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Palais des Tuileries

Pour les articles homonymes, voir Tuileries. En 1500, Nicolas Ier de Neufville, secrétaire aux Fi-
Palais des Tuileries nances, y fit bâtir un hôtel. Louise de Savoie, mère de
François Ier , incommodée dans l'hôtel des Tournelles,
place des Vosges, par les eaux stagnantes, vint y habiter.
Le palais des Tuileries vu depuis le Louvre du côté de la
En 1518, le roi acheta l'hôtel pour sa mère, qui en fit don
place du Carrousel.
au maître d'hôtel du Dauphin, Jean Liercoun, en 1527[2] .
Localisation sur la carte de Paris
Localisation sur la carte du 1er arrondissement de Paris

Le palais des Tuileries est un ancien palais parisien,


aujourd'hui détruit, dont la construction commença en
1564 sous l'impulsion de Catherine de Médicis, à
1.1.1 Premières constructions
l'emplacement occupé auparavant par l'une des trois fa-
briques de tuiles établies en 1372 à côté des Quinze-
Vingts, non loin du vieux Louvre. Agrandi sous les règnes Henri II mourut dans l'hôtel des Tournelles en 1559.
successifs et unifié avec le palais du Louvre, il disposait Catherine de Médicis, sa veuve, quitta alors cette pro-
d'une immense façade (266 mètres de long pour le palais priété dont l'ordre de démolition fut donné en 1563 par
disparu, et environ 328 mètres si on compte les pavillons Charles IX. La reine acheta alors la maison des Tuile-
de Flore et de Marsan qui subsistent) et il était le point ries, plusieurs propriétés voisines, ainsi qu'un grand ter-
focal du grand axe historique de Paris (perspective en rain appartenant à l'hôpital des Quinze-Vingts. Elle les fit
enfilade de l'avenue des Champs-Élysées, la place de la raser et demanda aux architectes Philibert Delorme, puis
Concorde et le jardin des Tuileries) conçu à partir de ce à la mort en 1570 de celui-ci, à Jean Bullant, d'y édifier
palais. un palais qui devait s’élever à l'ouest du Louvre. Le pro-
Il a été la résidence royale à Paris de nombreux souverains jet d'origine était ambitieux : deux grands bâtiments pa-
(Henri IV, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI mais aussi rallèles et perpendiculaires à la Seine, réunis par quatre
Louis XVIII, Charles X puis Louis Philippe), et impériale ailes plus courtes, compartimentant ainsi trois cours in-
(Napoléon Ier puis Napoléon III). Entretemps il a aussi térieures. Mais seul le bâtiment occidental fut finalement
été le siège de la Première République et du Consulat. construit. Un grand jardin à l'italienne, l'actuel jardin des
Son rôle de siège officiel du pouvoir français fut inter- Tuileries, fut également aménagé entre le château et le
rompu par sa destruction par un incendie volontaire[1] le glacis de l'enceinte (actuelle place de la Concorde)[2] .
23 mai 1871, allumé par les communards Jules-Henri- Cet édifice comportait un pavillon central surmonté d'un
Marius Bergeret, Victor Bénot et Étienne Boudin. Les dôme, doté d'un escalier suspendu sur voûte qui fut consi-
ruines du palais des Tuileries furent abattues en 1883, la déré comme un chef-d'œuvre. Ce pavillon était enca-
Troisième République étant alors installée dans le palais dré de deux ailes. L'aile sud se terminait par un pa-
de l’Élysée. villon, appelé pavillon de Bullant (construit en 1570)
tandis que l'aile nord ne fut pas achevée. En effet, Ca-
therine de Médicis, très superstitieuse, refusa finalement
d'habiter aux Tuileries et s’installa à l'hôtel de Soissons, à
1 Histoire l'emplacement de l'actuelle Bourse de Commerce, qu'elle
fit bâtir en toute hâte, en 1574, près de l'église Saint-
1.1 Sous l'Ancien Régime Eustache. La légende raconte que son astrologue Ruggieri
lui avait prédit qu'elle mourrait « près de Saint-Germain »
Au XIII siècle, l'emplacement du palais était occupé par et le palais se trouvait
e
[2]
à proximité de l'église Saint-
des terrains vagues et des fabriques de tuiles. Au XIV e Germain-l'Auxerrois .
siècle, le prévôt de Paris Pierre des Essarts y possédait un Sous le règne de Charles IX, le chantier de construction
logis, dit hôtel des Tuileries, et quarante arpents de terre des Tuileries fut progressivement abandonné. Henri III y
labourable[2] . Le site se situait en dehors de l'enceinte de donna quelques fêtes, mais n'y résida pas ; il s’enfuit ce-
Charles V, construite de 1356 à 1383 et dont elle était pendant de Paris par le jardin des Tuileries, le 12 mai
séparée par un fossé alimenté par la Seine. 1588, lors de la journée des barricades.

1
2 1 HISTOIRE

• Plan du
château, projeté par Delorme, et des jardins.

Les Tuileries, le Louvre et la Grande Galerie en 1615. Plan de


Merian
Détails de l'image
• Plan du château et On y aperçoit la porte Saint-Honoré et l'hospice des Quinze-
de ses jardins en 1585. Vingts (à gauche), ainsi que le tour du Bois (à droite). La porte
et la tour formant une partie de l'enceinte de Charles V. Ces
fortifications seront comblées et détruites sous Louis XIII.

pendant au pavillon de Bullant (et qui fut baptisé « pa-


villon du Théâtre »), ensuite une galerie destinée à faire
pendant à la Petite-Galerie (et qui fut baptisée « galerie
des Machines »), enfin un pavillon destiné à faire pen-
dant au pavillon de Flore (et qui fut baptisé « pavillon de
• L'emplacement
Pomone », puis « pavillon de Marsan »[3] ).
de la partie disparue du palais : le rectangle rouge
au centre du plan. Le palais était donc désormais symétrique et complet
du nord et sud. Cependant, plusieurs décennies s’étaient
écoulées entre la construction des bâtiments situés au sud
du pavillon central et de ceux situés au nord. L'édifice
1.1.2 Le « Grand Dessein » souffrait donc d'une grande hétérogénéité sur le plan ar-
chitectural. Le roi ordonna qu'il soit donc largement mo-
Article détaillé : Réunion du Louvre et des Tuileries. difié par Le Vau. Le pavillon central (baptisé « pavillon
Au début du XVIIe siècle, Henri IV décida de relier le de l'Horloge ») fut entièrement reconstruit dans le style
Louvre au palais des Tuileries en faisant construire une classique : plus large, plus élevé, il fut recouvert d'un
longue galerie longeant la Seine, galerie dont l'amorce dôme volumineux ; les ailes qui le flanquaient, ainsi que
existait depuis quelques années. C'est ce que l'on appela le la Petite-Galerie, furent également reconstruites[2] .
« Grand Dessein ». La Grande-Galerie ou Galerie du bord
À la fin du XVIIe siècle, le palais des Tuileries présen-
de l'eau (qui existe toujours) fut édifiée de 1607 à 1610 tait donc l'aspect qu'il allait définitivement conserver pen-
par Jacques II Androuet du Cerceau. Au même moment,
dant deux siècles, long de 260 mètres, depuis le pavillon
le palais des Tuileries fut prolongé vers le sud par une aile de Marsan au nord jusqu'au pavillon de Flore au sud. À
appelée Petite-Galerie, destinée à raccorder le pavillon de l'ouest du palais s’étendait le jardin des Tuileries, jusqu'à
Bullant à la Grande-Galerie : au croisement des deux bâ- la future place Louis XV (actuelle place de la Concorde) ;
timents fut construit un pavillon, baptisé pavillon de la à l'est se trouvait une vaste cour, appelée cour du Carrou-
Rivière (et rebaptisé pavillon de Flore en 1669). Le palais sel, elle-même prolongée par une place (la place du Car-
du Louvre et celui des Tuileries étaient donc désormais rousel), puis par un quartier de vieilles maisons (situé à
reliés entre eux. l'emplacement de l'actuelle pyramide en verre), et enfin
Après la mort d'Henri IV, en 1610, le palais connut à nou- par la cour Carrée du Louvre.
veau une longue période d'abandon. Durant l'Ancien Régime, les principaux habitants des
Ce fut Louis XIV qui décida de reprendre le chantier. Le Tuileries furent la duchesse de Montpensier, dite Grande
palais des Tuileries était en effet dissymétrique : la Petite- Mademoiselle (de 1638 à 1652), Louis XIV (de 1664 à
Galerie bâtie sous Henri IV n'avait en effet pas de pendant 1667) et Louis XV (de 1715 à 1722). Un lit de justice se
au nord. Entre 1659 et 1666, Louis Le Vau et François tint aux Tuileries le 26 août 1728. Le palais fut ensuite
d'Orbay construisirent : d'abord un pavillon destiné à faire déserté et occupé par des courtisans ou des artistes aux-
1.2 Sous la Révolution et le Consulat 3

et des empereurs, ainsi que le théâtre d'événements poli-


tiques majeurs.
La distribution intérieure du château était la suivante :

• On pénétrait dans le palais du côté de la cour du Car-


rousel, par le vestibule du pavillon de l'Horloge. À
droite se trouvait l'escalier qui s’arrêtait à un pre-
mier palier menant à la chapelle et continuait après
un demi-tour jusqu'à la salle des Cent-Suisses (futur
salon des Maréchaux) ;

• Au sud de cette salle, et jusqu'au pavillon de Flore,


Palais et jardin des Tuileries, à la fin du XVIIe siècle. se trouvaient en enfilade, donnant sur la cour,
Détails de l'image l'antichambre du Roi, la chambre de Parade, le
De gauche à droite : le pavillon de Marsan, la galerie des grand cabinet du Roi et la galerie de Diane. Du cô-
Machines, le pavillon du Théâtre, l'aile nord, le pavillon de
té du jardin se trouvaient l'appartement de la Reine
l'Horloge, l'aile sud, le pavillon de Bullant, la Petite-Galerie, le
pavillon de Flore. Au premier plan, le bassin octogonal.
puis l'appartement d'hiver du Roi, occupé par Louis
XVI à son arrivée aux Tuileries.

Pendant la Révolution, l'ancien appartement de la Reine


quels le Roi octroyait des logements de faveur, ainsi que
fut occupé par Marie-Thérèse de France et son frère,
par des artistes, des retraités et des personnes de toute
le dauphin Louis. Marie-Antoinette s’installa au rez-de-
condition.
chaussée, côté jardin, tandis que Madame Élisabeth, sœur
Chassé du Palais-Royal par un incendie le 6 avril 1763, de Louis XVI, occupait le premier étage du pavillon de
l'Opéra s’installa aux Tuileries, dans une salle de spec- Flore. Des meubles furent rapportés de Versailles des
tacles qui avait été aménagée par Louis XIV dans la gale- cloisons furent ajoutées ou abattues pour aménager les
rie des Machines dite « salle des Machines » (ou « théâtre appartements de la famille royale qui vécut dans une in-
des Tuileries ») ; il y demeura jusqu'en 1770, date à la- timité renforcée et dans l'angoisse.
quelle il fut remplacé par la Comédie-Française, qui y
La famille royale résida pendant trois ans dans le palais.
demeura jusqu'en 1782, puis par la troupe du « théâtre
Le 21 juin 1791, elle tenta de s’enfuir, mais, arrêtée à
de Monsieur ». La première du Barbier de Séville, de
Varennes, fut contrainte de regagner les Tuileries.
Beaumarchais, y eut lieu le 23 février 1775.
Puis, le 10 août 1792, à 7 heures du matin, elle fut
contrainte de quitter le palais, assiégé par les émeutiers,
1.2 Sous la Révolution et le Consulat pour aller se réfugier dans la salle du Manège, qui abritait
alors l'Assemblée législative et qui se trouvait le long du
jardin (à l'emplacement de l'actuel carrefour entre les rues
de Rivoli et de Castiglione). La garnison de gardes suisses
resta en place autour du palais désormais vide. Il fut enva-
hi et pillé, et près de 600 gardes moururent soit pendant le
combat, soit ensuite massacrés par la foule. Une centaine
d'entre eux parvint toutefois à s’échapper grâce à une par-
tie de la population parisienne. Le 21 août, la guillotine
fut dressée sur la place du Carrousel, à l'est du palais.
Le 10 mai 1793, la Convention s’installa aux Tuileries,
dans la galerie des Machines aménagée par l'architecte
Gisors. Rien ne fut modifié dans l'aspect extérieur des
Tuileries lorsque la Convention s’y installa le 10 mai
1793. Sinon qu'on pava la cour du Carrousel et nettoya
La prise des Tuileries le 10 août 1792. les abords immédiats du Palais. En revanche, l'arrivée de
l'Assemblée nationale fut marquée par l'inscription sur
Au cours des journées révolutionnaires d'octobre 1789, la façade du Palais, de trois mots clefs de la mytholo-
Louis XVI, Marie-Antoinette et leurs enfants s’instal- gie républicaine. Le mot Unité était inscrit sur le pavillon
lèrent dans le palais le 6 octobre 1789 après avoir été de l'Horloge (au centre), Liberté sur le pavillon Marsan,
ramenés du château de Versailles par les émeutiers. Les et Égalité sur celui de Flore. On planta enfin un bonnet
Tuileries entraient dans la grande histoire : pendant 80 phrygien sur le sommet du pavillon de l'Unité. Il fallut
ans, le palais allait être la principale résidence des rois à l'intérieur, aménager une salle en conformité avec la
4 1 HISTOIRE

1.3 Sous l'Empire, la Restauration et la


Monarchie de Juillet

Revue militaire devant l'arc de triomphe du Carrousel par


Hippolyte Bellangé, 1810.

Napoléon Ier se maintint aux Tuileries, qui devinrent alors


la résidence officielle de l'Empereur. Celui-ci occupait,
au premier étage de l'aile sud, les anciens appartements
royaux, la disposition et la dénomination des pièces res-
tant inchangées. En 1806, une salle de spectacles et une
chapelle furent aménagées dans la galerie des Machines,
tandis que les décors intérieurs étaient remaniés par les
architectes Charles Percier et Pierre Fontaine. Le plafond
de la salle à manger officielle était décoré d’allégories, qui
Le Premier consul ordonne à Leconte la réfection et représentaient les quatre éléments, la guerre et la paix.
l'aménagement des Tuileries (ci-dessus, en 1802).
Ce fut également en 1806 que ces mêmes architectes édi-
fièrent l'arc de triomphe du Carrousel. Cet édifice, imitant
l'arc de Septime Sévère de Rome, et qui existe toujours,
constitua la nouvelle entrée officielle du palais en rem-
vocation qu'on lui destinait. Ce fut celle dite « des Ma- placement d'une ancienne porte du XVIIe siècle. Il don-
chines » qui fut déblayée et offrit un espace suffisant pour nait accès par l'est, depuis la place du Carrousel, à la cour
y loger un vestibule dit « Salle de la Liberté » parce qu'elle d'honneur des Tuileries, elle-même séparée de la place
était ornée d'une statue de 10 mètres qui l'évoquait (due par une longue grille.
à Dupasquier), et la salle des séances.
Parallèlement, dans la perspective de poursuivre le Grand
Le palais reçut alors le nom de palais national. Le Comité Dessein entamé sous Henri IV, Napoléon fit construire
de salut public occupa la Petite-Galerie tandis que Comité une galerie qui ferma la cour du Carrousel au nord, et qui
de sûreté générale s’installait dans un hôtel particulier s’étendait du pavillon de Marsan à la hauteur de la rue de
situé au nord de la cour du Carrousel, à proximité du l'Échelle, le long de la rue de Rivoli.
pavillon de Marsan. De nombreux événements s’y dé-
roulèrent, notamment la proscription des Girondins et la Le 28 novembre 1804, le pape Pie VII, venu à Paris pour
sacrer Napoléon, s’installa dans le palais, où il résida jus-
chute de Robespierre.
qu'au 4 avril 1805. Il occupa l'ancien appartement de
Sous le Directoire, les Tuileries abritèrent le Conseil des Madame Élisabeth, au premier étage du pavillon de Flore.
Anciens (1795-1799) jusqu'à sa suppression le 10 no-
vembre 1799. Plus aucune assemblée parlementaire ne C'est au rez-de-chaussée de l'aile sud que naquit, en 1811,
siégera au palais des Tuileries par la suite. le fils de Napoléon et de Marie-Louise, Napoléon II.

Le 19 février 1800, Napoléon Bonaparte, Premier consul, En 1814, Napoléon quitta le palais pour n'y plus revenir.
s’installa au palais, aménagé pour cela par l'architecte Il y fut remplacé par Louis XVIII, qui fut le seul roi de
Leconte. Il prit pour logement le premier étage, occupant France à mourir aux Tuileries (1824). Son frère Charles X
l'ancien appartement du Roi (il dormait dans la chambre l'y remplaça, jusqu'à ce que la Révolution de juillet 1830
de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI). Si Cambacérès, l'en chassât et que le palais fût pillé par les émeutiers pour
Deuxième consul, préféra résider à l'hôtel d'Elbeuf, le la deuxième fois de son histoire.
Troisième consul Lebrun s’installa dans le pavillon de Les Tuileries restèrent inhabitées jusqu'au 21 septembre
Flore. 1831, date à laquelle Louis-Philippe préférant jusqu'ici
1.4 Sous le Second Empire 5

Les Tuileries, le Louvre et la rue de Rivoli, par Charles Fichot,


vers 1850.

résider dans sa demeure familiale, le Palais-Royal, fut


contraint de s’installer au palais par Casimir Perier, qui
désirait rehausser le prestige de la monarchie de Juillet.
Son épouse, la reine Marie-Amélie, le trouvait triste et
le comparait à une casauba (casbah). La famille royale
emménagea donc au rez-de-chaussée de l'aile sud.
Pendant plus d'un an, on fit réaliser d'importants tra- Fête de nuit aux Tuileries le 10 juin 1867 lors de la visite des
vaux de réaménagement qui coûtèrent plus de 5 mil- souverains étrangers pour l'exposition de 1867, œuvre de Pierre
lions de francs. Le palais prit alors son aspect définitif, Tetar van Elven (musée Carnavalet).
avec notamment la création par les architectes Percier
et Fontaine, d'un grand escalier dans le pavillon de l'Empereur de donner au palais une nouvelle jeunesse.
l'Horloge. Il s’ensuivit la démolition des maisons et des ruelles qui
Le roi fit également creuser, dans le jardin des Tuile- séparaient encore la place du Carrousel de la cour Carrée
ries, une tranchée qui permit de délimiter un jardin privé, du Louvre.
clos de grilles, le long de la façade occidentale du palais. Mais surtout, l'Empereur acheva le Grand Dessein voulu
Louis-Philippe dut toutefois renoncer, faute d'argent, au par Henri IV et poursuivi par Napoléon en faisant prolon-
projet de réunion du Louvre et des Tuileries sur le côté ger, le long de la rue de Rivoli, la galerie que ce dernier
nord, présenté en 1833 mais qui ne fut réalisé que par avait édifiée. Vers 1870, et pour la première fois, le pa-
Napoléon III. lais des Tuileries et le palais du Louvre formaient donc
Les journées de février 1848 chassèrent la famille royale un seul et même ensemble, le plus vaste et l'un des plus
des Tuileries, qui furent une nouvelle fois pillées. Après majestueux d'Europe.
avoir été reconverti en hospice pour les invalides de Après la défaite de Sedan, l'impératrice Eugénie quitta,
guerre, le palais redevint résidence officielle lorsque le 4 septembre 1870, le palais des Tuileries cerné par
Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République, l'émeute. Elle s’enfuit par le pavillon de Flore, d'où elle
vint s’y installer, avant d'y être proclamé empereur en dé- passa dans la Grande Galerie du Louvre.
cembre 1852.

1.4.2 Description intérieure


1.4 Sous le Second Empire
À la fin du Second Empire, la disposition intérieure du
1.4.1 Achèvement du « Grand Dessein » palais se présentait de la façon suivante :

Article détaillé : Réunion du Louvre et des Tuileries. • On entrait, du côté de la cour, par le vestibule du
Le Second Empire refit des Tuileries la résidence pavillon de l'Horloge.
impériale. L'ancienne étiquette réapparut (écuyers, • Le Grand escalier de Percier et Fontaine menait, au
chambellans, préfets du palais) tandis que les fêtes et premier étage, au nord vers la salle des Travées et les
les cérémonies donnèrent au palais un lustre inégalé. tribunes de la chapelle, puis la salle de Spectacle et,
Le 29 janvier 1853, il fut le théâtre du mariage civil de en retour vers le sud et le pavillon central, la salle des
Napoléon III et d'Eugénie de Montijo. Gardes puis la galerie de la Paix. Celle-ci condui-
Par ailleurs, l'architecte Visconti fut chargé par sait au salon des Maréchaux, occupant tout l'étage
6 1 HISTOIRE

du pavillon de l'Horloge : transversal, il était élevé provenant des Tuileries, vers 1810.
sur deux étages. De ce salon on passait, côté cour,
dans le salon Blanc, puis le salon d'Apollon, la salle
du Trône, le salon Louis XIV puis enfin la galerie de
Diane, qui conduisait au pavillon de Flore, donnant
sur la Seine.
• L'aile sud (vers la Seine) était occupée, au pre-
mier étage côté jardin, par les[4] appartements de
l'Impératrice] (du pavillon de l'Horloge jusqu'au pa-
villon de Bullant) et les appartements des secré- • Grand escalier.
taires de l'Empereur. Un petit escalier menait de
ces appartements vers le vestibule ; le rez-de-cour
entre les pavillons de l'Horloge et le pavillon de
Flore était affecté au service de l'Empereur et du pa-
lais (officier d'ordonnance, garde), le rez-de-jardin à
l'appartement de l'Empereur. Des pièces, côté cour,
ont été affectées, un temps, au Prince impérial.
• Le pavillon de Flore, donnant sur la Seine, était oc- • Galerie de la paix.
cupé par les appartements du Prince impérial.
• L'aile nord (vers la rue de Rivoli) abritait la chapelle
dans le pavillon de la Chapelle au premier étage du-
quel se situaient la galerie des Travées et les tribunes
1.5 Incendie et destruction
de la chapelle.
Devenue maîtresse des lieux, la Commune fit des Tui-
• L'aile comprise entre ce pavillon et le pavillon de leries le théâtre de fêtes et de concerts : des « concerts
Marsan, à l'extrême nord du palais, était occupée par communards » eurent ainsi lieu dans le salon des Maré-
la salle des Spectacles, bordée du côté de la cour par chaux. Le 10 mai 1871, une soirée artistique fut orga-
un étroit couloir courant jusqu'au pavillon de Mar- nisée au profit des blessés de la Garde nationale. Le 18,
san. trois concerts consécutifs eurent lieu, attirant une foule
immense. Installé aux Tuileries avec son état-major, le
• Le pavillon de Marsan, donnant sur la rue de Rivoli, chef fédéré Bergeret déclara : « Quand je quitterai les Tui-
était occupé par les appartements affectés aux chefs leries, les Tuileries seront en cendres »[réf. nécessaire] .
d'État en visite officielle.
• À droite du Grand Vestibule, il y avait le Grand Es- 1.5.1 Incendie
calier qui menait aux appartements d’apparat du pa-
lais. Article détaillé : Chronologie des grands incendies du
XIXe siècle..
En 1868, Hector Lefuel proposa de transformer les fa- Les 22 et 23 mai, les communards Dardelle, Bergeret,
çades du palais en créant des galeries de sept mètres de
profondeur plaquées contre les pavillons intermédiaires,
le pavillon central et les ailes attenantes. Cette solution,
qui aurait placé tout l'appartement de réception historique
en second jour, visait à améliorer la circulation dans le pa-
lais. Elle se caractérisait par son faible coût relativement
aux travaux de reprise de sous-œuvre initialement envisa-
gés. Cependant, la chute du Second Empire en empêcha
la réalisation[5] .

L'incendie du palais des Tuileries.


• François-Honoré-
Georges Jacob-Desmalter : tabouret, bois doré, Bénot, Boudin et Madeuf firent passer dans la cour cinq
7

fourgons chargés de barils de poudre, bonbonnes de vrier 1883 au 30 septembre 1883. Ne subsistèrent que
pétrole, de goudron liquide et d'essence de térébenthine les pavillons de Flore et de Marsan, ainsi que deux gale-
qu'ils rangèrent sous le péristyle du pavillon central. Le ries jusqu'aux guichets du Louvre. Désormais, une vaste
23, une trentaine de fédérés sous les ordres de Bénot, gar- perspective s’étendait du jardin des Tuileries au palais du
çon boucher, Bergeret et Boudin parcourut tous les appar- Louvre, laissant découvrir l'arc de triomphe du Carrou-
tements du palais et aspergea murs et planchers à pleins sel, ancienne porte d'honneur désormais isolée au milieu
seaux de pétrole. d'une vaste esplanade.
Un baril de poudre fut placé dans le vestibule du pavillon
de l'Horloge, trois en bas de l'escalier d'honneur, tandis
qu'un amas de matières inflammables était stocké dans le
salon des Maréchaux. Ils enduisirent de goudron l'autel
et l'orgue de la Chapelle et les boiseries du théâtre. Le
feu fut allumé par Bénot et l'incendie embrasa immédia-
tement tout l'édifice. Peu avant 9 heures du soir, l'horloge
du palais s’arrêta sous l'action du feu. Vers 11 heures,
une explosion secoua le pavillon central, laissant le dôme • Le palais incen-
s’abîmer dans une gerbe de flammes. dié.

Le palais brûla pendant trois jours, et l'incendie se pro-


pagea sur une partie du Louvre juste avant les guichets[6] ,
fondant les bronzes, réduisant les marbres en poussière.
Bergeret et ses hommes, ayant commandé un repas
froid, soupèrent sur la terrasse du Louvre en contemplant
l'incendie. Le 27 mai, il ne restait plus des Tuileries que
des pans de murs noircis.
• Le palais après
l'incendie (photographie de Jean-Eugène Durand).
1.5.2 Démolition

Dès 1872, de nombreuses pétitions et requêtes furent


déposées pour la restauration du palais, intégralement
ou dans sa majeure partie. De fait, l'édifice était répa- 2 Les vestiges
rable, puisque seuls les planchers, la toiture et les décors
s’étaient entièrement consumés. Des commissions parle- Les vestiges du palais connurent de nombreuses desti-
mentaires furent constituées : une commission sénatoriale nations : la grille de la cour du Carrousel fut réutili-
écarta ainsi, en 1876, toute idée de voir disparaître les sée dans le château de la famille Esterhazy ; des co-
ruines. Haussmann, Lefuel et Viollet-le-Duc proposèrent lonnes furent relevées dans une villa située à Suresnes,
des projets de sauvegarde des ruines ou de reconstruction une autre à Marly, d'autres colonnes et des parties de mur
d'un nouveau palais. La proposition principale consistait sur l'île de Schwanenwerder, à Berlin Steglitz-Zehlendorf,
en la restauration de la seule partie centrale, isolée, des au collège Stanislas (Paris) ; de nombreuses pierres ser-
Tuileries, comprenant le pavillon de l'Horloge, les deux virent à construire le château de la Punta, propriété du duc
ailes et les deux pavillons du Théâtre et de Bullant, la Jérôme Pozzo di Borgo, au-dessus de la baie d'Ajaccio[7] ;
Petite-Galerie et la galerie des Machines étant donc dé- d'autres vestiges furent rachetés par l'État et dispersés
molies. entre le jardin des Tuileries (au pied du musée du Jeu de
Mais le projet fut mis à mal par le décès de Viollet-le- Paume), les jardins du Trocadéro, ceux du Luxembourg
Duc le 17 septembre 1879, puis par celui de Léonce Rey- et de Chaillot, dans la cour de l'École des beaux-arts et
naud le 14 février 1880, enfin celui d'Hector Lefuel le 26 de celle des Ponts et Chaussées. Une arcade de la façade
décembre 1880, qui étaient tous trois des experts favo- sur jardin à rez-de-chaussée (Catherine de Médicis, Phi-
rables à la reconstruction. Le nouvel architecte respon- lippe Delorme), provenant de l'hôtel Fleury (ancien siège
sable du chantier, Charles Garnier, fut au contraire un de l'École des Ponts-et-Chaussées), se trouve depuis 2011
adversaire de la restauration. Dans son rapport du 30 mai au musée du Louvre, cour Marly[8] .
1881, il mentionna les difficultés à reconstruire le palais : Mais un des vestiges les plus importants reste sans aucun
ruines exposées trop longtemps aux intempéries pour être doute le fronton du pavillon central et son horloge, acheté
conservées, trop faible profondeur des ailes, nécessité de par le musée Carnavalet et toujours visible dans le square
créer des caves contre l'humidité… et il proposa un nou- Georges-Cain, rue Payenne dans le 3e arrondissement.
veau bâtiment à la place. Après maintes tergiversations, la Enfin, de belles statues qui ornaient ce même fronton,
Chambre des députés décida finalement le 21 mars 1882 dont deux statues de Philippe de Buyster, peuvent être
de démolir les ruines. Cette démolition s’effectua de fé- admirées dans le hall qui se trouve sous l'arc de triomphe
8 4 LES PROJETS DE RECONSTRUCTION

du Carrousel du Louvre. Le Figaro acquit des marbres qui 3 Folklore


furent détaillés en presse-papier et offerts en prime à ses
abonnés, tandis que Victorien Sardou recueillit une co- L'histoire du palais des Tuileries est liée à une légende,
lonne pour son parc de Marly, le tailleur Worth des frag- celle de Jean l'écorcheur : boucher ayant son étal sur
ments de sculpture pour son jardin de Suresnes (devenu le site du futur palais et qui, mécontent du montant de
la fondation Foch[9] ). Quarante fragments du palais, ac- l'indemnité que lui offrait l'État pour son expropriation
quis par Léon Carvalho se trouvent à Saint-Raphaël, dans permettant la construction de celui-ci, aurait été égorgé
les jardins d'une de ses demeures de l'époque, la Villa sur ordre de Catherine de Médicis au motif qu'il aurait pu
Magali. exercer un chantage sur elle car il aurait eu connaissances
Curieusement et bien loin, à Quito (Équateur), sur le pa- de ses éventuelles turpitudes. Au moment de mourir, il
lais présidentiel situé Plaza Grande dans le quartier colo- aurait lancé à son bourreau : « Soyez maudits, toi et tes
nial les guides se font un plaisir de signaler aux touristes maîtres ! Je reviendrai ! »[11] . On ne retrouva cependant
français quelques balustrades du palais des Tuileries ache- jamais son cadavre.
tées à la France[10] . Il serait ensuite apparu lors d'un rêve à l'astrologue Cosme
Quant à l'emplacement même du palais des Tuileries, il Ruggieri, auquel il aurait prédit la déchéance des occu-
est aujourd'hui symbolisé par un petit panneau de mau- pants futurs du château et sa propre disparition en même
vaise facture que peu de touristes sont en mesure de re- temps que le palais. Selon certaines sources, c'est lui qui
marquer. lors de cette apparition, aurait prédit à l'astrologue que la
reine mourrait « près de Saint-Germain »[12],[11] .
Plusieurs associations militent encore à ce jour pour la re-
construction à l'identique du palais. Il existe une copie (en Connu sous le nom de « petit homme rouge des Tuile-
plus petit) du palais des Tuileries dans la cour du 4, rue ries », il hantait régulièrement le palais, son apparition
du Faubourg-Montmartre. Ce bâtiment se trouvait pro- annonçant toujours un drame à celui à qui il apparaissait.
bablement en façade du boulevard et a été caché par la Ainsi, il serait apparu à Saint-Denis, au cours de la cé-
construction d'un immeuble. rémonie du couronnement officiel de la reine Marie de
Médicis, le lendemain le roi Henri IV était assassiné[11] .
En juillet 1792, il apparaît à la Reine Marie-Antoinette,
peu de temps avant la chute de la Monarchie ; de même,
en 1815, apparaît-il à Napoléon Ier , quelques semaines
avant la bataille de Waterloo[11] . Enfin il apparut à Louis
XVIII la veille de sa mort et à son frère le comte d'Artois,
quelques jours avant la mort du premier en lui tendant une
couronne royale ensanglantée[11] .
• Le jardin de l'École spéciale Le 23 mai 1871, pendant l'incendie du palais, des témoins
d'architecture avec les colonnes des Tuileries. affirmeront que, pendant que le dôme de la salle des Ma-
réchaux s’effondrait dans les flammes, la silhouette du pe-
tit homme rouge apparut une dernière fois à une fenêtre
du palais[11] .
Cette légende dite du petit homme rouge des Tuileries
serait d'invention récente et ne repose sur aucun fait
digne de foi. Un bandit de grand chemin, surnommé Jean
l'écorcheur, de son vrai nom Johannes Bückler (Schin-
derhannes) pourrait en être à l'origine. À la tête d'une
• Fronton des Tuileries, square Cain bande de chauffeurs, il terrorisa la région, alors française,
(square Georges-Cain). de Mayence sous le Directoire et le Consulat avant d'y
être jugé et guillotiné.

4 Les projets de reconstruction


Depuis la destruction du palais des Tuileries, l'idée d'une
reconstitution de l'ensemble palatial Louvre et Tuileries a
• Vestiges du été plusieurs fois mises en avant. En particulier, sous la
Palais des Tuileries, lorsqu'ils servaient d'élément Troisième République, puis sous la Cinquième, plusieurs
décoratif au sein du jardin des Tuileries. gouvernements envisagèrent la reconstruction du palais.
En 1878, Charles de Freycinet, ministre des Travaux pu-
9

projet[14] .
En 1958, alors qu'il était de retour au pouvoir et souhaitait
quitter le palais de l'Élysée, le général de Gaulle envisagea
également de procéder à sa reconstruction et d'en faire la
résidence du président de la République ; il chargea ainsi
l'architecte Henry Bernard de réfléchir à ce projet[15] .
Indépendamment de ces initiatives, depuis 2002, un co-
mité national pour la reconstruction des Tuileries[16] mi-
lite pour la reconstruction à l'identique du palais des Tui-
leries, avec des fonds collectés auprès d'entreprises pri-
vées. Le coût est évalué à 350 millions d'euros d'après le
Comité. Une commission d'études dirigée par Maurice
Projet soutenu par le gouvernement en 1878.
Druon et composée de partisans du projet, instituée par
arrêté ministériel[17] , a rendu un rapport en février 2007.
Le Comité français d'histoire de l'art, de son côté, s’est
montré très opposé au projet, car les pavillons de Flore
et de Marsan ont été complètement réaménagés depuis
et ne sont donc plus dans l'état du Second Empire, la re-
construction signifierait détruire leur façade du côté cour,
classée aux Monuments historiques. Selon ce comité, la
construction de ce qu'il considère comme un « pastiche »
architectural n'aurait aucun sens, il serait absurde de vou-
loir faire abstraction des 130 ans d'histoire passés depuis
la destruction, l'absence des Tuileries au XXe siècle au-
rait un sens et aurait même marqué l'urbanisme de Paris et
sa grande perspective du Louvre à la Défense. Ce projet
mobiliserait du temps et des ressources alors qu'une par-
Vue de l'enfilade des Champs-Élysées, de la Concorde et du jar- tie du patrimoine architectural français est en danger[18] .
din des Tuileries, vers le palais des Tuileries, sous le Second Em-
L'État, la Ville de Paris et le musée du Louvre se sont
pire, par Charles Fichot. Au premier plan : le rond-point des
Champs-Élysées.
également prononcés contre ce projet.
Pour le comité qui défend la reconstruction[16] , la recons-
truction à l'identique ou une autre version du palais des
Tuileries rétablirait notamment la fameuse perspective
du grand axe historique de Paris, celle de l'avenue des
Champs-Élysées, entre l'Arc de triomphe et la place de la
Concorde, ainsi que du jardin des Tuileries, qui tous ont
été entièrement conçus dès leurs origines (la grande pers-
pective des Champs-Élysées ayant été tracée par Le Nôtre
au XVIIe siècle) pour mettre en scène la longue façade sy-
métrique du palais des Tuileries, siège du pouvoir et rési-
dence officielle des chefs d'État français à Paris avant sa
destruction. La façade était ainsi parfaitement centrée et
perpendiculaire à l'axe. Alors qu’actuellement cette pers-
Vue actuelle de la perspective des Champs-Élysées depuis l'Arc pective est rompue, tous ces vastes et prestigieux espaces
de Triomphe. Le palais des Tuileries a disparu mais les pavillons urbains de la capitale donnent sur du vide, ils auraient
de Flore et de Marsan, remaniés, subsistent aux extrémités. Le « perdu leur sens ». Les bâtiments du Louvre y sont illi-
Louvre quant à lui n'est pas dans l'axe. sibles, le Louvre étant désaxé pour suivre la courbe de la
Seine, de même que la pyramide de Pei n'est pas dans
l'axe. La conception et l'esthétique du jardin des Tuile-
blics, déposa à la Chambre des députés un projet de loi
ries notamment, chef-d’œuvre de Le Nôtre, entièrement
relatif à la reconstruction du pavillon central des Tuile-
dessiné comme un savant parvis théâtral de verdure et
ries, à l'affectation de ce bâtiment à un musée de l'art
de fontaines répondant harmonieusement aux volumes du
moderne et à l'établissement d'un jardin dans la cour du
palais, paraît actuellement vide et incompréhensible pour
Carrousel[13] .
les visiteurs non avertis. Sous la Troisième République, au
En 1882, Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique moment de décider du sort des ruines qui étaient encore
et des Beaux-Arts, soutint la reconstruction du palais et en place, le baron Haussmann avait prévenu les partisans
avait confié à Charles Garnier la mission de réfléchir à ce
10 6 VOIR AUSSI

de la destruction : « Les ruines des Tuileries font encore


obstacle à la vue d'irrégularités que vous allez mettre à
découvert »[19] .
L'architecte-décorateur Juan Pablo Molyneux a pour sa
part proposé l'idée d'édifier une réplique de l'ancien • Le palais des Tuileries et
palais, figurée sur toile et montée sur échafaudage au l'arc de triomphe du Carrousel, photographiés
même endroit, ce à quoi un ministre lui a répondu depuis le Louvre, vers 1865.
qu'il était inenvisageable de réinstaurer un symbole de la
monarchie[20] .

• Projet de transformation de
5 Galerie la façade du palais des Tuileries (1868).

• Le projet de Visconti et 6 Voir aussi


Lefuel, en grande partie réalisée, vers 1860.
6.1 Bibliographie
• Jean Marot, Daniel Marot, L’architecture française
ou recueil des plans, élévations, coupes et profils des
églises, palais, hôtels et maisons particulières de Pa-
ris, et des chasteaux et maisons de campagne ou de
• Le palais des Tuileries vu
plaisance des environs et de plusieurs autres endroits
depuis le Louvre, vers 1868.
de France, bâtis nouvellement par les plus habiles ar-
chitectes et levés et mesurés exactement sur les lieux,
planches 174 à 177, P.-J. Mariette (voir).
• Antoine Boulant, Les Tuileries, palais de la Révo-
lution (1789-1799), Neuilly, 1989, 149 p. (ISBN 2-
• Le palais vu depuis la rue de 9503709-0-X).
Rivoli, côté jardin sous le Second Empire.
• Antoine Boulant, Les Tuileries : Château des rois,
palais des révolutions, Tallandier, 2016, 336 p.
(ISBN 9791021019874).

• Geneviève Bresc-Bautier, Caget, Denis, Jacquin,


Emmanuel, Jardins du Carrousel et des Tuileries,
Éditions de la Réunion des monuments nationaux,
• L'ensemble Louvre et Tuile- 1996.
ries sous le Second Empire.
• Michel Carmona, Le Louvre et les Tuileries : huit
siècles d'histoire, La Martinière, 2004 (ISBN 978-
2846751476).

• Mathieu Couty, La vie aux Tuileries pendant la Ré-


volution, Tallandier, 1988.

• Le palais des Tuileries vu • Jean-Claude Daufresne, Louvre & Tuileries, archi-


depuis la place du Carrousel sous le Second Empire. tectures de papier, éd. Pierre Mardaga, Paris, 1987.
• Jean-Claude Daufresne, Le Louvre et les Tuileries :
architectures de fêtes et d'apparat, Mengès, 1994.
• Guillaume Fonkenell, Le Palais des Tuileries, Hono-
ré Clair/Cité de l'architecture et du patrimoine, 2010
(ISBN 978-2918371045).

• Le pavillon des Tuileries vu • Emmanuel Jacquin, Les Tuileries, du Louvre à la


depuis la place du Carrousel, vers 1860. Concorde, Éditions du patrimoine, 2000 (ISBN 978-
2858222964).
6.3 Articles connexes 11

• Emmanuel Jacquin, Nicolas Sainte Fare Garnot, Le • Les archives des dons aux musées royaux et châteaux
château des Tuileries, 224 p., Éditions Herscher, royaux, dont le palais des Tuileries, et des secours
1988. aux artistes prodigués par le roi Louis-Philippe sont
conservées aux Archives nationales (France).
• Emmanuel Jacquin, « Les Tuileries de Catherine de
Médicis », dans Marie-Noëlle Baudouin-Matuszek • Les archives de la gestion des travaux au palais des
(dir.), Paris et Catherine de Médicis, Paris, Déléga- Tuileries pour le Second Empire sont conservées aux
tion à l'action artistique de la Ville de Paris, 1989, Archives nationales (France).
190 p., 29 cm (ISBN 2-905118-16-4), p. 87-105.
• Les archives des dons aux musées impériaux et des
• Emmanuel Jacquin (dir.), Les Tuileries au XVIIIe encouragements aux artistes prodigués par l’empe-
siècle, Délégation à l'action artistique de la ville de reur Napoléon III sont conservées aux Archives na-
Paris, 1990. tionales (France).
• Nicolas Chaudun, Le Brasier, le Louvre incendié par
la Commune, éd. Actes Sud, 2015 (ISBN 978-2-330- 6.3 Articles connexes
02765-0).
• Journée du 10 août 1792 (la prise des Tuileries)
• Juliette Glikman, La belle histoire des Tuileries,
Flammarion, 2016. • Louvre

En complément : • Réunion du Louvre et des Tuileries

• Liste des demeures royales françaises


• Paul-Yves Sébillot, Folklore et curiosités du vieux Pa-
ris, Éd. Maisonneuve et Larose, 2002. • Liste des résidences des chefs d'État français

• Guide de Paris mystérieux, Éd. Tchou, 1985. • Liste de monuments détruits en France
• Nathalie Tournillon, Légendes et récits de Pa-
ris, Paris, le Grand livre du mois, 2003 (ISBN
9782702888957, OCLC 470160242). 7 Notes et références
• Imbert de Saint-Amand, Les souveraines des Tuile- [1] « Quand Paris brûlait… », Valeurs actuelles.
ries, Éd. Marne.
[2] Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et histo-
• Histoire du Louvre et des Tuileries, Éd. Jean de Bon- rique des rues de Paris et de ses monuments, édition de
not. 1844, p. 645-649, [lire en ligne].

• Les Appartements de S. M. l'Impératrice au Palais [3] D'après G. Lenotre dans Les Tuileries (p. 67), le nom pro-
des Tuileries, Décorés par M. Lefuel, architecte de vient du long séjour qui fit la comtesse de Marsan, gou-
l'Empereur, Publiés par Eugène Rouyer, architecte : vernante des futurs Louis XVI et Louis XVIII.
estampes. Le Libraire Polytechnique de J. Baudry, [4] http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53023764s/f1.
1867. item.r.

[5] Guillaume Fonkenell, Le palais des Tuileries, éd. Honoré


6.2 Liens externes Clair, 2010, p. 191-195.

• Les Tuileries, lieu de mémoire de la Révolution. [6] « Le brasier. Le Louvre incendié par la Commune » par
Nicolas Chaudun sur latribunedelart.com.
• Promouvoir la reconstruction du Palais des Tuile-
ries. [7] Le château possède des éléments des différentes parties
du pavillon central de Delorme, de l'aile Bullant, et de Le
• Pour la reconstruction des Tuileries. Vau, ainsi qu'une copie des parties hautes de la Petite Ga-
lerie du Louvre, y compris le relief central de Cavelier de
• Promouvoir le souvenir du château des Tuileries. 1850. Ce remontage sera endommagé par un incendie en
1978. (Source : Grande Galerie - Le Journal du Louvre,
• Un château construit avec des pierres des Tuileries. juin/juillet/août 2011, no 16).
• Article : « Le goût du faux » sur La Tribune de l'Art. [8] Grande Galerie - Le Journal du Louvre, juin/juillet/août
2011, no 16
• Square Georges-Cain sur Google Street View.
[9] Site officiel.
• Pour avoir une idée de l'aspect des façades du Palais
des Tuileries. [10] Omar Alfredo Guerrero, L'Équateur, p. 104.
12 7 NOTES ET RÉFÉRENCES

[11] Pierre Genève, « Le Petit homme rouge des Tuileries - Lé-


gende urbaine », sur science-et-magie.com, 1990 (consulté
le 18 juin 2016).

[12] Cette prédiction aurait incité Catherine de Médicis a in-


terrompre la construction du palais des Tuileries sis près
de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois et son installation
précipitée à l'hôtel de la Reine en 1572. La reine mère
décéda le 5 janvier 1589 au château de Blois ; le prêtre
appelé pour lui porter l'extrême-onction se nommait Ju-
lien de Saint-Germain.

[13] Jean-Claude Daufresne, Louvre & Tuileries, architectures


de papier, éd. Pierre Mardaga, Paris, 1987, p. 283.

[14] Léopold Sanchez, article du journal Le Figaro du 20 no-


vembre 2010 ().

[15] Jean-Claude Daufresne, Louvre & Tuileries, architectures


de papier, éd. Pierre Mardaga, Paris, 1987, p. 366.

[16] Site officiel du Comité national pour la reconstruction des


Tuileries.

[17] Arrêté du 6 juin 2006 portant création d'une commission


d'études de la reconstruction des Tuileries.

[18] Motion du Comité français d'histoire de l'art.

[19] Le Figaro culture, 20/11/2010, « Et si on reconstruisait les


Tuileries ? », lire en ligne.

[20] Joshua Levine, « Fastes & furious », Vanity Fair no 37,


juillet 2016, pages 100-107.

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13

8 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image


8.1 Texte
• Palais des Tuileries Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_des_Tuileries?oldid=136678162 Contributeurs : Thbz, R, Robbot,
Aroche, Phe, Captain frakas, Francois Trazzi, Phe-bot, Ollamh, Catallaxia, Theon, Chris a liege, Poulpy, Baronnet, Leag, Emdx, Nias,
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soa15, Litlok, Alphabeta, CHEFALAIN, Loveless, Hardin, Thierry Saladin~frwiki, Kirtap, Polmars, Pautard, Apollon, Noar, DatKy, Vol
de nuit, Karl1263, Remi Mathis, Mini.fb, Kilianours, Asabengurtza, Ptyx, Kertraon, Rhadamante, Rc1959, NicoV, Acer11, LouisBB,
Voxhominis, Kropotkine 113, Rémih, Le Pied-bot, Pj44300, JAnDbot, Starus, Jospe, Thesupermat, Nono64, Madame Grinderche, Se-
bleouf, Philippenusbaumer, CommonsDelinker, Vali103, Erabot, M-le-mot-dit, Jérônymous, Salebot, Speculos, Tépabot, Vincent Lex-
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moquedevous, Addbot, Archives nationales (France), Juliorin, Poissons1957, Cédric-Salim, Botte, Fcrouyer, Do not follow, Tommy-Boy,
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8.2 Images
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14 8 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE

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• Fichier:Hippolyte_Bellangé_-_Un_jour_de_revue_sous_l’Empire_-_1810.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/
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Contributeurs : L’Histoire par l’image [2], digital version produced by Agence photographique de la Réunion des musées nationaux [3]
Artiste d’origine : Hippolyte Bellangé
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• Fichier:Jardin_et_Palais_des_Tuileries,_1585.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b6/Jardin_et_Palais_
des_Tuileries%2C_1585.jpg Licence : Public domain Contributeurs : This image is available from the Brown University Library under the
digital ID 1145904854793561. Artiste d’origine : Theodor Josef Hubert Hoffbauer
• Fichier:Lefuel_Tuileries_1868.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/23/Lefuel_Tuileries_1868.jpg Li-
cence : Public domain Contributeurs : Archives nationales Artiste d’origine : Hector Lefuel
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Louvre_1860.jpg Licence : Public domain Contributeurs : Archives nationales Artiste d’origine : Hector Lefuel
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Contributeurs : www.vivoscuola.it : Home ; Picture Artiste d’origine : Léonard de Vinci
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Public domain Contributeurs : photos-galeries.com Artiste d’origine : Inconnu<a href='https://www.wikidata.org/wiki/Q4233718'
title='wikidata:Q4233718'><img alt='wikidata:Q4233718' src='https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/ff/
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• Fichier:Louvre_tuileries.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/86/Louvre_tuileries.jpg Licence : Public do-
main Contributeurs : ? Artiste d’origine : Extrait du plan de Merian.
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Louis_L%C3%A9opold_Boilly.jpg Licence : Public domain Contributeurs : Cette image est disponible sur la Prints and Photographs
division de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis sous le numéro d’identification ppmsca.15902.
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A8que_de_l%27architecture_et_du_patrimoine_-_APMH00006641.jpg Licence : Public domain Contributeurs : Ministère de la Culture
(France) - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine - diffusion RMN (image) Artiste d’origine : Jean-Eugène Durand
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vue_prise_du_Jardin_des_Tuileries.jpg Licence : Public domain Contributeurs : Cette image est disponible sur la Prints and Photographs
division de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis sous le numéro d’identification ppmsca.31565.
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004_Tuileries.jpg Licence : Public domain Contributeurs : http://www.tuileries.org/page.php?id=ensemble.louvrestuileries Artiste d’ori-
gine : Boumier
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PierreTetarVanElvenF%C3%AAteAuxTuileries10juin1867.JPG Licence : Public domain Contributeurs : Musée Carnavalet Artiste d’ori-
gine : Pierre Tetar van Elven
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Place_de_la_Concorde-_seen_from_Arc_de_Triomphe.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine :
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8.3 Licence du contenu 15

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