Place de la Concorde

Pour les articles homonymes, voir Place de la

Concorde (homonymie) et Place de la Révolution
(homonymie).

La place de la Concorde, avec 8,64 hectares[réf. nécessaire] ,

est la plus grande place de Paris. Le nom aurait été choisi
par le Directoire pour marquer la réconciliation des Fran-
çais après les excès de la Terreur.

1 Localisation
Située sur la Rive droite, dans le 8e arrondissement, au
pied des Champs-Élysées, elle relie ceux-ci, qui montent
vers le nord-ouest, aux jardin des Tuileries qui s’étendent
vers le sud-est. Par la rue Royale, elle ouvre au nord
sur la Madeleine et au sud, par le pont de la Concorde
qui traverse la Seine vers le 7e arrondissement, sur le
palais Bourbon. Administrativement, la place elle-même
est située dans le quartier des Champs-Élysées, dont elle
est l’extrémité orientale. Mais les deux bâtiments qui la
bordent au nord, de part et d’autre de la rue Royale,
sont dans le quartier de la Madeleine, toujours dans
le 8e arrondissement, tandis que le jardin des Tuileries Plaque de la place de la Concorde avec au dessus la plaque de
qui la jouxte est situé dans le quartier Saint-Germain- son ancien nom Place Louis XVI
l'Auxerrois du 1re arrondissement.
Proche du centre de Paris, la place occupe une position
privilégiée, car elle ponctue deux grands axes : érigée au centre de la place et détruite à la Révolution,
sont parmi les pionniers.
• axe nord-sud constitué par Montmartre, les grands Sa dénomination a changé de nombreuses fois, traduisant
magasins du boulevard Haussmann, l'église de la l'instabilité des régimes politiques de la France depuis
Madeleine, l'Assemblée nationale. 1789 et une série d'événements joyeux, tragiques ou glo-
rieux, certains d'une grande portée historique, qui se sont
• axe ouest-est constitué par l'Arche de la Défense, déroulés sur son sol. Elle s’est appelée place Louis XV,
l'Arc de triomphe, l'avenue des Champs-Élysées, le puis place de la Révolution après le 10 août 1792, place
jardin des Tuileries et le Musée du Louvre. de la Concorde sous le Directoire, le Consulat et l'Empire,
à nouveau place Louis XV puis place Louis XVI sous la
Restauration, place de la Charte en 1830, pour reprendre
2 Description enfin sous la Monarchie de Juillet le nom de place de la
Concorde. De même les monuments qui ont orné ou au-
Cet ensemble monumental est, au point de vue de raient dû orner son centre : statue équestre de Louis XV,
l'aménagement urbain, la plus importante création du statue de la Liberté, statue de Louis XVI, obélisque de
Siècle des Lumières dans la capitale. Il exprime un mo- Louqsor.
ment privilégié dans l'évolution du goût français : ce- Les aménagements, modestes sous la Révolution (ins-
lui qui voit, vers le milieu du XVIIIe siècle, le déclin tallation des chevaux de Marly en 1794), ont été im-
du style rocaille et la naissance d'un nouveau classicisme portants sous la Monarchie de Juillet (en 1836, érection
dont Ange-Jacques Gabriel, son architecte, et Edme Bou- de l'obélisque, travaux d'embellissement de Hittorff : les
chardon, le sculpteur de la statue équestre de Louis XV deux fontaines, les statues des huit principales villes de

1
2 3
France (les huit « matrones » vêtues à la grecque et cou-
ronnées de tours, leurs socles logeant des fonctionnaires
et leur famille en attendant l'érection des statues[1] ), les
lampadaires et les colonnes rostrales). Le Second Em-
pire supprima les fossés pour améliorer la circulation.
Le dernier aménagement sur le plan de l'architecture a
été en 1931 la disparition de l'hôtel Grimod de La Rey-
nière, construit en 1775 dans le respect de l'ordonnance
de Gabriel, mais défiguré au fil du temps par des adjonc-
tions successives, et son remplacement par l'ambassade
des États-Unis dans le respect du projet originel. De-
puis 1937, aucun changement notable ne peut plus af-
fecter la place qui est classée dans son ensemble. Signa-
lons un dernier embellissement en 1998, à l'initiative de
l'égyptologue Christiane Desroches Noblecourt, la mise
en place du pyramidion doré de l'obélisque.
3 Historique
3.1 XVIIIe siècle
Le projet de Gabriel pour la place Louis XV.
Au XVIIIe siècle, ce n'était qu'une esplanade entourée, à
moitié d'un fossé qui servait de magasin pour les marbres
et communiquait par une barrière, un poste de gabelle
et le port aux marbres[2] . Deux grands égouts découverts
traversaient les deux extrémités de ce terrain, l'un coulant
dans le fossé des Tuileries, l'autre le long des Champs- Le projet d'aménagement de la place Louis XV par Bernard Poyet
(1789).
Élysées[3] .
La Ville de Paris, en la personne de ses échevins et de
son prévôt des marchands, décide, en 1748, d'ériger une
statue équestre de Louis XV pour fêter le rétablisse-
ment du roi après la maladie dont il a été atteint à Metz.
Un concours est lancé pour trouver le meilleur emplace-
ment, concours auquel participent dix-neuf architectes,
parmi lesquels Germain Boffrand, Gabriel de Lestrade
et Jacques-Germain Soufflot. L'un d'eux, Ange-Jacques
Gabriel, propose de retenir une simple esplanade de terre
battue, sans fonction, sans dessin, qui se situe au bout
du jardin des Tuileries, et qu'on appelle « esplanade du
Pont-Tournant », en référence à un pont de bois qui en-
jambe alors le fossé bordant la terrasse des Tuileries. Bien
HISTORIQUE
qu'excentré, l'endroit peut servir à l'urbanisation des nou-
veaux quartiers qui tendent à se construire vers l'ouest de
la capitale, dans le faubourg Saint-Honoré.
Le Roi est propriétaire de l'essentiel de ces terrains, ce qui
permet de limiter les expropriations nécessaires. Avant
même que la décision ait été officiellement prise, des né-
gociations ont été engagées avec les héritiers de John Law,
propriétaires de terrains qui empiètent sur l'emplacement
nécessaire à la création, à cet endroit, d'une place royale,
inscrite dans le vaste réseau de places royales qui vont, à
Rennes, Rouen, Bordeaux, Dijon, Nantes ou Montpellier,
théâtraliser la représentation équestre de Louis XV. Es-
paces de parade pour la statue, ces places se développent
selon un principe qui va rester, à Paris, très ouvert, parce
qu'il s’inscrit dans une zone encore vierge d'urbanisation.
Valorisée par les façades dessinées par Gabriel, la place
Louis XV devient un intermède architectural entre les
frondaisons des Tuileries et l'échappée verte des Champs-
Élysées.
En 1753, un concours est ouvert pour l'aménagement de
l'esplanade, réservé aux membres de l'Académie royale
d'architecture. Gabriel, directeur de l'Académie en sa
qualité de Premier architecte du Roi, est chargé d'établir
un projet empruntant les meilleures idées émises par les
concurrents. Bénéficiant du soutien de Madame de Pom-
padour, qui supervisera l'ensemble des travaux, son projet
est accepté en 1755. L'accord entre la Ville de Paris, les
représentants du Roi et les héritiers de Law est signé en
1758. En échange des terrains qu'ils cèdent, les héritiers
recevront le bâtiment situé au nord-ouest de la place ainsi
que les terrains à construire de part et d'autre de la future
rue Royale. Ils consentent à payer la construction des fa-
çades de tous les bâtiments dont ils auront la propriété et
acceptent la servitude de galeries publiques sur la place.
Commencée par Edme Bouchardon et achevée par Jean-
Baptiste Pigalle, la statue équestre de Louis XV est inau-
gurée le 20 juin 1763. Elle est placée au centre de
l'esplanade, face à l'est, à l'intersection de l'axe de la nou-
velle rue Royale, qui relie la Madeleine à la Seine, et de
l'axe du jardin des Tuileries et de l'avenue des Champs-
Élysées. Le roi est vêtu à la romaine, coiffé d'un catogan
et couronné de lauriers. Le piédestal, dû à Jean-François-
Thérèse Chalgrin, est orné de bas-reliefs et, à chaque
angle, d'une statue de bronze évoquant les vertus du Roi :
la Force, la Justice, la Prudence et la Paix. Comme le
monarque est devenu, à l'époque de l'inauguration de la
statue, largement impopulaire, on la chansonne en ces
3.2 Révolution 3

termes : C'est aussi là que Louis XVI et Marie-Antoinette ont été

exécutés.
Ah ! la belle statue, ah ! le beau piédestal, Dès le 12 juillet 1789, les bustes de Jacques Necker et de
Philippe d'Orléans y sont exhibés ; le prince de Lambesc
Les vertus sont à pied et le vice à cheval.
et ses dragons chargent les manifestants. Le lendemain, la
foule pille les armes du Garde-meuble (situé dans le bâti-
Le 30 mai 1770, la place est le théâtre d'un événement ment nord-est) pour « aller à la Bastille ». Le 6 octobre,
dramatique : alors qu'un feu d'artifice est tiré en l'honneur Louis XVI, Marie-Antoinette et le dauphin (futur Louis
du mariage du dauphin et de l'archiduchesse Marie- XVII), ramenés de Versailles à Paris par le peuple, font
Antoinette d'Autriche, 133 personnes périssent piétinées leur entrée au palais des Tuileries en traversant la place
et étouffées lors d'une panique provoquée par un incendie Louis-XV.
déclenché par la chute d'une fusée.
Le 11 août 1792, lendemain de l'abolition de la monar-
Ce n'est qu'en 1772 que la place est achevée. Une en- chie, la statue équestre de Louis XV est renversée de son
ceinte octogonale, pourvue d'une balustrade, bordée de piédestal puis envoyée à la fonte. À cette occasion, la
fossés de 20 mètres de large et cantonnée de guérites, est place Louis XV est rebaptisée place de la Révolution. Le
créée pour ceindre ce vaste espace. Seul le côté nord de 10 août 1793, sur le piédestal, resté vide pendant un an,
la place est bâti, ce qui dégage la vue sur la Seine. Une de l'ancienne statue de Louis XV est érigée une statue de
partie du programme ne sera toutefois jamais réalisée : la Liberté de François-Frédéric Lemot, effigie de plâtre
ainsi, Gabriel avait prévu de surmonter les guérites de représentant la Liberté coiffée d'un bonnet rouge et te-
groupes sculptés représentant des trophées, et de créer nant une pique dans la main droite. Elle fut retirée en juin
deux fontaines de part et d'autre de la statue ; en outre, 1800.
les deux grands bâtiments au nord de la place devaient
La guillotine y est déplacée depuis la place du Carrou-
être encadrés, légèrement en retrait, par deux hôtels plus
sel pour y décapiter, sur le lieu même de leur forfait,
petits et identiques. La place est baptisée place Louis XV.
certains des voleurs du diamant bleu de la Couronne[5] .
En 1776, l'espace intérieur est divisé en quatre compar-
Elle y vient, mais provisoirement, en octobre 1792, pour
timents de gazon entourés de barrières peintes en vert.
l'exécution des voleurs de bijoux de la Couronne au
En 1789, l'architecte Bernard Poyet propose au roi un Garde-meuble. Elle réapparaît ponctuellement le 21 jan-
aménagement de la place Louis XV avec l'édification de vier 1793 pour l'exécution de Louis XVI ; unique cas où
bâtiments aux quatre angles de la place. L'opéra eût été elle est dressée à l'ouest de la place, à mi-distance du pié-
installé dans le bâtiment du nord-est, mais ce projet n'a destal central et de l'entrée des Champs-Élysées. C'est en-
pas de suite[4] . fin le 11 mai 1793 qu'elle s’y fixe à demeure, pour y rester
jusqu'au 9 juin 1794, veille de l'instauration de la loi du
22 Prairial an II instaurant 'la grande Terreur', et cette
3.2 Révolution fois à l'est de la place, entre le centre et l'entrée du jardin
des Tuileries. Sur les 2 498 personnes guillotinées à Pa-
ris pendant la Révolution, 1 119 le sont place de la Ré-
volution. Parmi elles, outre Louis XVI, on retiendra les
noms de Marie-Antoinette, Charlotte Corday, madame
Roland, les Girondins, Philippe d'Orléans, Madame Du
Barry, Danton, Malesherbes et Lavoisier…
Après être restée quatre jour place Antoine (actuelle
place de la Bastille), la guillotine est transférée le 13
juin 1794 place du Trône-renversé (actuelle place de la
Nation) et ne revient place de la Révolution que pour
l'exécution de Maximilien de Robespierre et ses amis (10
thermidor an II - 28 juillet 1794). Le 30 juillet 1794, la
guillotine est ramenée place de Grève qui était son em-
placement initial entre le 25 avril et le 21 août 1792.
Par ailleurs, les chevaux dits de Marly, œuvre de
L'exécution de Louis XVI. À droite, le piédestal de la statue de Guillaume Coustou, sont installés à l'entrée des Champs-
Louis XV. Élysées en 1795.
Le 25 octobre 1795, dernier jour de la Convention et
Au temps de la Révolution française, la place est le lieu
veille de l'instauration du Directoire, le gouvernement dé-
de passage obligé pour des convois, qu'ils soient improvi-
cide de rebaptiser la place de la Révolution place de la
sés ou ritualisés par le protocole des fêtes. Elle sera l'un
Concorde.
des grands lieux de rassemblement de la période révo-
lutionnaire, surtout lorsque la guillotine y sera installée.
4 3 HISTORIQUE

3.3 XIXe siècle lera aucun événement politique ». L'opération, véritable

prouesse technique, est réalisée le 25 octobre 1836 sous
Article détaillé : Fontaines de la Concorde. la direction de l'ingénieur de la marine Apollinaire Le-
Marquée par le souvenir sanglant de la Terreur et de bas, en présence de plus de 200 000 personnes. Le roi et
la famille royale, incertains du succès de l'opération, ont
préféré y assister depuis les salons de l'hôtel du Garde-
meuble, ne paraissant sur le balcon que pour recueillir les
applaudissements de la foule au moment précis où le mo-
nolithe se dresse à la verticale.

La place de la Concorde, avant les transformations du règne de

Louis-Philippe, peinte par Giuseppe Canella en 1829.

l'exécution de la famille royale, la place de la Concorde

pose un problème politique aux gouvernements du XIXe
siècle. La statue de la Liberté ayant été retirée sous le
Consulat, et les projets consistant à édifier une statue
de Charlemagne, puis une fontaine, ayant été abandon-
nés, c'est finalement Louis XVIII qui envisage de bâtir
au centre de la place un monument à la mémoire de son
frère Louis XVI : la statue du roi martyr, encadrée d'une
chapelle et d'un saule pleureur. Charles X pose la pre-
mière pierre le 3 mai 1826. La même année, la place de
la Concorde est rebaptisée place Louis XVI (l'inscription
était toujours visible à l'angle de la rue Boissy-d'Anglas
jusqu'à récemment). Mais la statue projetée ne sera ja- Fontaine de Jacques Hittorff sur la place de la Concorde.
mais élevée, interrompue par la révolution de juillet 1830,
qui redonne à la place son nom définitif de place de la Entre 1836 et 1846, la place est transformée par
Concorde. l'architecte Jacques-Ignace Hittorff qui conserve le prin-
cipe imaginé par Gabriel. Il ajoute deux fontaines (qui ont
l'audace d'être en fonte de fer) monumentales de part et
d'autre de l'obélisque et ceinture la place de lampadaires
et de colonnes rostrales. La place se veut ainsi une cé-
lébration du génie naval de la France, en référence à la
présence, dans l'un des deux hôtels édifiés par Gabriel,
du ministère de la Marine. Les deux fontaines — inaugu-
rées le 1er mai 1840 par le préfet Rambuteau — célèbrent
la navigation fluviale (fontaine nord, avec des figures as-
sises représentant le Rhin et le Rhône et les récoltes de
raisins et de blé) et la navigation maritime (fontaine sud,
avec la Méditerranée, l'Océan et la pêche). Pour la réa-
lisation des statues ornant ces fontaines, l'architecte fera
Érection de l'obélisque de Louxor sur la place de la Concorde. appel à de nombreux artistes : Jean-François-Théodore
Gechter, Honoré Jean Aristide Husson, François Lanno,
En 1831, le vice-roi d'Égypte, Méhémet Ali, offre à la Nicolas Brion, Auguste-Hyacinthe Debay, Antoine Des-
France les deux obélisques qui marquent alors l'entrée boeufs, Jean-Jacques Feuchère, Antonin-Marie Moine,
du Temple de Louxor à Thèbes. Seul le premier d'entre Jean-Jacques Elshoecht (dit Carle Elshoecht) et Louis-
eux sera transporté vers la France et arrivera à Paris le Parfait Merlieux. Les colonnes rostrales portent des
21 décembre 1833. C'est Louis-Philippe qui décide de proues de navire, qui évoquent également l'emblème de
l'ériger sur la place de la Concorde où « il ne rappel- la Ville de Paris. Les statues allégoriques de huit villes
 5

françaises dessinent le contour de l'octogone imaginé par

Gabriel. Celle évoquant Strasbourg, par James Pradier est
drapée de noir à partir de 1871, date du rattachement de
l'Alsace-Lorraine à l'Allemagne.
En 1854, les fossés, qu'Hittorff avait conservés, sont com-
blés pour mieux adapter la place à la circulation.

3.4 XXe siècle

• Le 6 février 1934, la manifestation des ligues
d’extrême-droite se concentre place de la Concorde.
Les affrontements avec les forces de l'ordre font 20
morts et 2 300 blessés. Le terre-plein central en 2011.

La place de la Concorde, avec son sol, ses fontaines,

ses statues, ses guérites, ses balustrades, ses colonnes et la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présiden-
ses lampadaires fait l'objet d'un classement au titre des tielle. Elle sert également de lieu de meeting en
monuments historiques par arrêté du 23 mars 1937[6] . plein air pour le président-candidat Nicolas Sarko-
zy le 15 avril 2012 pour contrer un rassemblement
à l'esplanade du château de Vincennes de François
• Le 14 juillet 1979, Jean Michel Jarre y donne un Hollande au même moment.
concert.
• Durant l'été 2007, la place est vidée de ses passants
• Le 1er décembre 1993, à l'occasion de la Journée pour les besoins du tournage du film d'Éric et Ram-
mondiale du Sida, l'association Act Up-Paris revêt zy, Seuls Two.
l'obélisque d'un préservatif géant de 30 mètres et re-
baptise symboliquement la place : place des morts du
Sida. 4 Architecture
• Le 7 mai 1995, les sympathisants de Jacques Chirac La place a été conçue par Ange-Jacques Gabriel en 1755
y célèbrent son élection à la présidence de la Ré- comme un octogone bordé par les Champs-Élysées et le
publique. Ceci faisait écho à la victoire de François jardin des Tuileries. Les fontaines, ajoutées par Hittorff,
Mitterrand le 10 mai 1981, fêtée sur une autre place sont inspirées de celles de la basilique Saint-Pierre de
symbolique : la place de la Bastille. Rome.
La principale particularité de la place de la Concorde est
• En l’an 2000, le grimpeur urbain français Alain Ro-
qu'elle est limitée par du « vide » sur trois côtés (contrai-
bert escalade l’obélisque, sans avertir personne et
rement à la plupart des places qui sont entourées par des
sans aucun dispositif de sécurité.
bâtiments sur tous les côtés) : les Champs-Élysées, le jar-
din des Tuileries, et la Seine.

4.1 Hôtels

À l'extrémité nord, deux larges bâtiments identiques

Vue panoramique de la place de la Concorde en 1919 (des ca- en pierre ferment la perspective. Divisées par la rue
nons sont disposés derrière les rambardes). Royale, ces structures sont parmi les meilleurs exemples
de l'architecture du XVIIIe siècle.
Seules les façades ont été dessinées par Gabriel et éri-
3.5 XXIe siècle gées entre 1766 et 1775. Elles s’inspirent de la colon-
nade du Louvre édifiée par Claude Perrault par le principe
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou d'une colonnade élevée sur un soubassement fortement
incomplète. Votre aide est la bienvenue ! marqué (ici par de vigoureux bossages), le grand entable-
ment, les pavillons d'angle, et aussi par des éléments de
décor comme les médaillons ovales ornés de guirlandes.
• Le 6 mai 2007, comme en mai 1995 pour l'élection Les frontons sont décorés d'allégories de l'agriculture, du
de Jacques Chirac, la place est utilisée pour fêter commerce, de la magnificence et de la félicité publique
6 4 ARCHITECTURE

loppa considérablement ses bureaux jusqu'à occuper

tout le bâtiment. Les décors intérieurs, d'une grande
magnificence, sont l'œuvre de l'architecte Jacques
Gondouin et constituent une étape importante dans
l'évolution du goût au XVIIIe siècle. Ils ont malheu-
reusement été profondément dénaturés par les trans-
formations effectuées sous le Second Empire, même
si les grands salons d'apparat et la Galerie Dorée
conservent encore quelques éléments d'origine.

Le bâtiment situé à l'ouest abrite en partie l'hôtel de Crillon et le

siège de l'Automobile Club de France.

À gauche, l'hôtel de Coislin (à ne pas confondre avec l'hôtel de

Crillon), à droite l'hôtel de la Marine et au centre la rue Royale.

Réverbère de la place de la Concorde. Dans le fond, l'hôtel

Crillon à gauche et le ministère de la Marine à droite.

• Le bâtiment situé à l'ouest de la rue Royale devait

Le numéro 8 a conservé le dessin de la numérotation de 1805.
par Michel-Ange Slodtz et Guillaume II Coustou.
• Le bâtiment, situé à l'est de la rue Royale commu-
nément appelé hôtel de la Marine, a été bâti sur
des plans de Gabriel sous la direction de Jacques-
Germain Soufflot et fut, dès l'origine, entièrement
propriété de la Couronne. D'abord affecté au Garde-
Meuble, dont les galeries étaient ouvertes au public
tous les premiers mardis de chaque mois de la Qua-
simodo à la Saint-Martin entre 9 heures et 13 heures,
il accueillit à partir de 1789, le ministère de la Ma-
rine qui, sous la direction de Denis Decrès, déve-
originellement abriter le nouvel hôtel des Monnaies
dont la construction était projetée depuis 1768. Mais
cet emplacement fut en définitive jugé trop éloigné
du quartier des affaires, et un arrêt du Conseil décida
que le nouvel édifice s’élèverait à son emplacement
actuel sur le Quai de Conti. Le terrain situé derrière
la colonnade occidentale fut alors divisé en quatre
lots qui furent cédés à des particuliers, à charge pour
eux d'élever des hôtels particuliers derrière la façade
de Gabriel :
• L’hôtel de Coislin (no 4), le plus proche de la
rue Royale, ne conserve du décor original que
des boiseries en chêne ornées de guirlandes et
de fleurs dans les salons de l'étage.
• Les deux hôtels, parfois appelés hôtel de
Plessis-Bellière (no 6) et hôtel Cartier (no 8),
donnant sur la colonnade ont été construits par
l'architecte Pierre-Louis Moreau-Desproux, le
4.2 Obélisque 7

premier pour l'un de ses amis, Rouillé de Le peintre Charles-Louis Clérisseau y exécuta le
l'Estang (écuyer, secrétaire du roi et trésorier- premier décor à l'antique inspiré des découvertes
général des deniers de la Police), et le se- archéologiques faites à Pompéi et Herculanum.
cond pour lui-même. Ils ont été réunis après L'hôtel abrita ensuite le Cercle impérial, puis le
1901 pour le compte de l'Automobile Club de Cercle de l'Union artistique. Défiguré par des ad-
France et transformés en 1912 par l'architecte jonctions successives, l'hôtel a été rasé et remplacé
Gustave Rives. par un pastiche de style néo-classique édifié entre
• L’hôtel d'Aumont (no 10), à l'angle de la 1931 et 1933 par les architectes William Delano et
rue Boissy-d'Anglas, a été construit par Victor Laloux pour abriter l'ambassade des États-
l'architecte Louis-François Trouard, le décor Unis. Cet hôtel, qui répond bien à l'Hôtel de Talley-
intérieur étant réalisé par Pierre-Adrien Pâ- rand, rétablit la symétrie du côté nord de la place
ris. En 1788, l'hôtel est acheté par le comte telle que Gabriel l'avait initialement envisagée.
de Crillon. En 1907, le bâtiment est rache-
té par la Société des Grands Magasins du Il est à noter que les hôtels de la place de la Concorde
Louvre et transformé en un luxueux hôtel de conservent les plus anciennes numérotations de Paris.
voyageurs, l'hôtel de Crillon, par l'architecte Elles ont été mises en place en 1805, à la suite du dé-
Walter-André Destailleur. Celui-ci laisse in- cret du 4 février 1805 par lequel le préfet Frochot met en
tact l'escalier d'honneur, édifie les façades sur place des numéros de rue dans Paris intramuros[7] .
cour dans le style de Gabriel, mais fait démon-
ter la plupart des décors intérieurs d'origine.
Ainsi, dans le salon des Aigles du premier 4.2 Obélisque
étage, modèle de salle à l'antique conçue par
Pâris, il ne laisse en place que la sculpture du
plafond, mais fait copier les boiseries, les six
portes monumentales et leurs encadrements et
la glace, œuvre de l'ébéniste Bellangé, tandis
que les originaux sont réinstallés dans l'hôtel
de La Tour d'Auvergne (actuelle ambassade du
Chili), avenue de La Motte-Picquet. D'autres
boiseries se trouvent au Metropolitan Museum
of Art de New York et à la Villa Île-de-France,
édifiée à Saint-Jean-Cap-Ferrat pour Béatrice
Ephrussi de Rothschild. C'est dans cet hôtel
que fut élaboré, du 3 février au 11 avril 1919,
par le président Wilson et les délégués alliés,
le pacte constitutif de la Société des Nations
(plaque commémorative).

Conformément au dessein de Gabriel, des lettres patentes

des 21 juin 1757 et 30 octobre 1758 (toujours en vigueur)
prescrivirent que les bâtiments situés aux angles nord-est
et nord-ouest de la place soient construits selon des prin-
cipes similaires.

• À l'angle nord-est, du côté de la rue Saint-Florentin,

l'hôtel de Talleyrand ou hôtel de Saint-Florentin (ac-
tuellement propriété du gouvernement des États-
Unis, occupé par le cabinet d'avocats Jonesday), Obélisque de la place de la Concorde.
est une œuvre de l'architecte Jean-François-Thérèse
Chalgrin.
• Au nord-ouest de la place, du côté de la rue
Boissy-d'Anglas, s’élevait jusqu'en 1775 le Dépôt
des marbres de la Couronne. Après sa suppression,
le terrain fut concédé au fermier général Laurent
Grimod de La Reynière, à charge pour lui d'édifier
un bâtiment analogue à l'hôtel de Saint-Florentin,
connu sous le nom d’hôtel Grimod de La Reynière.
Articles détaillés : Obélisque de Louxor et Chronologie
du transfert de l'obélisque de Louxor à Paris.
L'obélisque égyptien de Louxor, vieux de 3 300 ans
(XIIIe siècle av. J.-C.), fut transporté en France en
1836, offert par l'Égypte en reconnaissance du rôle du
Français Champollion qui a été le premier à traduire
les hiéroglyphes. Le roi Louis-Philippe le fit placer au
centre de la place lors son l'aménagement par l'architecte
8 6 QUELQUES PERSONNES QUI FURENT GUILLOTINÉES PLACE DE LA RÉVOLUTION

Hittorff. Haut de 22,86 mètres, le monolithe, en granite
rose de Syène, pèse 227 tonnes. Il est érigé sur un socle
de 9 mètres et est coiffé d'un pyramidion doré de plus de
trois mètres et demi. Les hiéroglyphes qui le recouvrent
célèbrent la gloire du pharaon Ramsès II.
Le sommet de cet obélisque est surmonté d'un
pyramidion de plus de 3,50 m, ajouté en juillet 1998,
aussi pointu qu'étincelant, fait de bronze et de feuilles
d'or. Il est censé remplacer un précédent ornement
sommital, emporté lors d'invasions en Égypte au VIe
siècle.
L'obélisque se situe sur la ligne de l'axe historique de Paris
qui va de l'Arc de triomphe du Carrousel à l'Arche de la
Défense en passant par le jardin des Tuileries et l'avenue
des Champs-Élysées.
L’obélisque sert aussi de gnomon à un cadran solaire dont
les chiffres romains et les lignes sont tracés au sol par des 4.4
incrustations de métal dans le revêtement du centre de la
place[8] .
• Lille et Strasbourg par James Pradier. Situées à
l'angle nord-est (côté Rue de Rivoli) de la place.
On dit que Pradier prit, pour modèle de Strasbourg,
Juliette Drouet qui avait été sa maîtresse avant de
devenir celle de Victor Hugo. La statue de Stras-
bourg fut longtemps voilée d'un crêpe noir et fleurie
en rappel du deuil de l'Alsace-Lorraine, annexée par
l'Empire allemand en 1871.
• Lyon et Marseille par Louis Petitot. Situées à l'angle
sud-est (côté Musée de l'Orangerie) de la place.
• Bordeaux et Nantes par Louis-Denis Caillouette. Si-
tuées à l'angle sud-ouest (côté Cours la Reine) de la
place.
Fontaines

4.3 Statuaire

La fontaine des Fleuves.

Article détaillé : Fontaines de la Concorde.

Les deux fontaines de la place de la Concorde sont situées

de part et d'autre de l'obélisque. L’œuvre de l'architecte
Statue de Strasbourg.
Jacques Ignace Hittorff qui ajoute ces deux fontaines mo-
numentales - la Fontaine des Mers placée au sud (cô-
En 1794, les deux groupes sculptés par Antoine Coysevox
té Seine) et la Fontaine des Fleuves au nord (côté rue
représentant la Renommée et Mercure montés sur le che-
Royale).
val ailé Pégase furent placés aux Tuileries et remplacés
par les chevaux de Marly de Guillaume Coustou qui dé-
coraient l'abreuvoir du château de Marly. Ceux-ci furent
ensuite placés à l'entrée de l'avenue des Champs-Élysées 5 Citations
en 1795 à l'initiative du charpentier Huzard, qui redoutait
le vandalisme qui les menaçait. Les quatre groupes ont été
• « La place de la Concorde n'est pas une place, c'est
remplacés en 1984 par des moulages[9] .
une idée. » (Curzio Malaparte)
À chacun des coins de la place octogonale se trouve une
statue représentant une ville française :

• Brest et Rouen par Jean-Pierre Cortot. Situées à
l'angle nord-ouest (côté Hôtel de Crillon) de la place.
Selon la tradition populaire, Louis XVI aurait été
guillotiné à l'emplacement de la statue de la ville de
Rouen. Certains monarchistes s’y rassemblent tou-
jours chaque 21 janvier[réf. nécessaire] .
6 Quelques personnes qui furent
guillotinées place de la Révolu-
tion
• Louis XVI, le 21 janvier 1793.
 9

Au début, les corps étaient transportés au cimetière de la

Madeleine (aujourd’hui square Louis-XVI) et y reposent
toujours.
À partir de 1794, les dépouilles des condamnés furent
transférées au cimetière des Errancis. Depuis les travaux
d'urbanisme au XIXe siècle, leurs ossements ont tous été
retirés de ce cimetière et entreposés pêle-mêle dans les
catacombes.

7 Desserte
La place de la Concorde de nuit.

Ce site est desservi par la station de métro Concorde. qui

Article détaillé : Exécution de Louis XVI. a repris le nom de la place.

• Marie-Antoinette d'Autriche, le 16 octobre 1793.

8 Photographies
Article détaillé : Exécution de Marie-Antoinette
d'Autriche.

• Charlotte Corday, le 17 juillet 1793.

• Les Girondins, le 30 et 31 octobre 1793.

• Vue générale.
• Olympe de Gouges, le 3 novembre 1793

• Louis Philippe, duc d'Orléans, le 6 novembre 1793.

• Mme Roland, le 8 novembre 1793.

• Jacques-René Hébert, le 24 mars 1794.

• Georges Jacques Danton, le 5 avril 1794.

• Camille Desmoulins, le 5 avril 1794.

• Obélisque de la place de la
• Jean-Joseph de Laborde, le 18 avril 1794. Concorde dans le 8e arrondissement de Paris.

• Antoine Lavoisier, le 8 mai 1794.

• Jean-Baptiste Tavernier-Boullongne, le 8 mai 1794.

• Élisabeth de France (Mme Élisabeth), le 10 mai

1794.
• Fontaines de la Concorde.
• Maximilien de Robespierre, le 28 juillet 1794.

Article détaillé : Exécution de Maximilien de Robes-

pierre.

• Louis Antoine de Saint-Just, le 28 juillet 1794.

• Georges Couthon, le 28 juillet 1794. • Autre vue d’une des deux

fontaines.
• François Hanriot, le 28 juillet 1794.
10
• La statue de Strasbourg de dos,
l'obélisque et la Tour Eiffel en arrière-plan.
• L'Obélisque vu du bassin des
Tuileries.
• Fontaine des Mers sous les
projecteurs.
• La place de nuit avec sa
grande roue.
9 Au cinéma
• Place de la Concorde de Georges Méliès (1896, per-
du)
• Un Américain à Paris de Vincente Minnelli (1951,
au début du film)
• Fantômas d'André Hunebelle (1964)
• Le Magnifique de Philippe de Broca (1973)
• Un éléphant ça trompe énormément d'Yves Robert
(1976)
• La Soif de l'or de Gérard Oury (1993)
• 2000 : Jet Set de Fabien Onteniente
• Dans l'univers Star Trek, cette place abrite le siège
de la présidence de la Fédération des planètes unies
12 VOIR AUSSI
10 Vue par les peintres
• Place de la Concorde, huile sur toile par Albert Le-
bourg, Paris, musée Marmottan ;
• Place de la Concorde, 1875, huile sur toile par Edgar
Degas, Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage.
• Place de la Concorde, 1909, huile sur toile par Henri
Le Sidaner, musée des beaux-arts de Tourcoing
11 Notes et références
[1] La Concorde
[2] http://www.paris-pittoresque.com/rues/76.htm Quai de
Billy, aujourd'hui avenue de New York, 16e arrondisse-
ment de Paris
[3] Nouvelle histoire de Paris et de ses environs par M. J. De
Gaulle, 1839, p.394.
[4] Yvan Christ, Paris des Utopies, 2011, éd. Nicolas Chau-
dun, p. 141.
[5] Franck Ferrand, « La malédiction du diamant bleu » dans
l'émission Au cœur de l'histoire, 27 avril 2011.
[6] Notice no PA00088880, base Mérimée, ministère français
de la Culture.
[7] Philippe Krief, Paris Rive Droite, Paris, Massin, coll.
« Petites histoires et grands secrets », 2004, 213 p. (ISBN
2-7072-0488-9), p. 138.
[8] Cadrans solaires de París, Andrée Gotteland, Georges Ca-
mus, CNRS Éditions, 1993, (ISBN 2271050359)
[9] Les originaux ont été déposés au Musée du Louvre.
12 Voir aussi
• Ange-Jacques Gabriel
• Jacques Hittorff
• Pont de la Concorde
• Guillotine
12.1 Liens externes
• Fiche sur la base Structurae
• Les guillotinés : Rechercher un ancêtre guillotiné
• La place en images : Rétrospective en images de
l'histoire de la Place de la Concorde
• Portail de la Révolution française
12.1 Liens externes 11

• Portail de Paris

• Portail de la route

• Portail des monuments historiques français

12 13 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE

13 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image

13.1 Texte
• Place de la Concorde Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Place_de_la_Concorde?oldid=136912582 Contributeurs : Ryo, Alvaro, Var-
genau, Orthogaffe, Jgremillot, Pontauxchats, Abrahami, Koyuki, Former user 1, Symac, Ratigan, Cham, Robbot, Grum, ZeroJanvier,
Fafnir, Pem, Aroche, MedBot, Wishmaster, Sam Hocevar, Francois Trazzi, Phe-bot, Sicilarch, Nashman~frwiki, Pol, ~Pyb, Khardan,
Hégésippe Cormier, Manchot sanguinaire, Jef-Infojef, Bradipus, Poulpy, Petrusbarbygere, Vberger, Nias, Gdgourou, Laurent Jerry, Juste-
lipse, DocteurCosmos, Henry Salomé, Patbio, Stéphane33, Gribeco, RobotE, Mbzt, Richelieu, Zetud, Vazkor, David Berardan, Roland45,
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Gemini1980, Kertraon, Sovxx, NicoV, Thijs !bot, Chaoborus, Escarbot, Jarih, Rémih, Pj44300, Starus, Benj54, Manuguf, IAlex, Wal-
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Lybil, William Jexpire, Kyro, Alecs.bot, Vlaam, Hercule, Fedlivie, Alain valtat, Korribot, DumZiBoT, Alphos, Bastien Sens-Méyé, Doc103,
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tean, -Strogoff-, Paris 16, Broadbot, Tangopaso, Hector H, Trizek, Luckas-bot, Phildan, Celette, Nallimbot, Zandr4, GrouchoBot, Djampa,
EmDee, Le scripteur, Abracadabra, Xqbot, DITWIN GRIM, GhalyBot, Nouill, Kanabiz, D'ohBot, XeBot, Skull33, Odilebe, Cyclone200,
Boomer751, Jack bouleau, Toufik-de-Planoise, MondalorBot, Buisson, Salsero35, Ediacara, Jebulon, Kilith, Sisqi, Fredpollux, O.Taris,
Président, WikitanvirBot, ChuispastonBot, Gundan, Skouratov, P.poschadel, SenseiAC, OrlodrimBot, NonOmnisMoriar, Moonik, Mathis
B, Minsbot, Titlutin, BotMyShinyMetalAss, Guillemaudalexandre, Etiennekd, Fièvre, YANN92340, Rome2, Addbot, De Tilbourg, Wataya,
Keegan (WMF), Romain Rousseau, KunMilanoRobot, Gus.mlb, Do not follow, Fugitron, Gzen92Bot et Anonyme : 100

13.2 Images
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SA 2.5 Contributeurs : Transféré de fr.wikipedia à Commons par Bloody-libu utilisant CommonsHelper. Artiste d’origine : Original téléversé
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%28green%29.svg/176px-Valid_SVG_1.1_%28green%29.svg.png 2x' data-file-width='91' data-file-height='31' /></a>iLe code de ce
fichier SVG est <a data-x-rel='nofollow' class='external text' href='//validator.w3.org/check?uri=https%3A%2F%2Fcommons.wikimedia.
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Canella
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number_8%2C_place_de_la_Concorde.jpg Licence : Public domain Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Tangopaso
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domain Contributeurs : en:Image:Information icon.svg Artiste d’origine : El T
13.2 Images 13

• Fichier:Logo_monument_historique_-_rouge_ombré_sans_texte.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/

35/Logo_monument_historique_-_rouge_ombr%C3%A9_sans_texte.svg Licence : Public domain Contributeurs : Labyrinthe de la cathé-
drale de Reims.svg Artiste d’origine : Coyau
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btv1b69496655/'>Bibliothèque nationale de France</a> Artiste d’origine : Isidore Stanislas Helman
• Fichier:Obelisque_Place_Concorde.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b7/Obelisque_Place_Concorde.
jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Photo taken by Bertrand THIRY Artiste d’origine : Thiry
• Fichier:Obélisque_de_la_place_de_la_Concorde.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/16/Ob%C3%
A9lisque_de_la_place_de_la_Concorde.JPG Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Erwmat
• Fichier:P1020401_Paris_I-VIII_Place_de_la_Concorde_rwk.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/29/
P1020401_Paris_I-VIII_Place_de_la_Concorde_rwk.JPG Licence : CC BY 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Mbzt
• Fichier:P1020402_Paris_VIII_Place_de_la_Concorde_Rue_Royale_rwk.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/
commons/e/ef/P1020402_Paris_VIII_Place_de_la_Concorde_Rue_Royale_rwk.JPG Licence : CC BY 3.0 Contributeurs : Travail
personnel Artiste d’origine : Mbzt
• Fichier:Paris_Concorde_Nuit.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/61/Paris_Concorde_Nuit.jpg Licence :
CC BY-SA 1.0 Contributeurs : ? Artiste d’origine : ?
• Fichier:Paris_department_land_cover_location_map.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d6/Paris_
department_land_cover_location_map.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs :
• Modes d'Occupation du Sol (MOS) from the Institut d'Aménagement et d'urbanisme de l'Île-de-France (Open Database licence), 2012-01
data ;
Artiste d’origine : Eric Gaba
• Fichier:Paris_enseigne_bl.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d9/Paris_enseigne_bl.svg Licence : CC-
BY-SA-3.0 Contributeurs : Paris enseigne tr.svg : <a href='//commons.wikimedia.org/wiki/File:Paris_enseigne_tr.svg' class='image'><img
alt='Paris enseigne tr.svg' src='https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/44/Paris_enseigne_tr.svg/16px-Paris_
enseigne_tr.svg.png' width='16' height='16' srcset='https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/44/Paris_enseigne_tr.svg/
24px-Paris_enseigne_tr.svg.png 1.5x, https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/44/Paris_enseigne_tr.svg/32px-Paris_
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• Fichier:Paris_enseigne_tl.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/44/Paris_enseigne_tl.svg Licence : CC-BY-
SA-3.0 Contributeurs : Paris enseigne tr.svg Artiste d’origine : Paris enseigne tr.svg :
• Fichier:Paris_enseigne_tr.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/44/Paris_enseigne_tr.svg Licence : CC-BY-
SA-3.0 Contributeurs : Paris enseigne tr.gif Artiste d’origine : Paris enseigne tr.gif : EyOne
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Licence : CC-BY-SA-3.0 Contributeurs : Paris street enseigne top.gif Artiste d’origine : Paris street enseigne top.gif : EyOne
• Fichier:Place_Louis_XV_-_Projet_de_Gabriel.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0e/Place_Louis_
XV_-_Projet_de_Gabriel.JPG Licence : Public domain Contributeurs : ? Artiste d’origine : ?
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Concorde-Strasburg.jpg Licence : CC-BY-SA-3.0 Contributeurs : Photographie personnelle (utilisateur SebCE) Artiste d’origine :
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Concorde_Paris_01.jpg Licence : CC BY-SA 1.0 Contributeurs : Original uploaded on fr.wikipedia Artiste d’origine : Photo : GIRAUD
Patrick ; Original uploaded by Calips (Transfered by Tangopaso)
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Concorde_Paris_02.jpg Licence : CC BY-SA 1.0 Contributeurs : Original uploaded on fr.wikipedia Artiste d’origine : Photo : GIRAUD
Patrick ; Original uploaded by Calips (Transfered by Tangopaso)
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Concorde_Paris_091.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Alchemica
• Fichier:Place_de_la_Concorde_from_the_Eiffel_Tower,_Paris_April_2011.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/
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tiste d’origine : Cristian Bortes from Cluj-Napoca, Romania
• Fichier:Place_de_la_Concorde_à_Paris_8e.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9c/Place_de_la_
Concorde_%C3%A0_Paris_8e.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Moonik
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by_night.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : NonOmnisMoriar
• Fichier:Plaque_place_de_la_Concorde_à_Paris.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/58/Plaque_place_
de_la_Concorde_%C3%A0_Paris.JPG Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Erwmat
• Fichier:Poyet,_Place_Louis_XV,_1789.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1d/Poyet%2C_Place_Louis_
XV%2C_1789.jpg Licence : Public domain Contributeurs : Ecole nationale des Beaux-Arts Artiste d’origine : Bernard Poyet
• Fichier:Red_pog.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0c/Red_pog.svg Licence : Public domain Contribu-
teurs : Travail personnel Artiste d’origine : Andux
• Fichier:Rév-fran0.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/ff/R%C3%A9v-fran0.jpg Licence : CC-BY-SA-3.0
Contributeurs : French Wikipedia Artiste d’origine : Gravure d'époque + ex-Jerotito (Hégésippe Cormier) + Nataraja (†)
14 13 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE

• Fichier:Réverbère_place_de_la_Concorde.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/85/R%C3%A9verb%

C3%A8re_place_de_la_Concorde.jpg Licence : Public domain Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Tangopaso
• Fichier :Érection_de_l'obélisque_de_Louqsor_sur_la_place_de_la_Concorde.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/
commons/2/25/%C3%89rection_de_l%27ob%C3%A9lisque_de_Louqsor_sur_la_place_de_la_Concorde.jpg Licence : Public domain
Contributeurs : Travail personnel Kimon Berlin, user:Gribeco, 2007-01-02 Artiste d’origine : François Dubois

13.3 Licence du contenu

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