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Définition :
Il existe un ensemble noté ℂ, appelé ensemble des nombres complexes qui possède les
propriétés suivantes :
1) L’ensemble ℂ contient l’ensemble des nombres réels ℝ.
2) Il existe un élément de ℂ , noté 𝒊, tel que 𝒊𝟐 = −𝟏.
3) L’addition et la multiplication des nombres réels se prolongent aux nombres
complexes et les règles de calcul restent les mêmes.
4) Tout élément 𝑧 de ℂ s’écrit de façon unique : 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 où 𝑎 et 𝑏 sont des réels.
L’écriture 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 avec 𝑎 et 𝑏 réels est appelée forme algébrique ou forme
cartésienne du nombre complexe 𝑧. 𝑎 est la partie réelle de 𝑧, notée 𝑹𝒆(𝒛), 𝑏 est la
partie imaginaire de 𝑧 notée 𝑰𝒎(𝒛).
Remarque :
Soit 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 un nombre complexe donné sous forme cartésienne.
- Si 𝑏 = 0, 𝑧 est réel.
- Si 𝑎 = 0, 𝑧 est dit imaginaire pur.
Conséquences :
7) 𝑧 − 𝑧̅ = 2𝑖 𝐼𝑚(𝑧)
8) 𝑧 ∙ 𝑧̅ = 𝑅𝑒(𝑧)2 +𝐼𝑚(𝑧)2
9) 𝑧 est réel ⇔ 𝑧 = 𝑧̅
ou 𝑧⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 .
Propriétés :
⃗ + 𝛽𝑣) = 𝛼 𝑎𝑓𝑓(𝑢
2) 𝑎𝑓𝑓(𝛼𝑢 ⃗ ) + 𝛽 𝑎𝑓𝑓(𝑣) pour tous réels 𝛼 et 𝛽.
Propriétés :
⃗ et 𝑣 sont deux vecteurs tels que 𝑣 ≠ ⃗0.
Soit 𝑢
𝑧𝑢
⃗⃗
1) 𝑢
⃗ et 𝑣 sont colinéaires ⇔ est réel.
𝑧𝑣⃗
𝑧𝑢
⃗⃗
2) 𝑢
⃗ et 𝑣 sont orthogonaux ⇔ est imaginaire pur.
𝑧𝑣⃗
Propriétés :
Propriété :
Propriétés :
Propriétés :
Le plan est muni d’un ROND (𝑂, ⃗⃗⃗ 𝑒2 ).
𝑒1 , ⃗⃗⃗
⃗ et 𝑣 sont deux vecteurs d’affixes respectives 𝑧𝑢⃗ et 𝑧𝑣⃗ .
𝑢
𝑧
⃗̂
(𝒖 ⃗ ) ≡ 𝒂𝒓𝒈 ( 𝑣⃗) [𝟐𝝅].
,𝒗 𝑧 ⃗⃗
𝑢
Conséquence :
Le plan est muni d’un ROND (𝑂, ⃗⃗⃗ 𝑒2 ).
𝑒1 , ⃗⃗⃗
𝑧𝐷 −𝑧𝐶 𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗̂
= 𝐴𝐵 (𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃) avec (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ 𝜃[2𝜋].
, 𝐶𝐷
𝑧𝐵 −𝑧𝐴
Notation :
Conséquences :
𝜋 𝜋
- 𝑒 𝑖0 = 1 ; 𝑒 𝑖 2 = 𝑖 ; 𝑒 −𝑖 2 = −𝑖 ; 𝑒 𝑖𝜋 = −1.
- Pour tout réel 𝜃 et tout entier 𝑘, 𝑒 𝑖𝜃 = 𝑒 𝑖(𝜃+2𝑘𝜋) .
- Pour tout réel 𝜃, |𝑒 𝑖𝜃 | = 1 ; ̅̅̅̅
𝑒 𝑖𝜃 = 𝑒 −𝑖𝜃 et – 𝑒 𝑖𝜃 = 𝑒 𝑖(𝜃+𝜋)
Propriétés :
;
Soit 𝜃 et 𝜃 ′ deux réels.
′ ′ 1 𝑒 𝑖𝜃 ′ 𝑛
𝑒 𝑖𝜃 × 𝑒 𝑖𝜃 = 𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 ) ; 𝑒 𝑖𝜃 = 𝑒 −𝑖𝜃 ; 𝑒 𝑖𝜃′ = 𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) ; (𝑒 𝑖𝜃 ) = 𝑒 𝑖𝑛𝜃 pour tout 𝑛 ∈ ℤ.
Théorème :
Théorème :
Conséquence :
Théorème :
Soit (𝑬): 𝒂𝒛𝟐 + 𝒃𝒛 + 𝒄 = 𝟎 une équation du second degré à coefficients complexes.
On pose ∆= 𝒃𝟐 − 𝟒𝒂𝒄. Appelé le discriminant de l’équation (𝐸).
−𝒃
1) Si ∆ = 𝟎, alors (𝐸) admet dans ℂ une solution double : 𝒛𝟏 = 𝒛𝟐 = 𝟐𝒂
Théorème :
Soit 𝑎0 , 𝑎1 , 𝑎2 ,…, 𝑎𝑛 des nombres complexes tels que 𝑎𝑛 ≠ 0, 𝑛 ≥ 2.
Soit 𝑃(𝑧) = 𝑎𝑛 𝑧 𝑛 + 𝑎𝑛−1 𝑧 𝑛−1 + ⋯ + 𝑎1 𝑧 + 𝑎0 .
Si 𝑧0 est un zéro de 𝑃, alors 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 𝑧0 )𝑔(𝑧), où 𝑔(𝑧) est de la forme
𝑎𝑛 𝑧 𝑛−1 + 𝑏𝑛−2 𝑧 𝑛−2 + ⋯ + 𝑏0 , avec 𝑏0 , 𝑏1 , 𝑏2 ,…, 𝑏𝑛−2 sont des nombres complexes.
Formules d’Euler :
𝒆𝒊𝜽 +𝒆−𝒊𝜽 𝒆𝒊𝜽 −𝒆−𝒊𝜽
Pour tout réel 𝜃 on a : = 𝐜𝐨𝐬 𝜽 et = 𝐬𝐢𝐧 𝜽
𝟐 𝟐𝒊
Formule de Moivre :
Remarque :
En transformant une expression contenant une puissance de 𝑐𝑜𝑠 𝑥 ou de 𝑠𝑖𝑛 𝑥 sous une forme qui ne contient
aucun produit de fonctions circulaires, on dit qu’on a linéarisé l’expression donnée.