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Exercice 1 : 04 ,5points
1. Pour tout 𝑥 ∈ [−1; 1], 𝑓(𝑥) = √1 − 𝑥 2 . Alors, pour tout 𝑥 ∈] − 1; 1[, 𝑓 ′ (𝑥) = ⋯
𝑥 𝒙 1
a. 2
b. − c. 2
2√1−𝑥 𝟐 √𝟏−𝒙 2√1−𝑥
𝑥 2 −1
2. Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥+1 , alors on peut prolonger 𝑓 par continuité en −1 en posant
𝑓(−1) = ⋯
a. 0 b. −𝟐 c. −1
𝜋 4
3. Un argument de 𝑧 est 6 , alors un argument de − 𝑧 est…
6 𝜋 𝟓𝝅
a. −4 × 𝜋 b. −6 c. 𝟔
𝜋
4. La forme algébrique de 𝑧 = −√3𝑒 𝑖
6 est …
𝟑 𝒊√𝟑 √3 𝑖√3 3 √3
a. −𝟐− b. − − c. 𝑖(2 𝑖 + )
𝟐 2 2 2
5. Une primitive sur IR fonction définie par : f x 1 5 x est …
4
1 1
1 5 x 1 5 x
5 𝟏
a) b) − 𝟐𝟓 (𝟏 − 𝟓𝒙)𝟓 c)
5
25 25
6. L’ensemble des points M d’affixe z tels que z 2i 3 est …
Exercice 2 : 05points
1. On considère l’équation (𝐸): 𝑍 3 − (4 − 3𝑖)𝑧 2 − 𝑧 − 3𝑖 − 36 = 0
a) Posons 𝒛𝟎 = 𝒊𝒚 𝒐𝒏 𝒂 ∶ −𝒊𝒚𝟑 + 𝟒𝒚𝟐 − 𝟑𝒊𝒚𝟐 − 𝒊𝒚 − 𝟑𝒊 − 𝟑 = 𝟎
𝟒𝒚𝟐 − 𝟑 = 𝟎
{ 𝟑 ⇒ 𝒚 = −𝟑 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒛𝟎 = −𝟑𝒊
−𝒚 − 𝟑𝒚𝟐 − 𝒚 − 𝟑 = 𝟎
b) Achevons la résolution de (𝐸) (on appellera 𝑧1 la solution dont la partie
imaginaire est positive et 𝑧2 la troisième solution)
D’après Horner on a (𝑬) : (𝒛 + 𝟑𝒊)(𝒛𝟐 − 𝟒𝒛 − 𝟏 + 𝟏𝟐𝒊 ) = 𝟎
Résolvons 𝒛𝟐 − 𝟒𝒛 − 𝟏 + 𝟏𝟐𝒊 = 𝟎
∆= 𝟏𝟐 − 𝟒𝟖𝒊 = (𝟔 − 𝟒𝒊)²
𝟒 − 𝟔 + 𝟒𝒊 𝟒 + 𝟔 − 𝟒𝒊
𝒛𝟏 = = −𝟏 + 𝟐𝒊 𝒆𝒕 𝒛𝟐 = = 𝟓 − 𝟐𝒊
𝟐 𝟐
𝑺 = {−𝟑𝒊; −𝟏 + 𝟐𝒊; 𝟓 − 𝟐𝒊 }
2. Dans le plan complexe muni du repère orthonormé direct (𝑂, 𝑢 ⃗ , 𝑣) on
considère les points 𝐴(5 − 2𝑖), 𝐵(−1 + 2𝑖) et 𝐶(−3𝑖). Pour tout nombre
𝑧−5+2𝑖
complexe différent de −1 + 2𝑖, on pose : 𝑓(𝑧) = 𝑧+1−2𝑖. On désigne par 𝑀 le
point d’affixe 𝑧.
a. J’écris 𝒇(−𝟑𝒊) et [𝒇(−𝟑𝒊)]𝟐𝟎𝟐𝟑 sous la forme algébrique.
−𝟑𝒊 − 𝟓 + 𝟐𝒊 −𝟓 − 𝒊 𝟓𝒊𝟐 − 𝒊 −𝒊 (−𝟓𝒊 + 𝟏)
𝒇(−𝟑𝒊) = = = = = −𝒊
−𝟑𝒊 + 𝟏 − 𝟐𝒊 𝟏 − 𝟓𝒊 𝟏 − 𝟓𝒊 𝟏 − 𝟓𝒊
𝟐𝟎𝟐𝟑
(𝒇(−𝟑𝒊)) = (−𝒊)𝟐𝟎𝟐𝟑 = (−𝒊)𝟒×𝟓𝟎𝟓+𝟑 = ((−𝒊)𝟒 )𝟓𝟎𝟓 × (−𝒊)𝟑 = 𝒊.
b. Je déduis du calcul de 𝒇(−𝟑𝒊) que le triangle 𝑨𝑩𝑪 est rectangle et
isocèle.
−𝟑𝒊 − 𝟓 + 𝟐𝒊 −𝟑𝒊 − (𝟓 − 𝟐𝒊) 𝒛𝑪 − 𝒛𝑨 𝑪𝑨
|𝒇(−𝟑𝒊)| = | |=| |=| |= =𝟏
−𝟑𝒊 + 𝟏 − 𝟐𝒊 −𝟑𝒊 − (−𝟏 + 𝟐𝒊) 𝒛𝑪 − 𝒛𝑩 𝑪𝑩
−𝟑𝒊 − (𝟓 − 𝟐𝒊) 𝒛 𝑪 − 𝒛𝑨
𝒂𝒓𝒈(𝒇(−𝟑𝒊)) = 𝒂𝒓𝒈 ( ) = 𝒂𝒓𝒈 ( ) = 𝐚𝐫𝐠(−𝒊)
−𝟑𝒊 − (−𝟏 + 𝟐𝒊) 𝒛 𝑪 − 𝒛𝑩
𝝅
= − (𝟐𝝅)
𝟐
𝑨𝑩𝑪 est rectangle et isocèle en C
c. Je détermine le nombre complexe 𝑑 tel que 𝑓(𝑑) = 𝑖.
𝒅 − 𝟓 + 𝟐𝒊
𝒇(𝒅) = 𝒊 ⇒ = 𝒊 ⇒ 𝒊𝒅 + 𝒊 + 𝟐 = 𝒅 − 𝟓 + 𝟐𝒊
𝒅 + 𝟏 − 𝟐𝒊
−𝟕 + 𝒊
𝒅(−𝟏 + 𝒊) = −𝟕 + 𝒊 ⇒ 𝒅 = = 𝟒 + 𝟑𝒊
−𝟏 + 𝒊
d. On désigne par 𝐷 le point d’affixe 𝑑. Démontrer que 𝐴𝐶𝐵𝐷 est un carré.
𝒛𝑨𝑪
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒛𝑪 − 𝒛𝑨 = −𝟑𝒊 − 𝟓 + 𝟐𝒊 = −𝟓 − 𝒊
𝒛𝑫𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒛𝑩 − 𝒛𝑫 = −𝟏 + 𝟐𝒊 − 𝟒 − 𝟑𝒊 = −𝟓 − 𝒊
𝒛𝑨𝑪
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒛𝑫𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝑨𝑪𝑩𝑫 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒑𝒂𝒓𝒂𝒍𝒍é𝒍𝒐𝒈𝒓𝒂𝒎𝒎𝒆
𝑨𝑪𝑩𝑫 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐜𝐚𝐫𝐫é 𝐜𝐚𝐫 𝑨𝑪𝑩 𝐫𝐞𝐜𝐭𝐚𝐧𝐠𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐢𝐬𝐨𝐜è𝐥𝐞 𝐞𝐧 𝑪
3. a. Donner une interprétation géométrique de 𝐴𝑟𝑔[𝑓(𝑧)], lorsque 𝑓(𝑧) ≠ 0.
𝒛 − (𝟓 − 𝟐𝒊) 𝒛𝑴 − 𝒛𝑨
𝒂𝒓𝒈(𝒇(𝒛)) = 𝒂𝒓𝒈 ( ) = 𝒂𝒓𝒈 ( ) = (𝑴𝑩⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑨)(𝟐𝝅)
𝒛 − (−𝟏 + 𝟐𝒊) 𝒛𝑴 − 𝒛𝑩
b. En déduire l’ensemble des points 𝑀(𝑧) tel que : 𝐴𝑟𝑔[𝑓(𝑧)] = 𝜋 + 2𝑘𝜋,
𝑨𝒓𝒈[𝒇(𝒛)] = 𝝅 + 𝟐𝒌𝝅 ⇒ (𝑴𝑩 𝑴𝑨) = 𝝅 + 𝟐𝒌𝝅 L’ensemble des points M
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
est le segment [𝑨𝑩] privé des points A et B.
Problème : 10,5 points
Partie A :
1
𝑥 + 2 − 𝑥+1 𝑠𝑖 𝑥 < 0
On considère la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = { 2
√𝑥 2
𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0
+4
𝐷𝑓 = 𝐷1 ∪ 𝐷2 = ℝ\{−1}
−∞ −∞ 0
5) Tracer Cf dans un repère orthonormé (unité 2cm). 1pt
(𝑪𝒈−𝟏 )
(𝑪𝒇 )
(𝑪𝒈 )
Partie B :
Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 à [0, +∞[
1) a) Montrer que 𝑔 admet une bijection réciproque 𝑔−1 dont on précisera son ensemble de
définition. 0,5pt
Sur [0, +∞[, 𝑔 est continue et strictement décroissante. Elle est donc bijective de [0, +∞[ vers
𝑔([0, +∞[) = ]0,1]. Sa bijection réciproque 𝑔−1 est définie sur ]0,1].
b) Tracer (𝐶 𝑔−1 ) dans le même repère. 0,5pt
(voir courbe)
2) Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution 𝛼 sur [0; 1]. 0,5pt
Soit ℎ(𝑥) = 𝑔(𝑥) − 𝑥.
−2𝑥
ℎ est dérivable sur [0; 1] et ∀𝑥 ∈ [0; 1], ℎ′ (𝑥) = 𝑔′ (𝑥) − 1 = (𝑥 2 − 1 < 0. Donc
+4)√𝑥 2 +4
ℎ est continue et strictement décroissante sur [0; 1] et ℎ(0) × ℎ(1) < 0. D’après le TVI
l’équation ℎ(𝑥) = 0 (équivalente à 𝑔(𝑥) = 𝑥) admet une unique solution 𝛼 sur [0; 1]
1
3) Montrer que : ∀ 𝑥 ∈ [0 ; 1] , |𝑔′ (𝑥)| ≤ . 0,5pt
4
2𝑥 1
∀ 𝑥 ∈ [0 ; 1] , |𝑔′ (𝑥)| = (𝑥 2 ≤ 4.
+4)√𝑥 2 +4
En effet on a : 0 ≤ 2𝑥 ≤ 2 (𝟏)
De plus 0 ≤ 𝑥 2 ≤ 1 ; 4 ≤ 𝑥 2 + 4 ≤ 5 donc 8 ≤ (𝑥 2 + 4)√𝑥 2 + 4 ≤ 5 √5
1 1 1
Donc 5 ≤ (𝑥 2 ≤8 (𝟐)
√5 +4)√𝑥 2 +4
1
∀ 𝑥 ∈ [0 ; 1] , |𝑔′ (𝑥)| ≤
4
1
𝑢0 = 4
4) Soit (𝑈𝑛 ) la suite définie par : {
𝑢𝑛+1 = 𝑔(𝑢𝑛 ) ; ∀ 𝑛 ∈ 𝐼𝑁
a) Montrer que 0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 1 ∀ 𝑛 ∈ 𝐼𝑁. 0,75pt
Par récurrence, on a :
• 0 ≤ 𝑢0 ≤ 1. La propriété est vrai au rang 0.
• Montrons pour un entier 𝑘 > 0 que si 0 ≤ 𝑢𝑘 ≤ 1 alors 0 ≤ 𝑢𝑘+1 ≤ 1.
On a : 0 ≤ 𝑢𝑘 ≤ 1 et 𝑔 étant décroissante sur [0 ; 1] donc
2
𝑔(1) ≤ 𝑔(𝑢𝑘 ) ≤ 𝑔(0) ⇔ ≤ 𝑔(𝑢𝑘 ) ≤ 1. D’où 0 ≤ 𝑢𝑘+1 ≤ 1
√5
Ainsi, ∀ 𝑛 ∈ 𝐼𝑁, 0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 1.
1
b) Montrer que |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ 4 |𝑢𝑛 − 𝛼| ∀ 𝑛 ∈ 𝐼𝑁. 0,5pt
1
On a : ∀ 𝑥 ∈ [0 ; 1] , |𝑔′ (𝑥)| ≤ 4 ; 𝑢𝑛 ∈ [0 ; 1] et 𝛼 ∈ [0 ; 1]
1
c) En déduire que |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ (4)𝑛 |𝑢0 − 𝛼| ∀ 𝑛 ∈ 𝐼𝑁. 0,5pt
1
|𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛−1 − 𝛼|
4
1
|𝑢𝑛−1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛−2 − 𝛼|
4
⋮
En itérant, on a :
⋮
1
|𝑢2 − 𝛼| ≤ |𝑢1 − 𝛼|
4
1
{ |𝑢1 − 𝛼| ≤ 4 |𝑢0 − 𝛼|
En multipliant les 𝑛 lignes membres à membres et en simplifiant en diagonales, on
1
obtient : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ (4)𝑛 |𝑢0 − 𝛼| ∀ 𝑛 ∈ 𝐼𝑁.
d) Déterminer la limite de la suite (𝑈𝑛 ). 0,25pt
1 𝑛
|𝑢0 − 𝛼| ≤ 1 et lim ( ) = 0. Donc lim |𝑢𝑛 − 𝛼| = 0.
4
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
D’où lim 𝑢𝑛 = 𝛼
𝑛→+∞