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maths

Cahier de

Pour comprendre et réussir !


de

Michèle Le Bras
Professeur de mathématiques en lycée (78)

Annie Soismier
Professeur de mathématiques en lycée (95)
Remerciements
• Les auteurs remercient vivement les enseignantes qui ont accepté de participer à la relecture critique
de ce cahier : Odile Chazalviel, Frédérique Feibel et Anne Le Mercier.
• Les auteurs remercient également Christiane Perdon et Jacqueline Penninckx pour leurs conseils.
• Les auteurs remercient leurs familles pour leur patience et leurs conseils.

Couverture : Anne-Danielle Naname / Juliette Lancien


Maquette intérieure : Anne-Danielle Naname / Juliette Lancien
Composition : Desk
Schémas : Patrick Hanequand
Recherche iconographique : Katia Davidoff / Booklage
Illustrations : Jean-Louis Goussé
Photogravure : Nord Compo

Crédits photographiques
Couverture : © Frederic Cirou / PhotoAlto / Getty Images.
Intérieur : 37 © Annie Soismier. 41 © Annie Soismier. 61 © Collection particulière. 71 © Seth C Fisher / Shutterstock.com.
79 © Natalia Siverina / Shutterstock.com. 83 © Musée de Grenoble / Adagp, Paris 2013. 87 © Johnny Sajem / Shutterstock.
com. 90 © Olena Mykhaylova / Shutterstock.com. 93 © topora / Shutterstock.com ; © Tish1 / Shutterstock.com.

www.hachette-education.com
© Hachette Livre 2013, 43, quai de Grenelle, 75905 Paris Cedex 15.
ISBN : 978-2-01-135590-4
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays.
Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L122-4 et L122-5,
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et non destinées à une utilisation collective », et, d’autre part, que « les analyses et les courtes
citations » dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction
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Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de
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Code pénal.
M
E
Sommaire
1
THÈ

Fonctions
Partir d’un bon pied
S’évaluer .................................................................................................... 4
Se préparer ................................................................................................ 5
Fiche 1 Fonctions et algorithmes ......................................................................... 11
Fiche 2 Premières notions sur les fonctions ...................................................... 13
Fiche 3 Résolution graphique d’équations et d’inéquations............................. 15
Fiche 4 Variations et extremums d’une fonction ............................................... 17
Fiche 5 Fonctions affines ...................................................................................... 21
Fiche 6 Transformations d’expressions algébriques .......................................... 23
Fiche 7 Fonction carré et fonction polynôme de degré 2 .................................. 27
Fiche 8 Fonction inverse et fonction homographique ........................................ 29
Fiche 9 Résolution algébrique d’équations......................................................... 31
Fiche 10 Résolution algébrique d’inéquations ..................................................... 33
Fiche 11 Mettre un problème en équation ............................................................ 37
Fiche 12 Trigonométrie ............................................................................................ 39
Fiche 13 Si ... alors ; Si ... alors ... sinon ............................................................. 41
Faire le point ............................................................................................................. 43
E
M

2
THÈ

Faire le point ................................................................................................................


Géométrie 43

Partir d’un bon pied


S’évaluer................................................................................................... 46
Se préparer .............................................................................................. 47
Fiche 14 Repères et coordonnées de points .......................................................... 51
Fiche 15 Milieu et distance .................................................................................... 53
Fiche 16 Configurations du plan ............................................................................ 55
Fiche 17 Droites dans le plan ................................................................................. 57
Fiche 18 Position relative et intersection de deux droites ................................. 59
Fiche 19 Translations et vecteurs .......................................................................... 63
Fiche 20 Coordonnées de vecteurs ......................................................................... 65
Fiche 21 Somme de vecteurs ................................................................................... 67
Fiche 22 Colinéarité, parallélisme et alignement ................................................ 69
Fiche 23 Géométrie dans l’espace .......................................................................... 73
Faire le point ............................................................................................................. 75
E
M

3
THÈ

Faire le point ................................................................................................................ 43


Statistiques et probabilités
Partir d’un bon pied
S’évaluer................................................................................................... 76
Se préparer .............................................................................................. 77
Fiche 24 Moyenne d’une série ................................................................................ 79
Fiche 25 Médiane et quartiles ................................................................................ 81
Fiche 26 Simulations sur calculatrice et tableur................................................. 83
Fiche 27 Probabilité d’un événement .................................................................... 87
Fiche 28 Arbres et tableaux ................................................................................... 89
Fiche 29 Diagrammes et tableaux croisés ............................................................. 91
Fiche 30 Intervalle de fluctuation ......................................................................... 93
Faire le point ............................................................................................................. 95

La correspondance entre le programme officiel et les fiches est disponible en ligne :


www.hachette-education.com > Espace enseignants > Lycée > Disciplines générales > Mathématiques > 2de
E

1
M
THÈ

Fonctions
Partir d'un bon pied S'évaluer
Pour chaque question, entourer la ou les bonne(s) réponse(s).

A B C VOIR

1. Pour calculer l’expression


4 + 2 ´ 32 32 4+2 2´3 1 , p. 5
on commence par effectuer :

2. Pour calculer l’expression


5 + 4(3 + 5) 5+4 3+5 4´3 1 , p. 5
on commence par effectuer :

1 5 6 41
3. Le nombre 5 + est égal à : 8 , p. 6
8 8 8 8

4. Le nombre (-3)2 est égal à : -9 -6 9 13 , p. 7

9 + 16
5. Le nombre 9 + 16 est égal à : 3+4=7 25 = 5 = 12,5 21 , p. 8
2

6. Soit f la fonction qui, à un


nombre non nul, associe l’inverse f ( x) =
1 1
f ( x ) = ´ x2
f ( x ) = -x 2 10 , p. 6
de son carré. Pour tout nombre x2 x
non nul x, on a :

7. La fonction f dont l’expression,


pour tout nombre x, est donnée f(x) = 5 - x f(x) = 2x2 f(x) = 3x Fiche 5, p. 21
ci-contre est une fonction affine :

8. f(x) = 3x + 4. Le coefficient 4
directeur de la droite représentant 3 4 Fiche 5, p. 21
3
la fonction f est :
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9. Soit la fonction f représentée gra-


phiquement ci-dessous.
On a :
Fiches 2, p. 13,
f (x) f(0) = 1 f(0) = 2 f(2) = 0 et 5, p. 21
1
x
0 1 2
La photocopie non autorisée est un délit.

10. L’équation 2x = 0 a pour solu- 1 24 , p. 9, et


x=0 x = -2 x=
tion : 2 Fiche 9, p. 31

5 5
11. Si 2x > 5, alors : x>5-2 x< x> 25 , p. 9
2 2

12. Une forme factorisée de l’expres- 5 , p. 5, et


x(2 - x + 2) x(x + 2) x(2 - x - 2)
sion 2x - x(x + 2) est : Fiche 6, p. 23

4
Partir d'un bon pied Se préparer

Règles de calcul
Ordre de priorité des opérations Développer un produit
On effectue les calculs dans l’ordre suivant : Développer un produit, c’est transformer
1 l’intérieur des parenthèses ou des racines ; ce produit en somme algébrique.
2 les puissances, les produits, les quotients ; Pour tous les nombres k, a, b et c :
3 les différences ;
k(a + b - c) = k ´ a + k ´ b - k ´ c
4 les sommes.
Sur la calculatrice, les parenthèses sont indis- Penser à multiplier tous les nombres à
pensables pour calculer les quotients : l’intérieur des parenthèses par le nombre k.
3 + 5 (3 + 5) 8
= = =1 3 Développer les expressions suivantes :
2 + 6 (2 + 6) 8
A = 2(3 + a) = 2 ´ 3 + 2 ´ a = 6 + 2a
3 + 2,5 + 6 = 11,5
B = -3(c + 5) = -3 ´ c - 3 ´ 5 = -3c - 15
C = 5x(x - 3) = 5x ´ x - 5x ´ 3 = 5x2 - 15x
1 Calculer les expressions suivantes. Vérifier les résul-
tats à l’aide de la calculatrice. D = -2x(5 - 7x) = -2x ´ 5 + 2x ´ 7x = -10x + 14x2
a. A = (5 + 3)2 - 3 ´ 7 + 2 ´ 42 E = 4a(2 + b - c) = 4a ´ 2 + 4a ´ b - 4a ´ c




A= 8 2 - 21 + 2 ´ 16 E= 8a + 4ab - 4ac
A= 64 - 21 + 32


4 Ôter les parenthèses, puis simplifier les expressions


A= 43 + 32
suivantes.
A= 75
b. B = 3 9 + 16 - 5 ´ (2 - 4)3 En ôtant des parenthèses précédées du signe -,
il faut penser à changer tous les signes qui étaient




B= 3 ´ 25
 - 5 ´ (-2)3 situés à l’intérieur de la parenthèse.

B= 3 ´ 5 - 5 ´ (-8) A = 5 - (x2 - x + 3) = 5 - x2 + x - 3 = -x2 + x + 2







B= 15 - (-40) B = x - (x2 + x + 1) = x - x2 - x - 1 = -x2 - 1


B= 15 + 40 C = (x - 1) - (x + 1) = x - 1 - x - 1 = -2
B= 55 D = 1 - (x2 - 3x - 1) = 1 - x2 + 3x + 1 = -x2 + 3x + 2
9 + 15
c. C = 3 ´ 72 - 2´
2+4 Factoriser une somme
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24
 Factoriser une somme, c’est transformer
C = 3 ´ 49 - 2´ cette somme en produit.
6



Pour tous les nombres k, a et b non nuls :
C= 147 - 2´ 4 k ´ a + k ´ b = k (a + b)


C= 147 - 8 k ´ a - k ´ b = k (a - b)
C= 139
La photocopie non autorisée est un délit.

5 Factoriser au mieux les expressions suivantes :


2 Sans utiliser de calculatrice, cocher pour chaque A = 3a - 18 = 3 ´ a - 3 ´ 6 = 3(a - 6)
calcul la bonne réponse.
B = -2x - 16 = -2 ´ x + -2 ´ 8 = -2(x + 8)
a. 3 - 5 + 2 =
3-7 ✗ -2 + 2 C = 10 - 15a = 5 ´ 2 - 5 ´ 3a = 5( 2 - 3 a )
b. 3 ´ 2 - 2 ´ 5 = D = 9x2 - 5x = 9 ´ x ´ x - 5 ´ x = x(9x - 5)
3´0´5 ✗ 6 - 10 3 ´ (-8)
E = 21x - 49x2 = 7x ´ 3 - 7x ´ 7x = 7x ( 3 - 7x )
c. 10 - 5 ´ 22 =
✗ 10 - 20 5´4 10 - 102 F = b2 - 2b = b ´ b - 2 ´ b = b ( b-2 )
5
Partir d'un bon pied Se préparer FONCTIONS

6 Factoriser au mieux les expressions suivantes : 3 5 2


D = 2- + Penser à 2 = .
! Penser à faire apparaître ´ 1 lorsque le 7 28 1
facteur commun est isolé. 2 3 5 2´28 3´ 4 5 49 7
D= - + = - + = =
k + k ´ a = k ´ 1 + k ´ a = k ´ (1 + a)
1 7 28 28 28 28 28 4
9 Sans la calculatrice, calculer les produits suivants
A = 3x + 3 = 3 ´ x + 3 ´ 1 = 3( x+1 )
et donner le résultat sous forme de fraction irréductible :
B = x2 + x = x ´ x + x ´ 1 = x( x+1 )
C = 49(x2 + 1) + 49 = 49 ´ (x + 1) + 49 ´
2
1 ! Penser à simplifier le produit avant de le calculer.
C = 49 ´ [(x + 1) + 1] = 49(x + 2)
2 2
2 5 2´ 5 10
A= ´ = =
D = (x + 1)2 + (x + 1) = (x + 1) ´(x + 1)+ (x + 1) ´ 1 3 7 3´7 21
D = (x + 1)[(x + 1) + 1] = (x + 1)(x + 2) 3 8 3 8 1 2 2
B= ´ = ´ = ´ =
E = (x - 5) - (x - 5)x = (x - 5) ´ 1 - (x - 5) ´ x 4 27 27 4 9 1 9
5 3
E = (x - 5)(1 - x) C = 3´ Penser à 3 = .
7 1
3 5 3 ´ 5 15
Les fractions

C = ´ = =
1 7 1´7 7
Une fraction est le quotient de deux nombres entiers 5 3 14 4 5 3 14 4
a et b, où b est non nul. Ce quotient est noté : D= ´ ´ ´ = ´ ´ ´
4 10 9 7 10 9 7 4
a a est le numérateur. 1 1 2 1 1
b b est le dénominateur. D = ´ ´2´1= ´ =
2 3 2 3 3
10 Sans calculatrice, calculer les quotients suivants :
7 Sans utiliser de calculatrice, écrire sous forme de Pour diviser un nombre par une fraction non nulle,
fraction irréductible, c’est-à-dire une fraction qu’on ne on multiplie ce nombre par l’inverse de la fraction.
peut plus simplifier, les fractions suivantes : a b
L’inverse de la fraction est la fraction
56  8 ´7  8 (avec a ¹ 0 et b ¹ 0). b a
= =
63  9 ´7  9
2 5 10
12 ´ 10 
120  4 ´ 2  8 A= = 2´ = 
= = = 3 3 3
9´5
45  3
 3


5 ´ 25
5
125  5

= = 5 æç 5 ö÷
3 ´ 25
75  3

ççè ÷ø÷
7 5
B= 7 =
1 5
Pour ajouter des fractions, on les réduit au même = ´ = 
3 3 7 3 21
dénominateur. 1
Le dénominateur commun est le plus petit multiple
commun à tous les dénominateurs. 3
3 2 3 2 3 1 3
8 1. Déterminer le plus petit multiple commun des C = 4 = ´ =  ´ = 
´ = 
5 4 5 5 4 5 2 10
nombres suivants :
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2
a. 2 ; 3 ; 6 ;12 : 12 b. 2 ; 4 ; 5 ; 10 : 20 1 1 1 2
D= = =  = 
c. 2 ; 3 ; 5 ; 7 : 210 d. 6 ; 9 ; 15 ; 18 : 90 1 2 1 3 3
1+ +
2. Calculer les sommes suivantes et donner le résultat 2 2 2 2
sous forme de fraction irréductible : 1 12 1 13
1 2 1´ 3 2´5  3 10
 -7
 4+ +
A= - = - = - = 3 = 3 3 = 3 = 
  13 6
5 3 5´ 3 3´5  15  15 15 E= ´ = 
2
1  12 1 13
La photocopie non autorisée est un délit.


2+ +
 3 13
1 1 4 15
1´ 1´ 3 4 ´5 6
B=- + - =- + - 6 6 6
5 25 15 75 75 75
15  3 20
11 Pour chaque calcul, cocher la (ou les) bonne(s) réponse(s).
  32
B=- + - -
=  7 14 14 -14
75 75 75 75 a. -2´ = - ✗ -
3 6 3 -6
! Penser à simplifier les fractions avant de les 4 4 4 4 1
b. = + ✗ ✗
réduire au même dénominateur. 2+6 2 6 8 2
5 1
7 3 1  3 3 3 15 45 12 1
C= - + = - +  =  c. ¸ = ✗ ✗
2
10 14 2 2  2 2 4 4 16 60 5

6
FONCTIONS Partir d'un bon pied Se préparer

13 1 1
12 À l’aide de la calculatrice, calculer 15 - 8´ : e. (-3)-2 = 6 ✗
17 9 -32
æ 1ö3 1 1
TI 82 Stats.fr, 83 Casio 35+ f. ççç ÷÷÷ = -8 ✗
è2ø 6 8
15-8´13 17
14 Compléter les égalités suivantes en indiquant la pro-
priété utilisée :
1 : ►Frac a. 10-2 ´ 106 = 10 -2 + 6 = 104 (P 1 )

Effectuer les calculs suivants en donnant le résultat b. (10-2)3 = 10 -2 ´3 = 10 -6 (P 3 )


sous forme d’une fraction irréductible. Vérifier le résul- -5
10
tat obtenu à l’aide de la calculatrice. c. = 10 -5 - (-5) = 10 0 = 1 (P 4 )
10 ´10-4
-1

7 1 1 d. 42 ´ 252 = (4 ´ 25) 2 = 1002 = 10 4 (P 4 )


A=2-2´ B=8´( - )
5 6 3
2 14 1 2
A= - B=8´( - ) 15 Sans utiliser de calculatrice, compléter les
1 5 6 6 phrases suivantes :
10 14 4 1 4
A= - = - B=8´( - )= -
5 5 5 6 3 a. Le carré de 6 est 36.
4 14 4 2 2 1 1
2- - D = 1- = 1- b. Le carré de est .
7= 7 7 1 9 1 3 9
C= 3+ +
5 5 3 3 3 c. Le cube de -2 est -8.
æ10 ÷ö 2
çç ÷ D = 1 - æ10 ö
C = çè 7 ÷ø çç ÷÷
5 çè 3 ÷ø 16 1. Donner les résultats des calculs suivants sous
10 1 3 forme de puissances de 10 :
C= ´ D = 1 - 2´
7 5 10
(0,00001)3 = (10 -5 ) 3 = 10-15 1E-15
10 1 3 5 3
C= ´ D=1- = - 6 3 18
5 7 5 3 5 1 000 0003 = (10 ) = 10 1E18
2 2 2. a. Effectuer ces calculs à la calculatrice et recopier
C= D=
7 5 l’affichage obtenu à côté du résultat correspondant.
b. Que remplace l’écriture 1E… ? 1 ´ 10…
Les puissances
3. Écrire sous forme de puissance de 10 les expressions
Propriétés suivantes, affichées par la calculatrice :
Pour tous les nombres a, b et tous les entiers n, p :
1E15 : 1015 1E-15 : 10-15
a1 = a a2 = a ´ a
an = a ´ a ´ ´ a (produit de n termes égaux à a)
Si a et b sont des nombres non nuls, alors a0 = 1 et : 17 Les propriétés des puissances s’appliquent-elles
1 pour calculer les nombres suivants ?
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(P0) a-n = n a-n est l’inverse du nombre an.


a Répondre par « Oui » ou « Non », puis effectuer le
(P1) an ´ ap = an + p calcul demandé.
an n-p Non
(P2) p = a A = 32 + 34
a
(P3) (an)p = an ´ p A = 9 + 81 = 90
æ a ö÷n a n
n
(P4) (a ´ b) = a ´ bn n çç ÷ = B = 32 + 52 Non
èç b ø÷ bn
La photocopie non autorisée est un délit.

B = 9 + 25 = 34

13 Sans utiliser de calculatrice, cocher pour chaque C = 3 ´ 33 Oui


calcul la (ou les) bonne(s) réponse(s). C = 34 = 81
a. 10-3 = ✗ 0,001 -30 0,0001 D = 5 ´ 102 ´ 7 ´ (10-2)3 Oui
1
b. 2-3 = -8 0,002 ✗ D = 35 ´ 102 ´ 10-6 = 35 ´ 10-4 = 0,0035
8
c. -24 = ✗ -16 16 -8 E = 5 ´ 102 + 7 ´ (10-1)3 Non
d. (-1)7 = 1 -7 ✗ -1 E = 500 + 7 ´ 10-3 = 500,007
7
Partir d'un bon pied Se préparer FONCTIONS

Racine carrée ! Pour calculer la racine carrée d’un nombre


à la calculatrice, il faut placer des parenthèses
Définition autour de ce nombre.
La racine carrée d’un nombre positif a est
le nombre positif dont le carré est égal à a.
Exemple :
Elle est notée a .
!a est un nombre quelconque. a. A = 49 B = 16 C = 49 + 16
si a  0,alors a2 est égal à a A + B = 49 + 16 = 7 + 4 = 11
si a  0, alors a2 est égal à l’opposé de a 65 » 
C =  8,06 donc A + B > C.
b. A = 16 B = 64 C = 16 + 64
18 Répondre par « Vrai » ou « Faux » aux affirmations A + B = 16 + 64 = 4 + 8 = 12
suivantes. Si la phrase est fausse, proposer une 80 » 
C =  8,94 donc A + B > C.
correction.
a. Il existe deux nombres dont le carré est 9. 22 Dans chaque cas, cocher la (ou les) bonnes
Vrai réponse(s).
b. La racine carrée de 16 est 4. a. Le nombre 3 est :
Vrai ✗ le nombre positif dont le carré est 3.
c. 9 a deux racines carrées : 3 ou -3. égal à 3.
Faux. 9 admet une seule racine carrée : 3. égal à 1,5.
d. La racine carrée de (p - 5)2 est p - 5. b. Le nombre 40 + 9 est égal à :
2
Faux. p - 5 < 0, donc (p - 5) = 5 - p. 23 7 ✗ 2 10 + 3
2
19 Sans calculatrice, calculer les expressions suivantes : c. Le calcul exact du nombre (-10) - 82 est :
2 2
a. (- 2 ) = 2 b. (2 5 ) = 20 c. 23 = 23 102 - 82 = 10 - 8 = 2
2

2 ✗ 100 - 64 = 36 = 6
d. 0,25 = 0,5 e. (-7) = 7
2
36 qui est égal à 6 ou -6.
f. (1- 2 ) = 2 -1 -100 - 64 = -164
g. 11(1+ 11) = 11 + 11 d. Le calcul exact du nombre 20 est :
✗ 4´ 5 =2 5
20 Simplifier les expressions en utilisant les propriétés 16 + 4 = 4 + 2 = 6
suivantes :
25 - 5 = 5 - 5
Pour tous les nombres a et b positifs :
a ´ b = a´ b
Équations du premier degré
!
Penser à faire apparaître des carrés sous le Pour résoudre une équation du premier degré, on
radical : a2 ´ b = a ´ b isole la variable x dans un membre de l’équation.
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A= 8= 2 2 ´
 22 ´
2 =  2 = 
2 2 a, b, c, d sont des nombres ; a est non nul.
ax + b = c x
B = 180 = 62 ´ 62 ´
5 =  5 = 
6 5 -b=c
-b a +b
4 ´
C = 4 ´ 3 ´ 3 =  3 ´
3 ax = c - b x
=c+b
2 2 ´
3 2 = 
2 ´ 3 = 
a
C=  6
On calcule d = c - b. On calcule d = c + b.
D = 75 ´ 3 =  75´3 = 3 ´25´
3
La photocopie non autorisée est un délit.

ax = d x
=d
D= 3 2 ´
 5 2 =  5 = 
3 ´ 15 ¸a a
d ´a
5 2 ´
2 x=
E = 2 + 50 = 2 +  a x = d ´ a
5 
E = 2 +  2 = 
6 2
23 Résoudre les équations suivantes :
a. x - 1 = 0
21 Calculer la somme A + B en utilisant les propriétés
des racines carrées. x= 0+1
Utiliser la calculatrice pour calculer le nombre C. x= 1
Comparer les résultats obtenus pour A + B et pour C. La solution de l’équation est 1.
8
FONCTIONS Partir d'un bon pied Se préparer

b. x + 5 = 0 Inéquations et intervalles
x= 0-5
x = -5 Inéquations
Pour résoudre une inéquation du premier degré,
La solution de l’équation est -5 . on isole la variable x dans un membre
c. 3x = 0 de l’inéquation.
0
x= ax + b > c ax - b > c
3 +b
-b
x= 0
ax > c - b ax > c + b
La solution de l’équation est 0 .
x On calcule d = c - b. On calcule d = c + b.
d. = 1
5 Si a  0, alors : Si a  0, alors :
x=1´5
x= 5 ax  d ax  d
d ¸a d ¸a
La solution de l’équation est 5 . x x
e. 7x = -2 a a
2
x= -
7 25 Déterminer les valeurs de la variable x telles que :
2 a. x - 3 > 5
La solution de l’équation est - .
3 7 x> 5+3
f. x = 2
5 x> 8
2 5
x= = 2´ b. -3x < 15
3 3
x > 15 -3 < 0
5 -3
10 x > -5
x=
3
10 c. x + 5  -2
La solution de l’équation est .
3 x  -2 - 5
x  -7
24 Résoudre les équations suivantes en utilisant la
règle du produit nul. d. -2x  -6
-6
x -2 < 0
A(x) et B(x) sont deux expressions du premier -2
degré de la même variable x. x3
A(x) ´ B(x) = 0 équivaut à A(x) = 0 ou B(x) = 0.
Cas particulier : [A(x)]2 = 0 équivaut à A(x) = 0.
Intervalles de 
L’ensemble des nombres réels tels que :
a. (5x - 1)(x - 3) = 0 x  k est l’intervalle [k ; +∞[ ;
5x - 1 =0 ou x-3 =0 x > k est l’intervalle ]k ; +∞[ ;
x  k est l’intervalle ]-∞ ; k] ;
1
x= ou x= 3 x < k est l’intervalle ]-∞ ; k[.
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5
1
3.
L’ensemble des nombres réels  est un intervalle.
Les solutions de l’équation sont et
5 Il se note également ]-∞ ; +∞[.
b. 7(2 - x)(x + 3) = 0 7 ¹ 0, donc :
26 Représenter graphiquement les inégalités et indiquer
2-x =0 ou x+3 =0
les intervalles correspondants :
x= 2 ou x = -3 Inégalité Représentation graphique Intervalle
Les solutions de l’équation sont 2 et -3.
La photocopie non autorisée est un délit.

c. x(-x + 2) = 0 x2 ]2 ; +∞[


2 3 4 5 x
x =0 ou -x + 2 =0
x= 0 ou x= 2 x2 x ]-∞ ; 2[
–1 0 1 2
Les solutions de l’équation sont 0 et 2.
d. 3(7 - x)2 = 0 x3 ]-∞ ; 3]
0 1 2 3 x
3¹0 donc (7 - x)2 =0
donc 7-x =0 [2 ; +∞[
x2
La solution de l’équation est 7. 2 3 4 5 x

9
Partir d'un bon pied Se préparer FONCTIONS

27 Résoudre dans  les inéquations suivantes en donnant


l’ensemble des solutions sous forme d’intervalle : 0 < x < 3 x
0 1 2 3
a. x - 8 < 0 f. 5x - 6 > 7x + 2
+8 5x - 7x > 2 + 6 1<x4 x
1 2 3 4
x< 0+8 -2x > 8
x< 8 8 x > -1 et x < 2 x
x< –1 0 1 2
L’ensemble des solutions -2
est l’intervalle ]-∞ ; 8[. x < -4
b. x + 5  9 L’ensemble des solutions 29 Écrire les phrases données à l’aide d’intervalles en
-5 utilisant si nécessaires les symboles È (ou) et Ç (et).
est l’intervalle ]-∞ ; -4[.
x 9-5 g. 5x - 2 < 3(x - 4)
L’ensemble des nombres
x 4 5x - 2 < 3x - 12 peut s’écrire :
réels x tels que :
L’ensemble des solutions 5x - 3x < 2 - 12
x > -1 ou x  -2 ]-1 ; +∞[ È ]-∞ ; -2]
est l’intervalle [4 ; +∞[. 2x < -10
2x5 [2 ; 5]
c. -2x - 3  0 x < -5
+ 3 -2 < x  5 ]2 ; 5]
L’ensemble des solutions
est l’intervalle ]-∞ ; -5[. -1  x < 5 [-1 ; 5[
-2x  0 + 3
2 3
¸ (-2) h. x + 5  x - 3 1<x<5 ]1 ; 5[
3 5
3 2 3 1 < x < 5 ou 6  x  10 ] 1 ; 5 [ È [ 6 ; 10 ]
x - x - x <-5 - 3
2 3 5
1 < x < 5 et 6  x  10 ]1 ; 5[ Ç [6 ; 10]
L’ensemble des solutions 10 9
x - x <-8
est l’intervalle [-1,5 ; +∞[. 15 15 x≠2 ]-∞ ; 2[ È ]2 ; +∞[
x 1 ]-∞ ; 0[ È ]0 ; 1[ È ]1 ; +∞[
d. - + 7  0 x <-8 x ≠ 0 et x ≠ 1
4 15
-7
15
x x <-8´
-  0-7 1 30 Donner la représentation graphique et l’intervalle
4 x <-120 correspondant aux ensembles de nombres réels donnés.
´ (-4) x <-8´15
L’ensemble des solutions a. L’ensemble des nombres réels x tels que x  2 et
x  28
x5:
L’ensemble des solutions est l’intervalle ]-∞ ; -120[.
est l’intervalle ]-∞ ; 28]. i. 5x - 2 < 5x - 7 x
2 3 4 5
1 0x < -7 + 2
e. 2x  1 x 
2 0x < -5 x appartient à l’intervalle [2 ; 5].
L’ensemble des solutions L’inéquation n’a pas de b. L’ensemble des nombres réels x tels que x  2 ou
ù 1ù x  5.
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est l’intervalle ú -¥ ; ú . solution.


ûú 2 ûú
2 3 4 5 x
Intervalles bornés de 
L’ensemble des nombres réels tels que : x appartient à l’intervalle ]-∞ ; +∞[ = .
a  x  b est l’intervalle [a ; b] ;
c. L’ensemble des nombres réels x tels que 2  x  4 ou
a < x  b est l’intervalle ]a ; b] ;
3<x5:
a  x < b est l’intervalle [a ; b[ ;
La photocopie non autorisée est un délit.

a < x < b est l’intervalle ]a ; b[.


2 3 4 5 x

28 Compléter le tableau suivant en donnant les inéga- x appartient à l’intervalle [2 ; 5].


lités ou les représentations graphiques manquantes :
d. L’ensemble des nombres réels x tels que x > 2 et
x>3:
-2  x  2 –2 –1 0 1 2 x
2 3 4 5 6 x
-1 < x  3 –1 0 1 2 3 x
x appartient à l’intervalle ]3 ; +∞[.
10
FONCTIONS

Fonctions et algorithmes 1
Définitions

Fonctions
• Lorsqu’à tout nombre x d’une partie D de  on associe un nombre
réel y et un seul, alors on définit une fonction sur l’ensemble D. Comportement
d’une grenouille
– D est l’ensemble de définition de la fonction f. en fonction du temps
– On note : f:D®
xy
x est une variable. y = f(x) est l’image de x par f.
x peut prendre pour valeur Tout nombre de l’ensemble D
n’importe quel nombre de a une image unique par la
l’ensemble de définition D. fonction f.
Algorithmes
• Un algorithme est la description d’un ensemble d’« opérations » S’il pleut,
exécutées dans un ordre précis. alors la grenouille sort
• On commence toujours par la déclaration des variables (on nomme de son bocal.
toutes les variables utilisées et on précise leur type : nombre ou Sinon,
chaîne de caractères). elle se cache au fond.
• L’algorithme commence par un début et se termine par une fin. Il
contient un nombre fini d’instructions : affectation, entrée, calcul,
test, boucle, sortie, etc.
• On parle d’entrée lorsque l’on demande à l’utilisateur du programme
de saisir, par exemple, la valeur d’une variable ; on parle de sortie
lorsque le programme affiche, par exemple, le résultat.
Remarque : on peut définir une fonction par un algorithme, mais un
algorithme ne définit pas toujours une fonction.

Maîtriser les définitions

1 Justifier pourquoi chaque phrase définit ou non une d. « À tout nombre entier naturel, on associe la somme
fonction. de ses chiffres. »
Lorsqu’il s’agit d’une fonction, indiquer l’ensemble de
définition D et, lorsque cela est possible, une expression Cette phrase définit une fonction, car le résultat de la
algébrique qui définit l’image par la fonction de tout somme de ses chiffres est unique.
nombre réel x de D.
D= Pas définie par une expression algébrique.
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a. « À tout nombre réel, on associe son double. »


Cette phrase caractérise une fonction, car tout nombre 2 Pour chaque programme de calcul, choisir, parmi
réel a un seul double. les expressions proposées, celle de l’image du nombre x
par la fonction f.
D= Pour tout réel x, f(x) = 2x a. Ajouter 7 à un nombre ; élever au carré ; prendre
b. « À tout nombre réel non nul, on associe son inverse. » l’opposé.
La photocopie non autorisée est un délit.

b. Élever au carré un nombre ; prendre l’opposé ;


Cette phrase définit une fonction, car tout nombre ajouter 7.
réel non nul possède un seul inverse. c. Ajouter 7 à l’opposé d’un nombre ; élever au carré.
1
D =  \ {0} Pour tout réel x non nul, g(x) = Expression Programme
x
c. « À tout nombre entier positif, on associe un nombre f(x) = -x2 + 7 b
dont il est le carré ».
f(x) = (-x + 7)2 c
Cette phrase ne définit pas une fonction, car , par
f(x) = -(x + 7)2 a
exemple, 9 a deux images : -3 et 3.
11
Appliquer Algo

3 1. Dans l’algorithme suivant, encadrer la phrase indi- 1. Affecter à A la valeur -4.


quant une entrée, puis celle indiquant une sortie. L’affichage à la sortie de l’algorithme est B = 4.
Variables 2. Cet algorithme définit une fonction.
A, B et C sont des nombres réels.
Début a. L’ensemble de définition est D = .
Saisir la valeur de A.
b. Deux nombres peuvent-ils avoir la même image ?
B prend la valeur 3 ´ A + 2.
C prend la valeur B2. Oui, par exemple, -2 et 2 ont la même image, qui est 2.
Afficher la valeur de C.
Fin 6 Une école prépare un séjour d’une semaine dans
une station de ski, pour un groupe d’élèves.
2. Soit f la fonction définie par cet algorithme.
Pour la semaine, la location d’un appartement, prévu
Donner son ensemble de définition et l’expression
pour 10 personnes au plus, revient à A = 2 000 € et
de l’image par f d’un nombre x quelconque.
celle du matériel à M = 120 € par personne. Le forfait
D = Pour tout réel x, f(x) = (3x + 2)2 individuel hebdomadaire coûte F = 150 €.
On veut écrire un algorithme qui affiche le coût total C,
4 On considère l’algorithme suivant : en euros, puis le prix du séjour par personne P, en euros,
Variables en fonction du nombre de participants N.
A, B, N sont des entiers naturels.
Début 1. Quelles valeurs affecte-t-on aux variables suivantes ?
Saisir A. A = 2 000 ; M = 120 ; F = 150 .
N prend une valeur aléatoire entière entre 0 et 10.
B prend la valeur N ´ A. 2. Le tableau ci-dessous présente, en partie, l’écriture
Afficher B. en langage de programmation de cet algorithme.
Fin a. Compléter ce programme, puis donner l’affichage
1. On affecte à A la valeur 5. On obtient, par exemple, obtenu pour un groupe de 8, puis de 10 élèves.
B = 15.
TI 82 Stats.fr, 83 Casio Graph 35+
a. Quelle est alors la valeur de N ? N = 3
b. Donner deux autres valeurs possibles pour B :

B = 10 ou B = 20 (exemples) A+M*N+F*N
A+M*N+F*N
2. Cet algorithme définit-il une fonction ? Non, car, au C/N C÷N
nombre 5, on associe plusieurs valeurs de B.

5 On considère l’algorithme suivant, contenant un test :


N=8: C = 4 160 et P = 520
Variables
N = 10 : C = 4 700 et P = 470
A et B sont des nombres réels
Début b. Écrire l’expression du prix par personne P en fonction
Saisir A.
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

du nombre de personnes N.
Si A  0 alors
2 000 + 120´ N + 150´ N 2 000 + 270´ N
B prend la valeur A. P = f(N) = =
Sinon B prend la valeur -A. N N
Fin Si c. Donner l’affichage obtenu pour un groupe de
Afficher B. 8 élèves lorsque A = 1 800, M = 130 et F = 165.
Fin C = 4 160 et P = 520
La photocopie non autorisée est un délit.

Aide
Exercice 6 Les instructions de programmation s’obtiennent par :
TI 82 Stats.fr, TI83 Casio Graph 35+
Saisir une valeur et la PRGM
E/S 2 : Prompt A
stocker en mémoire ? A
Afficher la valeur de A E/S 3 : Disp A A

12
FONCTIONS

Premières notions sur les fonctions 2


Méthodes

Image et antécédents f
Soit f une fonction définie sur une partie D de  : Arthur
Image
Image Antécédents
par f
f: D® f: D® d’Arthur
a? ? b
Pour calculer l’image par une Pour déterminer les anté-
fonction f d’un nombre réel a cédents par une fonction f
de l’ensemble de définition D, d’un nombre réel b, on résout f (x) Images par f
on remplace x par a dans l’ex- dans l’ensemble D l’équation
pression de f(x). f(x) = b. 3
(#)
Exemple : D =  Exemple : D = 
f(x) = -2(x - 1)2 + 3 f(x) = -2(x - 1)2 + 3
1 Î D f(1) = - 2(1 - 1)2 + 3
Dans , les antécédents de 1 1
f(1) = 3
par la fonction f vérifient :
L’image de 1 par la fonction f -2(x - 1)2 + 3 = 1 Û (x - 1)2 = 1
est 3. Les solutions sont x = 0 ou 0 1 2 x
Antécédents
Chaque nombre de D a une x = 2, donc 1 a pour antécé- par f
image unique par la fonction f. dents 0 et 2 par la fonction f.
En bleu, la courbe représentative de la
Courbe représentative d’une fonction fonction f.
Dans un repère du plan, la courbe représentative de la fonction f 3 est l’image de 1 par la fonction f.
est l’ensemble des points M(x ; y) où : x Î D et y = f(x). 0 et 2 sont des antécédents de 1 par
la fonction f.
Exemple : Soit () la courbe représentative de la fonction f dans I (1 ; 0) et J (0 ; 1).
un repère (O ; I, J) et soit M le point de coordonnées (1 ; 3).
M(1 ; 3) Î () Û 1 Î D et f(1) = 3

Maîtriser les méthodes

1 On considère la fonction définie par : 2 1. Compléter de tête le tableau de valeurs de la


Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

x +1
f : [-5 ; 5] ®  fonction définie sur D = \{0} par f ( x ) = .
x  x2 - 3 x
x -1 -0,5 0,1 0,25 1
Compléter les propositions suivantes :
f(x) 0 -1 11 5 2
a. D = [-5 ; 5]
2. En déduire un antécédent de 0 par la fonction f.
b. f(5) est l’image de 5 par la fonction f.
La photocopie non autorisée est un délit.

-1 est un antécédent de 0 par la fonction f.


c. f(0) = -3 donc l’image de 0 par la fonction f est -3. 3. a. Le point A(0 ; -1) appartient-il à la courbe ()
représentative de la fonction f ? Justifier.
d. Pour déterminer tous les antécédents de 1 par la
0 Ï D, car on ne peut pas diviser par 0, donc le point
fonction f, on résout dans l’intervalle [-5 ; 5] l’équation
A n’appartient pas à la courbe ().
x2 - 3 = 1. Cette équation est équivalente à x2 = 4. b. B(2 ; 1,5) appartient-il à la courbe () représentative
x2 = 4 Û x = -2 ou x = 2 de la fonction f ? Justifier.
2 et -2 appartiennent à l’intervalle [-5 ; 5], donc 1 2 ¹ 0 donc 2 Î D, et f(2) = 1,5.
a pour antécédents -2 et 2 par la fonction f. Donc le point B(2 ; 1,5) appartient à la courbe ().
13
3 On a représenté ci-contre la courbe () d’une fonc- f (x)
tion f définie sur l’intervalle ]-2 ; 2]. (#)
1
1. On veut déterminer l’image de 1 par la fonction f.
Compléter : Soit A le point d’abscisse 1 de la courbe ().
–3 –2 –1 0 1 2 3 x
L’ ordonnée du point A est -1, donc l’image de 1
par la fonction f est -1. f(1) = -1 –1
A
2. On veut déterminer les antécédents de -2 par la
fonction f. B –2

Compléter : Un seul point de la courbe () a pour


ordonnée -2 : le point B. L’ abscisse
de ce point est -1,5. Donc -2 a pour antécédent 3. Placer en rouge, sur le graphique ci-dessus, les
-1,5 par la fonction f. antécédents de 0 par la fonction f.

Appliquer
5
4 Valeurs d’une fonction à la calculatrice 2. Soit g la fonction définie par g ( x ) = -2 .
1. Soit la fonction f définie sur l’intervalle [-2 ; 3] par x2
f(x) = -x2 + x + 2. a. Entrer l’expression de la fonction en Y1.
En utilisant les instructions du tableau ci-dessous : b. Déterminer à la calculatrice l’image de 0 par la fonc-
a. Entrer l’expression de la fonction en Y1. tion g. Quelle affichage obtient-on ? Expliquer.
b. Régler convenablement le tableau de valeurs de
la calculatrice pour remplir le tableau suivant : On obtient un message d’erreur, car on ne peut pas
diviser par 0.
x -0,5 0 0,5 1
c. Quel affichage de la calculatrice obtient-on par l’ins-
f(x) 1,25 2 2,25 2
truction Y1 ( 2 ) ? Vérifier par le calcul.
Début du tableau : -0,5 Pas : 0,5
c. En déduire un antécédent de 2,25 par la fonction f. On obtient l’image de 2 par la fonction g.
0,5 est un antécédent de 2,25 par la fonction f.
5 La calculatrice affiche 0,5.
d. Calculer, à l’aide de la calculatrice, l’image de par
æ 5 ö÷ 108 7 5 5
la fonction f : f ççç ÷÷ = g ( 2) = 2
- 2 = - 2 = 2,5 - 2 = 0,5
è7ø 49 ( 2) 2

TI 82 Stats.fr, 83 Écran TI Casio 35+


Appuyer sur p, sélectionner
Saisir l’expression Appuyer sur , puis I, puis saisir l’expression en
de la fonction f saisir l’expression en Y1. Y1.
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

Appuyer sur p, sélectionner


Effectuer les réglages Appuyer sur . I SET . Entrer la plus petite
du tableau de valeurs Entrer la plus petite valeur valeur souhaitée dans Start, et la
de f souhaitée dans DébTabl, plus grande dans End, puis choi-
puis choisir le pas. sir le pas.
La photocopie non autorisée est un délit.

Afficher un tableau Appuyer sur p, sélectionner


de valeurs de f Appuyer sur . I TABL.

Sur l’écran de calcul, on


2 pQ.
Calculer l’image de accède à Y1 par :
On accède à Y1 par :
par f sous forme de 3 Y-VARS
1 : Fonction(2/3) o GRPH Y
fraction irréductible
1 : Frac

14
FONCTIONS

Résolution graphique d’équations


et d’inéquations
3
Méthodes
f (x) (#)
2
Résoudre graphiquement une équation
–1 0 1 2 3 4 5 6 x
Soit f et g deux fonctions définies sur une partie D de  et () et (') –2 Antécédents
leurs courbes représentatives. Soit k un nombre réel. –4

• Résoudre graphiquement dans D l’équation f(x) = k revient à L’équation f(x) = -4 admet une
déterminer dans D les antécédents de k par f, c’est-à-dire seule solution : x = 2.
les abscisses des points de la courbe () d’ordonnée égale à k. L’équation f(x) = 0 admet deux
solutions : x = 0 et x = 4.
Cas particuliers :
Les solutions dans D de l’équation f(x) = 0 sont les antécédents f (x)
8
de 0 par la fonction f, c’est-à-dire les abscisses des points 6 (#´)
d’intersection de la courbe () avec l’axe des abscisses.
4
• Résoudre graphiquement dans D l’équation f(x) = g(x) revient à 2 (#)
déterminer dans D les abscisses des points d’intersection des deux 0 1 2 3 x
courbes () et (').
L’équation f(x) = g(x) admet
deux solutions : x = 0 et x = 2.

Maîtriser les méthodes

1 Soit f la fonction définie sur ]-¥ ; 4] dont la courbe représentative (#) f (x)
() est donnée ci-contre.
1. a. Pour résoudre graphiquement l’équation f(x) = 3, on place, sur la
courbe (), les points d’ordonnée 3 et on lit les abscisses 1
de ces points.
0 1 x
b. Recopier ici l’ensemble S des solutions : S = {-5 ; 2}.

2. De quelle équation les abscisses des points violets sont-elles les


solutions ? Ce sont les solutions de l’équation f(x) = 0.
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

2 Résoudre graphiquement, en utilisant la courbe ci- 3 Résoudre graphiquement l’équation :


dessous, l’équation x2 = 4. -4(x - 1)2 + 4 = 2x.
On lit les abscisses des points d’intersec-
y tion des deux courbes.
La photocopie non autorisée est un délit.

7
y = x2 y
6 y = – 4(x – 1)2 + 4
4
4 y = 2x
3
2
2
–7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 x 1

0 1 2 x

L’ensemble S des solutions de l’équation est : L’ensemble S des solutions de l’équation est :
S = {-2 ; 2} S = {0 ; 1,5}
15
Méthodes

Résoudre graphiquement une inéquation f (x)


4
• Résoudre graphiquement dans D l’inéquation f(x)  g(x) (resp.
f(x)  g(x)) revient à déterminer dans D les abscisses des points 2
pour lesquels la courbe représentative de la fonction f est située –1 0 1 2 3 4 5 6 x
au-dessus (resp. au-dessous) de la courbe représentative de la –2
(#)
fonction g.
L’inéquation f(x)  0 a
Cas particuliers : pour ensemble de solutions
Les solutions dans D de l’inéquation f(x)  0 (resp. f(x)  0) sont l’intervalle [0 ; 4].
les abscisses des points pour lesquels la courbe représentative de Signe de la fonction f sur  :
la fonction f est située au-dessus (resp. au-dessous) de l’axe des x -∞ 0 4 +∞
abscisses.
On détermine ainsi graphiquement le signe de la fonction f sur D. f(x) - 0 + 0 -

Appliquer

4 Soit f la fonction dont la courbe représentative () 5 Soit f et g les fonctions définies sur l’intervalle [0 ; 2]
est donnée ci-dessous : par :
5
(#)
y f (x) = 2 et g(x) = (x + 1)2.
2 x + x +1
À l’aide de la calculatrice, on veut déterminer les solu-
tions de l’équation f(x) = g(x) sur l’intervalle [0 ; 2].
–3 –2 –1 0 1 2 3 x
1. a. Entrer l’expression de f(x) en Y1 et celle de g(x) en
–2 Y2.
b. En consultant le tableau de valeurs, régler convena-
–4 blement la fenêtre.
c. Tracer les courbes sur l’écran de la calculatrice, puis
lire l’abscisse du point d’intersection des deux courbes.
1. Donner l’équation dont les abscisses des points
marqués en rouge sur le graphique ci-dessus sont solu-
tions : f(x) = 0.
2. Représenter en rouge l’ensemble S des solutions de
l’inéquation f(x)  0 : S = [-3 ; -1] È [1 ; 3]
3. Compléter le tableau suivant :

x -¥ -3 -1 1 3 +¥
Signe 2. D’après l’affichage de la calculatrice, la solution,
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+ 0 - 0 + 0 - 0 +
de f(x) arrondie au dixième, de l’équation f(x) = g(x) est 0,6.

Aide
Exercice 5
TI 82 Stats.fr, 83 Casio 35+
La photocopie non autorisée est un délit.

5 : Intersec Ly (G.Solv) ISCT


Le curseur pointe la courbe de Y1. Appuyer sur Le curseur se place sur le point d’intersection,
. Il pointe alors la courbe de Y2. Appuyer puis la calculatrice affiche les coordonnées du
sur , puis choisir la valeur initiale et appuyer point d’intersection.
de nouveau sur . La calculatrice affiche les
coordonnées du point d’intersection.
Pour résoudre une équation de la forme f(x) = 0, entrer l’expression de f(x) en Y1, entrer 0 en
Y2,, puis suivre les instructions précédentes.

16
FONCTIONS

Variations et extremums
d’une fonction
4
Définitions

Sens de variation
Soit f une fonction définie sur son ensemble de définition D et I un intervalle inclus dans D.
• La fonction f est croissante sur l’intervalle I • La fonction f est décroissante sur l’intervalle I
lorsque, pour tout réel x1 et tout réel x2 de lorsque, pour tout réel x1 et tout réel x2 de
l’intervalle I, si x1  x2, alors f(x1)  f(x2). l’intervalle I, si x1  x2, alors f(x1)  f(x2).
f (x) f (x)
M1
f (x1)
f (x2)
M2
I x1
O x2 x I x2
x1 O x
M2
f (x2)
f (x1)
M1

Les nombres x1 et x2 et leurs images sont rangés Les nombres x1 et x2 et leurs images sont rangés
dans le même ordre. dans l’ordre inverse.

• Étudier les variations de la fonction f sur son ensemble de définition D, c’est rechercher les inter-
valles de D sur lesquels cette fonction est croissante et ceux sur lesquels elle est décroissante.
• On résume les variations de la fonction dans un tableau de variations.

Maîtriser les méthodes

1 Soit f la fonction définie sur l’intervalle [0,5 ; 2,5] d. f est croissante sur l’intervalle [1,5 ; 2], donc
dont la courbe représentative de f est donnée ci-des-
f(1,5)  f(2).
sous :
e. f est décroissante sur l’intervalle [2 ; 2,5], donc
f (x)
2 f(2)  f(2,5).
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(#) 3. La phrase suivante est-elle vraie ou fausse ? Justifier.


1 f(1,5) > f(2,5) donc f est décroissante sur l’intervalle
[1,5 ; 2,5].
0 1 2 3 x La phrase est fausse : f est croissante sur l’intervalle
[1,5 ; 2] et décroissante sur l’intervalle [2 ; 2,5].
–1
4. a. Placer sur la première ligne du tableau ci-dessous
La photocopie non autorisée est un délit.

–2 les bornes des intervalles où la fonction est croissante


ou décroissante.
Ces valeurs sont lues sur l’axe des abscisses.
1. Sur l’axe des abscisses, colorier l’intervalle sur lequel
f est croissante. b. Sur la deuxième ligne, dessiner les flèches correspon-
dant aux variations de la fonction.
2. Compléter les phrases suivantes :
a. Sur l’intervalle [0,5 ; 1], f est décroissante. x 0,5 1 2 2,5
b. Sur l’intervalle [1 ; 2] , f est croissante. 1,6 1,6
f(x) - 1,6 -1,6
c. Sur l’intervalle [2 ; 2,5], f est décroissante.
17
Méthodes
f (x)
f (–2)
Extremum
Soit M(xM ; f(xM)) et m(xm ; f(xm)) deux points de la courbe
représentative de la fonction f dans un repère (xM Î I et xm Î I).
• La fonction f admet sur l’intervalle I un maximum en xM lorsque,
pour tout nombre réel x de l’intervalle I, f(x)  f(xM).
• La fonction f admet un minimum en xm sur l’intervalle I lorsque, I
pour tout nombre réel x de l’intervalle I, f(x)  f(xm). –2 0 x

Exemple : Soit f la fonction dont la courbe représentative est donnée f (0)


ci-contre. f admet un maximum en -2 et un minimum en 0.

Appliquer

2 Soit f la fonction définie sur l’intervalle [-2 ; 4] 2. Comparer les nombres suivants :
par :
( x + 1)( x - 3) æ2ö æ5ö æ7ö
f (x) = f(-2) > f(-1) ; f ççç ÷÷÷ > f(1) ; f ççç ÷÷÷ < f ççç ÷÷÷ .
2 è 3ø è 3ø è 3ø
1. Compléter le tableau de variation de cette fonction :
3. Sur l’intervalle [-2 ; 1], la fonction f est décroissante.
x -2 1 4 Sur l’intervalle [1 ; 4], la fonction f est croissante.
2,5 2,5 La fonction f admet un minimum sur l’intervalle [-2 ; 4]
f(x) -2 en x=1 de valeur -2.

3 Soit g une fonction, définie sur l’intervalle [-4 ; 8], 4 Soit f la fonction définie sur l’intervalle D = [-4 ; 4]
telle que g(-4) = 4 et telle que l’équation g(x) = 0 a par la courbe représentative () donnée ci-dessous.
pour solutions S = {-2 ; 2 ; 6}. Compléter les phrases suivantes avec les expressions
1. Compléter le tableau de variations de la fonction g : « la courbe () », « la fonction f », « f(x) », « positive »,
« négative », « croissante », « décroissante ».
x -4 -2 0 2 4 6 8 f (x)
4 3 (#)
g(x) 0 -2 0 0 -2 2

2. Tracer, dans le repère ci-dessous, deux courbes


représentatives de la fonction g respectant toutes –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 x
les données du tableau précédent.
–2
g (x)
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a. Sur l’intervalle [0 ; 3,5], la courbe () se situe en


4 dessous de l’axe des abscisses, donc la fonction f
est négative.
3
b. Sur l’intervalle [-4 ; -2], la fonction f est
(#) croissante.
2
(#´) c. L’équation f(x) = 0 admet trois solutions sur D.
La photocopie non autorisée est un délit.

1 d. Sur l’intervalle [2 ; 3,5], la fonction f est négative


et croissante.
–5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 x e. Sur l’intervalle [-2; 0], la fonction f est
positive et décroissante.
–1
f. Sur l’intervalle [-3,5 ; 0], la fonction f admet un
maximum en x = -2.
–2
g. Sur l’intervalle [0 ; 4], la fonction f admet un
minimum en x = 2.
18
4
5 Vrai ou faux 6 La production de q objets entraîne un coût dont
Soit h une fonction dont le tableau de variation est le montant s’exprime en fonction de la quantité fabri-
donné ci-dessous : quée q par C(q) = 5(q - 2)3 + 10q + 80, où q Î [0 ; 6],
q exprimé en milliers et C(q) en milliers d’euros.
x -3 2 3 10 Chaque objet produit est vendu au prix de 70 €.
9 8
h(x) 5 -2 1. Exprimer, en milliers d’euros, la recette en fonction
de q.
Préciser si chaque affirmation est vraie ou fausse. Pro-
poser une correction des phrases fausses. R(q) = 70q

a. L’ensemble de définition de la fonction h est l’inter- 2. Montrer que le bénéfice B(q), exprimé en milliers
valle [-2 ; 9]. d’euros et défini par B(q) = R(q) - C(q), peut s’écrire :
Faux : l’ensemble de définition est [-3 ; 10]. B(q) = -5(q - 2)3 + 60q - 80
B(q) = 70q - (5(q - 2)3 + 10q + 80)
b. L’image de 2 par la fonction h est 5. = 70q - 5(q - 2)3 - 10q - 80
Vrai. = -5(q - 2)3 + 60q - 80

3. On admet que la fonction B admet un maximum sur


c. Soit x1 et x2 deux nombres réels. Si -3  x1  x2  2, l’intervalle [0 ; 6] en q = 4. On souhaite vérifier ce résul-
alors h(x1)  h(x2). tat à l’aide de la calculatrice.
Faux : h est décroissante sur l’intervalle [-3 ; 2], donc a. Entrer l’expression de B(q) en Y1.
si -3  x1  x2  2, alors h(x1)  h(x2). b. En choisissant la fenêtre suivante, représenter la
fonction B sur l’écran de la calculatrice : xmin = 0 ;
d. La fonction h est croissante sur l’intervalle [5 ; 8].
xmax = 6 ; xgrad = 1 (scale : 1) ; ymin = -50 ; ymax = 150 ;
Faux : la fonction h est croissante sur l’intervalle [2 ; 3]. ygrad = 50 (scale : 50).
c. Pour lire le maximum de la fonction B, suivre les ins-
e. La fonction h est positive sur l’intervalle [-3 ; 3]. tructions du tableau ci-dessous.
Vrai. d. Quelles sont les coordonnées, arrondies à l’unité, du
point obtenu ?
(4 ; 120).
f. Le maximum de la fonction h est égal à 8 sur l’inter-
valle [-3 ; 10]. e. Conjecturer : la quantité d’objets à produire pour que
Faux : le maximum de la fonction h est égal à 9 sur le bénéfice soit maximal est de 4 000 objets ;
l’intervalle [-3 ; 10]. le bénéfice maximal est alors égal à 120 000 euros.

TI 82 Stats.fr, 83
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4 : maximum
Déplacer le curseur à gauche du Appuyer sur , puis déplacer le Appuyer deux fois sur .
point cherché. curseur à droite du point cherché.
La photocopie non autorisée est un délit.

Casio 35+
Ly G-Solve Max

19
Lire, comprendre et résoudre

7 Dans un repère (O ; I, J), on place le point d. Quelle est alors la valeur minimale de l’aire du
A(x ; 0), où x est un nombre réel tel que x  2, ainsi que triangle et pour quelle valeur de x est-elle atteinte ?
le point B(2 ; 3). La valeur minimale de l’aire du triangle est 12 cm2 et
La droite (AB) coupe l’axe des ordonnées au point C. ce minimum est atteint pour x = 4.
On cherche où placer le point A sur l’axe des abscisses
pour que l’aire du triangle OAC soit minimale.
1. a. Faire la figure à l’aide d’un logiciel de géométrie, 8 On veut réaliser un pavage avec des carrés dont
en demandant l’affichage de l’aire S du triangle OAC. les côtés mesurent 10 cm et des triangles isocèles :

On souhaite utiliser le moins de motifs possible.


Pour cela, on calcule la A
longueur de la base des
triangles isocèles afin que
leur aire soit maximale. 10 10
Soit ABC un triangle iso-
b. Déplacer le point A sur l’axe des abscisses et observer cèle de sommet principal
les variations de l’aire du triangle OAC. A, où AB = AC = 10 cm et
c. Recopier les résultats observés, arrondis au dixième, BC = x cm. On note H le B H C
dans le tableau ci-dessous : milieu de [BC]. x

1. Pour répondre au problème, il faut d’abord exprimer


x 3 4 5 6 7
l’aire du triangle en fonction de x.
S(x) 13,5 12 12,5 13,5 14,7
a. À quel intervalle I doit appartenir x pour que le
2. Pour répondre au problème posé, il faut exprimer triangle existe ? On rappelle que BC  BA + AC.
l’aire du triangle en fonction de x. 0 < x  10 + 10, donc I = ]0 ; 20].
3x
a. On admet que l’ordonnée du point C est yC = .
x -2 b. Donner la formule de l’aire du triangle ABC en fonction
Donner la formule de l’aire du triangle OAC, puis l’ex-
x AH
primer en fonction de x. 3x de x et de AH : A ( x ) =
AO´OC x´ 2 2
S= donc S(x) = x - 2 = 3x
2 c. Il reste donc à exprimer AH en fonction de x.
 2 2x - 4
b. Lire sur la calculatrice la valeur de x pour laquelle Quel théorème permet de calculer AH dans le triangle
l’aire est minimale. ABH ? Donner l’expression de AH en fonction de x.
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D’après le théorème de Pythagore, dans le triangle


• Réglage de la fenêtre : xmin = 2,5 ; xmax = 7 ; xgrad = 0,5 ;
ymin = 0 ; ymax = 20 ; ygrad = 2 ABH rectangle en H, on a BH2 + AH2 = 100.
• TI : 3 : minimum
æ
(voir p. 19) x2 x2 ö
• Casio : Ly G-Solve Min Donc AH2 = 100 - . Soit AH = ççç100 - ÷÷÷ .
4 çè 4 ÷ø
La valeur minimale de l’aire du triangle est atteinte d. L’aire du triangle ABC s’exprime donc par :
La photocopie non autorisée est un délit.

pour x = 4. æ x2 ö
c. On admet que, pour tout réel x  2, on a : x ççç100 - ÷÷÷
çè 4 ÷ø x æ x2 ö
2
3( x - 4 )
A(x) = = ççç100 - ÷÷÷
S ( x ) - 12 = 2 2 çè 4 ø÷
2x - 4
2. On a défini une fonction A sur l’intervalle I.
En déduire que, pour tout réel x  2, S(x)  12.
2
a. Représenter cette fonction sur l’écran de la calculatrice.
3( x - 4 ) b. Utiliser les fonctions de la calculatrice pour lire la
Pour tout réel x > 2,  0,
2x - 4 longueur, arrondie à l’unité, de la base du triangle pour
donc S(x) - 12  0 ou encore S(x)  12 que l’aire du triangle soit maximale : x » 14 cm.
20
FONCTIONS

Fonctions affines 5
Définitions, propriétés et méthodes

Fonction affine, fonction linéaire f (x)


Soit a et b deux nombres réels. 3
• La fonction f définie sur  par f(x) = ax + b est une fonction affine. 2
• Si a ¹ 0 et b = 0, alors f(x) = ax ; f est une fonction affine 1
particulière appelée fonction linéaire.
–3 –2 –1 0 1 2 3 4 x
• Propriété : l’accroissement moyen d’une fonction affine f, entre deux –1
nombres distincts quelconques x1 et x2, est constant et égal à a :
Pour tout réel x, f(x) = 2.
f ( x2 ) - f ( x1) f est constante sur .
a=
x2 - x1
Variations f (x)
2
• Si a > 0, alors la fonction affine est croissante sur .
• Si a < 0, alors la fonction affine est décroissante sur .
• Si a = 0, alors f(x) = b et la fonction f est constante sur . 1 a=2

Représentation graphique b=0


• Dans un repère, la courbe représentative de la fonction affine –1 0 1 1 2 x
définie par f(x) = ax + b est la droite d’équation y = ax + b.
a est appelé coefficient directeur de la droite. On lit a = 2 et b = 0.
Pour tout réel x, f(x) = 2x.
b est appelé ordonnée à l’origine.
f est une fonction linéaire.
Méthodes pour déterminer a et b
• Pour déterminer par le calcul une fonction affine pour laquelle f (x)
on connaît les images de deux nombres distincts x1 et x2 :
f ( x2 ) - f ( x1) 1
– on calcule l’accroissement moyen a par a = ; 1
x2 - x1 b=1
– on calcule b par b = f(x1) - ax1 (ou b = f(x2) - ax2). a = –1

• Pour déterminer graphiquement une fonction affine, on lit :


– la valeur du coefficient directeur a, comme expliqué sur le schéma –1 0 1 2 x
ci-contre (en bas) ; f est une fonction affine.
– la valeur de l’ordonnée à l’origine b, ordonnée du point où la On lit a = -1 et b = 1.
droite coupe l’axe des ordonnées. Pour tout réel x, f(x) = -x + 1.

Maîtriser les définitions, les propriétés et les méthodes


Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

1 Pour chaque fonction, indiquer si elles sont affines 2 1. On donne, pour la fonction f, les valeurs sui-
et préciser pour celles qui le sont les valeurs de a et b. vantes :
f(-1) = -2 ; f(2) = -11 ; f(4) = -9 ; f(5) = -4.
a. f(x) = -5x + 1 ✗ Oui Non a = -5 ; b = 1
Calculer l’accroissement moyen de la fonction f :
b. f(x) = 2x2 + 3 Oui ✗ Non a = ; b=
a. entre -1 et 2 :
La photocopie non autorisée est un délit.

c. f(x) = 7x ✗ Oui Non a = 7 ; b = 0 f (2) - f (-1) -11- (-2) -9


3x + 5 = = = -3
3 5 2 - (-1) 3 3
d. f ( x ) = ✗ Oui Non a = ; b=
2 2 2 b. entre 4 et 5 :
e. f(x) = 3 ✗ Oui Non a = 0 ; b = 3 f (5) - f (4 ) -4 - (-9)
= =5
2 5-4 1
f. f ( x ) = 1- Oui ✗ Non a = ; b= 2. La fonction f est-elle une fonction affine ? Justifier.
x
g. f(x) = x2 - (x2 + x + 3) L’accroissement moyen n’est pas constant, donc la
✗ Oui Non a = -1 ; b = -3 fonction f n’est pas une fonction affine.
Justifier : f(x) = x2 - x2 - x - 3 = -x - 3
21
Appliquer

3 Soit f et g deux fonctions affines. Écrire leurs expres- 5 Dans le graphique ci-dessous, chaque droite est la
sions, après avoir déterminé les coefficients. représentation graphique d’une fonction affine.

üý
1. f(1) = 2 et f(2) = 1 1. Lire le coefficient directeur et l’ordonnée à l’origine,
f (2) - f (1) 1- 2 puis indiquer, pour tout réel x, l’expression de f(x).

þ
a= = = -1 f(x) = -x + 3
2 -1 2 -1 2. Préciser le sens de variation de la fonction f.
b = f(1) - (-1) ´ 1 = 3
a. (D1) : a = 3 b=1 f(x) = 3x + 1

üý
2. g(-1) = -2 et g(2) = 3 f est croissante sur  car a > 0.
g (.............
2 ) - g (.............
-1 )
a' = b. (D2) : a = 0,5 b = -2 f(x) = 0,5x - 2
2 - (-1)

þ
3+2 5 5 1 f est croissante sur  car a > 0.
a' = = f(x) = x -
3 3 3 3 c. (D3) : a = -2 b = 3 f(x) = -2x + 3
5
b' = g(-1) - ´(-1) f est décroissante sur  car a < 0.
3
5 1
b' = - 2 + = - d. (D4) : a = 0 b = -1 f(x) = -1
3 3
4 Algo Le programme suivant permet de déter- f est constante sur  car a = 0
miner les coefficients a et b d’une fonction affine : y (D1)
TI 82 Stats.fr, 83 Casio 35+
2

–3 –2 –1 0 1 2 3 x

1. Que représente le quotient (H - F)/(G - E) ? –1


(D4)
(H - F)/(G - E) est l’accroissement de la fonction (D2)
–2
affine entre les valeurs E et G de la variable. (D3)

2. Vérifier les résultats trouvés à l’exercice 3.

Lire, comprendre et résoudre

6 Pendant les soldes, un commerçant affiche 15 % de Les deux garçons vont-ils se rencontrer ? Si oui, à quelle
remise sur tout le magasin. distance du cinéma ?
1. La distance d parcourue (en kilomètres) s’exprime en
1. Soit x le prix d’un article avant remise (x  0).
fonction de la vitesse v (en km/h) et de la durée t (en
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

Exprimer le prix payé après la remise en fonction de x.


heures) par d(t) = v ´ t.
f(x) = 0,85x a. Souligner la phrase qui permet d’exprimer en fonction
2. Que représente le calcul de f(6) ? de la durée t la distance d parcourue par Luc. d(t) = 4t
b. La distance D qui le sépare du cinéma s’exprime
Le prix après remise d’un article au prix de 6 €.
en fonction de la durée t par D(t) = 3 - d(t), soit
3. Calculer le prix avant remise d’un article payé 2,21 €. D(t) = 3 - 4t
La photocopie non autorisée est un délit.

2,21 c. Encadrer la phrase qui permet d’exprimer en fonction


0,85 x = 2,21 Û x = » 2,60 de la durée t la distance D' qui sépare Jules du cinéma.
0,85
Le prix avant la remise d’un article payé 2,21 € est D'(t)= 8t
2. Quelle relation, permettant de répondre aux questions
environ 2,60 €. écrites en bleu dans l’énoncé, vérifient D(t) et D'(t) ?
D(t) et D'(t) vérifient D(t) = D'(t).
7 Luc va au cinéma situé à 3 km de chez lui. Au même
3 - 4t = 8t Û 12t = 3
moment, Jules quitte ce cinéma et emprunte la même
route que Luc. Luc marche à la vitesse de 4 km/h. t = 0,25 donc D'(t) = 0,25 ´ 8 = 2
Jules, sur son skate, roule à la vitesse de 8 km/h. Les deux garçons se rencontrent à 2 km du cinéma.
22
FONCTIONS

Transformations d’expressions
algébriques
6
Propriétés
Attention !

Transformations d’écriture Se préparer, 3 à 6 , p. 5 et 6. Un faux ami :


le signe « - »
• Développer, réduire, ordonner une expression
Développer une expression, c’est écrire cette expression sous 5 - 2(x - 4) = 5 - 2x + 4
la forme de somme de termes.
Exemple : pour tout réel x : Une amie :
2x + x(x + 1) = 2x + x2 + x (forme développée) la parenthèse
= x2 + 3x (forme réduite et ordonnée)
x + 2 5 - ( x + 2)
1- =
• Factoriser une expression 5 5
Factoriser une expression, c’est écrire cette expression sous la forme 5 - x -2
d’un produit de facteurs. =
5
Exemple : pour tout réel x, 2x + x(x + 1) = x(2 + (x + 1)) = x(x + 3)
• Autres transformations d’une expression
6 x - 24 6´( x - 4)
Simplifier Exemple : pour tout réel x, = = x -4
6 6
2 x +2
Réduire au même dénominateur Exemple : pour tout réel x non nul, 1+ =
x x
Propriétés à maîtriser Pour tous les réels a, b et k :
Identités remarquables Autres propriétés
• (a + b)2 = a2 + 2 ´ a ´ b + b2 = a2 + 2ab + b2 • (ka)2 = k2a2
• (a - b)2 = a2 - 2 ´ a ´ b + b2 = a2 - 2ab + b2 • (ka + kb)2 = k2(a + b)2
• (a + b)(a - b) = (a + b) ´ (a - b) = a2 - b2

Maîtriser les propriétés

1 Dans chacun des cas suivants, dire si l’expression 3 Compléter les égalités suivantes, afin de développer,
donnée est écrite sous forme développée, factorisée ou réduire et ordonner les expressions données :
sous une autre forme : a. (x - 3)2 = x2 - 2 ´ 3 ´ x + 32 = x2 - 6 x + 9
a. x2 + (2x - 3)(-3x + 5) Autre forme b. (3x + 4)2 = ( 3x )2 + 2 ´ 12 ´ x + ( 4 )2
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b. 5x2 + 2x - 4 Développée = 9x2 + 24 x + 16


c. (2x - 9)2 Factorisée 1 1
c. ( x - 2)2 = ( x)2 - 2 ´ 1 ´ x + ( 2 )2
2 2
d. 4(x - 9)2 - (x - 3)(x + 2) Autre forme 1
= x2 - 2x + 4
e. 1 + x2 - 5x2 + x - 3 Développée 4
4 Algo Aubin a écrit l’algorithme suivant :
2 Dans chaque cas, compléter les égalités afin de Variables
La photocopie non autorisée est un délit.

développer, réduire et ordonner suivant les puissances a, b, c, d et e sont des nombres réels.
décroissantes de x les expressions données. Début
Saisir a et b.
a. 3x(x + 1) = 3x2 + 3x Affecter à c la valeur a2.
b. 2(3x)(5x - 3) = 6x ´ (5x - 3) = 30x2 - 18x Affecter à d la valeur 2ab.
Affecter à e la valeur b2.
c. 7x - 3 - x(x - 5) = 7x - 3 - ( x - 5x
2
)
Afficher c, d, e.
= 7x - 3 - x2 + 5x =-x2 + 12x - 3 Fin
d. 3x - 1 - x(-x + 2) = 3x - 1 - ( -x2 + 2x ) Que fait cet algorithme ? Il affiche c, d et e tels que
= 3x - 1 + x - 2x = x + x - 1
2 2
(ax + b)2 = cx2 + dx + e.
23
Méthodes

Factorisation
Une expression est factorisée « au mieux » lorsque l’on ne peut plus la factoriser.
Les connaissances mises en jeu pour factoriser s’appuient sur :
• la reconnaissance d’un facteur commun
Exemple : 2x2 + x(x + 1) = 2x ´ x + x ´ (x + 1) = x(2x + (x + 1)) = x(3x + 1)

• l’utilisation d’identités remarquables


Exemple : x2 - 4 = x2 - 22 = (x + 2) ´ (x - 2)

• la mise en application des points précédents dans une même expression


Exemple : x2 - 4 + x(x - 2) = (x + 2) ´ (x - 2) + x ´ (x - 2) = (x - 2) ´ [(x + 2) + x]

Il n’est pas toujours possible de factoriser une expression.


Exemples : x2 + 1 ne se factorise pas.
4(x - 1)2 + 9 = [2(x - 1)]2 + 32 ne se factorise pas.
Toute expression qui peut s’écrire sous la forme d’une somme de deux carrés ne se factorise pas.

Maîtriser les méthodes et les propriétés

5 Compléter les égalités, afin de factoriser les expres- 6 En répondant par oui ou non, dire dans chacun des
sions suivantes (penser aux identités remarquables). cas suivants si l’expression est factorisée « au mieux ».
a. x2 + 2x + 1 = (x + 1)2 a. -3(x - 1) oui b. x2(1 - 3x) oui
b. x2 - 4x + 4 = (x - 2)2 c. (x - 1)(3x + 6) non d. x(x2 + 1) oui
c. x2 - 121 = ( x )2 - ( 11 )2 = (x + 11)(x - 11) e. (1 - x)2 oui f. 2x(1 - x2) non
d. - 25 = ( 2
4x2 - ( 5 = (2x + 5)(2x - 5)
x)2 )2 g. (x - 2)(x + 1) non
2 h. (x + 1)(3x2 + 2) oui
e. x - 2 = ( x ) - ( 2 )2 = ( x + 2 )( x - 2 )
2 2 i. (3x - 1)2 - 9 non j. 3x(x + 2) + x non

Appliquer

7 Compléter le tableau suivant en effectuant le même travail que celui indiqué


dans les deux premières lignes afin de commencer à factoriser. Se préparer, 6 , p. 6.
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Existence
Identité
Expression d’un facteur Première factorisation obtenue
remarquable
commun
(2x - 3)(x + 2) + (x + 2)(x2 + 1) Non (x + 2) (x + 2)[(2x - 3) + (x2 + 1)]
x2 - 1 Oui Non (x - 1)(x + 1)
x(2x - 8) + 3x Non x (x)[(2x - 8) + 3]
La photocopie non autorisée est un délit.

x2 +x Non x (x)(x + 1)
(x - 7)2 - (x - 7)(2x - 3) Non (x - 7) (x - 7)[(x - 7) - (2x - 3)]
x2 - x Non x (x)(x - 1)
(x + 2)(5 - 2x) + (x + 2) Non (x + 2) (x + 2)[(5 - 2x) + 1]
x2 -3 Oui Non ( x + 3)( x - 3 )
x2 - (x + 1)2 Oui Non [x + (x + 1) ][x - (x + 1) ]
(-x + 1)2 - 4x2 Oui Non [(-x + 1) + 2x ][(-x + 1) - 2x ]

24
6
8 Compléter les égalités suivantes afin de factoriser 10 Avec un logiciel de calcul formel, Igor a obtenu :
au mieux les expressions données.
On pensera à utiliser le travail mis en place dans le
tableau de l’exercice précédent :
Expliquer ce qu’il a voulu obtenir et retrouver ce résultat.
a. 7x2 - 6x = x(7x - 6) Il a voulu obtenir la factorisation de (x - 3)2 - (2x + 1)2.
(x - 3)2 - (2x + 1)2 = [(x - 3) + (2x + 1)][(x - 3) - (2x + 1)]
b. (2x + 3)(x2 - 4) + 5(2x + 3)
= (3x - 2)(x - 3 - 2x - 1)
= (2x + 3) [ (x2 - 4) + 5 ]
= (3x - 2)(-x - 4) = -(3x - 2)(x + 4)
= (2x + 3)(x2 + 1)
11 Anthelme veut factoriser l’expression suivante :
c. (x + 11)2 - (x + 11)(3x + 4)
x2 - 25 + (x - 5)(2x + 1).
= (x + 11) [ (x + 11) - ( 3x + 4 )] Il écrit :
= (x + 11) ( x + 11 - 3x - 4 ) x2 - 25 + (x - 5)(2x + 1) = (x - 5)2 + (x - 5)(2x + 1)
= (x + 11)(-2x + 7) = (x - 5)(x - 5 + 2x + 1)
= (x - 5)(3x - 4)
d. 3(2x + 1)2 - 5(2x + 1) Il s’assure de son résultat en utilisant un logiciel de
= (2x + 1) [ 3(2x + 1) - 5] calcul formel et il obtient l’affichage suivant :
= (2x + 1) [ 6 x+ 3 - 5]
= (2x + 1)(6x - 2)
= 2(2x + 1)(3x - 1)
Persuadé d’avoir fait une erreur, il utilise à nouveau le
e. (x + 2)2 + x + 2 = (x + 2)2 + 1 ´ (x + 2) logiciel et obtient les affichages suivants :
= (x + 2) [ (x + 2) + 1 ]
= (x + 2)(x + 3)

9 Aymar développe les deux expressions suivantes :


1. Quelle erreur a-t-il faite dans son travail ?
A(x) = (3 - x)2 = (-1)(x - 3)2 = -x2 + 6x - 9
et B(x) = (5x - 10)2 = 25x2 - 100x + 100. Il a confondu (x - 5)2 et x2 - 52.
Silvère fait de même et écrit : 2. Faire à nouveau la factorisation sans erreur et retrou-
A(x) = (3 - x)2 = (x - 3)2 = x2 - 6x + 9 ver le résultat affiché.
et B(x) = (5x - 10)2 = 5(x - 2)2 = 5x2 - 20x + 20.
x2 - 25 + (x - 5)(2x + 1)
Afin de se mettre d’accord, ils utilisent un logiciel de
calcul formel et obtiennent les résultats ci-dessous : = (x2 - 52) + (x - 5)(2x + 1)
= (x + 5)(x - 5) + (x - 5)(2x +1)
= (x - 5)[(x + 5) + (2x + 1)]
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= (x - 5)(3x + 6) = 3(x - 5)(x + 2)

12 On considère les fonctions f et g définies sur  par :


f(x) = x2 - 10x + 9 et g(x) = (x - 5)2 - 16.
1. Que peut-on conjecturer à l’aide de l’affichage sui-
vant, obtenu par un logiciel de calcul formel ?
La photocopie non autorisée est un délit.

Compléter les égalités suivantes, puis indiquer qui a rai- Pour tout réel x, f(x) = g(x).
son en utilisant les résultats ci-dessous. 2. Utiliser le résultat donné par cet affichage, pour ob-
A(x) = [(-1)(x - 3)]2 = ( -1 )2(x - 3)2 = ( x-3 )2 tenir une factorisation de f(x).
Pour tout réel x, f(x) = (x - 5)2 - 16 = (x - 5)2 - 42
B(x) = [ 5 (x - 2)]2 = ( 5 )2 (x - 2)2 = 25 ( x - 2 )2
f(x) = [(x - 5) + 4][(x - 5) - 4] = (x - 1)(x - 9)
Pour A(x) : Silvère Pour B(x) : Aymar. Pour tout réel x, f(x) = (x - 1)(x - 9).
25
13 Soit v la fonction définie sur  par : 14 Soit h la fonction définie sur  par :
v(x) = x2 - 6x + 14
h(x) = (3x + 1)2 - 3x(2x + 2) - 2(1 - x)
1. Voici ce que donne un logiciel de calcul formel :
Un logiciel de calcul formel permet d’obtenir :
h(x) = 3x2 + 2x - 1 et h(x) = (x + 1)(3x - 1).
Dans chacun des cas suivants, indiquer l’écriture de
Comment interpréter le résultat affiché ? h(x) la mieux adaptée pour obtenir par calcul les résul-
tats donnés par ce logiciel.
On ne peut pas factoriser v(x).
2. a. À l’aide du résultat ci-dessous, que peut-on
conjecturer ?

Pour tout réel x, v(x) - 5 = (x - 3)2.


b. Démontrer cette conjecture.
Pour tout réel x, v(x) - 5 = x2 - 6x + 14 - 5
v(x) - 5 = x2 - 6x + 9 = x2 - 2 ´ 3x + 32 = (x - 3)2.
a. Pour calculer h(0) : h(x) = 3x2 + 2x - 1
Pour tout réel x, v(x) - 5 = (x - 3)2
æ 1ö
c. Justifier le résultat obtenu en 1. b. Pour calculer hççç ÷÷÷ : h(x) = (x + 1)(3x - 1)
è 3ø
Pour tout réel x, v(x) - 5 = (x - 3)2,
soit v(x) = (x - 3)2 + 5 = (x - 3)2 + ( 5 )2 c. Pour résoudre h(x) = 0 : h(x) = (x + 1)(3x - 1)
Cette expression ne se factorise pas. d. Pour résoudre h(x) = -1 : h(x) = 3x2 + 2x - 1

Maîtriser les écritures fractionnaires


Se préparer, 8 , p. 6.

15 Logique Dans chacun des cas suivants, dire si les 17 Soit f la fonction définie pour tout réel x non nul par
propositions sont vraies ou fausses et justifier. 4
f ( x ) = x + . On obtient par logiciel de calcul formel :
x 2 + 3x x
a. Si, pour tout réel x non nul, A ( x ) = et
x +3 2 x
B( x ) = , alors A(x) = B(x) :
2

Vrai x2 + 3x x ´( x + 3) x + 3 (avec x ¹ 0)
= =
2x x ´2 2
3x - 2
b. Si, pour tout réel x, A ( x ) = et B(x) = 3x - 1,
alors A(x) = B(x) : 2
1. En utilisant chacun de ces résultats, montrer que,
3-2 1
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

pour tout réel x non nul :


Faux Pour x = 1, A (1) = = 2
2 2 ( x - 1) + 3
f (x)-2 =
et B(1) = 3 - 1= 2 x
2
x2 + 4 x2 - 2x + 4 ( x - 1) + 3
f (x)-2 = -2 = =
x x x
16 Compléter les égalités suivantes afin de mettre les 2. Montrer que, pour tout réel x strictement positif,
expressions données sous forme d’écritures fractionnaires : f(x)  2.
La photocopie non autorisée est un délit.

2
a. Pour tout réel x non nul, A ( x ) = 3 + .
x Pour tout réel x, (x - 1)2  0 Þ (x - 1)2 + 3 > 0.
3 2 3´ x 2 3x 2 3x + 2
A(x) = + = + = + = 2
( x - 1) + 3
1 x 1´ x x x x x Si x > 0, alors > 0 . Donc f(x) - 2 > 0.
1 x
b. Pour tout réel x différent de 1, B( x ) = 5 - .
x -1 Pour tout réel x strictement positif, f(x) > 2.
5´(
x - 1) 1 5x - 5 1
B( x ) = - =  - 3. Le réel 2 est-il un minimum pour la fonction f sur
1´(
x-1 ) x - 1 x -1 x - 1
l’intervalle ]0 ; +∞[ ? Non, car, pour tout réel x
5 x - 5 - 1 = 
=  5x - 6
strictement positif, f(x) ¹ 2.
x -1 x -1
26
FONCTIONS

Fonction carré
et fonction polynôme de degré 2
7
Définitions et méthodes
y Axe de
Fonction carré 3 symétrie
a2 y = x2
• Définition : La fonction carré est la fonction définie sur  qui à
tout nombre réel associe son carré. Pour tout réel x, f(x) = x2. 2

• Variations
1
• La fonction carré est décrois-
x -∞ 0 +∞
sante sur l’intervalle ]-∞ ; 0]. Sommet
• La fonction carré est croissante f(x) = x2 –2 –a –1 0 1 a 2 x
0
sur l’intervalle [0 ; +∞[. Pour tout réel a, (-a)2 = a2.
• Représentation graphique
Dans un repère orthogonal, la courbe représentative de la fonction y Axe de
carré est la parabole d’équation y = x2, de sommet l’origine O du symétrie
repère et dont l’axe de symétrie est l’axe des ordonnées du repère.
x1 x2
Fonction polynôme de degré 2 0 α x

• Définition : Une fonction polynôme de degré 2 est une fonction


définie sur  par f(x) = ax2 + bx + c, où a, b et c sont des réels β
donnés, a ¹ 0. Sommet

• On peut prouver qu’il existe des réels a et b tels que :


f(x) = a(x - a)2 + b. y Axe de
symétrie
Sommet
• La courbe représentative de la fonction f est alors la parabole de β
sommet le point S de coordonnées (a ; b) et dont l’axe de symé-
trie est la droite d’équation x = a.
• Variations
a0 a0 0 x1 α x2 x

x -∞ a +∞ x -∞ a +∞
Si f(x1) = f(x2), alors l’abscisse du
b x +x
f(x) f(x) sommet est a = 1 2 .
b 2
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Maîtriser les définitions et les méthodes

1 Compléter, à l’aide des symboles < ; > ou =, f (x)


les expressions suivantes en utilisant les propriétés de la
fonction carré et le schéma présentés ci-contre. 4
La photocopie non autorisée est un délit.

a. 0,52 < 22
2 2 2
b. (1- 2 ) = ( 2 - 1)
c. (-2,5)2 > (-2)2 x
–3 –2 –1 0 1 2 3
d. (-2,5)2 > 1,52
e. Si x > 2, alors x2 > 4.
Propriétés de la fonction carré :
f. Si x2 > 4, alors x < -2 ou x  2. Si a  b  0, alors a2  b2.
g. Si -2 < x < 2, alors 0 < x2 < 4. Si 0  a  b, alors a²  b2.

27
2 Parmi les fonctions données, reconnaître les fonc- 4 Soit f la fonction définie sur  par
tions polynômes de degré 2. Préciser dans ce cas les f(x) = -0,5x2 + 2,5x. Soit S(a ; b) le sommet de la
valeurs de a, b et c et l’orientation de la parabole. parabole représentant cette fonction.
Orientation 1. Compléter : f(1) = 2 f(4) = 2
f(x) Coefficients a, b et c
de la parabole 4 + .............
............. 1
a= = 2,5 b = f(a) = 3,125
2
2x2 + 3x a=2;b=3;c=0 f(x) = -0,5 (x - 2,5 )2 + 3,125
2. Représenter la fonction dans le repère ci-dessous, en
a = -2 ; b = 0 ;
1 - 2x2 utilisant le tableau de valeurs de la calculatrice.
c=1
Début du tableau : -0,5 Pas : 0,5
f n’est pas une
(x + 2)2 - x2
fonction de degré 2. f (x)
3

3 Donner les coordonnées du sommet S et l’équation 2


de l’axe de symétrie de la parabole associée à chacune
des fonctions suivantes :
1
a. f(x) = (x - 3)2 + 2 S( 3 ; 2 ) ; (D) : x = 3
b. g(x) = -2(x + 1)2 - 1 S(-1 ; -1) ; (D) : x = -1 –1 0 1 2 3 4 5 6 x
c. h(x) = 4x2 +2 S( 0 ; 2 ) ; (D) : x = 0
–1
d. k(x) = -(x - 3)2 S( 3 ; 0 ) ; (D) : x = 3

Appliquer

5 Influence des coefficients sur l’allure Elles ont toutes le même sens de variation que
d’une parabole la fonction carré.
1. a. Sur la calculatrice, entrer en liste L1 les nombres 2,
3, -2 et -3. 6 La voûte d’une cave a la forme d’une parabole
b. Entrer en Y1 l’expression de la fonction carré et la d’équation y = -3,75x2 + 6x, où x Î [0 ; 1,6].
représenter en trait gras. On veut savoir si Mina peut ranger dans cette cave un
meuble mesurant 2 m de hauteur et 0,70 m de largeur.
y
TI : sélectionner gras : .
Casio : Style –
2
Fenêtre : xmin = -4 ; xmax = 4 ; ymin = -5 ; ymax = 5.

1
Première partie : f(x) = ax2, a ¹ 0
2. a. Saisir Y2 = L1*x2, puis appuyer sur .
x
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b. Les fonctions représentées ont-elles le même sens de –0,4 0 0,4 0,8 1,2 1,6 2
variation que la fonction carré ? Non : lorsque a < 0, 1. a. Montrer que pour tout réel x :
les fonctions varient en sens contraire de la fonction f(x) = -3,75(x - 0,8)2 + 2,4
carré. f(x) = -3,75(x2 - 1,6x + 0,64) + 2,4
c. Compléter les tableaux de variation suivants : f(x) = -3,75x2 + 6x
a0 a0 b. Quelles sont les coordonnées du sommet de la
La photocopie non autorisée est un délit.

parabole ? S( 0,8 ; 2,4 )


x -∞ 0 +∞ x -∞ 0 +∞ c.En déduire la hauteur maximale de la voûte de la cave.
0
f(x) f(x) La hauteur maximale de la voûte de la cave est 2,40 m.
0 2. a. Calculer les images par f des nombres 0,8 - 0,35
Deuxième partie : f(x) = (x - a)2 + b et 0,8 + 0,35.
3. a. Saisir Y2 = x2 + L1, puis appuyer sur . f(0,8 - 0,35) = f(0,8 + 0,35) = f(0,45) ≈ 1,94
b. Saisir Y2 = (x - L1)2, puis appuyer sur . b. Mina peut-elle ranger le meuble dans la cave dans la
c. Comparer le sens de variation des fonctions ainsi position indiquée par des pointillés sur le dessin ?
représentées à celui de la fonction carré. Non, Mina ne peut pas ranger le meuble ainsi.
28
FONCTIONS

Fonction inverse
et fonction homographique
8
Définitions

Fonction inverse y
2
• Définition : La fonction inverse est la fonction définie sur \{0} Centre de
(noté *) qui à tout nombre réel non nul associe son inverse. symétrie
1
1 1
–a
Pour tout réel x non nul : f ( x) = –a
x –3 –2 –1 0 1 1 a 2 3 x
––
Remarque : 0 n’a ni image ni antécédent par f, car 0 n’a pas d’inverse, et –1
–a
1
pour tout réel x non nul : ¹0.
x –2
• Variations 1 1
Pour tout réel a non nul, =- .
• La fonction inverse est décrois- -a a
x -∞ 0 +∞
sante sur l’intervalle ]-∞ ; 0[.
1
• La fonction inverse est décrois- f ( x) =
x
sante sur l’intervalle ]0 ; +∞[. y
y = ax + b
• Représentation graphique cx + d
1
Dans un repère du plan, la courbe représentative de la fonction
1
inverse est l’hyperbole d’équation y = dont le centre de symé- –1 0 1 x
x –d
–c : valeur interdite
trie est l’origine O du repère. –1
Fonction homographique
• Soit a, b, c et d des réels tels que c ¹ 0 et ad ¹ bc.
La courbe représentative
Soit D l’ensemble des nombres réels tels que c x + d ¹ 0, noté d’une fonction homographique est

{ } d
 \ - . On appelle fonction homographique une fonction définie,
c ax + b
une hyperbole.
Aucun point de l’hyperbole n’a
d
pour tout nombre réel x de D, par f ( x ) = . pour abscisse - .
cx + d c

Maîtriser les définitions

1 Indiquer, en justifiant, si les propositions suivantes 11 11 1 1


e. Si x > 3, alors <
 . f. Si x < -3, alors
 >- .
sont vraies ou fausses. x x 33 x 3
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1 1 1
a. Tous les nombres ont un inverse. Faux : 0 n’a pas g. Si -3 < x < 0, alors  < - .
x 3 3
d’inverse. 11 1 11 1 11 1
1 h. Si 2  x  3, alors  
 .
b. L’équation = 0 admet pour solution x = 0. Faux : 33 3 x x x 22 2
x f (x)
0 n’a pas d’inverse.
c. La fonction inverse est décroissante sur *. Faux : 1
La photocopie non autorisée est un délit.

1 1
-2 < 2 et - < .
2 2
–7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 x
2 Compléter à l’aide des symboles  ;  ou =,
les expressions suivantes en utilisant les propriétés de la –1
fonction inverse et le schéma présentés ci-contre.
11 11 11 11
a.  >
 b. >


55 77 -- 3 3 -- 22 Propriétés de la fonction inverse :
11 11 11 11 1 1 1 1
c. <
 d. =

-- Si a  b < 0, alors  . Si 0 < a  b, alors  .
--2 2 0,5
0,5 -- 77 77 a b a b

29
3 Pour chacune des fonctions suivantes : 4 Déterminer l’ensemble de définition de chaque
– préciser l’ensemble de définition ; fonction, puis reconnaître l’hyperbole qui la représente.
– dire s’il s’agit d’une fonction homographique en 1
a. f ( x ) = D = * Courbe ( 3 )
déterminant les valeurs des coefficients a, b, c et d. x
1
2x b. f ( x ) = D = \{-2} Courbe ( 2 )
a. f ( x ) = D =  \ { -1 } x +2
x +1 1
c. f ( x ) = D = \{2} Courbe ( 1 )
a= 2 b= 0 c= 1 d= 1 x -2
ad = 2 bc = 0 Donc ad ¹ bc. (#2) y (#3) (#1)
2
Donc f est une fonction homographique.
3x - 2
b. f ( x ) = D=\{ 2 } 1
6x - 4 3
a= 3 b = -2 c= 6 d = -4
–7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 x
ad = -12 bc = -12 donc ad = bc.
–1
Donc f n’est pas une fonction homographique.
3x - 2  -
3x....... 2 1 –2
f(x) se simplifie : f ( x ) = = =
3x - 2 )
6 x - 4 2( 2

Appliquer

5 Influence des coefficients sur l’allure d’une y


(#)
hyperbole
1. Sur la calculatrice, entrer en Y1 l’expression de 4
la fonction inverse et la représenter en trait gras
(voir fiche 7, exercice 5, p. 28).
2. a. Représenter sur l’écran de la calculatrice les fonc-
2 -1 2
tions définies sur * par g ( x ) = , h( x ) =
2 x x
et k ( x ) = - , en entrant Y2=2/x, Y3=(-)1/x et
x
Y4=(-)2/x.
b. Ces fonctions ont-elles le même sens de variation que
–12 –8 –4 0 4 8 12 16 x
la fonction inverse ? Non, lorsque a < 0, les fonctions
sont croissantes sur chacun des intervalles.
3. Compléter les tableaux de variation de la fonction f, 3. Un logiciel de calcul formel affiche les résultats suivants :
a
définie par f ( x ) = a étant un réel non nul :
x
a0 a0
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x -∞ 0 +∞ x -∞ 0 +∞
a a
f (x) = f (x) = a. Que signifie le premier résultat affiché pour
x x
la courbe () et la droite d’équation y = 2 ?
2x - 5 La courbe () ne coupe pas la droite d’équation y = 2.
6 Soit la fonction f définie sur  par f ( x ) = .
x -4
La photocopie non autorisée est un délit.

1. Déterminer l’ensemble de définition de la fonction f. b. Vérifier la nouvelle expression de f(x) du second


D = \{4} affichage. Fiche 6, exercice 16, p. 26.
3 3 + 2( x - 4 ) 3 + 2x - 8 2x - 5
2. On a représenté ci-après la courbe () représentative +2 = = =
de la fonction f, ainsi que les droites d’équations y = 0,5 ; x -4 x -4 x -4 x -4
y = 2 et y = 3. 4. En déduire une démonstration du premier affichage.
En déduire le nombre de solutions sur l’intervalle repré- 3 3
Pour tout réel x ¹ 4 : +2 = 2 Û =0
senté de l’équation f(x) = k, pour : x -4 x -4
C’est impossible car 3 n’est pas nul, donc l’équation
k = 0,5 : une solution Fiche 3, p. 15.
k = 2 : pas de solution k=3: une solution f(x) = 2 n’a pas de solution.
30
FONCTIONS

Résolution algébrique d’équations 9


Méthodes

Résoudre dans  une équation de la forme x2 = k y = x2 2


y
On s’appuie sur la représentation graphique de la fonction carré. k
1
• k > 0 : x2 = k équivaut à x = - k ou x = k .
– k k
Exemple : l’équation x2 = 2 a pour solutions, dans , - 2 et 2. x
–2 –1 0 1 2
• k = 0 : l’équation a une seule solution : x = 0. –1

• k < 0 : l’équation n’a pas de solution. Résolution de l’équation x2 = k.

Par exemple, l’équation x2 = -1,25 n’a pas de solution dans .

Résoudre dans  une autre équation de degré 2 Règle du produit nul :


On regroupe tous les termes de l’équation dans le premier membre.
On obtient une équation qui a le même ensemble solution (ou équa-
tion équivalente) de la forme f(x) = 0.
• Si cela est possible, on factorise f(x) (voir fiche 6, p. 23 à 26) et on
applique la règle du produit nul (voir Se préparer, 24 , p. 9) ou on
se ramène à la méthode précédente.

Maîtriser les méthodes

1 1. Résoudre, dans , les équations suivantes. d. (x + 1)2 + 5 = 0


a. 4x2 = 25 (x + 1)2 + 5 = 0 Û (x + 1)2 = -5
On se ramène à une équation de la forme x2 = k : Ici, k = -5 donc k < 0.
25 25 Donc l’équation n’a pas de solution.
4x2 = 25 Û x2 = Ici, k = donc k > 0.
4 4 e. (x - 5)2 = 0
25 25 Ici k = 0 donc x - 5 = 0 Û x = 5
Les solutions de l’équation sont - et
4 4 L’équation admet 5 pour unique solution.
5 5
c’est-à-dire - et . 2 Dans le tableau ci-après, indiquer les équations pour
2 2
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

lesquelles on utilise la règle du produit nul (P). Dans ce


b. 12x2 - 21 = 11x2 + 4
cas seulement, donner les solutions de l’équation.
12x2 - 21 = 11x2 + 4 Û 12x2 - 21 - 11x2 - 4 =0 Règle Solutions de
Équation
Or, 12x2 - 21 - 11x2 - 4 = x2 - 25 utilisée l’équation
12x2 - 21 - 11x2 - 4 = 0 Û x2 - 25 =0 3
(x - 5)(2x - 3) = 0 P 5 ou
x - 25 = 0 Û x = 25 Ici k = 25 donc k > 0.
2 2 2
La photocopie non autorisée est un délit.

Les solutions de l’équation sont - 5 et 5. 4(x - 1) = 0 P 1

c. (x - 3)2 = 2
Pour résoudre une équation du type (ax + b)2 = k, on (x + 1)(x - 6) = 1
applique une méthode identique à la prédécente.
Ici k = 2 donc k > 0. x2 + (x + 1) = 0
(x - 3)2 = 2 Û x - 3 = - 2 ou x - 3 = 2
x2 - 2x = 0 P 0 et 2
Les solutions de l’équation sont 3 - 2 et 3 + 2 .

31
Méthodes

Résoudre une équation quotient


• Soit D l’ensemble de définition de l’équation.
• On met les quotients au même dénominateur et on se ramène à
P( x)
une équation équivalente de la forme =0.
Q ( x)
P( x)
• Pour tout réel x de D, = 0 Û x Î D et P ( x ) = 0 .
Q ( x)
• On utilise ensuite les méthodes présentées à la page précédente.
• On vérifie que les solutions trouvées sont dans l’ensemble D.

Maîtriser les méthodes


1
3 Résoudre, dans D = \{3}, l’équation =2. 4 Indiquer, en justifiant, si les propositions suivantes
x -3 sont vraies ou fausses.
1 1
=2 Û -2 = 0
x -3 x -3 1
a. = 0 Û x =1
1 1 2(x - 3) 1- 2..........................
.......................... - 2x + 6
(x - 3) 1.......................... x -1
-2 = - = =
x -3 x -3 x -3 x -3 x -3 1
Faux, car l’équation = 0 n’a pas de solution.
1 7 - 2x
....................................
x -1
=2Û =0
x -3 x -3 x -1 x -1 1 1
b. Dans \{0 ; 3}, l’équation = Û équiva-
est =
7 - 2x x x -3 x x -3
....................................
= 0 Û x Î D et 7 - 2x = 0. x -1 x -1 1 1
x -3 lente =à l’équation
Û = obtenue en divisant par
x x -3 x x -3
7 - 2x = 0 Û x = 3,5 , or 3,5 Î D. x - 1 les deux membres de l’égalité.

Donc 3,5 est l’unique solution de l’équation. Faux, car on perd la solution 1.

Appliquer

5 Voici l’affichage obtenu par un logiciel de calcul for- 7 La courbe d’un petit toboggan est modélisée par
mel : la fonction h, définie sur l’intervalle D = [0 ; 3] par
0,1x + 6
h( x ) = , où x et h(x) sont exprimés en mètres.
7x + 4
Cette fonction est représentée ci-dessous :
y
Utiliser le premier affichage pour prouver le second :
x2 - 6x = 7 Û x2 - 6x - 7 =0
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

x2 - 6x - 7 = 0 Û (x - 3)2 - 16 = 0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 x
(x - 3)2 - 16 = 0 Û (x - 3)2 = 16
On cherche la longueur au sol de ce toboggan pour
(x - 3)2 = 16 Û x - 3 = -4 ou x - 3 = 4 que la hauteur à l’arrivée soit de 0,30 m. On doit donc
Les solutions de l’équation sont -1 et 7. résoudre dans D l’équation h(x) = 0,30.
0,1x + 6 0,1x + 6
La photocopie non autorisée est un délit.

= 0,3 Û x Î D et - 0,3 =0
x2 - x 7x + 4 7x + 4
6 Résoudre dans \{1} l’équation =0.
x -1 7x + 4 ) 0,1x + 6.........................................
0,1x + 6 - 0,3(........................... - 2,1x - 1,2....
x2 - x =
= 0 Û x ≠ 1 et x2 - x = 0 7x + 4 7x + 4
x -1 -2x + 4,8
.............................................

Or, x2 - x = x( x - 1 ). =
7x + 4
x2 - x h(x) = 0,30 Û x Î D et -2x + 4,8 = 0 x = 2,4
= 0 Û x ¹ 1 et x(x - 1) = 0
x -1 Or 2,4 Î D, donc 2,4 est la solution de l’équation.
x ¹ 1 donc l’unique solution de l’équation est 0. Conclusion : Le toboggan doit mesurer 2,40 m au sol.
32
FONCTIONS

Résolution algébrique d’inéquations 10


Méthodes
Se préparer, 25 et 27 , p. 9 et 10.
Résolution d’inéquations f (x)
• Pour résoudre une inéquation, on regroupe tous les termes de 3
––
l’inéquation dans le premier membre, afin d’obtenir une iné- 5
quation équivalente, de la forme f(x) > 0 ou f(x) < 0. x

• On est ainsi amené à étudier le signe d’une fonction, c’est-à-


dire déterminer les intervalles de son ensemble de définition D
où cette fonction est négative, et les intervalles de D où elle est Représentation graphique de la fonc-
positive. tion f, définie par f(x) = 5x + 3.
a > 0 : la fonction f est croissante.
Étude du signe de ax + b ù 3 é
Sur l’intervalle ú - ; + ¥ ê , 5x + 3 > 0.
ûú 5 êë
Soit a et b deux réels tels que a ≠ 0.
• On détermine la valeur qui annule ax + b :
b
ax + b = 0 Û x = - f (x)
a 1
• On construit un tableau de signes, en s’appuyant sur les –
2
variations de la fonction affine f définie, pour tout réel x, par x
f(x) = ax + b, ainsi que sur sa représentation graphique.
La règle du signe de ax + b se résume ainsi :
b Représentation graphique de la fonc-
x -∞ - +∞ tion g, définie par g(x) = -2x + 1.
a
a < 0 : la fonction f est décroissante.
Signe de Signe contraire ù1 é
0 Signe de a Sur l’intervalle ú ; + ¥ ê , -2x + 1 < 0.
ax + b de a úû 2 êë

Maîtriser les méthodes

1 On donne dans chacun des cas suivants le tableau c.


de signes d’une fonction f définie sur . x -∞ -1 0 +∞
1. Colorier en rouge sur la première ligne du tableau
Signe de f(x) - 0 + 0 -
l’ensemble des solutions de l’inéquation f(x) < 0.
2. Écrire cet ensemble sous forme d’un intervalle ou L’ensemble des solutions de l’inéquation f(x) < 0 est
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d’une union d’intervalles. l’union d’intervalles ]-∞ ; -1[ È ]0 ; +∞[.


a. 2 Compléter les phrases et tableaux de signes sui-
x -∞ 1 4 +∞ vants :
8
a. 2x - 8 = 0 Û x = =4 a=2
Signe de f(x) + 0 - 0 + 2
Signe de a : a > 0.
La photocopie non autorisée est un délit.

L’ensemble des solutions de l’inéquation f(x) < 0 est x -∞ 4 +∞ 4


l’intervalle ]1 ; 4[. Signe de 2x - 8 - 0 + x

b. 2
b. -5x + 2 = 0 Û x = a = -5
x -∞ -3 -2 +∞ 5
Signe de a : a < 0.
Signe de f(x) - 0 + 0 + 2
x -∞ +∞ 2

5 5
L’ensemble des solutions de l’inéquation f(x) < 0 est x
Signe de -5x + 2 + 0 -
l’intervalle ]-∞ ; -3[.
33
Méthodes

Étude du signe d’un produit


Pour étudier le signe d’un produit sur un ensemble D, on utilise
un tableau de signes que l’on complète ainsi :
• On place en ordre croissant sur la première ligne du tableau les
valeurs de la variable qui annulent chacun des facteurs du produit.
• On indique dans chaque ligne du tableau le signe de chacun des
facteurs, puis on complète la dernière ligne en appliquant la règle
des signes sans oublier les zéros.

Maîtriser les méthodes

3 Compléter les phrases, graphiques et tableaux de 2. On définit sur  la fonction h par :


signes suivants, puis résoudre l’inéquation f(x)  0. h(x) = -4(5 - x)(7 - x)
a. f(x) = (x + 3)(x - 2) a. Le signe de h(x) est-il le même que celui de f(x) ?
On recherche les valeurs qui annulent chacun Non : -4 < 0, donc -4(5 - x)(7 - x) est de signe
des facteurs du produit : contraire de celui de f(x).
x + 3 = 0 Û x = -3 x-2=0Ûx=2 b. Quelles sont les valeurs qui annulent h(x) ? 5 et 7.
x -∞ -3 2 +∞ c. Compléter le tableau de signes de h(x).
Signe –3 x -∞ 5 7 +∞
- 0 + + x
de x + 3
Signe de h(x) - 0 + 0 -
Signe 2
- - 0 + x
de x - 2
Signe 5 On veut résoudre, dans , x2 + 2x + 3 > 0.
+ 0 - 0 +
de f(x) 1. Peut-on utiliser un tableau de signes pour résoudre
L’ensemble des solutions de l’inéquation f(x)  0 est cette inéquation ? Non, car il s’agit d’une somme.
l’union d’intervalles ]-∞ ; -3] È [2 ; +∞[. 2. Montrer que, pour tout réel x, (x + 1)2 + 2 = x2 + 2x + 3.
(x + 1)2 + 2 = x2 + 2x + 1 + 2 = x2 + 2x + 3
b. f(x) = 4x(5 - x)
3. Utiliser cette nouvelle expression pour déterminer
4x = 0 Û x = 0 5-x=0Ûx= 5 le signe de x2 + 2x + 3 et résoudre l’inéquation donnée.
x -∞ 0 5 +∞ (x + 1)2  0 et 2 > 0.
Signe Donc, pour tout réel x, (x + 1)2 + 2 > 0.
0 0
de 4x - + + x Tous les réels sont solutions de l’inéquation donnée.
Signe 5
+ + 0 - x 6 Dire dans chaque cas si les affirmations suivantes
de 5 - x
sont vraies ou fausses. Justifier.
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Signe
- 0 + 0 - 5 5
de f(x) a. 5 - 3x > 0 Û x > Faux : x <
L’ensemble des solutions de l’inéquation f(x)  0 est 3 3
b. Pour résoudre l’inéquation x + 3 > 0, on utilise un
2
l’intervalle [0 ; 5].
tableau de signes. Faux : x2 + 3 est la somme
4 1. Étudier le signe de la fonction f définie sur  par : de deux nombres positifs.
f(x) = (5 - x)(7 - x) c. x(x - 5) > 0 Û x > 0 et x > 5 Faux : les nombres
La photocopie non autorisée est un délit.

5-x =0Ûx=5 7-x =0Ûx=7 de l’intervalle ]-∞ ; 0[ sont aussi solutions.


5 7 d. Le tableau suivant donne le signe de la fonction h,
x -∞ +∞
définie par h(x) = (x + 3)(x - 4) :
Signe 5
+ 0 - - x
de 5 - x x -∞ -3 4 +∞
Signe 7
+ + 0 - x Signe de h(x) - 0 + 0 -
de 7 - x
Signe Faux : sur l’intervalle ]-3 ; 4[, h(x) < 0 et,
+ 0 - 0 +
de f(x) sur l’intervalle ]-∞ ; -3[ È ]4 ; +∞[, h(x) > 0.

34
Méthodes
10
Étude du signe d’un quotient
• On indique dans le tableau le signe du numérateur et
du dénominateur, puis on complète la dernière ligne en
appliquant la règle des signes, sans oublier les zéros et
la double barre au niveau des valeurs interdites.

Maîtriser les méthodes


5
7 1. Étudier, à l’aide du tableau ci-dessous, le signe de 8 On veut résoudre dans \{1} l’inéquation >0.
2x - 1 1- x
dans \{3}. Compléter les phrases et le tableau suivants :
3- x 5
5 > 0, donc a le même signe que 1 - x sur \{1}.
2x - 1 = 0 Û x = 0,5 3 - x = 0 Û x =3 1- x
0,5 3 x -∞ 1 +∞
x -∞ +∞
5
Signe 0,5 Signe de + -
- 0 + + x 1- x
de 2x - 1
L’ensemble des solutions de l’inéquation est l’intervalle
Signe 3 ]-∞ ; 1[.
+ + 0 - x
de 3 - x
9 À quel quotient correspond le tableau de signes ?
Signe de
2x -1 - 0 + - x -2 x +1 x +1
A(x) = ; B( x ) = ; ✗ C (x) = .
3- x x +1 x -2 2- x
2. De quelle inéquation les intervalles coloriés en bleu sur x -∞ -1 2 +∞
la première ligne forment-ils l’ensemble des solutions ?
Signe du
2x - 1 - 0 + +
 0. numérateur
3- x
3. Donner l’ensemble des solutions de l’inéquation : Signe du
+ + 0 -
2x - 1 dénominateur
>0
3- x Signe
- 0 + -
L’ensemble des solutions est l’intervalle ]0,5 ; 3[. du quotient
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Appliquer

10 Un professeur demande l’ensemble des solutions x -∞ -4 4 +∞


dans  de l’inéquation x2  16.
Signe 4
Naomi répond : « x  8 ». Ioan répond : « x  4 ». - - 0 + x
de x - 4
Le professeur précise que des nombres négatifs sont
La photocopie non autorisée est un délit.

Signe –4
solutions de cette inéquation. - 0 + + x
de x + 4
1. Donner un exemple de nombre négatif vérifiant x2  16.
Signe
Par exemple, x = -6 : x2 = 36 et 36 > 16. + 0 - 0 +
de x2 - 16
2. Jules répond alors « les solutions de l’inéquation véri-
fient x  -8 ou x  8 ». Ainhoa objecte : « x  -4 ou b. Déterminer l’ensemble des solutions de l’inéquation
x  4 » et Manuela affirme : « x  -4 ou x  4 ». x2  16 , puis indiquer le prénom de l’élève qui a raison.
a. Étudier, sur , le signe de x2 - 16. x2  16 Û x2 - 16  0
x2 - 16 = ( x - 4 )( x + 4 ) S = ]-∞ ; -4] È ]4 ; +∞[.
x-4 =0Ûx= 4 x + 4 = 0 Û x = -4 Donc c’est Manuela qui a raison.
35
11 On veut résoudre sur \{3} l’inéquation : b. On admet que l’inéquation donnée est équivalente à
1 (4 - x )( x - 2)
< x -3 l’inéquation <0 .
x -3 x -3
2. a. Compléter le tableau de signes suivant :
Voici la copie de Sonia :
1 x -∞ 2 3 4 +∞
< x -3 1
x -3 < x -3
Û x -3 Signe de
1 < (x - 3)2 + + + 0 -
4-x
Û Û
1
1<x-3 - ( x - 3) < 0
x -3 Signe de
Û Û - 0 + + +
x-2
x>4 1-(x - 3)2
.......................................
<0
x -3 Signe de
- - 0 + +
Sonia vérifie son raisonnement sur un logiciel de calcul x-3
formel :
Signe de
(4 - x )( x - 2) + 0 - + 0 -
x -3
Aider Sonia à retrouver ses erreurs. b. L’ensemble des solutions est-il identique à celui affiché
1. a. Barrer en rouge l’équivalence fausse et écrire les par le logiciel ? Oui, l’ensemble des solutions est
équivalences correctes dans la colonne de droite. ]2 ; 3[ È ]4 ; +∞[.

Lire, comprendre et résoudre

12 Soit la fonction f, définie sur \{4} par : pectivement aux fonctions f(x) = -(x - 3)2 + 4 et
2x g(x) = -0,5(x - 3)2 + 3 avec x en dizaines de mètres.
f (x) = y
x -4 (P1)
4
On veut étudier, suivant les valeurs de la variable x,
la position de l’hyperbole (H), représentant la fonc- (P2)
2
tion f, par rapport à la droite (T) d’équation y = 2.
1. a. Tracer la courbe (H) et la droite (T) sur l’écran de
la calculatrice. 0 1 2 3 4 5 6 x
b. Pour quelles valeurs de la variable x l’hyperbole (H)
On veut connaître la longueur pour laquelle la trajec-
semble-t-elle au-dessus de la droite (T) ? Pour x > 4, toire bleue est plus haute que la trajectoire orange.
l’hyperbole (H) est au-dessus de la droite (T). On admet que :
2. Pour étudier les positions de la courbe et la droite, f(x) - g(x) = -0,5( x - 3 - 2 )( x - 3 + 2 )
on étudie le signe de la différence f(x) - 2. Étudier le signe de cette différence et conclure.
Un logiciel de calcul formel affiche sur l’écran :
x - 3- 2 = 0 Û x = 3 + 2 ;
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x - 3 + 2 = 0 Û x = 3- 2

Utiliser cette nouvelle expression de f(x) pour étudier le x 0,5 3- 2 3+ 2 +∞


signe de f(x) - 2 sur \{4} : Signe de
f(x) - 2 =
8 -0, 5( x - 3 - 2 ) + + 0 -
x -4 Signe de
La photocopie non autorisée est un délit.

8 - 0 + +
3 > 0, donc et x - 4 ont le même signe. x -3+ 2
x -4
Si x>4 , alors f(x) - 2 > 0. Signe
- 0 + 0 -
3. Retrouver à l’aide de ces derniers résultats les résul- de f(x) - g(x)
tats conjecturés au 1.b.
Pour tout réel x Î éëê3 - 2 ; 3 + 2 ùúû , f(x) - g(x)  0,
Si x > 4, alors f(x) > 2, donc l’hyperbole (H) est
au-dessus de la droite (T). donc f(x)  g(x) sur cet intervalle.
La fusée bleue est au-dessus de la fusée orange sur une
13 Les trajectoires de deux fusées de feux d’artifice
suivent deux paraboles (P1) et (P2) associées res- longueur égale à 2 2 soit sur environ 28,2 m.
36
FONCTIONS

Mettre un problème en équation 11


Méthodes

Pour mettre un problème à une inconnue en équation :


• on définit l’inconnue en indiquant à quel ensemble de nombres
elle appartient ;
• on traduit le texte par une égalité comportant l’inconnue ;
• on résout l’équation ainsi obtenue ;
• on vérifie le résultat obtenu si la résolution n’est pas faite par
équivalence.

Pour résoudre une équation à une inconnue, on peut utiliser : Statue du mathématicien Fibonacci
• les méthodes algébriques de résolution des équations ; au cimetière monumental de
Pise, Italie. La célèbre « suite de
• les fonctions numériques en s’appuyant sur des lectures graphiques ; Fibonacci » fait intervenir l’équation
• un logiciel de calcul formel. x2 - x - 1 = 0.

Maîtriser les méthodes

1 Pour un jeu, Mathilde doit distribuer équitablement a. Quelle équation doit-on résoudre graphiquement ?
N cartes aux différents joueurs :
f(x) = g(x)
Si elle donne 7 cartes à chacun, il lui en manque 15.
b. Résoudre graphiquement cette équation.
Si elle en donne 5, il lui en reste 3.
Problème : Combien y a-t-il de joueurs ? (f) et (g) ont pour seul point commun A(9 ; 48).
1. Définir l’inconnue x et l’ensemble de nombres auquel f(x) = g(x) Û x = 9
elle appartient. c. Vérifier le résultat obtenu, puis conclure.
x représente le nombre de joueurs. x Î *. 7 ´ 9 - 15 = 48 5 ´ 9 + 3 = 48
2. Exprimer, de deux façons différentes, en utilisant Il y a 9 joueurs.
la phrase écrite en bleu, puis la phrase écrite en vert,
5. Seconde méthode : résolution d’une équation
le nombre N de cartes à distribuer.
Résoudre l’équation obtenue en 3 et conclure.
N = 7 ´ x - 15 ; N=5´x+3
7 x - 15 = 5 x + 3 Û 7x - 5x = 3 + 15 Û 2x = 18
3. Mettre le problème en équation.
7 x - 15 = 5 x + 3 Û x = 9. Il y a 9 joueurs.
7 x - 15 = 5 x + 3
4. Première méthode : utilisation des fonctions 2 Problème : Existe-t-il deux entiers naturels consé-
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

Soit f et g les fonctions affines suivantes : cutifs tels que leur produit soit égal à leur somme ?
f(x) = 7x - 15 et g(x) = 5x + 3. 1. On note x et (x + 1) ces deux entiers.
On a représenté ci-dessous les courbes de f et g : À quel ensemble appartient x ? x Î 
y 2. Mettre le problème en équation et justifier que
50 A
l’équation à résoudre est équivalente à x2 = x + 1.
x ´ (x + 1) = x + (x + 1) Û x2 + x = 2x + 1
40
La photocopie non autorisée est un délit.

x2 + x = 2x + 1 Û x2 = x + 1
y = 5x + 3 3. a. Représenter à l’aide de la calculatrice les fonctions
30
f et g définies sur  par f(x) = x2 et g(x) = x + 1.
Choix de la fenêtre : x Î [-2,5 ; 2,5] et y Î [-1 ; 3,5].
20
b. Par lecture graphique, indiquer le nombre de solu-
y = 7x – 15 tions de l’équation x2 = x + 1.
10
L’équation x2 = x + 1 a deux solutions.
c. Le problème a-t-il des solutions ? Justifier.
–3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 x Non, car les solutions ne sont pas des entiers.
37
3 Dans la figure ci-dessous, ABCD est un rectangle. Utiliser l’affichage obtenu pour résoudre le problème.
AB = 8 et BC = 6. M est un point du segment [AB] et x2 - 7x + 12 = 0 Û (x - 4)(x - 3) = 0 Û x = 4 ou x = 3
Q un point du segment [BC] tels que AM = QC. 3 et 4 appartiennent à [0 ; 6].
P est le point du segment [AD] tel que AMNP est un On peut placer le point M en deux positions :
carré. Le point R est tel que MBQR est un rectangle.
AM = 3 ou AM = 4.
A M B
4 Pour broder le pourtour d’une nappe, Clotilde uti-
P N lise un motif composé de deux morceaux de courbes
représentés ci-dessous.
Q y
R 3
2
D C 3–1
y=—
1 x
y = 4x2 + x
Problème : Déterminer la position du point M par rap- 0 1 2 3 x
–1
port au point A telle que la somme des aires des qua-
drilatères AMNP et MBQR soit égale à la moitié de l’aire –2
du rectangle ABCD.
Le dessin est composé sur l’intervalle [0 ; 3] :
1. Souligner les parties du texte qui permettent de choi-
• en bleu d’une partie de la courbe représentative
sir l’inconnue x. Définir cette inconnue.
de la fonction f, telle que f(x) = 4x2 + x ;
x représente la distance AM. AM = QC, Q Î [BC]
• en violet d’une partie de la courbe représentative
et BC = 6. Donc AM  6. x est un réel ; x Î [0 ; 6]. 3
de la fonction g, telle que g ( x ) = - 1 .
2. Exprimer en fonction de x la somme des aires x
des quadrilatères AMNP et de MBQR. Problème : Clotilde veut savoir, en partant du point de
Aire de AMNP : x2. coordonnées (0 ; 0), à quel moment elle doit changer
de courbe.
Aire de MBQR : MB ´ BQ = (8 - x) ´ (6 - x)
Somme des aires : x2 + (8 - x) ´ (6 - x) 1. Quelle équation doit-elle résoudre sur l’intervalle
]0 ; 1] ?
3. Mettre le problème en équation et justifier que f(x) = g(x) sur ]0 ; 1].
l’équation à résoudre est x2 - 7x + 12 = 0.
2. Montrer que cette équation équivaut sur ]0 ; 1] à
1 l’équation 4x3 + x2 + x - 3 = 0.
x2 + (8 - x) ´ (6 - x) = ´ 6 ´ 8
2
3 3
4 x2 + x = - 1 Û 4 x2 + x - + 1= 0 (avec x Î ]0 ; 1])
Û x2 + 48 - 6x - 8x + x2 = 24 x x
3 4 x 3 x2 3 x 4 x 3 + x2 - 3 + x
4 x 2 + x - + 1= + - + =
Û 2x2 - 14x + 48 - 24 = 0 x x x x x x
3 4 x 3 + x2 - 3 + x
4 x2 + x = - 1 Û =0
Û x2 - 7x + 12 = 0 x x
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

4. Soit la fonction g définie par g(x) = x2 - 7x + 12. 3


4 x2 + x = - 1 Û 4 x 3 + x2 + x - 3 = 0
a. À l’aide de la calculatrice, représenter (g). x
b. En déduire par lecture graphique les solutions 3. Soit h la fonction définie par h(x) = 4x3 + x2 + x - 3.
de l’équation g(x) = 0. Justifier. Soit a le nombre réel de ]0 ; 1] solution de h(x) = 0.
On détermine les abscisses des points communs à (g) a. Sans calculatrice, calculer h(0) et h(1), puis donner
et à l’axe des abscisses. un encadrement de a.
La photocopie non autorisée est un délit.

On obtient x = 3 ou x = 4. h(0) = -3 h(1) = 3 0 <a< 1


c. Conclure. b. Recommencer avec h(0,5).
x2 - 7x + 12 = 0 Û g(x) = 0. On conjecture qu’il h(0,5) = -1,75 0,5 < a < 1
existe deux positions possibles : x = 3 ou x = 4. c. Avec la calculatrice, en choisissant une fenêtre adap-
5. On obtient l’affichage suivant par un logiciel de tée, représenter h et déterminer la valeur de a.
calcul formel : a = 0,75. Par le calcul, on vérifie : h(0,75) = 0.
Clotilde doit changer de courbe lorsqu’elle atteint sur
la première courbe le point d’abscisse 0,75.

38
FONCTIONS

Trigonométrie 12
Définitions et propriétés

() est le cercle trigonométrique (cercle orienté de rayon l’unité).


x
Droite réelle et cercle trigonométrique
• Par la méthode de l’enroulement de la droite numérique sur π

le cercle (), on est amené à admettre que : 2
– à tout nombre réel x, on peut associer un unique point M sur J +
le cercle trigonométrique () ; 1
M sin x
– à tout point M du cercle trigonométrique (), on peut associer
une infinité de réels : si les réels x1 et x2 sont associés au même
point de (), alors leur différence est un multiple de 2p. 0
cos x O I
Cosinus et sinus d’un nombre réel P α
Soit x un nombre réel et M l’unique point de () associé à x. (#)
– –1
Dans le repère orthonormé (O ; I, J), M a pour coordonnées
(cos(x) ; sin(x)).
Propriétés : Pour tout réel x :
• (cos(x))2 + (sin(x))2 = 1 (aussi écrit cos2(x) + sin2(x) = 1) ;
• -1  cos(x)  1 et -1  sin(x)  1
é pù p p p p
Réel x Î ê 0 ; ú 0
ëê 2 úû 6 4 3 2

 (en degrés)
Angle IOM 0° 30° 45° 60° 90°

3 2 1
cos(x) 1 0
2 2 2

1 2 3
sin(x) 0 1
2 2 2

Maîtriser les définitions et les propriétés


Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

1 Le plan est rapporté au repère orthonormé (O ; I, J). 3 Logique Répondre par vrai ou faux aux affirma-
En justifiant par un calcul, dire si les réels donnés sont tions suivantes :
associés au même point sur le cercle trigonométrique, é pù
a. Si x Î ê0 ; ú , alors sin(x)  0. Vrai
en répondant « oui » ou « non ». ëê 2 ûú
2p 4p 4p æç 2p ö÷ 6p ép ù
- et - ç- ÷ = = 2p Oui b. Si x Î ê ; pú , alors cos(x)  0. Faux
3 3 3 çè 3 ÷ø 3 ëê 2 ûú
121p 37p 10p é p ù
La photocopie non autorisée est un délit.

121p
et 37p - = Non c. Si x Î ê- ; 0ú , alors sin(x)  0.
êë 2 úû
Faux
9 3 9 3 9
æpö
4 Calculer sinççç ÷÷÷ en complétant les égalités suivantes :
2 Dans chacun des cas suivants, dire si l’équation è6ø
donnée, d’inconnue x, a des solutions, en répondant æ p ö æ pö p 3
cos2 ççç ÷÷÷ + sin2 ççç ÷÷÷ = 1 et cos =
« oui » ou « non ». è6ø è6ø 6 2
1 5 2æ p ö÷ æ p ÷ö æ 3 ÷ö2 3 1
a. cos ( x ) = - Oui b. sin( x ) = - Non sin ççç ÷÷ = 1- cos ççç ÷÷ = 1- çç ÷÷ = 1 -
2 ç =
2 2 è6ø è6ø çè 2 ÷ø 4 4
7 3 æ p ö÷ é p ù æ ö æ ö
c. cos ( x ) = Non d. sin( x ) = Oui çç ÷ Î ê0 ; ú , donc sinç p ÷÷ > 0, donc sinç p ÷÷ = 1 = 1
5 2 çè 6 ÷ø ëê 2 ûú èçç 6 ø÷ èçç 6 ø÷ 4 2
39
Appliquer

5 Dans le repère orthonormé (O ; I, J), on définit le 2. () est le cercle trigonométrique.


point K(1 ; 1) et () le cercle trigonométrique. 22p
a. M est le point de () associé au réel .
7
1. Soit M1, M2 et M3 les points respectivement associés Déterminer le réel x associé au point M tel que -p  x  p.
p p p
aux réels , et . Compléter les phrases suivantes :
6 4 3 22p
æ p ö÷ 1 1 -p < - 4p < 0
ç
a. sinçç ÷÷ = donc le point M1 a pour ordonnée . 7
è6ø 2 2 22p
æ p ö÷ 1 1 -p < - 4p < p
ç
b. cos çç ÷÷ = donc le point M3 a pour abscisse . 7
è 3ø 2 2
22p 6p
 = 45° , OIKJ est un carré, donc IOK
c. IOM  = 45°. Donc x = - 4p = -
2 7 7
2. Utiliser les résultats précédents pour construire 135p
b. N est le point de () associé au réel - .
sur () les points M1, M2 et M3 uniquement à la règle. 21
• Vérifier qu’à l’aide de la calculatrice on obtient :
J K 135p
M3 -7p < - < -6p
(#) 21
M2 • En déduire le réel y associé au point N tel que -p  y  p.
0,5 M1
135p
-7p < - < -6p
21
O 0,5 I 135p
-7p + 6p < - + 6p < -6p + 6p
21
135p
+ -p < - + 6p < 0
21
E 4π
––– 135p
3 -p < - + 6p < p
21
3. a. Placer le point E symétrique de M3 par rapport à O.
135p 3p
Donc y = - + 6p = -
b. En déduire le réel appartenant à [0 ; 2p[ associé à E. 21 7
p 4p 2+ 3
p+ = 7 On considère le nombre réel A = , qui
3 3 2
appartient à [0 ; 1].
c. Écrire les coordonnées de M3, puis celles de E.
æ1 1. À l’aide de la calculatrice, déterminer en degrés a tel
æ æpö æ p öö 3 ÷ö æ 1 3ö
M3 ççcos ççç ÷÷÷ ; sinççç ÷÷÷÷÷ M3 ççç ; ÷÷ E çç- ; - ÷÷÷ que cos(a) = A.
èç è 3 ø è 3 øø÷ çè 2 2 ÷ø èçç 2 2 ø÷
æ 4p ÷ö æ 4p ÷ö On utilise la touche cos-1 de la calculatrice. a = 15° .
d. En déduire les valeurs exactes de cos ççç ÷÷ et sinççç ÷÷ .
è3ø è3ø 2. a. À l’aide du tableau de proportion- p x
æ 4p ö 1 æ 4p ö 3
cos ççç ÷÷÷ = x E = - sinççç ÷÷÷ = y E = - nalité ci-contre, déterminer le réel x.
180 a
è3ø 2 è3ø 2 180 p p p
= Þ x= ´15 Þ x =
6 Algo A et B sont deux entiers non nuls. Voici 15 x 180 12
p
un programme de calculatrice qui permet d’encadrer le b. En utilisant le point associé à sur le cercle trigo-
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

A 12
nombre par deux entiers consécutifs C et D. æpö 2+ 3
B nométrique, on en déduit que cos ççç ÷÷÷ = .
è12 ø 2
TI 83 Casio 35+ æpö
3. a. Déterminer par le calcul la valeur exacte de sin2 ççç ÷÷÷ .
è12 ø
æ 2 + 3 ö÷2
2æ p ö÷ æ p ö÷ æ p ö÷ ç ÷÷
cos ççç ÷÷ + sin ççç ÷÷ = 1 Þ sin ççç ÷÷ = 1- çç
2 2
÷
è12 ø è12 ø è12 ø ççè 2 ø÷
La photocopie non autorisée est un délit.

æpö 2 + 3 2- 3
Þ sin2 ççç ÷÷÷ = 1- =
è12 ø 4 4
A 22 22 æpö
=
1. a. Utiliser ce programme pour : 3 < < 4 b. En déduire la valeur exacte de sinçç ÷÷÷ .
B 7 7 çè12 ø
22p p é pù æpö
b. En déduire un encadrement de , puis de Î ê0 ; ú Þ sinççç ÷÷÷ > 0
22p 7 12 ëê 2 ûú è12 ø
- 4p . 2æ p ö÷ 2 - 3 æpö
7 sin ççç ÷÷ = et sinççç ÷÷÷ > 0
è12 ø 4 è12 ø
22p 22p
3p < < 4p -p < - 4p < 0 æ p ÷ö 2 - 3 2 - 3
7 7 donc sinççç ÷÷ = =
è12 ø 4 2
40
FONCTIONS

Si … alors ; Si … alors … sinon 13


Définitions, propriétés et méthodes

Définitions
• Une proposition est une phrase qui peut être vraie ou fausse.
Exemples :
Proposition P : « le nombre 2 est un entier » P est fausse.
Proposition Q : « le nombre 4 est un carré » Q est vraie
• P étant une proposition, non P est la négation de P.
Exemple : La proposition « le nombre 4 n’est pas un carré » est la
négation de Q.
• Soit P et Q deux propositions.
La proposition « si P alors Q » est appelée implication et on écrit : Si je suis un goéland argenté,
PÞQ alors je suis un oiseau marin.
Si je suis un oiseau marin,
• Lorsque les propositions « si P alors Q » et « si Q alors P » sont alors je ne suis pas forcément
vraies, on dit que P et Q sont deux propositions équivalentes et on un goéland argenté.
écrit P Û Q.
Réciproque et contraposée d’une implication Exemple :
• La proposition réciproque de « si P alors Q » Proposition : « Si x > 2, alors x  0. »
est la proposition « si Q alors P ».
• La proposition contraposée de « si P alors Q » Proposition réciproque : « Si x  0, alors x > 2. »
est la proposition « si non Q alors non P ». Proposition contraposée : « Si x < 0, alors x  2. »
Propriétés
Lorsque la proposition « si P alors Q » est vraie (respectivement fausse) :
– la proposition réciproque peut être vraie ou fausse ;
– la proposition contraposée est vraie (respectivement fausse).
Méthodes
• Pour montrer que l’implication « si P alors Q » est vraie, on prend
en hypothèse la proposition P (ou non Q) et on démontre à l’aide
d’un raisonnement que l’on obtient la propriété Q (ou non P).
• Pour montrer que l’implication « si P alors Q » est fausse, on
trouve un exemple tel que P est vraie et Q est fausse.

Maîtriser les définitions et les propriétés Logique


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1 En utilisant les exemples donnés dans le tableau ci- c. 1  -2 et 1 < 5. Vraie


dessous, indiquer la négation de chaque proposition et
dire si ces deux propositions sont vraies ou fausses. x
0 1
Proposition Négation de la proposition
1 < -2 ou 1  5. Fausse
La photocopie non autorisée est un délit.

Benjamin et Paul Benjamin ou Paul


boivent un chocolat. ne boit pas un chocolat.
2 Dire si les implications suivantes sont vraies ou fausses.
Tous les élèves Il existe un élève qui
jouent de la guitare. ne joue pas de la guitare. a. Si x Î [2 ; 5], alors x Î [0 ; +∞[. Vraie
a. Tous les réels sont positifs ou nuls. Fausse b. Si x > -2, alors x Î ]-1,9 ; +∞[. Fausse

Il existe un réel strictement négatif. Vraie c. Si x Î [-1 ; 2[, alors x Î [-1 ; 2]. Vraie

b. Il existe un entier supérieur ou égal à 2. Vraie d. Si -2x + 3 > 0, alors x > -5. Fausse
Tous les entiers sont strictement inférieurs à 2. Fausse e. Si x2 = 5, alors x = 5 . Fausse

41
3 On considère la fonction f définie, pour tout réel x, P : Si x  0, alors f(x)  0. Vraie
par f(x) = 2x + 1.
Q : Si f(2) = -20, alors le point A(2 ; -20) appartient
1. Les propositions A et B sont-elles vraies ou fausses ? Vraie
à la courbe ( ).
f
A : Si a < -0,5, alors f(a) < 0. Vraie
B : Si a est un nombre entier, alors l’image par f de a est 2. Écrire les réciproques des propositions P et Q, puis
Fausse dire si elles sont vraies ou fausses.
un nombre pair.
2. a. Écrire les réciproques des propositions A et B, Réciproque de P : Si f(x)  0, alors x  0. Fausse
puis dire si elles sont vraies ou fausses. Réciproque de Q : Si le point A(2 ; -20) appartient à
Réciproque de A : Si f(a) < 0, alors a < -0,5. la courbe (f), alors f(2) = -20. Vraie
Vraie
Réciproque de B : Si l’image par f de a est un nombre 5 f est la fonction carré. Dire si les implications sui-
pair, alors a est un nombre entier. Fausse vantes sont vraies ou fausses et justifier.

b. Peut-on écrire a < -0,5 Û f(a) < 0 ? Oui a. Si x  2, alors x2  4. Fausse


3. Énoncer la contraposée de B et dire si elle est vraie ou (-3) est tel que (-3)  2 et (-3)2 > 4
fausse : Si l’image par f de a n’est pas un nombre pair, b. Si x > 2 ou x < -2, alors x2 > 4. Vraie
alors a n’est pas un nombre entier. Fausse f est croissante sur [0 ; +∞[ : x > 2 Þ x > 4.
2

f est décroissante sur ]-∞ ; 0] : x < -2 Þ x2 > 4.


4 Soit f la fonction définie sur  par f(x) = -5x2.
1. Indiquer si les propositions suivantes sont vraies ou c. Si x2  4, alors x  2 et x  -2. Vraie
fausses. Cette implication est la contraposée de l’implication du b.

Appliquer Algo

6 On considère l’algorithme suivant : Variables


Variables k, x, c sont des nombres réels.
a est un nombre entier non nul, b est un nombre entier, Début
c est un nombre rationnel. Saisir k.
Début Si k  0 alors
Saisir a et b. Afficher « L’ensemble des réels est solution. ».
æ bö
Affecter à c la valeur ççç- ÷÷÷ . Sinon
è aø
Si a > 0 alors Affecter à c la valeur k .
Afficher « x > », c. Afficher « Les réels solutions sont les réels tels que :
Sinon x  », c « ou x  - », c
Afficher « x < », c. Fin Si
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Fin Si Fin
Fin
3. Déduire de la réponse à la question 2 les ensembles
Quelle inéquation cet algorithme permet-il de solutions des inéquations suivantes :
résoudre ? ù
1 1é ù 1 é
Il permet de résoudre dans  l’équation ax + b > 0. x2 > ú-¥ ; - ê È ú ; + ¥ ê
4 úû 2 êë úû 2 êë
La photocopie non autorisée est un délit.

1 ù 1 1é
7 Soit k un nombre réel. x2 < ú- ; ê
1. Compléter l’algorithme ci-après qui permet d’obte-
4 ûú 2 2 ëê
nir l’ensemble des solutions de l’inéquation x2  k. 1 é 1 1ù
x2  ê- ; ú
2. Programmer cet algorithme sur la calculatrice, puis 4 ëê 2 2 ûú
l’utiliser pour résoudre l’inéquation suivante en écrivant 4. Alexis assure que ce programme sur la calculatrice lui
l’ensemble solution à l’aide d’unions d’intervalles.
1 permet de résoudre l’inéquation x2  2. A-t-il raison ?
x2  a pour ensemble solution :
ù 4 1ù é 1 é Alexis a tort : il n’obtiendra pas 2 pour le nombre c,
ú-¥ ; - ú È ê ; + ¥ ê Se préparer, 29 , p. 10. mais une valeur approchée.
úû 2 úû êë 2 êë
42
FONCTIONS

Faire le point
Pour chaque question, entourer la ou les bonne(s) réponse(s).
A B C REVOIR
7 3 1
- + =
5- x 5 x 15 5 30 8 , p. 6, et
1. Il est exact d’écrire : 16 + 9 = 4 + 3 1- = 1- +
2 2 2 7 19 21 , p. 8
-
15 30

2. Le carré de 3x est : 3x2 6x2 9x2 13 , p. 7

3. La forme développée de Fiche 6,


4a2 + 16 2a2 - 16a + 16 4a2 - 16a + 16 p. 23
(2a - 4)2 est :

4. La forme factorisée de Fiche 6,


x2 - 2x - 8 (x - 4)(x + 2) (x - 10)(x + 8) p. 23
(x - 1)2 - 9 est :

5. L’expression s’annule pour admet pour facteur est égale à Fiche 6,


(x2 - 1) + (x - 1)(x2 + 1) : x = 1. commun x + 1. (x - 1)(x2 + x + 2). p. 23

est égale à s’annule pour


1 est définie sur 8 , p. 6, et
6. L’expression -2 : 1- 2x + 2 1
x+1 . \{-1}. x =- . 16 , p. 26
x +1 2

On donne ci-contre le tableau


x -6 -2 -1 2 3 5 6
des variations d’une fonction f.
-3 7
f(x) 0 0
-5 -8 -5

7. L’ensemble de définition D
 \ {2 ; 5} D = [-6 ; 6]. D = ]-8 ; 7[. Fiche 2, p. 13
de la fonction f est :

n’a pas d’image a deux antécédents a pour image 0


8. Le nombre réel 5 : par la fonction f. par la fonction f. par la fonction f.
Fiche 2, p. 13

9. L’image de 0 est : égale à 2. négative. supérieure à -8. Fiche 2, p. 13

10. La fonction f est décrois-


sante sur l’intervalle [4 ; 6] f(5) < f(6). f(5) > f(6). f(4) < f(5) < f(6). Fiche 4, p. 17
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

donc :

11. f(x) < 0 pour tout réel x


[-6 ; 2[. ]2 ; 5[. ]5 ; 6]. Fiche 3, p. 15
appartenant à l’intervalle :

est au-dessus de est en dessous de


12. La courbe représentative de coupe l’axe l’axe des abscisses l’axe des abscisses
La photocopie non autorisée est un délit.

Fiche 3, p. 15
la fonction f : des abscisses. sur l’intervalle sur l’intervalle
[2 ; 6]. [-6 ; 2[.

sur l’intervalle sur l’intervalle


13. La fonction f est croissante : [-8 ; 0]. [-6 ; -2].
en -4. Fiche 4, p. 17

14. Sur l’intervalle [-6 ; 6], n’a pas de admet admet


Fiche 3, p. 15
l’équation f(x) = 0 : solution. une seule solution. deux solutions.

43
FONCTIONS

Faire le point
Pour chaque question, entourer la ou les bonne(s) réponse(s).
On a représenté les courbes représentatives des fonctions f, g et h dans un repère orthogonal.
f (x) g (x) h (x)

1 2 2

x 1 1
–3 –2 –1 0 1

–1
–1 0 1 2 3 x –1 0 1 2 x

Ces graphiques peuvent constituer une aide pour répondre aux questions suivantes.

A B C REVOIR
15. Les coefficients de la fonction
a=2 a = -2 a = -2
affine définie par h(x) = ax + b Fiche 5, p. 21
et b = 1. et b = 1. et b = 2.
sont :
16. La courbe qui représente
(h). (f). (g). Fiche 7, p. 27
une fonction de degré 2 est :
est symétrique
est une parabole
17. La courbe représentative par rapport à la a pour équation
de sommet Fiche 7, p. 27
de la fonction g : droite d’équation y = (x + 1)2.
S(1 ; 0).
x = 1.
18. La parabole d’équation a pour sommet est tournée coupe la parabole
Fiche 7, p. 27
y = -(x - 1)2 + 2 : S(-1 ; 2). vers le bas. (g) en 2 points.
19. La courbe qui représente une
(f). (g). (h). Fiche 8, p. 29
fonction homographique est :
est décroissante a pour équation est symétrique par
20. La courbe représentative
sur l’intervalle 1 rapport à l’origine Fiche 8, p. 29
de la fonction f : y= .
]0 ; +∞[. x +1 du repère.

[0 ; 2],
]-∞ ; +∞[, [1 ; +∞[,
la fonction h
21. Sur l’intervalle : la fonction f la fonction g Fiche 4, p. 17
est décroissante
est décroissante. est croissante.
et positive.
22. La (les) solution(s) h(x) = 1 est f(x) = 1 est g(x) = 1 sont
Fiche 3, p. 15
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

de l’équation : x = 0,5. x = 0,5. x = 0 et x = 2.

h(x)  1 f(x)  1 g(x)  1


23. L’ensemble des solutions
est l’intervalle est l’intervalle est l’intervalle Fiche 3, p. 16
de l’inéquation :
[0,5 ; +∞[. [0 ; +∞[. [0 ; 2].
24. Le triangle ABC est rectangle en C. p 2p 15p
Le réel -est Le réel est Le réel est Fiche 12,
J 4 3 4 p. 39
La photocopie non autorisée est un délit.

B D associé au point A. associé au point B. associé au point C.


(#)
BC AB  = BC Fiche 12,
I (
cos 
ABC =
BA
) (
sin 
ABC = )
AC
(
sin CAB
BA
) p. 39
O

æ1 2 ö÷ æ1 3 ö÷ æ 2 2 ÷ö Fiche 12,
C
A Dççç ; ÷÷ Dççç ; ÷÷ Dççç ; ÷÷
+ èç 2 2 ø÷ èç 2 2 ø÷ çè 2 2 ÷ø p. 39

44
FONCTIONS

Faire le point
Pour chaque question, entourer la ou les bonne(s) réponse(s).
Pour résoudre les équations et inéquations suivantes, s’aider éventuellement de la courbe de la fonction
carré, de la fonction inverse ou de toute autre courbe.
y y y
9 3 3

6 2 2

3 1 1

–4 –2 0 2 4 x –2 –1 0 1 2 x –2 –1 0 1 2 x

–3 –1 –1

A B C REVOIR
25. L’inéquation 2x + 1 > 0 ù ù1 éé ù ù 1 éé 26 , p. 9, et
ú ú ; + ¥ ê ê. ú ú - ; ++¥
¥ê .ê ]-1 ; +∞[.
a pour ensemble de solutions : úû úû 2 êë êë úû úû 2 êë êë 27 , p. 10
26. L’équation x2 = 9 a pour x = -4,5 Fiches 7, p. 27,
x = 3. x = 3 ou x = -3.
solution : ou x = 4,5. et 9, p. 31

27. L’inéquation x2 > 9 ]-∞ ; -3[ Fiches 3, p. 16,


]3 ; +∞[. ]4,5 ; +∞[. et 10, p. 35
a pour ensemble de solutions : È ]3 ; +∞[.

28. L’équation x2 + 3 = 0 admet : une solution. deux solutions. aucune solution. Fiche 9, p. 31
1 est équivalente
1 admet 0 admet
29. Sur *, l’équation =2 : 2 à l’équation Fiche 9, p. 32
x pour solution.
pour solution. 2x = 1.
a pour ensemble
a pour ensemble est équivalente
1 de solutions
30. Sur *, l’inéquation > 2 : de solutions à l’inéquation ù 1é 27 , p. 10
x ]-∞ ; 0,5[. 2x < 1. ú0 ; ê .
ûú 2 ëê

31. L’équation 2x - 1 = 2 - 4x 23 , p. 8, et
-2x = 3. 6x = 1. 6x = 3.
est équivalente à l’équation : Fiche 9, p. 31

32. L’inéquation 2 - 3x  0 -2
3x  2. x . -x  0. 25 , p. 9
est équivalente à l’inéquation : -3

Fiches 8,
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

33. L’équation (x - 1)2 = (x - 1) p. 29,


x - 1 = 1. (x - 1)x = 0. (x - 1)(x - 2) = 0.
est équivalente à l’équation : et 9, p. 32
34. L’inéquation
Fiche 10,
x2 - 1 < (x - 1)(2 - x) (x - 1)(2x - 1) < 0. x - 1 < 2 - x. x + 1 < 2 - x. p. 33
est équivalente à l’inéquation :
35. Sur \{3},
La photocopie non autorisée est un délit.

1 n’a pas de est équivalente à admet 3


l’équation = 2- x : Fiche 9, p. 32
solution. -x2 + 5x - 7 = 0. pour solution.
x -3

1 2
36. Sur *, l’inéquation 2-x (1- x ) Fiche 10,
x 1  x(2 - x).  0. x > 0. p. 35
x
est équivalente à l’inéquation :

37. L’équation (8 - 5x)(x + 2) = 0 x = -2 x=2 x = -2


Fiche 9, p. 31
8 8 5
admet deux solutions : ou x = . ou x = . ou x = .
5 5 8

45
E

2
M
THÈ

Géométrie
Partir d'un bon pied S'évaluer
Pour chaque question, entourer la ou les bonne(s) réponse(s).

A B C VOIR
1. Le centre du cercle circonscrit
à un triangle est le point bissectrices. médianes. médiatrices. Fiche 16, p. 55
de concours des :
2. Le centre du cercle inscrit à
un triangle est le point hauteurs. bissectrices. médianes. Fiche 16, p. 55
de concours des :
3. Un triangle ayant deux côtés
un triangle un triangle
de même longueur et un angle un triangle isocèle. 1 et 2 , p. 47
rectangle isocèle. équilatéral.
mesurant 60° est :
une diagonale deux côtés
4. Un parallélogramme est deux côtés de même
un losange lorsqu’il a : longueur.
comme axe consécutifs de 8 et 9 , p. 50
de symétrie. même longueur.

Le triangle ABC
est rectangle en B Les points A, C et B
5. A, B et C sont trois points
(réciproque B Î [AC]. sont alignés dans 6 et 7 , p. 49
tels que AC = AB + BC. du théorème cet ordre.
de Pythagore).

Pour les questions 6 à 9, on raisonne sur la figure ci-contre. B


· ABC est un triangle rectangle en A.
· AC = 2AB = 8. I
· Le point I est le milieu de [BC]. J
· Le point K est le milieu de [AC].
· Le point J est le milieu de [CI]. A K C

6. BC = 82 + 42 4 3 64 - 16 7 , p. 49
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7. ABC est un triangle rectangle 1


AI = BC cos 
ABC =
AC
AI = IB = CI 1 , p. 47
en A, donc : 2 CB

AB AB AB
8. On a : cos 
ABI = cos 
ABI = sin 
ABC = 7 , p. 49
IB CB AC
La photocopie non autorisée est un délit.

dans le triangle AIC, le triangle CKJ est le rapport des aires


9. On peut affirmer que : 1 une réduction du
des triangles CKJ 3 , p. 47,
KJ = AI et CAI est égal à et 6 , p. 49
2 triangle ABC.
un demi.

10. A Î [BE], C
A Î [CD]. E
A AB AC AB DE 5 et 6 ,
Les droites (DE) B 
ADE = 
ACB =
AE CD
=
AE BC p. 48 et 49
et (BC) sont
parallèles.
D

46
Partir d'un bon pied Se préparer

Triangles et droites remarquables


1 ABC est un triangle. K est le point d’intersection de deux des hauteurs dans
Compléter les phrases suivantes en utilisant notamment
le triangle JBC ; donc c’est l’orthocentre du triangle
les mots « isocèle », « équilatéral » et « rectangle ».
JBC.
p. 50
a. Si la médiatrice du segment [BC] passe par le point A,
alors le triangle ABC est isocèle en A. 3 Dans la figure ci-dessous, ABC est un triangle quel-
b. Si la droite (AC) est une hauteur du triangle ABC, alors conque. On note A' le milieu de [BC] et B' le milieu de
le triangle est rectangle en C. [AC].
c. Si le centre du cercle circonscrit au triangle ABC est le
(∆)
milieu du segment [BC], alors le triangle ABC est
rectangle en A.
d. Si les cercles circonscrits et inscrits au triangle ABC ont R
même centre, alors chaque bissectrice du triangle est une K
L
médiatrice du triangle. Le triangle ABC est équilatéral.
A

2 Dans la figure ci-dessous, JBC est un triangle quel- B'


conque et le cercle () est le cercle de diamètre [BC]. I
P et R sont respectivement les deux autres points d’in-
tersection de ce cercle avec les droites (BJ) et (CJ). B A' C
Construire K, point d’intersection de (BR) et (CP).
J
1. Que peut-on dire des droites (A'B') et (AB) ? Justifier.
R A' est le milieu de [BC] et B' le milieu de [AC].
(#) Si dans un triangle une droite passe par les milieux
P
de deux côtés de ce triangle, alors elle est parallèle au
K
troisième côté de ce triangle.
B C
Donc les droites (A'B') et (AB) sont parallèles.
2. a. Construire la droite (D), perpendiculaire à la
droite (AB) passant par le point C.
b. Soit L le point d’intersection de (D) et (AB). Placer L
1. Quelle est la nature du triangle BPC ? Justifier. sur la figure.
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Le point P appartient au cercle de diamètre [BC] et est


c. Construire le point K, pied de la hauteur issue de B
distinct des points B et C. dans le triangle ABC.
Donc le triangle BPC est rectangle en P.
d. Que représentent les droites (CL) et (BK) pour le
2. Que représente la droite (CP) dans le triangle JBC ? triangle ABC ?
Justifier. Par construction, (CL) est perpendiculaire à (AB).
La photocopie non autorisée est un délit.

Le triangle BPC est rectangle en P, donc la droite (CP) Donc (CL) est la hauteur issue de C dans le triangle
est perpendiculaire à la droite (JB). ABC. De même, (BK) est la hauteur issue de B dans le
Donc La droite (CP) est la hauteur issue de C dans le triangle ABC.
triangle JBC.
3. Soit R le point d’intersection de (CL) et (BK).
3. Que représente le point K pour le triangle JBC ? Que représente le point R pour le triangle ABC ?
p. 50 p. 50
On montre de même que BRC est rectangle en R et que R est le point de concours de deux hauteurs dans
(BR) est la hauteur issue de B dans le triangle JBC. le triangle ABC. R est l’orthocentre du triangle ABC.

47
Partir d'un bon pied Se préparer GÉOMÉTRIE

4. Construire le point I, centre de gravité du triangle de concours des bissectrices des angles de ce triangle.
ABC. Expliquer la construction. Donc le point O est le point de concours
p. 50 des bissectrices des angles du triangle ABC.
Le centre de gravité d’un triangle est le point de B
concours des médianes de ce triangle. Les droites
(AA') et (BB') sont des médianes du triangle ABC.
Le point I est le point d’intersection des droites (AA') (#)
et (BB'). L

5. Montrer que les droites (RA) et (BC) sont perpendi-


M
culaires.
O
R est l’orthocentre du triangle ABC.
Donc la droite (AR) est la hauteur issue de A dans le
triangle ABC.
A K C
Donc les droites (RA) et (BC) sont perpendiculaires.
6. Quel est l’orthocentre du triangle RBC ? 2. Justifier que les droites (OL) et (AB) sont perpendi-
Dans le triangle RBC, la droite (CK) est perpendiculaire culaires.
à la droite (RB), la droite (BL) est perpendiculaire à la Le cercle inscrit à un triangle est tangent aux côtés de
droite (RC) et A est le point d’intersection de ces droites ce triangle. Donc le cercle () est tangent à la droite
(CK) et (BL), qui sont deux hauteurs du triangle. (AB) au point L. O est le entre de ().
Donc A est l’orthocentre du triangle RBC. Donc les droites (OL) et (AB) sont perpendiculaires.
3. Que représente le point O pour le triangle KLM ?
4 Dans la figure ci-après, ABC est un triangle quel- Le cercle () passe par les sommets du triangle KLM,
conque et le cercle () de centre O est le cercle inscrit
dans le triangle ABC. donc c’est le cercle circonscrit au triangle KLM.
Les points L, M et K sont respectivement les points Le centre d’un cercle circonscrit à un triangle est
communs à () et à (AB), (BC) et (AC). le point de concours des médiatrices de ce triangle.
1. Dans le triangle ABC, de quelles droites remarquables Donc le point O est le point de concours des
le point O est-il le point de concours ? médiatrices du triangle LKM.
Le centre du cercle inscrit dans un triangle est le point

Théorème de Thalès
5 A et B sont deux points distincts du plan (voir figure
ci-après). On applique le théorème de Thalès. Les droites (BI)
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1. Béatrice prétend connaître un théorème de géomé- et (HC) sont sécantes en A et les droites (BC) et (IH)
trie qui lui permet de placer le point I appartenant au
4 sont parallèles.
segment [AB] tel que AI = AB .
5 AH AI
Donc = .
A-t-elle raison ? Dans l’affirmative, faire la construction AC AB
et justifier cette construction. AH 4
Or, par construction de H et C, = .
AC 5
La photocopie non autorisée est un délit.

Oui, Béatrice a raison. AI 4 4


Donc = , soit AI = AB .
AB 5 5
Sur une demi-droite d’origine A, on porte

une graduation régulière. Soit C et H deux points


I B
appartenant à cette demi-droite tels que AC = 5 et

AH = 4. On trace la parallèle à la droite (BC) passant A


H C
par le point H, qui intercepte la droite (AB) en I.

48
GÉOMÉTRIE Partir d'un bon pied Se préparer

2. Construire, sans justification et sans utiliser de règle Les points A, B et C d’une part et I, C et J d’autre part
graduée, le point J appartenant à la demi-droite d’ori- CJ CA
4 sont alignés et = .
gine A passant par B et tel que AJ = AB . IC CB
3 D’après la réciproque du théorème de Thalès, les droites
(IB) et (AJ) sont parallèles. Donc le quadrilatère AIBJ
J est un trapèze. »
1. Que penser de la rédaction d’Ayline ? Souligner le
H
B passage incomplet et corriger si besoin la rédaction
C
d’Ayline.

La rédaction d’Ayline est fausse.


A
Pour avoir le parallélisme des droites, les points

doivent être placés dans un certain ordre.


p. 50
Il faut écrire : les points A, C et B d’une part et I, C et J
6 Dans la figure ci-dessous, le point B appartient à la CJ CA
droite (AC) et le point I appartient à la droite (CJ). d’autre part sont alignés dans cet ordre et = .
IC CB
De plus, IC = 3, CJ = 2,7, AC = 3,6 et BC = 4.
B
I
4
2. Ayline affirme que les diagonales du quadrilatère
3 AIBJ ne se coupent pas en leur milieu et n’ont pas
même longueur. Justifier cette affirmation.
C 2,7 C est le point commun des diagonales.
3,6
IC ¹ CJ, donc les diagonales n’ont pas même milieu.
J
C appartient à [IJ], donc IJ = IC + CJ = 5,7
A
C appartient à [AB], donc AB = AC + CB = 7,6
Ayline veut justifier que le quadrilatère AIBJ est un tra-
AB ¹ IJ, donc les diagonales du quadrilatère AIBJ
pèze. Pour cela, elle écrit :
CJ 2,7 CA 3,6 CJ CA n’ont pas même longueur.
« = = 0,9 et = = 0,9 , donc = .
IC 3 CB 4 IC CB

Triangle rectangle
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7 Dans la figure ci-dessous, BC = 5. AB2 = BH2 + AH2 = 12 + 22 = 1 + 4 AB2 = 5


Le point H est un point du segment [BC] tel que BH = 1.
AC2 = CH2 + AH2 = 42 + 22 = 16 + 4 AC2 = 20
Le point A appartient à la perpendiculaire à la droite
(BC) passant par H, tel que AH = 2. 2. Comparer BC2 et AB2 + AC2. En déduire la nature
A du triangle ABC.
BC2 = 52 = 25 AB2 + AC2 = 5 + 20 = 25
La photocopie non autorisée est un délit.

BC2 = AB2 + AC2


Donc le triangle ABC est rectangle en A.
 en
3. Exprimer de deux manières différentes cos HBA
B H C
fonction de BH, BC et AB.
1. Calculer AB2, puis AC2.
= BH
Par construction, les triangles ABH et ACH sont Dans ABH triangle rectangle en H : cos HBA .
AB
rectangles en H . On applique dans ces  = AB .
Dans ABC triangle rectangle en A : cos HBA
triangles le théorème de Pythagore. BC
49
Partir d'un bon pied Se préparer GÉOMÉTRIE

Quadrilatères
8 ABCD est un quadrilatère convexe. Donc les droites (BE) et (AD) sont parallèles.
Répondre par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
Les droites (BD) et (AE) sont parallèles (par
a. Si les côtés opposés deux à deux ont même longueur, construction).
alors le quadrilatère ABCD est un parallélogramme.
Dans le quadrilatère DBEA, les côtés opposés sont
✗ Vrai Faux parallèles. Donc DBEA est un parallélogramme.
b. Si deux côtés opposés sont parallèles et de même 3. On montre de la même façon que ACBF est un paral-
longueur, alors le quadrilatère ABCD est un parallélo- lélogramme.
gramme. a. Soit I le milieu du segment [AB]. Construire le point I.
✗ Vrai Faux b. Montrer que les segments [DE] et [FC] ont même
milieu.
c. Si les diagonales du parallélogramme ABCD sont
perpendiculaires, alors ABCD est un losange. DBEA est un parallélogramme, donc les segments [DE]
et [AB] ont même milieu, qui est le point I.
✗ Vrai Faux
ACBF est un parallélogramme, donc les segments [FC]
d. Si les diagonales du quadrilatère ABCD sont perpen-
et [AB] ont même milieu, qui est le point I.
diculaires, alors ABCD est un losange
Donc les segments [DE] et [FC] ont le même milieu, qui
Vrai ✗ Faux
est le point I.
e. Si les diagonales du parallélogramme ABCD sont
4. a. Construire la droite (FE).
perpendiculaires et ont même longueur, alors ABCD est
un rectangle. b. Montrer que les droites (FE) et (DC) sont parallèles.
✗ Vrai Faux Les segments [DE] et [FC] ont même milieu, donc
le quadrilatère DCEF est un parallélogramme.
f. Si les diagonales du parallélogramme ABCD sont
perpendiculaires et ont même longueur, alors ABCD est Donc les droites (FE) et (DC) sont parallèles.
un carré.
✗ Vrai Faux

9 Dans la figure ci-contre, ABCD est un parallélo-


gramme. D C
1. La parallèle à la droite (BD) passant par le point A
intercepte la droite (BC) en E.
La parallèle à la droite (AC) passant par le point B inter- I
cepte la droite (AD) en F. A B
Construire les points E et F.
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2. Montrer que DBEA est un parallélogramme. F


ABCD est un parallélogramme, donc les droites (AD) et E
(BC) sont parallèles. De plus, le point E appartient à (BC).

Aide
La photocopie non autorisée est un délit.

Exercice 1 Penser à représenter le triangle ABC ayant la propriété annoncée avant de conclure.
Exercices 2 et 3 Dans un triangle, les hauteurs sont concourantes en un point appelé « orthocentre
du triangle ».
Dans un triangle, les médianes sont concourantes en un point appelé « centre de
gravité du triangle ».
Exercice 5 Utiliser la méthode de la question précédente en portant sur une demi-droite
d’origine A une graduation régulière. Placer les points C et H tels que AC = 3
et AH = 4. Les droites (CB) et (HJ) sont parallèles.
Exercice 8 Penser à faire un dessin pour répondre.

50
GÉOMÉTRIE

Repères et coordonnées de points 14


Définitions

• On définit un repère du plan par la donnée, dans un ordre précis, a b


de trois points distincts non alignés.
Le repère (O ; I, J) a : J J
– pour origine O ;
O I O I
– pour axe des abscisses l’axe orienté (O ; I), OI étant la distance
unité sur cet axe ; a Repère orthogonal.
– pour axe des ordonnées l’axe orienté (O ; J), OJ étant la distance
b Repère orthonormé.
unité sur cet axe.
(O ; J)
• Le repère (O ; I, J) est : axe des ordonnées
– orthonormé lorsque OIJ est un triangle rectangle isocèle en O ;
– orthogonal lorsque OIJ est un triangle rectangle en O ;
– quelconque dans tous les autres cas. N
b
• Si on munit le plan d’un repère (O ; I, J), on dit que le plan est
rapporté au repère (O ; I, J). J
yM M
– À tout point M du plan, on associe le couple de réels (xM ; yM)
appelé coordonnées de M : xM est l’abscisse du point M,
yM est l’ordonnée du point M.
a O I xM (O ; I)
– À tout couple de réels (a ; b), on associe, comme sur le schéma
axe des abscisses
ci-contre (en bas), le point N du plan de coordonnées (a ; b).

Maîtriser les définitions

1 Le plan est rapporté au repère orthonormé (O ; I, J). B


1. Placer dans la figure ci-dessous les points suivants : D
A(2 ; - 1), B(- 3 ; 2), C(0 ; 1,5) et D(- 1 ; 0).
J
2. En utilisant les points de la figure, compléter les éga- A
lités suivantes :
O I
x I =1; xA =2; yJ =1; yB =2
C
B E
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C
J 3 Logique Le plan est rapporté au repère (O ; I, J).
Compléter les phrases suivantes :
a. Si le point M a une abscisse nulle, alors il appartient à
D O I
l’axe des ordonnées.
b. Si le point M appartient à l’axe des ordonnées, alors le
La photocopie non autorisée est un délit.

A
point M a une abscisse. nulle.
2 Le plan est rapporté au repère orthogonal (O ; I, J). c. Le point M appartient à l’axe des abscisses si et seule-
On donne dans la figure ci-après les points A, B, C, D et E.
ment si le point M a une ordonnée nulle.
Compléter par lecture graphique les égalités suivantes :
d. Les points A et B ont même abscisse si et seulement si
xI = 1 yI = 0 xA = 0 yA = 0,5 la droite (AB) est parallèle à l’axe des ordonnées.
1
xB = 2 yB = 2 xC = yC = - 1 e. Les points A et B ont même ordonnée si et seulement si
3 31
xD = - 1 yD = 1,5 xE = - yE = - 1,5 la droite (AB) est parallèle à l’axe des abscisses.
3
51
Appliquer

4 Dans la figure ci-dessous, ABCD est un carré de 5 Dans le plan rapporté à un repère orthonormé
centre O. Soit E le symétrique de A par rapport à B.  = 60°,
(O ; I, J), soit A le point tel que OA = 4, IOA
xA > 0 et yA < 0. P est le point qui a même abscisse
que A et une ordonnée nulle.
(O ; B) en vert
1. Faire la construction des points A et P au compas.
D C

E J
A B I P
(O ; A) en rouge O 60

1. Construire le point E.
A
2. Quelle est la nature du repère (A ; B, D) ? Justifier.
Le triangle BAD est un triangle rectangle isocèle en A,
2. Quelle est la nature du triangle OAP ?
donc le repère est un repère orthonormé.
Le triangle OAP est rectangle en P.
3. Déterminer les coordonnées des points O, A, B, C, D
et E dans le repère (A ; B, D) : 3. Calculer OP.
O( 0,5 ; 0,5 ) A( 0 ; 0 ) B( 1 ; 0 )  = OP
cos POA
OA
C( 1 ; 1 ) D( 0 ; 1 ) E( 2 ; 0 ) OP OP
cos60° = 0,5 = =
4. On considère maintenant le repère (O ; A, B). OA 4
OP
a. Sur la figure ci-dessus, tracer en rouge l’axe des abs- Donc = 0,5 . Donc OP = 2.
4
cisses et en vert l’axe des ordonnées.
4. a. Calculer AP.
b. Quelle est la nature de ce repère ? Justifier.
Soit le triangle OAP rectangle en P.
ABCD est un carré de centre O.
D’après le théorème de Pythagore, on a :
Donc le triangle OAB est un triangle rectangle isocèle
AP2 = OA2 - OP2 = 16 - 4 = 12.
en O.
Donc AP = 12 = 2 3 . Se préparer, 20 , p. 8.
Donc le repère (O ; A, B) est un repère orthonormé.
b. En déduire la valeur exacte de sin 60°.
 = AP = 2 3 = 3
sin60° = sin POA
c. Compléter les phrases suivantes : OA 4 2
3
– l’axe des abscisses est l’axe (O ; A) ; Donc sin60° = .
2
– l’axe des ordonnées est l’axe (O ; B) . 5. Quelles sont les coordonnées de A dans le repère
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5. Déterminer les coordonnées des points suivants dans (O ; I, J) ? Justifier.


le repère (O ; A, B). OP = 2 et xA > 0, donc xA = 2 ;
O( 0 ; 0 ) A( 1 ; 0 ) B( 0 ; 1 ) AP = 2 3 et yA < 0, donc yA = -2 3 .
C( -1 ; 0 ) D( 0 ; -1 ) E( -1 ; 2 ) On en déduit : A (2 ; - 2 3 ) .
La photocopie non autorisée est un délit.

Aide
Exercice 4 Pour lire les coordonnées de E, tracer les parallèles aux axes de coordonnées et revoir
le bloc « Définitions ».
Exercice 5 Pour la question 3, penser à utiliser le cosinus d’un angle mesurant 60° dans un
triangle rectangle (à l’aide de la calculatrice, en mode « degré »).
Pour la question 4, penser à utiliser le théorème de Pythagore.

52
GÉOMÉTRIE

Milieu et distance 15
Propriétés

(O ; I, J) est un repère quelconque du plan.


Soit A(xA ; yA) et B(xB ; yB) deux points de ce plan.
• Les coordonnées du milieu K du segment [AB] sont données par les
formules suivantes :
x + xB y + yB
xK = A ; yK = A
2 2
• Si le repère (O ; I, J) est orthonormé, alors la distance AB est égale à :
2 2
AB = ( x B - x A ) + ( y B - y A )
2 2
Remarque : on peut aussi écrire : AB = ( x A - x B ) + ( y A - y B )
ou AB2 = (xB - xA)2 + (yB - yA)2 = (xA - xB)2 + (yA - yB)2

Maîtriser les propriétés

1 (O ; I, J) est un repère orthonormé du plan. c. On définit les points A(2 ; 4) et B(1 ; 5), ainsi que le
Pour chaque affirmation, cocher la bonne réponse : cercle () de centre A et de rayon 2.
æ 1ö æ2 ö AB = 2 B Î () ✗ B est à l’intérieur de ()
a. On définit les points A ççç1 ; - ÷÷÷ et Bççç ; 5÷÷÷ .
è 3 ø è 3 ø
2 (O ; I, J) est un repère quelconque du plan. On défi-
Le milieu I du segment [AB] a pour coordonnées :
nit les points A(2 ; 0) et B(6 ; 0).
æ10 28 ö÷ æ1 8ö æ 5 7 ö÷ Répondre par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
I ççç ; ÷ I ççç ; - ÷÷÷ ✗ I çç ; ÷
è3 2 ø÷ è6 3ø èç 6 3 ø÷ a. Le point C, symétrique de A par rapport à B, a pour
b. On définit les points A(3 ; 0) et B (- 2 ; - 2). coordonnées ( 4 ; 0). Faux
La distance AB est égale à : b. Le point E, symétrique du milieu de [AB] par rapport à
7 -7 ✗ 29 O, a pour coordonnées (- 4 ; 0). Vrai

Appliquer

3 ABCD est un parallélogramme. Les points I, J, K et b. Compléter les calculs des coordonnées de P et Q :
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L sont les milieux respectifs de [AB], [BC], [CD] et [AD]. x + x J . y + y J.


P et Q sont les milieux respectifs de [LJ] et [KI]. x P = L. et y P = L . .
2 2
0 +1
1. Compléter la figure suivante en plaçant les points I, xP = et y P = 0,5 + 0,5 P( 0,5 ; 0,5 )
J, K, L, P et Q. Représenter le quadrilatère IJKL. 2 2
x K + x I . y K + y I .
K xQ =  . et yQ =  . .
D C 2 2
0,5 + 0,5 1+ 0
La photocopie non autorisée est un délit.

xQ = et yQ = Q( 0,5 ; 0,5 )
P 2 2
L J c. Que peut-on dire des points P et Q ?
Q
Les points P et Q ont les mêmes coordonnées, donc ils
A I B sont confondus.
3. Quelle est la nature du quadrilatère IJKL ?
2. Le plan est rapporté au repère (A ; B, D).
a. Donner les coordonnées des points I, J, K et L par Les diagonales du quadrilatère IJKL ont même milieu.
lecture graphique : Donc le quadrilatère IJKL est un parallélogramme.
I(0,5 ; 0) J(1 ; 0,5) K(0,5 ; 1) L(0 ; 0,5) Se préparer, 8 et 9 , p. 50.
53
4 Dans la figure ci-dessous, (O ; I, J) est un repère x D. + x C . y D . + y 
C.
Donc xK = et yK =
orthogonal du plan. 2 2
On donne trois points : A, B et C. x +1 yD - 2
Donc 0= D et 0,5 =
D 2 2
B Donc 0 = xD + 1 et 1 = yD - 2
Donc xD = -1 et yD = 3 donc D( -1 ; 3 ).
J
K
5. a. Construire le quadrilatère ABCD.
O I
A b. Quelle est la nature de ce quadrilatère ? Justifier.
L
C Le quadrilatère ACBD est un parallélogramme.
Les diagonales de ce quadrilatère ont même milieu :
le point K est le milieu du segment [AB] et du segment
1. Donner les coordonnées des points A, B et C par lec-
ture graphique : [CD]. Se préparer, 8 et 9 , p. 50.
A(-1 ; -1), B(1 ; 2) et C(1 ; -2)
5 Dans la figure ci-dessous, ABCD est un carré.
2. Soit le point K, milieu du segment [AB].
Le point I est le milieu du segment [BC]. J est le point de
a. Construire le point K sur le schéma ci-dessus.
la demi-droite d’origine B passant par A tel que :
b. Afin de calculer les coordonnées du point K, complé-
ter la rédaction suivante : 3
BJ = BA .
A( -1 ; -1 ), B( 1 ; 2 ) et K milieu de [AB]. 2
1. Construire les points I et J.
x A . + x B . y A. + y B .
Donc x K = et yK = .
2 2
D C
Donc xK = 0 et yK = 0,5

Donc K( 0 ; 0,5 ). I
c. Vérifier ce résultat graphiquement.
J
3. Soit le point L(0 ; -1,5). A B
a. Construire le point L sur le schéma ci-dessus.
b. Quelle conjecture peut-on faire pour le point L ? 2. On se place dans le repère orthonormé (A ; B, D).
L est le milieu du segment [AC]. a. Donner les coordonnées des points C, B, et J par lec-
c. Afin de démontrer la conjecture, compléter la rédac- ture graphique :
tion suivante : C( 1;1 ) B( 1;0 ) J( - 0,5 ; 0 )
Soit le point P, milieu de [AC].
b. Déterminer les coordonnées du point I en complé-
A( -1 ; -1 ) et C( 1 ; -2 ). tant le calcul suivant :
x A . + x C . y A. + y C . Le point I est le milieu du segment [BC].
Donc x P = et yP =
2 2 xB + xc y B + yC
Donc xI = et yI =
Donc xP = 0 et yP = - 1,5
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2 2
1
Donc xI = 1 et yI = Þ I( 1 ; 0,5 ).
Donc P( 0 ; -1,5 ). 2
Les points L et P ont les mêmes coordonnées c. Afin de calculer IJ2, DJ2 et DI2, compléter les calculs
donc ils sont confondus. suivants :

Donc le point L est le milieu du segment [AC]. I( 1 ; 0,5 ) J( -0,5 ; 0 ) D( 0 ; 1 )


IJ2 = 1,52 + 0,52 = 2,5
4. Soit le point D, le symétrique de C par rapport au
La photocopie non autorisée est un délit.

point K. DJ2 = 0,52 + 12 = 1,25


a. Construire le point D et lire ses coordonnées. DI2 = 12 + 0,52 = 1,25
D(-1 ; 3) d. Montrer que le triangle DIJ est un triangle rectangle.
Pour cela, compléter la démonstration suivante :
b. Afin de démontrer le résultat obtenu par lecture gra-
phique, compléter la rédaction suivante : DI2 + DJ2 = 1,25 + 1,25 = 2,5 et IJ2 = 2,5
C( 1 ; -2 ) et K( 0 ; 0,5 ). IJ2 = DI2 +DJ2 donc d’après la réciproque
Le point D est le symétrique du point C par rapport au du théorème de Pythagore le triangle DIJ est
point K si et seulement si K est le milieu de [CD]. un triangle rectangle en D. Se préparer, 7 , p. 49.
54
GÉOMÉTRIE

Configurations du plan 16
Définitions

Droites et points remarquables dans un triangle


Dans un triangle :
• la médiane issue d’un sommet est la droite qui passe par ce sommet et
par le milieu du côté opposé à ce sommet.
Les trois médianes sont concourantes en un point appelé centre de
gravité du triangle.
• la hauteur issue d’un sommet est la droite qui passe par ce sommet et
qui est perpendiculaire au côté opposé à ce sommet.
Les trois hauteurs sont concourantes en un point appelé orthocentre
du triangle.
• la médiatrice relative à un côté est la droite qui est perpendiculaire à
ce côté en son milieu.
Les trois médiatrices sont concourantes en un point qui est le centre
du cercle circonscrit au triangle.
• la bissectrice d’un angle est la demi-droite qui passe par le sommet de
cet angle et qui partage l’angle en deux angles de même mesure.
Les trois bissectrices sont concourantes en un point qui est le centre
du cercle inscrit au triangle.

Maîtriser les définitions

1 Dans chacune des figures ci-dessous, on a représen- c. I est le pied de la hauteur issue de A dans le triangle
té un triangle avec des droites remarquables. ABC.
Compléter les affirmations suivantes :
3. Figure 3
1. Figure 1 a. (D) est la médiatrice relative au côté [AB] dans
a. A' est le milieu de [BC]. le triangle ABC.
b. (BB') est la médiane issue de B dans le triangle ABC. b. O est le centre du cercle circonscrit au triangle ABC.

c. G est le centre de gravité du triangle ABC. c. OA = OB = OC


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2
d. AG = AA' 4. Figure 4
3
2. Figure 2 a. [BW) est la bissectrice de l’angle 
ABC dans le triangle
a. (BH) est la hauteur issue de B dans le triangle ABC. ABC.
b. W est le centre du cercle inscrit au triangle ABC.
b. H est l’orthocentre du triangle ABC. c. ΩU = WV = WT
La photocopie non autorisée est un délit.

Figure 1 Figure 2 Figure 3 Figure 4


A A A A
(∆)
V T
C' B'
G H
O Ω
B C B C
B A' C B I C U

55
Raisonner

2 Logique ABC est un triangle. I est le point d’in- d. Conclure.


tersection de la médiane issue de A et de la droite (BC). AB2 ¹ (AC + CB)2 Þ AB ¹ AC + CB.
B Le point C n’appartient pas à [AB].
2. a. Calculer AO et OB.
I
D A AO2 = (-6 - 0)2 + (2 - 0)2 = 40 Þ AO = 40 = 2 10
OB2 = (6 - 0)2 + (-2 - 0)2 = 40 Þ OB = 40 = 2 10
C b. Montrer que AO + OB = 4 10 = AB.
1. Compléter : I est le milieu de [BC]. AO + OB = 40 + 40 = 2 10 + 2 10 = 4 10
2. Soit D le symétrique de A par rapport à I. AB = 160 = 4 10
Construire le point D, puis démontrer l’équivalence sui- Donc AO + OB = AB.
vante : « D est le symétrique de A par rapport à I si et
Se préparer, 20 et 22 , p. 8.
seulement si ABDC est un parallélogramme. »
D est le symétrique de A par rapport à I si et seulement c. Que représente la droite (OC) pour le triangle ABC ?
si I est le milieu de [AD]. On a AO = OB et AO + OB = AB, donc O est le milieu
de [AB]. Donc la droite (OC) est la médiane issue de C
I milieu de [AD] et I milieu de [BC] si et seulement si
dans le triangle ABC.
ABDC est un parallélogramme de centre I.

4 Logique Dans la figure ci-dessous, ABC est un


3 Logique Dans la figure ci-dessous, (O ; I, J) est un triangle tel que AB = 4 et AC = 5. Les points P et R sont
repère orthonormé du plan. Soit trois points de ce plan : situés respectivement sur les segments [AB] et [AC] et
A(-6 ; 2), B(6 ; -2) et C(2 ; 1). sont tels que AP = 2,4 et AR = 3,2.
A A R
C C
J

O I P

B B

1. On veut démontrer à l’aide d’un raisonnement par Vincent veut montrer que les droites (RP) et (CB) ne
contraposée que le point C n’appartient pas à [AB]. sont pas parallèles. Pour cela, il raisonne correctement
de la façon suivante :
a. Énoncer la contraposée de l’implication suivante : « Avec les données du texte, si les droites (RP) et (CB)
« Si le point C appartient à [AB], alors AB = AC + CB. »
sont parallèles, alors AP = AR , soit 2,4 = 3,2 , soit
Si AB ¹ AC + CB, alors le point C n’appartient pas à AB AC 4 5
0,6 = 0,64.
[AB]. Fiche 13, p. 41. Donc les droites ne sont pas parallèles. »
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b. Calculer AB, BC, AC et AC + CB. 1. Quel est le raisonnement employé par Vincent ?
• AB2 = (-6 - 6)2 + (2 - (-2))2 = (-12)2 + (4)2 = 160 Vincent emploie un raisonnement par l’absurde.
AB = 160
• BC 2 = (6 - 2)2 + (-2 - 1)2 = 42 + (-3)2 = 25 2. Faire à nouveau la rédaction de cette démonstration
BC = 5 en utilisant un raisonnement par contraposée et la pro-
La photocopie non autorisée est un délit.

• AC 2 = (-6 - 2)2 + (2 - 1)2 = (-8)2 + (1)2 = 65 priété suivante : « si les droites (RP) et (CB) sont paral-

AC = 65 lèles, alors AP = AR . Fiche 13, p. 41.


AB AC
• AC + CB = 65 + 5 AP 2,4
= = 0,6 et
AR 3,2
= = 0,64
AB 4 AC 5
c. Comparer AB2 et (AC + CB)2.
AP AR
(AC + CB)2 = ( 65 + 5)2 = 90 + 10 65 ¹
AB AC
64 < 65, donc 90 + 10 64 < 90 + 10 65
Donc les droites (RP) et (CB) ne sont pas parallèles.
170 < 90 + 10 65
AB2 < (AC+ CB)2 Se préparer, 6 , p. 49.
56
GÉOMÉTRIE

Droites dans le plan 17


Propriétés

(O ; I, J) est un repère quelconque du plan. (D1)


(D2)
• Toute droite du plan est : (D4)
– soit parallèle à l’axe des ordonnées et a une équation J
de la forme x = c, où c Î  (par exemple, x = -3) ;
– soit sécante avec l’axe des ordonnées. C’est la O
représentation graphique d’une fonction affine. I (D3)
Elle a une équation réduite de la forme y = mx + p,
où m et p sont des réels. m est le coefficient directeur
de la droite, p est l’ordonnée à l’origine.
(D1) : x = – 3 (D2) : y = x – 3
• Soit (D) une droite du plan non parallèle à l’axe des (D3) : y = – 1– x (D4) : y = 2
ordonnées d’équation y = mx + p : 3
– (D) passe par le point de coordonnées (0 ; p) et le
point de coordonnées (0 + 1 ; p + m).
– Si A(xA ; yA) et B(xB ; yB) sont deux points de cette droite, alors xA ¹ xB
et le coefficient directeur de la droite m est donné par la formule :
y - yB y - yA
m= A ou m = B
x A - xB xB - x A
– (D) passe par l’origine du repère si et seulement si p = 0.
– (D) est parallèle à l’axe des abscisses si et seulement si m = 0.

Maîtriser les propriétés

1 Le plan est rapporté au repère orthonormé (O ; I, J). 2 Le plan est rapporté au repère orthonormé (O ; I, J).
Dans la figure ci-dessous, on a représenté les droites Dans la figure ci-dessous, on a représenté les droites
(D1), (D2), (D3) et (D4). Donner par lecture graphique (D1), (D2) et (D3). Uniquement à l’aide d’une lecture
les équations de chacune de ces droites : graphique, compléter le tableau ci-dessous.
(D1) : x = -5 (D2) : x = 3 p. 58
(D3) : y = -2 (D4) : y = 1

(D1)
(D1) (D2)
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J
J (D4) O
I
O I
(D3)
(D2)
(D3)
La photocopie non autorisée est un délit.

Signe Valeur Équation réduite


Droite Ordonnée à l’origine
du coefficient directeur du coefficient directeur de la droite
(D1) 0 positif 1 y=x

(D2) -0,5 négatif -1 y = -x - 0,5

(D3) 1 négatif -0,5 y = -0,5x + 1

57
Appliquer

3 Le plan est rapporté au repère orthonormé


2 (O ; 2I, J). 2 2 3
2,5 = x + 0,5 Û x = 2 x = 2 Û x = Û x = 2´ Û x = 3.
On définit les droites (D1), (D2), (D33) et (D4) par3 les 3 2 2
équations suivantes : 3
(D1) : y = -2x + 0,5 (D2) : x = 2 L’abscisse de ce point est égale à 3.
(D3) : y = -1,5 (D4) : y = 2x
1. Dans le tableau ci-dessous, indiquer, lorsque cela 5 (O ; I, J) est un repère quelconque du plan.
est possible, les valeurs du coefficient directeur et de On considère les points A(1 ; -2) et B(-2 ; 3).
l’ordonnée à l’origine de chacune des droites ; sinon, 1. Justifier que la droite (AB) a une équation de la forme
indiquer « non défini ». y = mx + p.
Les points A et B n’ont pas la même abscisse. Donc la
Droite Coefficient directeur Ordonnée à l’origine
droite (AB) n’est pas parallèle à l’axe des ordonnées.
(D1) -2 0,5
Elle a bien une équation de la forme y = mx + p.
(D2) non défini non défini
2. Calculer le coefficient directeur m de cette droite.
(D3) 0 -1,5 y - y B -2 - 3 -5 5
m= A - = =-
x A - x B 1- (-2) 3 3
(D4) 2 0
3. Calculer l’ordonnée à l’origine p de cette droite.
2. En utilisant les résultats du tableau ci-dessus, représenter 5
dans le repère suivant les droites (D1), (D2), (D3) et (D4) : A (1 ; - 2) Î ( AB) Û y A = - x A + p
3
5 5 1
A Î ( AB) Û -2 = - ´1+ p Û - 2 + = p Û p = -
(D2) 3 3 3
J 4. Soit F(7 ; 12). Les points A, B et F sont-ils alignés ?
5 1
La droite (AB) a pour équation y = - x - .
3 3
O I A, B et F sont alignés si et seulement si les coordonnées

de F vérifient l’équation de la droite (AB) :


(D3)
5 1 36
- ´7 - = - = -12 = yF
(D4) 3 3 3
(D1)
Les points A, B et F sont alignés.

4 Le plan est rapporté au repère orthonormé (O ; I, J). 5. Soit H'(-0,5 ; 0,5), le milieu de [AB], et H(0 ; 6).
2 Déterminer l’équation réduite de la médiane issue de H
On considère la droite (D) d’équation y = x + 0,5 .
3 dans le triangle ABH.
1. Indiquer, en cochant la (ou les) case(s), les points
La droite (HH') n’est pas parallèle à l’axe des ordonnées
qui appartiennent à (D) :
(xH' ¹ xH). Elle a pour coefficient directeur :
æ 3ö æ 7ö æ 1 1ö 6 - 0,5 5,5
A ççç1 ; ÷÷÷ ✗ B çç1 ; ÷÷ ✗ C çç- ; ÷÷
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çè 6 ÷ø m= = = 11.
è 5ø èç 2 6 ø÷ 0 - (-0,5) 0,5
2. Quelle est l’abscisse du point d’ordonnée 2,5 qui
Les coordonnées de H sont H(0 ; 6), donc l’ordonnée à
appartient à (D) ? Se préparer, 23 , p. 8.
l’origine de la droite (HH') est 6.
2 2
2,5 = x + 0,5 Û x = 2 L’équation réduite de la droite (HH') est y = 11x + 6.
3 3
Aide
La photocopie non autorisée est un délit.

Exercice 2 Pour trouver le signe du coefficient directeur m d’une droite :


• Choisir deux points de la droite, A(x A ; yA) et B(xB ; yB), avec x A < xB.
Si yA  yB, alors m  0 ; si yA  yB, alors m  0.
• Pour déterminer la valeur de m, il faut ensuite se déplacer de A vers B parallèlement
« déplacement vertical »
aux axes de coordonnées et effectuer le calcul suivant : .
« déplacement horizontal »
Exercice 4 Le point M(x M ; yM) appartient à la droite (d) d’équation y = mx+p si et seulement si
ses coordonnées vérifient yM = mx M + p.

58
GÉOMÉTRIE

Position relative et intersection


de deux droites
18
Propriétés et méthode

• Dans le plan, deux droites sont soit parallèles (confondues ou


strictement parallèles), soit sécantes.
(O ; I, J) est un repère quelconque du plan.
• Deux droites du plan sont parallèles si et seulement si elles sont paral-
lèles à l’axe des ordonnées ou elles ont le même coefficient directeur.
Conséquence
• Trois points A, B et C sont alignés si et seulement si les droites (AB) et (AC)
(ou (AB) et (BC) ou (AC) et (BC)) sont parallèles.
Méthode
• Lorsque deux droites sont sécantes, pour déterminer les coordonnées
de leur point d’intersection, on résout le système d’inconnues (x ; y)
formé par les deux équations de droites.

Maîtriser les propriétés

1 Le plan est rapporté au repère (O ; I, J). Donc les droites (AB) et (CD) ont le même coefficient
Dans le tableau ci-dessous, indiquer sans justification directeur. Donc elles sont parallèles.
si les droites (d) et (d') définies par leurs équations res-
b. Les droites (AB) et (CE) sont sécantes.
pectives sont strictement parallèles, confondues ou
sécantes : xE = xC donc la droite (CE) est parallèle à l’axe des
ordonnées. (AB) ne l’est pas.
Équation de Équation de Position relative des Donc les droites (AB) et (CE) sont sécantes.
la droite (d) la droite (d') droites (d) et (d’) c. Les droites (AC) et (CF) sont sécantes.
strictement
y=x y=x+2 parallèles 0,5 - 2 1,5 - 0,5 1
x A ¹ xC = 0,25 xC ¹ x F =
1- 7 4 -1 3
y=5 y = 5x sécantes
Les droites (AC) et (CE) n’ont pas le même coefficient
1 6
y = - x + 3 y = -0,5x + confondues directeur.
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

2 2

x=-1 y=-1 sécantes Donc elles sont sécantes.


d. Les points A, C et F ne sont pas alignés.
2 Le plan est rapporté au repère (O ; I, J). Les droites (AC) et (CF) ne sont pas parallèles.
On considère les points A(7 ; 2), B(2 ; 3), C(1 ; 0,5), Donc les points A, C et F ne sont pas alignés.
D(-4 ; 1,5), E(1 ; 5) et F(4 ; 1,5).
La photocopie non autorisée est un délit.

Justifier les affirmations suivantes : 3 Le plan est rapporté au repère (O ; I, J).


a. Les droites (AB) et (CD) sont parallèles. Soit (D) la droite d’équation y = 1,25 x - 2.
• xA ¹ xB ; le coefficient directeur de (AB) est : Donner, en justifiant, l’équation de la droite (D'), paral-
yB - y A 3-2 1 1 lèle à la droite (D) qui passe par le point O(0 ; 0).
= = =-
x B - x A 2 - 7 -5 5 La droite (D') est parallèle à la droite (D).
• xC ¹ xD ; le coefficient directeur de (CD) est : Donc (D') a pour coefficient directeur 1,25.
y D - yC 1,5 - 0,5 1 1 (D') passe par O(0 ; 0).
= = =-
x D - xC -4 - 1 - 5 5 L’équation de (D') est y = 1,25x.
59
Appliquer

4 Dans la figure ci-dessous, ABCD est un parallélo- f. Les points J, B et K sont-ils alignés ?
gramme. I est le milieu de [AB], J est le milieu de [AD] et 0,5 - 0
Coef. directeur de (JB) : = -0,5
K est le point d’intersection des droites (DI) et (AC). 0 -1
0 - 13 1 3 1
D C Coef. directeur de (BK) : =- ´ =-
1- 3 1 3 2 2
Les droites (BK) et (JB) ont le même coefficient
J K directeur. Donc les points J, B et K sont alignés.

5 Le plan est rapporté au repère orthonormé (O ; I, J).


A I B
On considère les droites (D1), (D2) et (D3), d’équations
1
1. a. Compléter la figure. respectives (D1) : y = x - 2, (D2) : y = - x + 2 et
b. Quelle conjecture peut-on faire en ce qui concerne (D ) : y = 0,2x + 0,4. 3
3
les points B, K et J ?
1. Compléter la figure ci-dessous en représentant ces
Les points B, K et J sont alignés. droites : (D1) en vert et (D2) en rouge.
2. On se place dans le repère (A ; B, D).
a. Déterminer par lecture graphique les coordonnées (D2)
des points A, B, C, D, I et J. en rouge
P
A( 0 ; 0 ) B( 1 ; 0 ) C( 1 ; 1 ) J
0;1 0,5 ; 0 ) 0 ; 0,5 ) A
D( ) I( J( O I
b. Déterminer l’équation réduite de la droite (AC). (D3) en bleu (D1)
1- 0 en vert
Coefficient directeur de la droite (AC) : = 1.
1- 0
La droite (AC) passe par le point A, origine du repère.
2. Quelle est l’ordonnée du point A d’abscisse -2 qui
Donc l’équation de la droite (AC) est y = x.
appartient à la droite (D3) ?

0,2 ´ (-2) + 0,4 = -0,4 + 0,4 = 0 A(-2 ; 0) Î (D3)


c. Déterminer l’équation réduite de la droite (DI).
3. Déterminer les coordonnées du point P, point d’in-
Coefficient directeur de la droite (DI) : tersection des droites (D1) et (D2).
1- 0 1
=- = -2 . La droite (DI) passe par le point
0 - 0,5 0,5 Le couple (xP ; yP) coordonnées de P est solution du
D(0 ; 1). Donc l’ordonnée à l’origine vaut 1. ïìï y = x - 2
Donc l’équation de la droite (DI) est y = -2x + 1. système suivant : ïí 1
ïï y = - x + 2
ïî 3
d. Justifier que les droites (AC) et (DI) sont sécantes.
ïïì y = x - 2 ïïì y = x - 2 ïïì y = x - 2
Les droites (AC) et (DI) n’ont pas le même coefficient ï Û ï Û ï
í 1 í 1 í 1
ïï y = - x + 2 ïï x - 2 = - x + 2 ïï x + x = 4
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

directeur. ïî 3 ïî 3 ïî 3
ìï y = x - 2 ìï y = x - 2 ìï y = x - 2
Donc les droites sont sécantes. ïï ïï ï ìï y = x - 2
í 1 Û í4 Û ïí 3 Û ïí
e. Déterminer les coordonnées du point K, point d’inter- ïïï y = - 3 x + 2 ïïï 3 x = 4 ïï x = 4 ´ 4 ïîï x = 3
î î îï
section des droites (AC) et (DI). ìy = x -2
ïïï ìï y = 3 - 2 ìïï y = 1
Le couple (xK ; yK) coordonnées de K est solution du í 1 Û ïí Ûí
ïï y = - x + 2 ïîï x = ïîï x = 3
La photocopie non autorisée est un délit.

ïì y = -2x + 1 ïî
système suivant : ïí
3
ïïî y = x Donc P(3 ; 1). Se préparer, 23 , p. 8.
ïìï y = -2x + 1 ïì x = -2x + 1 ïì3x = 1 4. Vérifier que le point P appartient à la droite (D3),
í Û ïí Û ïí puis construire (D3) en bleu sur la figure.
ïîï y = x ïîï y = x ïy = x
ìï 1îï
ìï 1 ïï x = Le point P appartient à la droite (D3) si et seulement si
ïìï y = -2x + 1 ïx = ï 3
í Û ïí 3 Û í ses coordonnées vérifient l’équation de la droite (D3).
ïïî y = x ïï ïï 1
îï y = x ïï y =
On a : 0,2 ´ 3 + 0,4 = 0,6 + 0,4 = 1.
ïî 3
æ 1 1÷ö
Donc K çç ; ÷÷ .ç Se préparer, 23 , p. 8. Donc le point P appartient à la droite (D3).
è 3 3ø
60
18
Méthodes

Résolution d’un système d’équations


Soit a, b, c, a', b' et c' des nombres réels.
ìïax + by = c
• Résoudre le système ïí de deux équations linéaires à deux inconnues
ïïîa' x + b' y = c'
(x ; y), c’est déterminer les couples de réels (x ; y) qui vérifient simultanément les
deux équations.
Résolution par le calcul
• On résout ce système par le calcul en utilisant soit la méthode par substitution
soit la méthode par combinaison linéaire.
Interprétation graphique du nombre de solutions Dès le IIIe siècle, le
• Transformer le système afin que chacune des équations soit mise sous la forme mathématicien chinois
d’une équation de droite : Liu Hui a travaillé
– si les droites sont sécantes, alors le couple de coordonnées du point sur des systèmes
d’intersection de ces deux droites est le seul couple solution du système ; d’équations.
– si les droites sont strictement parallèles, alors le système n’a pas de solution ;
– si les droites sont confondues, alors le système a une infinité de solutions.

Maîtriser les méthodes

6 Justifier que le couple (-3 ; 1) est solution de 2. Compléter le tableau suivant après avoir transformé
l’équation 2x + 5y = - 1. chaque équation du système en une équation de droite :
2 ´ (-3) + 5 ´ 1 = -6 + 5 = -1
Le couple est solution de l’équation. Système avec équations Couple
Système
de droite solution
7 Dans le plan rapporté au repère orthonormé (O ; I, J),
on a représenté les droites (D1), (D2), (D3) et (D4).
ìï 1 7
ïï y = - x +
ìïï x + 3 y = 7 ï 3 3
í í (1 ; 2)
ïîï-4 x + 5 y = 6 ïï 4 6
ïï y = x +
ïî 5 5
J (D1)
ìï 1 7
O I ïï y = - x +
ïìï x + 3 y = 7 ïí 3 3
(D4) í (-2 ; 3)
ïïî3x + 2 y = 0 ïï 3
ïï y = - x
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

(D2) (D3) ïî 2
ìï 4 6
On donne les équations réduites suivantes : ìïï-4 x + 5 y = 6 ïï y = 5 x + 5
í í (-4 ; -2)
3 1 7 4 6 ïïî y = -2 ïï
y = -2 y =- x y =- x + y= x+ ïî y = -2
2 3 3 5 5
1. En utilisant le graphique, compléter les phrases sui-
La photocopie non autorisée est un délit.

ìï-7 x + y = + 5
vantes : 8 Justifier que le système ïí n’a pas de
ïïî y = 7 x + 2
a. y = -2 est l’équation réduite de (D4).
solution en raisonnant sur les équations de droites.
3 ïì y = 7 x + 5
b. y = - x est l’équation réduite de (D3). Le système est équivalent à ïí . Les droites
2 ïïî y = 7 x + 2
1 7 d’équation y = 7x + 5 et y = 7x + 2 ont le même
c. y = - x + est l’équation réduite de (D1).
3 3 coefficient directeur et n’ont pas la même ordonnée à
4 6 l’origine. Donc ces droites sont strictement parallèles ;
d. y = x + est l’équation réduite de (D2).
5 5 le système n’a pas de solution.

61
Raisonner
ïì2x - y = 5
9 Justifier que le système ïí a pour solu- 11 Résoudre le système suivant en utilisant la méthode
ïïî2x + 3 y = -2
tion le couple de coordonnées du point d’intersection de combinaison linéaire, puis vérifier le résultat avec celui
2 2 ìï x + 3 y = 7
des droites d’équations y = 2x - 5 et y = - x - . obtenu à l’exercice 7 : ïí
3 3 ïïî3x + 2 y = 0
2x - y = 5 Û -y = -2x + 5 Û y = 2x - 5 ïìï x + 3 y = 7 ïì-3´( x + 3 y ) = -3´7
í Û ïí Û
ïïî3x + 2 y = 0 ïïî3x + 2 y = 0
2 2 ïì x + 3 y = 7 ïì-3x - 9 y = -21 ïìï-7 y = -21
2x + 3y = -2 Û 3y = -2x - 2 Û y = - x -
3 3 íï Û íï Ûí
ïîï3x + 2 y = 0 ïîï3x + 2 y = 0 ïîï3x + 2 y = 0
2 2 ìïï x + 3 y = 7 ìï y = 3 ìï y = 3
Les droites d’équation y = - x - et y = 2x - 5 ont
3 3 í Û ïí Û ïí
ïîï3x + 2 y = 0 ïîï3x + 2 y = 0 ïîï3x + 2´ 3 = 0
des coefficients directeurs différents. Donc elles sont ìïï x + 3 y = 7 ìï y = 3 ìï y = 3
í Û ïí Û ïí
ïîï3x + 2 y = 0 ïîï3x = -6 ïîï x = -2
sécantes. Donc le couple de coordonnées du point Le couple solution est (-2 ; 3).

d’intersection des droites d’équation y = 2x - 5 et


12 Soit a un nombre réel. On considère le système
ìïï3x - 4 y = a
2 2 í d’inconnue (x ; y).
y = - x - est le couple solution du système. ïïî6 x - 8 y = 3
3 3
1. Transformer chacune des équations de ce système en
10 Résoudre le système suivant en utilisant la méthode une équation réduite de droite.
de substitution, puis vérifier le résultat avec celui obtenu à ïìï -3 a
y= x+
ìï x + 3 y = 7 ïìï3x - 4 y = a ïìï-4 y = -3x + a ïï -4 -4
í Ûí Ûí
l’exercice 7 : ïí ïïî6 x - 8 y = 3 ïïî-8 y = -6 x + 3 ïï -6 3
ïîï-4 x + 5 y = 6 ïï y =
ïî -8
x+
-8
ìïï x + 3 y = 7 ìï x = 7 - 3 y ìï 3 a
í Û ïí ì3 x - 4 y = a
ïï y = x +
ïîï-4 x + 5 y = 6 ïîï-4 x + 5 y = 6 ïíï Û ïí
4 -4
ìïï x + 3 y = 7 ïì x = 7 - 3 y ìï x = 7 - 3 y ïïî3x - 8 y = 3 ïï 3 3
Û ïí Û ïí ïï y = x +
í ïî 4 -8
ïîï-4 x + 5 y = 6 ïïî-4 (7 - 3 y ) + 5 y = 6 îïï17 y = 34
2. Pour quelle valeur de a ce système a-t-il une infinité
ìïï x + 3 y = 7 ìï x = 7 - 3 y ìïï x = 7 - 3´2
í Û ïí Ûí de solutions ?
ïîï-4 x + 5 y = 6 ïîï y = 2 ïîï y = 2 Le système a une infinité de solutions si et seulement
ïìï x + 3 y = 7 ïì x = 1 si les deux équations du système représentent la même
í Û ïí
ïîï-4 x + 5 y = 6 ïîï y = 2 droite. Le système a une infinité de solutions si et
Le couple solution est (1 ; 2). a 3 3
seulement si = Û a= .
-4 -8 2
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

Lire, comprendre et résoudre

13 L’organisateur d’un spectacle a mis en vente des bil-


ìïï25 x + 15 y = 3 750 ìïï25 x + 15 y = 3 750
lets plein tarif à 25 €, en proposant une réduction de í Ûí
40 % pour les enfants. Il y a eu 162 billets vendus, pour ïîï x + y = 162 ïîï y = 162 - x
La photocopie non autorisée est un délit.

une recette de 3 750 €.On note x le nombre d’adultes ìïï25 x + 15 y = 3 750 ìïï25 x + 15(162 - x ) = 3 750
et y le nombre d’enfants ayant acheté des billets. í Ûí
1. Utiliser la phrase écrite en bleu pour exprimer en ïïî x + y = 162 ïîï y = 162 - x
fonction de x et y le montant de la recette : ìïï25 x + 15 y = 3 750 ìïï10 x = 1 320
25x + 25 ´ 0,6y í Ûí
ïîï x + y = 3 750 ïîï y = 162 - x
2. Souligner la phrase qui permet d’écrire l’équation
ïìï25 x + 15 y = 3 750 ìïï x = 132 ïì x = 132
suivante : x + y = 162. í Ûí Û ïí
3. Déterminer le nombre d’adultes et d’enfants ayant ïîï x + y = 162 ïîï y = 162 - x ïîï y = 30
acheté des billets pour ce spectacle en résolvant un sys-
tème de deux équations à deux inconnues. Il y a 132 adultes et 30 enfants à ce spectacle.

62
GÉOMÉTRIE

Translations et vecteurs 19
Définitions et propriétés

Définitions
D B
• Soit A et B deux points du plan. 
On appelle translation de vecteur AB l’application qui à tout point M
du plan associe l’unique point N tel que ABNM
 soit un parallélogramme.
C au
On note t  la translation de vecteur
 AB .
AB A
• La translation de vecteur AA est la translation de vecteur nul N
(notation : t0 ).
Propriétés
M
• Soit A, B, C et D quatre points du plan.
 
AB = CD si et seulement si ABDC est un parallélogramme (éventuelle- B
ment
 aplati).

AB = CD si et seulement si ces vecteurs ont même direction, même A I
sens 
et même norme (qui est la longueur AB).
  I est le milieu de [AB].
• u = AB signifie que le vecteur AB est un représentant du vecteur u .
Le point A est l’origine et le point B est l’extrémité
  du représentant. C
av B
• I est le milieu de [AB] si et seulement si AI = IB . D
  A au
• Les vecteurs u et v sont des vecteurs opposés si et seulement si
ils ont même direction, sont de sens différents et ont même norme.  
u et v sont des vecteurs opposés.

Maîtriser les définitions et les propriétés

 
1 Compléter les égalités vectorielles suivantes, puis e. DB et EA sont opposés. Vrai
placer sur la figure ci-dessous les points G, H, R et S :  
  f. AI et DO sont de même sens. Faux
a. P a pour image G par t 
AB
PG = AB
: .............    
  g. DB = AE donc AD = EB . Vrai
PH = u
b. P a pour image H par tu : .............
  D C
c. A est l’image de S par tCD SA = CD
 : .............
 
RB = u
d. B est l’image de R par tu : ............. I
B
G O A B F
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H
R au
A E
D P S
C 3 Logique Répondre par vrai ou faux aux affirma-
tions suivantes, en s’aidant si besoin d’une figure :
La photocopie non autorisée est un délit.

2 On considère la figure ci-après où ABCD est un  


carré de centre I et où ADO et EFC sont deux triangles a. AB = FG Û ABFG parallélogramme Faux
 
rectangles isocèles respectivement en A et F. b. AB = FG Û FGBA parallélogramme Vrai
Répondre par vrai ou faux aux affirmations suivantes :  
c. AB = FG Þ AB = FG Vrai
a. AC = FE Vrai
  d. AB = FG Þ ABGF parallélogramme Faux
b. Le vecteur AC a la même direction que le vecteur EF .      
e. AB = FG et AB = CD Þ FG = CD Vrai
Vrai  
 
c. FE = DO Vrai f. I milieu de [ FG ] Û FI = GI Faux
 
d. CF et BI sont opposés. Faux g. I milieu de [ FG ] Û FI = IG Faux
63
Appliquer
 
4 Dans la figure ci-dessous, ABCD est un parallélo- b. Justifier l’égalité vectorielle suivante : CD = DE .
gramme.
Le point E est le symétrique du point C par rapport à D,
I
donc le point D est le milieu du segment [CE].
A
E  
B O D Donc on a CD = DE .
 
C 5. Montrer que AD = IE .
     
CD = DE et CD = AI . Donc AI = DE , donc le
1. Soit I l’image du point A par tCD
 .
quadrilatère AIED est un parallélogramme.
 
a. Compléter l’égalité vectorielle suivante : CD = A.............
I .  
Donc AD = IE .
b. Compléter la phrase suivante :
L’égalité vectorielle précédente permet de dire que CD IA 6. Soit O le centre du parallélogramme CDIA. Montrer
est un parallélogramme. que les segments [BE], [IC] et [AD] ont même milieu.
c. En déduire une construction du point I utilisant le O est le centre du parallélogramme CDIA, donc O est le
quadrillage de la figure. milieu des segments [IC] et [AD].
 
2. Justifier l’égalité vectorielle suivante : CD = BA .  
ABCD est un parallélogramme donc AD = BC .
ABCD est un parallélogramme.      
 AD = IE et AD = BC , donc IE = BC .
3. Citer les vecteurs de la figure égaux au vecteur CD .
  Donc le quadrilatère IECB est un parallélogramme.
AI et BA .
4. Soit E le symétrique du point C par rapport à D. Donc les segments [BE] et [IC] ont même milieu : c’est le
a. Construire le point E. point O, qui est aussi le milieu de [AD].

Lire, comprendre et résoudre

5 Dans la figure ci-dessous, ABC est un triangle. quadrilatère ont même milieu. Donc le quadrilatère
Le point C' est le milieu du segment [AB] et le point B' BMAP est un parallélogramme.
est le milieu du segment [AC].  
c. Compléter l’égalité suivante : BP = .......
MA .
M est un point quelconque du plan.
Soit P le symétrique du point M par rapport au point C' 3. Quelle est la nature du quadrilatère AQCM ?
et Q le symétrique du point M par rapport au point B'. Q est le symétrique de M par rapport à B', donc B'
1. Construire les points P et Q. est le milieu de [MQ]. Dans le quadrilatère AQCM, B'
A est le milieu de [AC] et de [MQ]. Les diagonales de ce
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

P Q quadrilatère ont même milieu. Donc le quadrilatère


AQCM est un parallélogramme.
C' B' 4. a. En 
déduire l’image du point C par la translation de

vecteur MA .
M
AQCM est un parallélogramme, donc le point Q est

La photocopie non autorisée est un délit.

B C l’image du point C par la translation de vecteur MA .


b. Quelle égalité vectorielle peut-on écrire ?
2. a. Souligner dans le texte les données qui permettent  
On a MA = CQ .
de justifier que le quadrilatère BMAP est un parallélo- 5. a. Encadrer dans les questions ci-dessus les résultats
gramme. qui permettent de justifier que le quadrilatère BPQC est
b. Rédiger la démonstration. un parallélogramme.
P est le symétrique de M par rapport à C', donc C' b. Rédiger la démonstration.
     
est le milieu de [MP]. Dans le quadrilatère BMAP, C' On a MA = CQ et BP = MA , donc BP = CQ .
est le milieu de [AB] et de [MP]. Les diagonales de ce Donc le quadrilatère BPQC est un parallélogramme.

64
GÉOMÉTRIE

Coordonnées de vecteurs 20
Définitions et propriétés
 
(O ; i, j) est un repère quelconque du plan.   M au
Soit u un vecteur et M l’unique point du plan tel que OM = u .
   aj
( )
• Dans le repère O ; i, j , on appelle coordonnées du vecteur u O ai
les coordonnées (x ; y) du point M dans ce repère.
 æ xö  æ xö
On note u çç ÷÷÷ . Donc : u çç ÷÷÷÷ si et seulement si M(x ; y).
çè y÷ø çè yø
M (–3 ; 2)
AOM = au
–3
au 2 ( )
   æ xö  æ x' ö
( )
• Dans le repère O ; i, j , si u çç ÷÷÷ et u' çç ÷÷÷ , alors :
çè y÷ø èç y' ø÷
y M
  ìï x = x'
• u = u' si et seulement si ï í ;
ïïî y = y'
au
  ïì x = -x'
• u et u' sont opposés si et seulement si ï í . aj
ïïî y = - y' O ai x
 
( )
• Dans le repère O ; i, j , si A(xA ; yA) et B(xB ; yB), alors

les coordonnées du vecteur AB sont AB çç
 æ x B - x A ö
÷÷ .
M (x ; y)
AOM = au
x
au y ()
çè y B - y A ÷÷ø

Maîtriser les définitions et les propriétés

1 Le plan est rapporté au repère orthonormé


 
( )
O ; i, j . Dans la figure ci-dessous, on a représenté
    av A
les vecteurs u , v , w et t .
aj au
av O ai
au S
B
P au
R aj cw
O ai M

ct Q 1. Quelles sont les coordonnées du point M ? Quelles


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cw 
sont celles du vecteur u ?

1. Construire les points P, Q, R et S tels que :


M( -4 ; -3 ) ; ( )
 .............
-4
u .............
-3
        2. On a représenté en pointillés les déplacements à
u = OQ , v = OP , w = OR et t = OS . effectuer pour aller du point O au point M, parallèle-
2. Lire graphiquement les coordonnées des points P, Q, ment aux axes de coordonnées, en commençant par
l’axe des abscisses.
La photocopie non autorisée est un délit.

R et S.
On a fait de même pour aller du point A au point  B,
P(4 ; 1) ; Q(5 ; -2) ; R(-4 ; 0) ; S(0 ; 2).
respectivement origine et extrémité du vecteur AB .
3. Compléter :
Comparer les déplacements obtenus dans les deux cas.
( )
 .............
5
( )
 .............
4
-2 ; v .............
u .............
 -4
( )
.............
1 ; w ............. ( )
 .............
0
2 .
0 ; t ............. On a effectué les mêmes types de déplacements au
point de vue direction, sens et longueur.
2 Le plan est rapporté au repère orthonormé
  3. En utilisant la méthode présentée à la question précé-
( )
O ; i, j . Dans la figure ci-après, on a représenté les
    
 
dente, déterminer les coordonnées des vecteurs v et w :
tel que u = OM , et
vecteurs u , v et w . Le point M est

les points A et B sont tels que u = AB . ( )
 .............
5
2 ;
v ............. ( )
 .............
4
w .............
2

65
Appliquer

3 Le plan est rapporté au repère orthonormé 2. Soit M le point de coordonnées (a ; b). Placer les
 
( )
O ; i, j . Dans la figure ci-dessous, on a représenté points A, B, C et M sur la figure 1.
 
points A, B, C, D, E, F, G, H, K et L. 3. Déterminer les coordonnées des vecteurs AB et CM .
 x - x  æ  3

D
K L B
F
( B A
) ö
AB y B - y A Û ABçç1- (-2)÷÷÷ Û AB -3
è -2 - 1 ø ( )
 x - x  æ2,5 - (-0,5)ö 
A (
CM y M - yC Û CM çç
M C
) è -1- 2 ÷ø
÷ Û CM 3
÷ -3 ( )
aj
O ai G 4. Justifier que le quadrilatère ABMC est un parallélo-
gramme. 

C E Les vecteurs AB et CM ont les mêmes coordonnées.
 
H Donc AB = CM . Donc ABMC est un parallélogramme.

1. Lire graphiquement les coordonnées des vecteurs 5. Plus généralement, étant donné trois points A, B et
     C, que permet de faire cet algorithme ?
AB , CD , EF , GH et KL :
Trois points A, B et C étant donnés, cet algorithme
 .............  .............  .............
( )6
AB .............
2 ; CD
-2
( )
4
.............
; EF
0
4 ; ( )
.............
détermine les coordonnées du point M tels que ABMC
 .............  .............
( )
-3
-2 ;
GH ............. ( )
4
KL .............
0 .
soit un parallélogramme.

2. Lire les coordonnées des points A, B, K et L : 5 ABC est un triangle quelconque. Le plan est rappor-
 
A( -2 ; 1 ) ; B( 4 ; 3 ) ; K( -5 ; 3 ) ; L( -1 ; 3 ) (
té au repère A ; AB, AC . )
3. Compléter les calculs suivants
 afin de retrouver les

coordonnées des vecteurs AB et KL :
 x - x  ....................................  .............
( ) 4-(-2)
( )
• AB y B. - y A. Û AB ....................................
B. A.
 3-1 ( ) 6
Û AB .............
2
N
C

 x - x  .................................... 


(
L. K.
) -1-(-5)
(
3-3 )
• KL y L. - y K. Û KL .................................... ( ) 4
Û KL .............
.............

0 A B

4 Algo Voici un algorithme : M


Variables 
xA, yA, xB, yB, xC, yC, a, b sont des nombres. 1. Quelles sont les coordonnées de B, de C et de BC ?
Début
Saisir xA, yA, xB, yB, xC et yC. On a B(1 ; 0) et C( 0 ; 1).
 x - x  0 - 1  -1
( ) ( ) ( )
Affecter à a la valeur xB - xA + xC.
Affecter à b la valeur yB - yA + yC.
BC yC - yB Û BC 1- 0 Û BC 1
C B
Afficher a.
2. Soit a un nombre réel. On considère les points
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

Afficher b.
M(0,5 ; a) et N(a ; 0,5).
Fin
  a. On se place dans le cas où a = -1.
(O ; i, j) est un repère orthogonal du plan. Quelles sont les coordonnées de M et N ?
On a M(0,5 ; -1) et N(-1 ; 0,5).
C Figure 1 Placer les points M et N sur la figure ci-dessus. Le qua-
A
drilatère BCNM est-il un parallélogramme ? Non
aj
La photocopie non autorisée est un délit.

b. Quelle valeur doit-on donner à a pour que le quadri-


O ai latère BCNM soit un parallélogramme ?
M
 
B BCNM est un parallélogramme Û MN = BC
1. Si on considère les points A(-2 ; 1), B(1 ; -2) et  x - x  a - 0,5
C(-0,5 ; 2), quelles sont les valeurs de a et b obtenues (
MN y N - y M
N M
) (
Û MN 0,5 - a )
lors de l’affichage par cet algorithme ?
  ìïa - 0,5 = -1
a = xB - xA + xC = 1 - (-2) + (-0,5) = 1 + 2 - 0,5 = 2,5 MN = BC Û ïí Û a = -0,5
ïïî0,5 - a = 1
b = yB - yA + yC = -2 - 1 + 2 = -1
66
GÉOMÉTRIE

Somme de vecteurs 21
Définitions et propriétés
   æ xö  æ x' ö
( )
Dans le repère O ; i, j , on considère deux vecteurs : u çç ÷÷÷ et u' çç ÷÷÷ .
çè y÷ø èç y' ø÷
      æ x + x' ö÷
• On appelle somme de u et u' le vecteur noté u + u' de coordonnées : u + u' çç ÷
çè y + y' ÷÷ø
            
Pour tous les vecteurs u , v et w , u + v = v + u et u + v + w = u + v + w . ( ) ( )
    
• On appelle différence de u et u' le vecteur noté u - u' , égal à la somme du vecteur u
   æ x - x' ö
et de l’opposé du vecteur u' , de coordonnées u - u' çç ÷÷ . B
èç y - y' ø÷÷
C
Représentation
  géométrique de la somme de deux vecteurs cu
Soit u et v deux vecteurs et A un point du plan. v
uc + c
A
• Relation de Chasles  
Pour
 représenter
 le vecteur u + v , on définit les points B et C par
  cv
AB = u et BC = v .      
 
Le vecteur u + v est égal au vecteur AC : u + v = AB + BC = AC . Relation de Chasles.

• Configuration du parallélogramme B
 
Pour construire  u + v , on définit d’abord les points
 le vecteur D
B et C par AB = u et AC = v . cu v
uc + c
On construit ensuite le point D tel que  soitun parallélogramme.
ABDC    A
 
Le vecteur u + v est égal au vecteur AD : u + v = AB + AC = AD . C
  
Les points A et D tels que AD = u + v définissent la diagonale [AD] cv
du parallélogramme ABDC.   
• ABDC est un parallélogramme si et seulement si AB + AC = AD . Configuration du parallélogramme.

Maîtriser les définitions et les propriétés


 
1 ( )
Dans le repère quelconque O ; i, j , on consi- 3.
Calculer  
les coordonnées du point C ( xC ; yC ) tel que
æ-4ö æ2ö AC = u - u' .
 ç ÷÷  ç ÷÷
dère les vecteurs u ççç 1 ÷÷÷ et u' ççç 2 ÷÷÷ .   çç
æ-4 - 2÷ö æ -6 ö
  çç ÷÷÷
æ
 çç xC - 2 ÷÷
ö
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

çç ÷÷ çç ÷÷ ÷÷ ÷
è2ø è 3ø u - u' çç 1 2 ÷÷ Û u - u' çç 1÷÷ AC çç 1÷
çç - ÷÷ çç- ÷÷ çç yC - ÷÷÷
  è2 3ø è 6ø è 3ø
1. Calculer les coordonnées du vecteur u + u' . ì x C - 2 = -6 ì x C = -4
æ-4 + 2ö÷ æ-2ö    ï
ï ï
ïï
  çç ÷÷   çç ÷÷÷ AC = u - u' Û ïí 1 1 Û í 1
u + u' çç 1 2 ÷÷ Û u + u' çç 7 ÷÷ ïï yC - = - ïï yC =
ç + ÷ ç ÷ ïî 3 6 ï
î 6
èç 2 3 ø÷ èç 6 ø÷ æ 1ö
æ 1ö C ççç-4 ; ÷÷÷
2. Soit A ççç2 ; ÷÷÷ . Calculer les coordonnées du point è 6ø
La photocopie non autorisée est un délit.

è 3ø     


4. En utilisant les vecteurs AB et AC , calculer les coor-
B( x B ; y B ) tel que AB = u + u' .
données du point D( x D ; y D ) tel que ABDC soit un
æ ö
 çç x B - 2 ÷÷ parallélogramme.   
ABç ç ÷

çç y B - ÷÷÷ ABDC parallélogramme Û AB + AC = AD
è 3ø æ ö æ ö æ ö
   ïïì x B - 2 = -2 ïïì x B = 0  çç-2÷÷  çç -6 ÷÷  çç-2 - 6÷÷  æ-8ö
AB = u + u' Û ïí Û ï ABçç 7 ÷÷ et AC çç 1÷÷ donc, ADçç 7 1 ÷÷÷ , soit ADçç ÷÷÷
÷ ÷
1 7
ïï y B - =
í
ïï y B =
9
çèç 6 ÷÷ø çèç- 6 ø÷÷ ç - ÷ èç 1 ø÷
èç 6 6 ø÷
ïî 3 6 ïî 6
æ 3ö    ïïì x D - 2 = -8 ïïì x D = -6
Bççç0 ; ÷÷÷ ï
è 2ø AB + AC = AD Û í 1 Û ïí 4
ïï y D - = 1 ïï y D =
67 îï 3 îï 3
Appliquer

2 ABCD est un quadrilatère non aplati. M1


Répondre par vrai ou faux aux affirmations suivantes : cu cu
      M cv
a. AB + AC = BC Faux b. AB + BD = AD Vrai
      cu + cv M'
c. BA - CA = BC Vrai d. - AB + BC = AC Faux aj
    ai
e. AB - CD + BD = AC Vrai O N1
   
f. - AB + CB + AC = DD Vrai N
cv
  N'
( )
3 O ; i, j est un repère quelconque du plan. Dans
la figure ci-dessous, on considère les points A(1 ; 1,5), 1. a. 
Construire sur cette
  figure les points M1 et M' tels

B(-3 ; 0,5), C(-2 ; -1,5), E(1,5 ; -1) et F(0 ; -1,5). que MM1 = u et M1M' = v .
A b. Que permet de faire cette construction ?
Q Cette construction permet de représenter le vecteur
  
B somme u + v par le vecteur MM' .
aj
O ai 2. Voici un algorithme où a et b, d’une part, et c et d,
P d’autre part, représentent les coordonnées de deux vec-
M E teurs et x et y les coordonnées d’un point du plan.
C F Variables
   a, b, c, d, x, y sont des nombres.
1. Soit M tel que AM = BC + EF . Déterminer par le Début
calcul les coordonnées du point M ( x M ; y M ) . Saisir a, b, c, d, x et y.
 æ  1
ö
BC çç-2 - (-3)÷÷÷ Û BC -2
è-1,5 - 0,5ø ( ) Pour I allant de 1 à 2 :
x prend la valeur x + a.
Pour programmer
cet algorithme,
 æ 0 - 1,5 ö 
( )
penser à la fonction
EF çç 1,5 ÷÷ Û EF -1,5 y prend la valeur y + b.
« Pause ».
è- - (-1) ÷
ø -0,5 a prend la valeur c.
  æ 1+ (-1,5) ö  
BC + EF ççç
è-2 + (-0,5)ø÷
÷÷ Û BC + EF -0,5
( )-2,5
b prend la valeur d.
Afficher « Abscisse du point : ».
 x - 1   
(
AM y M- 1,5
M
) AM = BC + EF Û í
ìïï x M - 1= -0,5
ïïî y M - 1,5 = -2,5
Afficher x.
Afficher « Ordonnée du point : ».
ïïì x M - 1= -0,5 ïì x M = 0,5 Afficher y.
í Û ïí
ïîï y M - 1,5 = -2,5 ïîï y M = -1 Donc M(0,5 ; -1). Fin Pour
  Fin
2. a. Construire le point P tel que AP = BC .
b. Lire les coordonnés de P : P(2 ; -0,5) 3. Dans cet algorithme, il y a une boucle. Combien de fois
3. Déterminer par lecalcul
 les coordonnées du point la boucle est-elle répétée ? 2
Q ( xQ ; yQ ) tel que AQ = EF .
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4. a. Appliquer cet algorithme aux valeurs suivantes :


 æ xQ - 1 ÷ö a = 1 ; b = 0,5 ; c = 1,5 ; d = -1 ; x = 0,5 et y = 1.
AQ ççç ÷÷
è yQ - 1,5÷ø b. De quel point de la figure les valeurs obtenues en
  ïì xQ - 1= -1,5 ïì xQ = -0,5 affichage sont-elles les coordonnées :
AQ = EF Û ïí Û ïí – à la fin de la première boucle ? Le point M1.
ïï yQ - 1,5 = -0,5 ïï yQ = 1
î î
4. a. Placer les points – à la fin de la deuxième boucle ? Le point M'.
   la figure.
M et Q sur
La photocopie non autorisée est un délit.

b. Montrer que AM = AP + AQ , puis en déduire la 5. a. Faire fonctionner à nouveau cet algorithme en


nature du quadrilatère APMQ. prenant x = -0,5 et y = -1, le reste étant inchangé.
    
AM = BC + EF = AP + AQ b. Placer sur la figure les points N1 et N' obtenus succes-
Donc APMQ est un parallélogramme (configuration du sivement.
parallélogramme pour la somme de deux vecteurs).
6. Expliquer ce que permet d’obtenir cet algorithme.
  En attribuant à x et y les valeurs des coordonnées d’un
( )
4 Algo O ; i, j est un repère quelconque du plan.
point P, on obtient les coordonnées du point P' tel que
Dans la figure ci-après, on donne les points M(0,5 ; 1) et   
N(-0,5 ; -1). PP' = u + v .

68
GÉOMÉTRIE

Colinéarité, parallélisme
et alignement
22
Définitions et propriétés

Produit
 d’un vecteur par un réel  
( )
Soit u un vecteur et k un nombre réel. O ; i, j est un repère
quelconque du plan.
 æ xö  
( )
• Si u çç ÷÷÷ dans le repère O ; i, j , alors on appelle produit du vecteur
ç y÷
 è ø  ækx ö
u par le réel k le vecteur noté ku de coordonnées çç ÷÷÷ .
èç ky ø÷
Propriétés
 
• Le produit du vecteur u par le nombre réel 1 est égal au vecteur u :
 
1u=u.

• Le produit du vecteur u par le nombre réel (-1) est égal au vecteur
  
-u , opposé du vecteur : (-1) u = -u .
   
• ku = 0 Û k = 0 ou u = 0
 
• Pour tous les vecteurs u et v et pour tous les réels k et k' :
        
( )
k u + v = ku + kv ku + k' u = (k + k' ) u ( )
k k' u = (k ´ k' ) u

Colinéarité de vecteurs
 
• Deux vecteurs u et v sont colinéaires si l’un des deux vecteurs peut
s’écrire comme le produit de l’autre par un réel.

Maîtriser les définitions et les propriétés


     
( )
1 Dans le repère O ; i, j , on donne les vecteurs d. Si AB et CD ont même direction, alors AB et CD
 æ-1ö  æ0,5ö sont colinéaires. Vrai
u çç ÷÷÷ et v çç ÷÷÷ . Déterminer par le calcul les coordon-
èç 3 ø÷ èç-3ø÷ e. ABCD quadrilatère non croisé est un trapèze si et
nées des vecteurs suivants :  
seulement si AB et CD sont colinéaires. Vrai
  æ3´(-1)ö÷  æ-3ö  
a. 3u 3u çç ÷÷ Û 3u çç ÷÷÷ 2. Pour tous les vecteurs u et v :
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èç 3´ 3 ø÷ èç 9 ø÷    
    æ2´(-1) + 3´0,5ö÷   æ-0,5÷ö a. Si u et v sont égaux, alors u et v sont colinéaires.
b. 2u + 3v 2u + 3v ççç ÷ Û 2u + 3v çç
÷ ÷
çè -3 ÷÷ø Vrai
çè 2´ 3 + 3´(-3) ÷ø
   
    æ-1- 5´0,5ö÷   æ-3,5ö÷ b. Si u et v sont opposés, alors u et v sont coli-
c. u - 5v u - 5v çç ÷ u 5v ç ÷
çè3 - 5´(-3)ø÷÷ Û - èçç 18 ø÷÷ néaires. Vrai
   
c. Si u et v sont colinéaires, alors u et v sont égaux.
La photocopie non autorisée est un délit.

2 Logique Répondre par « vrai » ou « faux » aux


affirmations suivantes. Faux
1. Pour tous les points A, B, C et D deux à deux distincts :    
 1  d. Si 2v = u , alors v = -2u . Faux
a. I est le milieu de [AB] si et seulement si AI = AB .    1
2 e. Si 2v = u , alors v = u . Vrai
Vrai   2
b. I est le milieu de [AB] si et seulement si BA = 2 AI . 3   5
f. Si v = u , alors v = u . Vrai
Faux 5 3
   
c. Si AB et CD sont colinéaires, alors AB et CD sont 5    1
g. Si u - 3v = u , alors v = u . Vrai
de même sens. Faux 2 2
69
Appliquer
 
( )
3 Dans le repère orthogonal O ; i, j , on considère les 5 A, B et C sont trois points du plan.
 æ2ö 1. Montrer, en
 utilisant
 les
 propriétés sur
le calcul
 vec-
points I'(3 ; 0), J'(0 ; 2), M(-2 ; -3) et le vecteur u ççç ÷÷÷ . toriel, que 3 AB - 3CB = 0 équivaut à 3 AC = 0 .
   è1ø÷         
Soit v le vecteur défini par v = 2u .
 3 AB - 3CB = 0 Û 3 AB + 3BC = 0 Û 3 AB + BC = 0
    
( )
1. Calculer les coordonnées de v . 3 AB - 3CB = 0 Û 3 AC = 0 ( )
   æ2ö  æ2´2÷ö  æ4 ö 2. Que peut-on dire des points A et C ?
v = 2u et u çç ÷÷÷ , donc v çç ÷ , donc v çç ÷÷÷ .    
çè1ø÷ çè 2´1÷÷ø èç2ø÷   ( )
3 AC = 0 Û AC = 0 Û A et C sont confondus.
2. a. Déterminer les coordonnées de N tel que MN = v .
  ïì x N - (-2) = 4 ìï x N = 2  
6 Algo Soit deux vecteurs u et u' non nuls tels
MN = v Û ïí Û ïí
 æ xö  æ x'ö  
ïîï y N - (-3) = 2 ïîï y N = -1
(
que u çç ÷÷÷ et u'çç ÷÷÷ dans le repère O ; i, j .
çè y÷ø çè y'ø÷ )
Donc N(2 ; -1).
 Variables
b. Placer le point N, puis représenter le vecteur v dans
la figure ci-dessous. x, y, x', y', k, k' sont des nombres non nuls.
Début
Saisir x, y, x' et y'.
J' au x
Affecter à k la valeur .
x'
y
aj I' Affecter à k' la valeur .
O Si k = k' alors y'
ai N
Afficher « k = », k.
M av Sinon afficher « Vecteurs non colinéaires ».
Fin Si
Fin
3. On considère le repère orthogonal (O ; I', J') .
1. Dans chaque cas, en utilisant la calculatrice, indiquer
a. Déterminer dans ce nouveau repère, par lecture gra-
  les résultats affichés par l’algorithme ci-dessus. Lorsque
phique, les coordonnées des vecteurs u et v .  
cela est possible, exprimer u en fonction de u' .
æ ö
ç2÷ æ4ö æ 3 ö  æ -1ö
 ççç 3÷÷÷  ç ÷÷ a. u çç ÷÷÷ et u'çç ÷÷÷
u ç ÷÷ et v ççç 3 ÷÷÷ çè12ø÷ çè-4÷ø
çç 1÷÷ ç ÷
çç ÷÷ èç 1 ø÷  
è2ø Affichage : k = -3 u = -3u'
 æ 1ö
b. En déduire une expression du vecteur v en fonction  çç ÷÷÷  æ2ö
 b. u çç 2 ÷÷ et u'çç ÷÷÷
du vecteur u . Justifier. ç ÷ çè6÷ø
ìï 4 2 èç-3ø÷
ïï = 2´  Affichage : Les vecteurs ne sont pas colinéaires.
ï3 3 Les coordonnées de v sont obtenues en
í  æç 3 ö÷ æ ö
÷÷ et u'çç1- 2 ÷÷ , Mat-
ïï 1 2. Pour les vecteurs u çç ÷
èçç3(1+ 2 )ø÷
ïï1= 2´    ÷ ççè -1 ÷ø
ïî 2 multipliant par 2 celles de u donc v = 2u .
  thieu obtient pour affichage k = -7,242640687.
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c. Le réel k tel que v = ku dépend-il du repère choisi ?


Justifier. a. Vérifier ce résultat à l’aide de la calculatrice.
  b. Matthieu affirme que les vecteurs sont bien colinéaires,
Non : pour les deux repères, on a v = 2u .
mais que la valeur affichée pour k ne convient pas.
   
( )
4 O ; i, j est un repère du plan. Exprimer par le calcul u en fonction de u' , puis justifier
Soit les points A(2 ; 3), B(-1 ; 2) et C(-2 ; -3). l’affirmation de Matthieu.
ìï 3
Déterminer coordonnées du point M(xM ; yM) tel que ïïK =
  les 
 ïïK (1- 2 ) = 3
ì (1- 2 )
La photocopie non autorisée est un délit.

ïï
AM = 3 AB - 2 AC . 
u = Ku' Û ïí Û ïí
 æ3´(-3)ö÷
3 ABççç
 æ-9ö
÷÷ Û 3 ABçç ÷÷÷
ïï(-1) K = 3 1+ 2
ïî ( ) ïïïïK = 3(1+ 2 )
çè 3´(-1)÷ø çè-3÷ø ïï
î (-1)
 æ2´(-4 )÷ö  æ -8 ö ìï
ïï 3´(1+ 2 )
2 AC ççç ÷÷ Û 2 AC çç ÷÷  ïK = 
 
èç2´(-6)ø÷ èç-12ø÷÷ u = Ku' Û ïí (-1) Û u = -3(1+ 2 )u'
   ïì x M - 2 = -9 - (-8) ïï
AM = 3 AB - 2 AC Û ïí ïïK = -3(1+ 2 )
ïï y M - 3 = -3 - (-12) ïî
î  
u et u' sont colinéaires, la valeur k affichée par la
   ìï x M = 1
AM = 3 AB - 2 AC Û ïí Û M (1 ; 12) machine est une valeur approchée de K à 10-9 près.
ïïî y M = 12
70
22
Propriétés

Parallélisme et alignement
A, B, C et D sont quatre points du plan tels que A et B,
d’une part, et C et D, d’autre part, sont distincts.
• Les droites (AB) et (CD) sont
 parallèles
 si et
seulement si les vecteurs AB et CD sont colinéaires.
• Les points A,
B et C
sont alignés
 si et
seulement si
les vecteurs
 AB et AC (ou BA et BC
ou CA et CB ) sont colinéaires.

Maîtriser les propriétés


   
7 Dans le repère (O ; i, j) , on donne les points 2. Déterminer le réel k tel que EG = kEF .
E(0 ; 4), F(2 ; 3) et G(5 ;1,5). ìï 5
  ïìï2k = 5 ïk =
  EG = kEF Û í Û íï 2 Û k = 2,5
1. Quelles sont les coordonnées des vecteurs EF et EG ? ïïî-k = -2,5 ïï
ïîk = 2,5
 æ2 - 0ö   æ 5 - 0 ö 
EF çç ÷÷ Û EF çæç 2 ÷÷ö EG çç ÷÷ Û EG ççæ 5 ÷÷ö 3. Que peut-on en déduire pour les points E, F et G ?
   
çè3 - 4÷÷ø çè-1ø÷÷ çè1,5 - 4÷÷ø èç-2,5ø÷÷ EG = 2,5EF , donc les vecteurs EF et EG sont
colinéaires, donc les points E, F et G sont alignés.

Appliquer

8 Dans la figure ci-dessous, ABC est un triangle rec- 4. Compléter les égalités vectorielles suivantes afin de
tangle en A. On définit les points I et J par :  2 
 2   1  montrer que IC = BJ .
3
AI = AB et CJ = AC .    2  2  2   2 J
3
1. Placer les points I et J.
2 AC =  BA +  AJ =  BA + AJ = 
IC = IA + 
3 3 3
( 3
B )
y 5. Que peut-on dire des droites (BJ) et (IC) ?
J  3   
BJ = IC , donc les vecteurs BJ et IC sont colinéaires,
C 2
donc les droites (BJ) et (IC) sont parallèles.
B
A x Seconde méthode : calcul avec les coordonnées
I  
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

On considère maintenant le repère A ; AB, AC .( )


6. Donner par lecture graphique les coordonnées des
On va montrer que les droites (BJ) et (IC) sont paral-
points A, B, C, I et J dans ce repère.
lèles par deux méthodes différentes.
2
Première méthode : calcul vectoriel A(0 ; 0) ; B(1 ; 0) ; C(0 ; 1) ; I( ; 0) ; J(0 ; 1,5).
3  
2. Quelle est la propriété qui permet d’écrire l’équiva- 7. Déterminer les coordonnées des vecteurs BJ et IC .
 1    1  æ ö æ ö
 çç0 - 2 ÷÷  çç- 2 ÷÷
La photocopie non autorisée est un délit.

lence CJ = AC Û CA + AJ = AC ?  æ 0 - 1 ö  æ-1ö


2 2 BJ ç ç ÷
÷ Û BJ ç ÷÷ ç ÷ IC çç 3÷÷ Û IC çç 3÷÷÷
÷
C’est la relation de Chasles. èç1,5 - 0ø÷÷ èç1,5ø÷ çç ÷ çç ÷÷
 2  è 1- 0 ÷ø è 1ø
3. Compléter les égalités vectorielles suivantes afin de 8. Justifier que IC = BJ .
 2  3
montrer que AC = AJ . æ2 ö
çç ´(-1)÷÷ æ 2ö
3
  1   1    1  
 æ-1ö
ç ÷ 2  ç 3
ç
÷
÷ 2  çç- ÷÷÷ 2  
BJ ç ÷÷ Û BJ ç ÷÷ Û BJ çç 3÷ Û BJ = IC
CA + AJ = AC ; AJ = AC - ........... AC
CA ; AJ = AC + ........... çè1,5ø÷ 3 çç 2 ÷ 3 çç ÷÷ ÷ 3
2 2 2 çç ´(1,5)÷÷÷ è 1ø
è3 ø
 æ 1 ö   3   2 
1 ÷÷ AC ; AJ = ...........
AJ = ççç + ........... AC ; AC = ........... AJ 9. Quel résultat retrouve-t-on par cette méthode ?
è2 ÷
ø  
2 3 IC et BJ sont colinéaires. Donc (BJ) et (IC) sont parallèles.
71
  ìï xC - 0 = 2(1- 0) ïì xC = 2
DC = 2 AB Û ïí Û ïí
9 Dans la figure ci-dessous, A, B, C et D sont
  ïîï yC - 1= 2(0 - 0) ïîï yC = 1
quatre points du plan tels que DC = 2 AB .
Û C (2 ; 1)
C 
D
c. En
déduire les coordonnées du vecteur AC , du vec-
teur AE , puis celles du point E.
E    æ2ö
( )
Dans le repère A; AB; AC : C (2 ; 1) Û AC çç ÷÷÷
èç1ø÷
A I B
æ 1 ÷ö æ 1 ö÷
ç ç
 2   1   çç 4 ´2÷÷÷  çç 2 ÷÷÷ æ 1 1ö
1. On définit le point I tel que AI = AB . AE = AC Û AE ç ç ÷
÷ Û AE ç ÷÷ Û E ççç ; ÷÷÷
ç
3 4 ç ÷
çç 1 ´1÷÷ ç ÷
çç 1 ÷÷ è2 4 ø
çè 4 ÷ø çè 4 ÷ø
Placer le point I sur la figure ci-dessus.
 1   
2. Soit E le point tel que AE = AC . d. Calculer les coordonnées des vecteurs IE et ID .
4 æ ö æ ö
ç 1 2÷ ç 1÷ æ ö æ ö
À l’aide du quadrillage de la figure, construire le  çç 2 - 3÷÷÷  çç- 6 ÷÷÷  çç0 - 2 ÷÷  çç- 2 ÷÷
IE ç ç ÷ ç
÷÷ Û IE çç 1 ÷÷ ÷ IDç ç 3÷÷ Û IDç 3÷÷÷
÷ ç
point E. Se préparer, 5 p. 48. çç 1 ÷ ç ÷ çç ÷ çç ÷÷
çç - 0÷÷ çç ÷÷ è 1- 0 ÷ø è 1ø
  è4 ø è 4 ø
(
3. On se place dans le repère A ; AB, AD . ) e. Montrer que les points I, E et D sont alignés.
ìï 1 æ ö ìï 1 2k ìï 1
a. Donner par lecture graphique les coordonnées ïï- = k çç- 2 ÷÷ ïï = ïï = 2k
  ï 6 ç
è 3ø ÷ ï6 3 ï
des points A, B, D et I. IE = kID Û ïí Û í Û í2
2 ïï 1 ïï 1 ïï 1
A( 0 ; 0 ) B( 1 ; 0 ) D( 0 ; 1 ) I( ;0 ) ïï = k ´1 ïïk = ïïk =
3 îï 4 îï 4 îï 4
  ìï 1
  ïïk =  1 
b. En utilisant l’égalité vectorielle DC = 2 AB , détermi- ï 4
IE = kID Û í Û IE = ID
ner les coordonnées du point C. ïï 1 4
ïïk =
ïî 4

Lire, comprendre et résoudre

10 Dans  le plan rapporté au repère orthonor- 3. Que représente (AK) pour le triangle ABC ? Justifier.
( )
mé O ; i, j , on considère les points A(-1 ; 2), (AK) et (OA') sont parallèles, (OA') et (BC)
B(-2 ; -1) C(2 ; -1) et K(-1 ; 0). A'(0 ; -1) est le sont perpendiculaires, donc (AK) et (BC) sont
milieu de [BC], () est le cercle de centre O circonscrit
perpendiculaires. Donc (AK) est la hauteur issue de A
au triangle ABC.
dans le triangle ABC.
A  1 
(#) 4. Soit G le point tel que OG = OK .
3
a. À quelle droite le point G appartient-il ?
 
aj OG et OK sont colinéaires, donc G Î (OK).
G
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

K O b. Déterminer les coordonnées du point G.


ai ìï 1
 1  ïïï xG = 3 (-1) ïïì 1
ï xG = - æ 1 ö
B A' C OG = OK Û í Û í 3 Û G ççç- ; 0÷÷÷
3 ïï 1 ïï è 3 ø
ïï yG = (0) îï yG = 0
ïî 3 
5. Exprimer AG en fonction de AA' .
  æ ö æ ö
 çç- 1 - (-1)÷÷  çç 2 ÷÷  æ0 - (-1)ö÷  æ 1 ö
La photocopie non autorisée est un délit.

1. Montrer que les vecteurs AK et OA' sont colinéaires. ÷÷ Û AA' çç ÷÷÷


AG çç 3 ÷÷ Û AG çç 3 ÷÷÷ AA' ççç
÷
 æ-1- (-1)÷ö  æ 0 ö  æ 0 ö  æ 0 ö çç ÷ ç ÷ ç
è - 1- (2) ø÷ èç-3ø÷
è 0 - 2 ø÷ èç-2ø÷
AK ççç ÷÷ Û AK çç ÷÷÷ OA' çç ÷÷÷ Û 2OA' çç ÷÷÷ ì2
è 0 - 2 ø÷ èç-2ø÷ èç-1ø÷ èç-2ø÷   ïïï = k ´1 2  2 
  AG = k AA' Û í 3 Û k = Û AG = AA'
ïï 3 3
Donc AK = 2OA' . îï-2 = k ´(-3)
6. En déduire la construction du point G à la règle uni-
2. Encadrer dans l’énoncé la partie du texte qui permet
quement.
de justifier que, dans le triangle ABC, (OA') est la média-  
trice de [BC], puis souligner la question qui permet de AG et AA' sont colinéaires, donc G Î (AA'). G Î (OK).
justifier que les droites (AK) et (OA') sont parallèles. Donc G est le point d’intersection de (AA') et (OK).

72
GÉOMÉTRIE

Géométrie dans l’espace 23


Rappels et méthodes

Savoirs et savoir-faire à maîtriser


• Connaître les solides de référence : • Connaître la caractérisation d’un plan de l’espace.
prisme droit (parallélépipède rectangle, Celui-ci peut être défini de quatre façons différentes :
cube), cylindre de révolution, cône de – par trois points non alignés ;
révolution, pyramide (pyramide régulière, – par une droite et un point n’appartenant pas à la
tétraèdre). droite ;
• Connaître les règles de la perspective – par deux droites sécantes ;
cavalière, qui permettent de représenter – par deux droites strictement parallèles.
ces solides en particulier l’angle de
fuite (entre 30° et 60°) et le coefficient • Connaître la position relative de deux plans, d’une droite
de perspective (souvent 0,5 ou 0,7). et un plan ou de deux droites de l’espace.
• Connaître les formules de volume de • Connaître les définitions du parallélisme entre deux
ces solides et savoir faire des calculs de plans, un plan et une droite et les propriétés relatives
grandeurs. au parallélisme entre ces ensembles de points de
l’espace.
Méthodes à maîtriser
A
• Pour déterminer la droite d’intersection de deux plans sécants,
on détermine deux points distincts appartenant à chacun des deux plans.
• Pour déterminer le point d’intersection d’une droite (D) et d’un
plan () : on choisit un plan (') contenant (D), sécant à () selon
la droite (D). L’intersection de (D) et (D) est le point d’intersection de D
(D) et (). B
I
• Pour montrer que trois points distincts sont alignés, on montre qu’ils C
sont communs à deux plans sécants.
(AI) et (BD) non
• Pour déterminer si deux droites (D) et (D) sont non coplanaires, coplanaires, car :
on détermine un plan () contenant l’une des deux droites (par (BD) Ì (BCD)
exemple (D)) et qui est sécant avec l’autre droite (D) en un point qui (AI) Ç (BCD) = {I}
n’appartient pas à (D) (figure ci-contre). I Ï (BD)

Maîtriser les rappels et les méthodes


Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

1 Vanessa revient d’un marché de Noël, avec le cro- 1. À l’aide du croquis de Vanessa et des données de
quis (voir ci-dessous) d’une petite maison de ce mar- l’énoncé, terminer la représentation en perspective
ché. Elle souhaite en faire une maquette et, pour cela, cavalière ci-contre, l’unité étant le carreau. Représenter
réalise une représentation en perspective cavalière. l’angle de fuite a.
2. En utilisant le point O de la figure, déterminer, en
T
T degrés, la mesure de l’angle de fuite a.
H
H G G On considère le triangle OBC rectangle en O.
La photocopie non autorisée est un délit.

S S
OB = OC, donc OBC est un triangle rectangle isocèle
E F E
F en O. a = 45°.
D C D C
3. Déterminer la valeur exacte du coefficient de pers-
A α pective k.
B
A B O OBC est un triangle rectangle isocèle en O et OB = 2.
ABCDEFGH est un parallélépipède rectangle à base car- Donc BC = OB2 + OC 2 = 2 2 .
rée ; le toit EFGHST est un prisme droit couché dont la
BC 2 2 2
base ESF est un triangle isocèle en S. D’où k = = = .
AB 4 2
73
2 Dans la figure ci-dessous, ABCD est un tétraèdre. De même, S appartient à la droite (PQ), contenue dans
le plan (PQR), donc S appartient au plan (PQR).

A T 3. On admet que les points T et U appartiennent aux


plans (BCD) et (PQR).
Montrer que les points S, T et U sont alignés.
R Les plans (BCD) et (PQR) sont sécants (non strictement
P
U parallèles et non confondus). Ces trois points
Q D appartiennent à la droite d’intersection des plans
(BCD) et (PQR). Donc les points S, T et U sont alignés.
B C S
3 Logique Répondre par « vrai », « faux » aux affir-
1 mations suivantes. Pour tous les plans () et (') et
Les points P, Q et R vérifient : P Î [AB] et AP = AB ; toutes les droites (D) et (D') de l’espace :
2
2 3
Q Î [AC] et AQ = AC ; R Î [AD] et AR = AD . a. Si () et (') ont trois points communs distincts,
3 4
S est le point d’intersection des droites (PQ) et (BC), alors () et (') sont confondus. Faux
T, celui des droites (QR) et (CD), et U, celui des droites b. Si () et (') sont parallèles, alors toute droite de l’un
(PR) et (BD). est parallèle à toute droite de l’autre. Faux
1. Les droites (AC) et (BD) sont-elles sécantes ?
c. Si () et (') sont parallèles à une même droite, alors
Non, car elles ne sont pas coplanaires :
() et (') sont parallèles. Faux
(BD) Ì (BCD)
(AC) Ç (BCD) = {C} d. Si (D) et (D') n’ont pas de point commun, alors (D) et
(D') sont strictement parallèles. Faux
C Ï (BD)
e. Si (D) et (D') coplanaires n’ont pas de point commun,
2. Montrer que le point S appartient au plan (BCD) et
au plan (PQR). alors (D) et (D') sont strictement parallèles. Vrai
Le point S appartient à la droite (BC), contenue dans le f. Si (D) et (D') sont parallèles à un même plan, alors
plan (BCD), donc S appartient au plan (BCD). elles sont parallèles. Faux

Appliquer

4 ABCDEFGH est un cube H G 3. a. En considérant le plan (ACG), montrer que les


d’arête a (a réel strictement droites (EG) et (DB) ne sont pas coplanaires.
E F
positif). Le plan (ACG) contient la droite (EG). Le point
1. Placer le point O, centre d’intersection de la droite (DB) et du plan (ACG) est le
du carré ABCD. point O. Or, le point O n’appartient pas à la droite (EG),
D C
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

O
2. a. Montrer que donc les droites (EG) et (DB) sont non coplanaires.
la droite (BC) est parallèle A B b. Que peut-on dire des plans (ABC) et (EFG) ?
au plan (AED).
Les plans (ABC) et (EFG) sont parallèles.
ABCD est un carré, donc (BC) et (AD) sont parallèles.
c. Quelle est l’affirmation de l’exercice 3 pour laquelle
La droite (AD) est contenue dans le plan (AED),
on vient de fournir un contre-exemple ? b
donc la droite (BC) est parallèle au plan (AED).
La photocopie non autorisée est un délit.

4. a. Exprimer AC puis AG en fonction de a.


b. Que peut-on dire de la droite (BC) et du plan (EFG) ?
ABC est un triangle rectangle isocèle en B.
De même, en raisonnant avec la droite (FG),
AC2 = AB2 + BC2 = a2 + a2 = 2a2 AC = a 2
on démontre que la droite (BC) est parallèle
ACG est un triangle rectangle en C.
au plan (EFG).
AG2 = AC2 + CG2 = 2a2 + a2 = 3a2 AG = a 3
c. Les plans (AED) et (EFG) sont-ils parallèles ?
b. Exprimer en fonction de a le volume V de la pyramide
Non, ils sont sécants selon la droite (EH).
à base carrée OEFGH.
d. Quelle est l’affirmation de l’exercice 3 pour laquelle
1 1
on vient de fournir un contre-exemple ? c V = a ´ a2 = a3
3 3
74
GÉOMÉTRIE

Faire le point
Pour chaque question, entourer la ou les bonne(s) réponse(s).
A B C REVOIR
1. ABCD est un losange de O a pour
O a pour
centre O. Dans le repère coordonnées A a pour coordonnées Fiche 14,
  æ 1 1ö÷ coordonnées
p. 51
( B; BC , BA : ) ç ; ÷.
èçç 2 2 ø÷
(1 ; 1).
(0 ; 1).

D
      
 
 
 
 Fiches 21,
A C OA + OB = AB CB + CD = 2CO OA+
OA OB+
+OB OC=
+OC =OD
OD p. 67,
O
et 22, p. 69
B

  I a pour Fiches 15,


Le triangle BCE est
2. Soit (
O ; i, j ) un repère coordonnées
I(-1 ; 1).
AI = 3
isocèle en B.
p. 53,
et 16, p. 55
orthonormé du plan.
On donne A(-2 ; 3), B(0 ; 3),  æ2ö  æ 2 ö Fiches 20,
BC çç ÷÷÷ BE çç ÷÷÷ Les droites (BE) et
p. 65,
C(-2 ; -1) et E(2 ; -1). çè4ø÷ çè-4÷ø (AI) sont sécantes. et 22, p. 69
Le point I est le milieu du seg-
ment [CB]. Les coordonnées Fiches 16,
La droite (EM) est
Le point M est tel que Les points I, M et de M sont p. 55,
  E sont alignés. æ1 ö la médiane issue de E 20, p. 65,
ME = 2IM . çç ; 0÷÷ . dans le triangle BCE.
èç 3 ø÷ et 22, p. 69

3. Pour tous les points A, B et C          Fiches 21,
AB + 2BC = AC AB - AC = CB AB - BA = 0 p. 67,
du plan : et 22, p. 69
 
4. u et v sont deux vecteurs tels   Fiches 21,
    3
u=- v u et v sont
que : 4u - 3v = 0 p. 67,
4 colinéaires. et 22, p. 69
    
u + 2( u - v ) = v - u
 
( )
5. Dans O ; i, j repère du plan,

Fiches 20,
     Il existe un réel k tel p. 65,
æ 3 ö  æ-2ö u+v = i -2u + 3v = 5 j  
on donne u çç ÷÷ et v ççç ÷÷ . que v = ku . 21, p. 67
çè-5÷ø è 5 ÷ø et 22, p. 69

La droite (AB)
La droite (AB) a pour coefficient La droite (AB)
Fiche 17,
a pour équation directeur est parallèle à l’axe
  1-1 p. 57
6. Dans ( O ; i, j )
repère du réduite y = 1.
3-2
=0 des ordonnées.
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

plan, on donne :
A(1 ; 2), B(1 ; 3) et C(0 ; 3). La droite La parallèle à (AC)
La droite (BC)
(AC) a pour Fiches 17,
passant par B a pour
a un coefficient p. 57,
équation réduite équation réduite
directeur nul. et 18, p. 59
y = 3x - 1. y = -x + 4.
 
(
7. Dans O ; i, j repère du ) ont pour point
Fiche 18,
La photocopie non autorisée est un délit.

sont sécantes. sont parallèles. d’intersection


plan, les droites d’équation p. 59
A(0 ; -5).
y = 3x - 5 et y = -x - 5 :
8. ABCDEFGH H G
est un cube. I
E F Le point A Les droites (AG) La droite (BI)
I est Fiche 23,
appartient au et (AB) sont est parallèle au plan
le milieu D
p. 73
C plan (BGH). coplanaires. (EAH).
de [EF].
A B

75
E

3 Statistiques
M
THÈ

et probabilités
Partir d'un bon pied S'évaluer
Pour chaque question, entourer la ou les bonne(s) réponse(s).
Statistiques :
Voici les prix moyens en euros de 1 kg de baguette de pain, relevés pendant 10 mois en France (source Insee) :
3,42 ; 3,43 : 3,44 ; 3,44 : 3,45 ; 3,46 ; 3,46 ; 3,47 ; 3,47 ; 3,47 (Série P)

A B C VOIR
1. La moyenne des prix de la série P 3 , p. 78, et
3,45. 3,453. 3,451.
est égale à : Fiche 24, p. 79

est toujours partage la série


n’est jamais une
2. La médiane d’une série statistique : une valeur de la
valeur de la série.
en deux séries Fiche 25, p. 81
série. de même effectif.

3. La médiane de la série P est égale à : 3,45. 3,455. 3,445. Fiche 25, p. 81

4. 25 % au moins des prix de inférieurs ou égaux inférieurs ou égaux inférieurs ou égaux


Fiche 25, p. 81
la série P sont : à la moyenne. à la médiane. au 1er quartile.

5. Le premier quartile d’une série la valeur plus petit une valeur


statistique comportant N valeurs N Fiche 25, p. 81
de rang . que la médiane. de la série.
est toujours : 4

6. Le troisième quartile de
la valeur de rang 8. égal à 3,465. égal à 3,47. Fiche 25, p. 81
la série P est :

7. L’étendue de la série P est égale à : 10. 0,05. 0,03. 4 , p. 78

l’effectif la fréquence la fréquence 2 , p. 77, et


8. Pour la valeur 3,47 de la série P : est égal à 3. est égale à 3 %. est égale à 0,3. Fiche 24, p. 79

Probabilités :
1 2
On fait tourner une roue de loterie dont les secteurs portent les gains obtenus par le joueur.
La probabilité qu’un nombre apparaisse est proportionnelle à l’aire du secteur. 10 5
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

une expérience 5 , p. 78, et


9. Le lancer de la roue est : un événement. une issue.
aléatoire. Fiche 27, p. 87

10. Le nombre 5 obtenu en lançant 5 , p. 78, et


une probabilité. une issue. un événement.
la roue est : Fiche 27, p. 87
La photocopie non autorisée est un délit.

une expérience 5 , p. 78, et


11. « Obtenir un nombre pair » est : une issue. un événement.
aléatoire. Fiche 27, p. 87

12. Les événements « obtenir


Fiches 27, p. 87,
un nombre pair » et « obtenir contraires. incompatibles. équiprobables.
et 29, p. 91
un multiple de 5 » sont :

13. La probabilité d’obtenir 1


.
1
.
3
. 5 , p. 78, et
un multiple de 5 est : 4 2 4 Fiche 27, p. 87

76
Partir d'un bon pied Se préparer

Lire et interpréter et une représentation graphique


1 On a représenté la taille, en centimètres, d’un groupe 2 Une enquête a été réalisée auprès des abonnés
de personnes. d’un opérateur téléphonique au sujet de la durée to-
Effectif tale, en minutes, de leurs communications mensuelles.
8
On a regroupé les résultats obtenus en classes et on a
7 représenté cette série classée par un histogramme.

6
=3
5
36
4
27
3

2 13 15

1 6
3

0 150 154 158 160 162 165 168 170 30 60 90 120 150 180 210 240
Taille (cm) Durée (min)

1. a. Citer deux modalités (ou valeurs) de ce caractère. 1. a. À l’aide du carreau unité donné, indiquer les
Par exemple : 150 ou 162. effectifs manquants sur le graphique ci-dessus.
b. Quel est l’effectif de la modalité 160 ? b. L’effectif de la classe [150 ;158[ est 15.
L’effectif de la modalité 160 est 7.
c. Le nombre total d’abonnés interrogés est 100.
2. a. Compléter avec les effectifs des modalités la
2. a. Calculer, sans calculatrice, la fréquence de la
deuxième ligne tableau suivant : effectif de la classe
classe [30 ; 60[ : f=
Taille (cm) 150 154 158 160 162 165 168 170 effectif total
6 .

f= 0,06
= .
Effectif 1 3 5 7 6 5 3 2 100
Interpréter le résultat :
Effectifs La durée des communications mensuelles de 6 % des
cumulés 1 4 9 16 22 27 30 32
abonnés est comprise entre 30 et 60 minutes.
croissant
b. Compléter le tableau suivant en calculant, sans cal-
b. Comment a-t-on obtenu le nombre d’individus dont
culatrice, les fréquences de chacune des classes ainsi
la taille est inférieure ou égale à 154 cm ?
que les fréquences cumulées croissantes.
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

En ajoutant les effectifs des modalités 150 et 154.


Fréquences Fréquences cumulées
Ce résultat est appelé effectif cumulé croissant pour la Classes
(%) croissantes (%)
modalité 154.
c. Comment obtient-on le nombre d’individus dont [30 ; 60[ 6 6
la taille est inférieure ou égale à 158 cm ? +
[60 ; 90[ 13 19
4+5=9
La photocopie non autorisée est un délit.

+
[90 ; 120[ 27 46
d. Compléter les effectifs cumulés croissants man-
quants du tableau précédent. [120 ; 150[ 36 82
3. Compléter les phrases suivantes : [150 ; 180[ 15 97
a. La taille de la moitié des personnes interrogées est [180 ; 210[ 3 100
inférieure ou égale à 160 cm.
Hachurer sur l’histogramme les rectangles correspon-
b. La taille de la moitié des personnes interrogées est dant à la phrase « la durée des communications men-
supérieure ou égale à 162 cm. suelles de 46 % des abonnés est inférieure à 2 heures. »
77
Partir d'un bon pied Se préparer STATISTIQUES ET PROBABILITÉS

Voici les températures mensuelles moyennes, en degrés Celsius, relevées la même année, dans les villes de Brest et
de Strasbourg.

Mois janv. fév. mars avril mai juin juil. août sept. oct. nov. déc.
Temp. à Brest (° C) 6,1 5,8 7,8 9,2 11,6 14,4 15,6 16,8 14,7 12,1 9,1 7,1
Temp. à Strasbourg
1 2,5 6 9,8 13,8 17 26 25 15,5 10,5 5,2 1,9
(° C)

Calculer la moyenne d’une série Fiche 24, p. 79.

3 1. a. Calculer, à l’aide de la calculatrice, la tem- est supérieure à celle de Strasbourg.


pérature moyenne des six premiers mois dans chacune
des villes de Brest et de Strasbourg. 2. a. À l’aide de la calculatrice, calculer les tempéra-
7,8 + 9,2 + 11,6 . 
+ 14,4 . tures moyennes annuelles des deux villes.
6,1+ 5,8 +  9,15 .
xB = =  10,86
x'B =  .  11,18
x'S »  . 
6
1+ 2,5. 
+ 6 + 9,8 + 13,8 +.17 b. Comparer les deux moyennes annuelles obtenues.
xS =  8,35 .
 .. = 
6 x'S > x'B
b. Comparer les températures moyennes des six pre- c. Ce résultat est-il identique à celui trouvé au 1.b. ?
miers mois pour les deux villes. Non, car c’est la température annuelle moyenne de
La température moyenne des six premiers mois à Brest Strasbourg qui est supérieure à celle de Brest.

Étudier la dispersion d’une série


4 1. Pour chacune des villes de Brest et de Stras- ture maximale et la température minimale :
bourg, déterminer la température minimale et la tem-
EB = tmax - tmin = 16,8 - 5,8 = 11
pérature maximale.
ES = t'max - t'min = 26 - 1 = 25
a. À Brest : tmin = 5,8 tmax = 16,8
b. À Strasbourg : t'min = 1 t'max = 26 3. Comparer la dispersion des modalités des deux séries.
La dispersion des températures est plus importante à
2. Calculer l’étendue de la série des températures des
deux villes, c’est-à-dire la différence entre la tempéra- Strasbourg qu’à Brest.

Probabilités
5 Nina achète un lot de perles. Dans la boîte, les perles 3. a. Calculer la probabilité de l’issue O : « Nina a obte-
se répartissent ainsi : nu une perle orange ».
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

Orange Bleu Vert nombre de perles orange


Total P (O) =
(O) (B) (V) nombre total de perles
58 75 67 200 58 0,29 . 
P (O) = .  = 
200
1. Compléter le tableau ci-dessus. b. Calculer les probabilités des issues suivantes :
2. Nina choisit une perle au hasard dans la boîte et re- B : « Nina a obtenu une perle bleue » ;
La photocopie non autorisée est un délit.

garde sa couleur. V : « Nina a obtenu une perle verte ».


a. Citer une issue de cette expérience aléatoire, c’est-à- 75
dire un résultat obtenu lors de l’expérience. P(B) = = 0,375
200
Par exemple : Nina obtient une perle bleue. 67
P(V) = = 0,335
b. L’univers d’une expérience aléatoire est l’ensemble 200
V
de toutes les issues obtenues lors de cette expérience. 4. Compléter l’arbre ci-contre 0,335
En utilisant la phrase ci-dessus écrite en violet, détermi- en plaçant sur chacune 0,375
ner l’univers de l’expérience aléatoire réalisée. B
des branches les probabilités
L’univers est l’ensemble {O ; B ; V}. de chacune des issues. 0,29
O
78
STATISTIQUES ET PROBABILITÉS

Moyenne d’une série 24


Définitions et propriétés

Définitions
La moyenne arithmétique pondérée, notée x , d’une série statistique dont Prix (en €)
les valeurs (ou modalités) du caractère sont x1, x2, … xp se calcule : 1,36
• à partir des effectifs n1, n2, … np des modalités par :
1,35
n1´ x1 + n2 ´ x2 +  + np ´ x p
x=
n1 + n2 +  + np 1,34

• à partir des fréquences f1, f2, … fp d’apparition des modalités par : 1,33
x = f1 ´ x1 + f2 ´ x2 + … + fp ´ xp
Rappel : La fréquence de la valeur xi est égale à : 1,32
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
ni
fi = où N = n1 + n2 + … + np
N On a représenté en bleu la série
Cas particuliers : statistique des prix, en euros, du litre de
• Lorsque chaque modalité n’est présente qu’une seule fois, la gazole relevés dans 16 stations-service.
moyenne, appelée alors moyenne arithmétique simple, est égale à la
somme des modalités divisée par le nombre de modalités :
x + x2 +  + xn
x= 1
n
• Lorsque la série est donnée sous forme de classe, on calcule une valeur Relevé de notes
approchée de la moyenne en considérant que toutes les modalités sont
regroupées au centre des classes. Maths : 12/20
Français : 15/20
Interprétation : Soit une série statistique dont on connaît la somme de toutes les Hist.-Géo. : 10/20
modalités. La moyenne de cette série correspond à la valeur qu’auraient toutes Anglais : 13/20
les modalités si elles étaient égales et de même somme. Moyenne 12,5/20
Propriétés
• Si on ajoute ou retranche à chaque modalité un même nombre, alors
la moyenne augmente ou diminue de ce nombre. Admis
• Si on multiplie ou on divise chaque modalité par un nombre, alors
la moyenne est multipliée ou divisée par ce nombre.

Maîtriser les définitions et les propriétés p. 80

1 On a relevé le prix en euros du litre du gazole 2 Calculer, à l’aide de la calculatrice, la moyenne,


dans 16 stations-service d’un département : arrondie au dixième, de la série classée des tempéra-
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

1,354 1,348 1,336 1,358 1,325 1,339 1,354 1,344 tures relevées au mois de janvier dans une région :
1,326 1,356 1,340 1,329 1,345 1,343 1,347 1,352 Classe ]-15 ; -5] ]-5 ; 0] ]0 ; 5] ]5 ; 10]
Cette série est représentée sur le graphique ci-dessus. Centre -10 -2,5 2,5 7,5
1. Calculer, à l’aide de la calculatrice ou du tableur, le Effectif 10 14 5 2
prix moyen, en euros, du litre de gazole dans les 16 sta- x = -10 ´ 10 - 2,5 ´ 14 + 2,5 ´ 5 + 7,5 ´ 2 » - 3,5° C
tions-service de ce département (sur la calculatrice,
La photocopie non autorisée est un délit.

entrer les valeurs en liste 1). 3 Le tableau ci-dessous présente les résultats
d’une enquête réalisée auprès de 100 personnes, au sujet
x1 = 1,3435 € p. 80
de la durée, en minutes, accordée au petit déjeuner.
2. Que représente la droite rouge dessinée ? Calculer la durée moyenne arrondie à la minute.
La droite rouge dessinée représente le prix moyen. Classe ]5 ; 10] ]10 ; 15] ]15 ; 20] ]20 ; 30]
3. Le prix du litre du gazole augmente de 0,03 €. Centre 7,5 12,5 17,5 25
Calculer le prix moyen, en euros, du litre de gazole dans Fréquence 0,09 0,52 0,28 0,11
les 16 stations-service de ce département. x = 7,5 ´ 0,09 + 12,5 ´ 0,52 + 17,5 ´ 0,28 + 25 ´ 0,11
x2 = x1 + 0,03 , soit 1,3735 €. x = 14,825, soit environ 15 min.
79
Résoudre mentalement

4 a. Calculer de tête la moyenne x de la série suivante b. Calculer de tête la moyenne x de la série suivante en
en retranchant 125 à chaque modalité et en calculant divisant chaque modalité par 1 000 et en calculant la
la moyenne x1 des modalités ainsi obtenues : moyenne x2 des modalités ainsi obtenues :
125 124 128 123 126 127 122 125 20 000 10 000 16 000 14 000 15 000
0 -1 3 -2 1 2 -3 0 20 10 16 14 15
x = x1 + 125 = 0 + 125 = 125 x = x2 ´ 1 000 = 15 ´ 1 000 = 15 000

Appliquer

5 Une entreprise est composée de 450 femmes et 6 Kylian a oublié de relever une de ses notes de ma-
550 hommes. Le salaire moyen des femmes est 1 800 €, thématiques, mais son professeur lui a indiqué une
celui des hommes 2 100 €. On veut calculer le salaire moyenne de 12,5. Les coefficients des devoirs sont
moyen des employés de l’entreprise. égaux à 1, 3 ou 6 suivant leur importance.
Retrouver la note manquante de Kylian en calculant la
1. La masse salariale des femmes est égale à :
moyenne x de ses notes.
450 ´ 1 800 = 810 000 €
2. La masse salariale des hommes est égale à : Note 13 15 17 12 a 12 15 11
550 ´ 2 100 = 1 155 000 € Coefficient 1 1 1 3 3 3 6 6
3. La masse salariale totale est égale à :
x = 13 + 15 + 17 + 3´12 + a ´ 3 + 12´ 3 + 15´6 + 11´6
810 000 + 1 155 000 = 1 965 000 € 24
4. Le salaire moyen des employés de l’entreprise est égal 273 + 3a
x=
1 965 000 24
à: = 1 965 €€ x = 12,5 Û 273 + 3a = 300 Û 3a = 27 Û a = 9
450 + 550

7 Algo Un candidat veut savoir s’il est reçu à un exa- Variables


men en calculant la moyenne m de ses notes (12, 8, 7), en a, b, c, m sont des nombres entiers.
tenant compte des coefficients (respectivement a, b, c). Début
Saisir a, b et c.
Compléter l’algorithme ci-contre, puis le faire tourner 12´ a + 8´ b + 7´ c
Affecter à m la valeur .
(à la main) pour : Si a+b+c
m  10 alors
a = 3 ; b = 4 ; c = 2 m » 9,11 Reçu ✗ Refusé Afficher « Reçu ».
Sinon
a = 5 ; b = 1 ; c = 2 m = 10,25 ✗ Reçu Refusé Afficher « Refusé ».
Fin Si
Fiche 1, p. 11 et 12. Fin
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

Aide
Exercice 1 • Calculer une moyenne arithmétique simple à l’aide de la calculatrice :
TI 82 Stats.fr, 83 Casio 35+
CALC 1 : Stats-1-Var L1 e Menu STAT CALC SET
La photocopie non autorisée est un délit.

• Calculer une moyenne arithmétique simple sur tableur : sélectionner la plage des
nombres A1 à A40, puis écrire en cellule B1 : =MOYENNE(A1:A40).
Exercices 2 et 3 • Calculer une moyenne arithmétique pondérée à l’aide de la calculatrice :
TI 82 Stats.fr, 83 Casio 35+
CALC 1 : Stats-1-Var L1,L2 e Menu STAT CALC SET

• Calculer une moyenne arithmétique pondérée sur tableur : écrire les modalités
en cellules A1 à G1. Écrire les fréquences en cellule A2 à G2. Écrire en cellule H1 :
=SOMMEPROD(A1:G1;A2:G2).
SOMMEPROD(A1:G1;A2:G2)

80
STATISTIQUES ET PROBABILITÉS

Médiane et quartiles 25
Méthodes
Médiane Me
Les modalités x1, …, xN sont rangées dans l’ordre croissant. Me = 10
N=6
Détermination de la médiane Me
3 6 9 11 11 12
• Si l’effectif total N est pair, par convention, la médiane Me
est le milieu de l’intervalle formé par les deux modalités
N N Me = 9
centrales : ce sont celles situées aux rangs et + 1. N=7
2 2 1 3 6 9 11 11 12
xN + xN
+1
Me = 2 2
2
Quartiles Q1 et Q3
Il est alors possible que la médiane ne soit pas égale à
une modalité de la série. N = 12 Me = 11

• Si l’effectif total N est impair, une des modalités 1 3 5 6 9 11 11 11 12 15 15 17


N +1 Q1 Q3
de la série est centrale : celle située au rang . N N=9
2 —=3 3×—
Me = x N+1 4 4
2
N=9 Me = 11
La médiane est alors égale à une modalité de la série.
1 3 5 6 11 11 12 15 15
Détermination des quartiles N Q1 Q3
• Le rang du premier quartile Q1 est le nombre arrondi N N
si nécessaire à l’entier supérieur. 4 — = 2,25, donc — ≈ 3 par excès.
N 4 4
• Le rang du troisième quartile Q3 est le nombre 3´ N N ≈ 7 par excès.
3 × — = 6,75, donc 3 × —
arrondi si nécessaire à l’entier supérieur. 4 4 4
• L’intervalle interquartile est l’intervalle [Q1 ; Q3], à ne pas
confondre avec l’écart interquartile (nombre Q3 - Q1). Au moins 50 % des modalités

Maîtriser les méthodes

1 On étudie les dépenses en milliards d’euros de la 2 Le tableau ci-dessous donne la répartition des notes
santé publique en France, mesurées au 31 décembre de obtenues à un contrôle de mathématiques par les élèves
chaque année, entre 2000 et 2011 (source : Insee). d’une classe de Seconde :
151,6 159,7 169,8 180,0 188,6 195,7 Note 7 8 10 13 14 17
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

203 211,5 219,8 228,7 234,3 240,3 Effectif 5 1 8 7 5 1


1. Compléter les phrases suivantes : Cocher la bonne réponse :
a. Les modalités sont rangées en ordre croissant.
a. L’effectif total N est égal à :
b. N = 12 N est-il pair ou impair ? N est pair.
6 ✗ 27 17
c. La médiane est le milieu de l’intervalle [195,7 ; 203].
La photocopie non autorisée est un délit.

195,7 + 203 b. La médiane est égale à :


Me = = 199,35
2 6,5 14 12 ✗ 10
2. a. N est-il un multiple de 4 ? Oui : N = 3 ´ 4. c. Le premier quartile est égal à :
N 8 7 6,75 ✗ 10
b. Q1 est la modalité de rang = 3.
4
d. Le troisième quartile est égale à :
Q1 est la troisième modalité, donc Q1 = 169,8.
N 20,25 21 ✗ 13 14
c. Q3 est la modalité de rang 3´ = 9.
4 e. L’écart interquartile est :
Q3 est la neuvième modalité, donc Q3 = 219,8. ✗ 3 [10 ; 13] 6 [8 ; 14]
81
3 On a représenté ci-contre une série statistique par Dans ce cas, Me, Q1 et Q3 ne changent pas.
un diagramme en bâtons.
b. Si on ajoute une modalité, 9, alors :
1. a. Déterminer l’effectif total : N = 30.
b. N est pair, donc la médiane est située au Q1 = 4 Me = 6 Q3 = 9
milieu de l’intervalle [5 ; 6] : Me = 5,5.
N 7,5 Effectif
c. = , donc le rang du premier quartile est 8. 7
6
4 6
N
3´ = 22,5, donc le rang du troisième quartile est 23. 5
4 4
4 4
d. Placer les trois paramètres Q1, Me, Q3 sur l’axe des 3 3
3
abscisses du diagramme ci-contre. 2 2 2 2
2
1 1
2. a. Si la première modalité est remplacée par 0 et la 1 Me
dernière par 18, alors :
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Q1 = 4 Me = 5,5 Q3 = 8 Q1 Q3

Appliquer

4 On a interrogé 100 Français sur la durée moyenne Fréquence (%)


100
hebdomadaire (en heures) pendant laquelle ils
regardent la télévision. Compléter le tableau. 75

Durée (en h) ]0 ; 16] ]16 ; 20] ]20 ; 24] ]24 ; 28] 50


Fréquences 20 20 50 10 25
Fréquences Durée (h)
cumulées 20 40 90 100
0 4 8 12 16 20 24
croissantes Q1 Me Q3
On a représenté ci-contre le polygone des fréquences
cumulées croissantes. Q1 » 17 Me » 21
Déterminer graphiquement la médiane et les premier et
troisième quartiles de cette série statistique. Q3 » 23 Se préparer, 2 , p. 77.

5 Algo Les calculatrices ne donnent pas tou- 2. On veut poursuivre le programme. Écrire les instruc-
jours la même valeur que le cours pour les quartiles. tions permettant d’afficher le troisième quartile noté T.
Voici un programme qui permet de déterminer le pre- TI 82 Stats.fr, 83 Casio 35+
mier quartile d’une série après avoir entré les valeurs
3N - 4*ent(3N/4) ® R 3N - 4*Int(3N¸4) ® R
de la série en liste 1. (Pour le programme Casio, ran-
ger la liste en ordre croissant avant de lancer le pro- If R = 0 If R = 0
gramme.) Then Then List 1[3N¸4] ® T
TI 82 Stats.fr, 83 Casio 35+ L1(3N/4) ® T Else
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

Entrer les valeurs de la Entrer les valeurs de la Else List 1(Int(3N¸4)+1) ® T


série en liste L1. série en liste 1, puis choisir
TOOL SRT-A List1. L1(ent(3N/4)+1) ® T IfEnd
End TW
Disp « Q3= »,T
La photocopie non autorisée est un délit.

3. a. Entrer ce programme dans la calculatrice.


b. Déterminer l’écart interquartile des séries suivantes :
• S : 13 ; 17 ; 25 ;12 ; 20 ; 28 ; 14 ; 13 ; 12 ; 19 ; 22
ent renvoie la partie Int renvoie la partie entière Q3 - Q1 = 22 - 13 = 9
entière d’un nombre. d’un nombre. • S’ : 18 ; 25 ; 45 ; 12 ; 10 ; 38 ; 15 ; 10 ; 28 ; 10 ; 37 ; 41
1. a. Écrire la formule de la division euclidienne de N Q’3 - Q’1 = 37 - 10 = 27
par 4 : N = 4 ´ q + r, avec 0  r < 4, q Î , r Î . c. Q3 - Q1 < Q’3 - Q’1, donc les modalités de la série
b. Que représente le calcul N–4*ent(N/4) ? S sont moins dispersées autour de la médiane que les
Le reste de la division euclidienne de N par 4. modalités de la série S’.
82
STATISTIQUES ET PROBABILITÉS

Simulations sur calculatrice 26


et tableur
Instructions

L’instruction qui renvoie un nombre aléatoire appartenant à l’intervalle


[0 ; 1[ s’obtient ainsi :
• sur TI 82 Stats.fr, 83 : PRB 1 : NbrAléat

• sur Casio 35+ : PROB RAND Ran#


• sur tableur : fx : Math & Trigo =ALEA()
TI Casio Tableur
Localisation PRB PROB fx : Math & Trigo
Obtenir Écrire dans une
un entier 5 : entAléat( cellule :
aléatoire RAND Int
compris a b a b =ALEA.ENTRE.
entre a et b BORNES(a ; b)
Répartition aléatoire de triangles
Obtenir Recopier suivant les chiffres pairs et impairs
n entiers 5 : entAléat ( RAND Int de l’annuaire du téléphone, œuvre
l’instruction
aléatoires a b a b de François Morellet, 1958.
précédente dans
compris n n
entre a et b n cellules

Maîtriser les instructions

1 Entourer les instructions de la calculatrice correspondant à chacune des expériences aléatoires proposées.
Expérience A B C
Obtenir un
nombre aléatoire TI entAléat(0,3) TI NbrAléat(0,3) TI 3*NbrAléat
appartenant à Casio RAND Int(0,3) Casio Ran#(0,3) Casio 3*Ran#
l’intervalle [0 ; 3[.
Obtenir un
nombre entier TI entAléat(1,100) TI 100*NbrAléat TI NbrAléat(1,100)
aléatoire compris Casio Int(1,100) Casio 100*Ran# Casio Ran#(1,100)
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RAND
entre 1 et 100.
Lancer 200 fois
une pièce équi- TI entAléat(1,200) TI entAléat(0,1,200) TI 200*entAléat(0,1)
librée (Pile = 0 ; Casio RAND Int(1,200) Casio RAND Int(0,1,200) Casio 200* RAND Int(0,1)
Face = 1).
La photocopie non autorisée est un délit.

2 Simuler le lancer d’un dé 2. Indiquer l’instruction sur tableur correspondant à


celle du 1.a. :
On souhaite simuler 100 lancers d’un dé équilibré à
6 faces, numérotées de 1 à 6. Écrire en A1=ALEA.ENTRE.BORNES(1,6), puis
1. a. Indiquer l’instruction correspondante sur calcula- recopier cette instruction jusqu’en ligne 100.
trice :
TI entAléat(1,6,100) 3. Ordonner la liste obtenue, puis compter dans cette
liste le nombre N de 6 et calculer la fréquence d’appari-
Casio Rand Int(1,6,100)
tion F du 6. p. 86
b. Stocker la liste obtenue en Liste 1 de la calculatrice. Exemple : N = 16, donc F = 0,16
83
Appliquer Remarque : les parties A, B et C
peuvent être traitées de manière
indépendante.
3 Différents outils pour simuler une expérience aléatoire
A. À partir d’une liste de nombres aléatoires 6. Calculer la somme des nombres de cette liste et indi-
1. Faire apparaître sur l’écran de la calculatrice quer ce que représente cette somme. p. 86
quatre nombres aléatoires à 10 décimales comprises On trouve, par exemple, S = 110. Cela signifie qu’il y a
dans l’intervalle [0 ; 1[. Les recopier ci-dessous. 110 nombres égaux à 1 dans la liste 1.
Exemple : 0, 1622692611 7. a. Calculer la fréquence d’apparition f du nombre 1.
0, 4433804960 100
100
f f== ==0,55
0,55
200
200
0, 7007875074
b. Cette fréquence est-elle plus proche de 0,5 que celle
0, 3455993014 calculée à la question 3 du A ?
Ce n’est pas le cas dans cet exemple.
2. Représenter les décimales de ces nombres aléatoires
à la manière du peintre François Morellet : un triangle C. À l’aide d’un tableur
noir pour figurer un chiffre pair et un triangle blanc 8. a. Dans le tableur, préparer un tableau de 20 lignes
pour un chiffre impair : et de 20 colonnes correspondant à la plage A1:T20.
b. Quelle formule doit-on entrer en cellule A1pour faire
apparaître uniquement les nombres entiers 0 ou 1 ?
=ALEA.ENTRE.BORNES(0 ;1)
9. Écrire cette formule et la recopier dans toutes les cel-
3. Calculer la fréquence d’apparition des triangles lules du tableau.
blancs, la comparer aux fréquences obtenues par les 10. Calculer en cellule V1 la fréquence d’apparition f
autres élèves et à la probabilité 0,5 d’obtenir un nombre du nombre 1, par =SOMME(A1:T20)/400, et écrire le
impair. résultat obtenu.
191
Il y a 19 triangles blancs, donc la fréquence Par exemple : f = = 0,4775
400
11. a. Utiliser quatre fois la fonction F9 du clavier pour
d’apparition d’obtenir un nombre impair est égale à :
relancer la simulation et écrire les résultats obtenus.
19
= 0,475 . Ce résultat n’est pas forcément égal à Par exemple : f2 = 0,4875 ; f3 = 0,45 ; f4 = 0,4975 ;
40
f5 = 0,505.
0,5.
b. Comparer les résultats trouvés à ceux obtenus dans
B. À l’aide de la calculatrice les parties A et B.
On simule à la calculatrice l’apparition de 200 nombres Les fréquences obtenues sont plus proches de 0,5 que
aléatoirement égaux à 0 ou 1.
4. Indiquer l’instruction correspondante, puis la saisir celles obtenues dans les parties A et B.
dans la calculatrice. 12. Comment évoluent les fluctuations des fréquences
quand on génère plus de nombres aléatoires ?
TI entAléat(0,1,200) Casio Rand Int(0,1,200) Les fluctuations des fréquences sont de plus en plus
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

5. Stocker cette liste en liste 1 de la calculatrice. faibles.

13. À l’aide du tableur, on souhaite représenter ces nombres à la façon du peintre François Morellet : une case noire
pour le nombre 0 et une case blanche pour le nombre 1.
a. Avec Excel 2007 : sélectionner tout le tableau, cliquer dans la barre d’outils
La photocopie non autorisée est un délit.

sur Mise en forme conditionnelle – nouvelle règle – Échelle à deux couleurs.


Choisir :

Utiliser la fonction F9 du clavier pour relancer la simulation.


b. Avec Excel 2003 : sélectionner tout le tableau choisir dans la barre d’outils Format, mise en forme condition-
nelle. La valeur de la série est égale à 0, puis cliquer sur format motifs et choisir la couleur noire.
84
26
4 Trois élèves lancent chacun 30 fois un dé cubique 6 Algo Des fréquences aux probabilités (2)
équilibré et comptent le nombre de 6 apparus. Un joueur mise 1 €, puis lance une pièce parfaitement
Peter dit : « Je n’ai jamais obtenu de 6. ». équilibrée. S’il obtient Pile, alors il gagne 2 € ; sinon, il
Aziz dit : « Moi, j’ai obtenu douze fois le 6. » ne gagne rien. Le joueur ne récupère pas sa mise à la fin
Cloé dit : « Le dé est truqué, car on doit obtenir cinq fois du jeu. On appelle gain algébrique du joueur la somme
le 6. » réelle gagnée à la fin du jeu, c’est-à-dire le gain obtenu
Les résultats de Peter et Aziz sont-ils possibles ? Le dé lors du jeu auquel on soustrait la mise de départ.
est-il truqué ? Partie A
Le dé n’est pas truqué : les résultats de Peter et 1. Quelles sont les valeurs possibles du gain algébrique
Aziz sont possibles. Le nombre de lancers est peu du joueur ?
important, les fréquences d’apparition du 6 fluctuent Les gains possibles sont de -1 € ou 1 €.
2. Calculer la probabilité que le gain algébrique du
énormément.
joueur soit égal à 1 €.
La pièce est équilibrée. Soit G le gain algébrique du
5 Des fréquences aux probabilités (1) joueur : P(G = 1) = P(Pile) = 0,5.
On lance deux dés tétraédriques parfaitement équi-
Partie B
librés. Pour chaque dé, on obtient un nombre entier
3. Compléter les instructions ci-dessous et ajouter aux
entre 1 et 4. On ajoute les nombres obtenus et on
programmes la commande qui permet l’affichage du
répète l’expérience 100 fois.
résultat.
Partie A 1 Effacer les valeurs de la liste L1.
1. Indiquer l’instruction simulant à la calculatrice
2 Recommencer 50 fois le calcul suivant : le terme de rang
100 lancers d’un dé tétraédrique :
I de la liste L1 prend les valeurs aléatoires 0 ou 1.
TI entAléat(1,4,200) Casio Rand Int(1,4,200) 3 Calculer la fréquence d’apparition du nombre 1 dans la
liste L1 et la stocker en F.
2. Indiquer l’instruction simulant 100 sommes des deux
nombres obtenus par le lancer de deux dés : 4 Afficher F.
TI 82 Stats.fr, 83 Casio 35+
TI entAléat(1,4,100) + entAléat(1,4,100)
Casio Rand Int(1,4,100) + Rand Int(1,4,100)

3. Stocker cette liste en liste 1 de la calculatrice.


Partie B DISP F FW
On souhaite calculer la fréquence d’apparition des
sommes égales à 5. 4. a. Entrer le programme dans la calculatrice.
4. Compter le nombre N1 de résultats égaux à 5 dans la b. Recopier la fréquence F obtenue.
Par exemple : F = 0,4
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

liste 1 à l’aide des instructions ci-dessous : p. 86

TI 82 Stats.fr, 83 Somme(L1=5) 5. a. Quelles instructions doit-on modifier dans le pro-


gramme pour simuler 300, puis 400 parties ?
Casio 35+ Sum(List1=5)
For(I,1,300), puis somme(L1=1)/300
N1 = 21 (par exemple) TI
For(I,1,400), puis somme(L1=1)/400
5. Calculer la fréquence f1 d’apparition du 5. For 1®I To 300, puis Sum(List1=1)÷300
La photocopie non autorisée est un délit.

Casio
21 For 1®I To 400, puis Sum(List1=1)÷400
f1 = = 0,21 (par exemple)
100
6. a. Recommencer l’expérience avec 300, puis 400 lan- b. Modifier le programme et indiquer les fréquences
cers des deux dés et calculer les fréquences associées f2 obtenues :
et f3. F300 = 0,52 F400 = 0,51 (exemples)
f = 0,255
2 f = 0,245
3
(exemples) c. Comparer ces résultats à la probabilité calculée à la
b. La fréquence d’apparition du 5 semble se rapprocher question 2.
de : Ces valeurs se rapprochent de la probabilité calculée à
✗ 0,25 0,30 0,20 la question 2.

85
7 Des fréquences aux probabilités (3) Partie B
On interroge de manière indépendante 150 couples On a simulé l’expérience précédente 20 fois pour
de parents ayant 5 enfants. On souhaite, à l’aide d’un 150 couples et 20 fois pour 2 000 couples. On a repré-
tableur, calculer la fréquence des couples de parents senté graphiquement les résultats obtenus :
ayant une seule fi lle.
0,25 Fréquence
Partie A n = 150
0,20
1. Donner l’instruction qui permet de simuler de
0,15
manière aléatoire une fi lle ou un fi ls sur tableur.
Une fi lle est représentée par le nombre 1 et un fi ls par 0,10
le nombre 0 : =ALEA.ENTRE.BORNES(0 ;1). 0,05
2. Saisir cette instruction et la recopier dans les cellules
B1 à E1. 0 5 10 15 20 25

3. a. Entrer en cellule F1 l’instruction suivante : 0,25 Fréquence


n = 2 000
0,20

0,15
b. Recopier les cellules A1 à F1, vers le bas jusqu’en 0,10
ligne 150.
0,05
c. Que renvoient les nombres de la colonne F ?
Dans cette colonne, on lit le nombre de fi lles de
0 5 10 15 20 25
chacun des 150 couples.
4. On écrit en cellule H1 l’instruction suivante : 1. Comparer la dispersion des valeurs.
Les fluctuations des fréquences sont plus importantes
pour n = 150 que pour n = 2 000.
a. Que calcule cette instruction ?
Cette instruction calcule la fréquence du nombre de
couples ayant une seule fi lle.
b. Entrer cette instruction et recopier le résultat obtenu. 2. À la lecture de ce graphique, donner une estima-
tion de la probabilité d’obtenir un couple ayant une
29
Par exemple : f = » 0,19333 . seule fi lle, lorsque l’on interroge un grand nombre de
150
couples.
5. a. Que doit-on modifier pour simuler cette expé-
rience pour 2 000 couples ? Les fréquences semblent se rapprocher de la valeur
Il faut recopier la formule jusqu’à la ligne 2000, puis 0,15.
calculer en cellule H1 : =NB.SI(F1:F2000;1)/2000 On peut penser que la probabilité d’obtenir un couple
b. Indiquer le résultat obtenu : Par exemple : f = 0,154. ayant une seule fi lle est proche de 0,15.
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Aide
Exercices 2 et 3 • Pour stocker une liste dans la liste 1, utiliser les touches L1 sur TI
et List 1 sur Casio.
• Pour ordonner une liste :
listes
Sur TI 82 Stats.fr et 83 : OPS 1 : TriCroi(
La photocopie non autorisée est un délit.

Sur Casio 35+ : w LIST TOOL STR-A

Sur tableur : sélectionner la liste, puis cliquer sur trier de A à Z.


listes
Exercices 3 et 5 Sur TI 82 Stats.fr et 83 : on obtient l’instruction « somme » par MATH

5 : Somme( et le signe = (exercice 5) se situe dans le menu TEST 1:=


Sur Casio 35+ : l’instruction « somme » s’obtient par LIST Sum
et le signe = (exercice 5) se situe sur le clavier.

86
STATISTIQUES ET PROBABILITÉS

Probabilité d’un événement 27


Définitions et propriétés

Définitions
• L’ensemble des n issues d’une expérience aléatoire est appelé l’univers associé à
cette expérience, noté W = {x1, x2, … xn}.
• On définit une loi de probabilité sur W en associant à chaque issue x1, x2, … xn
les nombres réels p1, p2, … pn appartenant à l’intervalle [0 ; 1] et tels que :
p1 + p2 + … + pn = 1
• On dit que la loi est équirépartie ou qu’il y a équiprobabilité lorsque tous les
1
nombres pi sont égaux à .
n
Propriétés
• Si un événement A est réalisé par les issues {x1, x2, … xk} avec k  n, alors
la probabilité de l’événement A, notée P(A), est égale à :
p1 + p2 + … + pk
• Dans une situation d’équiprobabilité :
nombre d’issues réalisant A
P (A ) =
nombre d’issues de l’univers W

Maîtriser les définitions et les propriétés

1 Pour chaque expérience aléatoire suivante : 2 Préciser si les tableaux suivants représentent une loi
– déterminer la liste des issues de l’univers associé ; de probabilité. Justifier la réponse.
– indiquer si ces issues sont équiprobables, en justifiant 1. Issue 1 2 3 4
la réponse.
Probabilité 0,25 0,25 0,25 0,25
a. On lance successivement deux pièces équilibrées
dont les faces sont marquées P pour Pile et F pour Face. Ce tableau est une loi de probabilité, car :
On note la face apparue.
p1 + p2 + 13 + 14 = 4 ´ 0,25 = 1.
W = {(P,P) ; (P,F) ; (F, P) ; (F,F)}.
2. Issue 0 1 2 3
Ces issues sont équiprobables, car les pièces sont équi-
librées. Probabilité 0,05 0,15 0,65 0,10
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b. On lance un dé cubique équilibré dont les faces sont Ce tableau n’est pas une loi de probabilité, car :
numérotées de 1 à 5, deux faces portant le numéro 5.
On note le nombre apparu sur la face supérieure. p0 + p1 + p2 + p3 = 0,05 + 0,15 + 0,65 + 0,10 = 0,95.
W = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5}
Ces issues ne sont pas équiprobables, car le 5 apparaît 3 On lance un dé cubique équilibré dont les faces
sont numérotées de 1 à 6. Calculer la probabilité de
deux fois plus souvent que les autres numéros.
La photocopie non autorisée est un délit.

l’événement A : « obtenir un multiple de 3 ».


c. On lance successivement deux pièces équilibrées W = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6} A = {3 ; 6}
dont les faces sont marquées 0 pour Pile et 1 pour Face. sont
Les issues équiprobables, car
On calcule la somme des nombres apparus sur les faces
supérieures. le dé est équilibré.
W = {0 ; 1 ; 2} Pour calculer P(A), on utilise la formule :
Ces issues ne sont pas équiprobables : la somme « 1 » nombre d’issues réalisant A
P(A) =
apparaît deux fois (1 = 0 + 1 = 1 + 0), alors que la nombre d’ issues de l’univers W
somme « 0 » n’apparaît qu’une seule fois (0 = 0 + 0). 1
donc P(A) =
3
87
Appliquer

4 On lance un dé cubique dont les faces sont numé- 5 Deux univers pour une même expérience
rotées de 1 à 6. On note le nombre apparu sur la face On lance un dé cubique équilibré dont les faces sont
supérieure. numérotées de 1 à 6. Les faces sont de plusieurs cou-
Ce dé est pipé : le 6 sort trois fois plus souvent que cha- leurs. Les faces 1, 2 et 3 sont orange, la face 4 est verte
cune des autres faces. et les faces 5 et 6 sont bleues.
On veut calculer la probabilité de l’événement A : 1. On choisit pour univers les numéros des faces.
« obtenir un nombre pair ».
a. Compléter : W = {1 ;2 ;3 ;4 ;5 ;6}
1. Compléter le texte suivant :
b. Est-ce une situation d’équiprobabilité ? Justifier.
W = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6}
Le dé est équilibré, c’est une situation d’équiprobabilité.
A = {2 ; 4 ; 6}
c. On veut calculer la probabilité de l’événement A :
Les issues ne sont pas équiprobables, car « obtenir la couleur bleue ».
le 6 apparaît trois fois plus souvent que les autres 2 1
A = {5 ; 6} P(A) = =
faces. 6 3
2. On choisit pour univers les couleurs des faces.
2. p est un nombre réel compris entre 0 et 1. La loi de
probabilité de cette expérience aléatoire est donnée par a. Compléter : W = {orange ; vert ; bleu}
le tableau suivant. b. Est-ce une situation d’équiprobabilité ? Justifier.
Compléter le tableau et le texte suivants : Il y a plus de faces orange que de faces vertes ou bleues.
Issue xi 1 2 3 4 5 6 Donc ce n’est pas une situation d’équiprobabilité.
Probabilité pi p p p p p 3p c. Quelle est la probabilité de l’événement B : « obtenir la
1
On sait que la somme des probabilités pi est égale à 1 : couleur bleue » ? P ( B) =
3
8p 1 d. Compléter le tableau suivant :
= 1, donc p =
8 Couleur Orange Vert Bleu
Pour calculer P(A), on ajoute les probabilités d’obtenir
1 1 1
5 Probabilité
2, 4 et 6 : P(A) = 2 6 3
8

Lire, comprendre et résoudre

6 Une boîte contient 6 cartons indiscernables au 3. Donner une autre formulation des événements sui-
toucher, sur lesquels sont inscrites les lettres du mot vants et indiquer le nombre d’issues réalisant ces événe-
SECOND. ments :
Un joueur prend un carton au hasard dans la boîte : • A : « Le joueur gagne 20 points. »
– si le carton porte une voyelle, le joueur gagne Autre formulation : « Le joueur tire la lettre S. »
10 points ; A est réalisé par 1 issue(s).
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

– si le carton porte la lettre S, il gagne 20 points ;


• B : « Le joueur gagne 10 points. »
– sinon, il perd 5 points.
Autre formulation : « Le joueur tire une voyelle. »
On veut calculer la probabilité p que le gain du joueur
B est réalisé par 2 issue(s).
soit positif.
4. Calculer P(A) et P(B) :
1. La phrase soulignée décrit l’expérience aléatoire.
réalisant
nombre d’issues  A 1
La photocopie non autorisée est un délit.

. 
a. Donner l’univers associé : P (A ) = =  . 
nombre d’issues de Ω .  6
W = {S ; E ; C ; O ; N ; D} réalisant B
nombre d ’issues  .  2 1
b. Est-ce une situation d’équiprobabilité ? P (B) = = . 
= 
nombre d’issues de Ω.  6 3
Justifier.
Les cartons sont indiscernables au toucher, donc c’est 5. a. Calculer la probabilité p que le gain du joueur soit
une situation d’équiprobabilité. positif en utilisant les probabilités obtenues.
1 1 1 2 3 1
p = P (A ) + P (B) = + = + = =
2. Quelles sont les valeurs possibles du gain ? 6 3 6 6 6 2
-5 ; 10 ; 20 1
p=
2
88
STATISTIQUES ET PROBABILITÉS

Arbres et tableaux 28
Définitions et constructions
1re expérience 2e expérience 3e expérience
Un arbre pour dénombrer les issues
Lors de la succession de plusieurs expériences aléatoires, P
A
chaque issue de l’univers est une liste de résultats. On peut F
déterminer le nombre de listes composant l’univers, ou réalisant S
un événement, à l’aide d’un arbre, « l’arbre des possibles ». P
B
Construction de l’arbre F
• L’arbre comporte autant de niveaux que d’expériences
aléatoires successives. P
• À chaque niveau, le nombre de branches de l’arbre est égal au A
nombre d’issues de l’expérience aléatoire intermédiaire. F
E
• Le nombre de chemins obtenus en suivant les branches, de la P
racine jusqu’aux extrémités de l’arbre, est égal au nombre de B
listes composant l’univers. F
Un arbre pour calculer des probabilités À l’aide de cet arbre, on détermine
Lorsque l’on inscrit sur les branches de l’arbre la probabilité l’univers Ω : Ω = {(S, A, P) ; (S, A, F) ;
des issues de chaque expérience intermédiaire, on obtient (S, B, P) ; (S, B, F) ; (E, A, P) ; (E, A, F) ;
un arbre pondéré. (E, B, P) ; (E, B, F)}
Principe multiplicatif : Pour calculer la probabilité d’une issue 2e dé
de l’univers, on calcule le produit des probabilités situées sur les 1 2 3 4
branches qui conduisent de la racine à cette issue. 1er dé
Un tableau pour dénombrer les issues 1 (1 ; 1) (1 ; 2) (1 ; 3) (1 ; 4)
Pour deux expériences aléatoires successives à plus de 2 (2 ; 1) (2 ; 2) (2 ; 3) (2 ; 4)
deux issues, un tableau est plus approprié qu’un arbre, qui
contiendrait trop de branches. 3 (3 ; 1) (3 ; 2) (3 ; 3) (3 ; 4)
Construction du tableau 4 (4 ; 1) (4 ; 2) (4 ; 3) (4 ; 4)
• La première colonne du tableau comporte les issues de la On lance deux dés à 4 faces et on note
première expérience aléatoire et la première ligne, les issues de les nombres apparus.
la deuxième expérience aléatoire. À l’aide du tableau, on détermine
• On peut ainsi déterminer le nombre d’issues de l’univers. l’univers de cette expérience aléatoire.

Maîtriser les définitions et les constructions

1 On lance un dé non pipé à 4 faces numérotées de


Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

3. Citer les issues réalisant l’événement A : « obtenir un


1 à 4, puis on lance une pièce de monnaie équilibrée.
nombre pair et Pile » : (2 ; P) ; (4 ; P)
1. a. Combien de niveaux contient l’arbre représentant 2 1
l’expérience ? 2 niveaux 4. Calculer P(A) : P (A ) = = Fiche 27, p. 87.
8 4
b. Combien de branches contient le premier niveau ?
2 On lance deux dés équilibrés à 4 faces, numérotées
4 branches (menant aux issues 1, 2, 3 et 4).
de 1 à 4, et on note les nombres apparus.
c. Construire cet arbre.
La photocopie non autorisée est un délit.

Le tableau donné ci-dessus permet de dénombrer les


issues de l’univers.
1. Est-ce une situation d’équiprobabilité ?
1 2 3 4 Oui, car les dés sont équilibrés.
2. On calcule ensuite le produit des nombres apparus.
P F P F P F P F Combien d’issues réalisent l’événement A : « obtenir un
produit multiple de 3 » ? 7 issues.
2. Citer les issues composant l’univers : (1 ; P) ;
(1 ; F) ; (2 ; P) ; (2 ; F) ; (3 ; P) ; (3 ; F) ; (4 ; P) ; (4 ; F) 7
3. Calculer P(A) : P (A ) =
16
89
Appliquer

3 On observe du gui. Chaque année, On est dans une situation d’équiprobabilité, car un
un rameau de gui se divise en deux
rameau a autant de chance d’être taché de rouille que
rameaux.
La maladie de la rouille attaque ce gui : de ne pas l’être.
tous les ans, un rameau a autant de 3
P(A) =
chance d’être taché de rouille (R) que de 8
ne pas l’être (R ).
On choisit au hasard un arbre de 4 Un stylo comporte 4 couleurs : rouge (R), vert (V),
trois ans. On veut connaître la probabilité noir (N) et bleu (B). Ksénia sélectionne au hasard deux
de l’événement A : « obtenir une branche fois de suite une couleur.
comportant exactement deux rameaux tachés On veut calculer la probabilité de l’événement A : « Ksé-
de rouille ». nia a sélectionné une seule fois la couleur bleue ».

Compléter le texte et l’arbre suivants : 1. Construire la représentation la plus appropriée.


L’arbre de probabilité comporte 3 niveaux.
Le premier niveau comporte 2 branches. R V J B
De chaque branche du premier niveau partent R (R ; R) (R ; V) (R ; J) (R ; B)
2 branches.
L’arbre de probabilité est représenté par (à compléter) : V (V ; R) (V ; V) (V ; J) (V ; B)

J (J ; R) (J ; V) (J ; J) (J ; B)
R R B (B ; R) (B ; V) (B ; J) (B ; B)

R R R R
2. a. Combien d’issues comporte l’univers ? 16 issues
R R R R R R R R b. Est-ce une situation d’équiprobabilité ? Justifier.
C’est une situation d’équiprobabilité, car Ksénia
Cet arbre comporte au total 8 chemins, qui
sélectionne au hasard une couleur.
conduisent aux 8 issues de l’univers. Le nombre de
3. Combien d’issues réalisent l’événement A ? 6 issues
chemins passant exactement deux fois par R est 3.
6 3
L’événement A est donc réalisé par 3 issues. 4. Calculer P(A) = P (A ) = =
16 8

Lire, comprendre et résoudre

5 Un joueur lance une bille qui peut emprunter 3. Construire l’arbre pondéré.
4 chemins sur un plateau, avec des probabilités diffé-
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

rentes :

Chemin 1 2 3 4 0,1 0,1


0,4 0,4
Probabilité 0,1 0,4 0,4 0,1
Si la bille suit le chemin 2, alors le joueur a perdu la 1 2 3 4
partie. Sinon, il lance une pièce équilibrée. Si le joueur
0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5
La photocopie non autorisée est un délit.

obtient Face, alors il a perdu la partie.


On veut déterminer, en s’aidant d’un arbre pondéré, les
issues (et leurs probabilités) réalisant l’événement A : P F P F P F
« le joueur a gagné la partie ».
1. a. Souligner les phrases du texte permettant de 4. Donner les issues qui réalisent A et calculer leur pro-
déterminer le nombre de niveaux de l’arbre. babilité :
b. Combien de niveaux contient l’arbre ? 2 niveaux
Issues (1 ; P) (3 ; P) (4 ; P)
2. Surligner la phrase qui détermine le nombre de
branches du premier niveau de l’arbre. Probabilité 0,05 0,20 0,05

90
STATISTIQUES ET PROBABILITÉS

Diagrammes et tableaux croisés 29


Définitions et propriétés
Diagrammes de Venn
Définitions
Soit A et B deux événements liés à une même expérience. Ω
• Pour tout événement A de l’univers W, on peut définir son
événement contraire, noté A , constitué de toutes les issues A A
de W qui ne réalisent pas A.
Toute issue de W réalise soit l’événement A, soit l’événement A :
P(A) + P( A ) = P(W) = 1 donc P( A ) = 1 - P(A)
Un événement et
• L’événement A Ç B est constitué des issues qui réalisent son événement contraire.
A et B en même temps. A Ç B se lit « A inter B » ou « A et B ».
Lorsqu’aucune issue ne réalise A et B en même temps, on dit Ω
que A et B sont deux événements incompatibles. On note A
A Ç B = Æ.
A∩B
B
• L’événement A È B est constitué des issues qui réalisent A ou
B, c’est-à-dire des issues qui réalisent soit A seul, soit B seul,
soit les deux à la fois. A È B se lit « A union B » ou « A ou B ».
Intersection de deux événements.
Propriétés
• Soit A et B deux événements quelconques de W : A∪B Ω
A
P(A È B) = P(A) + P(B) - P(A Ç B)
Les issues réalisant A ou B sont celles réalisant A auxquelles B
on ajoute celles qui réalisent B sans réaliser A.
• Soit A et B deux événements incompatibles de W :
P(A È B) = P(A) + P(B) Réunion de deux événements.

Maîtriser les définitions et les propriétés

1 On choisit au hasard un élève dans une classe de 2 On choisit une carte au hasard dans un jeu de tarot
Seconde. Soit F l’événement « l’élève est une fi lle » et B comportant 78 cartes, réparties en 14 cartes de chaque
l’événement « l’élève pratique le basket ». « couleur » (carreau ♦, cœur ♥, trèfle ♣, pique ♠),
21 atouts et l’excuse.
1. Exprimer les événements suivants en fonction de F et B :
On considère l’événement R : « la carte est un roi »,
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

a. « L’élève est une fi lle qui pratique le basket » F Ç B l’événement ♥ : « la carte est un cœur » et l’événement
b. « L’élève est un garçon » F . A : « la carte est un atout ».
c. « L’élève est un garçon qui pratique le basket » F ÇB 1. a. A Ç ♥ = Æ donc P(A Ç ♥) = 0
2. Traduire par une phrase les événements suivants : 21 14 35
b. P(A È ♥) = P(A) + P(♥) = + =
a. L’événement F Ç B : « l’élève est une fi lle qui ne 78 78 78
2. a. L’événement R Ç ♥ est réalisé par une issue(s),
La photocopie non autorisée est un délit.

pratique pas le basket »


1
b. L’événement F È B : « l’élève est une fi lle ou l’élève donc P(R Ç ♥) =
78
pratique le basket » b. P(R È ♥) = P(R) + P(♥) - P(R Ç ♥)
c. L’événement F Ç B : « l’élève est un garçon qui ne 4 14 1 17
pratique pas le basket » = + - =
78 78 78 78
d. L’événement F È B : « l’élève est un garçon ou l’élève 3. On tire deux cartes. Soit B l’événement « obtenir au
moins un cœur ».
ne pratique pas le basket »
Traduire par une phrase l’événement B :
3. Citer deux événements incompatibles : F et F , B et B « N’obtenir aucun cœur. »
91
Appliquer

3 Le tableau suivant donne la répartition, en pourcen- 2. On choisit au hasard un chômeur d’âge compris
tages, des chômeurs en France en 2011 selon le sexe et entre 15 et 64 ans. Exprimer les événements suivants en
l’âge. fonction de F, F , J et J, puis calculer leur probabilité :
a. A : « Le chômeur est un homme de moins de 25 ans. »
Femmes (F) Hommes ( F )
A = JÇF P(A) = 0,13
15-24 ans ( J ) 11 13 b. B : « Le chômeur est une femme de moins de 25 ans. »
25-64 ans ( J ) 39 37 B=FÇJ P(B) = 0,11
c. C : « Le chômeur est un homme de plus de 25 ans. »
1. Placer les nombres du tableau dans ce diagramme.
C= FÇ J P(C) = 0,37

F 3. Compléter la phrase et les calculs suivants :
37 Puisque F Ç J ¹ Æ, les événements F et J ne sont pas
39 11
13 incompatibles.
J
P(F È J) = P(F) + P( J) - P(F Ç J) = 0,5 + 0,24 - 0,11
P(F È J) = 0,63

Lire, comprendre et résoudre

4 On interroge 100 personnes, dont 60 femmes (F), 3. a. Compléter les phrases et les calculs suivants :
qui, la veille au soir, ont invité des amis à dîner (A), sont Les événements H et C ne sont pas incompatibles,
allés au cinéma (C) ou ont préféré lire (L).
donc P(H È C) = P(H) + P(C) - P(H Ç C).
54 % des personnes interrogées ont invité des amis à
dîner et 21 % ont préféré lire. P(H È C) = 0,4 + 0,25 - 0,08 = 0,57
17 % des personnes interrogées sont des femmes qui b. Traduire par une phrase le résultat obtenu :
sont allées au cinéma. 57 % des personnes interrogées sont allés au cinéma
70 % des hommes interrogés ont invité des amis à dîner. ou sont des hommes.
1. Les événements A, C et L sont-ils incompatibles deux
à deux ? 5 Un sondage concernant le petit-déjeuner est réalisé
auprès de 30 lycéens : on leur demande s’ils boivent du
Oui, car ils ne se réalisent pas en même temps.
jus d’orange (O) et/ou du chocolat (C) et/ou du lait (L).
19 lycéens boivent du jus d’orange, 20 lycéens boivent
On utilise donc un tableau croisé pour représenter la répartition
du chocolat et 2 lycéens ne boivent que du lait.
des personnes interrogées.
1. Les événements O, C et L sont-ils incompatibles deux
2. a. À l’aide des phrases écrites en violet, remplir les
à deux ?
cases vertes du tableau suivant :
Cahier de maths 2de – Pour comprendre et réussir – © Hachette 2013

Non, ils peuvent se réaliser en même temps.


A C L Total On utilise un diagramme de Venn pour représenter la réparti-
tion des lycéens interrogés.
F 26 17 17 60 2. a. Souligner la partie de l’énoncé qui permet de rem-
plir les pointillés orange et violets, puis surligner celle
H 28 8 4 40 qui permet de compléter les pointillés verts.
La photocopie non autorisée est un délit.

b. Compléter le diagramme de Venn et calculer P(O È C).


Total 54 25 21 100

O C
b. Souligner en rouge la phrase qui permet de remplir la 2
.....
8 3
.....
case coloriée en bleu, puis remplir cette case. 3
.....
c. Surligner la phrase permettant de remplir la case 3 5 4
L
coloriée en rose. Donner le calcul à effectuer, puis rem- 2
.....
plir cette case.
0,70 ´ 40 = 28 3 + 8 + 5 + 3 + 3 + 4 26 13
d. Remplir les cases restantes. P(O È C) = = =
30 30 15
92
STATISTIQUES ET PROBABILITÉS

Intervalle de fluctuation 30
Définitions et propriétés

Définitions
• Un échantillon de taille n d’une population est une partie,
prélevée au hasard, de n éléments de cette population ou encore
une liste de n résultats obtenus par n répétitions indépendantes
Échantillon
d’une même expérience.
• On considère, dans une population, un caractère qui est dans
une proportion p. On extrait de cette population plusieurs
échantillons de taille n. Dans chacun des échantillons de taille n,
la fréquence d’apparition du caractère est appelée fréquence du Population
caractère observée dans l’échantillon. On la note f.
• On appelle intervalle de fluctuation de la fréquence au seuil de Dans un champ de tulipes
95 % l’intervalle centré en p, d’amplitude minimale, qui contient (la population), la proportion de fleurs
au moins 95 % des valeurs des fréquences du caractère observées jaunes est connue et égale à p.
dans les échantillons. On le note I. On prélève au hasard n tulipes
(l’échantillon) et on calcule la
Propriétés fréquence observée f de fleurs jaunes.
• Lorsque n > 25 et p Î [0,2 ; 0,8], l’intervalle de fluctuation de la En prélevant plusieurs échantillons de
fréquence au seuil de 95 % est l’intervalle : taille n, on étudie la fluctuation des
 1 1  fréquences observées de fleurs jaunes
I = p − ;p+  dans ces échantillons.
 n n 
• Prise de décision : Soit f la fréquence observée du caractère dans
l’échantillon de taille n.
– Si f Ï I, alors on rejette l’affirmation que la proportion du caractère
est p dans la population, avec un risque d’erreur de 5 %.
– Si f Î I, alors l’affirmation que la proportion du caractère est p
dans la population n’est pas remise en question.

Maîtriser les définitions et les propriétés

1 Dans un champ de tulipes, il y a 30 % de fleurs jaunes. 2 Une machine fabrique


On étudie 36 tulipes choisies au hasard et indépendam- des attaches pour les documents.
ment les unes des autres. On obtient 12 fleurs jaunes. La proportion d’attaches de couleur
1. Compléter les phrases suivantes : blanche est p = 0,6.
a. Le champ de tulipes représente la population. On observe au hasard 400 attaches.
On constate que 280 attaches
36 est la taille de l’échantillon.
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sont blanches.
30 caractère
b. est la proportion du dans la
100 1. La taille de l’échantillon est n = 400.
population.
12 2. L’intervalle de fluctuation de la fréquence au seuil de
c. est la fréquence du caractère observée dans
36 95 % est :
l’échantillon.
I = [0,6 - 0,05 ; 0,6 + 0,05] = [0,55 ; 0,65].
La photocopie non autorisée est un délit.

2. Les conditions requises sont-elles respectées pour


déterminer l’intervalle I ? Justifier la réponse. 3. La fréquence observée d’apparition des attaches
n = 36, donc n > 25. p = 0,30, donc p Î [0,2 ; 0,8]. 280
blanches dans l’échantillon est égale à = 0,7 .
Les conditions requises sont donc respectées. 400
3. Déterminer l’intervalle de fluctuation de la fréquence 4. Prise de décision
au seuil de 95 % pour le caractère étudié, en arrondis- Compléter le texte suivant :
sant au centième la borne inférieure par défaut et la La fréquence observée n’appartient pas à l’intervalle I,
donc, on rejette le fait que la proportion
borne supérieure par excès.
é d’attaches blanches est égale à 0,6
1 1ù
I = ê0,3 - ; 0,3 + ú = [0,13 ; 0,47] dans la population, avec un risque d’erreur de 5 %.
ëê 6 6 ûú
93
3 Fluctuation des fréquences observées c. L’intervalle de fluctuation de la fréquence au seuil de
1. Donner un exemple d’échantillon de taille n = 10, 95 % est I = [0,15 ; 0,35].
obtenu à l’aide de la calculatrice dans les cas suivants.
2. On a simulé cette expérience à l’aide d’un tableur,
Fiche 26, p. 83.
et représenté les fréquences d’apparition du nombre 1,
a. Le lancer d’une pièce parfaitement équilibrée.
observées pour 20 échantillons de 100 lancers, ainsi
Échantillon A : {0, 0, 0, 1, 1, 0, 1, 1, 1, 1} (exemple). que l’intervalle de fluctuation :
b. Le lancer d’un dé cubique parfaitement équilibré.
Échantillon B : {6, 6, 6, 2, 1, 1, 3, 5, 5, 4} (exemple). 0,45 Fréquence
n = 100
2. a. Calculer pour l’échantillon A la fréquence observée 0,40
d’apparition de Pile (noté 0) : f = 0,4. 0,35
b. Cette fréquence est-elle égale à la probabilité p 0,30 I
d’obtenir Pile avec une pièce parfaitement équilibrée ? 0,25
Non pas forcément. Ici p = 0,5, donc f ≠ p. 0,20
3. a. Calculer pour l’échantillon B la fréquence observée 0,15
d’apparition du nombre 1 : f = 0,2. 0,10
b. Pour un autre échantillon de taille 10, la fréquence
0,05
d’apparition du nombre 1 sera-t-elle identique ?
0
Pas forcément. 0 5 10 15 20 25
a. La première fréquence d’apparition est f1 = 0,22.
4 On lance un dé parfaitement équilibré, compor-
tant 4 faces numérotées de 1 à 4. On note le nombre b. L’intervalle I contient-il au moins 95 % des valeurs
apparu. des fréquences observées ?
1. Compléter les phrases suivantes : Une valeur n’appartient pas à l’intervalle.
a. La probabilité d’obtenir le nombre 1 est p = 0,25. 1
= 0,05 , donc 95 % des valeurs des fréquences
b. On lance 100 fois ce dé. 20
La taille de l’échantillon est n = 100. observées appartiennent à l’intervalle I.

Appliquer

5 Tess joue avec Anna avec deux dés à 4 faces, numé- ✗ on ne peut pas remettre en question l’affirmation
rotées de 1 à 4. Tess pense que le dé est pipé et que le que le dé est parfaitement équilibré.
4 sort plus souvent que les autres faces. Anna maintient
2. Pour aller plus loin
que le dé est parfaitement équilibré. Elle lance 100 fois
Sur la calculatrice, simuler plusieurs fois 100 lancers
de suite le dé et obtient 30 fois le nombre 4.
d’un dé à 4 faces et vérifier si les fréquences d’apparition
1. Cocher la bonne réponse. du nombre 4 observées appartiennent à l’intervalle I.
a. Si le dé est équilibré, la proportion du caractère dans Fiche 26, p. 83 à 86.
la population est :
4 1 30 6 Après un sondage, un site internet affirme que la
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✗ proportion de ses utilisateurs satisfaits de la rapidité du


30 4 100
b. La fréquence observée d’apparition du 4 dans cet temps de réponse du serveur est p = 0,78.
échantillon est égale à : Ce site publie l’intervalle de fluctuation de la fréquence
observée au seuil de 95 %. Cet intervalle a une ampli-
1 1 3
✗ tude égale à 0,02.
4 30 10
c. L’intervalle de fluctuation de la fréquence au seuil de 1. L’intervalle de fluctuation de la fréquence au seuil de
é 1 1 ù
La photocopie non autorisée est un délit.

95 %, noté I, est donc : 95 % est I = ê0,78 - ; 0,78 + ú.


é1 1 1 1ù ëê n n ûú
✗ I= ê - ; + ú Exprimer en fonction de n l’amplitude l’intervalle I.
êë 4 10 4 10 úû
2
é3 1 3 1ù L’amplitude de l’intervalle I est toujours égale à .
I= ê - ; + ú n
ëê 10 10 10 10 ûú 2. Cet intervalle a une amplitude égale à 0,02.
Les conditions requises ne sont pas remplies. Cocher la bonne réponse.
d. D’après les résultats obtenus aux questions b et c : Le nombre de personnes interrogées pour ce sondage
on rejette l’affirmation que le dé est équilibré, avec est égal à :
un risque d’erreur de 5 %. 100 400 1 000 ✗ 10 000

94
STATISTIQUES

Faire le point
Pour chaque question, entourer la ou les bonne(s) réponse(s).
A B C REVOIR
1. Un boulanger constate un midi
On ne peut pas
que 60 % des clients ont acheté un
savoir, car on Fiche 24,
sandwich à 3,30 € et que les autres 3,65 €. 3,58 €.
ne connaît pas p. 79
ont acheté une tarte à 4,00 €. Le les effectifs.
prix d’achat moyen des clients est :
2. Les notes de mathématiques du 3 , p. 78, et
trimestre d’un élève sont 12 ; 19 ; x = 17 x = 15 x = 16 Fiche 24,
13 ; 10 ; x. Sa moyenne est 14. p. 79
3. Un professeur décide d’ajouter
2 points aux 25 notes du dernier augmente de
reste identique.
augmente de Fiche 24,
contrôle. La moyenne des notes de 2 2 points. p. 79
points.
la classe : 25

40
Pourcentage
35 %
Dans un groupe de 40 personnes, on a étudié le
30
nombre de téléphones déjà achetés par cha- 25 %
20 19 %
cune d’elles. 15 %
Le diagramme en bâtons représentant cette 10 6%
série est donné ci-contre. 0
0 1 2 3 4
Nombre de téléphones

1,66, car la somme


2, car 50 % 1, car c’est
des produits
des valeurs la valeur Fiche 24,
4. La moyenne de cette série est : sont inférieures apparaissant le
des modalités par
p. 79
les fréquences est
à 2. plus souvent.
égale à 1,66.
Fiche 25,
5. La médiane de cette série est égale à : 1. 1,5. 2.
p. 81
1, car au
1, car 1 est moins 25 % 1, car c’est
6. Le premier quartile de cette série Fiche 25,
la deuxième des modalités la 10e modalité
est : p. 81
modalité. sont inférieures de la série.
ou égales à 1.

7. Pour une série donnée, Q3 - Q1 l’intervalle l’écart


l’étendue.
Fiche 25,
est : interquartile. interquartile. p. 81
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Au moins Au moins la
8. Une étude sur les pointures d’un
Moins d’un quart trois quarts ont moitié ont
groupe de femmes a donné les Fiche 25,
ont une pointure une pointure une pointure
résultats suivants : p. 81
inférieure à 37. inférieure ou égale comprise entre
Q1 = 37 ; Me = 38 ; Q3 = 39. à 39. 38 et 39.
9. La durée quotidienne, en heures, de
La photocopie non autorisée est un délit.

travail personnel des élèves de 2de


d’un lycée est représentée par l’his-
togramme des fréquences suivant : 20 % des élèves Le temps de Le temps de 2 , p. 77, et
travaillent moins travail médian est travail moyen est Fiches 24,
=1% de 1 h par jour. de 2 h par jour. de 2,5 h par jour.
p. 79,
et 25, p. 81
x
0 1 2 3 4 5

95
PROBABILITÉS

Faire le point
Pour chaque question, entourer la ou les bonne(s) réponse(s).
A B C REVOIR
1. Si A et B sont deux événements P(A) + P(B) = Fiche 29,
P(A) + P(B) = 1 P(A Ç B) = 0
incompatibles, alors : P(A È B) p. 91
2. On choisit une carte au hasard
dans un jeu de 32 cartes. La pro- 1 1 3
+ =
1 1
´ =
1 1 1 1
+ - =
11 Fiche 29,
babilité d’obtenir un roi ou un 4 8 8 4 8 32 8 4 32 32 p. 91
cœur est :
3. On lance deux dés équilibrés à La probabilité
4 faces, numérotées de 1 à 4, puis Les issues de Les issues 4 et d’obtenir un Fiches 27,
on calcule la somme des nombres l’univers sont 6 ont la même multiple de 3 est p. 87,
obtenus. On choisit pour univers : équiprobables. probabilité. 2 et 28, p. 89
égale à .
W = {2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8}. 7
4. Des pièces mécaniques présen-
tent deux types de défauts (A et
B), selon la répartition, en pour-
centage, représentée par le dia- Fiche 29,
gramme de Venn suivant : P(B) = 0,14 P(A) = 0,12 P(A È B) = 0,26
p. 91
74
A B
12 4

un entier un nombre
5. L’instruction ALEA() sur tableur un nombre réel Fiche 26,
aléatoire : appartenant à
renvoie : au hasard. p. 83
0 ou 1. l’intervalle [0 ; 1[.
6. Pour simuler le lancer d’un dé
ALEA.ENTRE. Fiche 26,
équilibré, l’instruction à utiliser sur ENT(6*ALEA()) ENT(6*ALEA()) + 1
BORNES(1;6) p. 83
tableur est :
7. On lance 10 000 fois un dé équili- é 1 1 ù é1 1 ù é1 1 ù
ê - ; ú ê - ; ú ê - ; ú
bré à 6 faces. ëê 6 10 000 ûú ëê 6 1 000 ûú ëê 6 100 ûú Fiche 30,
L’intervalle de fluctuation de la fré-
é 1 1 ù é 1 1 ù é 1 1 ù p. 93
quence d’apparition de la face 6 au ê + ú ê + ú ê + ú
seuil de 95 % est : ëê 6 10 000 ûú ëê 6 1 000 ûú ëê 6 100 ûú

La taille de La fréquence La fréquence


8. Lors d’une élection, un candidat a l’échantillon est observée est observée est
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été élu avec 60 % des voix. 221. égale à 0,60. égale à 0,5525.
Il affirme qu’aux prochaines élec- On rejette Fiche 30,
tions son score sera identique. On ne peut p. 93
l’affirmation du
pas rejeter
On interroge 400 personnes : candidat avec un
l’affirmation du
221 personnes lui seront fidèles. risque d’erreur de
candidat.
5 %.
La photocopie non autorisée est un délit.

On veut calculer la probabilité p qu’Eva et Jo soient coéquipiers au cours d’un rallye.


Jo choisit la voiture V1 (place P1). Eva choisit au hasard soit sa voiture, soit sa place dans une voiture.
A B C REVOIR
9. W = {V1 ; V2 ; V3} 1 2 1 Fiche 27,
p= p= p= p. 87
On a alors : 3 3 2

10. W = {P2 ; P3 ; P4 ; P5 ; P6} 1 1 1 Fiche 27,


p= p= p=
On a alors : 3 6 5 p. 87

96

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