∈] − ∞ ; − [ , 𝒇(𝒙) > 0
𝟑

𝟏
∀ 𝒙 ∈] − ; +∞ [ , 𝒇(𝒙) < 0
𝟑

𝟏
∀ 𝒙 ∈ {− 𝟑} , 𝒇(𝒙)= 0

II- FONCTION POLYNOME DU SECOND DEGRE

C’est une fonction 𝑝 définie sur ℝ par :


𝒑(𝒙) = 𝒂𝒙² + 𝒃𝒙 + 𝒄 , où 𝑎 , 𝑏 et 𝑐 sont des nombres réels et 𝑎 ≠ 0
Lorsque 𝑝 est mise sous la forme𝑃(𝑥) = 𝑎(𝑥 − 𝛼)2 + 𝛽 , où 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 sont des réels dépendants de 𝑎 , 𝑏 , 𝑒𝑡 𝑐
on dit que 𝑝 est sous la forme canonique Plus précisément, pour tout réel, la forme canonique du polynôme
𝒃 𝟐 𝒃²−𝟒𝒂𝒄
𝑝(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐, (𝑎 ≠ 0) est : 𝒂 [ (𝒙 + ) − ]
𝟐𝒂 𝟒𝒂²
Le réel 𝒃² − 𝟒 𝒂𝒄 est appelé discriminant du polynôme 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐.
On le note ∶ ∆
∆ = 𝒃² − 𝟒𝒂𝒄
Le discriminant peut être positif, nul ou négatif (voir tableau récapitulatif du discriminant).

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III- DETERMINATION DE LA SOMME ET DU PRODUIT DES SOLUTIONS :


 Si 𝑥1 et 𝑥2 sont les solutions d’une équation du 2nd degré du type 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 (𝑎 ≠ 0), alors
𝒃 𝒄
𝒙𝟏 + 𝒙𝟐 = − et 𝒙𝟏 × 𝒙𝟐 =
𝒂 𝒂
Remarque :

Lorsque l’équation(E) : 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 (𝑎 ≠ 0), est telle que 𝒂 et 𝒄 sont de signes contraires, alors ∆> 𝟎 et
l’équation(E) admet deux solutions de signes contraires.

 Deux nombres réels ont pour somme 𝑺 et pour produit 𝑷 si seulement s’ils sont les solutions de
l’équation : 𝒙𝟐 − 𝑺𝒙 + 𝑷 = 𝟎.

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TABLEAU RECAPITULATIF DU DISCRIMINANT

∆= 𝒃² − 𝟒𝒂𝒄 1er cas ∆ > 0 2e cas ∆ = 𝟎 3e cas ∆ < 0


𝐄(𝒙): 𝒂𝒙² + 𝒃𝒙 + 𝒄 = 𝟎 (𝐄) admet deux solutions : 𝒙𝟏 et 𝒙𝟐 (𝐄)admet une solution unique 𝒙𝟎 (𝐄)n’admet pas de solution dans ℝ
𝐩(𝒙) = 𝒂𝒙² + 𝒃𝒙 + 𝒄 𝐩(𝒙)admet deux racines distinctes ou deux 𝐩(𝒙)admet une racine ou un zéro double : 𝒙𝟎 𝐩(𝒙)n’admet pas de racine ou de zéro
zéros : 𝒙𝟏 et 𝒙𝟐 −𝒃 dans ℝ
𝒙𝟎 = 𝟐𝒂
−𝒃−√∆ −𝒃+√∆
𝒙𝟏 = et 𝒙𝟐 =
𝟐𝒂 𝟐𝒂

Forme factorisée de 𝐏(𝒙) = 𝒂(𝒙 − 𝒙𝟏 )(𝒙 − 𝒙𝟐 ) 𝐏(𝒙) = 𝒂(𝒙 − 𝒙𝟎 )² 𝐏(𝒙)n’est pas factorisable
𝐏(𝒙)

Tableau de signe de On suppose que 𝒙𝟏 < 𝒙𝟐


𝐏(𝒙) 𝒙 −∞ 𝒙𝟏 𝒙𝟐 +∞ 𝒙 −∞ 𝒙𝟎 +∞ 𝒙 −∞ +∞
𝐩(𝒙) Signe de 𝒂 signe de −𝒂 signe de 𝒂
𝐩(𝒙) Signe de 𝒂 signe de 𝒂 𝐩(𝒙) Signe de 𝒂
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RECHERCHE DU DOMAINE OU D’ENSEMBLE DE DEFINITION D’UNE FONCTION

I- FONCTIONS POLYNOMES

L’ensemble de définition d’une fonction polynôme est ℝ = ]−∞; +∞[.


Exemples : Détermine l’ensemble de définition des fonctions suivantes :
2
𝑥 2 − 3𝑥 3
𝑓(𝑥) = 2𝑥 ; 𝑔(𝑥) = 𝑥 − 3𝑥 ; ℎ(𝑥) = ; 𝑖(𝑥) = 𝑥 3 + 2.
2 2
Toutes ces fonctions ont pour ensemble de définition ℝ = ]−∞; +∞[ car ce sont des
fonctions polynômes.

II- FONCTIONS RATIONNELLES SIMPLES


𝑷(𝒙)
Soient P et Q deux fonctions polynômes. La fonction rationnelle 𝑓 est telle que : 𝒇(𝒙) = 𝑸(𝒙)
Avec 𝑃(𝑥) : le numérateur et 𝑄(𝑥) : le dénominateur.
Pour trouver l’ensemble de définition d’une fonction rationnelle simple, on pose toujours le
dénominateur différent de zéro.
Alors l’ensemble de définition de 𝑓 noté 𝑫𝒇 se détermine comme suit :

𝒙 ∈ 𝑫𝒇 ⇔ 𝑸(𝒙) ≠ 𝟎.

Exemple : Détermine l’ensemble de définition de la fonction 𝑓 définie par :


1
𝑥+2
𝑓(𝑥) = 3 .
2𝑥 + 3
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 2𝑥 + 3 ≠ 0

3
⇔ 𝑥 ≠ −2

3 3 3
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {− } = ]−∞; − [ ∪ ]− ; +∞[.
2 2 2

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III- FONCTIONS RATIONNELLES COMPLEXES


1) Fonction comportant une racine carrée

1er cas : Fonction du type 𝒇(𝒙) = √𝑷(𝒙) ou 𝒇(𝒙) = √𝑷(𝒙) + 𝒈(𝒙) (La racine carrée prend
tout le numérateur ou pas).
𝒙 ∈ 𝑫𝒇 ⇔ 𝒙 ∈ 𝑫𝑷 et 𝑷(𝒙) ≥ 𝟎.
Exemple :
Détermine l’ensemble de définition de la fonction 𝑓 définie par :
𝑓(𝑥) = √−3𝑥 + 6 ou 𝑓(𝑥) = √−3𝑥 + 6 − 2𝑥 2 + 𝑥.
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 𝑥 ∈ ℝ et − 3𝑥 + 6 ≥ 0
⇔ 𝑥 ∈ ℝ et − 3𝑥 ≥ −6
⇔ 𝑥 ∈ ℝ et 3𝑥 ≤ 6
⇔ 𝑥 ∈ ℝ et 𝑥 ≤ 2. Donc 𝐷𝑓 = ]−∞; 2].

𝑷(𝒙)
2ème cas : Fonction du type 𝒇(𝒙) = √ . (La racine carrée prend toute la barre de
𝑸(𝒙)
fraction)

𝑷(𝒙)
𝒙 ∈ 𝑫𝒇 ⇔ 𝑸(𝒙) ≠ 𝟎 et ≥ 𝟎.
𝑸(𝒙)

1−𝑥
Exemple : Détermine l’ensemble de définition de la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = √
1+𝑥

1−𝑥
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 1 + 𝑥 ≠ 0 et ≥ 0.
1+𝑥
𝐷𝑓 = ]−1; 1]
1−𝑥
ATTENTION ! On étudie le signe de 1+𝑥 ≥ 0 à l’aide d’un tableau.

𝑷(𝒙)
3ème cas : Fonction du type 𝒇(𝒙) = (La racine carrée prend tout le dénominateur.)
√𝑸(𝒙)

𝒙 ∈ 𝑫𝒇 ⇔ 𝒙 ∈ 𝑫𝑸 et𝑸(𝒙) > 𝟎.
−𝑥+2
Exemple : Détermine l’ensemble de définition de la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) =
√𝑥 2 −1

𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 𝑥 ∈ ℝ et 𝑥 2 − 1 > 0.
⇔ (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) > 0.
A l’aide d’un tableau de signe, on obtient 𝐷𝑓 = ]−∞; −1[ ∪ ]1; +∞[.

ATTENTION ! Avec les inéquations (< ou ≤ ou > ou ≥), il faut toujours prendre soins
de faire un tableau de signe lorsque tu trouves plusieurs solutions.

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𝑷(𝒙)
4ème cas : Fonction du type 𝒇(𝒙) = (La racine carrée ne prend pas tout
√𝑸(𝒙)−𝑹(𝒙)
dénominateur).

𝒙 ∈ 𝑫𝒇 ⇔ √𝑸(𝒙) − 𝑹(𝒙) ≠ 𝟎 et 𝑸(𝒙) ≥ 𝟎.

Exemple : Détermine l’ensemble de définition de la fonction 𝑓 définie par :

1 7𝑥 2 +1
1) 𝑓(𝑥) = et 2) 𝑓(𝑥) =
√3𝑥+1−5 √𝑥+3−√2𝑥−1

1°) 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ √3𝑥 + 1 − 5 ≠ 0 𝑒𝑡 3𝑥 + 1 ≥ 0.
1
⇔ √3𝑥 + 1 ≠ 5 𝑒𝑡 𝑥 ≥ − 3
1
⇔ (√3𝑥 + 1)2 ≠ 52 𝑒𝑡 𝑥 ≥ − 3
1
⇔ 3𝑥 + 1 ≠ 25 𝑒𝑡 𝑥 ≥ − 3
1 1
⇔ 𝑥 ≠ 8 𝑒𝑡 𝑥 ≥ − donc 𝐷𝑓 = [− ; 8[ ∪ ]8; +∞[
3 3

2°) 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ √𝑥 + 3 − √2𝑥 − 1 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑥 + 3 ≥ 0 𝑒𝑡 2𝑥 − 1 ≥ 0.
1
⇔ 𝑥 + 3 ≠ 2𝑥 − 1 𝑒𝑡 𝑥 ≥ −3 𝑒𝑡 𝑥 ≥ 2.
1
⇔ 𝑥 ≠ 4𝑒𝑡 𝑥 ≥ −3 𝑒𝑡 𝑥 ≥ 2.
1
𝐷𝑓 = [2 ; 4[ ∪ ]4; +∞[.

2) Fonction comportant une valeur absolue

1er cas : Fonction du type : 𝒇(𝒙) = |𝑷(𝒙)| (La valeur absolue au numérateur).

𝑫𝒇 = ℝ = ]−∞; +∞[

Exemples : Détermine l’ensemble de définition des fonctions suivantes :


1
𝑓(𝑥) = |𝑥 2 + 3 + 1|; 𝑓(𝑥) = |𝑥| 𝑒𝑡 𝑓(𝑥) = |4 𝑥 3 |

Toutes ces fonctions ont pour ensemble de définitionℝ = ]−∞; +∞[.

𝑷(𝒙) 𝑷(𝒙) |𝑷(𝒙)|


2ème cas : Fonction du type 𝒇(𝒙) = ou 𝒇(𝒙) = | | = |𝑸(𝒙)| (La valeur absolue
|𝑸(𝒙)| 𝑸(𝒙)
prend tout le dénominateur)
𝒙 ∈ 𝑫𝒇 ⇔ 𝑸(𝒙) ≠ 𝟎.

Exemple : Détermine l’ensemble de définition de la fonction f définie par :


𝑥−4
𝑓(𝑥) =
|−𝑥 + 2|
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ −𝑥 + 2 ≠ 0 ⇔ 𝑥 ≠ 2 ⇔ 𝐷𝑓 = ℝ ∖ {2} = ]−∞; 2[ ∪ ]2; +∞[

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𝑷(𝒙)
3ème cas : Fonction du type 𝒇(𝒙) = (La valeur absolue ne prend pas tout le
|𝑸(𝒙)|+𝑹(𝒙)
dénominateur).
𝒙 ∈ 𝑫𝒇 ⇔ |𝑸(𝒙)| + 𝑹(𝒙) ≠ 𝟎.

Exemple : Détermine l’ensemble de définition de la fonction f définie par :


𝑥
𝑓(𝑥) =
|2𝑥 + 1| − 3

𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ |2𝑥 + 1| − 3 ≠ 0
⇔ |2𝑥 + 1| ≠ 3. Or |𝒙 − 𝒂| = 𝒓 ⇔ 𝒙 − 𝒂 = 𝒓 𝒐𝒖 𝒙 − 𝒂 = −𝒓.
⇔ 2𝑥 + 1 ≠ 3 𝑒𝑡 2𝑥 + 1 ≠ −3
⇔ 𝑥 ≠ 1 𝑒𝑡 𝑥 ≠ −2.
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {−2; 1}.

Exercice :

Déterminer l’ensemble de définition des fonctions suivantes :

2𝑥 + 1 1 √2 − 3𝑥
ℎ(𝑥) = ; 𝑖(𝑥)𝑔(𝑥) = √𝑥 − 1 ; 𝑓(𝑥) = √2𝑥 + 1 + et 𝑔(𝑥) = ;
𝑥−2 𝑥−1 𝑥+2
Solution

𝑥 ∈ 𝐷ℎ ⇔ 𝑥 − 2 ≠ 0 ; 𝑥 ∈ 𝐷𝑖 ⇔ 𝑥 − 1 ≥ 0
⇔𝑥≠2 ; ⇔ 𝑥 ≥ 1.
𝑫𝒉 = ℝ ∖ {𝟐} = ]−∞𝟐; [⋃]𝟐; +∞[ ; 𝑫𝒊 = [𝟏; +∞[

𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 2𝑥 + 1 ≥ 0 et 𝑥 − 1 ≠ 0 ; 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 ⟺ 2 − 3𝑥 ≥ 0 et 𝑥 + 2 ≠ 0
1 2
⟺ 𝑥 ≥ − 2 et 𝑥 ≠ 1 ; ⟺ 𝑥 ≤ 3 et 𝑥 ≠ −2

𝟏 𝟐
𝑫𝒇 = [− ; 𝟏[ ∪ ]𝟏; +∞[ ; 𝑫𝒈 = ]−∞; −𝟐[ ∪ ]−𝟐; ]
𝟐 𝟑

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COMMENT RESOUDRE ALGEBRIQUEMENT UNE EQUATION OU INEQUATION

COMPORTANT UNE VALEUR ABSOOUE ?

1er Cas : Equation du type |𝒙 − 𝒂| = 𝒓

|𝒙 − 𝒂| = 𝒓 ⟺ 𝒙 − 𝒂 = 𝒓 ou 𝒙 − 𝒂
= −𝒓.

2ème Cas : Inéquation du type |𝒙 − 𝒂| ≤ 𝒓

|𝒙 − 𝒂| ≤ 𝒓 ⟺ −𝒓 ≤ 𝒙 − 𝒂 ≤ 𝒓.

3ème Cas : Inéquation du type |𝒙 − 𝒂| ≥ 𝒓

|𝒙 − 𝒂| ≥ 𝒓 ⟺ 𝒙 − 𝒂 ≥ 𝒓 ou 𝒙 − 𝒂 ≤ −𝒓

4ème Cas : Inéquation du type 𝒑 ≤ |𝒙 − 𝒂| ≤ 𝒓

𝒑 ≤ |𝒙 − 𝒂| ≤ 𝒓 ⟺ 𝒑 ≤ |𝒙 − 𝒂| ≤ 𝒓 ou − 𝒑 ≤ |𝒙 − 𝒂| ≤ −𝒓

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ELEMENTS DE SYMETRIES

I- FONCTIONS PAIRES, FONCTIONS IMPAIRES ET FONCTIONS PERIODIQUES

∀𝒙 ∈ 𝑫𝒇 , −𝒙 ∈ 𝑫𝒇
𝑓 est 𝐩𝐚𝐢𝐫𝐞 ⇔ {
𝒇(−𝒙) = 𝒇(𝒙)
 Interprétation graphique : (𝒞𝑓 ) est symétrique par rapport à l’axe (OY).

∀𝒙 ∈ 𝑫𝒇 , −𝒙 ∈ 𝑫𝒇
𝑓 est 𝐢𝐦𝐩𝐚𝐢𝐫𝐞 ⇔ {
𝒇(−𝒙) = −𝒇(𝒙)
 Interprétation graphique : (𝒞𝑓 ) est symétrique par rapport au point O origine du
repère.
∀𝒙 ∈ 𝑫𝒇 , 𝒙 + 𝑻 ∈ 𝑫𝒇
𝑓 est 𝐩é𝐫𝐢𝐨𝐝𝐢𝐪𝐮e de période 𝐓 ⇔ {
𝒇(𝒙 + 𝑻) = 𝒇(𝒙)
Remarque :
Etudier la parité d’une fonction, c’est rechercher la preuve que cette fonction est : soit
paire, soit impaire, soit ni paire ni impaire.
Exemples : Etudier la parité des fonctions suivantes :
𝑥2 𝑥3 − 𝑥
𝑎) 𝑓(𝑥) = et 𝑏) 𝑔(𝑥) =
𝑥2 + 1 𝑥2 − 4
Solution :
𝑥2
𝑎) 𝑓(𝑥) =
𝑥2 + 1
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 𝑥 2 + 1 ≠ 0. Or ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 2 + 1 > 0.
Donc 𝐷𝑓 = ℝ.
On a 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 et − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓
𝑥2
𝑓(𝑥) = 2
𝑥 +1
(−𝑥)2
𝑓(−𝑥) = (−𝑥)2
+1

𝑥2 𝑥2
𝑓(−𝑥) = . Or 𝑓(𝑥) =
𝑥 2 +1 𝑥 2 +1
Alors ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓(−𝑥) = 𝑓(𝑥)donc 𝑓 𝐩𝐚𝐢𝐫𝐞.

𝑥 3 −𝑥
𝑏) 𝑔(𝑥) =
𝑥 2 −4
𝑥 ∈ 𝐷𝑔 ⇔ 𝑥 2 − 4 ≠ 0.
⇔ 𝑥 ≠ 2 𝑒𝑡 𝑥 ≠ −2
𝐷𝑔 = ℝ ∖ {−2; 2}
𝑥 ∈ 𝐷𝑔 ⇔ 𝑥 ≠ −2 𝑒𝑡 𝑥 ≠ 2 ⇔ −𝑥 ≠ 2 𝑒𝑡 − 𝑥 ≠ −2 ⇔ −𝑥 ∈ 𝐷𝑔 .

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𝑥 3 −𝑥
On a 𝑔(𝑥 ) =
𝑥 2 −4
(−𝑥)3 −(−𝑥)
𝑔(−𝑥 ) = (−𝑥)2 −4
−𝑥 3 +𝑥
=
𝑥 2 −4
−(𝑥 3 −𝑥)
=
𝑥 2 −4
3
𝑥 −𝑥 𝑥3 − 𝑥
𝑔(−𝑥) = − 2 . Or 𝑔(𝑥) = 2
𝑥 −4 𝑥 −4
Alors ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔(−𝑥) = −𝑔(𝑥) donc g est 𝐢𝐦𝐩𝐚𝐢𝐫𝐞.

II- AXE DE SYMETRIE – CENTRE DE SYMERTRIE


On considère une fonction 𝑓 définie sur un ensemble de définition noté 𝐷𝑓 .
On note (𝒞𝑓 ) sa courbe représentative dans un repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).

1- Axe de symétrie

Pour montrer que la droite (∆) d′ équation 𝒙 = 𝒂 est un axe de symétrie de (𝒞𝑓 ), on peut
procéder comme suit :
1ère méthode :
- Déterminer la fonction g telle que : g(𝒙) = 𝒇(𝒂 + 𝒙)
- Montrer que g est une fonction paire.
2ème méthode :
- Montrer que l’ensemble de définition de f est centré en 𝑎.
Soit 𝑥 un nombre réel.
𝒂 − 𝒙 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 𝒂 + 𝒙 ∈ 𝐷𝑓 ou 𝟐𝒂 − 𝒙 ∈ 𝑫𝒇 .
- Vérifier que 𝒇(𝒂 − 𝒙) = 𝒇(𝒂 + 𝒙) ou 𝒇(𝟐𝒂 − 𝒙) = 𝒇(𝒙).

2- Centre de Symétrie
Pour montrer que le point 𝛀(𝒂; 𝒃) est un centre de symétrie de (𝒞𝑓 ), on peut procéder

comme suit :
1ère méthode :
- Déterminer la fonction g telle que : g(𝒙) = 𝒇(𝒂 + 𝒙) − 𝒃
- Montrer que g est une fonction impaire.
2ème méthode :
- Montrer que l’ensemble de définition est centré en 𝑎.
Soit 𝒙 un nombre réel.
𝒂 − 𝒙 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 𝒂 + 𝒙 ∈ 𝐷𝑓 ou 𝟐𝒂 − 𝒙 ∈ 𝑫𝒇 .
𝟏 𝟏
- Vérifier que 𝟐 [𝒇(𝒂 − 𝒙) + 𝒇(𝒂 + 𝒙)] = 𝒃 ou 𝟐 [𝒇(𝟐𝒂 − 𝒙) + 𝒇(𝒙)] = 𝒃.

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FONCTIONS

I- RESTRICTION D’UNE FONCTION


𝑓: ℝ∗ → ℝ et 𝑔: ]0; +∞[ → ℝ
1 1
𝑥⟼ 𝑥⟼
𝑥 𝑥

𝐷𝑓 = ℝ = ]−∞; 0[ ∪ ]𝟎; +∞[ 𝐷𝑔 = ]𝟎; +∞[
On dira que g est la restriction de f à 𝐷𝑔 .
Définition :
Soit f une définition de A vers B.
E une partie non vide de l‘ensemble de définition de f.
On appelle restriction à E de la fonction f l’application g de E dans B définie par 𝒈(𝒙) = 𝒇(𝒙).
On note : 𝒇𝑬 la restriction à E de la fonction f.
∀𝑥 ∈ 𝐸, 𝒇𝑬 (𝒙) = 𝒇(𝒙).
II- COMPARAISON DE DEUX FONCTIONS
Comparer deux fonctions f et g sur un intervalle k, revient à étudier le signe de 𝒇(𝒙) − 𝒈(𝒙)
sur un intervalle k.
III- COMPOSITION DE FONCTIONS
 Définition :
On appelle composée de f suivie de g, la fonction 𝒙 ⟼ 𝒈[𝒇(𝒙)].
On la note : 𝒈 ∘ 𝒇 et on lit g ‘’rond’’ f.
 Détermination de l’ensemble de définition de la composée de deux fonctions
Soient f et g deux fonctions, 𝑔 ∘ 𝑓 leur composée.

𝑫𝒈∘𝒇 = {∀𝒙 ∈ ℝ ∖ 𝒙 ∈ 𝑫𝒇 𝐞𝐭 𝒇(𝒙) ∈ 𝑫𝒈 }

 Expression explicite de 𝒈 ∘ 𝒇

∀𝒙 ∈ 𝑫𝒈∘𝒇 ; 𝒈 ∘ 𝒇(𝒙) = 𝒈[𝒇(𝒙)]

Exemples : On donne les fonctions suivantes :


1
𝑓(𝑥) = 𝑥 − 3 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) =
𝑥
1) Déterminer 𝐷𝑔∘𝒇 𝑒𝑡 𝐷𝑓∘𝒈
2) Déterminer les expressions explicites 𝑔 ∘ 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡 𝑓 ∘ 𝑔(𝑥).
Solution :

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1) Déterminer 𝐷𝑔∘𝒇 𝑒𝑡 𝐷𝑓∘𝒈


1
𝑓(𝑥) = 𝑥 − 3 et 𝑔(𝑥) =
𝑥
𝐷𝑓 = ℝ et 𝐷𝑔 = ℝ ∖ {0}
 𝑥 ∈ 𝐷𝑔∘𝒇 ⇔ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 et 𝑓(𝑥) ∈ 𝐷𝑔
⇔ 𝑥 ∈ ℝ et 𝑥 − 3 ≠ 0
⇔ 𝑥 ∈ ℝ et 𝑥 ≠ 3
Donc 𝐷𝑔∘𝒇 = ℝ ∖ {3}
 𝑥 ∈ 𝐷𝑓∘𝒈 ⇔ 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 et 𝑔(𝑥) ∈ 𝐷𝑓
1
⇔ 𝑥 ≠ 0 et ∈ℝ
𝑥

Donc 𝐷𝑓∘𝒈 = ℝ ∖ {0}

2) Déterminer les expressions explicites 𝑔 ∘ 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡 𝑓 ∘ 𝑔(𝑥).


 ∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {3}, 𝑔 ∘ 𝑓(𝑥) = 𝑔[𝑓(𝑥)]
= 𝑔(𝑥 − 3)
1
∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {3}, 𝑔 ∘ 𝑓(𝑥) =
𝑥−3

 ∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {0}, 𝑓 ∘ 𝑔(𝑥) = 𝑓[𝑔(𝑥)]


1
=𝑥−3
1 − 3𝑥
∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {0}, 𝑓 ∘ 𝑔(𝑥) =
𝑥

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Exercice 1:

On considère les fonctions f et g de ℝ vers ℝ définies par :


2𝑥 + 1
𝑓(𝑥) = et 𝑔(𝑥) = √𝑥 − 1
𝑥−2
1) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑔 ∘ 𝑓.
2) Déterminer la formule explicite de 𝑔 ∘ 𝑓(𝑥).

Solution 1

1) Déterminons l’ensemble de définition de 𝒈 ∘ 𝒇.


 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 𝑥 − 2 ≠ 0 ; 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 ⇔ 𝑥 − 1 ≥ 0
⇔𝑥≠2 ; ⇔ 𝑥 ≥ 1.
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {2} = ]−∞; 2[⋃]2; +∞[ ; 𝐷𝑔 = [1; +∞[
𝑥 ∈ 𝐷𝑔∘𝑓 ⇔ 𝒙 ∈ 𝑫𝒇 𝐞𝐭 𝒇(𝒙) ∈ 𝑫𝒈
2𝑥 + 1
⇔ 𝑥 ≠ 2 et ≥1
𝑥−2
2𝑥 + 1
⇔ 𝑥 ≠ 2 et −1≥0
𝑥−2
𝑥+3
⇔ 𝑥 ≠ 2 et ≥0
𝑥−2
𝑥+3
A l’aide d’un tableau de signe, on étudie le signe de ≥0
𝑥−2
𝑥 −∞ −3 2 +∞
𝑥+3 − + +
𝑥−2 − − +
𝑥+3 + − +
𝑥−2
𝑥+3
∀𝑥 ∈ ]−∞; −3] ∪ [2; +∞[, ≥ 0.
𝑥−2
Donc 𝐷𝑔∘𝑓 = ]−∞; −3] ∪ ]2; +∞[

2) Déterminons la formule explicite de 𝒈 ∘ 𝒇(𝒙).


∀𝑥 ∈ ]−∞; −3] ∪ ]2; +∞[, 𝒈 ∘ 𝒇(𝒙) = 𝒈[𝒇(𝒙)]

2𝑥 + 1
= 𝑔( )
𝑥−2

2𝑥 + 1
=√ −1
𝑥−2

𝑥+3
∀𝑥 ∈ ]−∞; −3] ∪ ]2; +∞[, 𝑔 ∘ 𝑓(𝑥) = √ .
𝑥−2

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LIMITES ET CONTINUITES

Leçon 1 : CALCUL DE LIMITES


PRINCIPE FONDAMAENTAL

L’objet premier du calcul des limites est de calculer l’image c’est-à-dire de remplacer afin de
trouver un résultat.
Si l’on trouve un résultat (un nombre réel ou ±∞) , on dit que cette limite existe.

 Si le résultat trouvé est un nombre réel, alors on dit que la limite existe (on trouve
un résultat) et est finie (ce résultat un nombre réel).
 Si le résultat trouvé est infini ((±∞) c’est-à-dire n’est pas un nombre réel), alors on
dit que la limite existe (on trouve un résultat) et est infinie (ce résultat n’est pas un
nombre réel).

I- LES FORMES INDETERMINEES


Ce sont des formes pour lesquelles le calcul des limites est impossible. Pour cela, l’on doit
chercher à lever l’indétermination. Elles sont au nombre de quatre à savoir :

∞ 0
−∞ + ∞ 0×∞
∞ 0

ATTENTION : Ne sont pas des formes indéterminées !

 Les règles de soustraction et d’addition


−∞ − ∞ = −∞ ; +∞ + ∞ = +∞

 Les règles de multiplication


+∞ × (−∞) = −∞ ; −∞ × (−∞) = +∞ ; +∞ × (+∞) = +∞

II- DERTERMINATION DES LIMITES


1- Rappels :

+∞, si n est 𝐩𝐚𝐢𝐫


𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒏 = {
𝒙→−∞ −∞, si n est 𝒊𝒎𝒑𝒂𝒊𝒓.

𝟐
Pour tout nombre réel 𝑥 ; on a : √𝒙𝟐 = (√𝒙) = |𝒙|
En +∞, |𝒙| = 𝒙.
En −∞, |𝒙| = −𝒙.

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Quelques résultats : ORO IRI ROI de RIO. (Le résultat est la dernière lettre)
O : Zéro ; R : Réel ; I : Infini
3𝑥−2 3𝑥 3
Ex : lim = lim = lim = 0.
𝑥→−∞ 𝑥2 +1 𝑥→−∞ 𝑥2 𝑥→−∞ 𝑥
3 𝐑 𝐑é𝐞𝐥
Ici c’est RIO c’est-à-dire lim 𝑥 = 𝐈 = 0 ( 𝐈𝐧𝐟𝐢𝐧𝐢 = 𝐙é𝐫𝐨)
𝑥→−∞

2- Fonctions polynômes ou rationnelles simples à l’infini


Principe : On s’intéresse uniquement qu’au monôme ayant le plus haut degré.
3𝑥 2 +𝑥+1
lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥3 + 2𝑥2 + 1) ; lim 𝑔(𝑥) = lim
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2𝑥 3 +4
3𝑥2
= lim 𝑥3 = lim 2𝑥3
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
3
lim 𝑓(𝑥) = −∞. = lim 2𝑥
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
lim 𝑔(𝑥) = 0.
𝑥→+∞
Car lim 3 = 3 et lim 2𝑥 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞

3- Limite de la composée de deux fonctions

Principe :
Soient 𝒖 et 𝒗 deux fonctions.
𝒗 ∘ 𝒖 leur composée et 𝑎 un élément ou une borne de l’intervalle contenu dans l’ensemble
de définition.
Si lim 𝑢(𝑥) = 𝒃 𝑒𝑡 lim 𝑣(𝑥) = 𝒍 , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐥𝐢𝐦 𝒗 ∘ 𝒖(𝒙) = 𝒍.
𝑥→𝑎 𝑥→𝒃 𝒙→𝒂
 𝒗 ∘ 𝒖(𝒙) = 𝒗[𝒖(𝒙)]

2𝑥+1
Exemple : On considère la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = √
𝑥−1
Calculer la limite de 𝑓 en −∞
2𝑥+1
Soient 𝑢(𝑥) = 𝑥−1 et 𝑣(𝑥) = √𝑥 .
𝒗 ∘ 𝒖(𝒙) = 𝒗[𝒖(𝒙)]
2𝑥+1
= 𝑣 ( 𝑥−1 )
2𝑥+1 2𝑥+1
𝑣 ∘ 𝑢(𝑥) = √ 𝑥−1 . Or 𝑓(𝑥) = √ 𝑥−1
Alors 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥) = 𝑓(𝑥).
2𝑥 + 1 2𝑥
lim 𝑢(𝑥) = lim = lim = lim 2 = 2.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥 − 1 𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞
lim 𝑣(𝑥) = lim √𝑥 = √2.
𝑥→2 𝑥→2
Alors lim 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥) = √2
𝑥→−∞
Donc lim 𝑓(𝑥) = √2
𝑥→−∞

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4- Changement de variable
3𝑥−1
Calculer lim √𝑥2+8
𝑥→+∞
3𝑥−1
Posons X= 𝑥 2 +8
3𝑥−1 3𝑥
Lorsque 𝑥 tend vers +∞, alors X tend vers 0. (𝑋 → lim 𝑋 = lim = lim = 0.)
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥2 +8 𝑥→+∞ 𝑥2

3𝑥 − 1
lim √ = lim √𝑋
𝑥→+∞ 𝑥2 + 8 𝑋→0
3𝑥−1
lim √𝑥2+8 = 0.
𝑥→+∞

5- Limites à l’infini des fonctions comportant des radicaux


a) Utilisation de la Factorisation
Principe : On utilise la factorisation lorsque les coefficients des monômes ayant les plus
hauts degrés sont différents.

Exemples :

1) lim 𝑓(𝑥) = lim (√𝑥 2 + 3 + 8𝑥)


𝑥→−∞ 𝑥→−∞
Dans un premier temps, je 𝐫𝐞𝐦𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 lim √𝑥 2 + 3 = +∞ et lim 8𝑥 = −∞.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
On obtient comme résultat : +∞ − ∞ = ? (forme indéterminée).
Que faire donc pour lever l’indétermination ?
Dans ce cas nous devons comparer les coefficients des monômes ayant les plus hauts
degrés :
−Dans l′ expression√𝑥 2 + 3, le monôme ayant le plus haut degré est 𝑥2 de coefficient 1.
−Dans l′ expression 8𝑥 = √(8𝑥)2 = √64𝑥 2 , le monôme ayant le plus haut degré est 64𝑥 2
de coefficient 64.
1 ≠ 64, donc nous faisons recours à la factorisation.
Alors lim 𝑓(𝑥) = lim ( √𝑥2 + 3 + 8𝑥)
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
3
= lim (√𝑥 2 (1 + 𝑥 2 ) + 8𝑥)
𝑥→−∞
3
= lim (|𝑥|√1 + 𝑥 2 + 8𝑥)
𝑥→−∞
3
= lim (−𝑥√1 + 𝑥 2 + 8𝑥)
𝑥→−∞
3
= lim 𝑥(−√1 + + 8)
𝑥→−∞ 𝑥2

lim 𝑓(𝑥) = −∞ 3
𝑥→−∞
Car lim 𝑥 = −∞ 𝑒𝑡 lim (−√1 + 𝑥2 + 8) = 7
𝑥→−∞ 𝑥→−∞

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2) lim 𝑔(𝑥) = lim (√2𝑥2 + 1 − 3𝑥)


𝑥→+∞ 𝑥→+∞

Au brouillon :

lim √2𝑥2 + 1 = +∞ 𝑒𝑡 lim (−3𝑥) = −∞


𝑥→+∞ 𝑥→+∞

Résultat : +∞ − ∞ = ? (Forme indéterminée)

- Dans l’expression√2𝑥2 + 1, le monôme ayant le plus haut degré est 2𝑥 2 de


coefficient 2.
- Dans l’expression 3𝑥 = √(3𝑥)2 = √9𝑥 2 , le monôme ayant le plus haut degré est 9𝑥 2
de coefficient 𝟗.
Comparaison des coefficients des monômes ayant les plus hauts degrés : 2 ≠ 9.

Méthode appliquée : la factorisation.

Sur la feuille de copie à rendre :

lim 𝑔(𝑥) = lim (√2𝑥2 + 1 − 3𝑥)


𝑥→+∞ 𝑥→+∞

1
= lim (√𝑥 2 (2 + 𝑥 2 ) − 3𝑥)
𝑥→+∞

1
= lim (|𝑥|√2 + 𝑥 2 − 3𝑥).
𝑥→+∞

1
= lim (𝑥√2 + 𝑥 2 − 3𝑥)
𝑥→+∞

1
= lim 𝑥 (√2 + 𝑥 2 − 3)
𝑥→+∞

lim 𝑔(𝑥) = − ∞
𝑥→+∞

1
Car lim 𝑥 = +∞ 𝑒𝑡 lim (√2 + 𝑥2 − 3) = √2 − 3 < 0.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞

3) lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 − √𝑥)


𝑥→+∞ 𝑥→+∞

= lim (√𝑥 × √𝑥 − √𝑥)


𝑥→+∞

= lim √𝑥(√𝑥 − 1)
𝑥→+∞

lim √𝑥 = +∞
lim 𝑓(𝑥) = + ∞ Car { 𝑥→+∞
𝑥→+∞
+∞ lim (√𝑥 − 1) = +∞
𝑥→+∞

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3𝑥−1
4) lim ℎ(𝑥 ) = lim
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥 3 +𝑥 2 +8
3𝑥−1
= lim
𝑥→+∞ √𝑥 2 (𝑥+1+ 8 )
𝑥2

3𝑥−1
= lim
𝑥→+∞ |𝑥|√𝑥+1+ 8
𝑥2

3𝑥−1
= lim
𝑥→+∞ 𝑥√𝑥+1+ 8
𝑥2

1
𝑥(3− )
𝑥
= lim
𝑥→+∞ 𝑥√𝑥+1+ 8
𝑥2

1
3−𝑥
= lim
𝑥→+∞ √𝑥+1+ 8
𝑥2

1
lim (3 − ) = 3
𝑥→+∞ 𝑥
lim ℎ(𝑥) =.0. Car {
𝑥→+∞ 8
lim √𝑥 + 1 + = +∞
𝑥→+∞ 𝑥2

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b) Utilisation de l’expression conjuguée


Principe : On utilise l’expression conjuguée lorsque les coefficients des monômes ayant les
plus hauts degrés sont identiques.

Exemples : Calculer lim (√9𝑥2 + 7 + 3𝑥) et lim (√𝑥 + 1 − √𝑥 − 1)


𝑥→−∞ 𝑥→+∞

Au brouillon :

lim √9𝑥2 + 7 = +∞ 𝑒𝑡 lim 3𝑥 = −∞


𝑥→−∞ 𝑥→−∞

Résultat : +∞ − ∞ = ? (Forme indéterminée)

- Dans l’expression √9𝑥2 + 7, le monôme ayant le plus haut degré est 9𝑥 2 de


coefficient 9.
- Dans l’expression 3𝑥 = √(3𝑥)2 = √9𝑥 2 , le monôme ayant le plus haut degré est 9𝑥 2
de coefficient 𝟗.
Comparaison des coefficients des monômes ayant les plus hauts degrés : 9 = 9.

Méthode appliquée : l’expression conjuguée.

Sur la feuille de copie à rendre :

(√9𝑥2 + 7 + 3𝑥) (√9𝑥2 + 7 − 3𝑥)


lim (√9𝑥2 + 7 + 3𝑥) = lim
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ √9𝑥2 + 7 − 3𝑥
2
(√9𝑥 2 +7) −(3𝑥)2
= lim
𝑥→−∞ √9𝑥 2 +7−3𝑥

9𝑥 2 +7−9𝑥 2
= lim
𝑥→−∞ √9𝑥 2 +7−3𝑥
7
= lim
𝑥→−∞ √9𝑥 2 +7−3𝑥
lim 7 = 7
𝑥→−∞
lim (√ 9𝑥2 + 7 + 3𝑥) = 0. Car lim √9𝑥2 + 7 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
lim (−3𝑥) = +∞
{ 𝑥→−∞

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c) Utilisation de l’expression conjuguée + la factorisation


Principe : On suit d’abord le principe de l’utilisation de l’expression conjuguée, ensuite
après les calculs, factoriser en mettant 𝒙 en facteur de part et d’autre et simplifier le
résultat obtenu.

Exemple :

(√𝑥2 + 3𝑥 − 2 + 𝑥) (√𝑥2 + 3𝑥 − 2 − 𝑥)
lim (√𝑥2 + 3𝑥 − 2 + 𝑥) = lim
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ √𝑥2 + 3𝑥 − 2 − 𝑥

𝑥 2 +3𝑥−2−𝑥 2
= lim
𝑥→−∞ √𝑥 2 +3𝑥−2−𝑥
3𝑥−2
= lim
𝑥→−∞ √𝑥 2 +3𝑥−2−𝑥
−∞
=
+∞
= ? (𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞 𝐢𝐧𝐝é𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧é𝐞)
3𝑥−2
= lim
𝑥→−∞ √𝑥 2 (1+3− 2 )−𝑥
𝑥 𝑥2

3𝑥−2
= lim
𝑥→−∞ |𝑥|√1+ 3 − 2 −𝑥
𝑥 𝑥2

3𝑥−2
= lim
𝑥→−∞ −𝑥√1+3− 2 −𝑥
𝑥 𝑥2

2
𝑥(3−𝑥)
= lim
𝑥→−∞ 𝑥(−√1+ 3 − 2 −1)
𝑥 𝑥2

2
3−𝑥
= lim
𝑥→−∞ −√1+3− 2 −1
𝑥 𝑥2
3 2
lim (√𝑥2 + 3𝑥 − 2 + 𝑥) = − . lim (3 − 𝑥) = 3
𝑥→−∞ 2 𝑥→−∞
Car { 3 2
lim (−√1 + 𝑥 − 𝑥2 − 1) = −2
𝑥→−∞

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6- Utilisation du taux de variation

𝒇(𝒙) − 𝒇(𝒙𝟎 )
𝐥𝐢𝐦 = 𝒇′(𝒙𝟎 ).
𝒙→𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎

Rappels :
𝒔𝒊𝒏𝒙 𝒄𝒐𝒔𝒙−𝟏
𝒍𝒊𝒎 =𝟏 ; 𝒍𝒊𝒎 = 𝟎.
𝒙→𝟎 𝒙 𝒙→𝟎 𝒙

Ces formules se démontrent avec la limite du taux de variation.

Exemples : Calculer les limites suivantes :


𝑠𝑖𝑛3𝑥
1°) lim
𝑥→0 2𝑥
𝒔𝒊𝒏𝒙
La limite de référence est : 𝒍𝒊𝒎 =𝟏
𝒙→𝟎 𝒙
𝑋
Posons X= 3𝑥 ⟺ 𝑥 = 3
Lorsque 𝑥 tend vers 0, alors X tend vers 0. (X→ lim 𝑋 = lim3𝑥 = 0. )
𝑥→0 𝑥→0
𝑠𝑖𝑛3𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑋
lim = lim
𝑥→0 2𝑥 𝑋→0 𝑋
2× 3
3 𝑠𝑖𝑛𝑋
= lim
2 𝑋→0 𝑋
𝑠𝑖𝑛3𝑥 3 𝑠𝑖𝑛𝑋
lim = Car lim = 1.
𝑥→0 2𝑥 2 𝑋→0 𝑋

𝑠𝑖𝑛𝑥 − 1
2°) lim𝜋 𝜋
𝑥→2 𝑥 −
2
𝜋 𝟎
lim𝜋 (𝑠𝑖𝑛𝑥 − 1) = 0 et lim𝜋 (𝑥 − 2) = 0. On ne peut donc pas conclure car = Forme ind.
𝑥→2 𝑥→2 𝟎
Considérons la fonction numérique 𝑓 définie par :𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥
𝜋 𝜋
𝑓 ( ) = 𝑠𝑖𝑛 = 1.
2 2
𝜋
𝑠𝑖𝑛𝑥 − 1 𝑓(𝑥) − 𝑓 (2) 𝜋
lim𝜋 𝜋 = lim𝜋 𝜋 = 𝑓′ ( ).
𝑥→2 𝑥 − 𝑥→2 𝑥−2 2
2
𝑓 est dérivable sur ℝ.
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑠𝑖𝑛𝑥)′
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑐𝑜𝑠𝑥.
𝜋 𝜋 𝑠𝑖𝑛𝑥−1
𝑓′ (2) = 𝑐𝑜𝑠 2 = 0. Donc lim𝜋 𝜋 = 0.
𝑥→ 𝑥−
2 2

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EXERCICE DE MAISON
Calculer les limites aux points indiqués des fonctions suivantes :
1°) 𝑓(𝑥) = −𝑥 3 + 3𝑥 − 5 en − ∞ et + ∞ 𝑥2 + 𝑥
𝑥 5 − 3𝑥 + 1 28°) 𝑓(𝑥) = 3 en − ∞.
3𝑥 − 1
2°) 𝑓(𝑥) = en − ∞ et + ∞
1 − 2𝑥 1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥
𝑥2 − 9 29°) 𝑓(𝑥) = en 0.
3°) 𝑓(𝑥) = 2 en 3 𝑥2
𝑥 − 3𝑥 √3𝑐𝑜𝑠𝑥 − 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝜋
4°) 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 − 2𝑥 + 2 en + ∞ 30°) 𝑓(𝑥) = 𝜋 en .
𝑥−3 3
5°) 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − √4𝑥 2 − 1 en + ∞
1 𝑥−3
31) lim 2
6°) 𝑓(𝑥) = − 3𝑥 + 5 en − 2 𝑥→1 𝑥 − 1
(𝑥 + 2)4 <
√ 2
7°) 𝑓(𝑥) = 3𝑥 − 7𝑥 + 1 + 2𝑥 en
2𝑥 + 5
+ ∞ 𝑒𝑡 − ∞ 32) lim 2
𝑥→2 𝑥 − 𝑥 − 2
8°) 𝑓(𝑥) = √𝑥 + 3 − √𝑥 + 5 en + ∞ <
√7𝑥 + 2 − 4
9°) 𝑓(𝑥) = en 2. 𝑥2 + 𝑥 − 6
𝑥−2 33) lim 2
10°) 𝑓(𝑥) = 𝑥 + √𝑥 2 + 3𝑥 − 1 en − ∞. 𝑥→2 𝑥 − 5𝑥 + 6

11°) 𝑓(𝑥) = 𝑥 − √𝑥 2 + 3𝑥 − 1 en − ∞. 3𝑥 − 4
34) lim
𝑥 2 − 3𝑥 + 1 𝑥→2 𝑥−2
12°) 𝑓(𝑥) = √ en <
1−𝑥
𝑥+1
− ∞ et en 1 à droite 35) lim 2
sin(𝑥 + 1) 𝑥→−1 𝑥 − 1
13°) 𝑓(𝑥) = en − 1.
𝑥2 − 1 𝑥+2
14°) 𝑓(𝑥) = 3𝑥 − 2√𝑥 + 1 en + ∞. 36) lim 2
𝑥→−2 𝑥 + 3𝑥 + 2
15°) 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 + 4 − 𝑥 en + ∞.
16°) 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 + 2𝑥 + 3 − √𝑥 2 + 4 en 𝑥2 − 5𝑥 + 4
37) lim
+∞ 𝑥→1 𝑥−1
𝑥−4
17°) 𝑓(𝑥) = en 4. 1 − 2𝑥
√𝑥 − 2 38) lim
𝑥→1 √𝑥 − 1
18°) 𝑓(𝑥) = √4𝑥 2 − 𝑥 + 1 − 𝑥 en + ∞.
19°) 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 + 1 − 𝑥 en + ∞. 𝑥−5
39) lim
𝑥2 − 𝑥 − 6 𝑥→5 √5 − 𝑥
20°) 𝑓(𝑥) = en − 2.
𝑥+2
𝑥−3 1 − √𝑥 + 3
21°) 𝑓(𝑥) = 2 en 1 à gauche. 40) lim
𝑥 −1 𝑥→−3 𝑥+3
22°) 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 + 𝑥 + 1 en − ∞. √2 − 𝑥
23°) 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 + 3𝑥 − 2 + 𝑥 en − ∞. 41) lim
𝑥→2 𝑥2 − 4
24°) 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 + 𝑥 − 2 − 𝑥 en + ∞.
6𝑥 + 3 42) lim (−𝑥3 + 5𝑥2 + 7𝑥 + 2)
25°) 𝑓(𝑥) = en − ∞. 𝑥→−∞
2𝑥 + 6
26°) 𝑓(𝑥) = 𝑥 − √𝑥 3 − 1 en + ∞. 6𝑥 + 3
43) lim
27°) 𝑓(𝑥) = √2𝑥 2 + 1 − 3𝑥 en + ∞. 𝑥→−∞ 2𝑥 + 6

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3 1 50) lim ( 𝑥 − √𝑥3 − 1)


44) lim (2 + − 2 )
𝑥→−∞ 𝑥 𝑥 𝑥→+∞

𝑥2 + 𝑥 51) lim (√𝑥 − 2 − √𝑥 − 3) , 𝑥 ≥ 3


45) lim 𝑥→+∞
𝑥→−∞ 3𝑥3 − 1
52) lim (√2𝑥2 + 3 − 5𝑥)
√𝑥 + 3 𝑥→+∞
46) lim
𝑥→+∞ 𝑥−2
53)lim (√𝑥2 + 4 − 𝑥)
𝑥→+∞
47) lim √𝑥2 + 𝑥 + 1
𝑥→−∞
54) lim ( √𝑥2 + 3 + 8𝑥)
𝑥→−∞
48) lim (−5𝑥 + √𝑥 + 2)
𝑥→+∞
√1 + 𝑥 − √1 − 𝑥
3 55) lim
1+𝑥 𝑥→0 𝑠𝑖𝑛𝑥
49) lim 2
𝑥→−∞ 𝑥 + 2

56) lim (√4𝑥2 + 𝑥 + 1 − √𝑥2 + 2𝑥 − 5)


𝑥→+∞

57) lim (√𝑥2 + 2𝑥 + 3 − √𝑥2 + 4)


𝑥→+∞

1 − 𝑐𝑜𝑠2𝑥 3𝑥2 + 𝑠𝑖𝑛𝑥


58) lim 62) lim
𝑥→0 𝑠𝑖𝑛2 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥2 + 1

√4𝑥 − 1 − √3 √𝑥2 + 𝑥 − 2
59) lim 63) lim
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→+∞
𝑥 + 1 + √𝑥2 + 𝑥 − 2
1
𝑐𝑜𝑠2 𝑥 − 4 1
60) lim 𝜋 64) lim 𝑥sin ( )
𝜋 𝑥−3 𝑥→+∞ 𝑥
𝑥→3

61) lim (2𝑥 + 1 + √𝑥2 + 𝑥 − 2)


𝑥→−∞

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SOLUTION DE L’EXERCICE DE MAISON :


𝟏°) 𝒇(𝒙) = −𝒙𝟑 + 𝟑𝒙 − 𝟓 𝐞𝐧 − ∞ 𝐞𝐭 + ∞.
lim 𝑓(𝑥) = lim (−𝑥3 + 3𝑥 − 5)
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
= lim (−𝑥 3 )
𝑥→−∞
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞
𝒙→−∞

lim 𝑓(𝑥) = lim (−𝑥3 + 3𝑥 − 5)


𝑥→+∞ 𝑥→+∞
= lim (−𝑥 3 )
𝑥→+∞
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = −∞
𝒙→+∞

𝒙𝟓 − 𝟑𝒙 + 𝟏
𝟐°) 𝒇(𝒙) = 𝐞𝐧 − ∞ 𝐞𝐭 + ∞
𝟏 − 𝟐𝒙
𝑥5 − 3𝑥 + 1
lim 𝑓(𝑥) = lim
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 1 − 2𝑥
𝑥5
= lim (−2𝑥)
𝑥→−∞
𝑥4
= lim (−2)
𝑥→−∞
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = −∞.
𝒙→−∞

𝑥5 − 3𝑥 + 1
lim 𝑓(𝑥) = lim
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 1 − 2𝑥
𝑥5
= lim (−2𝑥)
𝑥→+∞
𝑥4
= lim (−2)
𝑥→+∞
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = −∞.
𝒙→+∞

𝒙𝟐 − 𝟗
𝟑°) 𝒇(𝒙) = 𝟐 𝐞𝐧 𝟑
𝒙 − 𝟑𝒙
2
𝑥 −9
lim𝑓(𝑥) = lim 2
𝑥→3 𝑥→3 𝑥 − 3𝑥
(𝑥−3)(𝑥+3)
= lim 𝑥(𝑥−3)
𝑥→3
𝑥+3
= lim 𝑥
𝑥→3
𝐥𝐢𝐦𝒇(𝒙) = 𝟐.
𝒙→𝟑

𝟒°) 𝒇(𝒙) = √𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟐 𝐞𝐧 + ∞


Soient 𝑢(𝑥) = 𝑥 2 − 2𝑥 + 2 et 𝑣(𝑥) = √𝑥 telles que 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥) = √𝑥 2 − 2𝑥 + 2.
lim 𝑢(𝑥) = lim (𝑥2 − 2𝑥 + 2)
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
= lim 𝑥 2
𝑥→+∞
lim 𝑢(𝑥) = +∞.
𝑥→+∞
lim 𝑣(𝑥) = lim √𝑥
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
lim 𝑣(𝑥) = +∞
𝑥→+∞

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Alors lim 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥) = +∞.


𝑥→+∞
Donc 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞.
𝒙→+∞

2èmeMéthode : On pouvait aussi utiliser le changement de variable en posant que


X= 𝑥 2 − 2𝑥 + 2.
𝟓°) 𝒇(𝒙) = 𝟐𝒙 − √𝟒𝒙𝟐 − 𝟏 𝐞𝐧 + ∞
lim 𝑓(𝑥) = lim (2𝑥 − √4𝑥2 − 1)
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
(2𝑥−√4𝑥 2 −1)(2𝑥+√4𝑥 2 −1)
= lim
𝑥→+∞ 2𝑥+√4𝑥 2 −1
2
(2𝑥)2 −(√4𝑥 2 −1)
= lim
𝑥→+∞ 2𝑥+√4𝑥 2 −1
4𝑥 2 −(4𝑥 2 −1)
= lim
𝑥→+∞ 2𝑥+√4𝑥 2 −1
1
= lim
𝑥→+∞ 2𝑥+√4𝑥 2 −1
lim 1 = 1
𝑥→+∞
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝟎. Car {
𝒙→+∞ lim 2𝑥 + √4𝑥2 − 1 = +∞
𝑥→+∞
𝟏
𝟔°) 𝒇(𝒙) = − 𝟑𝒙 + 𝟓 𝐞𝐧 − 𝟐
(𝒙 + 𝟐)𝟒
1
lim 𝑓(𝑥) = lim [ − 3𝑥 + 5]
𝑥→−2 𝑥→−2 (𝑥 + 2)4
1
lim = +∞
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞. Car { 𝑥→−2 (𝑥+2)4
𝒙→−𝟐 lim (−3𝑥 + 5) = 11.
𝑥→+∞

𝟕°) 𝒇(𝒙) = √𝟑𝒙𝟐 − 𝟕𝒙 + 𝟏 + 𝟐𝒙 𝐞𝐧 + ∞ 𝒆𝒕 − ∞


lim 𝑓(𝑥) = lim (√3𝑥2 − 7𝑥 + 1 + 2𝑥 )
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
lim √3𝑥2 − 7𝑥 + 1 = +∞
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞. Car {𝑥→+∞
𝒙→+∞ lim 2𝑥 = +∞
𝑥→+∞

lim 𝑓(𝑥) = lim (√3𝑥2 − 7𝑥 + 1 + 2𝑥 )


𝑥→−∞ 𝑥→−∞
7 1
= lim [√𝑥 2 (3 − 𝑥 + 𝑥 2 ) + 2𝑥]
𝑥→−∞

7 1
= lim (|𝑥|)√3 − + + 2𝑥
𝑥→−∞ 𝑥 𝑥2
7 1
= lim (−𝑥√3 − 𝑥 + 𝑥 2 + 2𝑥)
𝑥→−∞

7 1
= lim 𝑥 (−√3 − 𝑥 + 𝑥 2 + 2)
𝑥→−∞

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lim 𝑥 = −∞
𝑥→−∞
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞. Car { 7 1
𝒙→−∞ lim (−√3 − 𝑥 + 𝑥2 + 2) = 2 − √3 < 0.
𝑥→−∞

𝟖°) 𝒇(𝒙) = √𝒙 + 𝟑 − √𝒙 + 𝟓 𝐞𝐧 + ∞
lim 𝑓(𝑥) = lim (√𝑥 + 3 − √𝑥 + 5)
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
(√𝑥+3−√𝑥+5)(√𝑥+3+√𝑥+5)
lim 𝑓(𝑥 ) = lim
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥+3+√𝑥+5
2 2
(√𝑥+3) −(√𝑥+5)
= lim
𝑥→+∞ √𝑥+3+√𝑥+5
𝑥+3−(𝑥+5)
= lim
𝑥→+∞ √𝑥+3+√𝑥+5
−2
= lim
𝑥→+∞ √𝑥+3+√𝑥+5
lim (−2) = −2
𝑥→+∞
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝟎. Car {
𝒙→+∞ lim (√𝑥 + 3 + √𝑥 + 5) = +∞
𝑥→+∞

√𝟕𝒙 + 𝟐 − 𝟒
𝟗°) 𝒇(𝒙) = 𝐞𝐧 𝟐.
𝒙−𝟐
Considérons la fonction numérique 𝑢 définie par : 𝑢(𝑥) = √7𝑥 + 2
𝑢(2) = √7 × 2 + 2 = 4.
𝑢(𝑥) − 𝑢(2)
lim𝑓(𝑥) = lim
𝑥→2 𝑥→2 𝑥−2
lim𝑓(𝑥) = 𝑢′ (2).
𝑥→2
2
𝑢 est dérivable sur ]− 7 ; +∞[.
2 ′ ′ 𝑢′
∀𝑥 ∈ ]− 7 ; +∞[, 𝑢′ (𝑥) = (√7𝑥 + 2) . Or (√𝑢) =
2√𝑢
(7𝑥+2)′
𝑢′ (𝑥 ) =
2√7𝑥+2
2 7
∀𝑥 ∈ ]− ; +∞[, 𝑢′ (𝑥 ) =
7 2√7𝑥+2
7
𝑢′ (2) =
2√7 × 2 + 2
7
𝑢′ (2) =
8
𝟕
Donc 𝐥𝐢𝐦𝒇(𝒙) = 𝟖.
𝒙→𝟐

2ème méthode : Expression conjuguée.

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𝟏𝟎°) 𝒇(𝒙) = 𝒙 + √𝒙𝟐 + 𝟑𝒙 − 𝟏 𝐞𝐧 − ∞.


lim 𝑓(𝑥 ) = lim (𝑥 + √𝑥 2 + 3𝑥 − 1)
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
(𝑥+√𝑥 2 +3𝑥−1)(𝑥−√𝑥 2 +3𝑥−1)
= lim
𝑥→−∞ 𝑥−√𝑥 2 +3𝑥−1
2
𝑥2 −(√𝑥2 +3𝑥−1)
= 𝑥→−∞
lim
𝑥−√𝑥2 +3𝑥−1
𝑥 2 −(𝑥 2 +3𝑥−1)
= lim
𝑥→−∞ 𝑥−√𝑥 2 +3𝑥−1
−3𝑥+1
= lim
𝑥→−∞ 𝑥−√𝑥 2 +3𝑥−1
−3𝑥+1
= lim
𝑥→−∞ 𝑥−√𝑥 2 (1+3− 1 )
𝑥 𝑥2
−3𝑥+1
= lim
𝑥→−∞ 𝑥−|𝑥|√1+3− 1
𝑥 𝑥2
−3𝑥+1
= lim
𝑥→−∞ 𝑥+𝑥√1+3− 1
𝑥 𝑥2
1
𝑥(−3+ )
𝑥
= lim
𝑥→−∞ 𝑥(1+√1+3− 1 )
𝑥 𝑥2
1
−3+
𝑥
= lim
𝑥→−∞ 1+√1+3− 1
𝑥 𝑥2
1
𝟑 lim
𝑥→−∞
(−3 + 𝑥) = −3
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = − . Car {
𝒙→−∞ 𝟐 lim 1 + √1 + 3𝑥 − 1
=2
𝑥→−∞ 𝑥2

𝟏𝟏°) 𝒇(𝒙) = 𝒙 − √𝒙𝟐 + 𝟑𝒙 − 𝟏 𝐞𝐧 − ∞.


lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 − √𝑥2 + 3𝑥 − 1)
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
lim 𝑥 = −∞
𝑥→−∞
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = −∞. Car {
𝒙→−∞ lim √𝑥2 + 3𝑥 − 1 = +∞
𝑥→−∞

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𝒙𝟐 − 𝟑𝒙 + 𝟏
𝟏𝟐°) 𝒇(𝒙) = √ 𝐞𝐧 − ∞ 𝐞𝐭 𝐞𝐧 𝟏 à 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐞
𝟏−𝒙
𝑥 2 −3𝑥+1 𝑥 2 −3𝑥+1
Soient 𝑢(𝑥) = et 𝑣(𝑥) = √𝑥 telles que 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥) = √
1−𝑥 1−𝑥
On a 𝑓(𝑥) = 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥).
𝑥2 − 3𝑥 + 1
lim 𝑢(𝑥) = lim
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 1−𝑥
𝑥2
= lim −𝑥
𝑥→−∞
= lim (−𝑥)
𝑥→−∞
lim 𝑢(𝑥) = +∞.
𝑥→−∞
lim 𝑣(𝑥) = lim √𝑥
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
lim 𝑣(𝑥) = +∞.
𝑥→+∞
Alors lim 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥) = +∞.
𝑥→−∞
Donc 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞
𝒙→−∞

𝑥2 − 3𝑥 + 1
lim 𝑢(𝑥) = lim
𝑥→1 𝑥→1 1−𝑥
> >
1
= lim (𝑥 2 − 3𝑥 + 1) × 1−𝑥
𝑥→1
>
lim(𝑥2 − 3𝑥 + 1) = −1
𝑥→1
𝐥𝐢𝐦 𝒖(𝒙) = +∞. Car { lim
1
= −∞
𝒙→𝟏
> 𝑥→1 1−𝑥
>

𝑥 −∞ 1 −∞
1−𝑥 + −

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𝐬𝐢𝐧(𝒙 + 𝟏)
𝟏𝟑°) 𝒇(𝒙) = 𝐞𝐧 − 𝟏.
𝒙𝟐 − 𝟏
sin(𝑥 + 1)
lim 𝑓(𝑥) = lim
𝑥→−1 𝑥→−1 𝑥2 − 1
sin(𝑥+1)
= lim (𝑥−1)(𝑥+1)
𝑥→−1
sin(𝑥+1) 1
lim 𝑓(𝑥) = lim ×
𝑥→−1 𝑥→−1 𝑥+1 𝑥−1
Posons X = 𝑥 + 1 ⟺ 𝑥 = X − 1.
Lorsque 𝑥 tend vers −1, alors X tend vers 0.
𝑠𝑖𝑛X 1
lim 𝑓(𝑥) = lim ×
𝑥→−1 𝑋→0 X X−1−1
𝑠𝑖𝑛X 1
= lim ×
𝑋→0 𝑋 𝑋−2
𝑠𝑖𝑛X
𝟏
lim =1
𝑋→0 X
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = − 𝟐. Car { 1 1
𝒙→−𝟏 lim 𝑋−2 = − 2
𝑋→0

14°) 𝑓(𝑥) = 3𝑥 − 2√𝑥 + 1 en + ∞.


lim 𝑓(𝑥) = lim (3𝑥 − 2√𝑥 + 1 )
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
2 1
= lim 𝑥 (3 − + 𝑥)
𝑥→+∞ √𝑥
lim 𝑥 = +∞
𝑥→+∞
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞. Car { 2 1
𝒙→+∞ lim (3 − 𝑥
+ 𝑥) = 3.
𝑥→+∞ √

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Leçon 2 : NOTION DE CONTINUITE

I- CRITERES DE CONTINUITE EN UN POINT


Une fonction 𝒇 est continue en 𝒂 si et seulement si :
𝟏) 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂)
𝒙→𝒂
𝟐) 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦
𝒙→𝒂
𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂)
𝒙→𝒂
< >

Remarque :
𝐒𝐢𝒙→𝒂
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) ≠ 𝐥𝐢𝐦
𝒙→𝒂
𝒇(𝒙) , alors 𝒇 𝒏′ 𝒂𝒅𝒎𝒆𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆 𝒆𝒏 𝒂.
< >
𝐒𝐢𝒙→𝒂
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦
𝒙→𝒂
𝒇(𝒙) , alors 𝒇 𝒂𝒅𝒎𝒆𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆 𝒆𝒏 𝒂.
< >
Donc on écrit tout simplement ∶ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙).
𝒙→𝒂

 Pour étudier la continuité d’une fonction en un point, il faut toujours chercher son
ensemble de définition.
Ex : Etudier la continuité de f en 2.
𝑥 ∈ ]−∞; 2[, 𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 − 4𝑥 − 4
2𝑥 + 3
𝑥 ∈ [2; +∞[, 𝑓(𝑥) =
.
𝑥−1
𝐷𝑓 = ]−∞; 2[ ∪ [2; +∞[ = ℝ.
lim 𝑓(𝑥) = −4 ; lim 𝑓(𝑥) = 7
𝑥→2 𝑥→2
< >
2×2+3
2 ∈ 𝐷𝑓 , 2 ∈ [2; +∞[ donc 𝑓(2) = = 7.
2−1

lim𝑓(𝑥) ≠ lim 𝑓(𝑥), alors f n’admet pas de limite en 2.


𝑥→2 𝑥→2
< >

𝐂𝐨𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧 ∶ lim 𝑓(𝑥) ≠ lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(2) donc f n′ est pas continue en 2.
𝑥→2 𝑥→2
< >

II- CONTINUITE SUR UN INTERVALLE


Une fonction f est continue sur un intervalle 𝑘 si et seulement si elle continue en tout
élément de 𝒌.
Ex :
 Toute fonction monôme est continue sur ℝ.
 Les fonctions cos et sin sont continues sur ℝ.
 L a fonction |𝑥| est continue sur ℝ.
 La fonction √𝑥 est continue sur [0; +∞[.

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III- PROLONGEMENT PAR CONTINUITE


𝑓 est une fonction d’ensemble de définition𝐷𝑓 .
𝒂 un nombre réel ∉ 𝐷𝑓 .
Si 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝒍 (𝒍 ∈ ℝ), alors on peut 𝐩𝐫𝐨𝐥𝐨𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐟 𝐩𝐚𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐢𝐭é 𝐞𝐧 𝐚.
𝒙→𝒂

Précisons ce prolongement
Soit g la fonction numérique définie par :
∀∈ 𝐷𝑓 , 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥)
𝑔(𝑎) = 𝑙
𝑔 est un prolongement par continuité de en f en a.
𝑥 2 −9
Ex : Soit 𝑓 (𝑥 ) = .
𝑥−3
Peut – on prolonger f par continuité en 3 ? Si oui, préciser ce prolongement.
Solution :
 Ensemble de définition
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 𝑥 − 3 ≠ 0
⇔𝑥≠3
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {3}
 Calcul de limite de f en 3
lim 𝑓(𝑥) = lim(𝑥 + 3)
𝑥→3 𝑥→3
lim 𝑓(𝑥) = 6.
𝑥→3
Conclusion
𝑓 n’est pas définie en 3, pourtant lim 𝑓(𝑥) existe et est finie, donc on peut prolonger
𝑥→3
𝑓 par continuité en 3.
Soit g la fonction numérique définie par :
∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {3}, 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥)) = 𝑥 + 3
𝑔(3) = 6.
g est un prolongement par continuité de f en 3.

IV- Image d’un intervalle par une fonction continue et monotone.

𝑘 𝑓(𝑘)
f est strictement croissante f est strictement décroissante
[𝑎; ; 𝑏] [𝑓𝑎); 𝑓(𝑏)] [𝑓(𝑏); 𝑓(𝑎)]

[𝑎; 𝑏[ [𝑓(𝑎); lim 𝑓(𝑥)[ ]lim 𝑓(𝑥); 𝑓(𝑎)]


𝑥→𝑏 𝑥→𝑏
< <

]𝑎; 𝑏[ ]lim
𝑥→𝑎
𝑓(𝑥); lim 𝑓(𝑥)[ ]lim 𝑓(𝑥) ; lim
𝑥→𝑎
𝑓(𝑥)[
𝑥→𝑏 𝑥→𝑏
> < < >
[𝑎; +∞[ [𝑓(𝑎); lim 𝑓(𝑥)[ ] lim 𝑓(𝑥); 𝑓(𝑎)]
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
ℝ ] lim 𝑓(𝑥); lim 𝑓(𝑥)[ ] lim 𝑓(𝑥) ; lim 𝑓(𝑥)[
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→−∞

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CONTROLE DE MATHEMATIQUE

Vous pouvez commencer par l’exercice qui vous semble le plus facile
Toutefois en inscrivant le numéro et la question de l’exercice.
Exercice 1 : (5 points)
Soit la fonction h définie par :
∀𝑥 ∈ ]−∞; 4[, ℎ(𝑥) = 𝑥 2 − 3𝑥 − 4
{
∀𝑥 ∈ [4; +∞[, ℎ(𝑥) = √𝑥 − 3 − 1.
1) Déterminer l’ensemble de définition de h.
2) Etudier la continuité de h en 4.
3) (C) désigne la courbe de h dans un repère (𝑂, 𝐼, 𝐽)
ℎ(𝑥)
a- Calculer lim ℎ(𝑥) ; lim ℎ(𝑥) et lim .
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥
b- Interpréter graphiquement les résultats de la question 3.a) si possible.
c- Démontrer que (C) admet une branche de direction(𝑂𝐽)en − ∞.
Exercice 2 : (5 points)
Soit la fonction f définie par f : ℝ → ℝ
√3𝑥 2 +4+2𝑥
𝑥↦
𝑥+2
1) Déterminer l’ensemble de définition Df de la fonction f.
2) Calculer lim 𝑓(𝑥) ; lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑓(𝑥).
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→−2
3) Montrer que l’on peut prolonger la fonction f par continuité en −2 et déterminer le
prolongement par continuité g de f en −2.

Exercice 3 : (10 points) Calculer les limites suivantes en précisant la méthode utilisée :

−3𝑥 2 + 𝑥 + 1
1) lim 1−𝑥
𝑥→−∞ (1 + 2𝑥)2 6) lim √ 2
𝑥→−∞ 1 + 𝑥

2) lim ( √3𝑥 2 + 4𝑥 + 1 + 3𝑥)


𝑥→−∞ √3𝑥 + 1 − 4
7) lim
1 𝑥→5 𝑥−5
3) lim ( + 1)(𝑥 2 + 1)
𝑥→0 𝑥 𝑥2 + 𝑥 − 2
> 8) lim
𝑥→2 −𝑥 + 2
<
√𝑥 2 + 𝑥 + 2 − √𝑥 + 6
4) lim
𝑥→−2 𝑥+2 9) lim (𝑥 + √𝑥 2 + 3𝑥 − 1)
𝑥→−∞
2𝑐𝑜𝑠𝑥 − 1
5) lim 2𝑥 2 + 𝑥 − 1
𝜋 3𝑥 − 𝜋
𝑥→
3 10) lim
𝑥→−1 −𝑥 3 + 8𝑥 + 7

Le BAC, c’est maintenant. Bonne rentrée scolaire à vous et que Dieu vous bénisse. Amen!!!

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SOLUTION DU CONTROLE DE MATHEMATHIQUE

Exercice 1 : (5 points)
Soit la fonction h définie par :
∀𝑥 ∈ ]−∞; 4[, ℎ(𝑥) = 𝑥 2 − 3𝑥 − 4
{
∀𝑥 ∈ [4; +∞[, ℎ(𝑥) = √𝑥 − 3 − 1.
1) Déterminons l’ensemble de définition Dh de h.
𝐷ℎ = ]−∞; 4[ ∪ [4; +∞[ = ℝ
2) Etudions la continuité de h en 4.
lim ℎ(𝑥) = lim (𝑥 2 − 3𝑥 − 4)
𝑥→4 𝑥→4
< <
2
= 4 −3×4−4
= 16 − 12 − 4
𝐥𝐢𝐦 𝒉(𝒙) = 𝟎.
𝒙→𝟒
<
lim ℎ(𝑥) = lim (√𝑥 − 3 − 1)
𝑥→4 𝑥→4
> >
= √4 − 3 − 1
= 1−1
𝐥𝐢𝐦 𝒉(𝒙) = 𝟎.
𝒙→𝟒
>
4 ∈ 𝐷ℎ ; 4 ∈ [4; +∞[ donc 𝒉(𝟒) = √𝟒 − 𝟑 − 𝟏 = 𝟎.
Conclusion : lim ℎ(𝑥) = lim ℎ(𝑥) = ℎ(4) donc h est continue en 4.
𝑥→4 𝑥→4
< >
𝒉(𝒙)
3) a) Calculons 𝐥𝐢𝐦 𝒉(𝒙) ; 𝐥𝐢𝐦 𝒉(𝒙) 𝐞𝐭 𝐥𝐢𝐦
𝒙→−∞ 𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙

 lim ℎ(𝑥) = lim (𝑥 2 − 3𝑥 − 4)


𝑥→−∞ 𝑥→−∞
= lim 𝑥 2
𝑥→−∞
𝐥𝐢𝐦 𝒉(𝒙) = +∞
𝒙→−∞

 lim ℎ(𝑥) = lim (√𝑥 − 3 − 1)


𝑥→+∞ 𝑥→+∞

lim √𝑥 − 3 = +∞
𝐥𝐢𝐦 𝒉(𝒙) = +∞ car {𝑥→+∞
𝒙→+∞ lim (−1) = −1
𝑥→+∞

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ℎ(𝑥) √𝑥−3−1
 lim = lim
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥

(√𝑥−3−1)(√𝑥−3+1)
= lim
𝑥→+∞ 𝑥(√𝑥−3+1)

2
(√𝑥−3) −12
= lim
𝑥→+∞ 𝑥(√𝑥−3+1)

𝑥−3−1
= lim
𝑥→+∞ 𝑥(√𝑥−3+1)

𝑥−4
= lim
𝑥→+∞ 𝑥(√𝑥−3+1)

4
𝑥(1− )
𝑥
= lim
𝑥→+∞ 𝑥(√𝑥−3+1)

4
1−
𝑥
= lim
𝑥→+∞ √𝑥−3+1

4
𝒉(𝒙)
lim (1 − ) = 1
𝑥→+∞ 𝑥
𝐥𝐢𝐦 = 𝟎. Car {
𝒙→+∞ 𝒙 lim (√𝑥 − 3 + 1) = +∞
𝑥→+∞

b) Interprétons graphiquement les résultats de la question 3.a) si possible.

ℎ(𝑥)
lim = 0 donc (C) admet une branche parabolique de direction (𝑂𝐼) en +∞.
𝑥→+∞ 𝑥

c) Démontrer que (C) admet une branche de direction (𝑶𝑱)𝐞𝐧 − ∞.


ℎ(𝑥) 𝑥 2 − 3𝑥 − 4
lim = lim
𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥
𝑥2
= lim
𝑥→−∞ 𝑥

= lim 𝑥
𝑥→−∞
ℎ(𝑥)
lim = −∞ donc (C) admet une branche parabolique de direction (𝑂𝐽) en −∞.
𝑥→−∞ 𝑥

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Exercice 2 : (5 points)
Soit la fonction f définie par f : ℝ → ℝ
√3𝑥 2 +4+2𝑥
𝑥↦
𝑥+2
1) Déterminons l’ensemble de définition Df de la fonction f.
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 3𝑥 2 + 4 ≥ 0 et 𝑥 + 2 ≠ 0
⟺ ∀𝑥 ∈ ℝ, 3𝑥 2 + 4 > 0 et 𝑥 ≠ −2
⟺ 𝑥 ∈ ℝ et 𝑥 ≠ −2
𝑫𝒇 = ℝ ∖ {−𝟐} = ]−∞; −𝟐[ ∪ ]−𝟐; +∞[.
2) Calculons 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) ; 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) 𝐞𝐭 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙).
𝒙→−∞ 𝒙→+∞ 𝒙→−𝟐

√3𝑥 2 +4+2𝑥
 lim 𝑓 (𝑥 ) = lim
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥+2
4
√𝑥 2 (3+ )+2𝑥
𝑥
= lim
𝑥→−∞ 𝑥+2
4
|𝑥|√3+ +2𝑥
𝑥
= lim
𝑥→−∞ 𝑥+2
4
−𝑥√3+ +2𝑥
𝑥
= lim
𝑥→−∞ 𝑥+2
4
𝑥(−√3+ +2)
𝑥
= lim 2
𝑥→−∞ 𝑥(1+𝑥)
4
−√3+ +2
𝑥
= lim 2
𝑥→−∞ 1+
𝑥
4
lim (−√3 + 𝑥 + 2) = −√3 + 2
𝑥→−∞
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝟐 − √𝟑. Car {
𝒙→−∞ 2
lim (1 + 𝑥) = 1
𝑥→−∞

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√3𝑥 2 +4+2𝑥
 lim 𝑓(𝑥) = lim
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥+2
4
√𝑥 2 (3+ )+2𝑥
𝑥
= lim
𝑥→+∞ 𝑥+2
4
|𝑥|√3+ +2𝑥
𝑥
= lim
𝑥→+∞ 𝑥+2
4
𝑥√3+ +2𝑥
𝑥
= lim
𝑥→+∞ 𝑥+2
4
𝑥(√3+ +2)
𝑥
= lim 2
𝑥→+∞ 𝑥(1+𝑥)
4
√3+ +2
𝑥
= lim 2
𝑥→+∞ 1+
𝑥
4
lim (√3 + 𝑥 + 2) = √3 + 2
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = √𝟑 + 𝟐. Car {𝑥→+∞
𝒙→+∞ 2
lim (1 + 𝑥) = 1
𝑥→+∞

√3𝑥 2 +4+2𝑥
 lim 𝑓(𝑥) = lim
𝑥→−2 𝑥→−2 𝑥+2

(√3𝑥 2 +4+2𝑥)(√3𝑥 2 +4−2𝑥)


= lim
𝑥→−2 (𝑥+2)(√3𝑥 2 +4−2𝑥)

2
(√3𝑥 2 +4 ) −(2𝑥)2
= lim
𝑥→−2 (𝑥+2)(√3𝑥 2 +4−2𝑥)

3𝑥 2 +4−4𝑥 2
= lim
𝑥→−2 (𝑥+2)(√3𝑥 2 +4−2𝑥)

4−𝑥 2
= lim
𝑥→−2 (𝑥+2)(√3𝑥 2 +4−2𝑥)

(2−𝑥)(2+𝑥)
= lim
𝑥→−2 (𝑥+2)(√3𝑥 2 +4−2𝑥)

(2−𝑥)(𝑥+2)
= lim
𝑥→−2 (𝑥+2)(√3𝑥 2 +4−2𝑥)

2−𝑥
= lim
𝑥→−2 √3𝑥 2 +4−2𝑥

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lim (2 − 𝑥) = 4
𝟏 𝑥→−2
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝟐. Car {
𝒙→−𝟐 lim (√3𝑥 2 + 4 − 2𝑥) = 8
𝑥→−2

3) Montrons que l’on peut prolonger la fonction f par continuité en −𝟐 et


déterminons le prolongement par continuité g de f en −𝟐.
1
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {−2} et lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→−2 2
f n’est pas définie en −2, pourtant lim 𝑓(𝑥) existe et est finie donc f est prolongeable par
𝑥→−2
continuité en −2.
Soit g la fonction numérique définie par :
2−𝑥
∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {−2}, 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥 =
√3𝑥 2 +4−2𝑥
{ 1
𝑔(−2) =
2

g est un prolongement par continuité de f en −2.

Exercice 3 : (10 points)

Calculons les limites suivantes en précisant la méthode utilisée :

−3𝑥 2 + 𝑥 + 1
1) lim
𝑥→−∞ (1 + 2𝑥)2

Méthode utilisée : Utilisation des monômes ayant les plus hauts degrés

−3𝑥 2 + 𝑥 + 1 −3𝑥 2
lim = lim
𝑥→−∞ (1 + 2𝑥)2 𝑥→−∞ 4𝑥 2

3
= lim (− 4)
𝑥→−∞

−𝟑𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟏 𝟑
𝐥𝐢𝐦 𝟐
=−
𝒙→−∞ (𝟏 + 𝟐𝒙) 𝟒

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2) lim ( √3𝑥 2 + 4𝑥 + 1 + 3𝑥)


𝑥→−∞

Méthode utilisée : Utilisation de la factorisation

4 1
lim ( √3𝑥 2 + 4𝑥 + 1 + 3𝑥) = lim 𝑥 (−√3 + + + 3)
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥 𝑥2

lim 𝑥 = −∞
𝑥→−∞
𝐥𝐢𝐦 ( √𝟑𝒙𝟐 + 𝟒𝒙 + 𝟏 + 𝟑𝒙) = −∞ car { 4 1
𝒙→−∞ lim (−√3 + 𝑥 + 𝑥 2 + 3) = 3 − √3
𝑥→−∞

1
lim ( + 1) = +∞
𝟏 𝑥→0 𝑥
𝟑) 𝐥𝐢𝐦 (𝒙 + 𝟏) (𝒙𝟐 + 𝟏) = +∞. Car { >
𝒙→𝟎
> lim(𝑥 2 + 1) = 1
𝑥→0

Méthode utilisée : Utilisation de l’application numérique

√𝑥 2 + 𝑥 + 2 − √𝑥 + 6
4) lim
𝑥→−2 𝑥+2

Méthode utilisée : Utilisation de l’expression conjuguée + factorisation

√𝑥 2 + 𝑥 + 2 − √𝑥 + 6 (√𝑥 2 + 𝑥 + 2 − √𝑥 + 6)(√𝑥 2 + 𝑥 + 2 + √𝑥 + 6)
lim = lim
𝑥→−2 𝑥+2 𝑥→−2 (𝑥 + 2)(√𝑥 2 + 𝑥 + 2 + √𝑥 + 6)

2 2
(√𝑥 2 +𝑥+2) −(√𝑥+6)
= lim
𝑥→−2 (𝑥+2)(√𝑥 2 +𝑥+2+√𝑥+6)

𝑥 2 +𝑥+2−(𝑥+6)
= lim
𝑥→−2 (𝑥+2)(√𝑥 2 +𝑥+2+√𝑥+6)

𝑥 2 −4
= lim
𝑥→−2 (𝑥+2)(√𝑥 2 +𝑥+2+√𝑥+6)

(𝑥−2)(𝑥+2)
= lim
𝑥→−2 (𝑥+2)(√𝑥 2 +𝑥+2+√𝑥+6)

𝑥−2
= lim
𝑥→−2 √𝑥 2 +𝑥+2+√𝑥+6

√𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟐 − √𝒙 + 𝟔 lim (𝑥 − 2) = −4
𝑥→−2
𝐥𝐢𝐦 = −𝟏. Car {
𝒙→−𝟐 𝒙+𝟐 lim (√𝑥 2 + 𝑥 + 2 + √𝑥 + 6) = 4
𝑥→−2

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2𝑐𝑜𝑠𝑥 − 1
5) lim
𝑥→
𝜋 3𝑥 − 𝜋
3

Méthode utilisée : Utilisation du taux de variation

1
2𝑐𝑜𝑠𝑥 − 1 2 (𝑐𝑜𝑠𝑥 − 2)
lim
𝜋 3𝑥 − 𝜋
= lim𝜋 𝜋
3 3 (𝑥 − 3 )
𝑥→ 𝑥→
3

1
2𝑐𝑜𝑠𝑥−1 2 𝑐𝑜𝑠𝑥−2
lim𝜋 = lim𝜋 𝜋
𝑥→ 3 3𝑥−𝜋 3 𝑥→ 𝑥− 3
3

Soit f la fonction numérique définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = cos 𝑥

𝜋 𝜋 1
𝑓 ( ) = cos ( ) =
3 3 2
𝜋
2𝑐𝑜𝑠𝑥−1 2 𝑓(𝑥)−𝑓(3)
lim𝜋 = lim𝜋 𝜋
𝑥→ 3𝑥−𝜋 3 𝑥→ 𝑥− 3
3 3

2𝑐𝑜𝑠𝑥−1 2 𝜋
lim𝜋 = 𝑓 ′( )
𝑥→ 3 3𝑥−𝜋 3 3

f est dérivable sur ℝ.

∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑐𝑜𝑥)′

∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = −𝑠𝑖𝑛𝑥
𝜋 𝜋
𝑓 ′ ( ) = −𝑠𝑖𝑛 ( )
3 3

𝜋 √3
𝑓′ ( ) = −
3 2

2𝑐𝑜𝑠𝑥−1 2 √3
Alors lim𝜋 = (− )
𝑥→ 3 3𝑥−𝜋 3 2

𝟐𝒄𝒐𝒔𝒙−𝟏 √𝟑
Donc 𝐥𝐢𝐦
𝝅
=−
𝒙→ 𝟑 𝟑𝒙−𝝅 𝟑

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1−𝑥
6) lim √ 2
𝑥→−∞ 1 + 𝑥

Méthode utilisée : Utilisation de la composée de fonctions ou changement de variable

1−𝑥 1−𝑥
Soient 𝑢(𝑥) = 1+𝑥 2 et 𝑣(𝑥) = √𝑥 tels que 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥) = √1+𝑥 2

1−𝑥
lim 𝑢(𝑥) = lim
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 1 + 𝑥 2

−𝑥
= lim
𝑥→−∞ 𝑥 2

1
= lim (− 𝑥)
𝑥→−∞

lim 𝑢(𝑥) = 0.
𝑥→−∞

lim 𝑣(𝑥) = √𝑥 = 0.
𝑥→0

Alors 𝑣 ∘ 𝑢(𝑥) = 0.

𝟏−𝒙
Donc 𝐥𝐢𝐦 √ =𝟎
𝒙→−∞ 𝟏 + 𝒙𝟐

√𝟑𝒙 + 𝟏 − 𝟒 𝟑
𝟕) 𝐥𝐢𝐦 =
𝒙→𝟓 𝒙−𝟓 𝟖

Méthode utilisée : Utilisation du taux de variation ou expression conjuguée + factorisation

𝑥2 + 𝑥 − 2
8) lim
𝑥→2 −𝑥 + 2
<

Méthode utilisée : Utilisation de l’application numérique

𝑥2 + 𝑥 − 2 1
lim = lim (𝑥 2 + 𝑥 − 2) ×
𝑥→2 −𝑥 + 2 𝑥→2 −𝑥 + 2
< <

lim (𝑥 2 + 𝑥 − 2) = 4
𝒙𝟐 +𝒙−𝟐 𝑥→2
𝐥𝐢𝐦 = +∞ car { lim
1
= +∞
𝒙→𝟐 −𝒙+𝟐 𝑥→2 −𝑥+2
< <

𝑥 −∞ 2 +∞
−𝑥 + 2 + −

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𝟑
𝟗) 𝐥𝐢𝐦 (𝒙 + √𝒙𝟐 + 𝟑𝒙 − 𝟏) = −
𝒙→−∞ 𝟐

Méthode utilisée : Utilisation de l’expression conjuguée + factorisation

𝟐𝒙𝟐 + 𝒙 − 𝟏 𝟑
𝟏𝟎) 𝐥𝐢𝐦 = −
𝒙→−𝟏 −𝒙𝟑 + 𝟖𝒙 + 𝟕 𝟓

Méthode utilisée : Utilisation de la division Euclidienne et du discriminant.

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V- FONCTION CONTINUE ET STRICTEMENT MONOTONE


Théorème 1 :
Si 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone (croissante ou décroissante) sur un
intervalle 𝒌, alors 𝑓 réalise une bijection de 𝒌 sur 𝒇(𝒌).
Sa bijection réciproque 𝒇−𝟏 est une fonction continue et de même sens de variation que 𝒇.
Ex : Montrer que 𝑓: 𝑥 ↦ √𝑥 + 2 réalise une bijection de l’intervalle [−2; +∞[ sur un
intervalle que l’on précisera.
Solution :
Etudions la continuité de 𝒇
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 𝑥 + 2 ≥ 0
⇔ 𝑥 ≥ −2.
𝐷𝑓 = [−2; +∞[.
Alors 𝑓 est définie sur [−2; +∞[.
lim 𝑓(𝑥) = lim √𝑥 + 2 = 0 et 𝑓(−2) = 0.
𝑥→−2 𝑥→−2
lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(−2), 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑒𝑛 − 2.
𝑥→−2
Donc f est continue sur [−2; +∞[.
Etudions la monotonie de f
𝑓 est dérivable et continue sur ]−2; +∞[.
1
∀𝑥 ∈ ]−2; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) =
2√𝑥 + 2
∀𝑥 ∈ ]−2; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) > 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 ]−2; +∞[

𝑥 −2 +∞
′ +
𝑓 (𝑥)

+∞
𝑓(𝑥)

Conclusion :
𝑓 est continue et strictement croissante sur [−2; +∞[, alors 𝑓 réalise une bijection de
[−2; +∞[ sur 𝑓([−2; +∞[) = [0; +∞[.

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Théorème 2 :
Si 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle 𝒌,
alors ∀𝒎 ∈ 𝒇(𝒌) l’équation 𝒇(𝒙) = 𝒎 admet une unique solution dans 𝒌.
Corollaire :
Soit 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur [𝒂; 𝒃].
Si 𝑓(𝑎) et 𝑓(𝑏) sont de signes contraires, alors l’équation 𝒇(𝒙) = 𝟎 admet une unique
solution dans ]𝒂; 𝒃[.
Exercice d’application

On considère la fonction g de ℝ vers ℝ définie par g(𝑥) = 𝑥3 +3𝑥2 + 1 .


1) Démontrer que g est une bijection de ]−∞; −2] dans un intervalle K à déterminer.
2) En déduire que l’équation g(𝑥) = 0 admet une unique solution ∝ ∈ ]−∞; −2[ .
3) Calculer g(−3,1) et donner un encadrement de ∝ par deux nombres décimaux
consécutifs d’ordre 1.

VI- FONCTION RACINE 𝒏 − 𝒊è𝒎𝒆


Définition :
Soit 𝑛 un nombre naturel non nul. La fonction 𝒏 − 𝒊è𝒎𝒆 est la bijection de la fonction :
ℝ+ → ℝ+
𝒙 ↦ 𝒙𝒏 𝒏
𝟏
On la note : √ 𝒙 = 𝒙 𝒏

 Puissance d’exposant rationnel


Définition :
Soit 𝒑 ∈ 𝕫∗ et 𝒒 ∈ ℕ∗ . 𝟏 𝒒
𝒑 𝒑 𝒒
On appelle 𝒙 à la puissance 𝒒
définie par : 𝒑
(𝒙 ) = ( √𝒙)

𝟏
 𝒇(𝒙) = 𝒙𝒏 ⇔ 𝒇−𝟏 (𝒙) = 𝒙𝒏

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TABLEAU RECAPITULATIF D’INTERPRETATIONS GRAPHIQUES

Lim f(x) =± ∞ ; (a ∈ IR) (Cf) admet une asymptope verticale d’équation


x→ 𝒂 x=a
ASYMPTOTES Lim f(x) = b ; (b ∈ IR) (Cf) admet une asymptope Horizontale
x→ ± ∞ d’équation y = b en ± ∞
Lim [f(x) – (ax+b)] = 0 (Cf) admet une asymptope Oblique d’équation
x→ ± ∞ y = ax+b en ± ∞
𝒇(𝒙) (Cf) admet une branche parabolique de direction
Lim =0
l’axe (OI) en ± ∞
𝒙
BRANCHES x→ ± ∞
𝒇(𝒙)
PARABOLIQUE Lim =± ∞ (Cf) admet une branche parabolique de direction
𝒙
x→ ± ∞ l’axe (OJ) en ± ∞

Si M(𝒙𝒚) est un point ∈ (C) 𝒇(𝒙)


alors le coefficient directeur de (OM) est
𝒙

𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂) (Cf) admet une demi-tangente verticale (∆) au


Lim =± ∞ point Mo(xo ;f(xo)) d’équation x = a
𝒙−𝒂
TANGENTE x→ 𝒂

𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂)
Lim = 𝒍 (𝒍 𝝐IR) (Cf) admet une tangente au point a d’équation
𝒙−𝒂 (T) : y = f’(a)(x-a) + f(a)
x→ 𝒂

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EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT

Exercice 1

𝑓 est la fonction définie sur ℝ par :

𝑓(𝑥) = 1 − 𝑥2 si 𝑥 ∈ ]−∞; −1[


{ 2𝑥 + 2
𝑓(𝑥) = si 𝑥 ∈ [−1; +∞[
𝑥+2
1. Etudier la continuité de 𝑓 en −1.
2. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en −1.
Exercice 2
𝑥−9
1. Soit 𝑓 la fonction de ℝ vers ℝ définie par : 𝑓(𝑥) = .
√𝑥−5−2
Démontrer que 𝑓 admet en 9 un prolongement par continuité et définir le
prolongement continu 𝜑.
𝑥 2 +𝑥
2. Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ ∖ {−1; 0; 1} par : 𝑓 (𝑥 ) = 2 .
𝑥 −|𝑥|
𝑓 est- elle prolongeable par continuité en 0 ?

Exercice 3
𝑥+1
Soit la fonction f de ℝ vers ℝ définie par 𝑓 (𝑥 ) = |𝑥 2 .
−2𝑥|−3

a) Détermine l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de f.


b) Calcule les limites suivantes puis interpréter les résultats obtenus :
lim 𝑓(𝑥) ; lim 𝑓(𝑥); lim 𝑓(𝑥); lim𝑓(𝑥).
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→3 𝑥→3
< >

c) Démontrer que f peut-être prolongée par continuité en 𝑥0 = −1 et préciser ce


prolongement par continuité.

Exercice 4

∀∈ ]−∞; 1[, 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 3𝑥 + 2


Soit 𝑓 la fonction définie par : { (𝑥−1)2
∀∈ ]1; +∞[, 𝑓(𝑥) = 2
√𝑥 −1

et (𝒞𝑓 ) sa courbe représentative muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).

1) Justifier que (𝒞𝑓 ) admet une branche parabolique de direction celle de la droite (𝑂𝐽)
en −∞.
2) Calculer les limites aux bornes de l’ensemble de définition de 𝑓.
3) Peut-on prolonger par continuité 𝑓 en 1 ? Si oui, préciser ce prolongement.

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Exercice 5

Pour chaque fonction numérique f définie ci-dessous :

𝑥+2 𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑥 + √𝑥 2 − 3𝑥 + 4 𝑓(𝑥) = √ 𝑓(𝑥) =
𝑥−1 √𝑥 + 1 − 2

1- Trouver son ensemble de définition Df que l’on écrira sous forme d’intervalle ou de la
réunion d’intervalle.
2- Calculer les limites de f aux bornes de Df.

Exercice 6

Calculer les limites suivantes :

−3𝑥2 + 𝑥 + 1 −2𝑥2 − 5𝑥 + 3
1) lim 2) lim
𝑥→−∞ (1 + 2𝑥)2 𝑥→−3 𝑥2 + 𝑥 − 6

√3 𝜋
𝑠𝑖𝑛𝑥 + 2 sin (𝑥 − 4)
3) lim𝜋 𝜋 4)lim𝜋
𝑥→− 𝑥+3 𝑥→ 𝜋 − 4𝑥
3 4

Exercice 7

On donne la fonction suivante g : ℝ → ℝ


𝑥−√𝑥+4−2
𝑥↦ 2
𝑥 +3𝑥−40
1) Déterminer l’ensemble de définition Dg de la fonction g.
2) Peut-on prolonger g par continuité en 5 ? Si oui, préciser ce prolongement.

Exercice 8

Soit la fonction f définie par f : ℝ → ℝ

√3𝑥 2 +4+2𝑥
𝑥↦
𝑥+2

1) Déterminer l’ensemble de définition Df de la fonction f.


2) Calculer lim 𝑓(𝑥) ; lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑓(𝑥).
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→−2
3) Montrer que l’on peut prolonger la fonction f par continuité en −2 et déterminer le
prolongement par continuité g de f en −2.

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Exercice 9
3𝑥 2 −5𝑥−2
∀𝑥 ∈ ]−∞; 2], 𝑔(𝑥) =
Soit g la fonction définie par : { 𝑥−1
∀𝑥 ∈ ]2; +∞[, 𝑔(𝑥) = √𝑥 2 − 4
1) Déterminer l’ensemble de définition Dg de la fonction g.
2) a- Calculer lim 𝑔(𝑥)et lim 𝑔(𝑥).
𝑥→1 𝑥→1
< >
b- Interpréter graphiquement les résultats de la question 2.a)
3) Etudier la continuité de g en 2.

Exercice 10

Soit la fonction h définie par :

∀𝑥 ∈ ]−∞; 4[, ℎ(𝑥) = 𝑥2 − 3𝑥 − 4


{
∀𝑥 ∈ [4; +∞[, ℎ(𝑥) = √𝑥 − 3 − 1.
1) Déterminer l’ensemble de définition de h.
2) Etudier la continuité de h en 4.
3) a- Etudier la dérivabilité de h en 4.
b- Interpréter graphiquement les résultats du 3.a)
4) (C) désigne la courbe de h dans un repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
ℎ(𝑥)
a- Calculer lim ℎ(𝑥) ; lim ℎ(𝑥) et lim 𝑥 .
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
b- - Interpréter graphiquement les résultats du 4.a)
c- Démontrer que (C) admet une branche de direction (𝑂𝐽)en − ∞.
5) a- Déterminer la fonction dérivée h’ de h.
b- Etudier les variations de h et dresser son tableau de variation.
3
6) Soit k la restriction de h à l’intervalle ]−∞; 2]
3
a- Démontrer que k est une bijection ]−∞; 2] vers un intervalle J à préciser.

b- Soit 𝑘−1 la réciproque de h.



- Démontrer que 𝑘−1 est dérivable en 0 et calculer (𝑘−1 ) (0).
- Déterminer l’ensemble de dérivabilité de 𝑘−1 .
Exercice 11
Soit la fonction f définie par :
𝑥2 − 4
∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {−2; 2}, 𝑓(𝑥) =
{ |𝑥| − 2
𝑓(−2) = 𝑓(2) = 4.
Etudier la continuité de f en −2 et en 2.
Solution 11
𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ/ 𝑥 ≠ −2 et 𝑥 ≠ 2} ∪ {−2; 2} = ℝ .

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Exercice 13

Dans chacun des cas suivants, 𝑓 est une fonction de ℝ vers ℝ. Déterminer les limites de 𝑓
aux bornes de son ensemble de définition.

√4𝑥 2 +𝑥+1
a) 𝑓(𝑥 ) =
𝑥
b) 𝑓(𝑥) = √𝑥 2
+𝑥−2+𝑥−1
2
c) 𝑓(𝑥) = √2𝑥 + 1 − 𝑥 + 3
d) 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 + 1 − √𝑥 + 2
2𝑥+1
e) 𝑓(𝑥 ) = √
𝑥−1
𝑥
f) 𝑓(𝑥 ) = 𝑥𝑐𝑜𝑠 ( )
𝑥 2 +1
𝑥−√𝑥 2 +1
g) 𝑓(𝑥 ) =
𝑥 2 +√𝑥 2 +1
h) 𝑓(𝑥) = √2𝑥 2 + 1 − 𝑥 + 3.

Problème
𝑥 2 −4𝑥+4
On considère la fonction rationnelle 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = ; de représentation
𝑥−1
graphique (𝒞𝑓 ) dans le plan muni du repère (O, I, J).
1) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
𝑐
2) Déterminer les nombres réels, 𝑏 et 𝑐 tels que 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + .
𝑥−1
3) Calculer les limites de 𝑓 en +∞ et en − ∞.
4) Calculer les limites à gauche et à droite de 1 et donner une interprétation aux résultats
obtenus.
𝑥(𝑥−2)
5) Montrer que : ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓 ′ (𝑥) = .
(𝑥−1)2
6) Etudier le signe de 𝑓′ (𝑥) et dresser le tableau de variation de 𝑓.
7) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 3 est une asymptote oblique à (𝒞𝑓 ) en
+∞ et en − ∞.
8) Etudier les positions relatives de (𝒞𝑓 ) et de la droite (D).
9) Déterminer une équation de la tangente (T) à (𝒞𝑓 ) au point d’abscisse 3.
1
10) Démontrer que le point Ω(−2 )est un centre de symétrie de (𝒞𝑓 ).
11) Soit (∆) la droite d’équation 𝑥 = 1. Construire dans le même (O,I,J) la courbe
représentative (𝒞𝑓 ) de 𝑓 ainsi que les droites (D), (T) et (∆).

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PROBLEMES DE PERFECTIONNEMENT

Problème 1

𝑥 3 +2𝑥 2
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ ∖ {−1; 1} par 𝑓 (𝑥 ) = , de courbe
𝑥 2 −1
représentative (𝒞𝑓 ).

1. Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥 − 4.


a) Etudier le sens de variation de 𝑔 et calculer ses limites en +∞ et en − ∞.
b) Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet sur ℝ une unique solution notée ∝.
c) Donner un encadrement de ∝ d’amplitude 0,1.
d) En déduire le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.

2.a) Déterminer les limites de 𝑓 en +∞ et en − ∞.


b) Déterminer les limites de 𝑓 à gauche et à droite en -1 et en 1.
Interpréter graphiquement les résultats obtenus.
𝑥𝑔(𝑥)
c) Montrer que pour tout 𝑥 ∈ ℝ ∖ {−1; 1}, 𝑓′(𝑥 ) = (𝑥 2 .
−1)2
d) En déduire les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
𝑐𝑥+𝑑
3.a) Montrer qu’il existe des nombres 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + .
𝑥 2 −1
b) En déduire que (𝒞𝑓 )admet une asymptote oblique (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 2.
c) Etudier la position relative de (𝒞𝑓 ) et (D).
d) Montrer que les abscisses des points B et B’ où (𝒞𝑓 ) admet une tangente parallèle à (D)
sont :
−2 + √3 𝑒𝑡 2 − √3 .
4. Donner une équation de la tangente (T) à (𝒞𝑓 ) au point d’abscisse 2.
5. Déterminer les points d’intersection de (𝒞𝑓 ) avec la droite (OI).
6. Tracer (𝒞𝑓 ) et la tangente (T).

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Problème 2

Partie A

Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 + 2𝑥 − 2.


1.a) Démontrer que l’équation : 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique ∝.
b) Démontrer que : 0,77 <∝< 0,78.
∀𝑥 ∈ ]−∞; ∝[, 𝑔(𝑥) < 0
2. Démontrer que : {
∀𝑥 ∈ ]∝; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
2 1
Soit 𝑓 la fonction définie sur ]−∞; 0[ ∪ ]0; +∞[ par 𝑓 (𝑥 ) =𝑥− + .
𝑥 𝑥2
On note (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O, I, J). Unité : 2 cm.

1. Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de définition.


2. a) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à (C).
b) Etudier la position relative de (C) par rapport à (D).
𝑔(𝑥)
3. a) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ℝ∗ , 𝑓′(𝑥 ) = 3 .
𝑥
b) Dresser son tableau de variation.
c) Donner une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 1.
4. Tracer (T), (D) et (C).

Problème 3

Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J) (L’unité graphique est 2 Cm).

Soit 𝑓 la fonction définie sur ]−∞; −1] ∪ [1; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + √𝑥 2 − 1

On note (𝐶) la représentation graphique de 𝑓.

1. Démontrer que (𝐶) admet aux points d’abscisses respectives −1 et 1 une demi-
tangente parallèle à (OJ).
2. Démontrer que la droite (OI) est une asymptote à (𝐶) en −∞.
3. a) Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
b) Démontrer que la droit (D) d’équation 𝑦 = 2𝑥 est asymptote à (𝐶)en +∞.
c) Etudier la position relative de (𝐶)par rapport à (D).
4. On admet que 𝑓 est dérivable sur ]−∞; −1[ ∪ ]−1; +∞[.
Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
5. Tracer (𝐶) et (D).
6. Soit ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]−∞; −1].
a) Justifier que ℎ est une bijection de ]−∞; −1] sur [−1; 0[.
b) Calculer ℎ(−√2).
c) Soit ℎ−1 la bijection réciproque de ℎ.
Démontrer que ℎ−1 est dérivable en 1 − √2 𝑒𝑡 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 (ℎ−1 )′ (1 − √2).

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Solution 3
6.c) Démontrer que ℎ−1 est dérivable en 1 − √2 et calculer (ℎ−1 )′ (1 − √2).
ℎ(−√2) = 1 − √2 et ℎ′ (−√2) = 1 − √2, comme ℎ′ (−√2) ≠ 0 donc ℎ−1 est dérivable en
1 − √2.
−1 ′ 1
(ℎ ) (1 − √2) = = −1 − √2.
1 − √2
Problème 4

𝑥 2 +|𝑥−2|
𝑓 est la fonction définie sur ℝ ∖ {−1} par : 𝑓 (𝑥 ) = .
𝑥+1
1. Etudier la continuité de 𝑓 en 2.
2. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 2. Interpréter graphiquement les résultats.
3. Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de définition.
4. Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
5. a) Démontrer que les droites (D1 ) et (D2 ) d’équations respectives
𝑦 = 𝑥 − 2 et 𝑦 = 𝑥 sont asymptotes à (C) respectivement en −∞ et en + ∞.
b) Etudier la position relative de (C) par rapport à (D1 ) sur ]−∞; −1[ ∪ ]−1; 2].
c) Etudier la position relative de (C) par rapport à (D2 ) sur [2; +∞[.
6. Tracer (D1 ); (D2 )et (C).

Problème 5
𝑥
𝑓 est la fonction de ℝ vers ℝ définie par : 𝑓 (𝑥 ) = |𝑥|+1.
1. Préciser l’ensemble de définition de 𝑓.
2. Etudier la continuité de 𝑓 en 0.
3. Démontrer que (C) admet au point d’abscisse 0 une tangente dont on donnera son
équation.
4. Etudier la parité de 𝑓 et donner une conséquence graphique.
5. Calculer la limite de 𝑓 en +∞. Interpréter graphiquement le résultat.
6. Etudier les variations de 𝑓 sur [0; +∞[ et dresser le tableau de variation de 𝑓.
7. Tracer la courbe (C).
Problème 6

𝑓(𝑥) = 𝑥2 + 𝑥 si 𝑥 < 0.
Soit la fonction 𝑓 définie sur ℝ par {
𝑓(𝑥) = √𝑥 − 𝑥 si 𝑥 ≥ 0.
On note (𝐶) la représentation graphique de 𝑓 dans le plan muni du repère orthonormé
(O, I, J).
1. Etudier la continuité de 𝑓 en 0.
2. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0 puis interpréter graphiquement les résultats obtenus.
3. Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en + ∞.
4. On admet que 𝑓 est dérivable sur ]−∞; 0[et sur ]0; +∞[.
Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
5. Tracer (𝐶) et les demi-tangentes obtenues dans la question 2.)

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Problème 7

𝑓 est la fonction définie sur ]−∞ − 1] ∪ [1; +∞[ par :

𝑥 √𝑥 2 − 1
𝑓(𝑥) = − +
2 𝑥

Partie A

𝑔 est la fonction définie sur ]1; +∞[ par : 𝑔(𝑥) = 2 − 𝑥 2 √𝑥 2 − 1.

1. Calculer la limite de 𝑔 en +∞.


2. Etudier les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3. a) Démontrer que l’équation 𝑥 ∈ ]1; +∞[, 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution ∝ et
que 1 <∝< 2.
b) Donner une valeur approchée de ∝ à 10−1 près.
∀𝑥 ∈ ]1; ∝[, 𝑔(𝑥) > 0
4. Justifier que : {
∀𝑥 ∈ ]∝; +∞[, 𝑔(𝑥) < 0.

Partie B

1. Etudier la parité de 𝑓.
2. a) Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
𝑥
b) Démonter que la droite (D) d’équation 𝑦 = − + 1 est asymptote à (C) en +∞.
2
c) Etudier la position relative de (C) par rapport à (D) sur ]1; +∞[.
3. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 1 puis interpréter graphiquement le résultat.
𝑔(𝑥)
4. a) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]1; +∞[, 𝑓′(𝑥) = .
2𝑥 2 √𝑥 2 −1
b) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
∝ 2
5. Démontrer que 𝑓 (∝) =− + .
2 ∝3
6. Tracer (C) et (D).

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Problème 8

Partie A

Le plan est muni d’un repère (O, I, J) unité : 1 cm.

Soit la fonction 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥 − 3.

1. Calculer les limites de 𝑔 en −∞ et en + ∞.


2. Etudier les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3. a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique ∝ dans ℝ.
b) Montrer que ∝∈ ]2,1; 2,2[
c) Donner un encadrement d’amplitude 0,01 de ∝.
4. Donner le signe de 𝑔.
Partie B

2𝑥 3 +3
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ ∖ {−1; 1} par 𝑓 (𝑥 ) = .
𝑥 2 −1
2𝑥
1a) Démontrer que pour 𝑥 élément de ℝ ∖ {−1; 1}, 𝑓′(𝑥) = 2 × 𝑔(𝑥).
(𝑥2 −1)

b) En déduire le sens de variation de 𝑓.

2) Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de définition. Dresser le tableau de
variation de 𝑓.

3) Déterminer les trois nombres réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que pour 𝑥 élément de ℝ ∖ {−1; 1}, on
ait :
𝑏𝑥+𝑐
𝑓(𝑥 ) = 𝑎𝑥 + .
𝑥 2 −1
En déduire que la courbe représentative (C) de 𝑓 admet en −∞ et en + ∞ une asymptote
(∆) dont on donnera une équation.

4) Etudier les positions relatives de (C) et de (∆).

5) Démontrer que 𝑓(∝) = 3 ∝.

6) Tracer la courbe (∆) et (C) dans le repère (O, I, J).

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Problème 9

Partie A

On considère la fonction 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 4𝑥 3 − 9𝑥 2 + 6𝑥 + 1.

1- Etudier le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.


2- a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution ∝.
b) Vérifier que ∝∈ ]−1; 0[.
∀𝑥 ∈ ]−∞; ∝[, 𝑔(𝑥) < 0
3- Démontrer que {
∀𝑥 ∈ ]∝; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0.

Partie B
2
∀𝑥 ∈ ]−∞; 1[, 𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 − 𝑥 −
𝑥−1
Soit la fonction numérique 𝑓 définie par : { 2
∀𝑥 ∈ ]1; +∞[, 𝑓(𝑥) = 𝑥 − .
𝑥−1

(∁1 ) et (∁2 ) Sont respectivement les courbes représentatives de 𝑓 sur]−∞; 1[ et sur ]1; +∞[
dans le plan muni d’un repère (O, I, J). (Unité : 2 cm.)
1. Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de 𝐷𝑓
𝑔(𝑥)
2. a) Démontrer que pour tout réel 𝑥 de ]−∞; 1[, 𝑓 ′ (𝑥) = puis étudier le
(𝑥−1)2
sens de variation de 𝑓 sur ]−∞; 1[.
b) Etudier le sens de variation de 𝑓 sur ]1; +∞[.
c) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
3. a) Démontrer que la droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à (∁2 ) en +∞.
b) Etudier la position relative de(∁2 ) par rapport à (∆).
𝑓(𝑥)
4. Calculer lim puis interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→−∞ 𝑥
5. Déterminer les coordonnées des points d’intersections :
a) De (∁1 ) avec l’axe des ordonnées.
b) De (∁2 ) avec l’axe des abscisses.
6. Représenter 𝑓 dans le repère (O, I, J).
7. Soit ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]1; +∞[.
a) Justifier que ℎ est une bijection de ]1; +∞[ sur ℝ.
b) Dresser le tableau de variation de ℎ et celui de ℎ−1 sa bijection réciproque.

c) Calculer (ℎ−1 ) (0).
d) Représenter ℎ−1 dans le même repère que 𝑓.

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Problème 10

On considère la fonction f définie par :


𝑓: ℝ → ℝ
𝑥 3 −3𝑥 2 +3𝑥−3
𝑥↦ (𝑥−2)2
.
On désigne (C) la courbe représentative de f dans le plan muni d’un repère orthonormé
(O, I, J) (Unité : 1 cm)

Partie A

1) Soit P la fonction polynôme définie par : P(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥 2 + 3𝑥 − 3.


a- Démontrer que ∀𝑥 ∈ ℝ, P(𝑥) = (𝑥 − 1)3 − 2.
b- Etudier les variations de P.
c- En déduire que si 𝑥 ≤ 2,2 alors P(𝑥) ≤ −0,2.
2) a- Déterminer l’ensemble de définition de f.
b- Calculer lim 𝑓(𝑥) et donner une interprétation graphique du résultat trouvé.
𝑥→2
c- Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑓(𝑥).
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
3 1
3) a- Démontrer que ∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {2}, 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + − (𝑥−2)2 .
𝑥−2

b- Déterminer la fonction dérivée 𝑓 de f et montrer que :
𝑥(𝑥−3)2
∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {2}, 𝑓 ′ (𝑥 ) = .
(𝑥−2)3
c- Etudier le signe 𝑓′ (𝑥) ∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {2}.
d- Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation.
4) a- Montrer que la droite (𝐷): 𝑦 = 𝑥 + 1 est une asymptote oblique à (C) en +∞ puis en −
∞.
b- Déterminer les coordonnées du point d’intersection A de (C) et (𝐷).
c- Etudier les positions relatives de (C) par rapport à (𝐷).
5) Déterminer une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 3.
6) a- Démontrer que l’équation 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 0 admet une unique solution ∝.
b- Déterminer la valeur exacte de ∝.
7) Construire dans le repère (O, I, J) la courbe (C) et la droite (𝐷).
Partie B
Soit 𝑔: ]2; +∞[ → ℝ
𝑥 3 −3𝑥 2 +3𝑥−3
𝑥↦ (𝑥−2)2
1) a- Démontrer que g est une bijection de ]2; +∞[ vers ℝ.
b- Soit 𝑔−1 la bijection réciproque de g, déterminer l’ensemble des points où 𝑔−1 est
dérivable.
′ 3
c- Calculer (𝑔−1 ) (− 4)
2) (Γ) désigne la courbe de 𝑔−1 dans le repère (O, I, J).
Construire (Γ) dans le même repère que (C).

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Problème 11

Partie A
On considère la fonction g : ]−1; +∞[ → ℝ
𝑥 ↦ 2𝑥 3 − 3𝑥 2 − 1.
1) Déterminer l’ensemble de définition Dg de la fonction g.
2) Etudier les variations de g et dresser son tableau de variation de g.
3) a- Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 ∈ ]−1; +∞[.
b) Justifier que 1 <∝< 2 puis donner un encadrement de ∝ d’amplitude 0,1.
∀𝑥 ∈ ]−1; ∝[, 𝑔(𝑥) < 0
4) Démontrer que {
∀𝑥 ∈ ]−1; ∝[, 𝑔(𝑥) > 0.

Partie B
1−𝑥
On considère la fonction f définie sur ]−1; +∞[ par 𝑓(𝑥) = et on désigne (Cf) la
1+𝑥 3
représentation graphique de f dans un repère orthonormé (O, I, J) unité graphique : 4 cm.

1) a- Calculer lim 𝑓(𝑥) puis interpréter graphiquement le résultat obtenu.


𝑥→+∞

b- Calculer lim 𝑓(𝑥) puis interpréter graphiquement le résultat obtenu.


𝑥→−1
>

𝑔(𝑥)
2) a- Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]−1; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) =
(1+𝑥 3 )2
.
b- Etudier le sens de variation de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
1
c- Construire au crayon (Cf) dans le repère (O, I, J). On rendra ∝= 1,6 et 𝑓(∝) = − 8.

Partie C
Soit h la restriction de la fonction f à l’intervalle ]∝; +∞[.
1) Démontrer que h est une bijection de ]∝; +∞[ vers un intervalle K à déterminer.
2) On note ℎ−1 la bijection réciproque de h et (Ch-1) sa courbe représentative dans le
repère (O, I, J).
a- Etudier les variations de h-1 puis dresser son tableau de variation.
b- Construire en bleu (Ch-1) dans le même repère que (Cf).

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Problème 12

Partie A
g est la fonction définie sur ℝ par g(𝑥) = 2𝑥3 + 𝑥2 − 1.
1)a) Calculer les limites de g en −∞ et en +∞ .
b) Démontrer que pour tout 𝑥 élément de ℝ , g ‘(𝑥) = 2𝑥(3𝑥 + 1) .
2) Etudier les variations de g et dresser son tableau de variation.
3)a) Démontrer que sur l’intervalle ]0; +∞[ ; l’équation g(𝑥) = 0 admet une unique solution
∝.
b) Démontrer que 0,5<∝< 1.
4) En déduire que pour tout nombre réel 𝑥 :
Si 𝑥 <∝ alors g(𝑥) < 0
Si 𝑥 >∝ alors g(𝑥 > 0.

Partie B
1 1
Soit f la fonction définie sur ℝ∗ par f(𝑥) = (𝑥 2 + 𝑥 + ).
3 𝑥
1) Calculer les limites aux bornes de l’ensemble de définition de f.
𝑔(𝑥)
2) Démontrer que, pour tout nombre réel 𝑥, f ‘(𝑥) = 2 .
3𝑥
3) Etudier le sens de variation de f et dresser son tableau de variation.
1
4) Soit h la fonction définie par h(𝑥) = (𝑥 2 + 𝑥).
3
a) Calculer les limites de f(𝑥) − h(𝑥) en +∞ et en −∞ .
Qu’en déduisez-vous pour les courbes (𝐶𝑓 ) et (𝐶ℎ ) .

b) Etudier la position relative de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝐶ℎ ) .

5) Tracer (𝐶𝑓 ) et (𝐶ℎ ) dans un même repère ortho normal (unité graphique : 3 cm)

On prendra ∝≈ 0,75 𝑒𝑡 𝑓(∝) ≈ 0,88 .

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Problème 13

Partie A : Etude d’une fonction auxiliaire

Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J) (L’unité graphique est 1 Cm).
Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥 − 4.

1) Calculer les limites de g aux bornes de son ensemble de définition.


2) Calculer la dérivée 𝑔′ de 𝑔.
3) Donner les variations de g sur ℝ et dresser son tableau de variation.
4) a- Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution notée ∝ dans [1; +∞[.
b- Montrer que 2,1 <∝< 2,2.
c- Donner un encadrement de ∝ d’amplitude 0,1.
5) Détermine le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Partie B : Etude de la fonction f.

𝑥 3 −𝑥 2 +3
On considère la fonction 𝑓 définie par 𝑓 (𝑥 ) = , de courbe représentative (𝒞𝑓 ).
𝑥 2 −1
1) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓 sous forme d’intervalle.
2) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition puis en déduire
une interprétation graphique des résultats.
𝑥
3) a- Montrer que pour tout 𝑥 de ℝ ∖ {−1; 1}, 𝑓′(𝑥) = 2 2 𝑔(𝑥).
(𝑥 −1)
b- En déduire le sens de variations de f et dresser son tableau de variation.
4) Déterminer trois réels 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 tels que pour tout 𝑥 de ℝ ∖ {−1; 1} on ait :
𝑐𝑥+𝑑
𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + .
𝑥 2 −1
5) Montrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1 est une asymptote oblique à (𝒞𝑓 )en
+∞.
6) Etudier les positions relatives de (𝒞𝑓 ) par rapport à (D).
3
7) Démontrer que 𝑓(∝) = 2 ∝ −1.
8) Tracer les courbes (𝒞𝑓 ) et (D) dans le repère (O,I,J).
On prendra ∝= 2,19

Partie C : Etude de la fonction h

Soit h la fonction définie par ℎ: [∝; +∞[ → 𝑓( [∝; +∞[ )


𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥)
1) Démontrer que h est bijective.
2) Soit ℎ−1 la bijection réciproque de h.
a- Dresser le tableau de variation de ℎ−1 .
′ 21
b- Calculer h(3) puis en déduire le calcul de (ℎ−1 ) ( 8 )

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Problème 14

Partie A

Soit g la fonction polynôme définie sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = 2𝑥 3 − 3𝑥 2 − 1.

1) Etudier le sens de variation de g et dresser son tableau de variation.


2) a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 comprise entre
1 ,6 et 1,7.
b) Préciser le signe de 𝑔(𝑥)suivant les valeurs de 𝑥 dans ℝ .

Partie B
1−𝑥
Soit f la fonction définie sur ℝ ∖ {−1} par 𝑓(𝑥) = de courbe représentative (𝒞𝑓 ) dans
𝑥 3 +1
un repère orthonormé (O, I, J) (Unité : 4 cm).

1a) Calculer les limites de f aux bornes de ℝ ∖ {−1}.

Interpréter graphiquement les résultats.


𝑔(𝑥)
2a) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {−1} , 𝑓 ′ (𝑥) = 2 .
(𝑥3 +1)

b) En déduire le sens de variation de f et dresser son tableau de variation.

3) Ecrire l’équation de la tangente (T) à (𝒞𝑓 ) au point d’abscisse 0.

4) Construire (𝒞𝑓 ) avec ses asymptotes et sa tangente (T).

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Problème 15

Partie A

Soit g la fonction polynôme définie sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = 2𝑥 3 − 3𝑥 2 − 1.


1) Calculer les limites de g en −∞ et en + ∞.
2) Etudier le sens de variation de g et dresser son tableau de variation.
3) a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution réelle et une seule 𝛼 dans ℝ .
b) Justifier que 𝛼 ∈ ]1,6; 1,7[
c) Donner un encadrement d’amplitude 0,01 de 𝛼 et justifier que
∀𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[ , 𝑔(𝑥) < 0
{
∀𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[ , 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
1−𝑥
Soit f la fonction définie sur ]−𝟏; +∞[ par 𝑓(𝑥) = de courbe représentative (𝒞𝑓 ) dans
𝑥 3 +1
un repère orthonormé (O, I, J) (Unité : 4 cm).
1) a- Justifier que lim 𝑓(𝑥) = +∞. Interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→−𝟏
>
b) Calculer lim 𝑓(𝑥) et interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→+∞
𝑔(𝑥)
2) a- Démontrer que pour tout x élément de ]−𝟏; +∞[, 𝑓′ (𝑥) = 2 .
(𝑥3 +1)
b- En déduire le sens de variation de f et dresser son tableau de variation.
3) Ecrire l’équation de la tangente (T) à (𝒞𝑓 ) au point d’abscisse 0.
4) Résoudre ∀𝑥 ∈ ]−𝟏; +∞[ 𝑓(𝑥) = 0 et donner le signe de 𝑓(𝑥) sur ]−𝟏; +∞[.
5) Construire (𝒞𝑓 ) avec ses asymptotes et sa tangente (T).
(On prendra 𝛼 = 1,7 𝑒𝑡 𝑓(𝛼) = −0,12)

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Problème 16

3
Soit la fonction numérique définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = + |𝑥 + 3|
𝑥−2
1- Démontrer que l’ensemble de définition de f est 𝐷𝑓 = ℝ ∖ {2}
2- a- Etudier la continuité de f en −3.
b- Etudier la dérivabilité d f en −3.
−(3+(𝑥−2)2 )
3- a- Démontrer que la dérivée f’ de f sur ]−∞; −3[ est 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥−2)2
b- Déduire la dérivée f’ de f sur son ensemble de dérivabilité
c- Déterminer le tableau de variation de f.
4- a- Démontrer que les droites (𝐷1 ): 𝑦 = 𝑥 + 3 et (𝐷2 ): 𝑦 = −𝑥 − 3 sont des
asymptotes à préciser, à la courbe représentative (𝐶𝑓 ) de f.
b- Démontrer qu’il existe une asymptote verticale à (𝐶𝑓 ).
c- Déterminer les positions relatives de (𝐶𝑓 ) et des droites (𝐷1 )et (𝐷2 ), au voisinage
de +∞ et de − ∞.
5- Construire la courbe (𝐶𝑓 ) dans le plan muni du repère orthonormé (O, I, J).
6- Soit g la restriction de f à [−3; 0]
a- Démontrer que g est une bijection de [−3; 0] sur un intervalle k à déterminer.
b- Justifier que g n’est pas dérivable en −3.
c- Calculer 𝑔(−1) et (𝑔−1 )′ (1).
7- a- Démontrer que f est une bijection de [−4; −3] sur un intervalle t à préciser.
b- Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une seule solution ∝ dans [−4; −3].
c- Donner un encadrement de ∝ par deux décimaux d’ordre 2.

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DENOMBREMENT- PROBABILITE

I- DENOMBREMENT
Dénombrer, c’est compter. Donc dans ce cours nous allons apprendre à compter.

1. Cardinal d’un ensemble infini

Le cardinal d’un ensemble est le nombre total d’élément de cet ensemble.


Soit A = a;b;c;d;e
L’ensemble A a 5 éléments, on dit que cardinal de A est 5 et on le note :
Card (A)= 5.
Exemple : A= a ; b ; c ; d ; e et B = f;g;h
Card (A) = 5 et Card (B) = 3

2. Produit cartésien

Soient A et B deux ensembles non vides.


On appelle produit cartésien de A et B, l’ensemble des couples (a ; b) et on lit “A croix B “.
Exemple : A = 1;2;3 et B = a;b
A×B= (1 ; a) ; (1 ; b) ; (2 ; a) ;(2 ; b) ; (3 ; a) ; (3 ; b)

3. Cardinal d’un produit cartésien

A et B sont deux ensembles finis, alors le produit cartésien A croix B est un ensemble fini et
on a :

Card (A × B) = Card (A) × Card (B) Card (A∖B) = Card (A)−𝐂𝐚𝐫𝐝 (𝐀 ⋂ 𝐁)


A∖B : Ensemble des éléments uniquement que pour A.

Exemple : A = 1;2;3 et B= a;b

Card (A) = 3 et Card (B) = 2


Card (A × B) = Card (A) × Card (B)
Card (A × B) = 3 × 2
Card (A × B) = 6

4. Cardinal de la réunion de deux ensembles.

Soient A et B ensembles finis, alors on a :

Card (A ⋃ B) = Card (A) + Card (B) – Card (A ⋂ B)

Par conséquent ; Card (A ⋂ B) = Card (A) + Card (B) − Card (A ⋃ B)

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Remarque : Le diagramme de Venn

a k Card (A) = 7

b e o Card (B) = 7

A⋃B c m e E Card (A ⋂ B) = 3

d I t Card (A ⋃ B) = 11

 D Card(E) = Card (A ⋃ B) + Card (D)

D : Eléments n’appartenants ni à A ni à B

A A⋂B B

Card (A ⋃ B) = Card (A) + Card (B) – Card (A ⋂ B)


Card (A ⋃ B) = 7 + 7 – 3
Card (A ⋃ B) = 11.

5. Cardinal de la réunion de trios ensembles.

Card (A ⋃ B⋃ C ) = Card (A) + Card (B) + Card (C) + Card (A ⋂ B ⋂ C )


− Card (A ⋂ B) − Card (A ⋂ C) − Card (B ⋂ C)

6. Les formules Mathématiques du dénombrement


a) P- liste ou P- Uplet : 𝒏𝒑
Toute expérience qui se déroule successivement avec répétition est une
P- liste ou P- uplet. On utilise également les P- listes lorsqu’il y a une disposition d’ordre
dans l’exercice.
Le nombre de P- liste dans n éléments se calcule comme suit : 𝒏𝒑.
Ex : Combien de mots de 5 lettres peut-on utiliser pour former le mot “commun“
Solution :
Le mot “commun“ est composé 6 lettres disposé dans un ordre et la lettre m se répète.
Donc former des mots de 5 lettres revient à une 5-listes dans 6 lettres.
C’est-à-dire 𝟔𝟓 = 7776 mots de 5 lettres.

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b) Arrangement : 𝑨𝒑𝒏

Les arrangements sont des expériences successives et sans remises. On les utilise lorsqu’il y
a une disposition d’ordre dans l’exercice.
P-arrangement dans n éléments se note : 𝑨𝒑𝒏 .
𝒑 𝒑 𝒏!
𝑨𝒏 = 𝒏(𝒏 − 𝟏)(𝒏 − 𝟐) … × (𝒏 − 𝒑 + 𝟏) Ou 𝑨𝒏 =
(𝒏−𝒑)!

Remarque : De façon conventionnelle : 𝑨𝟏𝒏 = 𝒏 et 𝑨𝟎𝒏 = 1.

Ex : Combien de mots de 3 lettres peut-on utiliser pour former le mot “CARTEL“


Solution : n = 6 et p = 3. 𝐴36 = 6× 5 × 4 = 120 mots.
c) Permutation : 𝑨𝒏𝒏 = 𝒏!
La permutation est un arrangement dans lequel n = p.
On note : 𝑨𝒏𝒏 ou 𝑨𝒑𝒑 et on lit : n factoriel.
𝒏! = 𝒏(𝒏 − 𝟏)(𝒏 − 𝟐) × … × 𝟐 × 𝟏

Remarque : De façon conventionnelle : 1 ! = 1 ; 2 ! = 2 ; 0 ! = 1.


Ex : Combien de mots de 6 lettres peut-on utiliser pour former le mot “CARTEL“
Solution : 𝐴66 = 6! = 6 × 5 × 4 × 3 × 2 × 1 = 720 mots.
d) Combinaison : 𝑪𝒑𝒏
La combinaison est une expérience qui se fait au hasard ou simultanément.
Ici, il n’y a ni ordre ni répétition.
P- combinaison dans n élément se note : 𝑪𝒑𝒏 .

𝒑
𝑨𝒏 𝒑 𝒏!
𝑪𝒑𝒏 = 𝒑!
Ou 𝑪𝒏 =
𝒑!(𝒏−𝒑)!

Remarque : 𝑪𝟏𝒏 = 𝒏 ; 𝑪𝟎𝒏 = 𝟏


Ex : La valise d’Amidou contient 7 pantalons et 3 chemises. Pour s’habiller Amidou extrait
simultanément 4 habits de la valise.
Déterminer le nombre de tirage possible.
Solution : 𝐶410 = 210 tirages.

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II- PROBABILITES
1- Vocabulaire
a) Expérience aléatoire (exp. Inattendue) ou épreuve aléatoire
On lance un dé et on observe le numéro tiré.
6 résultats possibles : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6.
On dit qu’on réalisé une expérience ou épreuve aléatoire comportant 6 éventualités
(résultats possibles) et que l’univers associé à cette expérience aléatoire est 𝛀 ou 𝓤.

b) Evénements (sous ensembles de 𝛀) liés à une expérience aléatoire

Définition :
Soit 𝛀 l’univers associé à cette expérience aléatoire.
On appelle événement toute partie de 𝛀.
On appelle événement élémentaire tout singleton de 𝛀.

Ex : On lance un dé et on observe le numéro tiré.


« Obtenir un chiffre impair » est l’événement 1 ; 3 ; 5
« Obtenir un chiffre pair premier » est l’événement élémentaire 2.

VOCABULAIRE SIGNIFICATION EXEMPLES


Univers Ensemble des résultats Ω= 1;2;3;4;5;6
Eventualité 𝝎 Un résultat possible 2
Evénement A Un sous-ensemble de Ω A : « Obtenir un chiffre pair »
A= 2;4;6
Evénement élémentaire Ensemble formé par un seul 2
𝝎 résultat
Evénement certain Ensemble des résultats qui se E : « Obtenir un nombre inférieur
E⊃𝛀 produisent avec certitude ou égal à 6 »
Evénement impossible 𝚽 Ensemble des résultats qui ne « Obtenir 7 »
peuvent pas se produire
Evénement Evénement formé de tous les « Obtenir un nombre pair et
« A et B » : A ⋂ B résultats favorables à la fois à premier »
A et à B. A⋂B= 2
Evénement Evénement formé de tous les A : « Obtenir un chiffre pair »
« A ou B » : A ⋃ B résultats favorables à l’un au B : « Obtenir un chiffre premier »
moins des événements A ou A⋃B= 2;3;4;5;6
B
Evénement incompatibles Evénements n’ayant aucun «Obtenir un chiffre pair et impair»
A⋂B=𝚽 résultat favorable en
commun
Evénement contraire de A Evmts formés de tous les A : « Obtenir un chiffre pair »
̅
est noté 𝑨 résultats possibles qui ne st
pas favorable à l’évmt A ̅ : « Obtenir un chiffre impair »
𝐴

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2- Définition d’une probabilité


Soit 𝛀 l’univers des éventualités d’une expérience aléatoire.
On dit que l’on a défini une probabilité P sur 𝛀 lorsque a tout événement A de 𝛀, on peut
associer un nombre réel appelé probabilité de A et noté P(A) vérifiant les conditions
suivantes :
 La probabilité d’un événement est comprise entre 0 et 1
 La probabilité de l’événement certain est 1, celle de l’événement impossible est 0.
 La probabilité d’un événement est la somme des probabilités élémentaires qui le
constitue.

3- Propriétés
 Soient A et B deux événements, on a : P(A ⋃ B) = P(A) + P(B)− P(A ⋂ B)
 ̅ est le contraire d’un événement A,
Si 𝐀 oorsors
P(A) = 1− P(A)

4- Calcul de probabilités
Soit 𝛀 l’univers des éventualités d’une expérience aléatoire, P une probabilité définie sur.
On dit que cette expérience aléatoire a eu lieu dans un cadre d’équiprobabilité des
événements élémentaires lorsque tous les événements élémentaires ont la même
probabilité.

𝐂𝐚𝐫𝐝(𝐀)
Dans ce cas pour élément de 𝛀, on a : 𝐏(𝐀) =
𝐂𝐚𝐫𝐝(𝛀)

5- Probabilités conditionnelles
a) Définition- Propriétés
Ω est l’univers des éventualités d’une expérience aléatoire.
B est un événement de Ω de probabilité non nulle.
L’application P(B) qui a tout événement de A de Ω associe le nombre réel
𝑷(𝑨⋂𝑩)
𝑷(𝑩)
est une probabilité sur Ω.
(𝐀)
Elle est appelée probabilité conditionnelle sachant que B est réalisé 𝐏𝐁
(ou encore noté P(A/B) ). On lit : la probabilité de A sachant que B est réalisé ou
simplement la probabilité de A sachant B.

(𝐀) 𝐏(𝐀⋂𝐁)
𝐏𝐁 = 𝐏(𝐀⁄𝐁) = 𝐏(𝐁)
; avec P(B)≠ 0 ; P(B)≠ 0 ).
(𝐀) (𝐁)
𝐏(𝐀⋂𝐁) = 𝐏𝐁 × 𝐏(𝐁) = 𝐏𝐀 × 𝐏(𝐀)

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b) Evénements indépendants
Définition :
On dit que deux événements d’un univers sont indépendants en probabilité lorsque de l’un
n’est pas modifiée par la réalisation de l’autre.
A et B sont deux événements d’un univers.
A et B sont indépendants si et seulement si :

(𝐀)
1. 𝐏𝐁 = 𝐏(𝐀) lorsque P(B)≠ 0 .
2. 𝐏 (𝐁)
𝐀
= 𝐏(𝐁) lorsque P(A)≠ 0.
3. 𝐏(𝐀⋂𝐁)) = 𝐏(𝐀) × 𝐏(𝐁)

III- VARIABLE ALEATOIRE

Définition :
 On appelle variable aléatoire X toute application de 𝛀 ℝ où Ω est l’univers
des éventualités d’une expérience aléatoire.
X (Ω) est appelé univers image de Ω par X. X (𝛀) = 𝒙𝟏 ; 𝒙𝟐 ; 𝒙𝟑 ; … ; 𝒙𝒏

 Soit P une probabilité définie sur un univers Ω.


La loi de probabilité d’une variable aléatoire X sur Ω est l’application qui a toute
valeur 𝒙𝒊 prise par X, on associe P(X= 𝒙𝒊 ).
Il est généralement présenté sous forme de tableau :

𝒙𝒊 𝒙𝟏 𝒙𝟐 … 𝒙𝒏
P(X=𝒙𝒊 ) P1 P2 … 𝑷𝒏

Attention ! : Il faut toujours vérifier que la somme :


𝒏
∑=𝟏
𝒊=𝟏

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1. Les caractéristiques d’une variable aléatoire


 Espérance mathématiques : E(X)
Définition :
Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs 𝒙𝟏 ; 𝒙𝟐 ; … ; 𝒙𝒏 avec les probabilités
P1 ; P2 ; … ; 𝑷𝒏 .
On appelle espérance mathématique le nombre réel noté E(X) tel que :
𝒏

𝑬(𝑿) = ∑ 𝒙𝒊 𝒑𝒊
𝒊=𝟎
E(X) = 𝒙𝟏 𝒑𝟏 + 𝒙𝟐 𝒑𝟐 + … + 𝒙𝒏 𝒑𝒏 .
L’espérance mathématique correspond en statistique à la moyenne.
 Variance : V(X) ; Ecart type : 𝝈(𝑿)
Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs 𝒙𝟏 ; 𝒙𝟐 ; … ; 𝒙𝒏 avec les probabilités P1 ; P2 ;
… ; 𝑷𝒏 .
On appelle variance de X le nombre réel noté V(X) telle que :

𝑽(𝑿) = ∑[𝒙𝒊 − 𝑬(𝑿)]𝟐 × 𝑷𝒊


𝒊=𝟏

𝑽(𝑿) = 𝑬(𝑿𝟐 ) − [𝑬(𝑿)]𝟐

On appelle écart type de X le nombre réel noté 𝝈(𝑿) tel que : 𝛔(𝐗) = √𝐕(𝐗)

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2. Loi binomiale – épreuve de Bernoulli


Définitions :
 On appelle épreuve de Bernoulli toute épreuve aléatoire ne conduisant qu’à deux
̅.
éventualités appelées succès noté S et échec noté E ou 𝑺
La loi de probabilité 𝒑 du succès est appelée paramètre de l’épreuve de Bernoulli.

 On appelle schéma de Bernoulli une suite de 𝒏-épreuve de Bernoulli identique et


indépendante.
Le nombre 𝒏 et la probabilité 𝒑 du succès sont appelés paramètres du schéma de

Bernoulli.

 On appelle loi binomiale la loi de probabilité d’une variable aléatoire dans le cas d’un
schéma de Bernoulli.

Propriétés :
Soit X une variable aléatoire dont la loi de probabilité est une loi binomiale, on a :

𝑽(𝑿) = 𝒏𝒑𝒒 ; 𝑬(𝑿) = 𝒏𝒑 ; ó(𝑿) = √𝑽(𝑿) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝒒=𝟏−𝒑

Soit 𝜺 un schéma de Bernoulli, suite de 𝒏-épreuve, 𝒑 la probabilité d’avoir un succès et 𝒒


celle d’avoir un échec.
X est la variable aléatoire qui a chaque éventualité de 𝜺 associe 𝒌 de succès
( 0≤ 𝒌 ≤ 𝒏).

La loi binomiale est définie par :

𝑷(𝑿 = 𝒌) = 𝑪𝒌𝒏 𝒑𝒒𝒏−𝒌 ; avec 𝒌 ∈ {𝟎; … ; 𝒏 − 𝟏}

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EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
Exercice 1

Dans une classe de 1ère de 40 élèves sont dispensés les cours facultatifs : l’Allemand et
l’espagnol. 25 élèves étudient l’Allemand ; 23 élèves étudient l’espagnol et 4 élèves
n’étudient aucune des deux langues.

1) Déterminer le nombre d’élèves qui étudient l’Allemand ou l’espagnol.


2) Déterminer le nombre d’élèves qui étudient l’Allemand et l’espagnol.
3) Déterminer le nombre d’élèves qui étudient uniquement l’Allemand.
4) Déterminer le nombre d’élèves qui étudient uniquement l’espagnol.
Exercice 2

Dans une classe de 1ère, sont étudiées les langues suivantes : Anglais, Allemand et Espagnol.
Chaque élève étudie au moins une langue ; 5 étudient les trois langues ; 7 l’Anglais et
l’Allemand ; 8 l’Anglais et l’Espagnol ; 9 l’Allemand et l’Espagnol. Enfin, 20 étudient
(seulement) l’Anglais ; 15 l’Allemand et 18 l’Espagnol.

Quel est l’effectif de cette classe ?

Exercice 3

Une enquête a été réalisée auprès de l’ISTAS sur leurs pratiques culturelles.
Sur 1300 élèves interrogés :
- 800 élèves pratiquent le sport
- 700 élèves préfèrent les concerts
- 700 élèves aiment le cinéma
- 400 élèves aiment le sport et le concert
- 400 élèves aiment le sport et le cinéma
- 280 élèves aiment les concerts et le cinéma
- 80 élèves aiment le sport, les concerts et le cinéma.
1) Combien d’élèves ont deux et seulement deux pratiquent culturelles ?
2) Combien d’élèves n’ont aucune pratique culturelle ?
Exercice 4

Lors des activités sportives de l’ISTAS regroupant deux disciplines, le Football et l’Athlétisme,
une classe de 1ère d’un effectif de 40 élèves, a présenté 25 élèves pour l’Athlétisme et 30
élèves pour le Football. On note que chaque élève pratique au moins l’une des deux
disciplines.
1) Déterminer le nombre d’élèves qui pratiquent le Football et l’Athlétisme.
2) Déterminer le nombre d’élèves qui pratiquent uniquement le Football.
3) Déterminer le nombre d’élèves qui pratiquent uniquement l’Athlétisme.

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Exercice 5

Un chariot de dessert comporte 5 oranges, 6 mangues et 4 gâteaux. Un enfant qui aime tous
les desserts en choisit 3 au hasard.
1) De combien de façon peut-il les choisir ?
2) De combien de façon peut-il choisir 3 desserts sans une orange ?
3) De combien de façon peut-il choisir 3 desserts dont au moins une orange ?
De combien de façon ne peut-il choisir que des fruits ?

Exercice 6

Une enquête sur la lecture des trois journaux A, B et C d’une ville a donné les résultats
suivants :

Sur 1500 interrogés, 900 lisent A ; 750 lisent B ; 750 lisent C ; 300 lisent B et C ; 450 lisent A
et C ; 450 lisent A et B et 100 lisent les trois journaux.
1) Combien de personnes lisent :
a) A et B mais ne lisent pas C ?
b) A et C mais ne lisent pas B ?
c) C et B mais ne lisent pas A ?
2) Combien de personnes lisent deux journaux et deux seulement ?
3) Combien de personnes lisent :
a) Uniquement A ?
b) Uniquement B ?
c) Uniquement C ?
4) Combien de personnes lisent au moins un de ces journaux ?
5) Combien de personnes ne lisent aucun de ces journaux ?
4)
Exercice 7

Un candidat tire successivement devant un examinateur 3 questions sur 10.


Parmi ces questions, le candidat connaît 4, 3 sont mal connues et 3 sont ignorées.
1) Combien ce candidat a-t-il de tirages possibles ?
2) Combien y-a-t-il de tirages où ce candidat :
a) Connaît les 3 questions tirées ?
b) Connaît une seule question parmi les 3 tirées ?
c) Ne connaît aucune question parmi les 3 tirées ?
d) Connaît une question, mal une question et ignore une question ?

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Exercice 8

On forme un jury de 5 personnes tirées au sort parmi un ensemble de 9 hommes et 6


femmes.
1) Quel est le nombre de jurys possibles ?
2) Déterminer le cardinal des événements suivants :
A : « Le jury comporte 2 hommes et 3 femmes »
B : « Le jury comporte que de femmes »
C : « Le jury ne comporte aucune femme »
D : « Le jury comporte au moins une femme »
E : « Le jury comporte au plus un homme »
F : « Le jury comporte plus d’hommes que de femmes »
G : « Le jury satisfait l’exigence de M. X qui ne veut pas siéger avec Mme Y »

Exercice 9

Une urne contient cinq boules blanches et trois boules rouges indiscernables au toucher.

1) On tire successivement et sans remise trois boules de l’urne.


a) Combien y-a-t-il de tirages possibles ?
b) Quelle est la probabilité d’obtenir trois boules rouges ?
c) Quelle est la probabilité d’obtenir deux boules rouges ?
2) Reprendre les mêmes questions en supposant que les trois boules sont tirées
simultanément.
Comparer les résultats obtenus dans les deux questions.

Exercice 10

Une urne contient 5 boules rouges, 4 noires et 3 vertes.


On tire trois boules dans cette urne, successivement, en remettant chaque boule tirée dans
l’urne avant de prendre les suivantes.
1) Quel est le nombre de tirages possibles ?
2) Calculer la probabilité :
a) D’obtenir trois boules rouges ;
b) D’obtenir deux boules rouges exactement ;
c) D’obtenir au moins une boule rouge ;
d) D’obtenir deux boules vertes et une noire ;
e) D’obtenir trois boules de la même couleur ;
f) D’obtenir trois boules de couleurs différentes.

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Exercice 11

Une urne contient 12 jetons différents : 5 jetons noirs numérotés de 1 à 5, 3 jetons blancs
numérotés de 1 à 3 et 4 jetons rouges numérotés de 1 à 4.

1. On tire simultanément 5 jetons de l’urne.


a) Combien y a-t-il de tirages possibles ?
b) Combien y a-t-il de tirages comportant 2 jetons noirs et 3 jetons blancs ?
c) Combien y a-t-il de tirages comportant 2 jetons rouges, 1 jeton noir et 2 jetons
blancs ?
d) Combien y a-t-il de tirages comportant au moins 3 jetons noirs ?
2. Les 5 jetons sont tirés successivement sans remise. Même questions.
3. Les 5 jetons sont tirés successivement avec remise. Même questions.
Exercice 12

Un libraire propose 30 titres différents d’un même auteur : 5 livres sont couverts de cuir et
coûtent 9 000 francs l’un ; 12 ont une couverture toilée et coûtent 6 000 francs l’un ; les
autres sont cartonnés et coûtent 3 000 francs l’un.
Un client veut acheter 3 livres de cet auteur sans préciser de livre particulier. Le libraire
prend au hasard 3 livres de cette collection.
Calculer la probabilité des événements suivants :
A « Le libraire choisit 3 livres couverts de cuir. »
B « Le libraire choisit au moins 1 livre couvert de cuir.»
C « Le libraire choisit 3 livres ayant la même couleur. »
D « Le libraire choisit 3 livres pour un montant exact de 15 000 francs. »
E « Le libraire choisit 3 livres dont le coût n’excède pas 12 000 francs. »

Exercice 13 :

Dans un sac à main, il y a 12 livres distincts et indiscernables au toucher :


5 livres de mathématiques, 3 livres de français et 4 livres d’anglais ; pour préparer le cours 3
professeurs choisissent au hasard un livre dans le sac.
1) Combien de façons différentes les professeurs peuvent choisir chacun un livre.
Calculer la probabilité de chacun des évènements suivants :
2) Soit A : << les professeurs choisissent des livres de la même matière >>
3) Soit S : << les professeurs choisissent des livres de matières différentes >>
4) Soit H : << exactement deux des trois livres choisis sont de la même matière >>
a) Calculer la probabilité de l’évènement A U S.
b) En déduire la probabilité de l’évènement H.
5) Soit K : << un seul des trois livres choisis est un livre de mathématique >>
Calculer la probabilité de l’évènement K.

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Exercice 14
Au terme d’une compétition interne, l’entraîneur d’un club de judo a sélectionné :
 7 filles dont 3 cadettes et 4 juniors
 13 garçons dont 5 cadets et 8 juniors.
L’entraîneur choisit ensuite au hasard parmi ces sélectionnés 5 athlètes pour former une
équipe devant participer à une compétition nationale.
1) Justifier que le nombre d’équipes qu’il peut former est égal à 15504.
Dans toute la suite on présentera chaque résultat sous forme de fraction.
2) a) Calculer la probabilité de chacun des événements suivants :
A : « l’équipe est formée d’athlètes de même sexe » ;
B : « l’équipe ne comporte que des juniors ».
b- On considère l’événement :
C : « l’équipe comporte exactement deux cadettes ».
5
Démontrer que la probabilté de C est égale à .
38
Exercice 15 :
Un joueur lance successivement trois fois de suite une pièce de monnaie parfaitement
équilibré. Il gagne 600 francs s’il obtient 3 fois « FACE », gagne 300 francs s’il obtient 2 fois
« FACE » exactement, gagne 100 francs s’il obtient une fois « FACE » exactement, mais perd
1 000 francs s’il n’obtient que des « PILES ».
On désigne par X la variable aléatoire représentant en francs le gain du joueur (un gain est
positif ou négatif.)
1. Etablir la loi de probabilité de la variable X.
2. Déterminer la probabilité de gagner strictement moins de 300 francs.
3. Calculer l’espérance mathématique de la variable X. Que représente ce résultat pour
le joueur ?
4. Un jeu est équitable si l’espérance mathématique est nulle.
Le jeu précèdent est-il équitable ? Favorable ou défavorable au joueur ?
5. Combien le joueur devrait-il perdre lorsqu’il n’obtient que des piles pour que le jeu
soit équitable ?

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Exercice 16 :

Le jeu « BAC » consiste à placer les trois lettres du mot BAC sur un damier carré de quatre
lignes et quatre colonnes. Le matériel nécessaire pour ce jeu est composé de :

- Trois dés A, B et C dont les faces sont marquées respectivement par les lettres A, B et C.
- Un damier carré de quatre lignes et quatre colonnes.
Chaque case du damier peut recevoir au plus un dé. Le joueur lance trois dés et ils
s’immobilisent en tombant chacun dans une case du damier.

1) Justifier qu’il y a 3360 configurations possibles.


2) Démontrer que la probabilité de l’évènement :
11
a- E1 : « Aucune des trois lettres ne se trouve sur la première ligne » est .
28
33
b- E2 : « Une seule des trois lettres se trouve sur la première ligne » est .
70
1
c- E3 : « Les trois lettres se trouvent sur la première ligne » est .
140
3) Le joueur perd 𝑒 francs s’il n’y a aucune lettre sur la première ligne ; dans le cas
contraire il gagne 770 francs pour chaque lettre se trouvant sur la première ligne. On
note X la variable aléatoire égale au gain algébrique du joueur.
a- Déterminer la loi de probabilité de X.
16170−11𝑒
b- Démontrer que l’espérance mathématique 𝐸(𝑋) = .
28
c- Déterminer 𝑒 pour que le jeu soit équitable.

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Exercice 16 : (Téléviseurs et lecteurs DVD)

Au rayon d’un grand magasin, on propose, durant un mois, une promotion concernant deux
produits : Un téléviseur 16/9 et un lecteur DVD. Chaque client peut acheter au maximum un
téléviseur et un lecteur DVD parmi ceux en promotion.
On contacte que, parmi les clients qui se présentent à ce rayon, 80% n’achètent pas le
téléviseur, 72% n’achètent pas le lecteur DVD et 60% n’achètent ni le téléviseur, ni le
lecteur DVD.
On choisit un client au hasard parmi se présentent au rayon .On note T l’événement « ce
client achète le téléviseur » et D l’évènement : « ce client achète le lecteur DVD »
1) Reproduire et compléter le tableau à double entrée suivant :

D ̅
D Total
T

Total

2) D’après ce tableau à double entrée,


a) Calculer P(T ∩ D)
b) Calculer P(T ∩ D̅)
c) Calculer P(T̅ ∩ D)
d) Calculer la probabilité que le client achète un téléviseur ou un lecteur DVD.
3) Le prix du lecteur DVD seul est 99 000 F CFA, le prix du téléviseur seul est 299 000FCFA,
et si le client achète les deux ensembles le prix est de 349 000FCFA.
On note X la variable aléatoire égale au prix payé par un client qui se présente au rayon.
a) Quelles sont les valeurs prises par X ?
b) Déterminer la loi de probabilité de X.
c) Calculer l’espérance mathématique E(X) de X.
Interpréter le résultat obtenu.

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CORRECTIONS DES EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT


Solution 5

1) Déterminons le nombre de façons de choisir les 3 desserts

Soit Ω l’univers des éventualités


L’enfant choisit 3 desserts au hasard, alors l’ordre dans lequel il les choisit n’est pas
important. Donc il s’agit d’une combinaison de 3 desserts choisis parmi 15.
3
Card(Ω) = C15 = 455
2) Déterminons le nombre de façons de choisir 3 desserts sans aucune orange
Le choix se fait uniquement dans les mangues et gâteaux
3
C10 = 120

3) Déterminons le nombre de façons de choisir 3 desserts dont au moins une orange


1ère méthode :
La notion « d’au moins 1 …» se traduit par « exactement 1 ou exactement 2 ou exactement
3…»
C51 × C10
2
+ C52 × C10
1
+ C53 × C10
0
= 335.

2ème méthode :
Le nombre de façons de choisir 3 desserts sans aucune orange et le nombre de façons de
choisir 3 desserts dont au moins une orange sont deux événements contraires, alors le
nombre de façons de choisir 3 desserts dont au moins une orange est :
3 3
Card(Ω) = C15 − C10 = 455 − 120 = 335.
4) Déterminons le nombre de façons de choisir que des fruits
Le choix se fait uniquement dans les mangues et dans les oranges car les gâteaux ne sont pas
des fruits.
3
C11 = 165.

Solution 7:

1) Déterminons le nombre de tirages possibles


Soit Ω l’univers des éventualités.
Les questions sont tirées successivement et sans remise, alors il s’agit d’un arrangement de 3
tirées parmi 10.
Card(Ω) = A310 = 10 × 9 × 8 = 720.
2- a) Le candidat connaît les trois questions tirées
𝐴34 = 4 × 3 × 2 = 24
b) Le candidat connaît une seule question parmi les 3 tirées
A14 × A26 = 120.
c) Le candidat connaît aucune question parmi les 3 tirées
A33 = 3! = 3 × 2 × 1 = 6.
d) Connaît une question, mal une question et ignore une question
A14 × A13 × A13 = 36

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Solution 9

1.a) Déterminons le nombre de tirages possibles

Soit Ω l’univers des éventualités.


Les trois boules sont tirées successivement et sans remise, alors la répétition n’est pas
permise. Donc il s’agit d’un arrangement de 3 boules parmi 8.
Card(Ω) = A38 = 336.
Il y a donc 336 tirages possibles.

b) Calculons la probabilité d’obtenir trois boules rouges


Soit A : « Obtenir trois boules rouges »
Card(A) = A33 = 3! = 6
Card(A) 6 1
P(A) = = =
Card(Ω) 336 56

c) Calculons la probabilité d’obtenir deux boules rouges


Soit B : « Obtenir deux boules rouges »
Card(B) = A23 × A15 × C32 = 90. (Où C32 représente le nombre de façons de positionner 2
boules parmi 3 positions ; on aurait pu s’intéresser aux C31 façons de placer 1 boule blanche
parmi trois positions.)
Card(B) 90 15
P(A) = = =
Card(Ω) 336 56

2.a) Reprenons les mêmes questions en supposant que les trois boules sont tirées
simultanément.
Soit Ω′ l’univers des éventualités.
Les trois boules sont tirées simultanément, alors il s’agit d’une combinaison de 3 boules
parmi 8.
Card(Ω′ ) = C83 = 56.
b) Calculons la probabilité d’obtenir trois boules rouges
Soit A’ : « Obtenir trois boules rouges »
Card(A′ ) = C33 = 1
Card(A′ ) 1
P(A′) = ′
=
Card(Ω ) 56
c) Calculons la probabilité d’obtenir deux boules rouges
Soit B’ : « Obtenir deux boules rouges »
Card(B′) = C32 × C51 = 15.
Card(B′) 15
P(B′ ) = =
Card(Ω′ ) 56
Comparons les résultats obtenus dans les deux questions.
Les résultats obtenus sont les mêmes que ceux de la première question.

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Solution 10 :
1) Déterminons le nombre de tirages possibles
Soit Ω l’univers des éventualités.
Les boules sont tirées successivement en remettant chaque boule tirée dans l’urne avant de
prendre les suivantes. Alors il s’agit d’une P - liste de 3 boules parmi 12.
Card(Ω) = 123 = 1728.
1) Calculons la probabilité :
A : « Obtenir trois boules rouges »
Card(A) = 53 = 125
Card(A) 𝟏𝟐𝟓
P(A) = =
Card(Ω) 𝟏𝟕𝟐𝟖
B : « Obtenir deux boules rouges exactement »
Card(B) = 5 × 5 × 7 + 5 × 7 × 5 + 7 × 5 × 5 = 525.
Card(B) 525 𝟏𝟕𝟓
P(A) = = =
Card(Ω) 1728 𝟓𝟕𝟔

2ème méthode :
Card(B) = 52 × 71 × C32 = 525. (Où C32 représente le nombre de façons de placer 2 boules
rouges parmi 3 positions.)
C : « Obtenir au moins une boule rouge »
Soit C̅ : « Obtenir aucune boule rouge »
Card(C̅) = 73 = 343
Card(C̅) 343
P(C̅) = =
Card(Ω) 1728
̅C est l’événement contraire de C, alors P(A) = 1 − P(C̅)
343 𝟏𝟑𝟖𝟓
P(A) = 1 − =
1728 𝟏𝟕𝟐𝟖
D : « Obtenir deux boules vertes et une noire »
Card(D) = 32 × 41 × C32 = 108 ou bien Card(D) = 3 × 3 × 4 + 3 × 4 × 3 + 4 × 3 × 3.
(Où C32 représente le nombre de façons de placer 2 boules vertes parmi 3 positions.)
Card(D) 108 𝟏
P(D) = = =
Card(Ω) 1728 𝟏𝟔
E : « Obtenir trois boules de la même couleur »
Card(E) = 53 + 43 + 33 = 216
Card(E) 216 𝟏
P(E) = = =
Card(Ω) 1728 𝟖
F : « Obtenir trois boules de couleurs différentes »
Card(F) = (5 × 4 × 3) × 6 = 360 ou bien (5 × 4 × 3) × 3! = 360.

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Détails : 5 × 4 × 3
5×3×4
4×5×3
4×3×5 6

3×5×4

3×4×5
Card(F) 360 𝟓
P(F) = = =
Card(Ω) 1728 𝟐𝟒

Solution 11

1.a) Les 5 jetons sont tirés simultanément. (On ne tient pas compte de l’ordre dans lequel les
jetons sont tirés.)

Exemple de résultats : {R1; R4; N2; N3}

Chaque tirage est une combinaison de 5 jetons pris parmi 12 donc le nombre de tirages
possibles est : C512 = 792.

b) Exemple de résultats : {B2; B3; N2; B1; N3}

Un tel tirage est composé de 2 jetons noirs pris parmi 5, soit 𝐶25 choix possibles et de 3 jetons
blancs pris parmi 3, soit 𝐶33 choix possibles.

Le nombre de tirages comportant 2 jetons noirs et 3 jetons blancs est : C25 × C33 = 10.

c) Exemple de résultats : {R1; R3; N2; B1; B3}

Comme précédemment, le nombre de tirages comportant 2 rouges, 1 noir et 2 blancs est :

C24 × C15 × C23 = 90.


d) La notion « d’au moins 3 …» se traduit par « exactement 3 ou exactement 4 ou
exactement 5 … »

Donc le nombre de tirages comportant au moins 3 jetons noirs est :

C35 × C27 + C45 × C17 + C55 × C07 = 246.


2. Cette fois-ci les 5 jetons sont tirés successivement et sans remise. (On tient compte de
l’ordre dans lequel les jetons sont tirés.)

a) Exemple de résultats : {𝑅1; 𝑅4; 𝑁2; 𝐵2; 𝑁3}

Chaque tirage est un arrangement de 5 jetons pris parmi 12.

Donc le nombre de tirages possibles est : 𝐴512 = 95040.

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b) Exemple de résultats : (B1; B3; B2; N1; N3); (B1; B3; N1; B2; N3) …

Un tel tirage est composé de 2 jetons noirs pris parmi 5, soit 𝐴25 choix possibles et de 3 jetons
blancs pris parmi 3, soit 𝐴33 choix possibles.

Ici, l’on tient compte des positions des 2 jetons noirs sur les 5 places composant un résultat.

Il y a donc 𝐶25 façons de repartir ces 2 jetons noirs. (On aurait pu s’intéresser aux 𝐶35 façons
de ranger les 3 jetons blancs.)

Le nombre de tirages possibles comportant 2 jetons noirs et 3 jetons blancs est :

𝐶25 × 𝐴25 × 𝐴33 = 1200.


c) Exemple de résultats : (R1 ;R3 ;N2 ;B1 ;B3) ;(B3 ;R1 ;N2 ;B1 ;R3)

Ici si l’on tient compte des positions des 2 jetons rouges sur les 5 places composant un
résultat ; de la position du jeton noir sur les 3 places restantes et enfin de l’unique position
des 2 jetons blancs sur les 2 places restantes.

Il y a donc 𝐶25 de repartir les 2 jetons rouges, 𝐶13 façons de positionner le jeton noir et 𝐶22
façons de ranger les 2 jetons blancs.

Le nombre de tirages comportant 2 jetons rouges, 1 noir et 2 blancs est :

𝐶25 × 𝐶13 × 𝐶22 × 𝐴24 × 𝐴15 × 𝐴23 = 10800.


d) La notion « d’au moins 3 …» se traduit par « exactement 3 ou exactement 4 ou
exactement 5 … »

Le nombre de tirages comportant au moins 3 jetons noirs est :


3 3 2 4 4 1 5 0
(𝐶5 × 𝐴5 × 𝐴7 ) + (𝐶5 × 𝐴5 × 𝐴7 ) + (𝐴5 × 𝐴7 ) = 29520.

3. Cette fois-ci les 5 jetons sont tirés successivement avec remise. (On tient compte de
l’ordre dans lequel les jetons sont tirés et certains éléments peuvent être répétés).
a) Exemple de résultats : (R1;R4 ;N2 ;R1 ;N2)
Chaque tirage est donc une 5-listes d’éléments non tous nécessairement distincts
pris parmi 12.
Ainsi le nombre de tirages possible est : 125 = 248832.

Remarque : La rédaction des autres questions est semblable à celle des questions 2°).

Il suffit de remplacer tous les 𝐴𝑝𝑛 par 𝑛𝑝 .

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Solution 12

 L’univers Ω est l’ensemble des combinaisons de 5 livres pris parmi 30.


3
D’où Card(Ω) = 𝐶30 = 4060.
Parmi les livres, 5 sont couverts de cuir, l’événement A consiste à choisir
simultanément 3 livres parmi ces 5.
 Card(A)= 𝐶53 = 10.
Card(A)
P(A)=
Card(Ω)
10 1
P(A)= = .
4060 406
 L’événement contraire B de B consiste à choisir 3 livres parmi les 25 non couverts de
cuir. On a donc Card(B) = 𝐶325 = 2300.
Card(B)
P(B) =
Card(Ω)
2300 115
P(B) = =
4060 203
88
Donc P(B)= 1 − 𝑃(B) = .
203
 L’événement C consiste à choisir soit 3 livres couverts de cuir, soit 3 livres de
couvertures toilées, soit 3 livres de couvertures cartonnées.
Donc Card(C)= 𝐶53 + 𝐶12 3
+ 𝐶133
= 516.
Card(C
P(C)=
Card(Ω)
516 129
P(C)= = .
4060 1015
 Il y a deux situations possibles pour la réalisation de l’événement D :
1ère situation : le libraire choisit 1 livre 3 000 et 2 livres de 6 000.
2ème situation : le libraire choisit 2 livres de 3 000 et 1 livre de 9 000.
Donc 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐷) = 𝐶13 1 2
× 𝐶12 + 𝐶132
× 𝐶51 = 1248.
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐷)
P(D)=
Card(Ω)
1248 312
P(D)= = .
4060 1015
 Il y a deux situations possibles pour la réalisation de l’événement E :
1ère situation : le libraire choisit 3 livres 3 000.
2ème situation : le libraire choisit 2 livres de 3 000 et 1 livre de 6 000.
3 1
Card(E)= 𝐶13 × 𝐶12 = 1222.
Card(E)
P(E)=
Card(Ω)
1222 611
P(E)= = .
4060 2030

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Solution 13
1) Déterminons le nombre de façons différentes les professeurs peuvent choisir
chacun un livre.
Soit Ω l’univers des éventualités.
Pour préparer le cours 3 professeurs choisissent au hasard un livre dans le sac, ils choisissent
les livres sans les remettre. Alors il s’agit d’un arrangement de 3 livres choisis parmi 12.
Card(Ω) = A312 = 1320
Calculer la probabilité de chacun des évènements suivants :
2) A : << les professeurs choisissent des livres de la même matière >>
Car(A) = A35 + A33 + A34 = 90.
Car(A) 90 3
P(A) = = =
Card(Ω) 1320 44
3) S : << les professeurs choisissent des livres de matières différentes >>
Card(S) = (A15 × A13 × A14 ) × 3! = 360
Card(S) 360 3
P(S) = = =
Card(Ω) 1320 11
4a) Calculer la probabilité de l’évènement A U S.
P(A ∪ S) = P(A) + P(S) − P(A ∩ S)
A et S sont deux événements incompatibles, alors Card(A ∩ S) = ∅ ⟹ P(A ∩ S) = ∅.
Alors P(A ∪ S) = P(A) + P(S)
3 3 15
P(A ∪ S) = + =
44 11 44
b) En déduire la probabilité de l’évènement H.
H : << exactement deux des trois livres choisis sont de la même matière >>

1ère méthode :
Card(H) = A23 × A19 × C32 + A24 × A18 × C32 + A25 × A17 × C32 = 870.
Card(H) 870 29
P(H) = = =
Card(Ω) 1320 44

2ème méthode :

H et A ∪ S sont deux é𝒗é𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔, alors P(H) = 1 − P(A ∪ S).


15 29
P(H) = 1 − =
44 44
5°) Calculer la probabilité de l’évènement K.
K : << un seul des trois livres choisis est un livre de mathématique >>
Card(K) = A15 × A27 × C31 = 630
C31 représente le nombre de façcons de repartir 1 livre de Mathématique parmi 3 positions.
Card(K) 630 21
P(A) = = =
Card(Ω) 1320 44

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Solution 14 :

1) Justifier que le nombre d’équipes qu’il peut former est égal à 15504.

Soit Ω l’univers des éventualités.


Pour former une équipe, l’ordre n’est pas important.
Il s’agit d’une combinaison de 5 athlètes choisis parmi un ensemble de 20.
5
Card( Ω ) = 𝐶20 = 15 504.
2) a) Calculer la probabilité de chacun des événements suivants :
A : « l’équipe est formée d’athlètes de même sexe »
5
Car(A) = C75 + C13 = 1 308.
Car(A) 1 308 109
P(A) = = =
Card( Ω ) 15 504 1292
B : « l’équipe ne comporte que des juniors ».
Il y a 4 juniors parmi les filles et 8 juniors chez les garçons, alors il y a 12 juniors en tout.
5
Card(B) = 𝐶12 = 792.
Card(B) 792 33
P(B) = = =
Card( Ω ) 15504 646
𝟓
𝐛) 𝐃é𝐦𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐛𝐚𝐛𝐢𝐥𝐭é 𝐝𝐞 𝐂 𝐞𝐬𝐭 é𝐠𝐚𝐥𝐞 à
𝟑𝟖
C : « l’équipe comporte exactement deux cadettes ».
3
Card(C) = C32 × C17 = 2 040.
Card(C) 2 040 5
P(C) = = =
Card( Ω ) 15 504 38

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Solution 15
1. Les résultats possibles sont :
(F ;F ;F) ;(F ;F ;P) ;(F ;P ;F) ;(P ;P ;F) ;(P ;F ;P) ;(F ;P ;P) ;(P ;P ;P).
Les différents résultats possibles donnent les gains suivants : −1000; 100; 300; 600.
1 3 3 1
P(X = −1000) = ; P(X = 100) = ; P(X = 300) = ; P(X = 600) = .
8 8 8 8

𝑥𝑖 −1000 100 300 600


P(X = 𝑥𝑖 ) 1 3 3 1
8 8 8 8
2. Soit A l’événement « gagner moins de 300 F »
1 3 1
Donc P(A)= + =
8 8 2
1 3 3 1
3. E(X)= −1000 × 8 + 100 × 8 + 300 × 8 + 600 × 8
E(X)= 250.
Le gain moyen du joueur est : 250 F.
4. E(X) > 0 donc le jeu est favorable au joueur.
6. Soit S le montant que le joueur devrait-il perdre lorsqu’il n’obtient que des piles pour
que le jeu soit équitable
1 3 3 1
E(X) = −S × + 100 × + 300 × + 600 ×
8 8 8 8
3000 − S
E(X) =
8
Le jeu est équitable lorsque E(X) = 0.
3000 − S
E(X) = 0 ⟺ = 0 ⟺ S = 3000.
8
Le joueur doit perdre 3000F lorsqu’il n’obtient que des PILES pour que le jeu soit équitable.

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DERIVEES ET PRIMITIVES

I- DERIVATION
1) Dérivabilité en 𝒙𝟎
𝒇 est une fonction définie sur un intervalle 𝑰 contenant 𝒙𝟎 et 𝑙 ∈ ℝ.
On dit que f est dérivable en 𝒙𝟎 si et seulement si :
𝒇(𝒙) − 𝒇(𝒙𝟎 )
𝐥𝐢𝐦 = 𝒍 (𝐥 est 𝐟𝐢𝐧𝐢𝐞 : 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐫é𝐞𝐥).
𝒙→𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎

Le nombre réel 𝒍 est appelé le nombre dérivée de 𝒇 et se note 𝒇′ (𝒙𝟎 ) ; d’où on a :


𝒇(𝒙) − 𝒇(𝒙𝟎 )
𝐥𝐢𝐦 = 𝒇′ (𝒙𝟎 ).
𝒙→𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎
Ex : Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 𝑎.
𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 1 ;𝑎 = 1
2) Dérivabilité à gauche, dérivabilité à droite
On dit qu’une fonction f dérivable à gauche (respectivement à droite) en 𝒙𝟎 lorsque :
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒙𝟎 ) 𝒇(𝒙)−𝒇(𝒙𝟎 )
𝐥𝐢𝐦
𝒙→𝒙𝟎 𝒙−𝒙𝟎
𝐥𝐢𝐦
(Respectivement 𝒙→𝒙 𝒙−𝒙𝟎
existe et est finie.)
𝟎
< >

Cette limite est appelée le nombre dérivée à gauche noté 𝒇′𝒈 (𝒙𝟎 ) (respectivement 𝒇′𝒅 (𝒙𝟎 ) .)

Remarques :

 La droite passant par le point 𝑀𝑜 (𝒙𝟎 ; 𝒇(𝒙𝟎 )) et de coefficient directeur 𝒇′𝒈 (𝒙𝟎 )
(respectivement 𝒇′𝒅 (𝒙𝟎 ) ) est appelée la tangente à gauche (respectivement à droite)
à la courbe de 𝑓 au point 𝑴𝒐 .
 𝑓 est dérivable en 𝒙𝟎 si et seulement si 𝒇′𝒈 (𝒙𝟎 ) = 𝒇′𝒅 (𝒙𝟎 ) = 𝒇′ (𝒙𝟎 ).

Ex : On donne 𝑓(𝑥) = 𝑥|𝑥 − 1|.


Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 1.
Equation de la tangente à une courbe
Soit f est dérivable en 𝒙𝟎 , alors (𝓒𝒇 ) admet une tangente (𝑻) au point A d’abscisse 𝒙𝟎 , dont
le coefficient directeur est 𝒇′(𝒙𝟎 ) est une équation de (𝑻) :

(𝑻): 𝒚 = 𝒇′(𝒙𝟎 )(𝒙 − 𝒙𝟎 ) + 𝒇(𝒙𝟎 )

 Rappels : Soient (𝑫)et (𝑫′ ) deux droites de coefficients directeurs


respectifs 𝒂 𝑒𝑡 𝒂′ . Si (𝑫) ∕∕ (𝑫′ ) ⟺ 𝒂 = 𝒂′ .
Si (𝑫) ⊥ (𝑫′ ) ⟺ 𝒂𝒂′ = −1.

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3) Tableau récapitulatif des dérivées


Fonction 𝒇 Fonction 𝒇′ Fonction 𝒇 Fonction 𝒇′
𝑐 [𝑐 ∈ ℝ] 0 𝑘𝑢 [𝑘 ∈ ℝ∗ ] 𝒌𝒖′
𝑎𝑥 [𝑎 ∈ ℝ] 𝒂 𝑢×𝑣 𝒖′ 𝒗 + 𝒗′ 𝒖
𝑥𝑟 𝒓𝒙𝒓−𝟏 1 𝒗′
𝑣 − 𝟐
𝒗
1 −𝟏 𝑢 𝒖 ′ 𝒗 − 𝒗′ 𝒖
𝑥𝑟 𝒙𝒓+𝟏 𝑣 𝒗𝟐
𝟏
√𝑥 𝑣°𝑢 𝒖 𝒗′ °𝒖

𝟐√𝒙
𝑠𝑖𝑛𝑥 𝒄𝒐𝒔𝒙 𝑢𝑟 𝒓𝒖′ 𝒖𝒓−𝟏
𝑐𝑜𝑠𝑥 −𝒔𝒊𝒏𝒙
𝟏
𝑡𝑎𝑛𝑥 = 𝟏 + 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝒙 √𝑢 𝒖′
𝒄𝒐𝒔𝟐 𝒙
𝟐√𝒖
𝑐𝑜𝑠𝑥 −𝟏 𝑐𝑜𝑠𝑢 −𝒖′ 𝒔𝒊𝒏𝒖
𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛𝑥 =
𝑠𝑖𝑛𝑥 𝒔𝒊𝒏 𝒙 𝟐

𝑢+𝑣 𝒖′ + 𝒗′ 𝑠𝑖𝑛𝑢 𝒖′ 𝒄𝒐𝒔𝒖

 METHODE : Comment calculer la dérivée de la réciproque d’une fonction


continue et strictement monotone ?
Soit 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle 𝐼.
𝟏
Pour calculer (𝒇−𝟏 )′(𝒂) = ; on peut procéder come suit :
𝒇′ °(𝒇−𝟏 )(𝒂)
- On détermine 𝒃, solution de l’équation 𝒇(𝒙) = 𝒂.
- On calcule 𝒇′ (𝒃) et on vérifie que 𝒇′ (𝒃) ≠ 𝟎.
𝟏
- On conclue que : (𝒇−𝟏 ) ′(𝒂) = ′ .
𝒇 (𝒃)

𝒇°𝒇−𝟏 (𝒙) = 𝒙
𝐥𝐢𝐦 𝒇 = 𝒃 ⇔ 𝐥𝐢𝐦 𝒇−𝟏 = 𝒂
−𝟏 𝒙↦𝒂 𝒙↦𝒃
𝒇(𝒃) = 𝒂 ⇔ 𝒇 (𝒂) = 𝒃

2𝑥−1
Ex : On donne 𝑓(𝑥) = .
𝑥+3
On suppose que f est dérivable et strictement monotone sur ]0; +∞[, calculer (𝑓−1 )′ (1).
Solution :

- Résolvons l’équation 𝒇(𝒙) = 𝟏.


2𝑥 − 1
𝑓(𝑥) = 1 ⇔ ⇔ 𝑥 = 4.
𝑥+3
- Dérivons 𝒇′ (𝒙)
f est dérivable sur ]0; +∞[.
7
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥+3
1
𝑓′ (4) = 7. Or 7 ≠ 0, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠𝑓′ (4) ≠ 0. Donc (𝑓 −1 )′ (1) = 𝑓′ (4) = 1 = 7.
1 1 1

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II- PRIMITIVES
1) Définition
𝑓 est une fonction définie sur un intervalle 𝑘.
On appelle primitive sur 𝑘 de 𝑓 toute fonction 𝐅 dérivable sur 𝑘 telle que 𝑓 est la dérivée de
𝐅 : 𝐅 ′ (𝐱) = 𝐟(𝐱)

Exemple : On donne les fonctions : 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + 𝑥 2 + 4𝑥 − 3 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = 3𝑥 2 + 2𝑥 + 4.


Vérifier que f est une primitive de g.
Solution :
𝑓 est une primitive de g si et seulement si 𝒇′(𝒙)(𝒙) = 𝒈(𝒙).
𝑓 est dérivable sur ℝ.
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 3 + 𝑥 2 + 4𝑥 − 3 )′
𝑓′ (𝑥) = 3𝑥2 + 2𝑥 + 4. Or 𝑔(𝑥) = 3𝑥 2 + 2𝑥 + 4.
Alors ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝒇′ (𝒙) = 𝒈(𝒙).
Donc 𝑓 est une primitive de 𝑔.
2) Propriétés :
 Condition d’existence d’une primitive
Toute fonction continue sur un intervalle 𝒌 admet une primitive sur 𝒌.
 Les primitives d’une même fonction
 Si 𝐹 est une primitive de la fonction 𝑓 sur l’intervalle 𝑘, alors pour tout nombre réel
𝑐, la fonction 𝑥 ↦ 𝑭(𝒙) + 𝒄 est une primitive sur 𝑘 de 𝑓.
 Toute primitive sur 𝑘 de 𝑓 est de cette même forme.

3) Tableau récapitulatif des primitives

Fonction 𝒇 Une primitive de 𝒇 Fonction 𝒇 Une primitive de 𝒇


𝑎 [𝑎 ∈ ℝ] 𝒂𝒙 𝑘𝑢′ [𝑘 ∈ ℝ∗ ] 𝒌𝒖
𝑟
𝑥 𝟏
𝒙𝒓+𝟏 𝑢′ + 𝑣 ′ 𝒖+𝒗
𝒓+𝟏
1 −𝟏 𝑢′ 𝑢𝑟 𝟏
𝒖𝒓+𝟏
𝑥𝑟 (𝒓 − 𝟏)𝒙𝒓−𝟏 𝒓+𝟏
1
𝟐√ 𝒙 𝑢′ −𝟏
√𝑥
𝑢𝑟 (𝒓 − 𝟏)𝒖𝒓−𝟏
𝑐𝑜𝑠𝑥 𝒔𝒊𝒏𝒙 𝑢′ 𝟐√ 𝒖
√𝑢
𝑠𝑖𝑛𝑥 −𝒄𝒐𝒔𝒙 𝑢′ 𝑐𝑜𝑠𝑢 𝒄𝒐𝒔𝒖
1
= 1 + 𝑡𝑎𝑛2 𝑥 𝒕𝒂𝒏𝒙 𝑢′ 𝑠𝑖𝑛𝑢 −𝒄𝒐𝒔𝒖
𝑐𝑜𝑠2 𝑥
1 𝒄𝒐𝒔𝒙
−𝒄𝒐𝒕𝒂𝒏𝒙 = − 𝒔𝒊𝒏𝒙
𝑠𝑖𝑛2 𝑥
𝟏
√𝒙 = 𝒙𝟐

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Exercice 1
1) Vérifie que g est une primitive de f sur k telles que :
𝑓(𝑥) = 3𝑥 2 + 10𝑥 + 3 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 + 5𝑥 2 + 3𝑥 − 4

2) Détermine une primitive F de f :


2𝑥 − 2 𝑥2 + 𝑥
𝑎)𝑓(𝑥) = ; 𝑏) 𝑓(𝑥) =
(−𝑥 + 2𝑥 − 3)2
2 𝑥
5𝑥 4 + 8𝑥 3
𝑐) 𝑓(𝑥) = ; 𝑑) 𝑓(𝑥) = 3(𝑥 + 1)(𝑥 2 + 2𝑥 + 3)2
12
1 1 𝑥2 𝑥+1
𝑒) 𝑓(𝑥) = 𝑥 (𝑥 + 𝑥) ; 𝑓) 𝑓(𝑥) = 𝑥 100 ; 𝑔) 𝑓(𝑥) = √𝑥 2
+2𝑥−8

1°) (𝑥) = 𝑥 2 (𝑥 3 − 1) ; K = ℝ
1 1
3°) (𝑥) = ; K= ] ; +∞[
(4𝑥 2 −4𝑥+1)3 2
2𝑥
5°) (𝑥) = ; K= ]−∞; 1[
(1−𝑥 2 )2
𝑥
7°) (𝑥) = ; K= ]−3; 3[
√9−𝑥 2
2°) 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 1)√𝑥 2 − 2𝑥 − 3
−4𝑥+6
4°) 𝑓(𝑥) =
√−𝑥 2 +3𝑥+1
3 2
6°) 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑥 + 𝑥 + 4
1
8°)𝑓(𝑥) = 𝑥 +
√𝑥

Exercice 2

∀𝑥 ∈ ]1; +∞[, 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 √𝑥 − 1


∀𝑥 ∈ ]1; +∞[, 𝑔(𝑥) = (𝑎𝑥 3 + 𝑏𝑥 2 + 𝑐𝑥 + 𝑑)√𝑥 − 1
𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 sont des nombres réels 𝑎 ≠ 0.
1) Déterminer les nombres réels 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 pour que g soit une primitive sur ]1; +∞[ de f.
2) Déterminer la primitive F de f sur ]1; +∞[ qui prend la valeur 0 en 2.

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FONCTION LOGARITME NEPERIEN

I- DEFINITIONS ET PROPRIETES
1. Définition :
𝟏
La fonction logarithme Népérien noté ln est la primitive de la fonction 𝒙 ⟼ 𝒙 sur l’intervalle
]𝟎; +∞[ qui s’annule en 1.
Le logarithme Népérien de 𝒙 est noté 𝒍𝒏 𝒙.
𝟏
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝒍𝒏′ 𝒙 = 𝑒𝑡 𝒍𝒏𝟏 = 𝟎
𝒙

Propriétés

 Propriété fondamentale

𝐥𝐧(𝒂 × 𝒃) = 𝐥𝐧 𝒂 + 𝐥𝐧 𝒃 ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑏 ∈ ]0; +∞[

 Autres propriétés

∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑏 ∈ ]0; +∞[ 𝑒𝑡 𝑟 ∈ ℚ , on a :

𝒂 𝟏
𝒍𝒏 = 𝒍𝒏𝒂 − 𝒍𝒏𝒃 𝒍𝒏 = −𝒍𝒏𝒂
𝒃 𝒂

𝟏
𝒍𝒏(𝒂𝒓 ) = 𝒓𝒍𝒏𝒂 𝒍𝒏√𝒂 = 𝒍𝒏𝒂
𝟐

Le nombre e
Le nombre e est l’unique nombre réel (en particulier irrationnel) appartenant à l’intervalle
]𝟐; 𝟑[ tel que 𝒍𝒏𝒆 = 𝟏.
𝒆 ≈ 𝟐, 𝟕𝟏𝟖.

∀𝑟 ∈ ℚ, 𝒍𝒏𝒆𝒓 = 𝒓 𝑒𝑡 𝒆𝒍𝒏𝒓 = 𝒓

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Exercice 1
a) Exprimer, en fonction de ln2 et ln3 :
9 2
A= ln36 ; B= ln ; C= ln27 ; D= ln√6 ; E =ln(3𝑒5 )
8
b) Simplifier :
F= ln(√3 + 1) + ln(√3 − 1) ; G= ln(√5 + 1) + ln(√5 − 1).

II- ETUDE DE LA FONCTION 𝒍𝒏


1. Ensemble de définition
 Fonction du type 𝐥𝐧(𝒖(𝒙))

𝒙 ∈ 𝑫𝐥𝐧 𝒖 ⇔ 𝒙 ∈ 𝑫𝒖 𝒆𝒕 𝒖(𝒙) > 0.

 Fonction du type 𝒍𝒏(|𝒖(𝒙)|)

𝒙 ∈ 𝑫𝐥𝐧|𝒖| ⇔ 𝒙 ∈ 𝑫𝒖 𝒆𝒕 𝒖(𝒙) ≠ 𝟎.

Ex : Déterminer l’ensemble de définition de 𝑔(𝑥) et 𝑓(𝑥) définies par :


𝑔(𝑥) = ln(−3𝑥 − 6) et 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛|(𝑥 + 1)(𝑥 − 2)|.
Solution :
𝑥 ∈ 𝐷𝑔 ⇔ 𝑥 ∈ ℝ 𝑒𝑡 − 3𝑥 − 6 > 0
⇔ 𝑥 ∈ ℝ 𝑒𝑡 𝑥 < −2
𝐷𝑔 = ]−∞; −2[

𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 𝑥 ∈ ℝ 𝑒𝑡 (𝑥 + 1)(𝑥 − 2) ≠ 0.
⇔ 𝑥 ∈ ℝ 𝑒𝑡 𝑥 + 1 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑥 − 2 ≠ 0
⇔ 𝑥 ∈ ℝ 𝑒𝑡 𝑥 ≠ −1 𝑒𝑡 𝑥 ≠ 2.
𝐷𝑓 = ]−∞; −1[ ∪ ]−1; 2[ ∪ ]2; +∞[.

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Exercice 2
Déterminer les ensembles de définitions de chacune des fonctions suivantes :
𝑥+1
a) 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 + 1) b) 𝑔(𝑥) = ln(𝑥 2 − 1) c) ℎ(𝑥) = 𝑙𝑛
1−𝑥
𝑥 2 −4 ln(𝑥+1)
d) 𝑖(𝑥) = ln(| |) e) 𝑗(𝑥) = f) 𝑘(𝑥) = ln(𝑥 + 4) + ln(6 − 𝑥)
𝑥 ln(5−𝑥)
1+3𝑥
g) 𝑙(𝑥) = ln(1 − 𝑥) h) 𝑚(𝑥) = ln( ) i) 𝑛(𝑥) = 𝑙𝑛|2𝑥 + 5|
𝑥+2
j) 𝑜(𝑥) = ln(𝑥 − 1)2 .

2. Limites de référence

1°) 𝐥𝐢𝐦 𝐥𝐧𝐱 = −∞ 2°) 𝐥𝐢𝐦 𝐥𝐧𝐱 = +∞


𝐱→𝟎 𝐱→+∞
>

𝐥𝐧𝐱
3°) 𝐥𝐢𝐦 𝐱𝐥𝐧𝐱 = 𝟎 4°) 𝐥𝐢𝐦 =𝟎
𝐱→𝟎 𝐱→+∞ 𝐱
>

𝐥𝐧𝐱 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟏)
5°) 𝐥𝐢𝐦 =𝟏 6°) 𝐥𝐢𝐦 =𝟏
𝐱→𝟏 𝐱−𝟏 𝐱→𝟎 𝐱

Exercice 3 : Calculer les limites suivantes :

1 1 1 1
a) lim ; lim b) lim ; lim
x→+∞ lnx x→0 lnx x→1 lnx x→1 lnx
> < >
1 1
c) lim x(1 − lnx) ; lim x(1 − lnx) d)lim ( − lnx) ; lim ( − lnx)
x→+∞ x→0 x→0 x x→+∞ x
> >
1 − lnx 1 − lnx
e) lim ; lim f)lim(x − lnx) ; lim (x − lnx)
x→0
>
x x→+∞ x x→0
>
x→+∞
lnx xlnx 3 + lnx
g) lim h) lim ; lim
x→+∞ 3x + 2 x→+∞ x + 1 x→+∞ 1 + lnx
3
i)lim x lnx ; lim √xlnx k)lim[lnx + (lnx)2 ]
x→0 x→0 x→0
> > >

Exercice 4 : Calculer les limites suivantes :

a) lim ln(3 + x) ; lim ln(3 + x) b) lim ln(1 − x) ; lim ln(1 − x)


x→−3 x→+∞ x→1 x→−∞
> <
c) lim ln(x 2 + 3x − 4) ; lim ln(x 2 + 3x − 4) ; lim ln(x 2 + 3x − 4)
x→+∞ x→−∞ x→1
>
ln(2 − x)
d)lim (x − 2) ln(x − 2) ; lim (x − 2) ln(x − 2) e)lim
x→2 x→+∞ x→1 x − 1
>
x−5 x−5 x−5
f)lim ln ( ) ; lim ln ( ) ; lim ln ( )
x→5 x+2 x→−2
<
x+2 x→+∞ x+2
>

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3. Dérivée de la fonction ln

La fonction ln est définie, continue et dérivable sur ]0; +∞[.


𝒖′ 𝒖′
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, ( 𝐥𝐧 ∘ 𝐮)′ = et (𝒍𝒏 ∘ |𝒖|)′ =
𝒖 𝒖

Ex : 1°) 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(3𝑥 + 7)

𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 𝑥 ∈ ℝ 𝑒𝑡 3𝑥 + 7 > 0
7
𝐷𝑓 = ]− 3 ; +∞[
7
𝑓 est dérivable sur ]− 3 ; +∞[.

7 (3𝑥 + 7)′
∀ 𝑥 ∈ ]− ; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) =
3 3𝑥 + 7
7 3
∀ 𝑥 ∈ ]− 3 ; +∞[ , 𝑓′(𝑥) = 3𝑥+7

2°) 𝑔(𝑥) = 𝑙𝑛|𝑥 2 + 2𝑥 + 5|

𝑥 ∈ 𝐷𝑔 ⇔ 𝑥 ∈ ℝ 𝑒𝑡 𝑥 2 + 2𝑥 + 5 ≠ 0.

Par discriminant, ∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐

∆= −16 < 0, alors 𝑥2 + 2𝑥 + 5 n’admet pas de racines (zéros) dans ℝ.


𝐷𝑔 = ℝ = ]−∞; +∞[

𝑔 est dérivable sur ℝ.

(𝑥 2 + 2𝑥 + 5)′
∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) =
𝑥 2 + 2𝑥 + 5
2𝑥 + 2
∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) =
𝑥 2 + 2𝑥 + 5

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4. Conséquences de la variation de la courbe

∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑏 ∈ ]0; +∞[.


𝒍𝒏𝒂 = 𝒍𝒏𝒃 ⇔ 𝒂 = 𝒃 ; 𝒍𝒏𝒂 = 𝟎 ⇔ 𝒂 = 𝟏
𝒍𝒏𝒂 < 𝒍𝒏𝒃 ⇔ 𝒂 < 𝒃 ; 𝒍𝒏𝒂 < 𝟎 ⇔ 𝒂 < 𝟏
𝒍𝒏𝒂 > 𝒍𝒏𝒃 ⇔ 𝒂 > 𝒃 ; 𝒍𝒏𝒂 > 𝟏 ⇔ 𝒂 > 𝒆.

5. Méthode de résolution d’équation ou d’inéquation


Pour résoudre une équation contenant des fonctions de la forme 𝐥𝐧(𝒂𝒙 + 𝒃), on peut
procéder comme suit :
- Déterminer l’ensemble de validité V de l’équation ou l’inéquation.
V est l’intersection des ensembles de définition de toutes les fonctions contenues dans
l’équation ou l’inéquation.
- Mettre l’équation ou l’inéquation sous la forme : 𝒍𝒏𝒂 = 𝒍𝒏𝒃 (ou 𝒍𝒏𝒂 < 𝑙𝑛𝑏 …).
- Utiliser la propriété 𝒍𝒏𝒂 = 𝒍𝒏𝒃 ⇔ 𝒂 = 𝒃
(ou 𝒍𝒏𝒂 < 𝑙𝑛𝑏 ⇔ 𝑎 < 𝑏 …)
- Résoudre l’équation ou l’inéquation obtenue
- Déterminer S l’ensemble des solutions en tenant compte de l’ensemble de validité
V.

Exercice 4
Soit P(𝑥) = 6𝑥 3 − 5𝑥 2 − 2𝑥 + 1.
1°) a) Vérifier que P(1)= 0.
c) Ecrire P(𝑥)sous la forme d’un produit de trois facteurs de degré 1.
d) En déduire les solutions des équations et inéquations suivantes :
 P(𝑥) =0
 P(𝑥) ≤ 0.
2°) En utilisant les résultats de la question 1°), résoudre dans ℝ :
a) 6𝑙𝑛3 (𝑥) − 5𝑙𝑛2 (𝑥) − 2 ln(𝑥) + 1 = 0.
b) 6𝑙𝑛3 (𝑥) − 5𝑙𝑛2 (𝑥) − 2 ln(𝑥) + 1 ≤ 0.
c) ln(6𝑥 − 3) + ln(𝑥 + 1) ≥ ln(2𝑥 − 2).

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Exercice 5

Soit P le polynôme défini sur ℝ par P(𝑥) = 8𝑥 3 − 10𝑥 2 − 𝑥 + 3.

1) a- Justifier que 1 est un zéro de P.


b- Ecrire le polynôme P sous la forme d’un produit de deux polynômes.
2) a- Résoudre l’équation (E): 𝑥 ∈ ℝ, P(𝑥) = 0.
b- Résoudre l’inéquation (I): 𝑥 ∈ ℝ, P(𝑥) < 0.
3) Résoudre dans ℝ :
a- (E ′ ): 𝑥 ∈ ℝ, 8(𝑙𝑛𝑥)3 − 10(𝑙𝑛𝑥)2 − 𝑙𝑛𝑥 + 3 = 0.
b- (I′ ): 𝑥 ∈ ℝ, 8(𝑙𝑛𝑥)3 − 10(𝑙𝑛𝑥)2 − 𝑙𝑛𝑥 + 3 < 0.

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𝒖′
6. Primitive de 𝒖

Soit 𝑢 une fonction dérivable et ne s’annulant pas sur un intervalle 𝑘.


𝒖′
La fonction 𝒖
admet pour primitive sur 𝑘 la fonction 𝒍𝒏|𝒖|.

7. Logarithme décimal

Définition :
𝒍𝒏𝒙
La fonction logarithme décimale, noté log est la fonction : 𝒙 ↦
𝒍𝒏𝟏𝟎
𝒍𝒏𝒙
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝒍𝒐𝒈(𝒙) =
𝒍𝒏𝟏𝟎
Log(10)=1 ; log(1)=0.
𝟏
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝒍𝒐𝒈′ (𝒙) =
𝒙𝒍𝒏𝟏𝟎

 Les propriétés de log se déduisent de celle de la fonction ln.

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FONCTION EXPONENTIELLE

I. DEFINITION ET PROPRIETES
1. Définition
La fonction exponentielle, noté 𝒆𝒙𝒑 est la bijection réciproque de la fonction 𝒍𝒏.
L’exponentielle d’un nombre est noté 𝐞𝐱𝐩(𝒙) et

∀𝒙 ∈ ℝ, 𝒆𝒙𝒑 > 0.
𝟏
𝐞𝐱𝐩 𝟎 = 𝟏 𝐞𝐱𝐩 𝟏 = 𝒆 𝐞𝐱𝐩(−𝟏) =
𝒆
∀𝑥 ∈ ℝ∗+ , 𝐞𝐱𝐩(𝒍𝒏𝒙) = 𝒙 ou (𝒆𝒍𝒏𝒙 = 𝒙)
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝐥𝐧(𝐞𝐱𝐩 𝒙) = 𝒙 ou (𝒍𝒏𝒆𝒙 = 𝒙).

2. Notation
𝟏
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝐞𝐱𝐩 𝒙 = 𝒆𝒙 ; 𝒆𝟎 = 𝟏 ; 𝒆−𝟏 =
𝒆
3. Propriétés
 Propriété fondamentale

∀𝒂 ∈ ℝ, 𝒃 ∈ ℝ, 𝒆𝒂+𝒃 = 𝒆𝒂 × 𝒆𝒃

 Autres propriétés

𝟏 𝒆𝒂 𝒂 𝒓
𝒆−𝒂 = ; 𝒆𝒂−𝒃 = ; (𝒆 ) = 𝒆𝒂𝒓
𝒆𝒂 𝒆𝒃

II. ETUDE DE LA FONCTION 𝒆𝒙𝒑


1. Ensemble de définition
∀𝒙 ∈ ℝ, 𝒆𝒙𝒑 > 0.

𝑫𝒆𝒙𝒑 = ℝ 𝑒𝑡 𝐃𝐞𝐮 = 𝐃𝐮

Ex : Déterminer l’ensemble de définiton de f et g telles que :


𝑥−1
𝑓(𝑥) = 𝑒 3𝑥+5 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = 𝑒 2𝑥+7
𝐷𝑓 = ℝ car 3𝑥 + 5 est une fonction monôme.
𝑥−1
𝑥 ∈ 𝐷𝑔 ⇔ 2𝑥 + 7 ≠ 0 car 2𝑥+7 est une fonction rationnelle.
7
⇔𝑥≠−
2
7
𝐷𝑔 = ℝ∖ {− 2}.

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2. Limites de référence

𝟏°) 𝐥𝐢𝐦 𝒆𝒙 = 𝟎 𝟐°) 𝐥𝐢𝐦 𝒆𝒙 = +∞


𝒙→−∞ 𝒙→+∞

𝒆𝒙
𝟑°) 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒆𝒙 = 𝟎 𝟒°) 𝐥𝐢𝐦 = +∞
𝒙→−∞ 𝒙→+∞ 𝒙

𝒆𝒙 − 𝟏 𝒍𝒏𝒙
𝟓°) 𝐥𝐢𝐦 =𝟏 𝟔°) 𝐥𝐢𝐦 𝒙 = 𝟎 ( 𝑪𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒂𝒓é𝒆)
𝒙→𝟎 𝒙 𝒙→+∞ 𝒆

3. Dérivée de la fonction 𝒆𝒖

Soit 𝒖 une fonction dérivable sur un intervalle.


La fonction 𝒆𝒖 est dérivable sur 𝑘 et on a :
(𝒆𝒖 )′ = 𝒖′𝒆𝒖
𝑥−1
Ex : Calculer la dérivée de 𝑓(𝑥) = 𝑒 3𝑥+5 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = 𝑒 2𝑥+7
f est dérivable sur ℝ.
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = (3𝑥 + 5)′𝑒 3𝑥+5
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = 3𝑒 3𝑥+5
7
g est dérivable sur ℝ∖ {− 2}
7 𝑥−1 𝑥−1
∀𝑥 ∈ ℝ∖ {− } , 𝑔′ (𝑥) = ( ) ′𝑒 2𝑥+7
2 2𝑥 + 7

(𝑥−1)′ (2𝑥+7)−(2𝑥+7)′ (𝑥−1) 𝑥−1


𝑔′ (𝑥) = 𝑒2𝑥+7
(2𝑥+7)2

7 9 𝑥−1
∀𝑥 ∈ ℝ∖ {− } , 𝑔′ (𝑥) = 𝑒 2𝑥+7
2 (2𝑥 + 7)2

4. Conséquences de la variation de la courbe

∀𝒂 ∈ ℝ, 𝒃 ∈ ℝ.

𝒆𝒂 = 𝒆 𝒃 ⇔ 𝒂 = 𝒃 𝒆𝒙 = 𝟏 ⇔ 𝒙 = 𝟎

𝒆𝒂 < 𝒆 𝒃 ⇔ 𝒂 < 𝑏 𝒆𝒙 < 1 ⇔ 𝑥 < 0

𝒆𝒂 > 𝒆 𝒃 ⇔ 𝒂 > 𝑏 𝒆𝒙 > 1 ⇔ 𝑥 > 0.

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5. Primitive de 𝒖′𝒆𝒖

Soit u une fonction dérivable sur un intervalle k.


La fonction 𝒖′𝒆𝒖 admet pour primitive sur k la fonction 𝒆𝒖 .
𝑒 𝑡𝑎𝑛𝑥 1
Ex : 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠2 𝑥 = 𝑐𝑜𝑠2 𝑥 × 𝑒 𝑡𝑎𝑛𝑥

𝑥 ↦ 𝑡𝑎𝑛𝑥 est dérivable sur ]– 𝜋/2; 𝜋/2[.


1
Posons 𝑢(𝑥) = 𝑡𝑎𝑛𝑥 ⇒ 𝑢′ (𝑥) = 𝑐𝑜𝑠2 𝑥

𝑓(𝑥) = 𝑢′ (𝑥)𝑒 𝑢(𝑥) . Or une primitive de 𝒖′𝒆𝒖 est 𝒆𝒖 .

𝐹(𝑥) = 𝑒 𝑡𝑎𝑛𝑥

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LEÇON 1 : LES NOMBRES COMPLEXES

Introduction

Dans ℝ, les nombres strictement négatifs n’ont pas de racines carrées. Il existe un sur –
ensemble de ℝ pour tout élément admet une racine carrée en particulier – 𝟏; c’est
l’ensemble des nombres complexes noté ℂ.

I- FORME ALGEBRIQUE

1) Le nombre complexe 𝒊

 Il existe un nombre imaginaire noté 𝒊 vérifiant 𝒊𝟐 = −𝟏


 Tout nombre de la forme 𝒂 + 𝒊𝒃 (avec 𝒂 ∈ ℝ et 𝒃 ∈ ℝ) est un nombre complexe.

Exemple : 𝟑 − 𝟐𝒊 ; 𝟓𝒊 ; 𝟑 … sont des 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐱𝐞𝐬.

2) Forme algébrique
a) Définition :

Tout nombre complexe 𝒛 s’écrit de manière unique 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 (𝒂 ∈ ℝ et 𝒃 ∈ ℝ).


𝒂 + 𝒊𝒃 est appelée forme algébrique de 𝒛.
𝒂 est la 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐫é𝐞𝐥𝐥𝐞 de 𝑧. On écrit 𝐑𝒆(𝒛) = 𝒂.
𝒃 est la 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐢𝐦𝐚𝐠𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 de 𝑧. On écrit ∶ 𝐈𝒎(𝒛) = 𝒃.
𝒊𝒃 est la 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐢𝐦𝐚𝐠𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐩𝐮𝐫𝐞 de 𝑧.

 L’ensemble des nombres imaginaires purs se note 𝒊ℝ.

Exemples :

R𝑒 (3 + 5𝑖) = 𝟑 ; R𝑒 (−5) = −𝟓 ;
I𝑚 ((3 + 5𝑖) = 𝟓 ; I𝑚 (−5) = 𝟎.
3𝑖 ; −5𝑖 ; 𝜋𝑖 ; √3𝑖 … . sont des 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐢𝐦𝐚𝐠𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐫𝐞𝐬.

b) Egalité entre deux nombres complexes : (très importante)


Deux nombres complexes sont égaux si et seulement leurs parties réelles et imaginaires
sont respectivement égales.

Soient 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 et 𝒛′ = 𝒂′ + 𝒊𝒃′ .

𝒛 = 𝒛′ ⟺ 𝒂 = 𝒂′ et 𝒃 = 𝒃′ .

 Cas particulier
Un nombre complexe est nul si et seulement sa partie réelle et imaginaire sont nulles.

𝒂=𝟎
𝒂 + 𝒊𝒃 = 𝟎 ⟺ {
𝒃=𝟎

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c) Calcul dans ℂ

 Somme et produit de deux nombres complexes

Pour tout nombre complexe 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 et 𝒛′ = 𝒂′ + 𝒊𝒃′ , on a :

𝒛 + 𝒛′ = (𝒂 + 𝒂′) + 𝒊(𝒃 + 𝒃′) ; 𝒛𝒛′ = (𝒂𝒂′) + 𝒊(𝒂𝒃′ + 𝒂′𝒃).

Exercice 1: Mets les nombres complexes suivants sous la forme algébrique


𝑧1 = (2 − 3𝑖)(1 + 2𝑖) 𝑧2 = (3 + 2𝑖)(3 − 2𝑖) 𝑧3 = (1 + 𝑖)2
𝒛𝟏 = 𝟖 + 𝒊 𝒛𝟐 = 𝟏𝟑 𝒛𝟑 = 𝟐𝒊.
 Produit nul

Pour tout nombre complexe 𝒛 et 𝒛′, on a :

𝒛𝒛′ = 𝟎 ⟺ 𝒛 = 𝟎 ou 𝒛′ = 𝟎.

 Puissance entière d’un nombre complexe

Soient 𝒛 ∈ ℂ ; 𝒏 ∈ ℕ.
𝟏
𝐳𝟎 = 𝟏 𝟎𝐧 = 𝟎 𝐳 𝐧+𝟏 = 𝐳 𝐧 × 𝐳 𝐳 −𝐧 =
𝐳𝐧
𝐢𝟐 = −𝟏 ; 𝐢𝟒𝐧 = (𝐢𝟒 )𝐧 = 𝟏 ; 𝐢𝟒𝐧+𝟏 = 𝐢 ; 𝐢𝟒𝐧+𝟐 = −𝟏 ; 𝐢𝟒𝐧+𝟑 = −𝐢

Exercice 2 : Donner la partie réelle et la partie imaginaire du nombre complexe :

z = i2 + i3 + i4 + i2005

𝐢𝟐 = −𝟏 ; 𝐢𝟑 = 𝐢𝟐 × 𝐢 = −𝟏 × 𝐢 = −𝟏 ; 𝐢𝟒 = 𝐢𝟐 × 𝐢𝟐 = 𝟏 ;

𝐢𝟐𝟎𝟎𝟓 = 𝐢𝟐𝟎𝟎𝟒 × 𝐢 = (𝐢𝟒 )𝟓𝟎𝟏 × 𝐢 = 𝟏 × 𝐢 = 𝐢 𝐜𝐚𝐫 (𝐢𝟒 )𝐧 = 𝟏.

z = i2 + i3 + i4 + i2005

𝐳 = −𝟏 − 𝐢 + 𝟏 + 𝐢 = 𝟎.

𝐑𝐞(𝐳) = 𝟎 et 𝐈𝐦(𝐳) = 𝟎.

 Formule du Binôme de Newton


Propriété :

Pour tout nombre complexe non nuls 𝒂 et 𝒃, pour tout nombre entier naturel 𝒏 non nul.

𝒏
𝒏
(𝒂 + 𝒃) = 𝑪𝟎𝒏 𝒂𝒏 𝒃𝟎 + 𝑪𝟏𝒏 𝒂𝒏−𝟏 𝒃 + ⋯+ 𝑪𝟐𝒏 𝒂𝒏−𝟐 𝒃𝟐 +⋯+ 𝑪𝒏𝒏 𝒂𝟎 𝒃𝒏 = ∑ 𝑪𝒌𝒏 𝒂𝒏−𝒌 𝒃𝒌 .
𝒌=𝟎

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Exercice : Donne la forme algébrique des nombres complexes suivants :

(3 + 𝑖)4 et (3 − 𝑖)4
(𝟑 + 𝒊)𝟒 = 𝟐𝟖 + 𝟗𝟔𝒊 et (𝟑 + 𝒊)𝟒 = 𝟐𝟖 − 𝟗𝟔𝒊.

3) Conjugué d’un nombre complexe


a) Définition :
Le conjugué d’un nombre complexe 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 (𝒂 ∈ ℝ et 𝒃 ∈ ℝ), est le nombre complexe

𝑛𝑜𝑡é 𝒛 𝑜ù 𝒛 = 𝒂 − 𝒊𝒃.

Exemple :

Nombres complexes 5 + 8𝑖 −3 + 2𝑖 2 − 4𝑖 7 3𝑖
Conjugués 𝟓 − 𝟖𝒊 −𝟑 − 𝟐𝒊 𝟐 + 𝟒𝒊 𝟕 −𝟑𝒊

b) Propriétés :

𝟏 𝟏
𝒛𝟏 + 𝒛𝟐 = 𝒛𝟏 + 𝒛𝟐 ; 𝒛𝟏 × 𝒛𝟐 = 𝒛𝟏 × 𝒛𝟐 ; (𝒛) = 𝒛 ; (−𝒛) = −(𝒛) ; 𝒛 ≠ 𝟎 ( ) =
𝒛 𝒛

𝒛𝟏 𝒛𝟏
𝒛𝟐 ≠ 𝟎 ( ) = ; 𝒛 × 𝒛̅ = 𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 ; ̅̅̅
𝒛𝒏 = (𝒛̅)𝒏 ;
𝒛𝟐 𝒛𝟐

Exercice 1 : Déterminer sans calculer le conjugué des nombres suivants :

2 + 4𝑖 2+𝑖
𝑧1 = (3 + 𝑖)(1 − 2𝑖) ; 𝑧2 = ; 𝑧3 = (1 − 𝑖)2 ; 3 + 4𝑖 ;
1 + 2𝑖 3−𝑖
𝟐 − 𝟒𝒊
𝒛𝟏 = (𝟑 − 𝒊)(𝟏 + 𝟐𝒊) ; 𝒛𝟐 = ; 𝒛𝟑 = (𝟏 + 𝒊)𝟐 ; ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝟑 + 𝟒𝒊 = ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝟑 − 𝟒𝒊 ;
𝟏 − 𝟐𝒊
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝟐+𝒊 ̅̅̅̅̅̅̅
𝟐+𝒊 𝟐−𝒊
( )= =
𝟑−𝒊 ̅̅̅̅̅̅̅
𝟑−𝒊 𝟑+𝒊

Exercice 2 : Déterminer la forme algébrique des nombres complexes suivants

1 4 + 2𝑖
𝑧1 = 𝑧2 =
3 − 2𝑖 1+𝑖
𝟑 𝟐
𝒛𝟏 = +𝒊 𝒛𝟐 = 𝟑 − 𝒊.
𝟏𝟑 𝟏𝟑

4) Module d’un nombre complexe

Définition :

On appelle module 𝒓 d’un nombre complexe 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 (𝒂 ∈ ℝ et 𝒃 ∈ ℝ), le nombre réel

noté |𝒛| tel que ∶ 𝒓 = |𝒛| = √𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 .

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Propriétés :

Pour tout nombre complexe 𝐳 et 𝐳 ′ et pour tout nombre 𝒏, on a:

| 𝐑𝒆(𝒛)| ≤ |𝒛| ; |𝐈𝒎(𝒛)| ≤ |𝒛|

|𝒛 × 𝒛′| = |𝒛||𝒛′| ; |𝒛 + 𝒛′| ≤ |𝒛| + |𝒛′ | (inégalité triangulaire).

𝟏 𝟏 𝒛 |𝒛|
Si 𝒛 ≠ 𝟎, | | = ; si 𝒛′ ≠ 𝟎, | ′ | = ′ ; |𝒛𝒏 | = |𝒛|𝒏
𝒛 |𝒛| 𝒛 |𝒛 |

Exercice :

1) Donner le module des nombres complexes suivants :


1
4 + 3𝑖 ; −3 + 4𝑖 ; 1−𝑖 ; 5𝑖 ; −4𝑖 ;
2 − 3𝑖
2) En déduire le module des nomnbres complexes suivants ∶
−4𝑖 3
( 4 + 3𝑖)(1 − 𝑖) ; (−3 + 4𝑖)3 ; ( )
4 + 3𝑖
Solution :

1) Donnons le module des nombres complexes suivants :

|𝟒 + 𝟑𝒊| = √𝟒𝟐 + 𝟑𝟐 = 𝟓 ; |−𝟑 + 𝟒𝒊| = √(−𝟑)𝟐 + 𝟒𝟐 = 𝟓

| 𝟏 − 𝒊| = √𝟏𝟐 + (−𝟏)𝟐 = √𝟐 ; |𝟓𝒊| = √𝟎𝟐 + 𝟓𝟐 = 𝟓 ; |−𝟒𝒊| = √𝟎𝟐 + (−𝟒)𝟐 = 𝟒

𝟏 |𝟏| 𝟏 𝟏 √𝟏𝟑
| |= = = =
𝟐 − 𝟑𝒊 |𝟐 − 𝟑𝒊| √𝟐𝟐 + (−𝟑)𝟐 √𝟏𝟑 𝟏𝟑

𝟐) 𝐃é𝐝𝐮𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐝𝐮𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐦𝐧𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐱𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭𝐬

5) Nombre complexe et représentation géométrique

a) Définition
Le plan 𝒑 est muni du repère orthonormé direct ( 𝐎; ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 )
𝒆𝟏 ; ⃗⃗⃗⃗
𝒂
Le point 𝐌 ( ) est appelé 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐢𝐦𝐚𝐠𝐞 du nombre complexe 𝒂 + 𝒊𝒃.
𝒃
𝒂
Le vecteur 𝒖⃗ ( ) est appelé 𝐯𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐢𝐦𝐚𝐠𝐞 du nombre complexe 𝒂 + 𝒊𝒃.
𝒃
𝒂
Le nombre 𝒂 + 𝒊𝒃 est appelé 𝐚𝐟𝐟𝐢𝐱𝐞 du point 𝐌 ( )
𝒃
𝒂
Le nombre 𝒂 + 𝒊𝒃 est appelé 𝐚𝐟𝐟𝐢𝐱𝐞 du vecteur 𝒖 ⃗ ( ).
𝒃

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Axe imaginaire

𝒃 𝐌(𝒛)

⃗⃗⃗⃗
𝒆𝟏

𝐎 ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝟏 𝒂 Axe réel

Exercice :

Points images Coordonnées cartésiennes Affixes


A (2; 3) 2 + 3𝑖
B (5; −4) 5 − 4𝑖
C (12; 0) 12
D (0; 6) 6𝑖
E (−7; 0) −7

b) Propriétés :
Propriété 1

 𝐋𝐞 𝐯𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐁 a pour affixe 𝐳⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐁 = 𝐳𝐁 − 𝐳𝐀
 𝐋𝐚 𝐝𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐀𝐁 se calcule ∶ 𝐀𝐁 = |𝐳𝐁 − 𝐳𝐀 |
 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟺ 𝐳𝐁 − 𝐳𝐀 = 𝐳𝐃 − 𝐳𝐂
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐂𝐃
𝐀𝐁
 𝐀𝐁 = 𝐂𝐃 ⟺ |𝐳𝐁 − 𝐳𝐀 | = |𝐳𝐃 − 𝐳𝐂 |
Propriété 2

 L′ ensemble des points 𝐌 tel que |𝒛 − 𝐳𝐀 | = 𝐑 𝑒st le 𝐜𝐞𝐫𝐜𝐥𝐞 de 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐀 et de


rayon 𝐑.
z − zA = (𝑥 − 𝑥A ) + 𝑖(𝑦 − 𝑦A )

|𝑧 − 𝑧𝐴 | = √(𝑥 − 𝑥𝐴 )2 + (𝑦 − 𝑦𝐴 )2 = R

√(𝑥 − 𝑥𝐴 )2 + (𝑦 − 𝑦𝐴 )2 = R
2
(√(𝑥 − 𝑥𝐴 )2 + (𝑦 − 𝑦𝐴 )2 ) = 𝐑𝟐

(𝒙 − 𝒙𝑨 )𝟐 + (𝒚 − 𝒚𝑨 )𝟐 = 𝐑𝟐
𝑥A
𝐋′ é𝐪𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝′ 𝐮𝐧 𝐜𝐞𝐫𝐜𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐀 ( ) et de 𝒓𝒂𝒚𝒐𝒏 𝒓 est ∶
𝑦A
(𝒙 − 𝒙𝑨 )𝟐 + (𝒚 − 𝒚𝑨 )𝟐 = 𝐑𝟐

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Exercice1 :

On considère les points A(𝑖) ; B(3 − 𝑖) ; C(1 + 2𝑖)

1) Place ces points dans le repère orthonormé (O; I; J). Unité 1 C𝑚.
2) Déterminer et construire
a) L’ensemble (G) des points M(𝑧) tels que |𝑧 − 𝑖| = 3
b) L’ensemble (H) des points M(𝑧) tels que |𝑧 − 𝑖| = |𝑧 − 3 + 𝑖|

Solution 1

1) Plaçons ces points dans le repère orthonormé (𝐎; 𝐈; 𝐉). 𝐔𝐧𝐢𝐭é 𝟏 𝐂𝒎. (Voir cahier
d’activité)
2) Déterminons et construction
a) L’ensemble (G) des points 𝐌(𝒛) tels que |𝒛 − 𝒊| = 𝟑
|𝑧 − 𝑖| = 3 ⟺ |zM − zA | = 𝟑 ⟺ AM = 3

(G) est le cercle de centre 𝐀(𝒊) 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐫𝐚𝐲𝐨𝐧 𝟑.

b) L’ensemble (H) des points 𝐌(𝒛) tels que |𝒛 − 𝒊| = |𝒛 − 𝟑 + 𝒊|

|𝑧 − 𝑖| = |𝑧 − 3 + 𝑖| ⟺ |𝑧 − 𝑖| = |𝑧 − (3 − 𝑖)| ⟺ |zM − zA | = |zM − zB | ⟺ AM = BM.

(H) est la médiatrice du segment [𝐀𝐁] où 𝐀(𝒊) 𝐞𝐭 𝐁(𝟑 − 𝒊).

Exercice2 :

Le plan est muni du repère orthonormal direct (O, 𝑢


⃗ , 𝑣).
𝑧+3
Au point M d’affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 avec 𝑧 ≠ 𝑖, on associe le plan 𝑍 =
𝑧−𝑖

1) Exprimer les coordonnées X et Y de M à l aide des coordonnées 𝑥 et 𝑦 de 𝑚.
2) Déterminer l′ ensembledes points M tels que ∶
a) 𝑍 soit réel.
b) 𝑍 soit imaginaire pur.

Solution 2

1) 𝐄𝐱𝐩𝐫𝐢𝐦𝐨𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐨𝐫𝐝𝐨𝐧𝐧é𝐞𝐬 𝐗 𝐞𝐭 𝐘 𝐝𝐞 𝐌 à 𝐥′ 𝐚𝐢𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐨𝐫𝐝𝐨𝐧𝐧é𝐞𝐬 𝒙 𝐞𝐭 𝒚 𝐝𝐞 𝒎.


Z = X + iY et z = 𝑥 + iy
𝑧+3
𝑍=
𝑧−𝑖
𝑧+3
Remplaçons Z et z par leurs expressions dans 𝑍 =
𝑧−𝑖
𝑥 + 𝑖𝑦 + 3 𝑥 + 3 + 𝑖𝑦
X + iY = =
𝑥 + 𝑖𝑦 − 𝑖 𝑥 + 𝑖(𝑦 − 1)
𝑥 2 + 3𝑥 + 𝑦 2 − 𝑦 𝑥 − 3𝑦 + 3
X + iY = 2 2
+𝑖 2
𝑥 + (𝑦 − 1) 𝑥 + (𝑦 − 1)2

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 Rappel : Egalité entre deux nombres complexes


Deux nombres complexes sont égaux si et seulement leurs parties réelles et imaginaires
sont respectivement égales.
Soient 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 et 𝒛′ = 𝒂′ + 𝒊𝒃′ .
𝒛 = 𝒛′ ⟺ 𝒂 = 𝒂′ et 𝒃 = 𝒃′ .
𝑥 2 + 3𝑥 + 𝑦 2 − 𝑦 𝑥 − 3𝑦 + 3
Alors X = 2 2
et Y = 2
𝑥 + (𝑦 − 1) 𝑥 + (𝑦 − 1)2

𝟐) 𝐃é𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐞𝐫 𝐥′ 𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭𝐬 𝐌 𝐭𝐞𝐥𝐬 𝐪𝐮𝐞 ∶


𝒂) 𝒁 soit réel.
Z est 𝐫é𝐞𝐥 si et seulement si 𝐈𝐦(𝒁) = 𝟎, c ′ est à dire Y = 0

𝑥 − 3𝑦 + 3
⟺ = 0; (𝑥, 𝑦) ≠ (0; 1)
𝑥2 + (𝑦 − 1)2
⟺ 𝑥 − 3𝑦 + 3 = 0; (𝑥, 𝑦) ≠ (0; 1)
L’ensemble des points M tels que Z soit réel est la droite (D) d’équation :
𝒙 − 𝟑𝒚 + 𝟑 = 𝟎; (𝑥, 𝑦) ≠ (0; 1).
𝒃) 𝒁 soit imaginaire pur

Z est 𝐢𝐦𝐚𝐠𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐩𝐮𝐫 si et seulement si 𝐑𝐞(𝒁) = 𝟎, c ′ est à dire X = 0


𝑥 2 + 3𝑥 + 𝑦 2 − 𝑦
⟺ = 0; (𝑥, 𝑦) ≠ (0; 1)
𝑥 2 + (𝑦 − 1)2
⟺ 𝑥 2 + 3𝑥 + 𝑦 2 − 𝑦 = 0
3 2 9 1 2 1
⟺ (𝑥 + ) − + (𝑦 − ) − = 0 (𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆 𝒄𝒂𝒏𝒐𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆).
2 4 2 4
2
3 2 1 2 5
⟺ (𝑥 + ) + (𝑦 − ) = (√ )
2 2 2

 𝐑𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 ∶ 𝐋′ é𝐪𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝′ 𝐮𝐧 𝐜𝐞𝐫𝐜𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐀 (𝑦𝑥A ) et de 𝒓𝒂𝒚𝒐𝒏 𝐑 est ∶


A

(𝒙 − 𝒙𝑨 )𝟐 + (𝒚 − 𝒚𝑨 )𝟐 = 𝐑𝟐
𝟑 𝟏
L’ensemble des points M tels que Z soit 𝐢𝐦𝐚𝐠𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐩𝐮𝐫 est le 𝐜𝐞𝐫𝐜𝐥𝐞 de 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 (− ; )
𝟐 𝟐

5
et de 𝐫𝐚𝐲𝐨𝐧 √2 .

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6) Argument d’un nombre complexe non nul

a) Définition
Soit 𝒛 un nombre complexe non nul de point image M dans le plan complexe.

⃗⃗⃗⃗𝟏̂
La mesure principale de l’angle orienté (𝒆 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐎𝐌)est appelée argument principal de 𝒛 et

⃗⃗⃗⃗𝟏̂
noté 𝐀𝐑𝐆(𝒛) = 𝒎𝒆𝒔 (𝒆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).
; 𝐎𝐌

𝛉 étant un argument non nul d’un nombre complexe 𝒛. Tout autre argument de z est de la
⃗⃗⃗⃗̂
forme : 𝐚𝐫𝐠(𝒛) = 𝒎𝒆𝒔 (𝒆 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐎𝐌) = 𝛉 + 𝒌𝟐𝝅, 𝒌 ∈ ℤ.
𝟏

b) Propriété :

Soit 𝛉 un 𝐚𝐫𝐠𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭 de 𝐳 = 𝒂 + 𝒊𝒃 et de 𝐦𝐨𝐝𝐮𝐥𝐞 𝒓 = |𝒛| = √𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 .

𝒂 𝒃 𝒃
𝒄𝒐𝒔 𝛉 = ; 𝒔𝒊𝒏 𝛉 = ; si 𝒂 ≠ 𝟎 , 𝒕𝒂𝒏 𝛉 =
𝒓 𝒓 𝒂
 Remarque : Le nombre 0 n’a pas d’argument.

c) 𝑪𝒐𝒔 et 𝑺𝒊𝒏 de quelques angles particuliers

𝛉 𝟎 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝟐𝝅 𝟑𝝅 𝝅 𝝅
𝟔 𝟒 𝟑 𝟐 𝟑 𝟒 𝟔
𝒔𝒊𝒏 𝟎 𝟏 √𝟐 √𝟑 1 √𝟑 √𝟐 𝟏 𝟎
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝒄𝒐𝒔 𝟏 √𝟑 √𝟐 𝟏 𝟎 𝟏 √𝟐 √𝟑 −𝟏
− − −
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐

Exercice : Détermine un argument des nombres complexes suivants :


𝑧1 = 1 − 𝑖 et 𝑧2 = 1 + 𝑖√3

Solution :

𝒂 𝒃
𝒓 = √𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 ; 𝐜𝐨𝐬 𝛉 = ; 𝐬𝐢𝐧 𝛉 =
𝒓 𝒓
𝑟1 = √12 + (−1)2 = √2
1 √2
cos θ1 = =
√2 2
𝝅
⟹ 𝛉𝟏 = − 𝟒
1 √2
sin θ1 = − =−
√2 2

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2
𝑟2 = √12 + (√3) = 2
1
cos θ2 =
2
𝝅
⟹ 𝛉𝟐 = 𝟑
√3
sin θ2 =
2

d) Propriétés

Propriété 1

Soient 𝑧 et 𝑧 ′ deux nombres complexes non nuls et ∀𝑛 ∈ ℤ.

𝐚𝐫𝐠(𝐳 × 𝐳 ′ ) = 𝐚𝐫𝐠(𝐳) + 𝐚𝐫𝐠(𝐳 ′ ) + 𝐤𝟐𝛑, 𝐤 ∈ ℤ

𝐚𝐫𝐠(𝐳 𝐧 ) = 𝐧 𝐚𝐫𝐠(𝐳) + 𝐤𝟐𝛑, 𝐤 ∈ ℤ

𝟏
𝐚𝐫𝐠 ( ) = −𝐚𝐫𝐠(𝐳) + 𝐤𝟐𝛑, 𝐤 ∈ ℤ
𝐳
𝐳
𝐚𝐫𝐠 ( ) = 𝐚𝐫𝐠(𝐳) − 𝐚𝐫𝐠(𝐳 ′ ) + 𝐤𝟐𝛑, 𝐤 ∈ ℤ.
𝐳′

Propriété 2 : Egalité entre deux nombres complexes (très importante).

Soient 𝑧 et 𝑧 ′ deux nombres complexes non nuls.

 𝒛 = 𝒛′ ⟺ |𝒛| = |𝒛′ | et 𝐀𝐑𝐆(𝒛) = 𝐀𝐑𝐆(𝒛′ )


 𝒛 = 𝒛′ ⟺ |𝒛| = |𝒛′ | et 𝐚𝐫𝐠(𝒛) = 𝐚𝐫𝐠(𝒛′ ) + 𝐤𝟐𝛑, 𝐤 ∈ ℤ.
Exercice

Soient 𝑧1 = 1 + 𝑖 et 𝑧2 = 1 + 𝑖√3.
𝜋 𝜋
Sachant que 𝑎𝑟𝑔(𝑧1 ) = et 𝑎𝑟𝑔(𝑧2 ) = , détermine un argument des nombres
4 3
complexes suivants ∶
1+𝑖
𝑍 = (1 + 𝑖)(1 + 𝑖√3) ; 𝑍 ′ = ; 𝑍 ′′ = (1 + 𝑖)7
1 + 𝑖√3
Solution :
1+𝑖
𝑍 = (1 + 𝑖)(1 + 𝑖√3) ; 𝑍′ =
1 + 𝑖√3
𝑧1
𝑍 = 𝑧1 × 𝑧2 ; 𝑍′ =
𝑧2
𝑧1
arg(𝑍) = arg(𝑧1 × 𝑧2 ) ; arg(𝑍 ′ ) = 𝑎𝑟𝑔 ( )
𝑧2

arg(𝑍) = arg(𝑧1 ) + arg(𝑧2 ) ; arg(𝑍 ) = arg(𝑧1 ) − arg(𝑧2 )

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𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
arg(𝑍) = + ; arg(𝑍 ′ ) = −
4 3 4 3
7𝜋 𝜋
arg(𝑍) = ; arg(𝑍 ′ ) = −
12 12

𝑍 ′′ = (1 + 𝑖)7
𝑍 ′′ = 𝑧1 7

arg(Z ′′ ) = arg(z1 7 )

arg(Z ′′ ) = 7 arg(z1 )


arg(Z ′′ ) = .
4

II- FORME TRIGONOMETRIQUE – FORME EXPONENTIELLE


1) Forme trigonométrique
a) Propriété – définition
Soit 𝑧 un nombre complexe non nul de module 𝒓 et d’argument 𝛉.

On appelle forme trigonométrique de 𝑧, l’écriture 𝒛 = 𝒓(𝐜𝐨𝐬𝛉 + 𝒊𝐬𝐢𝐧𝛉).

Exemple :

Soit 𝑧2 = 1 + 𝑖√3

 Passage de la forme algébrique à la forme trigonométrique


2
𝑟2 = √12 + (√3) = 2
1
cos θ2 =
2
𝝅
⟹ 𝛉𝟐 = 𝟑
√3
sin θ2 =
2
𝛑 𝛑
𝐋𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞 𝐭𝐫𝐢𝐠𝐨𝐧é𝐭𝐭𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 de 𝑧2 s ′ écrit ∶ 𝒛𝟐 = 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 ).
𝟑 𝟑
 Passage de la forme trigonométrique forme à la forme algébrique
π π π π
𝑧2 = 2 (cos + isin ) , on remplace cos et sin par leurs valeurs puis on développe.
3 3 3 3
1 √3
𝑧2 = 2 ( + 𝑖 ) = 𝟏 + 𝒊√𝟑
2 2

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 Remarque :

𝒛𝟏 = −𝒓(𝐜𝐨𝐬𝛉 + 𝒊𝐬𝐢𝐧𝛉) et 𝒛𝟐 = 𝒓(𝐜𝐨𝐬𝛉 − 𝒊𝐬𝐢𝐧𝛉) ne sont pas des formes


trigonométriques de nombres complexes.
Les formes trigonométriques de 𝒛𝟏 et 𝒛𝟐 sont :

𝒛𝟏 = 𝒓[𝐜𝐨𝐬(𝛑 + 𝛉) + 𝒊𝐬𝐢𝐧(𝛑 + 𝛉)] et 𝒛𝟐 = 𝒓[𝐜𝐨𝐬(−𝛉) + 𝒊𝐬𝐢𝐧(−𝛉)].

2) Forme exponentielle
a) Propriété – définition

Tout nombre complexe non nul 𝒛, de module 𝒓 et d’argument 𝛉 peut s’écrire :

𝒛 = 𝒓𝒆𝒊𝛉 où 𝐜𝐨𝐬𝛉 + 𝒊𝐬𝐢𝐧𝛉 = 𝒆𝒊𝛉 .

Exemple : Donne la forme exponentielle des nombres complexes.


𝝅 𝝅 𝝅
1 = 𝒆𝒊𝟎 ; 1 + 𝑖 = √𝟐𝒆𝒊𝟒 ; 𝑖 = 𝒆𝒊𝟐 ; √3 + 𝑖 = 𝟐𝒆𝒊𝟔 .

III- TRIGONOMETRIE
1) Formule de Moivre

Pour tout réel 𝛉 et pour tout nombre 𝒏 ∈ ℕ, 𝑜𝑛 𝑎 ∶

(𝐜𝐨𝐬𝛉 + 𝒊𝐬𝐢𝐧𝛉)𝒏 = cos𝒏θ + 𝑖sin𝒏θ.

Exercice :

 Expression de 𝐜𝐨𝐬𝒏𝛉 𝐞𝐭 𝐬𝐢𝐧𝒏𝛉 en fonction de 𝐜𝐨𝐬 𝛉 𝐞𝐭 𝐬𝐢𝐧 𝛉

1) Déterminons 𝐜𝐨𝐬𝟑𝛉 𝐞𝐭 𝐬𝐢𝐧𝟑𝛉 en fonction de 𝐜𝐨𝐬 𝛉 𝐞𝐭 𝐬𝐢𝐧 𝛉


(cos θ + 𝑖sinθ)𝟑 = cos𝟑θ + 𝑖sin𝟑θ. (𝟏) Formule de Moivre

(cosθ + 𝑖sinθ)𝟑 = cos3 θ + 3𝑖cos2 θsinθ − 3cosθsin2 θ − 𝑖sin3 θ. Binôme de Newton

(cosθ + 𝑖sinθ)𝟑 = (cos3 θ − 3cosθsin2 θ) + 𝑖(3𝑖cos 2 θsinθ − sin3 θ). (𝟐)

(𝟏) = (𝟐) ⟺ cos𝟑θ + 𝑖sin𝟑θ = (cos3 θ − 3cosθsin2 θ) + 𝑖(3cos2 θsinθ − sin3 θ).

Par identification, on a :

𝐜𝐨𝐬𝟑𝛉 = 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝛉 − 𝟑𝐜𝐨𝐬𝛉𝐬𝐢𝐧𝟐 𝛉

𝐬𝐢𝐧𝟑𝛉 = 𝟑𝐜𝐨𝐬𝟐 𝛉𝐬𝐢𝐧𝛉 − 𝐬𝐢𝐧𝟑 𝛉.

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2) Déterminons 𝐜𝐨𝐬𝟐𝛉 𝐞𝐭 𝐬𝐢𝐧𝟐𝛉 en fonction de 𝐜𝐨𝐬 𝛉 𝐞𝐭 𝐬𝐢𝐧 𝛉.

𝐜𝐨𝐬𝟐𝛉 = 𝐜𝐨𝐬𝟐 𝛉 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝛉

𝐬𝐢𝐧𝟐𝛉 = 𝟐𝐬𝐢𝐧𝛉𝐜𝐨𝐬𝛉.

2) Formules d’Euler

Propriétés

𝟏 𝟏 𝒊𝛉
𝟏. 𝐜𝐨𝐬𝛉 = (𝒛 + 𝒛̅) 𝐜𝐨𝐬𝛉 = (𝒆 + 𝒆−𝒊𝛉 )
𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 𝒊𝛉
𝟐. 𝐬𝐢𝐧𝛉 = (𝒛 − 𝒛̅) 𝐬𝐢𝐧𝛉 = (𝒆 − 𝒆−𝒊𝛉 )
𝟐𝒊 𝟐𝒊
𝟏 𝒏 𝟏 𝒊𝒏𝛉
𝟑. 𝐜𝐨𝐬𝐧𝛉 = (𝒛 + 𝒛̅𝒏 ) 𝐜𝐨𝐬𝐧𝛉 = (𝒆 + 𝒆−𝒊𝒏𝛉 )
𝟐 𝟐
𝟏 𝒏 𝟏 𝒊𝒏𝛉
𝟒. 𝐬𝐢𝐧𝒏𝛉 = (𝒛 − 𝒛̅𝒏 ) 𝐬𝐢𝐧𝒏𝛉 = (𝒆 − 𝒆−𝒊𝒏𝛉 ).
𝟐𝒊 𝟐𝒊

 𝐀𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧 ∶ 𝐞𝒊𝛉 × 𝐞−𝒊𝛉 = 𝐞𝒊𝛉−𝒊𝛉 = 𝐞𝟎 = 𝟏 ; alors 𝒛𝒛̅ = 𝟏.

𝐄𝐱𝐞𝐫𝐜𝐢𝐜𝐞 : Linéariser cos 2 θ

𝟏
On sait que ∶ 𝐜𝐨𝐬𝛉 = (𝒛 + 𝒛̅)
𝟐
2
𝟏 1 1 1
cos2 θ = [ (𝒛 + 𝒛̅)] = (𝑧 2 + 2𝑧𝒛̅ + 𝒛̅𝟐 ) = (𝑧 2 + 𝒛̅𝟐 + 2 × 1) = (𝑧 2 + 𝒛̅𝟐 + 2)
𝟐 4 4 4

2
1 𝑧 2 + 𝒛̅𝟐 2 1 1 𝟏
cos θ = [ + ] = [ (𝑧 2 + 𝒛̅𝟐 ) + 1] . Or (𝒛𝒏 + 𝒛̅𝒏 ) = 𝐜𝐨𝐬𝐧𝛉.
2 2 2 2 2 𝟐

𝟏 𝟏 + 𝐜𝐨𝐬𝟐𝛉
𝐜𝐨𝐬𝟐 𝛉 = (𝐜𝐨𝐬𝟐𝛉 + 𝟏) = .
𝟐 𝟐

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TABLE TRIGONOMETRIE

Angles Remarquables sin (-𝒂) = - sin (𝒂)


(-𝒂) cos (-𝒂) = cos (𝒂)
tan (-𝒂) = - tan (𝒂)

𝝅+𝒂 Sin ( 𝝅 + 𝒂) = - sin𝒂 sin (𝝅 − 𝒂) = sin𝒂


cos (𝝅 + 𝒂) = - cos𝒂 cos (𝝅 − 𝒂) = - cos𝒂
𝝅−𝒂
tan (𝝅 + 𝒂) = tan𝒂 tan (𝝅 − 𝒂) = - tan𝒂
𝝅 𝝅 𝝅
+𝒂 sin ( + 𝒂) = cos𝒂 sin ( − 𝒂) = cos𝒂
𝟐 𝟐 𝟐
𝝅 𝝅
𝝅 cos ( + 𝒂) = - sin𝒂 cos ( − 𝒂) = sin𝒂
− 𝒂 𝟐 𝟐
𝟐 𝝅 𝟏 𝝅 𝟏
tan ( + 𝒂) = - tan ( − 𝒂) =
𝟐 𝐭𝐚𝐧 𝒂 𝟐 𝐭𝐚𝐧 𝒂
𝟏−𝒄𝒐𝒔𝟐𝒂 𝟏
𝒄𝒐𝒔𝟐 𝒂 + 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝒂 = 𝟏 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝒂 = =
𝟐 𝟏+𝒕𝒂𝒏𝟐 𝒂
𝐬𝐢𝐧 𝒂 𝟏+𝒄𝒐𝒔𝟐𝒂 𝟏
Relations tan 𝒂 = 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝒂 = =
𝐜𝐨𝐬 𝒂 𝟐 𝟏+ 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝒂
usuelles sin2𝒂 = 𝟐𝒔𝒊𝒏𝒂𝒄𝒐𝒔𝒂

𝐬𝐢𝐧(𝒂 + 𝒃) = 𝒔𝒊𝒏𝒂𝒄𝒐𝒔𝒃 + 𝒄𝒐𝒔𝒂𝒔𝒊𝒏𝒃


𝐬𝐢𝐧(𝒂 − 𝒃) = 𝒔𝒊𝒏𝒂𝒄𝒐𝒔𝒃 − 𝒄𝒐𝒔𝒂𝒔𝒊𝒏𝒃
Formules
𝐜𝐨𝐬(𝒂 + 𝒃) = 𝒄𝒐𝒔𝒂𝒄𝒐𝒔𝒃 − 𝒔𝒊𝒏𝒂𝒔𝒊𝒏𝒃
d’addition 𝐜𝐨𝐬(𝒂 − 𝒃) = 𝒄𝒐𝒔𝒂𝒄𝒐𝒔𝒃 + 𝒔𝒊𝒏𝒂𝒔𝒊𝒏𝒃
𝐭𝐚𝐧 𝒂+ 𝐭𝐚𝐧 𝒃
𝐭𝐚𝐧(𝒂 + 𝒃) =
𝟏−𝒕𝒂𝒏𝒂𝒕𝒂𝒏𝒃
𝐭𝐚𝐧 𝒂−𝐭𝐚𝐧 𝒃
𝐭𝐚𝐧(𝒂 − 𝒃) =
𝟏+𝒕𝒂𝒏𝒂𝒕𝒂𝒏𝒃

𝟏
𝒄𝒐𝒔𝒂𝒄𝒐𝒔𝒃 = [𝐜𝐨𝐬(𝒂 + 𝒃) + 𝐜𝐨𝐬(𝒂 − 𝒃)]
𝟐
𝟏
Formules de 𝒔𝒊𝒏𝒂𝒔𝒊𝒏𝒃 = [𝐜𝐨𝐬(𝒂 − 𝒃) − 𝐜𝐨𝐬(𝒂 + 𝒃)]
𝟐
𝟏
multiplications 𝒄𝒐𝒔𝒂𝒔𝒊𝒏𝒃 = [𝐬𝐢𝐧(𝒂 + 𝒃) − 𝐬𝐢𝐧(𝒂 − 𝒃)]
𝟐
𝟏
ou de Simpson 𝒔𝒊𝒏𝒂𝒄𝒐𝒔𝒃 = [𝐬𝐢𝐧(𝒂 + 𝒃) + 𝐬𝐢𝐧(𝒂 − 𝒃)]
𝟐
cos 2𝒂 = 2𝒄𝒐𝒔𝟐 𝒂 − 𝟏 = 1- 2𝒔𝒊𝒏𝟐 𝒂 = 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝒂 − 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝒂
𝟏− 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝒂
=
𝟏+ 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝒂
𝟐𝒕𝒂𝒏𝒂
𝒕𝒂𝒏𝟐𝒂 =
𝟏 − 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝒂
𝒑+𝒒 𝒑−𝒒
Transformations Avec variables 𝒂 = 𝒃=
𝟐 𝟐

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IV- RESOLUTION D’EQUATION DANS ℂ


1) Racines carrées d’un nombre complexe
a) Définition

Soit 𝒛 ∈ ℂ, on appelle racine carrée de 𝒛 tout nombre complexe 𝑧 tel que 𝒛𝟐 = 𝒁.

b) Théorème

 Tout nombre 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐱𝐞 𝒛 non nul admet deux racines carrées opposées.
 𝟎 admet pour 𝐬𝐞𝐮𝐥𝐞 𝐫𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞 𝐜𝐚𝐫𝐫é𝐞 𝟎.

2) Recherche algébrique des carrées d’un nombre complexe

Soient 𝒁 = 𝒂 + 𝒊𝒃 et 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒖𝒏𝒆 𝒓𝒂𝒄𝒊𝒏𝒆 𝒄𝒂𝒓𝒓é𝒆 de 𝒁.

𝑧 2 = 𝑍 ⟺ |𝑧|2 = |𝑍| 𝑒𝑡 (𝑥 + 𝑖𝑦)2 = 𝑎 + 𝑖𝑏

⟺ 𝑥 2 + 𝑦 2 = |𝑍| 𝑒𝑡 𝑥 2 + 2𝑖𝑥𝑦 − 𝑦 2 = 𝑎 + 𝑖𝑏

𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 = |𝒁|

𝒛𝟐 = 𝒁 ⟺ 𝒙 𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝒂

𝟐𝒙𝒚 = 𝒃

 Remarque :
 Si 𝒃 > 𝟎, alors 𝒙 et 𝒚 sont de 𝒎ê𝒎𝒆 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒆.
 Si 𝒃 < 𝟎, alors 𝒙 et 𝒚 sont de 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔.
Exercice :

Déterminer les racines carrées de 𝑍 = 8 + 6𝑖 et 𝑍 = 3 − 4𝑖.

Solution

Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 une racine carrée de Z = 8 + 6i.

𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 = |𝒁|

𝒛𝟐 = 𝒁 ⟺ 𝒙 𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝒂

𝟐𝒙𝒚 = 𝒃

𝑥 2 + 𝑦 2 = 10 (𝟏)

𝑧2 = 𝑍 ⟺ 𝑥2 − 𝑦2 = 8 (𝟐)

2𝑥𝑦 = 6 (𝟑)

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(1) + (2) ⟹ 2𝑥 2 = 18 ; (1) − (2) ⟹ 2𝑦 2 = 2


⟹ 𝑥2 = 9 ; ⟹ 𝑦2 = 1
⟹ 𝑥 = 3 ou 𝑥 = −3 ; ⟹ 𝑦 = 1 ou 𝑦 = −1.
(𝟑) Comme 𝟔 > 𝟎, alors 𝒙 et 𝒚 sont de 𝐦ê𝐦𝐞 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞𝐬.
Donc 𝒛 = 𝟑 + 𝒊 ou 𝒛 = −𝟑 − 𝒊.

De la même manière, les racines carrées de 𝑍 = 3 − 4𝑖 sont ∶ 𝒛 = 𝟐 − 𝒊 ou 𝒛 = −𝟐 + 𝒊.

3) Résolution dans ℂ de l’équation : 𝒂𝒛𝟐 + 𝒃𝒛 + 𝒄 = 𝟎.


a) Méthode
 On calcule le discriminant : ∆= 𝒃𝟐 − 𝟒𝒂𝒄.
 On détermine une racine carrée 𝛅 de ∆.
 On calcule les solutions

b) Tableau récapitulatif

Nature de ∆ ∆∈ℝ ∆∈ℂ


∆=𝟎 ∆>𝟎 ∆<𝟎 ∆≠𝟎

Racines 𝛅 = √∆ 𝛅 = 𝒊√|∆| 𝛅 et 𝛅′ (voir cours sur les


carrées de ∆ 𝛅=𝟎 𝛅′ = −√∆ racines carrées d’un
𝛅′ = −𝒊√|∆|
nombre complexe).

Solutions de −𝒃
𝒛𝟎 = −𝒃 − 𝜹 −𝒃 + 𝛅
(𝐄) 𝟐𝒂
𝒛𝟏 = 𝟐𝒂
et 𝒛𝟐 =
𝟐𝒂

Exercice1

𝟏) 𝐑é𝐬𝐨𝐮𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 ℂ 𝐥′ é𝐪𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐳 𝟐 − 𝟔𝐳 + 𝟏𝟎 = 𝟎.


Soit P(𝑥) = z 2 − 6z + 10.
∆= (−6)2 − 4 × 1 × 10 = −4
∆< 0.
𝛅 = 𝒊√|∆|
δ = 𝑖√|−4| = 2𝑖.
−𝒃 − 𝛅 −𝒃 + 𝛅
Les solutions de l’équation sont : 𝒛𝟏 = et 𝒛𝟐 =
𝟐𝒂 𝟐𝒂
6 − 2𝑖 6 + 2𝑖
𝑧1 = = 3 − 𝑖 et 𝑧2 = = 3 + 𝑖.
2×1 2×1
Les solutions de l’équation z 2 − 6z + 10 = 0 sont 𝟑 − 𝒊 et 𝟑 + 𝒊.

𝟐) 𝐑é𝐬𝐨𝐮𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 ℂ 𝐥′ é𝐪𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝒛𝟐 + (𝟐 + 𝟑𝒊)𝒛 − 𝟐(𝟏 − 𝟐𝒊) = 𝟎.


Soit 𝑄(𝑥) = 𝑧 2 + (2 + 3𝑖)𝑧 − 2(1 − 2𝑖)
∆= (2 + 3𝑖)2 − 4 × 1 × (−2)(1 − 2𝑖) = 3 − 4𝑖.
∆≠ 𝟎

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Soit δ = 𝑥 + 𝑖𝑦 une racine carrée de ∆.


𝑥2 + 𝑦2 = 5

δ2 = ∆ ⟺ 𝑥2 − 𝑦2 = 3

2𝑥𝑦 = −4

𝑥 = 2 ou 𝑥 = −2 ; 𝑦 = 1 ou 𝑦 = −1.
Comme − 4 < 0, alors 𝑥 et 𝑦 sont de signes contraires.
δ = 2 − 𝑖 ou δ′ = −2 + 𝑖
Les solutions de l′ équation 𝑧 2 + (2 + 3𝑖)𝑧 − 2(1 − 2𝑖) = 0 sont ∶
−𝒃 − 𝜹 −𝒃 + 𝛅
𝒛𝟏 = 𝟐𝒂 et 𝒛𝟐 = 𝟐𝒂

−(2 + 3𝑖) − (2 − 𝑖) −(2 + 3𝑖) + (2 − 𝑖)


𝑧1 = 2×1
et 𝑧2 =
2×1

𝒛𝟏 = −𝟐 − 𝒊 et 𝒛𝟐 = −𝟐𝒊.

𝟑) 𝐑é𝐬𝐨𝐮𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 ℂ 𝐥′ é𝐪𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝒛𝟐 + 𝒊𝒛 + 𝟏 + 𝟑𝒊 = 𝟎.

Les solutions de l′ équation 𝑧 2 + 𝑖z + 1 + 3𝑖 = 0 sont ∶

𝒛𝟏 = 𝟏 − 𝟐𝒊 et 𝒛𝟐 = −𝟏 + 𝒊.

Exercice 2

Soit P(𝑧) = 𝑧 3 − 4𝑧 2 + (4 + 𝑖)𝑧 − 3 − 3𝑖.

1) Montrer que l’équation (E): P(z) = 0 admet une solution réelle 𝑧0 que l’on
déterminera.
2) Trouvez les nombres 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que P(𝑧) = (𝑧 − 𝑧0 )(𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐).
3) Résoudre l′ équation(E): P(z) = 0.
Solution 2

1) Montrons que l’équation (𝐄): 𝐏(𝐳) = 𝟎 admet une solution réelle 𝒛𝟎 que l’on
déterminera.

P(𝑧0 ) = 𝑧0 3 − 4𝑧0 2 + (4 + 𝑖)𝑧0 − 3 − 3𝑖

P(𝑧0 ) = (𝑧0 3 − 4𝑧0 2 + 4𝑧0 − 3) + 𝑖(𝑧0 − 3).

𝑧0 3 − 4𝑧0 2 + 4𝑧0 − 3 = 𝟎
P(𝑧0 ) = 0 ⟺ {
𝑧0 − 3 = 𝟎

𝒛𝟎 = 𝟑.

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𝟐) 𝐓𝐫𝐨𝐮𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝒂, 𝒃 𝐞𝐭 𝒄 𝐭𝐞𝐥𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐏(𝒛) = (𝒛 − 𝒛𝟎 )(𝒂𝒛𝟐 + 𝒃𝒛 + 𝒄).

𝟑 Méthodes de résolution possibles à savoir :

− 𝐋𝐚 𝐝𝐢𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐄𝐮𝐜𝐥𝐢𝐝𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞
− 𝐋𝐚 𝐦é𝐭𝐡𝐨𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐞𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐢𝐧𝐝é𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧é𝐬 (𝐩𝐚𝐫 𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧)
− 𝐋𝐚 𝐦é𝐭𝐡𝐨𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐇Ö𝐍𝐄𝐑.
𝒂=𝟏
{ 𝒃 = −𝟏
𝒄=𝟏+𝒊

Alors P(𝑥) = (𝑧 − 3)(𝑧 2 − 𝑧 + 1 + 𝑖).

𝟑) 𝐑é𝐬𝐨𝐥𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐥′ é𝐪𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧(𝐄): 𝐏(𝐳) = 𝟎.

P(𝑥) = 0 ⟺ (𝑧 − 3)(𝑧 2 − 𝑧 + 1 + 𝑖) = 0
⟺ 𝑧 − 3 = 0 ou 𝑧 2 − 𝑧 + 1 + 𝑖 = 0
⟺ 𝑧 = 3 ou 𝑧 2 − 𝑧 + 1 + 𝑖 = 0
Posons 𝑄(𝑥) = 𝑧 2 − 𝑧 + 1 + 𝑖
∆= −3 − 4𝑖
𝑧1 = 𝑖 et 𝑧2 = 1 − 𝑖
Alors les solutions de l′ équation(E) 𝑠𝑜𝑛𝑡 ∶ 𝟑; 𝒊; 𝟏 − 𝒊.
Donc 𝐏(𝒛) = (𝒛 − 𝟑)(𝒛 − 𝟏)(𝒛 − 𝟏 + 𝒊).

V- RACINES 𝒏 − 𝒊è𝒎𝒆 D’UN NOMBRE COMPLEXE NON NUL


a) Définition
𝒏 étant un nombre entier non nul et 𝒁 un nombre complexe, on appelle racine 𝒏 − 𝒊è𝒎𝒆 de
𝒁 tout nombre complexe 𝒁 tel que : 𝒛𝒏 = 𝒁.

b) Propriété

Soit 𝒓𝒆𝒊𝛉 un nombre complexe non nul et 𝒏 ∈ ℕ ≥ 𝟐.

𝒓𝒆𝒊𝛉 admet 𝒏 − 𝒓𝒂𝒄𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒏 − 𝒊è𝒎𝒆𝒔 telles que :

θ k2π
n i( + )
zk = √ r e n n ; avec k ∈ {0; 1; 2; … ; n − 1}
Ou bien

𝐧 𝛉 𝐤𝟐𝛑 𝛉 𝐤𝟐𝛑
𝐳𝐤 = √𝐫 [𝐜𝐨𝐬 ( + ) + 𝒊𝐬𝐢𝐧 ( + )]
𝐧 𝐧 𝐧 𝐧
avec 𝐤 ∈ {𝟎; 𝟏; 𝟐; … ; 𝐧 − 𝟏}.

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Les images de ces racines sont les sommets d’un polynôme régulier à 𝒏 côtés inscrit dans le
𝐧
cercle de centre 𝐎 de rayon √ 𝐫.
 Remarque

La somme de 𝒏 𝒓𝒂𝒄𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒏 − 𝒊è𝒎𝒆𝒔 d’un nombre complexe non nul est nulle.

Exercice 1 : Déterminer puis représenter les racines cubiques de 1.

Posons 𝑍 = 1.

La forme exponentielle de 𝑍 = 1 est 𝑒 𝑖0 .

Soit 𝑧 = 𝑟𝑒 𝑖θ une racine 3 − 𝑖è𝑚𝑒 𝑑𝑒 1.


𝟑
𝑧 3 = 1 ⟺ (𝑟𝑒 𝑖θ ) = 𝑒 𝑖0

⟺ 𝑟 3 𝑒 𝑖3θ = 𝑒 𝑖0

 Rappel : Propriété 2 : Egalité entre deux nombres complexes (très importante).


Soient 𝑧 et 𝑧 ′ deux nombres complexes non nuls.

 𝒛 = 𝒛′ ⟺ |𝒛| = |𝒛′ | et 𝐚𝐫𝐠(𝒛) = 𝐚𝐫𝐠(𝒛′ ) + 𝐤𝟐𝛑, 𝐤 ∈ ℤ.


𝑟3 = 1
Alors, on a {
3θ = 0 + 𝑘2𝜋 ; 𝑘 ∈ ℤ
3
𝑟 = √1
⟺{ 𝑘2𝜋
θ= ; 𝑘 ∈ {0; 1; 2}
3
𝑟=1
⟺{ 𝑘2𝜋
θ= ; 𝑘 ∈ {0; 1; 2}
3
Pour 𝑘 = 0, θ0 = 0 et 𝑧0 = 1
2𝜋 2𝜋 1 √3
Pour 𝑘 = 1, θ1 = et 𝑧1 = 𝑒 𝑖 3 = − + 𝑖
3 2 2
4𝜋 4𝜋 1 √3
Pour 𝑘 = 2, θ2 = et 𝑧2 = 𝑒 𝑖 3 = − − 𝑖
3 2 2
𝟏 √𝟑 𝟏 √𝟑
Les racines cubiques de 1 sont ∶ 𝟏; − + 𝒊 𝒆𝒕 − − 𝒊 .
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
Exercice 2 : Déterminer puis représenter les racines quatrièmes de l’unité.

Les racines quatrièmes de l’unité sont : 𝟏; 𝒊; −𝟏 et − 𝒊.

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Exercice 3 : Déterminer puis représenter les racines cubiques de 𝑍 = 8𝑖.


π
𝑟 = |𝑍| = 8 et θ = arg(𝑍) =
2
π π
La forme trigonométrique de 𝑍 = 8𝑖 est ∶ 8 [𝑐𝑜𝑠 ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( )]
2 2
On sait que 𝑍 = 8𝑖 admet trois racines cubiques qui sont solutions de l’équation 𝑧 3 = 𝑍.
𝑧 = 𝑐𝑜𝑠θ + 𝑖𝑠𝑖𝑛θ ⇒ 𝑧 3 = (𝑐𝑜𝑠θ + 𝑖𝑠𝑖𝑛θ)3 = 𝑐𝑜𝑠3θ + 𝑖𝑠𝑖𝑛3θ.
Les racines cubiques de 𝑍 = 8𝑖 sont de la forme :
𝐧 𝛉 𝐤𝟐𝛑 𝛉 𝐤𝟐𝛑
𝐳𝐤 = √𝐫 [𝐜𝐨𝐬 ( + ) + 𝒊𝐬𝐢𝐧 ( + )] ; avec 𝐤 ∈ {𝟎; 𝟏; 𝟐} et 𝒏 = 𝟑.
𝐧 𝐧 𝐧 𝐧
𝜋 𝜋
2 0 × 𝑘2𝜋 0 × 𝑘2𝜋 𝜋 𝜋
) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( 2 +
3
𝑧0 = √8 [𝑐𝑜𝑠 ( + )] = 2 [𝑐𝑜𝑠 ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( )]
3 3 3 3 6 6

√3 1
𝑧0 = 2 ( + 𝑖 ) = √𝟑 + 𝒊.
2 2
De la même manière, 𝒛𝟏 = −√𝟑 + 𝒊 et 𝒛𝟐 = −𝟐𝒊.
Les racines cubiques de Z = 8i sont ∶ √𝟑 + 𝒊; −√𝟑 + 𝒊 et − 𝟐𝒊.

LEÇON 2 : NOMBRES COMPLEXES ET GEOMETRIE

I- CONFIGURATION DU PLAN
1) Vecteurs du plan

 𝐋𝐞 𝐯𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐁 a pour affixe 𝐳⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐁 = 𝐳𝐁 − 𝐳𝐀
 𝐋𝐚 𝐝𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐀𝐁 se calcule ∶ 𝐀𝐁 = |𝐳𝐁 − 𝐳𝐀 |
 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟺ 𝐳𝐁 − 𝐳𝐀 = 𝐳𝐃 − 𝐳𝐂
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐂𝐃
𝐀𝐁
 𝐀𝐁 = 𝐂𝐃 ⟺ |𝐳𝐁 − 𝐳𝐀 | = |𝐳𝐃 − 𝐳𝐂 |

2) Angles orientés

𝟏. ̂
𝐦𝐞𝐬 (𝐎𝐈; 𝐎𝐀) = 𝐚𝐫𝐠(𝐳𝐀 ) + 𝐤𝟐𝛑
𝐳⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐳𝐃 − 𝐳𝐂
𝟐. ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝐦𝐞𝐬 (𝐀𝐁 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝐚𝐫𝐠 𝐂𝐃
; 𝐂𝐃 + 𝒌𝟐𝝅 = 𝐚𝐫𝐠 + 𝒌𝟐𝝅.
𝐳𝐀𝐁
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐳𝐁 − 𝐳𝐀

Exemple :

A, B, C et D sont des points d′ affixes respectives √3 − 2𝑖 ; √3 − 𝑖 ; −2𝑖 et − 1 − 𝑖.


Calcule mes (AB⃗⃗⃗⃗⃗̂
; ⃗⃗⃗⃗⃗
CD)
zD − zC −1 − i − (−2i) −1 + i 𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗̂
mes (AB ; ⃗⃗⃗⃗⃗
CD) = arg = arg = arg = + 𝑘2𝜋.
zB − zA √3 − i − (√3 − 2i) i 4

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3) Alignement de trois points


𝐳𝐂 − 𝐳𝐀
Trois points distincts A, B et C sont 𝒂𝒍𝒊𝒈𝒏é𝒔 ⟺ ∈ ℝ∗
𝐳𝐁 − 𝐳𝐀

Exemple :

On donne les points zA = −1 − 𝑖 ; zB = 2 + 3𝑖 ; zC = −10 − 13𝑖.

Justifier que les points A, B et C sont alignés.

Solution :
𝐳𝐂 − 𝐳𝐀
A, B et C sont 𝐚𝐥𝐢𝐠𝐧é𝐬 si et seulement si ∈ ℝ∗
𝐳𝐁 − 𝐳𝐀

zC − zA −10 − 13𝑖 − (−1 − 𝑖) −9 − 12𝑖 −3(3 + 4𝑖)


= = = = −3.
zB − zA 2 + 3𝑖 − (−1 − 𝑖 ) 3 + 4𝑖 3 + 4𝑖
zC − zA
Or − 3 ∈ ℝ∗ , alors ∈ ℝ∗ .
zB − zA

Donc les points A, B et C sont 𝐚𝐥𝐢𝐠𝐧é𝐬.

4) Milieu d’un segment


Soient A, B et K trois points du plan.
𝐳𝐀 + 𝐳𝐁
𝐊 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐞𝐮 𝐝𝐞 [𝐀𝐁] ⟺ 𝐳𝐤 =
𝟐
Exemple :

On donne les points A(4 + 2i) et B(6 − 8i)


Déterminer l’affixe du point F milieu de [AB].
zA +zB
Le point F est le milieu de [AB], alors zF = = 5 − 3𝑖.
2

5) Orthogonalité de deux droites


𝐳𝐃 − 𝐳𝐂
(𝐀𝐁) ⊥ (𝐂𝐃) ⟺ ∈ 𝒃𝒊 ; 𝒃 ∈ ℝ∗ .
𝐳𝐁 − 𝐳𝐀

Exemple :
Soient 𝑧𝐴 = −1 − 𝑖 ; 𝑧𝐵 = 4 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑧𝐶 = −2 + 1,5𝑖.

Démontrons que les droites (AB) et (AC) sont perpendiculaires.

𝐳𝐂 − 𝐳𝐀 14,5𝑖 1
= = 𝑖.
𝐳𝐁 − 𝐳𝐀 29 2

Alors droites (AB) et (AC) sont perpendiculaires.

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6) Configurations du plan et nombres complexes

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II- TRANSFORMATIONS DU PLAN


1) Transformations élémentaires

2) Similitudes directe du plan

a) Définition
 Toute similitude directe de rapport 𝒌 (𝒌 > 𝟎) est associée à une bijection complexe
𝑓 définie par :
𝒇(𝒛) = 𝒛′ = 𝒂𝒛 + 𝒃 (𝑎 ∈ ℂ∗ , 𝑏 ∈ ℂ et 𝒌 = |𝒂|).
 Réciproquement toute écriture complexe 𝑓 définie par 𝒛′ = 𝒂𝒛 + 𝒃(𝑎 ∈ ℂ∗ , 𝑏 ∈
ℂ ) est associée à une similitude S de rapport 𝒌 = |𝒂|.

b) Propriété :
𝒌 > 𝟎, toute similitude directe S de rapport 𝒌 qui n’est pas une translation admet un muni
point invariant 𝛀 et s’écrit de manière unique sous la forme :
𝐒 = 𝐡(𝛀,𝐤) ∘ 𝐫(𝛀,𝛉) ou 𝐒 = 𝐫(𝛀,𝛉) ∘ 𝐡(𝛀,𝐤)
Cette forme est appelée décomposition canonique de S.
Le point 𝛀 est appelé le centre de 𝐒, 𝒌 son 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 et 𝛉 son 𝐚𝐧𝐠𝐥𝐞.
𝐒 est caractérisée par 𝛀, 𝒌 et 𝛉. On peut donc écrire 𝐒(𝛀, 𝒌, 𝛉).

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c) Détermination des éléments caractéristiques de 𝐒


Soit 𝒛′ = 𝒂𝒛 + 𝒃(𝑎 ∈ ℂ∗ , 𝑏 ∈ ℂ ); 𝐥′ é𝐜𝐫𝐢𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐱𝐞 associée à la similitude directe S.

𝒂 ∈ ℝ∗ 𝒂 ∉ ℝ∗ , 𝒂 = |𝒂|. 𝒆𝒊𝛉
𝒂=𝟏 𝒂≠𝟏 |𝒂| = 𝟏 |𝒂| ≠ 𝟏
Bijection
Complexe 𝒇(𝒛) = 𝒛′ = 𝒂𝒛 + 𝒃

Transformations Translation de Homothétie de Rotation Similitude plane


du plan ⃗
vecteur 𝒖 rapport 𝒌 et de d’angle 𝛉 et de directe de rapport
centre 𝛀 centre 𝛀 𝒌, d’angle 𝛉 et de
centre 𝛀
Eléments  - Rapport 𝒌 = |𝒂| -Angle 𝛉  - Rapport 𝒌 = |𝒂|
Caractéristiques  𝒖
L’affixe de ⃗ - Centre 𝛀(𝝎) 𝛉 = 𝐚𝐫𝐠(𝒂) - Angle 𝛉
est 𝒃.  - Centre 𝛀(𝝎) 𝛉 = 𝐚𝐫𝐠(𝒂)
𝒃 𝒃  - Centre 𝛀(𝝎)
𝛚= 𝛚=
𝟏−𝒂 𝟏−𝒂 𝒃
𝛚=
𝟏−𝒂

Exercice :

Donner la nature et les éléments caractéristiques de la transformation 𝐅 du plan donnée par


son expression complexe :

1) 𝑧 ′ = 𝑖𝑧 + 2 2) 𝑧 ′ = (1 + 𝑖√3)𝑧 + 3 3) 𝑧 ′ = 2𝑧 − 3 + 𝑖 4) 𝑧′ = 𝑧 + 2 + 3𝑖.

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CALCUL INTEGRAL - CALCUL D’AIRES

I- INTEGRALE D’UNE FONCTION CONTINUE


1) Notion d’intégrale
Définition :
Soit f une fonction continue sur un intervalle k, 𝑎 et b deux éléments de k.
On appelle intégrale de 𝑎 à b de f, le nombre réel 𝑭(𝒃) − 𝑭(𝒂) ; où 𝑭est une primitive de f
sur k.
𝒃
∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 = [𝑭(𝒙)]𝒃𝒂 = 𝑭(𝒃) − 𝑭(𝒂) ; où 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont les bornes de l’intégrale.
2
Ex : Calcul l’intégrale 𝐼 =∫1 (2𝑡 + 4)𝑑𝑡
2
𝐼 =∫1 (2𝑡 + 4)𝑑𝑡
= [𝑡 2 + 4𝑡]12
= (22 + 4 × 2) − (12 + 4 × 1)
= 12 − 5
𝐼 = 7.
2) Propriétés
- Soit f une fonction continue sur un intervalle k, 𝑎 et b deux éléments de k,
𝒂 𝒃 𝒂
on a : ∫𝒂 𝒇(𝒕)𝒅𝒕 = 𝟎 ; ∫𝒂 𝒇(𝒕)𝒅𝒕 = − ∫𝒃 𝒇(𝒕)𝒅𝒕.
- Soit f une fonction continue sur un intervalle k, 𝑎 est un élément de k, la fonction
𝒙
𝒙 ⟼ ∫𝒂 𝑑𝑒 𝑨 ⟼ ℝ est la primitive de f qui s’annule en 𝒂.
𝒙𝟏
Ex : 𝒍𝒏𝒙 = ∫𝟏 𝒅𝒕.
𝒕

 Interprétation graphique de l’intégrale


Propriété :
Soit f une fonction continue et positive sur un intervalle k, (𝒞𝑓 )sa courbe représentative sur
un intervalle k, 𝑎 et b deux éléments de k tel que 𝑎 < 𝑏.
𝒃
∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 est l’aire (en unité d’aire : UA) du domaine 𝓓 ℎ𝑎𝑐ℎ𝑢𝑟é délimité par (𝒞𝑓 ), la

droite (OI) et les droites d’équation 𝒙 = 𝒂 𝑒𝑡 𝒙 = 𝒃.


y
(𝒞𝑓 )

J 𝓓
0 I 𝒂 𝒃 x
On appelle unité d’aire notée (UA) dans un repère orthonormée (O, I, J), l’aire de la partie
rectangulaire déterminée par les vecteurs unitaires du repère tel que :
1 UA = 𝑶𝑰 × OJ (en cm2).

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Remarque : Le domaine D précédent est aussi l’ensemble des points M de


Coordonnées (x ; y) (M(𝒙𝒚))
𝒂≤𝒙≤𝒃
tel que {
𝟎 ≤ 𝒚 ≤ 𝒇(𝒙)
 Si f< 0 𝑠𝑢𝑟 [𝑎; 𝑏]
𝒃
A(D)= (− ∫𝒂 (𝒇)(𝒙)𝒅𝒙) . 𝑼𝑨
 Pour calculer l’aire d’un domaine, il faut toujours étudier le signe de la fonction.

3) Propriété algébriques
- Relation de chasles
Soit f une fonction continue sur un intervalle k, a, b et c trois éléments de k on a :
𝒃 𝒄 𝒄
∫ 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 + ∫ 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 = ∫ 𝒇(𝒙)𝒅𝒙
𝒂 𝒃 𝒂

- Propriété de linéarité de l’intégrale


Soit f et g deux fonctions continues sur k. a et b éléments de k et 𝛼 un nombre réel. On a :

𝒃 𝒃 𝒃 𝒃 𝒃
∫ á𝒇(𝒙)𝒅𝒙 = á ∫ 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 ∫ (𝒇 + 𝒈)(𝒙)𝒅𝒙 = ∫ 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙 + ∫ 𝒈(𝒙)𝒅𝒙
𝒂 𝒂 𝒂 𝒂 𝒂

Exemples :

1- Calcul l’intégrale
1 2𝑡 1 𝑡
I = ∫0 dt = 2∫0 𝑑𝑡
√1+𝑡² √1+𝑡²
𝒕
Soit f(x) =
√𝟏+𝒕²
1 ′
Posons u(x) = 1+t² ; u’(x) = 2t ; 2
𝑢 (𝑥) = 𝑡

1 𝑢′(𝑥) 𝑢′
f(x)= [ ] .or =2√𝑢
2 √𝑢(𝑥) √𝑢

1
Alors F(x) = 2 x 2√1 + 𝑡²
F(x) = √1 + 𝑡²
Donc I = 2 [ √1 + 𝑡²] 10
I = 2(√2 - 1 )

I = 2√2 − 2

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2) soit f (x) = 𝑥² − 1

Déterminer l’aire en cm² du domaine (D) délimité par (f) et les droites d’équation x = 0 ; x =
𝑈𝑛𝑖𝑡é∶ 𝑂𝐼 =2𝑐𝑚
2 et y = 0 ( 𝑂𝐽 =3𝑐𝑚
)

Etudions d’abord le signe de f(x)

X -∞ -1 0 1 +∞
f (x) + - +

[0 ; 2 ] = [ 0 ; 1 ] U [ 1 ; 2 ]
∀𝑥 ∈ [ 0 ; 1], 𝑓 (𝑥) ≤ 0 𝑒𝑡
∀ 𝑥 ∈ [ 0; 2], 𝑓 (𝑥) ≥ 0
2 1 2
A(D) = ⌊∫0 𝑓(𝑥) 𝑑(𝑥)⌋x UA = (∫0 (−𝑥 2 + 1 )𝑑𝑥 + ∫1 ( 𝑥 2 − 1)𝑑𝑥) x UA
𝑥3 1 𝑥3
= ([− + 𝑥] 21) ∫0 + [ 3 − 𝑥] 21
3

A (D) = 2 𝑈𝐴. 𝑜𝑟 𝑈𝐴 = 𝑂𝐼 x OJ
𝑈𝐴 = 2 𝑐𝑚 𝑋 3 𝑐𝑚
𝑈𝐴 = 6 𝑐𝑚2
Donc 𝐴(𝐷) = 12 𝑐𝑚².

II- TECHNIQUE DE CALCUL D’UNE INTEGRATION PAR PARTIES.

Propriété :

Soient u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle k tel que u’ et v’ sont continues sur k,
a et b deux éléments de k, on a :
𝒃 𝒃
𝒃
∫ 𝒖(𝒙)𝒗′ (𝒙)𝒅 (𝒙) = [𝒖(𝒙)𝒗(𝒙)] − ∫ 𝒖′ (𝒙)𝒗(𝒙)𝒅𝒙
𝒂 𝒂 𝒂

𝑒
Exemple : Calculer I = ∫1 𝑙𝑛𝑥𝑑𝑥
Posons u(x) = 𝑙𝑛𝑥 𝑒𝑡 𝑣 ′ (𝑥) = 1
1
𝑢(𝑥) = 𝑥 𝑒𝑡 𝑣(𝑥) = 𝑥
𝑒 𝑒1 𝑒
𝐼 = ∫1 𝑙𝑛𝑥𝑑𝑥 = [𝑥𝑙𝑛𝑥] 𝑒1 − ∫1 x 𝑥𝑑𝑥 = [𝑥𝑙𝑛𝑥] 𝑒1-∫1 1𝑑𝑥 = [𝑥𝑙𝑛𝑥] 1𝑒 − [𝑥] 1𝑒 = [𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥] 1𝑒
𝑥

= (𝑒𝑙𝑛𝑒 − 𝑒) − (𝑙𝑛1 − 1)
𝐼 = 1.

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III- CALCULS D’AIRES

Propriété

Soient 𝑓 et g deux fonctions continues sur un intervalle k.


(𝒞𝑓 ) 𝑒𝑡(𝒞𝑔 ) leurs représentations graphiques respectives, a et b deux éléments de k tel que
𝑎<𝑏
Lorsque 𝒇 ≥ 𝒈 sur [𝑎; 𝑏] l’aire du document (D) délimité par (𝒞𝑓 ) , (𝒞𝑔 ) et les droites
d’équation 𝑥 = 𝑎 ; 𝑥 = 𝑏 𝑒𝑠𝑡 ∶
𝒃
𝓐(𝑫) = (∫𝒂 𝒇(𝒙) − 𝒈(𝒙)) x 𝑼𝑨

 Etudier toujours le signe de 𝒇(𝒙) − 𝒈(𝒙).

Exemple : 𝑓: 𝑥 ↦ 𝑥² − 𝑒 −𝑥
𝑔: 𝑥 ↦ 𝑥²
Déterminons l’aire du domaine (𝐷) délimité par (Cf), (Cg) et les droites d’équation
𝑥 = −2 𝑒𝑡 𝑥 = 2 (𝑈𝑛𝑖𝑡é: 2 𝑐𝑚 )

Solution

Etudions d’abord le signe de 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥)


𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 − 𝑒 −𝑥 − 𝑥 2
𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = −𝑒 −𝑥 𝑜𝑟 𝑒 −𝑥 > 0
−𝑒−𝑥 < 0
Alors 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) < 0.
2
Comme𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) < 0, alors 𝒜(𝒟) = (− ∫−2[𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥)]𝑑𝑥) × 𝑈𝐴
2
= (− ∫−2 −𝑒 −𝑥 𝑑𝑥) × 𝑈𝐴
2
= (∫ 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥) × 𝑈𝐴
−2

= ([−𝑒 −𝑥 ]𝟐−𝟐 ) × 𝑈𝐴. Or UA = 2𝑐𝑚 × 2𝑐𝑚 = 4𝑐𝑚2


= (−𝑒 −2 + 𝑒 2 ) × 4𝑐𝑚2

𝓐(𝓓) = 𝟒(𝒆𝟐 − 𝒆−𝟐 )𝒄𝒎𝟐


.

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SUITES NUMERIQUES

I- GENERALITES

Définition :

On appelle suite numérique, toute fonction de 𝑬 → ℝ où 𝑬 = ℕ ou une partie de ℕ.


𝒖: 𝑬 → ℝ
𝒏 ↦ 𝒖(𝒏) est une suite numérique d’ensemble de définition 𝐄.
On la note (𝒖𝒏 )𝒏∈𝑬.
Lorsqu’il n’y a pas d’ambigüité, la suite (𝒖𝒏 )𝒏∈𝑬 est notée : (𝒖𝒏 ).
On note 𝒖𝒏 l’image de 𝒏 par 𝒖.
𝒖𝒏 est le terme d’indice 𝒏 aussi appelée terme général de la suite 𝒖.
Remarque : L’ensemble de définition d’une suite est l’ensemble des nombres entiers
supérieurs ou égaux à un nombre entier naturel donné.
1
Ex : 𝑢𝑛 = 𝑛−2
𝑛 − 2 ≠ 0 ⇔ 𝑛 ≠ 2.
Donc l’ensemble de définition de la suite (𝑢𝑛 ) est l’ensemble des nombres entiers
supérieurs ou égaux à 3.

II- MODES DE DETERMINATION D’UNE SUITE NUMERIQUE


1. Suite définie par une formule explicite
On peut définir une suite (Un) par la donnée d’une forme explicite qui détermine le
terme général Un en fonction de n.

Ex : 𝑢 ∶ ℕ → ℝ
𝑛 ↦ 𝑛2 + 1
𝑢𝑛 = 𝑛2 + 1
2. Suite définie par récurrence
On peut définir une suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝐸 par :

 La donnée de son 1er terme : terme défini par sa valeur numérique et son
indice.
 La donnée d’une formule de récurrence exprimant
𝒖𝒏+𝟏 = 𝒇(𝒖𝒏 ).

Ex : Soit (𝑣𝑛 )𝑛∈ℕ définie par :


𝑣0 = 1
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑣𝑛+1 = √2 + 𝑣𝑛2 .

Le deuxième terme de (𝑣𝑛 ) est 𝑣1 = √2 + 𝑣20 = √3.

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3. Représentation et détermination graphiques des termes

La courbe est une droite et la courbe n’est pas une droite. (Voir cahier d’activité).

III- COMMENT ETUDIER LE SENS DE VARIATION D’UNE SUITE ?

Pour étudier le sens de variation (monotonie) d’une suite, on peut :

 Etudier les variations de f si 𝒖𝒏 = 𝒇(𝒖𝒏 )


Ex : 𝑢𝑛 = 𝑛2 + 2𝑛 − 2.
Démontrer (𝑢𝑛 ) est strictement croissante.
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 2𝑥 − 2
On étudie cette fonction sur ℝ et on s’intéresse uniquement sur l’intervalle [𝟎; +∞[.

 Calculer puis comparer la différence 𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 à 0 et conclure.

Ex : 𝑢𝑛 = 𝑛2 + 2𝑛 − 2
Etudions le signe de 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛
𝑢𝑛 = 𝑛2 + 2𝑛 − 2
𝑢𝑛+1 = (𝑛 + 1)2 + 2(𝑛 + 1) − 2.
𝑢𝑛+1 = 𝑛2 + 4𝑛 + 1.
On a : 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 𝑛2 + 4𝑛 + 1 − (𝑛2 + 2𝑛 − 2).
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 2𝑛 + 3. Or ∀𝑛 ∈ [0; +∞[, 2𝑛 + 3 ≥ 0
Alors 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 > 0, donc (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est strictement croissante.

𝒖𝒏+𝟏
 Calculer puis comparer le rapport 𝒖𝒏
à 1 et conclure.

(A utiliser dans les cas où les termes de la suite sont positifs)


 Faire une démonstration par récurrence.

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IV- COMMENT FAIRE UNE DEMONSTRATION PAR RECURRENCE ?

Pour démontrer qu’une proposition 𝑷𝒏 qui dépend d’un nombre entier naturel 𝑛 est vrai
pour tout 𝑛, on peut procéder en 3 étapes comme suit :
Initialisation : Vérifier que la propriété est vraie pour le terme initial (𝑷𝟎 est vraie).
Transmission : Faire l’hypothèse en supposant que ∀𝒌 ∈ ℕ, 𝑷(𝒌) est vraie et montrer que
𝑷(𝒌 + 𝟏) est vraie.
Conclusion : Conclure alors ∀𝒏 ∈ ℕ, 𝑷𝒏 est vraie.
Ex : Soit la suite 𝑢 définie par :
𝑢0 = 10
1
𝑢𝑛+1 = 2 𝑢𝑛 + 1 ; ∀𝑛 ∈ ℕ.

A l’aide d’un raisonnement par récurrence, démontrer que


∀𝑛 ∈ ℕ,𝑢𝑛 > 2.
Solution :

 𝑢0 = 10 > 2. Donc P(0) est vraie.


 Supposons que ∀𝑘 ∈ ℕ, 𝑃(𝑘) soit vraie c’est-à-dire 𝑢𝑘 > 2.
Montrons que 𝑃(𝑘 + 1) est vraie
1 1
On a : 𝑢𝑘 > 2 ⇔ 2 𝑢𝑘 > 2 × 2
1
⇔ 2 𝑢𝑘 + 1 > 2

⇔ 𝑢𝑘+1 > 2
Donc 𝑃(𝑘 + 1) est vraie.
 Conclusion : ∀𝑛 ∈ ℕ,𝑢𝑛 > 2.
V- SUITE MINOREE, MAJOREE, BORNEE

On dit qu’une suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ numérique est :

 Minorée s’il existe un nombre réel m tel que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝒖𝒏 ≥ 𝒎.


 Majorée s’il existe un nombre réel M tel que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝒖𝒏 ≤ 𝑴.
 Bornée si elle est à la fois minorée et majorée.

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VI- COMMENT MONTRER QU’NE SUITE EST CONVERGENTE ?

Pour montrer qu’une suite est convergente, on peut procéder comme suit :

 Calculer sa limite et montrer que cette limite existe et est finie.


 Montrer que la suite est croissante et majorée.
 Montrer que la suite est décroissante et minorée.

Remarque :

 Toute suite croissante et non majorée diverge vers +∞


 Toute suite décroissante et non minorée diverge vers −∞.

Exercice 1

Pendant les congés de Noël, Séka a géré une cabine cellulaire dans son village. Sa recette a
été de 1500 F
le premier jour et 200 F de plus chacun des jours suivants. On désigne par Rn la recette de
n-ième jour.
1) Calculer R2 , R3 et R4
2) Exprimer Rn en fonction de n.
3) Au qu’énième jour la recette de Séka a été 4100 F.
4) Séka a besoin de 3500 F pour s’acheter des documents scolaires et habits.
Au bout des 14 jours de congés, aura-t-il les moyens pour effectuer ses achats ?

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VII- SUITE ARITMETIQUE

Définition : 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + 𝒓 ; avec 𝒓 : raison de la suite (𝑢𝑛 )

Expression du terme de rang 𝒏 ou terme général

𝒖𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒏𝒓 ; si le 1er terme est 𝑢0


𝒖𝒏 = 𝒖𝒌 + (𝒏 − 𝒌)𝒓 ; si le 1er terme est 𝑢𝑘
Ex : 𝑢0 = 2000
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 1000.
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝒖𝒏 = 𝟐𝟎𝟎𝟎 + 𝟏𝟎𝟎𝟎𝒏.

Identification : Etablir que 𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 est un nombre réel indépendant de 𝑛

Sens de variation :

 Si 𝒓 > 0 : (𝑢𝑛 ) est croissante.


 Si 𝒓 < 0 : (𝑢𝑛 ) est décroissante.
 Si 𝒓 = 𝟎 : (𝑢𝑛 ) est constante ou stationnaire.
Ex : 𝑢0 = 10
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 4.
Ici, 𝑟 = 4 > 0 donc (𝑢𝑛 )est strictement croissante.

Limites

Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ une suite arithmétique de 1er terme 𝒖𝒑 et de raison 𝒓.


Si 𝐫 = 𝟎, alors 𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑
𝒏→+∞
Si 𝐫 > 0, alors 𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = +∞
𝒏→+∞
Si 𝐫 < 0, alors 𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = −∞
𝒏→+∞

Sommes de termes consécutifs

𝟏𝒆𝒓 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆 + 𝑫𝒆𝒓


S.de termes consécutifs = 𝑵𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆𝒔 × 𝟐

𝒖𝒌 + 𝒖𝒏
𝒖𝒌 + ⋯ + 𝒖𝒏 = (𝒏 − 𝒌 + 𝟏) ×
𝟐

1+𝑛
Ex : 1 + 2 + 3 + ⋯ + 𝑛 = (𝑛 − 1 + 1) × 2

𝑛(1+𝑛)
1+2+3+⋯+𝑛 = .
2

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VIII- SUITE GEOMETRIQUE

Définition : 𝒗𝒏+𝟏 = 𝒒𝒗𝒏 ; avec 𝒒 : raison

Expression du terme général

𝒗𝒏 = 𝒗𝟎 𝒒𝒏 ; si le 1er terme est 𝑣0 .


𝒗𝒏 = 𝒗𝒌 𝒒𝒏−𝒌 ; si le 1er terme est 𝑣𝑘 .
Ex : 𝑣0 = 2
1
𝑣𝑛+1 = 2 𝑣𝑛
1
(𝑣𝑛 ) est une suite géométrique de 1er terme 𝑣0 = 2 et de raison 𝑞 = 2.
1
Alors 𝑣𝑛 = 2 × (2)𝑛
𝒗𝒏+𝟏
Identification : Etablir que 𝒗𝒏
est un réel indépendant de 𝑛.

Sens de variation :

 Si q = 1 : ( 𝑣𝑛 ) est constante.
 Si 𝒒 < 0 : ( 𝑣𝑛 ) n’est pas monotone.
∗ Si 𝒗𝟎 > 0
 Si 𝟎 < 𝑞 < 1 : ( 𝑣𝑛 ) est décroissante.
 Si 𝒒 > 1 : ( 𝑣𝑛 ) est croissante.

∗ Si 𝒗𝟎 < 0
 Si 𝟎 < 𝑞 < 1 : ( 𝑣𝑛 ) est croissante.
 Si 𝒒 > 1 : ( 𝑣𝑛 ) est décroissante.

Limites

Soit (𝑣𝑛 )𝑛∈ℕ une suite géométrique de 1er terme 𝒗𝒑 et de raison 𝑞.

 Si 𝒒 < −1 : pas de limite.


Si − 𝟏 < 𝑞 < 1 ∶ 𝐥𝐢𝐦 𝒗𝒏 = 𝟎
𝒏→+∞
𝑆𝑖 𝒒 = 𝟏 ∶ 𝐥𝐢𝐦 𝒗𝒏 = 𝒗𝒑
𝒏→+∞
 Si 𝒒 > 1
𝐯𝟎 > 0 ∶ 𝐥𝐢𝐦 𝒗𝒏 = +∞
𝒏→+∞
𝐯𝟎 < 0 ∶ 𝐥𝐢𝐦 𝒗𝒏 = −∞
𝒏→+∞
Sommes de termes consécutifs

𝟏−𝒒𝒏𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆𝒔
S.de termes consécutifs = 1er terme de la somme × ( )
𝟏−𝒒

𝟏−𝒒𝒏−𝒌+𝟏
𝒗𝒌 + ⋯ + 𝒗𝒏 = 𝒗𝒌 × ( 𝟏−𝒒
).

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STATISTIQUES

I- MOYENNE, VARIANCE, ECART TYPE

𝒏 𝒏
𝟏 𝟏
𝒙
̅ = ∑ 𝒙𝒊 𝒚
̅ = ∑ 𝒚𝒊
𝑵 𝑵
𝒊=𝟏 𝒊=𝟏
𝒏 𝒏
𝟏 𝟏
𝑽(𝑿) = ∑ 𝒙𝟐𝒊 − 𝒙
̅𝟐 𝑽(𝒀) = ∑ 𝒚𝟐𝒊 − 𝒚
̅𝟐
𝑵 𝑵
𝒊=𝟏 𝒊=𝟏

𝝈(𝒙) = √𝑽(𝑿) 𝝈(𝒚) = √𝑽(𝒚)

II- POINT MOYEN (G ) D’UN NUAGE DE POINTS

On appelle point moyen d’un nuage de points représentant une série, le point G tel que :
̅; 𝒚
𝑮(𝒙 ̅).

III- COVARIANCE

𝒏
𝟏
̅×𝒚
𝑪𝒐𝒗(𝒙; 𝒚) = ∑ 𝒙𝒊 𝒚𝒊 − 𝒙 ̅
𝑵
𝒊=𝟏

IV- COEFFICIENT DE CORRELATION LINEAIRE

On appelle coefficient de corrélation linéaire d’une série statistique double de caractères


(x ; y), le nombre réel r défini par :

𝑪𝒐𝒗(𝒙; 𝒚) 𝑪𝒐𝒗(𝒙; 𝒚)
𝒓= 𝑜𝑢 𝒓=
√𝑽(𝑿) × 𝑽(𝒚) 𝝈(𝒙) × 𝝈(𝒚)

PROPRIETES

 r et cov (x ; y) ont le même signe.

 De plus 𝒂𝒂’=𝒓𝟐 et |𝒓| = √𝒂𝒂′.


 −𝟏 ≤ 𝒓 ≤ 𝟏
 Si |𝒓| est proche de 1, alors les droites (D) et (D’) sont proches l’une de l’autre ; on dit
qu’il y a une bonne ou une forte corrélation linéaire entre les deux variables x et y.
 Si 0,87≤ |𝒓| ≤ 1, on considère que la corrélation linéaire entre les deux variables x
et y est forte. Dans ce cas on peut faire un ajustement linéaire entre x et y.
 Si r = 1, on dit que la corrélation est parfaite.

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V- DROITES DE REGRESSION
a) La méthode des moindres carrés.
 Droite de régression de y en x
̅; 𝒚
La droite (D) de régression de y en fonction de x passe par le point 𝑮(𝒙 ̅), point moyen du
nuage de point.
Son équation est de la forme : (𝑫): 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃.

𝑪𝒐𝒗(𝒙; 𝒚)
𝒂= 𝑒𝑡 ̅ − 𝒂𝒙
𝒃=𝒚 ̅
𝑽(𝑿)

 Droite de régression de x en y

̅; 𝒚
La droite (D’) de régression de x en fonction de y passe par le point 𝑮(𝒙 ̅), point moyen du
nuage de point.
Son équation est de la forme : (D’) : 𝒙 = 𝒂′𝒚 + 𝒃′.

𝑪𝒐𝒗(𝒙; 𝒚)
𝒂′ = 𝑒𝑡 𝒃′ = 𝒙
̅ − 𝒂′𝒚
̅
𝑽(𝒚)

Remarque :
̅; 𝒚
𝑮(𝒙 ̅) appartient aux deux droites de régression. Donc pour tracer ces droites, il suffit de
déterminer un autre point vérifiant l’équation : 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 ou 𝒙 = 𝒂′𝒚 + 𝒃′.

b) La méthode de Mayer

On suppose que les modalités 𝒙𝒊 sont rangées dans l’ordre croissant.

 Cas d’effectif total pair

On divise le tableau en deux parties égales en désignant par 𝑬𝟏 l’ensemble des P premiers
points de point moyen 𝑮𝟏 de coordonnées (𝒙 ̅𝟏; 𝒚
̅ 𝟏 ).
On désigne ensuite par 𝑬𝟐 l’ensemble des P derniers points de point moyen 𝑮𝟐 de
coordonnées (𝒙 ̅𝟐; 𝒚
̅ 𝟐 ).

 Cas d’effectif total impair

L’un des sous nuages comptera un élément de plus (la position du point moyen G permet de
faire un choix judicieux des sous nuages).

Equation de la droite de Mayer

La droite de Mayer est la droite (𝑮𝟏 𝑮𝟐 ) d’équation : 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃, avec

̅𝟐 − 𝒚
𝒚 ̅𝟏
𝒂= et ̅ − 𝒂𝒙
𝒃=𝒚 ̅
̅𝟐 − 𝒙
𝒙 ̅𝟏

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Démonstration de la formule

𝑦
̅1 = 𝑎𝑥
̅1 + 𝑏 × (−1)

𝑦
̅2 = 𝑎𝑥
̅2 + 𝑏

−𝑦
̅1 = −𝑎𝑥
̅1 − 𝑏

𝑦
̅2 = 𝑎𝑥
̅2 + 𝑏

𝑦̅2 −𝑦̅1 = 𝑎𝑥̅2 − 𝑎𝑥̅1


𝑦
̅2 −𝑦
̅1 = 𝑎(𝑥
̅2 − 𝑥
̅1 )
̅ −𝒚
𝒚 ̅
𝒂 = 𝒙̅𝟐 −𝒙̅𝟏
𝟐 𝟏

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TRAVAUX DIRIGES : Méthode de Mayer et méthode des moindres carrées

Exercice 1

Le tableau suivant donne l’évolution du chiffre d’affaire d’une boutique pendant les huit (8)
premiers jours d’activités.

Rang du jour 𝑥𝑖 1 2 3 4 5 6 7 8
Chiffre d’affaire en 100 150 180 250 300 440 480 500
millier de F CFA 𝑦𝑖

1. Représenter le nuage de point de coordonnées (𝑥𝑖 ; 𝑦𝑖 ).


Echelle : en abscisses : 1 cm pour 1 jour
en ordonnées : 1 cm pour 50 000 F CFA.
2. a) Calculer les coordonnées du point moyen G(X ̅; ̅
Y)
b) Construire le point G.
3. a) Calculer les coordonnées des points moyens G1 et G2.
b) Déterminer l’équation de la droite d’ajustement à l’aide de la méthode de MAYER.
c) Construire les points G1 et G2 et la droite de MAYER.
4. On suppose que la tendance observée se poursuit.
a) Déterminer le chiffre d’affaire observé le 12ème jour d’activités de la boutique.
b) Déterminer le nombre de jours d’activités pour observer un chiffre d’affaire de
800 000 F CFA.
5. a) Calculer les variances V(X) et V(Y), puis la covariance Cov(X ; Y).
b) Calculer le coefficient de corrélation linéaire r.
c) Donner une interprétation du résultat.
6. a) Déterminer une équation de la droite de régression de Y en X par la méthode des
moindres carrées.
b) Déterminer le chiffre d’affaires le 12ème jour si la tendance est maintenue dans ce
cas.
Exercice 2

Un organe d’information en Côte d’Ivoire a relevé pendant les 6 derniers mois le montant de
son chiffre d’affaires X et le montant de ses frais de publicité Y en millions de francs.
Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau ci-dessous :

𝑥𝑖 48 49 55 57 61 60
𝑦𝑖 9 9,8 10 10,5 10,8 11

1) Déterminer un ajustement affine par la méthode de MAYER.


2) Calculer le coefficient de corrélation linéaire r entre les deux variables X et Y.
Commenter le résultat.
3) Déterminer par la méthode des moindres carrées, une équation de la droite de
régression :
a) De Y en X.

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b) De X en Y.
4) Pour un chiffre d’affaire de 100 millions, quel serait le montant des frais de
publicité ? (On utilisera l’équation de la droite de régression de Y en X).
Exercice 3

1) Soit un groupe de dix élèves âgés de neuf ans répartis selon leur poids en Kg et leur
taille en cm.
Poids 𝑥𝑖 20 21 22 22 25 26 27 28 29 30
Taille 𝑦𝑖 115 120 117 123 130 123 132 132 128 135

a) Donner la droite d’ajustement linéaire (∆) de Y en X par la méthode des moindres


carrées.
b) Donner une équation de la droite (∆′) de régression de X en Y.
c) Calculer le coefficient de corrélation linéaire et donner une interprétation au résultat
obtenu.
2) Déterminer une équation de la droite de Mayer pour la série statistique suivante
indiquant le coût de fabrication d’un produit en fonction du tonnage.
Tonnage 𝑥𝑖 1 2 3 4 5 6 7 8
Coût de fabrication 𝑦𝑖 400 575 715 848 996 1150 1290 1450

Exercice 4

Les prix de vente du m2 de terrains à bâtir dans une commune rurale de 1998 à 2012 sont
consignés dans le tableau ci-dessous.

Année 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012


Rang de l’année 𝑥𝑖 1 3 5 7 9 11 13 15
Prix du m2 en dizaine 600 630 650 680 720 750 800 850
de francs 𝑦𝑖

1- Quel est en pourcentage l’augmentation du prix du m2 entre 1998 et 2012.


2- a- Représenter le nuage de points associé à la série statistique double (X ; Y).
Echelle : abscisse : 1 cm ↔ 2 ans ordonnée : 1cm ↔ 1000 F.
b- Déterminer le point moyen G du nuage et placer-le sur le graphique.
3- a- Calculer la covariance Cov(x ; y) de X et Y.
b- Calculer les variances V (x) et V (y) respectives des variables X et Y.
c- Calculer le coefficient de corrélation linéaire 𝑟 de la série (x ; y) puis interpréter-le.
4- Soit (𝐷) la droite d’ajustement de y en x obtenue par la méthode des moindres carrées.
a- Déterminer une équation de la droite (𝐷).
b- Tracer (𝐷).
5- On suppose que la tendance se poursuit de la manière au cours des années suivantes.
Donner une estimation du prix d’un terrain de 120m2 en 2014 dans cette commune
rurale.

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Exercice 5

A cause de la propagation de la grippe aviaire (Maladie du poulet due au virus H5N1) dans
les pays de l’Afrique de l’Ouest, les fermes avicoles ont de plus en plus de difficultés à
écouler leurs productions.
Le prix unitaire du poulet chute chaque mois et la demande aussi.
Pour suivre cette évolution afin d’anticiper d’éventuelles pertes, le responsable de la ferme
industrielle a recueilli sur le 8 derniers mois consécutifs les informations regroupées dans le
tableau suivant :

Le prix unitaire 𝑥𝑖 en centaines de francs 30 29 28 27 26 25 24 23


CFA du poulet
Le nombre 𝑦𝑖 en centaine de poulet 70 69 66 63 62 60 58 57

1) Représenter le nuage de points associé à cette série. Origine A (20 ; 55)


Echelle : 2 cm pour 1 centaine de francs CFA
1 cm pour 1 centaine de poulet
2) a- Calculer les coordonnées du point moyen G de ce nuage de points.
b- Calculer les variances V(𝑥) et V(𝑦) de 𝑥 et 𝑦.
c- Calculer la covariance 𝑐𝑜𝑣(𝑥; 𝑦) entre les variables 𝑥 et 𝑦.
d- Calculer le coefficient de corrélation linéaire 𝑟 entre les variables 𝑥 et 𝑦.
Vérifier que la valeur 𝑟 justifie un ajustement linéaire du nuage de points.
3) Justifier qu’une équation de la droite de régression de 𝑦 en 𝑥 est ∶
𝑦 = 1,96𝑥 + 11,07 (les coefficients ont été arrondis à l′ ordre 2. )

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QUELQUES EXERCICES

EXERCICE 1

Un livreur de pain qui fait son service à moto, doit servir tous les jours un client à 20 heures
précises. La livraison de pain chez ce client est indépendante d’un jour à l’autre.
Habituellement, le livreur met 10 minutes de la boulangerie au domicile de ce client ; mais la
mairie a fait installer sur son trajet deux feux tricolores non synchronisés et indépendants
- S’il arrive à un feu orange, il s’arrête 60 secondes et repart.
- S’il arrive à un feu rouge, il s’arrête 30 secondes et repart.
Pour chaque feu :
1
− La probabilité d’être vert est à l’arrivée du livreur est .
2
1
− La probabilité d’être orange est à l’arrivée du livreur est .
4
On note X la variable aléatoire égale au temps mis en minutes par le livreur pour arriver au
domicile du client.
1) a) Justifier que l’ensemble des valeurs prises par X est {10 ; 10,5 ; 11 ; 11,5 ; 12. }
5
𝑏) Justifier que P(X = 11) = .
16
c) Déterminer la loi de probabilité de X.
2) Calculer l’espérance mathématique de X. Interpréter ce résultat.
3) Le livreur part à 19 h 49 min de la boulangerie.
a) Calculer la probabilité pour qu’il arrive à 20 heures précises chez le client.
b) Calculer la probabilité pour qu’il arrive en retard chez le client.
4) Pour cette question, on donnera l’arrondi d’ordre 3 de chaque résultat. On appelle Y
la variable aléatoire égale au nombre de fois que le pain est livré à 20 heures
précises.
a) Calculer la probabilité pour que le pain soit livré exactement trois fois à 20 heures
précises au cours d’une semaine.
b) Calculer la probabilité pour que le pain soit livré au moins une fois à 20 heures
précises au cours d’une semaine.

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Problème 1 :

Partie A
∀𝑥 > 0, 𝑔(𝑥) = 1 − 𝑥𝑙𝑛𝑥
Soit 𝑔 la fonction définie sur [0 ; +∞[𝑝𝑎𝑟 ∶ {
𝑔(0) = 1
1-a) Etudier la continuité de 𝑔 en 0.
b) Etudier la dérivabilité de 𝑔 en 0. Interpréter graphiquement le résultat.
2) Calculer la limite de 𝑔 en + ∞.
3) Etudier les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
4-a) Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 ∈ ]𝑒 −1 ; +∞[.
b) Justifier que : 1,7< 𝛼 < 1,8.
∀𝑥 ∈ [0; 𝛼[, 𝑔(𝑥) > 0.
5) Démontrer que : {
∀𝑥 ∈ [𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) < 0.

Partie B

Soit𝑓 la fonction définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 3−𝑥 𝑙𝑛𝑥.
(𝑐𝑓 ) désigne sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère (O, I, J).
Unité graphique : 2 cm

1) Calculer la limite de 𝑓 en 0. Interpréter graphiquement le résultat.


𝑙𝑛𝑥 𝑥
2) a) Vérifions que ∀∈ ]0; +∞[, 𝑓(𝑥) = ( ) ( 𝑥 ) 𝑒 3 .
𝑥 𝑒
b) En déduire la limite de 𝑓 en +∞. Interpréter graphiquement le résultat.

𝑒 3−𝑥
3) 𝑎) Montrer que ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 (𝑥) = 𝑔(𝑥).
𝑥
b) En déduire le sens de variation de 𝑓.
𝑒3
4) 𝑎) Montrer que ∶ 𝑓(∝) = .
∝ 𝑒∝
b) En déduire un encadrement de 𝑓(∝).
c) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
3) Construire (𝐶𝑓 ).
4) Soit ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]0; ∝[.
a) Montrer que ℎ admet une bijection réciproque ℎ−1 dont on précisera l’ensemble
de départ et l’ensemble d’arrivée.
b) ) Dresser le tableau de variation de ℎ−1 .
c) Calculer (ℎ−1 )′(0).
Partie C
3
1) Donner une interprétation graphique de l′ intégrale I = ∫ 𝑒 3−𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥.
1
3
2) a) A l’aide d’une intégration par parties, calculer J = ∫1 𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥.
b) Justifier que ∀𝑥 ∈ [1; 3], 𝑙𝑛𝑥 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑒 2 𝑙𝑛𝑥.
c) En déduire que 4(−2 + 3𝑙𝑛3) ≤ I ≤ 4𝑒 2 (−2 + 3𝑙𝑛3).

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EXERCICE 2
Dans un sac à main, il y a 12 livres distincts et indiscernables au toucher :
5 livres de mathématiques, 3 livres de français et 4 livres d’anglais ; pour préparer les cours 3
professeurs choisissent au hasard un livre dans le sac.
6) Combien de façons différentes les professeurs peuvent choisir chacun un livre.
Calculer la probabilité de chacun des évènements suivants :
7) Soit A << les professeurs choisissent des livres de la même matière >>
8) Soit S << les professeurs choisissent des livres de matières différentes >>
9) Soit H << exactement deux des trois livres choisis sont de la même matière >>
c) Calculer la probabilité de l’évènement A U S.
d) En déduire la probabilité de l’évènement H.
10) Soit K << un seul des trois livres choisis est un livre de mathématique >>
Calculer la probabilité de l’évènement K.

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POBLEME 2

𝑒𝑥 − 2
On considère la fonction 𝑓 de ℝ → ℝ définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥 .
𝑒 − 2𝑥
(𝒞𝑓 ) est la courbe représentative de 𝑓 dans le repère orthonormé (O, I, J). OJ = 4 cm.
1) Soit la fonction 𝑢 dérivable sur ℝ et définie par : 𝑢(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 2𝑥.
En utilisant le sens de variation de la fonction 𝑢, démontrer que ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑒 𝑥 − 2𝑥 > 0.
2) En déduire l’ensemble de définition de 𝑓.
a) Déterminer les limites de 𝑓 en −∞ et en + ∞.
b) Donner une interprétation graphique des résultats précédents.
3) On considère la fonction 𝑔 de ℝ → ℝ définie par 𝑔(𝑥) = (2 − 𝑥)𝑒 𝑥 − 2.
a) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′(𝑥) = (1 − 𝑥)𝑒 𝑥 .
b) Etudier les variations de 𝑔 sur ℝ.
c) Dresser le tableau de variation de 𝑔.
d) Déterminer la limite de 𝑔 en +∞ et démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet
une unique solution 𝛼 appartenant à l’intervalle [1; +∞[.
e) Calculer 𝑔(0) et démontrer que :
∀𝑥 ∈ ]−∞; 0[, 𝑔(𝑥) < 0.
∀𝑥 ∈ ]0; 𝛼[, 𝑔(𝑥) > 0.
∀𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) < 0.
2𝑔(𝑥)
4) 𝑎) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = .
(𝑒 𝑥
− 2𝑥)2
b) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
2
5) a) Démontrer que 𝑒 ∝ = ; en utilisant la question 3𝑑).
2−∝
b) En déduire un encadrement de 𝛼 par deux entiers consécutifs.
1
𝑐) Déduire de la question précédente que 𝑓(∝) = .
∝ −1
𝑑) On admet que 1,60 est une valeur approchée de 𝛼 à 10−2 près par excès.
Démontrer que 1,68 est une valeur approchée de 𝑓(𝛼) à 2. 10−2 Près.
6) Tracer (𝒞𝑓 ) dans le repère orthonormé (O, I, J).
7) Soit (E) la partie du plan délimitée par les droites d’équation respectives 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝛼 ,
la courbe (𝒞𝑓 ) et l’axe des abscisses.
′ 2
2(∝ −1)2
Démontrer que l aire en 𝑐𝑚 𝑑𝑒 (E) est ∶ 8𝑙𝑛 [ ].
(2−∝)(𝑒 − 2)

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EXERCICE 3 (3 points)
1) Résoudre dans ℝ : 𝑥 2 − 2𝑒 2 > 0.
2) En déduire l’ensemble de validité de l’équation :
(E) = ln(𝑥 2 − 2𝑒 2 ) − ln(−𝑥) = 1.
3) Résoudre l’équation (E).

EXERCICE 4 (5 points)
On dispose de trois urnes A, B et C contenant des boules indiscernables au toucher. L’urne A
contient une boule rouge, un boule bleue et une boule verte. L’urne B contient une boule
rouge et deux boules vertes. L’urne C contient deux boules bleues et une boule verte. On
organise un jeu qui consiste à tirer une boule de chaque urne :
- Si parmi les trois boules tirées, il y a exactement une boule verte, on gagne 1 point.
- Si parmi les trois boules tirées sont vertes, on gagne 𝑎 points.
- Dans les autres cas, on perd 2 points.
1. Calculer la probabilité de tirer trois boules vertes.
2a) Calculer la probabilité de tirer exactement une boule verte, la boule provenant de
l’urne A.
2b) Justifier que la probabilité de tirer exactement un boule verte est 4/9.
3. Soit X la variable aléatoire égale au nombre de points obtenus par le joueur.
a) Déterminer la loi de probabilité de X.
b) On considère les évènements A : « aucune des trois boules tirées n’est verte » et
B : « il y a exactement deux boules vertes parmi les trois boules tirées ».
Calculer P(A) et P(B).
2𝑎 − 14
c) Démontrer que 𝐸(𝑋) = puis expliquer pourquoi le joueur n′ a aucun
27
intérêt à jouer tant que 𝑎 n’est pas supérieur ou égal à 7.
4. Un joueur répète n fois l’épreuve précédente de manière indépendante.
Déterminer le plus petit entier naturel n tel que la probabilité qu’il gagne au moins
une fois 1 point soit supérieur à 0,9.

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PROBLE ME 3 (12 points)


PARTIE A :
On considère la fonction P définie sur ]0; +∞[ par P(𝑥) = −2𝑙𝑛2 𝑥 + 𝑙𝑛𝑥 + 1.
1.a. Résoudre dans ℝ, l’équation −2𝑥 2 + 𝑥 + 1 = 0.
b. Résoudre dans ℝ, l’équation P(𝑥) = 0.
1 1
2. Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]0; [ ∪ ]𝑒; +∞[ , P(𝑥) < 0 et ∀𝑥 ∈ ] ; 𝑒[ , P(𝑥) > 0.
√𝑒 √𝑒
PARTEI B :
2𝑙𝑛𝑥 − 1
On considère la fonction 𝑓 de ℝ → ℝ définie par 𝑓(𝑥) = .
𝑥𝑙𝑛𝑥
1.a Justifier que 𝐷𝑓 = ]0; 1[ ∪ ]1; +∞[.
2 1
𝑏. Justifier que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓(𝑥) = − .
𝑥 𝑥𝑙𝑛𝑥
2a. Justifier que ∀𝑥 ∈ ]1; +∞[, 𝑥𝑙𝑛𝑥 > 0 et ∀𝑥 ∈ ]0; 1[, 𝑥𝑙𝑛𝑥 < 0.
b. Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de définition.
c. Interpréter graphiquement les résultats.
1
3. Calculer les valeurs exactes de 𝑓(√𝑒 ), 𝑓(𝑒)et 𝑓 ( ).
√𝑒
𝑃(𝑥)
4. a. Démontrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓 ′ (𝑥) = 2 2 .
𝑥 𝑙𝑛 𝑥
b. Déduire de la partie A, le signe de 𝑓 ′ (𝑥) puis dresser le tableau de variation de 𝑓.
5. Soit h la restriction de 𝑓 sur ]1; +∞[ et (𝐶ℎ ) la courbe représentative de h dans le plan
muni d’un repère orthonormé (O, I, J). (Unité graphique : 4 cm).
a. Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]1; √𝑒[, ℎ(𝑥) < 0 et ∀𝑥 ∈ ]√𝑒 ; +∞[, ℎ(𝑥) > 0.
b. Justifier la tangente (T) au point d’abscisse √𝑒 a pour équation :
4 4
𝑦= 𝑥− .
𝑒 √𝑒
6. Construire (T) et (𝒞𝑓 ).
PARTIE C : Soit H la primitive de la fonction h qui prend la valeur 1 en e.
1. Sans expliciter H, déterminer à l’aide de la partie B-5.a), le sens de variation de H.
1
2. a. Déterminer une primitive de .
𝑥𝑙𝑛𝑥
b. Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]1; +∞[, H(𝑥) = 2𝑙𝑛𝑥 − ln(𝑙𝑛𝑥) − 1.
3. Calculer la limite de H en 1 puis interpréter graphiquement le résultat.
ln(𝑙𝑛𝑥) 1
4. a. Justifier que ∀𝑥 ∈ ]1; +∞[, H(𝑥) = (2 − − ) 𝑙𝑛𝑥.
𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥
H(𝑥)
b. En déduire la limite de H en + ∞ et celle de quand 𝑥 tend vers + ∞.
𝑥
(On pourra poser X= 𝑙𝑛𝑥).
c. Interpréter graphiquement les résultats précédents.

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EXERCICE 5

On place dans un sac six (6) boules numérotées de 0 à 5, indiscernables au toucher. Deux des
six (6) sont rouges, les autres sont vertes. On tire simultanément trois (3) boules du sac.

1) Quel est le nombre de tirages possibles ? Justifier.


2) Calculer la probabilité de chacun des évènements :
A : « on tire trois boules vertes. »
B : « on tire au moins une boule rouge. »
3) Soit X la variable aléatoire qui à chaque tirage de trois boules, prend comme valeur le
plus grand des numéros portés par des boules.
a) Déterminer l’ensemble des valeurs prises par X.
3
b) Montrer que la probabilité pour que X prenne la valeur 3 est .
20
c) Donner la loi de probabilité de la variable X.
d) Calculer la probabilité pour que X prenne une valeur strictement supérieur à 3.
e) Calculer l’espérance mathématique, la variance et l’écart type de X.

EXERCICE 6

𝐈) On considère le polynôme P défini par : P(𝑥) = 2𝑥 3 + 3𝑥 2 − 2𝑥 − 3

1) a) Calculer P(1)
b) Factoriser P(𝑥).
c) Résoudre dans ℝ l’inéquation : P(𝑥) > 0.
2) Utiliser les résultats de la question 1) pour résoudre dans ℝ l’inéquation et l’équation
suivantes :
a) [(𝑙𝑛𝑥)2 − 1][2𝑙𝑛𝑥 + +3] > 0.
b) 2𝑙𝑛3 𝑥 + 3𝑙𝑛2 𝑥 − 2𝑙𝑛𝑥 − 3 = 0.
1 3𝑥 + 1
𝐈𝐈) f est la fonction définie sur ℝ ∖ {− } par ∶ 𝑓(𝑥) = .
2 (2𝑥 + 1)2
1) Démontrer les nombres réels 𝑎 et 𝑏 tels que :
1 𝑎 𝑏
∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {− } , 𝑓(𝑥) = +
2 2𝑥 + 1 (2𝑥 + 1)2
1
2) En déduire les primitives de 𝑓 sur ]− 2 ; +∞[.
1
3) Déterminer la primitive de F de f sur ]− 2 ; +∞[ vérifiant F(0) = 1.

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PROBLEME 4
Partie A
1- On considère la fonction g définie sur [0; +∞[ par ∶ 𝑔(𝑥) = −𝑥 + 𝑒 𝑥 − 1.
a) Etudier le sens de variation de g.
b) Calculer 𝑔(0) et en déduire que pour tout 𝑥 ∈ [0; +∞[ , g(𝑥) ≥ 0.
2- Soit la fonction h définie sur [0 ; +∞[ par h(𝑥) = −𝑥𝑒 𝑥 + 2𝑒 𝑥 − 1.
a) Etudier la fonction h et dresser son tableau de variation.
b) Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ [0; +∞[ , l′ équation h(𝑥) = 0 admet une unique
solution ∝ telle que 1,84 <∝< 1,85.
c) Préciser le signe de h(x) sur [0 ; +∞[.

Partie B

1 − 𝑒 −𝑥
Soit la fonction f définie sur [0 ; +∞[ par 𝑓(𝑥) = .
1 − 𝑥𝑒 −𝑥
On appelle (C) la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère
orthonormé (0, I, J) d’unité 5 cm. On admettra que pour tout 𝑥 ∈ [0; +∞[ , 𝑥−𝑒 𝑥 < 0.
𝑒𝑥 − 1
1 − a) Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ [0; +∞[ , f(𝑥) = 𝑥 . En déduire lim 𝑓(𝑥).
𝑒 −𝑥 𝑥→+∞
Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
ℎ(𝑥)
b) Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ [0; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥 .
(𝑒 − 𝑥)2
c) En déduire les variations et le tableau de variation de f.
1
d) Démontrer que 𝑓(∝) = ∝−1 et en déduire que 𝑓(∝) ≈ 1,2.

2- a) Préciser une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0.


(1 − 𝑥)𝑔(𝑥)
b) Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ [0; +∞[ , f(𝑥) − 𝑥 = .
𝑒𝑥 − 𝑥
c) En déduire la position de (C) par rapport à la droite (T).
3- Construire la droite (T) et la courbe (C) dans le repère (0, I, J).
Partie C

Soit φ ∶ [0; 1] → [0; 1]


𝑥 ↦ 𝑓(𝑥)
1- a) Justifier que φ admet une bijection réciproque φ−1 .
b) Donner le tableau de variation de φ−1 .
−1
c) Construire (Cφ ), courbe de φ−1 dans le repère (0, I, J).

2- Trouver une primitive de f sur [0; +∞[.

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EXERCICE 7

Soient f, g et h les fonctions de ℝ vers ℝ définies par :


𝑥
𝑓(𝑥) = ; 𝑔(𝑥) = √𝑥 + 1 et ℎ(𝑥) = 𝑥√𝑥 + 1.
√𝑥 + 1

1) Déterminer les ensembles de définition de Df et Dg de f et g.


2) Soit F une primitive de f sur ]−1; +∞[.
Déterminer les nombres 𝑎 et 𝑏 tels que 𝐹(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)√𝑥 + 1
3) a) Déterminer une primitive G de g sur [−1; +∞[
1
b) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]−1; +∞[, ℎ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥) + 𝑓(𝑥) 2
c) En déduire F(x).

EXERCICE 8

A une kermesse du Lycée Leboutou de Dabou, un stand propose le jeu suivant :


Le joueur achète un ticket à 1 000 F puis tire successivement et sans remise 3 billes d’un sac
contenant 6 billes dont 2 blanches, 2 oranges et 2 vertes.
- Le joueur gagne 5 000 F s’il tire dans le bon ordre les couleurs du drapeau Ivoirien.
- Il gagne 2 000 F s’il tire dans le mauvais ordre les couleurs du drapeau Ivoirien.
- Il ne gagne rien dans tous les autres cas.
1) Calculer la probabilité des événements suivants :
A : « le joueur dans le bon ordre les couleurs du drapeau Ivoirien. »
B : « le joueur tire 2 billes de même couleur. »
Exemple de tirages de 2 billes de mêmes couleurs : 𝐎𝐎𝐕; 𝐕𝐎𝐎; 𝐁𝐕𝐁; 𝐞𝐭𝐜.
C : « le joueur tire dans le mauvais ordre les 3 couleurs »
Exemple de tirages de mauvais ordre : 𝐎𝐕𝐁; 𝐕𝐎𝐁; 𝐁𝐕𝐎; 𝐞𝐭𝐜
2) On désigne par X la variable aléatoire qui, à chaque parti, on associe le gain algébrique
du joueur.
a) Montrer que les différentes valeurs de X sont : −1000; 1000; 4000.
b) Déterminer la loi de probabilité de X.
c) Calculer l’espérance mathématique E(X)de X , puis interpréter le résultat.
d) Définir et représenter graphiquement la fonction de répartition F de X.

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PROBLEME 5

Partie A

Soit g la fonction numérique de variable réelle définie sur ]0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = −1 + 𝑥𝑙𝑛𝑥
1) Calculer les limites de g en 0 et en +∞.
2) On admet que g est dérivable sur ]0; +∞[.
a) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔′ (𝑥) = 1 + 𝑙𝑛𝑥.
b) Etudier le signe de 𝑔′(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥 et en déduire son sens de variation.
c) Dresser le tableau de variation de g.
1
3) 𝑎) Démontrer que sur l′ inttervalle ]e ; +∞[ , l′ équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution
unique ∝.
b) Démontrer que 1 <∝< 2.
c) Donner un encadrement de ∝ par 2 décimaux consécutifs d’ordre 1 par la méthode de
balayage.
4) En déduire que, pour tout nombre réel 𝑥 ∶
Si 𝑥 <∝ alors 𝑔(𝑥) < 0
{
Si 𝑥 >∝ alors 𝑔(𝑥) > 0.

Partie B

−(1 + 𝑥)
Soit f la fonction définie sur [0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = et 𝑓(0) = 0.
1 + 𝑙𝑛𝑥
On note par ( 𝐶) la représentative graphique de f dans le plan muni du repère orthonormé
(O, I, J) d’unité graphique 2 cm.
1) a) Etudier la continuité de f en 0.
1
b) En admettant que lim 𝑥+𝑙𝑛𝑥 = −∞, étuduier la dérivabilité de f en 0 et
𝑥→0
>
interpréter graphiquement le résultat obtenu.
1 1
2) 𝑎) Vérifier que l′ ensemble de définition de 𝑓 est 𝐷𝑓 = [0; [ ∪ ] ; +∞ [.
𝑒 𝑒
b) Déterminer les limites de f aux bornes de 𝐷𝑓 . Donner les équations des éventuelles
asymptotes à ( 𝐶).
𝑓(𝑥)
c) Calculer lim , puis interpréter graphiquement le résultat obttenu.
𝑥→+∞ 𝑥
1 1 −𝑔(𝑥)
3) 𝑎) Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 de ]0; [ ∪ ] ; +∞ [ , 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑒 𝑒 𝑥(1 + 𝑙𝑛𝑥)2
b) Etudier le signe de 𝑓′(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥 et en déduire le sens de variation de 𝑓
c) Dresser le tableau de variation 𝑓.
d) Déterminer une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 1.
e) Démontrer que 𝑓(∝) = −∝.
4) Tracer (T), les asymptotes et (C). (On prendra ∝= 1,7. )

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Partie C

1
Soit ℎ la restriction de 𝑓 à l′ intervalle ]0; [.
𝑒
1
1) Démontrer que ℎ 𝑒st une bijection réciproque de ]0; [ sur un intervalle K à préciser.
𝑒
2) On appelle ℎ la bijection réciproque de h et (C ′ ) la courbe représentative de ℎ−1 .
−1

a- Dresser le tableau de variation de ℎ−1 .


b- Tracer (C ′ ) dans le même repère que (C).

PROBLEME 6

PARTIE A :

On donne la fonction 𝑔 définie sur ]0; +∞[ par 𝑔: 𝑥 ⟼ −𝑥 2 + 2 − 𝑙𝑛𝑥.

1) lim 𝑔(𝑥) et lim 𝑔(𝑥).


𝑥→0 𝑥→+∞
>

2a) 𝑔 étant dérivable sur ]0; +∞[, donner les variations de 𝑔.

b) Dresser le tableau de variation de 𝑔.

3a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 ∈ [1; 2].

b) Donner l’encadrement de 𝛼 par deux nombres décimaux consécutifs à l’ordre 1.

4) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]0; 𝛼[, 𝑔(𝑥) > 0 et ∀𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) < 0.

PARTIE B :

−1 + 𝑙𝑛𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie et dérivable sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = −𝑥 + .
𝑥
(𝒞𝑓 ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé.
1𝑎) Calculer lim 𝑓(𝑥).
𝑥→+∞
b) Calculer lim 𝑓(𝑥) , puis interpréter graphiquement le résultat obtenu.
𝑥→0
>
𝑔(𝑥)
2𝑎) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = .
𝑥2
b) Donner les variations de𝑓.
c) Etablir le tableau de variation de 𝑓.
3) Soit la droite (∆)d′ équation ∶ 𝑦 = −𝑥.
a) Démontrer que (∆) est une asymptote à (𝒞𝑓 ) en+∞.
b) Etudier la position relative de (𝒞𝑓 ) par rapport à (∆).

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4) Sachant que 2 = 𝑙𝑛𝑒 2 , déterminer l’abscisse du point A où la tangente (T) est parallèle à
(∆).
5) Construire dans un repère orthonormé (O, I, J), (∆) et (𝒞𝑓 ).

PARTIE C :

Soit h la restriction de𝑓 à l′ intervalle[𝑒; +∞[.

1a) Démontrer que h est une bijection de[𝑒; +∞[ vers un ensemble 𝑘 à déterminer.

b) Désignons parℎ−1 sa bijection réciproque, donner le sens de variation de ℎ−1 et dresser


son tableau de variation.

2a) Calculer ℎ(𝑒 2 )

b) En déduire (ℎ−1 )′ (−𝑒 2 + 𝑒 −2 )

3) Construire (𝒞ℎ−1 ), la courbe représentative de la fonction ℎ−1 .

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