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DERIVATION (COMPLEMENTS pour SM)

I- Dérivée et continuité 3) Exercices :


1) Théorème : a) Soit la fonction 𝑓 ∶ ℝ → ℝ
Si 𝑓 est une fonction dérivable en un point 𝑎, 𝑥 ↦ 2x − sin(𝑥)
alors 𝑓 est continue en 𝑎. ⋆ Montrer que 𝑓 admet une fonction réciproque
Dém : 𝑓 −1 définie sur un intervalle 𝐽 à déterminer.
Pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 − {𝑎}, on a : ⋆ Vérifier que 𝑓 −1 (2𝜋) = 𝜋 et montrer que 𝑓 −1 est
𝑓(𝑥) − 𝑓(𝑎) dérivable en 2𝜋.
𝑓(𝑥) = (𝑥 − 𝑎) + 𝑓(𝑎) ⋆ Calculer (𝑓 −1 )′ (2𝜋).
𝑥−𝑎
D’où lim 𝑓(𝑥) = … par suite, 𝑓……………………. b) Soit la fonction 𝑓 ∶ ℝ+ → ℝ
𝑥→𝑎
2) Remarque : 𝑥 ↦ 𝑥 2 + 3𝑥 − 1
La réciproque du théorème ci-dessus est fausse ⋆ Montrer que 𝑓 admet une fonction réciproque
(prouvez le). 𝑓 −1 définie sur un intervalle 𝐽 à déterminer.
II- DERIVEE DE LA FONCTION COMPOSEE ⋆ Montrer que 𝑓 −1 est dérivable en 9.
a) Activités : ⋆ Calculer (𝑓 −1 )′ (9).
On considère les fonctions IV-DERIVEE DE LA FONCTION Arctangente
𝑓∶ ℝ →ℝ et g∶ ℝ → ℝ Rappelons que la fonction tangente est bijective
𝜋 𝜋
𝑥 ↦ 𝑥 2 + 3𝑥 + 𝜋 𝑥 ↦ sin(𝑥) de ]− 2 ∶ 2 [ vers ℝ.
′ (0)
⋆ Calculer 𝑓 ; 𝑔 (𝑓(0)) et (𝑔𝑜𝑓)′ (0).
′ 𝜋 𝜋
La fonction tangente est dérivable sur ]− ∶ [ et
⋆ Comparer (𝑔𝑜𝑓)′ (0) et 𝑔′ (𝑓(0)) × 𝑓 ′ (0). 2 2
𝜋 𝜋
⋆ Conjecturer l’expression de (𝑔𝑜𝑓)′ (𝑥). ∀𝑥 ∈ ]− 2 ∶ 2 [ ; tan′ (𝑥) = 1 + tan2 (𝑥) ≠ 0
b) Théorème : Donc la fonction Arctan est ……………………….. et
Soit 𝑓: 𝐼 → ℝ et 𝑔: 𝐽 → ℝ où 𝐼 et 𝐽 sont deux ∀𝑥 ∈ ℝ ; Arctan’(𝑥)= ⋯
Intervalles tels que 𝑓(𝐼) ⊂ 𝐽 et 𝑎 ∈ 𝐼 . Si :
𝑓 est dérivable en 𝑎. =⋯
{
𝑔 est dérivable en 𝑓(𝑎).
alors la fonction 𝑔𝑜𝑓 est dérivable en 𝑎 et : Comme on a ∀𝑥 ∈ ℝ ; tan(Arctan(𝑥)) = ⋯, alors :
(𝑔𝑜𝑓)′ (𝑎) = ⋯ a) Théorème :
Dém (à faire à titre d’exercice) La fonction Arctan est ……………………….. et :
c) Exercices : ∀𝑥 ∈ ℝ ; Arctan’(𝑥) = ⋯
Calculer 𝑓 ′ (𝑥) dans les cas suivants :
𝑓(𝑥) = cos( 𝑥 3 + 2𝑥) ; 𝑓(𝑥) = sin(cos( 𝑥)) ; b) Dérivée de la fonction composée Arctan𝒐u
1
𝑓(𝑥) = tan ( 2 ). On rappelle que : (𝑔𝑜𝑓)′ = ⋯
𝑥 +1
III-DERIVEE DE LA FONCTION RECIPROQUE Soit 𝑢 une fonction réelle dérivable sur un
1) Théorème : intervalle 𝐼. On a :∀𝑥 ∈ 𝐼 ; 𝑢(𝑥) ∈ ℝ, comme la
Soit 𝑓 une fonction continue et strictement fonction Arctan est dérivable sur ℝ, alors :
monotone sur un intervalle 𝐼 de ℝ, (donc 𝑓 Théorème :
réalise une bijection de 𝐼 vers 𝑓(𝐼)). Avec les données ci-dessus, la fonction composée
Pour tout 𝑎 appartenant à 𝐼, si 𝑓 est dérivable en Arctan𝑜u est …………………………... et :
𝑎 et 𝑓′(𝑎) ≠ 0, alors la fonction réciproque 𝑓 −1 ∀𝑥 ∈ 𝐼 ; [Arctan(u(𝑥))]′ =…………………
1 c) Exercices :
est dérivable en 𝑓(𝑎) = 𝑏 et (𝑓 −1 )′ (𝑏) = 𝑓′(𝑎).
⋆ Montrer que :
Dém : (voir cahier d’exercices) 𝑥
- ∀𝑥 ≥ 0 ; 2 ≤ Arctan(𝑥) ≤ 𝑥.
𝑥 +1
2) Corollaire :
⋆ Montrer que :
Soit 𝑓 une fonction continue et strictement 1 𝜋
monotone sur un intervalle 𝐼 de ℝ, (donc 𝑓 - ∀𝑥 > 0 ; Arctan(𝑥) + Arctan (𝑥) = 2 .
réalise une bijection de 𝐼 vers 𝑓(𝐼)). 1 𝜋
- ∀𝑥 < 0 ; Arctan(𝑥) + Arctan (𝑥) = − 2 .
Si 𝑓 est dérivable sur 𝐼 et 𝑓 ′ (𝑥) ≠ 0 pour tout
𝑥 ∈ 𝐼, alors la fonction réciproque 𝑓 −1 est V- DERIVEE DE LA FONCTION RACINE 𝒏𝒊è𝒎𝒆
Soit 𝑛 ∈ ℕ tel que 𝑛 ≥ 2. La fonction 𝑥 ↦ 𝑥 𝑛 est
dérivable sur 𝐽 = 𝑓(𝐼) et :
1 dérivable sur ℝ+ et sa dérivée ne s’annule pas sur
∀𝑥 ∈ J ; (𝑓 −1 )′ (𝑥) = −1 . ……. d’où :
𝑓′(𝑓 (𝑥))

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Par : Ahmed Ben Messaoud
DERIVATION (COMPLEMENTS pour SM)

1) Théorème : 2) Le théorème de ROLLE


𝑛
la fonction 𝑥 ↦ √𝑥 est ………………………….. et : Soit 𝑎 et 𝑏 deux réels avec 𝑎 < 𝑏 et 𝑓 une fonction
′ 1 ′ 1 réelle définie sur [𝑎 ; 𝑏] telle que :
1 1
∀𝑥 ∈ ℝ+⋆ ; ( √𝑥 ) = (𝑥 𝑛 ) = 𝑛 𝑥 𝑛−1 =
𝑛
𝑛
𝑛 √𝑥 𝑛−1 𝑓 est continue sur [𝑎 ; 𝑏].
Dém (voir cahier d’exercices) {𝑓 est dérivable sur ]𝑎 ; 𝑏[.
2) Autres formules de dérivation : 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏).
(à montrer à titre d’exercice)
⋆ Soit 𝑛 ∈ ℕ tel que 𝑛 ≥ 2. Alors ∃𝑐 ∈ ]𝑎 ; 𝑏[ ; 𝑓 ′ (𝑐) = ⋯
Si 𝑢 est une fonction dérivable et stictement 3) Interprétation géométrique :
positive sur un intervalle 𝐼 de ℝ, alors la fonction L’existence d’un réel 𝑐 (ou plusieurs) dans ]𝑎 ; 𝑏[
𝑛
𝑥 ↦ √𝑢(𝑥) est dérivable sur 𝐼 et : tel que 𝑓 ′ (𝑐) = 0 signifie la présence …………………
′ 1
1 …………………………………………………….
∀𝑥 ∈ I ; ( 𝑛√𝑢(𝑥) ) = 𝑢′(𝑥)(𝑢(𝑥))𝑛−1
𝑛 4) le théorème des accroissements finis
𝑢′(𝑥)
= 𝑛 𝑛−1 Soit 𝑎 et 𝑏 deux réels avec 𝑎 < 𝑏 et 𝑓 une fonction
𝑛( √𝑢(𝑥))
⋆ Soit 𝑟 ∈ ℚ⋆ ( 𝑟 est un rationnel non nul) réelle définie sur [𝑎 ; 𝑏] telle que :
𝑓 est continue sur [𝑎 ; 𝑏].
La fonction 𝑥 ↦ 𝑥 𝑟 est dérivable sur ℝ⋆+ et : {
∀𝑥 ∈ ℝ⋆+ ; (𝑥 𝑟 )′ = 𝑟𝑥 𝑟−1 𝑓 est dérivable sur ]𝑎 ; 𝑏[.
𝑓(𝑏)−𝑓(𝑎)
⋆ Soit 𝑟 ∈ ℚ ⋆ Alors ∃𝑐 ∈ ]𝑎 ; 𝑏[ ; 𝑓 ′ (𝑐) = .
𝑏−𝑎
Si 𝑢 est une fonction dérivable et strictement Dém : appliquer le th de Rolle à la fonction 𝑔
positive sur un intervalle 𝐼 de ℝ, alors la fonction Définie sur [𝑎 ; 𝑏] par :
𝑥 ↦ (𝑢(𝑥))𝑟 est dérivable sur 𝐼 et : 𝑓(𝑏)−𝑓(𝑎)
𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑓(𝑎) − 𝑏−𝑎 (𝑥 − 𝑎) … etc.
∀𝑥 ∈ I ; ( (𝑢(𝑥))𝑟 )′ = 𝑟𝑢′(𝑥)(𝑢(𝑥))𝑟−1
3) Exercices : 5) Interprétation géométrique :
Pour chacune des fonctions suivantes, donner les On considère les points 𝐴(𝑎 ; 𝑓(𝑎)) et 𝐵(𝑏 ; 𝑓(𝑏)).
𝑓(𝑏)−𝑓(𝑎)
intervalles où elles sont dérivables et calculer 𝑏−𝑎
est le …………………………….
leurs dérivées : L’existence de 𝑐 (ou plusieurs) dans ]𝑎 ; 𝑏[ tel que
3 4
𝑓(𝑥) = √2 + cos 𝑥 ; 𝑓(𝑥) = 𝑥. √𝑥 2 − 𝑥 ; 𝑓(𝑏)−𝑓(𝑎)
𝑓 ′ (𝑐) = 𝑏−𝑎 signifie la présence ……………….
7 3
𝑓(𝑥) = √(𝑥 3 − 8)2 ; 𝑓(𝑥) = sin(√𝑥 2 + 𝑥 + 1) ; ….…………………..………………………………………………..
3 −2
3
𝑓(𝑥) = (3 − cos(2𝑥))4 ; 𝑓(𝑥) = (√𝑥 + √𝑥 ) ; 3

1
𝑓(𝑥) = 3 5 .
( √2𝑥 2 +3)
VI- THEOREME DE ROLLE
THEORME DES ACCROISSEMENTS FINIS
On rappelle que si 𝑓 est une fonction dérivable
sur un intervalle ouvert 𝐼 et 𝑎 ∈ 𝐼 et 𝑓 admet un
extremum en 𝑎 (max ou min), alors : 𝑓 ′ (𝑎) = ⋯
1) Activité :
Les données sont :
𝑎 et 𝑏 sont deux réels tels que 𝑎 < 𝑏.
𝑓 est une fonction réelle continue sur [𝑎 ; 𝑏].
𝑓 est dérivable sur ]𝑎 ; 𝑏[.
{ 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏). 6) Remarque :
Le but de l’activité est de montrer qu’il existe au Si 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) alors 𝑓 ′ (𝑐) = 0 (On retrouve ainsi
moins un réel 𝑐 ∈ ]𝑎 ; 𝑏[ tel que 𝑓 ′ (𝑐) = 0. le théorème de Rolle), de même la droite (𝐴𝐵) est
⋆ Justifier que 𝑓([𝑎 ; 𝑏]) = [𝑚 ; 𝑀]. ……………………………………………………………………
⋆ Examiner le cas où 𝑚 = 𝑀. 7) Exercices d’application :
⋆ Dans le cas où 𝑚 ≠ 𝑀, prouver que forcément a) Montrer que :
𝑚 ou 𝑀 est atteint en un point 𝑐 qui appartient à ∀(𝑥 ; 𝑦) ∈ ℝ2 ; |cos(𝑥) − cos(𝑦)| ≤ |𝑥 − 𝑦|.
]𝑎 ; 𝑏[ puis conclure. b) Montrer que :
𝑥
∀𝑥 ≥ 0 ; 𝑥 2 +1 ≤ Artan(𝑥) ≤ 𝑥.

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Par : Ahmed Ben Messaoud
DERIVATION (COMPLEMENTS pour SM)

c) Montrer que : EXERCICES :


1 1 1 1 Livre scolaire (Tome I : Analyse Mathématique)
∀𝑛 ∈ ℕ⋆ ; < − < .
2√(𝑛+1)3 √𝑛 √𝑛+1 2√𝑛

Page Exercices
8) INEGALITES DES ACCROISSEMENTS FINIS 149 19 − 21 − 23
a) 𝟏è𝒓𝒆 inégalité : 150 25 − 28 − 29
Soit 𝑎 et 𝑏 deux réels avec 𝑎 < 𝑏 et 𝑓 une 151 32 − 30 − 34
fonction réelle définie sur [𝑎 ; 𝑏] telle que :
152 36 − 38 − 39 − 40 − 41
𝑓 est continue sur [𝑎 ; 𝑏].
(𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑵𝑩 𝑐𝑖 − 𝑑𝑒𝑠𝑜𝑜𝑢𝑠)
{ 𝑓 est dérivable sur ]𝑎 ; 𝑏[. 42 − 45
∃(𝑚 ; 𝑀) ∈ ℝ2 ; ∀𝑥 ∈ ]𝑎 ; 𝑏[; 𝑚 ≤ 𝑓 ′ (𝑥) ≤ 𝑀. 153 50
(𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑵𝑩 𝑐𝑖 − 𝑑𝑒𝑠𝑜𝑜𝑢𝑠)
Alors : 𝑚(𝑏 − 𝑎) ≤ 𝑓(𝑏) − 𝑓(𝑎) ≤ 𝑀(𝑏 − 𝑎). NB : Pour l’exercice 41, ajouter la condition
Dém : (voir cahier d’exercices) suivante : 𝑥2 ∉ [𝑥1 ; 𝑥3 ].
b) 𝟐è𝒓𝒆 inégalité : Pour l’exercice 50, ajouter la condition 𝑓(𝑎) = 0
Soit 𝑎 et 𝑏 deux réels avec 𝑎 < 𝑏 et 𝑓 une __________________________________________________________
fonction réelle définie sur [𝑎 ; 𝑏] telle que :
𝑓 est continue sur [𝑎 ; 𝑏].
{ 𝑓 est dérivable sur ]𝑎 ; 𝑏[.
MICHEL ROLLE
∃𝑘 ∈ ℝ+ ; ∀𝑥 ∈ ]𝑎 ; 𝑏[; |𝑓 ′ (𝑥)| ≤ 𝑘.
Alors :
∀(𝑥 ; 𝑦) ∈ [𝑎 ; 𝑏]2 ; |𝑓(𝑥) − 𝑓(𝑦)| ≤ 𝑘|𝑥 − 𝑦|.
Dém : (voir cahier d’exercices)

(21 avril 1652 ; 8 novembre 1719)


Il inventa pour désigner la racine n-ième d'un réel
x, la notation normalisée : 𝒏√𝒙

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Par : Ahmed Ben Messaoud

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