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FONCTION NUMERIQUE

Rappel sur les fonctions Numériques à variable réelle 𝑥

Définition :
On appelle fonction 𝑓un procédé qui à tout nombre réel 𝑥 tente d’associer un unique nombre réel
𝑓(𝑥), appelé image de 𝑥 par 𝑓. On note 𝑥 ↦ 𝑓(𝑥)

I- ENSEMBLE DE DEFINITION

Définition :
On appelle ensemble de définition, l’ensemble (intervalle) dont la fonction est définie(existe)
c.à.d. l’intervalle sur lequel il est possible de prendre les valeurs de 𝑥. Note 𝐷𝑓 ou 𝐸𝑓

1) Fonction polynôme

a) Définition :

On appelle fonction polynôme, la somme de plusieurs monôme ou toutes fonctions de la forme


𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 𝑛 + 𝑏𝑥 𝑛−1 + ⋯ + 𝑐𝑥 + 𝑑

b) Théorème :

Toutes fonction polynôme est sur ℝ c.à.d. 𝐸𝑓 =] − ∞; +∞[.

2) Fonction rationnelle
a) Définition :

On appelle fonction rationnelle, le rapport de deux fonctions polynôme ou toute fonction de la


𝐴(𝑥)
forme a 𝑓(𝑥) = 𝐵(𝑥) avec 𝐴(𝑥) et 𝐵(𝑥) des fonctions polynôme. Où
𝐴(𝑥) ; 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑁𝑢𝑚𝑒𝑟𝑎𝑡𝑢𝑒𝑟
{
𝐵(𝑥) ∶ 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑é𝑛𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟

b) Théorème :

Toutes fonction rationnelle existe si et seulement si son dénominateur est différent de zéro. C.à.d.
𝐴(𝑥)
Si 𝑓(𝑥) = , 𝑓 ∃⇔ 𝐵(𝑥) ≠ 0
𝐵(𝑥)

Autres aperçus
𝐴(𝑥)
 Si 𝑓(𝑥) = |𝐵(𝑥)|−|𝑄(𝑥)|
, 𝑓∃⟺ |𝐵(𝑥)| − |𝑄(𝑥)| ≠ 0 ; |𝐵(𝑥)| ≠ |𝑄(𝑥)| ⇔
𝐵(𝑥) ≠ −𝑄(𝑥) (1)
{ 𝐸𝑓 = (1) ∩ (2)
𝐵(𝑥) ≠ 𝑄(𝑥) (2)

𝐴(𝑥)
 Si 𝑓(𝑥) = |𝐵(𝑥)|−|𝑄(𝑥)| , 𝑓∃⟺ |𝐵(𝑥)| + |𝑄(𝑥)| ≠ 0; |𝐵(𝑥)| ≠ −|𝑄(𝑥)| vrai ∀ 𝑥 ∈ ℝ,
d’où : 𝐸𝑓 =] − ∞; +∞[.
NB : Si |𝑄(𝑥)| = 𝐴 avec 𝐴 un réel, le principe reste le même.
3) Fonction irrationnelle.

a) Définition :

On appelle fonction irrationnelle la racine carrée d’une fonction polynôme ou toute fonction de
la forme 𝑓(𝑥) = √𝐴(𝑥) avec 𝐴(𝑥) une fonction polynôme. Ou 𝐴(𝑥) est appelle radicant

b) Théorème :

Toute fonction irrationnelle existe si et seulement si son radicant est supérieur ou égal à zéro.
C.à.d. Si 𝑓(𝑥) = √𝐴(𝑥), 𝑓 ∃⟺ 𝐴(𝑥) ≥ 0.

Autres aperçus

 Si 𝑓(𝑥) = √|𝐴(𝑥)|, 𝑓 ∃⟺ |𝐴(𝑥)| ≥ 0 vrai ∀𝑥 ∈ ℝ, d’où 𝐸𝑓 =] − ∞; +∞[.


 Si 𝑓(𝑥) = √|𝐴(𝑥)| − |𝐵(𝑥)|, 𝑓 ∃⟺ |𝐴(𝑥)| − |𝐵(𝑥)| ≥ 0 ; |𝐴(𝑥)| ≥ |𝐵(𝑥)| ⇒
𝐴(𝑥) ≥ −𝐵(𝑥) (1)
{ ⟹ 𝐸𝑓 = (1) ∩ (2)
𝐴(𝑥) ≥ 𝐵(𝑥) (2)
 Si 𝑓(𝑥) = √|𝐴(𝑥)| + |𝐵(𝑥)|, 𝑓 ∃⟺ |𝐴(𝑥)| + |𝐵(𝑥)| ≥ 0 ⇒ |𝐴(𝑥)| ≥ −|𝐵(𝑥)| vrai ∀𝑥 ∈
ℝ, d’où 𝐸𝑓 =] − ∞; +∞[.

4) Fonction composée

a) Définition :

On appelle fonction compose l’inclus d’une fonction dans une autre fonction.

b) Théorème :

L’ensemble de définition d’une fonction compose dépend de la nature des fonctions qui les
constituent,

Les aperçus
𝐴(𝑥) √𝐵(𝑥) ≠ 0
 Si 𝑓(𝑥) = , 𝑓 ∃⟺ { ⟹ 𝐵(𝑥) > 0
√𝐵(𝑥) 𝐵(𝑥) ≥ 0

√𝐴(𝑥) 𝐵(𝑥) ≠ 0 (1)


 Si 𝑓(𝑥) = , 𝑓 ∃⟺ { ⟹ 𝐸𝑓 = (1) ∩ (2)
𝐵(𝑥) 𝐴(𝑥) ≥ 0 (2)

√𝐴(𝑥) 𝐵(𝑥) > 0 (1)


 Si 𝑓(𝑥) = , 𝑓 ∃⟺ { ⟹ 𝐸𝑓 = (1) ∩ (2)
√𝐵(𝑥) 𝐴(𝑥) ≥ 0 (2)

𝐴(𝑥)
𝐴(𝑥) ≥0 𝐴(𝑥) ≥ 0 (1)
 Si 𝑓(𝑥) = √𝐵(𝑥) , 𝑓 ∃⟺ { 𝐵(𝑥) ⇒{ ⟹ 𝐸𝑓 = (1) ∩ (2)
𝐵(𝑥) ≠ 0 𝐵(𝑥) ≠ 0 (2)

√𝐵(𝑥) − 𝑄(𝑥) ≠ 0 (1)


√𝐴(𝑥)
 Si 𝑓(𝑥) = , 𝑓 ∃⟺ { 𝐵(𝑥) ≥ 0 (2) ⇒ 𝐸𝑓 = (1) ∩ (2) ∩ (3)
√𝐵(𝑥)−𝑄(𝑥)
𝐴(𝑥) ≥ 0 (3)
NB : Pour donner l’ensemble de définition de la somme de plusieurs fonctions, il faut donner
l’ensemble de définition de chaque fonction puis faire l’intersection de leur ensemble de définition.

5) Cas d’une fonction raccorde

a) Définition :

On appelle fonction raccorde l’ensemble de deux ou plusieurs fonctions admettant un même


point commun (Point de raccordement)

𝑔(𝑥) 𝑠𝑖 𝑎 < 𝑥
𝑔(𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 𝑎
𝑓∶ { Ou 𝑓: {ℎ(𝑥) 𝑠𝑖 𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏 ou 𝑎 et 𝑏 sont des points de
ℎ(𝑥)𝑠𝑖 𝑥 > 𝑎
𝑝(𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 > 𝑏
raccordement.
NB : les conditions de(des) point(s) de raccordement doit(doivent) vérifier ℝ

b) Théorème :

Pour donner l’ensemble de définition d’une fonction raccorde il faut donner l’ensemble de
définition de chaque fonction en tenant compte de sa condition d’existence puis en fait l’union
𝑔(𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 𝑎
des ensembles de définition. 𝑓 ∶ { ⟹ 𝐸𝑓 = 𝐸𝑔 ∪ 𝐸ℎ Ou bien
ℎ(𝑥)𝑠𝑖 𝑥 > 𝑎
𝑔(𝑥) 𝑠𝑖 𝑎 < 𝑥
𝑓: {ℎ(𝑥) 𝑠𝑖 𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏 ⟹ 𝐸𝑓 = 𝐸𝑔 ∪ 𝐸ℎ ∪ 𝐸𝑃
𝑝(𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 > 𝑏

6) Fonction circulaire

a) Définition :

C’est son des fonctions trigonométrie. C.à.d. tout fonction de la forme


𝑠𝑖𝑛(𝑈(𝑥)) , 𝑐𝑜𝑠(𝑈(𝑥)) , 𝑡𝑎𝑛(𝑈(𝑥)) et 𝑐𝑜𝑡(𝑈(𝑥)). Avec 𝑈(𝑥) une fonction quelconque.

b) Théorème :

À l’exception de la 𝑡𝑎𝑛(𝑈(𝑥)) et 𝑐𝑜𝑡(𝑈(𝑥)), l’ensemble de définition d’une fonction circulaire


dépend de son argument 𝑈(𝑥). C.à.d. Donner l’ensemble de définition 𝑠𝑖𝑛(𝑈(𝑥)) et 𝑐𝑜𝑠(𝑈(𝑥))
revient à donner l’ensemble de définition de 𝑈(𝑥).
𝑠𝑖𝑛(𝑈(𝑥))
 Si 𝑓(𝑥) = 𝑡𝑎𝑛(𝑈(𝑥)) = 𝑐𝑜𝑠(𝑈(𝑥)) , 𝑓 ∃⟺ 𝑐𝑜𝑠(𝑈(𝑥)) ≠ 0
𝑐𝑜𝑠(𝑈(𝑥))
 Si 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑡(𝑈(𝑥)) = 𝑠𝑖𝑛(𝑈(𝑥))
,𝑓 ∃⟺ 𝑠𝑖𝑛(𝑈(𝑥)) ≠ 0
𝜋
NB : Si 𝑠𝑖𝑛(𝑈) = 0 ⇒ 𝑈 = 𝑘𝜋 et Si 𝑐𝑜𝑠(𝑈) = 0 ⇒ 𝑈 = 2 + 𝑘𝜋

II- LIMITES AUX BORNES

Pendant le calcul des limites, s’il apparait une formé indéterminé il faut chercher à élever
l’indétermination
Il existe quatre (4) formes indéterminé :

0 ∞
1) −∞ + ∞ ; 2) 0 ; 3) ∞ et 4) 0 × (∞)

II1- Méthode calcul des limites et de lever la forme indéterminée

1) Fonction polynôme
A l’infinie
Théorème :

Pour calculer la limite d’une fonction polynôme à l’infinie, revient à calculer la limite du monôme
le plus haut degré à l’infinie. C.à.d. : 𝑙𝑖𝑚 𝑎𝑥 𝑛 + 𝑏𝑥 𝑛−1 + ⋯ + 𝑐𝑥 + 𝑑 = 𝑙𝑖𝑚 𝑎𝑥 𝑛 = 𝑎(∞)𝑛
𝑥→∞ 𝑥→∞

2) Fonction rationnelle
 A l’infinie
Théorème :

Pour calculer la limite d’une fonction rationnelle à l’infinie, revient à calculer la limite du
monôme le plus haut degré du numérateur et du dénominateur à l’infinie. C.à.d. :
𝑎𝑥 𝑛 +𝑏𝑥 𝑛−1 +⋯+𝑑 𝑎𝑥 𝑛
𝑙𝑖𝑚 𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 𝑝𝑥 𝑚
𝑥→∞ 𝑝𝑥 𝑚 +𝑏′𝑥 +⋯+𝑑 𝑥→∞

𝑎𝑥 𝑛
Attention : Avant de remplace l’infini dans le cas 𝑙𝑖𝑚 𝑝𝑥 𝑚 il faut d’abord vérifier si Ya pas
𝑥→∞
la possibilité de simplifie.
 En un réel 𝑎
Théorème :

Pour lever l’indétermination d’une fonction rationnelle en un réel 𝑎, il faut factorise le


numérateur et le dénominateur tout en sachant que 𝑎 est leur solution puis on simplifie et on
𝐴(𝑥) 0 𝐴(𝑥) = (𝑥 − 𝑎)𝑄(𝑥) (𝑥−𝑎)𝑄(𝑥)
recalcule. C.à.d. 𝑙𝑖𝑚 𝐵(𝑥) = 0 FI on aura donc : { ⇒ 𝑙𝑖𝑚 =
𝑥→𝑎 𝐵(𝑥) = (𝑥 − 𝑎)𝑃(𝑥) 𝑥→𝑎 (𝑥−𝑎)𝑄(𝑥)
𝑄(𝑥)
𝑙𝑖𝑚 𝑃(𝑥).
𝑥→𝑎

3) Fonction irrationnelle
 A l’infini
Théorème :

Pour enlever l’indétermination d’une fonction irrationnelle à l’infinie il faut calculer la limite de la
racine carrée du monôme le plus haut degré à l’infini. C.à.d. 𝑙𝑖𝑚 √𝑎𝑥 𝑛 + 𝑏𝑥 𝑛−1 + ⋯ + 𝑑 =
𝑥→∞
𝑙𝑖𝑚 √𝑎𝑥 𝑛 = √𝑎(∞)𝑛
𝑥→∞

Autres approches

Si 𝑓(𝑥) = 𝐵(𝑥) + √𝐴(𝑥) ou bien 𝑓(𝑥) = √𝐴(𝑥) + √𝐵(𝑥)


Théorème :

Pour enlever l’indétermination de la somme de deux fonctions irrationnelles ou d’une fonction


polynôme et irrationnelle à l’infinie, il faut multiplie l’expression conjugue (change le signe de la
racine carrée) de cette fonction au numérateur et au dénominateur. C.à.d. 𝑙𝑖𝑚 𝐵(𝑥) + √𝐴(𝑥) =
𝑥→∞
(𝐵(𝑥)−√𝐴(𝑥))(𝐵(𝑥)+√𝐴(𝑥)) (𝐵(𝑥))2 −𝐴(𝑥)
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚
𝑥→∞ 𝐵(𝑥)−√𝐴(𝑥) 𝑥→∞ 𝐵(𝑥)−√𝐴(𝑥)

𝑏 𝐶 𝑏 𝐶
 𝑙𝑖𝑚 √𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝐶 = 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 2 (𝑎 + 𝑥 + 𝑥 2 ) = 𝑙𝑖𝑚 |𝑥|√𝑎 + 𝑥 + 𝑥 2 .
𝑥→∞ 𝑥→∞ 𝑥→∞

Attention : Si 𝑥 → −∞ ⇒ |𝑥| = −𝑥 et si 𝑥 → +∞ ⇒ |𝑥| = 𝑥

NB : La fonction polynôme et irrationnelle n’admet pas la limite aux bornes en un réel 𝑎 ou 𝑎 ∈


ℝ. Car 𝑎 est toujours prise pour ces deux fonctions dans leur ensemble de définition. Pour ces
deux fonctions on calcul l’image en un réel 𝑎 au lieu de limite en un réel 𝑎. De plus leur
conséquence géométrique existe pas.

4) Fonction composée

La fonction composée n’a pas un théorème fixe pour lever son indétermination, elle peut changer
selon les contextes de l’exercice. Car elle demande une intuition.

Quelques cas
 A l’infini
𝐴(𝑥) 𝐴(𝑥)√𝐵(𝑥) 𝐴(𝑥) [𝐴(𝑥)]2 + 𝑠𝑖 → +∞
 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 Ou bien 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 ±√ c’est {
𝑥→∞ √𝐵(𝑥) 𝑥→∞ 𝐵(𝑥) 𝑥→∞ √𝐵(𝑥) 𝑥→∞ 𝐵(𝑥) − 𝑠𝑖 → −∞

√𝐴(𝑥) 𝐴(𝑥) √𝐴(𝑥) 𝐴(𝑥) + 𝑠𝑖 → +∞


 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 Ou bien 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 √[𝐵(𝑥)]2 c’est {
𝑥→∞ 𝐵(𝑥) 𝑥→∞ 𝐵(𝑥)√𝐴(𝑥) 𝑥→∞ 𝐵(𝑥) 𝑥→∞ − 𝑠𝑖 → −∞

√𝐴(𝑥)−𝐵(𝑥) 𝐴(𝑥)−[𝐵(𝑥)]2
 𝑙𝑖𝑚 𝑄(𝑥)
= 𝑙𝑖𝑚
𝑥→∞ 𝑥→∞ 𝑄(𝑥)[√𝐴(𝑥)+𝐵(𝑥)]

𝐴(𝑥) 𝐴(𝑥)[√𝐵(𝑥)−𝑄(𝑥)]
 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 𝐵(𝑥)−[𝑄(𝑥)]2
𝑥→∞ √𝐵(𝑥)+𝑄(𝑥) 𝑥→∞

√𝐴(𝑥)−√𝐵(𝑥) (√𝐴(𝑥)−√𝐵(𝑥))(√𝐴(𝑥)+√𝐵(𝑥))(√𝑄(𝑥)−√𝑃(𝑥))
 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚
𝑥→∞ √𝑄(𝑥)+√𝑃(𝑥) 𝑥→∞ (√𝐴(𝑥)+√𝐵(𝑥))(√𝑄(𝑥)+√𝑃(𝑥))(√𝑄(𝑥)−√𝑃(𝑥))

 En un réel

Pour lever l’indétermination en un réel 𝑎, le principe reste le même que pour l’infini, mais ici on
pensera plus à la factorisation (si possible) puis à la simplification.

Attention : Au cours du calcul de limite qu’on on remplace la valeur, on écrit plus limite.

II2- Operations sur les limites

1) Somme d’une limite


Soit 𝑙 ∈ ℝ,

1) 𝑙 + ∞ = +∞ ; 2) 𝑙 − ∞ = −∞ ; 3) −∞ − ∞ = −∞
;
4 ) +∞ + ∞ = +∞
2) Multiplication d’une limite

Soit 𝑙 ∈ ℝ∗ +,
+ ∞ 𝑠𝑖 𝑙 > 0 −∞ 𝑠𝑖 𝑙 > 0
1) 𝑙 × +∞ = { ; 2) 𝑙 × −∞ = { ;
−∞ 𝑠𝑖 𝑙 < 0 +∞ 𝑠𝑖 𝑙 < 0

3) −∞ × −∞ = +∞ ; 4) −∞ × +∞ = −∞ ; 5) +∞ × +∞ = +∞
+∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒
6) (−∞)𝑛 = { ; 7) (+∞)𝑛 = +∞
− ∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒

8) √+∞ = +∞ ; 9) √−∞ = impossible

3) Rapport (division) d’une limite

Soit 𝑙 ∈ ℝ∗ +,

𝑙 𝑙 +∞ 𝑠𝑖 𝑙 > 0 𝑙 −∞ 𝑠𝑖 𝑙 > 0
1) =∞ ; 2) ={ ; 3) ={ ;
0 0+ −∞ 𝑠𝑖 𝑙 < 0 0− +∞ 𝑠𝑖 𝑙 < 0
𝑙 ∞ +∞ +∞ 𝑠𝑖 𝑙 > 0 −∞ −∞ 𝑠𝑖 𝑙 > 0
4) =0 5) =∞ ; 6) ={ ; 7) ={ .
∞ 𝑙 𝑙 −∞ 𝑠𝑖 𝑙 < 0 𝑙 +∞ 𝑠𝑖 𝑙 < 0
On peut mémoriser la division d’une limite en mémorisant cette phrase : iri roi de rio
𝑙
Attention : pendant le calcul de la limite quand on trouve 0, il faut penser à étudier le signe du
dénominateur pour savoir le signe du zéro (à gauche ou à droite).

II3- Limites classique des fonctions trigonométriques


𝑠𝑖𝑛 𝑎 1−𝑐𝑜𝑠 𝑎𝑥 1−𝑐𝑜𝑠 𝑎𝑥 𝑎2 𝑡𝑎𝑛 𝑎𝑥 1−𝑐𝑜𝑠2 𝑎𝑥
𝑙𝑖𝑚 = 𝑎 ; 𝑙𝑖𝑚 = 0 ; 𝑙𝑖𝑚 𝑥2
= ; 𝑙𝑖𝑚 =𝑎; 𝑙𝑖𝑚 𝑥2
= 𝑎2
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 2 𝑥→𝑎 𝑥 𝑥→0

III- BRANCHES INFINIES

Les Branches infinies est une interprétation géométrique de la limite aux bornes de l’ensemble de
définition qui se caractérise par les asymptotes.

1) Les asymptotes

Il existe 3 types des asymptotes : On a l’asymptote verticale, l’asymptote horizontale


et l’asymptote oblique

a) Asymptote Verticale

Si 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = ∞, on dit que la fonction 𝑓 admet une asymptote verticale d’équation : 𝑥 = 𝑎 avec
𝑥→𝑎
𝑎∈ℝ

Illustration :
𝑥=𝑎

2
1
-3 -2 -1 1 𝑎 3
0
-3
-4

b) Asymptote horizontale

Si 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑏, on dit que la fonction 𝑓 admet une asymptote horizontale d’équation : 𝑦 = 𝑏
𝑥→∞
avec 𝑏∈ℝ

Illustration :

2
𝑏 𝑦=𝑏
-3 -2 -1 1 2 3
0
-3
-4

c) Asymptote oblique

Si 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = ∞, on dit que la fonction 𝑓 admet une asymptote oblique d’équation : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏,
𝑥→∞
𝑓(𝑥)
au voisinage de ∞. Où 𝑎 ; 𝑏 ∈ ℝ. Avec 𝑎 = 𝑙𝑖𝑚 et 𝑏 = 𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥].
𝑥→∞ 𝑥 𝑥→∞

Illustration :

2
𝑏
𝑏
-3 -2 -𝑎 1 2 3

-3
-4
 Branche parabolique

𝑓(𝑥)
 Si 𝑎 = 𝑙𝑖𝑚 = 0, on calcul plus 𝑏, on dit que (𝐶𝑓 ) admet une branche parabolique de
𝑥→∞ 𝑥
direction (𝑜𝑥) au voisinage de ∞
𝑓(𝑥)
 Si 𝑎 = 𝑙𝑖𝑚 = ∞, on calcul plus 𝑏, on dit que (𝐶𝑓 ) admet une branche parabolique de
𝑥→∞ 𝑥
direction (𝑜𝑦) au voisinage de ∞
𝑓(𝑥)
 Si 𝑎 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙 𝑜𝑢 𝑙 ≠ 0 et 𝑏 = 𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥] = ∞, on dit que (𝐶𝑓 ) admet une
𝑥→∞ 𝑥 𝑥→∞
branche parabolique de direction la droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 au voisinage de ∞

 Direction asymptotique

𝑓(𝑥)
 Si 𝑎 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙 𝑜𝑢 𝑙 ≠ 0 et 𝑏 = 𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥] n’existe pas, on dit que (𝐶𝑓 ) admet
𝑥→∞ 𝑥 𝑥→∞
une direction asymptotique celle de la droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 au voisinage de ∞.

Théorème 1 :
Soit 𝑓 une fonction et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative. Pour montrer que la droite (D) d’équation
𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est asymptote à (𝐶𝑓 ), il suffit de montre que : 𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − 𝑦] = 𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 +
𝑥→∞ 𝑥→∞
𝑏)] = 0

Théorème 2 :
Si 𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − 𝑦] = 0, on dit que la droite (D) est asymptote à (𝐶𝑓 )
𝑥→∞

Théorème 3 :
Si 𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥)] = 0, on dit que les courbe (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ) sont asymptotique
𝑥→∞

2) Position relative d’une courbe à son asymptote oblique ou une tangente (droite)

Pour étudier la position de la courbe (𝐶𝑓 ) de 𝑓 par rapport à la droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏, il


suffit d’étudier le signe de 𝑓(𝑥) − 𝑦 dans 𝐸𝑓 . C.à.d. résoudre l’équation [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)] = 0

 Si [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)] < 0 on dit que la courbe (𝐶𝑓 ) est en dessous de (D)
 Si [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)] > 0 on dit que la courbe (𝐶𝑓 ) est au-dessus de (D)
 [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)] = 0, on dit que la courbe rencontre (coupe) (D) en un point 𝑥0 .

NB : Cette méthode est valable pour étudier la position de deux courbes.

IV- CONTINUITE D’UNE FONCTION

1) Continuité en point 𝑥0
𝑓(𝑥0 )∃
Une fonction 𝑓 est continue en un point 𝑥0 ⟺ { 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑥0 )
𝑥→𝑥0− 𝑥→𝑥0+

Remarque : Une fonction qui n’est pas continue en 𝑥0 est dite discontinu en 𝑥0 . C.à.d.
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) ≠ 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)
𝑥→𝑥0− 𝑥→𝑥0+

2) Continuité sur un intervalle I

Une fonction 𝑓 est continue sur un intervalle I si et seulement il est continué en tout point de I.

Propriété :

Toutes fonctions polynômes, rationnelles, irrationnelles, valeurs absolues, cosinus, sinus ainsi
que les composées de telles fonctions sont continue sur un intervalle inclus dans leur ensemble de
définition ou soit sur leurs ensembles de définition. Ainsi 𝐸𝐶 = 𝐸𝑓 avec 𝐸𝐶 : l’ensemble de
continuité

3) Prolongement par continuité

Soit 𝑓 une fonction d’ensemble de définition 𝐸𝑓 . 𝑓 est prolongeable par continuité en 𝑥0 Si et


seulement 𝑥0 ∉ 𝐸𝑓 et 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙 , 𝑙 ∈ ℝ
𝑥→𝑥0

𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ℝ
On appelle prolongement par continuité de 𝑓 en 𝑥0 , 𝑔(𝑥) définie par : {
𝑔(𝑥0 ) = 𝑙

V- IMAGE D’UN INTERVALLE PAR UNE FONCTION CONTINUE

L’image d’un intervalle I par une fonction continue 𝑓 est un intervalle 𝐽 = 𝑓(𝐼).

1- Remarques :
 Si 𝑓 est une fonction constante 𝑓(𝐼) est réduit à un singleton.
 Si 𝑓 n’est pas continue sur 𝐼, alors 𝑓(𝐼) peut ou ne pas être un intervalle.
 Si 𝑓 est continue sur 𝐼, les intervalle 𝐼 et 𝐽 = 𝑓(𝐼) ne sont pas forcément de même nature
(tous ouverts, tous semi ouverts ou tous ferme)

2- Propriétés
 P1) Si 𝑓 est croissante sur 𝐼 = [𝑎; 𝑏] ⇒ 𝑓(𝐼) = [𝑓(𝑎); 𝑓(𝑏)]
 P2) Si 𝑓 est décroissante sur 𝐼 = [𝑎; 𝑏] ⇒ 𝑓(𝐼) = [𝑓(𝑏); 𝑓(𝑎)]
 P3) Si 𝑓 est croissante sur 𝐼 =]𝑎; 𝑏[⇒ 𝑓(𝐼) =] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) ; 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) [
𝑥→𝑎 𝑥→𝑏
 P4) Si 𝑓 est décroissante sur 𝐼 =]𝑎; 𝑏[⇒ 𝑓(𝐼) =] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) ; 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) [
𝑥→𝑏 𝑥→𝑎

VI- DERIVABILITE D’UNE FONCTION

1) Dérivabilité en un point 𝑥0

a) Définition
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
Une fonction 𝑓 est dérivable en un réel𝑥0 ⇔ 𝑙𝑖𝑚 =𝑙 (𝑙 ∈ ℝ) Ou bien Une
𝑥→𝑥0 𝑥−𝑥0
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 ) 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
fonction 𝑓 est dérivable en un réel 𝑥0 ⇔ 𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥0
= 𝑓 ′ (𝑥0 ) = 𝑙; 𝑙 ∈ ℝ.
𝑥→𝑥0− 0+ 𝑥→𝑥0+

𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥0
= 𝑓′(𝑥0 ) est appelé nombre dérivé.
𝑥→𝑥0

b) Demi-tangentes

𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
 Si 𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥0
= 0, alors la courbe (𝐶𝑓 ) admet une demi-tangente horizontale
𝑥→𝑥0
d’équation
𝑦 = 𝑓(𝑥0 ) au point 𝑀𝑜 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 ))

𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
 Si 𝑙𝑖𝑚 = ±∞, alors la courbe (𝐶𝑓 ) admet une demi-tangente verticale
𝑥→𝑥0 𝑥−𝑥0
d’équation
𝑥 = 𝑥0 au point 𝑀𝑜 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 ))

𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
 Si 𝑙𝑖𝑚 = 𝑎; (𝑎 ∈ ℝ∗ ), alors la courbe (𝐶𝑓 ) admet une demi-tangente oblique
𝑥→𝑥0 𝑥−𝑥0
d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 et de pente 𝑎(coefficient directeur) au point 𝑀𝑜 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 ))

c) Equation de la tangente

Soit 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle 𝐼. (𝐶) sa courbe représentative. L’équation de la
tangente (𝑇) à (𝐶) au point 𝑀0 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 )) est donnée par :

(𝑇): 𝑦 = 𝑓 ′ (𝑥0 )(𝑥 − 𝑥0 ) + 𝑓(𝑥0 )

d) Points remarquables

 Point anguleux

Le point 𝑀0 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 )) est un point anguleux lorsqu’en ce point la courbe (𝐶) admet deux demi-
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 ) 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
𝑙𝑖𝑚 =𝑘 𝑙𝑖𝑚 =𝑘
𝑥→𝑥0 𝑥−𝑥0 𝑥→𝑥0 𝑥−𝑥0
tangentes de direction différente. C.à.d. { 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
ou { 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
𝑙𝑖𝑚 =∞ 𝑙𝑖𝑚 = 𝑘′
𝑥→𝑥0 𝑥−𝑥0 𝑥→𝑥0 𝑥−𝑥0
𝑓(𝑥0 ) 𝑀0

𝑥0

 Point de rebroussement

Le point 𝑀0 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 )) est un point anguleux lorsqu’en ce point la courbe (𝐶) admet deux demi-
tangentes de même direction. C.à.d.
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 ) 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
𝑙𝑖𝑚 =−∞ et 𝑙𝑖𝑚 = +∞
𝑥→𝑥0− 𝑥−𝑥0 𝑥→𝑥0+ 𝑥−𝑥0

𝑓(𝑥0 ) 𝑀0

𝑥0

𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 ) 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
Ou bien : 𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥0
=+∞ et 𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥0
= −∞
𝑥→𝑥0− 𝑥→𝑥0+

𝑓(𝑥0 ) 𝑀0

𝑥0
 Point d’inflexion

Le point 𝑀0 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 )) est un point anguleux lorsqu’en ce point la courbe (𝐶) admet deux
demi-tangentes de direction opposée. C.à.d.
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 ) 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥0
= 𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥0
= ±∞
𝑥→𝑥0− 𝑥→𝑥 +
0

𝑓(𝑥0 ) 𝑀0

𝑥0

2) Interprétation géométrique

On interprète géométriquement en disant : 𝑓 est (dérivable ou n’est pas dérivable en 𝑥 = 𝑥0 ), la


courbe (𝐶𝑓 ) admet deux demi-tangents l’une (on donne la nature de chacune de demi-tangente),
alors le point 𝑀0 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 )) est un point (on donne la nature du point).

3) Dérivabilité sur un intervalle

Une fonction 𝑓 est dérivable sur un intervalle 𝐼 si elle est dérivable en tout point de 𝐼

Théorème :
 Toutes fonction polynôme, rationnelle, valeurs absolue, trigonométrique et leurs
composés sont dérivable sur leur ensemble de définition. Ainsi 𝐸𝐷 = 𝐸𝑓 avec 𝐸𝐷 :
Ensemble de dérivabilité.

 Toutes fonction irrationnelle est dérivable sur son ensemble de définition sauf au valeurs
qui annule la racine carrée
Remarque : Toute fonction dérivable est foncement continue, mais une fonction continue
n’est pas forcement dérivable. C.à.d. Si 𝑓 est dérivable en 𝑥0 ⇒ 𝑓 est continue en 𝑥0 et si
𝑓 est dérivable sur un intervalle 𝐼 ⇒ 𝑓 est continue aussi sur 𝐼.

4) Dérivation

a) Dérivée des fonctions élémentaires

Fonction 𝑓 Dérivée 𝑓′
𝑎 (𝑎 ∈ ℝ) 0
𝑥 1
𝑎𝑥 𝑎
𝑎𝑥 𝑛 (𝑛 ∈ ℝ 𝑎𝑛𝑥 𝑛−1
1 1
− 𝑥2
𝑥
√𝑥 1
2√𝑥
𝑠𝑖𝑛 𝑥 𝑐𝑜𝑠 𝑥
𝑐𝑜𝑠 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛 𝑥
𝑡𝑎𝑛 𝑥 1
= 1 + 𝑡𝑎𝑛2 𝑥
𝑐𝑜𝑠 2 𝑥

b) Règle de calculs

Fonction 𝑓 Dérivée 𝑓′
𝑈±𝑉 𝑈 ′ ± 𝑉′
𝑈. 𝑉 𝑈 ′ 𝑉 + 𝑈𝑉′
𝑈 𝑈 ′ 𝑉 − 𝑈𝑉′
𝑉 𝑉2
1 −𝑈′
𝑈 𝑈2
√𝑈 𝑈′
2√𝑈
𝑈𝑛 𝑛𝑈′𝑈 𝑛−1
𝑠𝑖𝑛 𝑈 𝑈′ 𝑐𝑜𝑠 𝑈
𝑐𝑜𝑠 𝑈 −𝑈′ 𝑠𝑖𝑛 𝑈
𝑡𝑎𝑛 𝑈 1
= 1 + 𝑡𝑎𝑛2 𝑈
𝑐𝑜𝑠 2 𝑈

c) Dérivée d’une fonction composée

Soit 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle 𝐼 et 𝑥0 ∈ 𝐼, 𝑔 une fonction dérivable sur 𝐽 avec
𝑓(𝑥0 ) ∈ 𝐽, alors la fonction 𝑔𝑜𝑓 est aussi dérivable en 𝑥0 et sa dérivée est :

(𝑔𝑜𝑓)′ (𝑥) = 𝑓′(𝑥) × 𝑔′ [𝑓(𝑥)]

VII- FONCTION RECIPROQUE


1) Théorème de la bijection réciproque

Pour montrer que la fonction 𝑓 réalise une fonction réciproque il suffit de vérifier et raisonné
ceci : 𝑓 est continue et strictement monotone (croissante ou décroissante) sur un intervalle 𝐼,
alors 𝑓 réalise une bijection de 𝐼 vers 𝑓(𝐼) par consequence 𝑓 admet une bijection réciproque noté
𝑓 −1 et qui varie dans le même sens que 𝑓 vers un intervalle 𝐽 = 𝑓(𝐼) vers 𝐼

Remarque :

R1 : 𝑓 et 𝑓 −1 ont le même sens de variation


R2 : l’intervalle de départ de la fonction bijective est l’intervalle d’arrive de la fonction réciproque

R3 : Les courbes de 𝑓 et 𝑓 −1 sont symétriques par rapport à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 appelé


première bissectrice.

R4 : Si la fonction est discontinue alors elle n’admet pas une bijection réciproque.

R5 : Si la fonction est constante alors elle n’admet pas une bijection réciproque.

2) Calcul de 𝑓 −1 (𝑎) sans expliciter la fonction 𝑓

Pour calculer 𝑓 −1 (𝑎) sans expliciter la fonction 𝑓, ceci revient à résoudre l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑎
dans 𝐽 d’inconnue 𝑥0 et supposant 𝑥0 = 𝑏 et 𝑏 ∈ 𝐽 d’où 𝑓 −1 (𝑎) = 𝑏

NB : Si on a : 𝑓(𝑐) = 𝑎 ⇒ 𝑓 −1 (𝑎) = 𝑐

3) Explicité d’une fonction

Soit 𝑓 une fonction tel 𝑓(𝑥) = 𝑦. Explicité la fonction 𝑓 revient à trouver 𝑥 et 𝑦 supposant
connue. C.à.d. exprimer 𝑥 en fonction de 𝑦. D’où si 𝑓(𝑥) = 𝑦 ⇒ 𝑥 = 𝑓 −1 (𝑦)

4) Dérivabilité de 𝑓 −1 en un point 𝑎

Il faut chercher 𝑥0 = 𝑓 −1 (𝑎) en résolvant l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑎 dans 𝐽 d’inconnue 𝑥0 et

Il faut montre que 𝑓 dérivable en 𝑥0 tel que 𝑓′(𝑥0 ) ≠ 0

5) Dérivée d’une fonction réciproque

Soit 𝑓 une fonction bijective de 𝐼 vers 𝐽 tel que 𝑓′(𝑥) ≠ 0. Alors 𝑓 −1 est aussi dérivable sur 𝐽 et sa
dérivée est :
1
∀ 𝑥 ∈ 𝐽, (𝑓 −1 )′ (𝑥) = 𝑓′ [𝑓−1 (𝑥)].

6) Construction de 𝑓 −1

Fonction 𝑓 Fonction réciproque 𝑓 −1


Asymptote verticale 𝑥 = 𝑎 Asymptote horizontal 𝑦 = 𝑎
Asymptote horizontal 𝑦 = 𝑏 Asymptote verticale 𝑥 = 𝑏
Asymptote oblique 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 1 𝑏
Asymptote oblique 𝑦 = 𝑎 𝑥 − 𝑎
Demi-tangente verticale Demi-tangente horizontal
Demi-tangente horizontal Demi-tangente verticale
Demi-tangente oblique Demi-tangente oblique ≠
Le point 𝐴(𝑎𝑏) Le point 𝐴′(𝑏𝑎)

VIII- THEOREME DES VALEURS INTERMMEDIERE


Ce théorème permet de vérifier l’unicité d’une fonction

Corollaire 1

Soit 𝑓 une fonction continue sur 𝐼 = [𝑎; 𝑏] pour tout réels 𝛽 tel que 𝑓(𝑎) ≤ 𝛽 ≤ 𝑓(𝑏) il existe au
moins un réel 𝛼 appartenant à 𝐼 tel que 𝑓(𝛼) = 𝛽.

Corollaire 2

Si 𝑓 est continue, strictement monotone (Croissante ou décroissante), sur 𝐼 = [𝑎; 𝑏] et 𝑓(𝑎) ×


𝑓(𝑏) < 0 alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique(racine) 𝛼 appartient à 𝐼 = [𝑎; 𝑏]
tel que 𝑓(𝛼) = 0

IX- THEOREME DE ROLLE


Théorème :

Soit 𝑓 une fonction définie par un intervalle [𝑎; 𝑏] telle que 𝑓 soit continue sur [𝑎; 𝑏] et dérivable
sur ]𝑎; 𝑏[. Si 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) alors il existe un réel 𝑐 ∈ ]𝑎; 𝑏[ tel que 𝑓 ′ (𝑐) = 0

X- THEOREME DES ACCROISSEMENT FINIS

Soit 𝑓 une fonction définie par un intervalle [𝑎; 𝑏] telle que 𝑓 soit continue sur [𝑎; 𝑏] et
dérivable sur ]𝑎; 𝑏[. Si 𝑓(𝑎) ≠ 𝑓(𝑏) alors il existe un réel 𝑐 ∈ ]𝑎; 𝑏[ tel que 𝑓 ′ (𝑐) ≠ 0 et
𝑓(𝑏)−𝑓(𝑎)
𝑓 ′ (𝑐) = 𝑏−𝑎

XI- THEOREME DES INEGALITES DES ACCROISSEMENT FINIS


Théorème 1 :

Soit 𝑓 une fonction définie par un intervalle [𝑎; 𝑏] telle que 𝑓 soit continue sur [𝑎; 𝑏] et dérivable
𝑓(𝑏)−𝑓(𝑎)
sur ]𝑎; 𝑏[ s’il existe un réel 𝑘 tel que pour tout 𝑥 ∈ ]𝑎; 𝑏[ |𝑓 ′ (𝑥)| ≤ 𝑘 alors | 𝑏−𝑎
| ≤ 𝑘 on
aura : |𝑓(𝑏) − 𝑓(𝑎)| ≤ 𝑘(𝑏 − 𝑎)

Théorème :

Soit 𝑓 une fonction définie par un intervalle [𝑎; 𝑏] telle que 𝑓 soit continue sur [𝑎; 𝑏] et dérivable
sur ]𝑎; 𝑏[ s’il existe deux réels 𝑚 et 𝑀 tels que pour tout 𝑥 ∈ ]𝑎; 𝑏[ 𝑚 ≤ |𝑓 ′ (𝑥)| ≤ 𝑀 alors 𝑚 ≤
𝑓(𝑏)−𝑓(𝑎)
| 𝑏−𝑎
| ≤ 𝑀 on aura : 𝑚(𝑏 − 𝑎)|𝑓(𝑏) − 𝑓(𝑎)| ≤ 𝑀(𝑏 − 𝑎)

XII- LES ELEMENTS DE SYMETRIES D’UNE COURBE

1) Centre de symétrie

Un point 𝐼(𝑎; 𝑏) est dit centre de symétrie à une courbe (𝐶𝑓 ) si et seulement si ∀ 𝑥 𝐸𝑓 ; 2𝑎 − 𝑥 ∈
𝐸𝑓 on a : 𝑓(2𝑎 − 𝑥) + 𝑓(𝑥) = 2𝑏 ou ∀ 𝑥 + 𝑎 𝐸𝑓 ; 𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐸𝑓 on a : 𝑓(𝑎 − 𝑥) + 𝑓(𝑎 + 𝑥) = 2𝑏.

NB : le centre de symétrique se détermine aussi par l’intersection de l’asymptote


verticale et l’asymptote oblique.

2) Axe de symétrie
La droite 𝑥 = 𝑎 est l’axe de symétrie à la courbe (𝐶𝑓 ) si et seulement si ∀ 𝑥 𝐸𝑓 ; 2𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐸𝑓 on a :
𝑓(2𝑎 − 𝑥) = 𝑓(𝑥) ou ∀ 𝑥 + 𝑎 𝐸𝑓 ; 𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐸𝑓 on a : 𝑓(𝑎 − 𝑥) = 𝑓(𝑎 + 𝑥)

3) Fonctions associées

Soit (𝐶𝑓 ) la courbe de la fonction 𝑓.

a) Si 𝑔(𝑥) = 𝑓(−𝑥) on dit que les courbes (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ) sont symétrique par
rapport à l’axe des ordonnés (𝑜𝑦)

(𝐶𝑓 ) (𝐶𝑔 )
𝑥 −𝑥
𝑓(𝑥) 𝑔(𝑥)
𝑓′(𝑥) 𝑔′(𝑥)

b) Si 𝑔(𝑥) = −𝑓(−𝑥) on dit que les courbes (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ) sont symétrique par
rapport à l’origine du repère

(𝐶𝑓 ) (𝐶𝑔 )
𝑥 −𝑥
𝑓(𝑥) −𝑔(𝑥)
𝑓′(𝑥) −𝑔′(𝑥)
c) Si 𝑔(𝑥) = −𝑓(𝑥) on dit que les courbes (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ) sont symétrique par
rapport à l’axe des abscisses (𝑜𝑥)

(𝐶𝑓 ) (𝐶𝑔 )
𝑥 𝑥
𝑓(𝑥) −𝑔(𝑥)
𝑓′(𝑥) 𝑔′(𝑥)

d) Si 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥 + 𝛼) + 𝛽 on dit que la (𝐶𝑔 ) est l’image de la courbe (𝐶𝑓 ) par la
⃗ = 𝛼𝑖 + 𝛽𝑗 ⟹ 𝑉
translation du vecteur 𝑉 ⃗ = (𝛼 )
𝛽

4) Parité

Etudie la parité d’une fonction suffit de montre ou vérifie que la fonction est paire ou impaire

a) Fonction paire.

Une fonction 𝑓 est dite paire si ∀ 𝑥 ∈ 𝐸𝑓 ; −𝑥 ∈ 𝐸𝑓 et 𝑓(−𝑥) = 𝑓(𝑥) ces deux fonctions sont
symétrique par rapport à l’axe (𝑜𝑦)

b) Fonction impaire.

Une fonction 𝑓 est dite paire si ∀ 𝑥 ∈ 𝐸𝑓 ; −𝑥 ∈ 𝐸𝑓 et 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥) ces deux fonctions sont
symétrique par rapport à l’origine du repère

5) Périodicité

Une fonction 𝑓 est dite périodique de période 𝑇 avec 𝑇 ∈ ℝ∗ si et seulement si :


∀ 𝑥 ∈ 𝐸𝑓 , 𝑓(𝑥 + 𝑇) = 𝑓(𝑥)

XIII- ETUDE D’UNE FONCTION CIRCULAIRE

1) Ensemble de définition

2) Parité

3) On cherche l’intervalle d’étude car la fonction trigonométrie n’admet pas de limite


en ±∞ sauf si la fonction est bornée

a) Période
Si 𝑓(𝑥) = 𝑘𝑠𝑖𝑛(𝑎𝑥 + 𝑏) 𝑜𝑢 𝑓(𝑥) = 𝑘 𝑐𝑜𝑠(𝑎𝑥 + 𝑏) on calcul la période telle
2𝜋
que : 𝑇 = |𝑎|
b) Intervalle d’étude
On peut utiliser l’un des intervalles suivants :
𝑇 𝑇 𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
𝐼 = [−𝑇: 0] ; 𝐼 = [0; 𝑇] ; 𝐼 = [− 2 ; 2] ; 𝐼 = [− 𝑎 − 𝑇; − 𝑎] ou 𝐼 = [− 𝑎 ; − 𝑎
+ 𝑇]

c) Réduction de l’intervalle d’étude


 Si la fonction est paire ou impaire l’intervalle se réduit sur :

𝑇 𝑇
𝐽 = [− 2 ; 0] ou 𝐽 = [0; 2]

 Si la fonction est paire ou impaire la fonction peut être étudier sur :

𝐽 = [−𝑇; 0] ou 𝐽 = [0; 𝑇]

4) Variation de 𝑓.
a) Signe

Le signe de la fonction circulaire ne se donne pas comme pour les autres fonctions. Pour celui-ci
il faut procéder de la manière suivante :

Soit 𝑓′(𝑥) = 𝑘 𝑐𝑜𝑠 𝑈(𝑥) ou 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑘 𝑠𝑖𝑛 𝑈(𝑥) et l’intervalle de 𝑓 est 𝐼 = [𝑎; 𝑏] on aura :

𝑥 𝑎 𝑐 𝑏
𝑘 Signe de 𝑘 Signe de 𝑘
𝑈(𝑥) 𝑈(𝑎) 𝑈(𝑐) 𝑈(𝑏)
𝑐𝑜𝑠 𝑈(𝑥) Ou 𝑠𝑖𝑛 𝑈(𝑥) Signe de 𝑐𝑜𝑠 𝑈(𝑥) ou Signe de 𝑐𝑜𝑠 𝑈(𝑥) ou
𝑠𝑖𝑛 𝑈(𝑥) sur l’intervalle de 𝑠𝑖𝑛 𝑈(𝑥) sur l’intervalle de
[𝑈(𝑎); 𝑈(𝑏)]. Dans le [𝑈(𝑏); 𝑈(𝑐)]. Dans le
cercle trigonométrie cercle trigonométrie
𝑓′(𝑥) Produit des signes Produit des signes
XIV- POINTS D’INTERSECTIONS

1- Suivant l’axe des abscisses

Pour trouver le(s) point(s) d’intersection(s) suivants l’axe des abscisses il suffit de considérer que
𝑦 = 0 et trouver 𝑥 en résolvant l’équation 𝑓(𝑥) = 0

2- Suivant l’axe des ordonnés

Pour trouver le(s) point(s) d’intersection(s) suivants l’axe des ordonnés il suffit de considérer que
𝑥 = 0 et trouver 𝑦 tel que 𝑦 = 𝑓(0)

XV- POINT FIXE

XVI- NOTION ELEMENTAIRE

1- Quelques propriétés

Soit 𝑓 une fonction et (𝐶) sa courbe représentative. On dit que la courbe (𝐶) admet :

 Une tangente ou demi-tangente horizontale en un point 𝑥0 ou 𝐴(𝑥0 ; 𝑦0 ) si et seulement


si 𝑓 ′ (𝑥0 ) = 0
 En un point 𝑥0 ou 𝐴(𝑥0 ; 𝑦0 ) une tangente parallèle à la droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 ou
une tangente de pente 𝑎, si seulement si 𝑓 ′ (𝑥0 ) = 𝑎.
 Un extremum au point 𝐴(𝑥0 ; 𝑦0 ) si et seulement si 𝑓 ′ (𝑥0 ) = 0
 Passe par le point 𝐴(𝑥0 ; 𝑦0 ) si et seulement si 𝑓 ′ (𝑥0 ) = 0 et 𝑓(𝑥0 ) = 𝑦0

2- Ce qui faut savoir :

 Un extremum c’est la valeur qui annule la dérivée. Pour trouver ça, on pose 𝑓 ′ (𝑥) = 0
 On a un point d’inflexion lorsque la dérivée première s’annule en dérivée second sans
change de signe
 L’ensemble de définition engendre les limites aux bornes
 Les limites aux bornes engendrent les branches infinies (asymptote), qui ont pour rôle de
diriger la courbe
 La dérivée engendre le sens de variation, qui ont pour rôle d’indique la monotonie de la
fonction
 La dérivabilité engendre les demi-tangentes qui ont pour rôle le cousin pour la courbe
 La courbe ne traverse jamais l’asymptote vertical. Il peut travers les deux autres par abus

3- Comment construire la courbe


a) On place les points remarquables (extremum ; demi-tangente ; tangente ;
point d’intersection)
b) On place les asymptotes
c) On esquisse l’allure de la courbe
ETUDES GLOBALES D’UNE SUITE

NUMERIQUE

I- DEFINITION :

Une suite numérique (𝑢𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est une succession de nombre réels ordonnés.

A un rang donné 𝑛, on associe un nombre réel 𝑢𝑛

(𝑢𝑛 ) : ℕ⟼ℝ
𝑛 ↦ 𝑢𝑛

NB : 𝑢𝑛 est appelé le terme général de la suite (𝑢𝑛 ) ou l’expression de 𝑢𝑛 en fonction de 𝑛

II- COMMENT DEFINIR UNE SUITE

1) De façon explicite

Une suite (𝑢𝑛 ) est définie de façon explicite si le terme général 𝑢𝑛 s’exprime en fonction de
𝑛. 𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛) ∀ 𝑛 ∈ ℕ.

2) Par récurrence

Lorsque le terme général 𝑢𝑛 dépend du ou des terme(s) précèdent, on définit la suite par une
relation de récurrence et d’un ou des premier(s).

la suite est dite récurrence à un terme si 𝑢𝑛 ne dépend que du terme précèdent. Cette suite est
alors définie par : 𝑢0 et 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ).

La suite la suite est dite récurrence à deux termes si 𝑢𝑛 dépend que des deux termes qui le
précèdent. Cette suite est alors définie par : 𝑢0 ; 𝑢1 et 𝑢𝑛+2 = 𝑓(𝑢𝑛 ; 𝑢𝑛+1 ).

La fonction 𝑓 ainsi définie s’appelle la fonction associée à la suite (𝑢𝑛 )

III- RESONNEMENT PAR RECURRENCE

1) Définition :
Le raisonnement par récurrence consiste à démontrer la véracité de certaines propriétés.

2) Principe

Soit à démontrer que une propriétés 𝑃(𝑛) ∀ 𝑛 ∈ ℕ. Il existe trois étapes :

- Initiation

On démontre que la propriété est vrai au rang 𝑛 = 0 ; 𝑛 = 1

- Hérédité

On suppose que la propriété est vrai au rang 𝑛 et à partir de la supposition on démontre qu’elle
aussi vrai au rang 𝑛 + 1

- Conclusion

On conclut que ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; 𝑃(𝑛) est vrai

IV- VARIATION D’UNE SUITE OU SUITES MONOTONE

Soit (𝑢𝑛 ) une suite numérique.

1) On dit que la suite 𝑢𝑛 est croissante lorsque ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≥ 0

2) On dit que la suite 𝑢𝑛 est décroissante lorsque ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≤ 0

Remarques

Soit (𝑢𝑛 ) une suite numérique définie par : 𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛) ou 𝑓 est une fonction numérique définie sur

- R1 : Si 𝑓 est croissante alors suite (𝑢𝑛 ) est croissante

- R2 : Si 𝑓 est décroissante alors suite (𝑢𝑛 ) est décroissante

V- SUITE MAGORE, MINORE ET BORNE

Soit (𝑢𝑛 ) une suite numérique

1) On dit que la suite 𝑢𝑛 est majorée s’il existe un réel 𝑀 ∈ ℝ tel que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ que 𝑢𝑛 ≤ 𝑀

2) On dit que la suite 𝑢𝑛 est minorée s’il existe un réel 𝑚 ∈ ℝ tel que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ que 𝑢𝑛 ≥ 𝑚

3) On dit que la suite 𝑢𝑛 est bornée si elle est à la fois minorée et majorée. C.à.d. : s’il existe
deux réels (𝑚 ; 𝑀) ∈ ℝ2 tels que ∀ 𝑛 ∈ ℕ que : 𝑚 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑀

VI- SUITE CONVERGENTE ET DIVERGENTE

1) Suite convergente

a) Définition :
Une suite numérique (𝑢𝑛 ) est dite convergente lorsque : 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = 𝑙 ; (𝑙 ∈ ℝ)
𝑛→+∞

b) Théorème :

 Une suite croissante et majorée est dite convergente

 Une suite décroissante et minorée est dite convergente

2) Suite divergente

a) Définition :

Une suite numérique (𝑢𝑛 ) est dite convergente lorsque : 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = ∞


𝑛→+∞

b) Théorèmes :

 Une suite croissante et minorée est dite divergente

 Une suite décroissante et majorée est dite divergente

3) Suite constante ou stationnaire

a) Définition :

Une suite 𝑢𝑛 est constante ou stationnaire lorsque ∀ 𝑛 ∈ ℕ 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 0 ⟹ 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 = 𝑎


d’où : 𝑢0 = 𝑢1 = 𝑢3 = ⋯ = 𝑢𝑘 = 𝑎 avec 𝑎 ∈ ℝ

4) Suite Adjacentes

a) Définition :

On dit que deux suites numérique (𝑈𝑛 ) et (𝑉𝑛 ) sont adjacentes si et seulement si :

(𝑈𝑛 ) est croissante et (𝑉𝑛 ) est décroissante de plus 𝑙𝑖𝑚 (𝑈𝑛 − 𝑉𝑛 ) = 0


𝑛→+∞

b) Théorème :

Deux suites adjacentes sont convergentes et on la même limite.

5) Suite périodique

Une suite est périodique de période 𝑝 avec 𝑝 ∈ ℕ∗ si et seulement si 𝑢𝑛+𝑝 = 𝑢𝑛

VII- SUITE ARITHMETIQUE

1) Définition :
Une suite est dite arithmétique lorsque la différence entre deux terme consécutifs est constante.
On a alors :

∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 𝑟. Avec 𝑟 étant la raison de la suite

Une suite arithmétique (𝑢𝑛 ) est définie par :

 Un premier terme 𝑢𝑝 , avec 𝑝 : indice du premier terme de la suite


(𝑢𝑛 )
 Une relation de récurrence : 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 𝑟, 𝑟 étant la raison de la
suite

2) Terme général d’une suite arithmétique ou expression de 𝑢𝑛 en fonction de 𝑛

Le terme général 𝑢𝑛 d’une suite arithmétique s’exprime en fonction de 𝑛 de la façon suivante :

Si le premier terme est 𝑢𝑝 , alors : 𝑢𝑛 = 𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟

3) Suite en progression arithmétique ou composition arithmétique

Trois réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont en progression arithmétique si et seulement si :

𝑏−𝑎 =𝑟 𝑎+𝐶
{ ⟹ 𝑏=
𝑐−𝑏 =𝑟 2

4) Somme d’une suite arithmétique

Soit 𝑢𝑛 une suite arithmétique de raison 𝑟 et de premier terme 𝑢𝑝 . La somme de la suite 𝑢𝑛 peut
s’écrire :
𝑁
𝑆𝑛 = 𝑢𝑝 + 𝑢𝑝+1 + ⋯ + 𝑢𝑛 ⟹ 𝑆𝑛 = (𝑢𝑝 + 𝑢𝑛 ) avec 𝑁 = 𝑛 − 𝑝 + 1 et 𝑁 est appelle nombre
2
des termes.

Avec 𝑝 : indice du premier terme de la suite et 𝑛 : indice du dernier terme de la suite

VIII- SUITE GEOMETRIQUE

1) Définition :

Une suite 𝑣𝑛 est géométrique lorsque le rapport entre deux termes consécutifs est constant. On
alors :
𝑣𝑛+1
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑣𝑛
= 𝑞 avec 𝑞 la raison de la suite

Une suite géométrique (𝑢𝑛 ) est définie par :


 Un premier terme 𝑣𝑝 ; avec 𝑝 : indice du premier terme de la suite (𝑣𝑛 )
 Une relation de récurrence : 𝑣𝑛+1 = 𝑞𝑣𝑛 ; 𝑞 étant la raison de la suite

2) Terme général d’une suite géométrique ou expression de 𝑣𝑛 en fonction de 𝑛

Le terme général 𝑣𝑛 d’une suite géométrique s’exprime en fonction de 𝑛 de la façon suivante :

Si le premier terme est 𝑣𝑝 , alors : 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 (𝑞)𝑛−𝑝

3) Suite en progression géométrique ou composition géométrique

Trois réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont en progression géométrique si et seulement si :


𝑏
=𝑞
{𝑎𝑐 ⟹ 𝑏2 = 𝑎 × 𝑐
=𝑞
𝑏

4) Somme d’une suite géométrique

Soit 𝑢𝑛 une suite géométrique de raison 𝑟 et de premier terme 𝑣𝑝 . La somme de la suite 𝑣𝑛 peut
s’écrire :
1−𝑞𝑁
𝑆𝑛 = 𝑣𝑝 + 𝑣𝑝+1 + ⋯ + 𝑣𝑛 ⟹ 𝑆𝑛 = 𝑣𝑝 [ 1−𝑞 ] avec 𝑁 = 𝑛 − 𝑝 + 1 et 𝑁 est appelle nombre des
termes.

Avec 𝑝 : indice du premier terme de la suite et 𝑛 : indice du dernier terme de la suite

IX- SUITE ARITHMETICO-GEOMETRIQUE

1) Définition :

C’est une suite qui est à la fois géométrique et arithmétique On alors :

∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 = 𝑎𝑢𝑛 + 𝑏 ou 𝑎 ≠ 1 et 𝑏 ≠ 0

Une suite géométrique (𝑢𝑛 ) est définie par :

 Un premier terme 𝑢0
 Une relation de récurrence : 𝑢𝑛+1 = 𝑎𝑢𝑛 + 𝑏 ou 𝑎 ≠ 1 et 𝑏 ≠ 0

NB :

- Si 𝑎 = 1 et 𝑏 ≠ 0, (𝑢𝑛 ) est une suite arithmétique de raison 𝑟 = 𝑏

- Si 𝑎 ≠ 1 et 𝑏 = 0, (𝑢𝑛 ) est une suite arithmétique de raison 𝑞 = 𝑎

- Si 𝑎 = 1 et 𝑏 = 0, (𝑢𝑛 ) est une suite constante ou adjacente

2) Terme général d’une suite arithmétique-géométrique ou expression de 𝑢𝑛 en fonction de 𝑛

Le terme général 𝑢𝑛 d’une suite arithmétique s’exprime en fonction de 𝑛 de la façon suivante :

On introduit une suite auxiliaire (𝑣𝑛 ) qui est géométrique. Tel que 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 + 𝛼 puis on
détermine 𝛼 de façon que la suite 𝑣𝑛 soit géométrique de raison 𝑞 et de premier terme 𝑣0 .
(𝑣𝑛 ) est géométrique si et seulement si 𝑣𝑛+1 = 𝑞𝑣𝑛 on a : 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 + 𝛼 ⟹ 𝑣𝑛+1 = 𝑢𝑛+1 + 𝛼
or 𝑢𝑛+1 = 𝑎𝑢𝑛 + 𝑏 ⟹ 𝑣𝑛+1 = 𝑎𝑢𝑛 + 𝑏 + 𝛼 et 𝑢𝑛 = 𝑣𝑛 − 𝛼 ⟹ 𝑣𝑛+1 = 𝑎𝑣𝑛 − 𝑎𝛼 + 𝑏 + 𝛼 or
𝑏
(𝑣𝑛 ) soit géométrique si et seulement si 𝑏 − 𝑎𝛼 + 𝛼 = 0 ⟹ 𝛼 = 1−𝑎

On aura donc 𝑢𝑛 = 𝑣𝑛 − 𝛼, d’où :

𝑢𝑛 = 𝑣0 (𝑞)𝑛 − 𝛼 avec 𝑣0 = 𝑢0 − 𝛼

3) Somme d’une suite arithmétique

Soit 𝑢𝑛 une suite arithmético-géométrique de raison 𝑟 et de premier terme 𝑣𝑝 . La somme de la


suite 𝑢𝑛 peut s’écrire :
1−𝑞𝑛+1
𝑆𝑛 = 𝑢𝑝 + 𝑢𝑝+1 + ⋯ + 𝑢𝑛 ⟹ 𝑆𝑛 = 𝑣0 − 𝛼 + 𝑣1 − 𝛼 + ⋯ + 𝑣𝑛 − 𝛼 ⟹ 𝑆𝑛 = 𝑣0 [ 1−𝑞
]+ 𝛼𝑁

Avec 𝑁 : Nombre de terme de la suite 𝑢𝑛

X- LIMITE D’UNE SUITE NUMERIQUE


1) Définition :

La limite d’une suite numérique 𝑢𝑛 quand elle existe est unique et est-elle du terme général
quand 𝑛 → +∞

NB : Les Propriétés sur les limites des suites sont les mêmes que celle sur les fonctions
numériques en +∞

2) Remarques :

- R1 : Si −1 < 𝑞 < 1 ; 𝑙𝑖𝑚 𝑞 𝑛 = 0


𝑛→+∞

- R2 : Si 𝑞 = 1 ; 𝑙𝑖𝑚 𝑞 𝑛 = 1
𝑛→+∞

- R3 : Si 𝑞 > 1 ; 𝑙𝑖𝑚 𝑞 𝑛 = +∞
𝑛→+∞

- R4 : Si 𝑞 ≤ −1 ; 𝑙𝑖𝑚 𝑞 𝑛 n’existe pas


𝑛→+∞

XI- SUITE RECCURENTE DU PREMIER ORDRE


1) Définition :

𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 )
Une suite récurrente du 1er ordre est définit par :{ ; avec 𝑓 une fonction
𝑢𝑝 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑛é
2) Théorème :

Soit (𝑢𝑛 ) une suite définie par : 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) ou 𝑓 est une fonction. Si 𝑓 est continue et que (𝑢𝑛 )
converge vers 𝑙 (𝑙 ∈ ℝ) ; alors on détermine 𝑙 on posons : 𝑓(𝑙) = 𝑙.

On dit que 𝑙 est un point fixe de 𝑙

3) Convergence : Application des accroissement finis aux suite numérique.

Pour prouver la convergence de la suite (𝑢𝑛 ), on peut utiliser l’inégalité des accroissements finis.
On procède comme suite

a) Trouver un intervalle [𝑎; 𝑏] stable par 𝑓 et montre que si 𝑥 ∈ [𝑎; 𝑏] alors 𝑓(𝑥) ∈ [𝑎; 𝑏]

 Pour montre que si 𝑥 ∈ [𝑎; 𝑏] alors 𝑓(𝑥) ∈ [𝑎; 𝑏] il suffit de montrer que
𝑓(𝑥) ∈ [𝑎; 𝑏] ∈ [𝑓(𝑎); 𝑓(𝑏)] ; d’où ∀ 𝑥 ∈ [𝑎; 𝑏] ; 𝑓(𝑥) ∈ [𝑎; 𝑏]

b) Montrer que 𝑥 ∈ [𝑎; 𝑏] ; |𝑓′(𝑥)| ≤ 𝑀

 Pour montrer cela on utilise le théorème de l’inégalité des accroissement finis,


voir cours fonction

c) Montrer que ∀ 𝑛 ∈ ℕ; 𝑢𝑛 ∈ [𝑎; 𝑏]

 Pour montrer ça on utilise le raisonnement par récurrence et l’étude de la


fonction 𝑓

- Initiation :

on vérifie que la proposition est vrai au rang 𝑛 = 0

- Hérédité :

Supposons que la proposition est vrai au rang 𝑛 et vérifions qu’elle aussi vrai au rang 𝑛 + 1

D’après a) ; 𝑓(𝑥) ∈ [𝑎; 𝑏] on pose 𝑥 = 𝑢𝑛 ⟹ 𝑓(𝑢𝑛 ) ∈ [𝑎; 𝑏] d’où 𝑢𝑛+1 ∈ [𝑎; 𝑏] vrai

- Conclusion :

Pour tout ∀ 𝑛 ∈ ℕ; 𝑢𝑛 ∈ [𝑎; 𝑏]

d) Montrer que ∀ 𝑛 ∈ ℕ; |𝑢𝑛+1 − 𝑙| ≤ 𝑀|𝑢𝑛 − 𝑙|

 Il suffit d’applique l’inégalité des accroissement finis |𝑓(𝑏) − 𝑓(𝑎)| ≤ 𝑀|𝑏 − 𝑎|


avec 𝑎 = 𝑢𝑛 et 𝑏 = 𝑙 car 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) et 𝑓(𝑙) = 𝑙.

e) Montrer que ∀ 𝑛 ∈ ℕ; |𝑢𝑛+1 − 𝑙| ≤ 𝑀𝑛 |𝑢𝑛 − 𝑙|

 Il suffit de faire une récurrence en utilisant l’étape précédente : d’après la question


d) ; on a : |𝑢𝑛+1 − 𝑙| ≤ 𝑀|𝑢𝑛 − 𝑙| et on pose : 𝑛 = 𝑝. On aura |𝑢𝑝+1 − 𝑙| ≤
𝑀|𝑢𝑝 − 𝑙|
- Pour 𝑝 = 0 ; |𝑢+1 − 𝑙| ≤ 𝑀|𝑢0 − 𝑙|

- Pour 𝑝 = 1 ; |𝑢2 − 𝑙| ≤ 𝑀|𝑢1 − 𝑙|

- Pour 𝑝 = 2 ; |𝑢3 − 𝑙| ≤ 𝑀|𝑢2 − 𝑙|


.
.
.
- Pour 𝑝 = 𝑛 − 2 ; |𝑢𝑛−1 − 𝑙| ≤ 𝑀|𝑢𝑛−2 − 𝑙|

- Pour 𝑝 = 𝑛 − 1 ; |𝑢𝑛 − 𝑙| ≤ 𝑀|𝑢𝑛−1 − 𝑙|

D’où : |𝑢𝑛 − 𝑙| ≤ (𝑀)𝑛 |𝑢0 − 𝑙|

NB :

On encadrons |𝑢0 − 𝑙|, on aura :

Soit 𝑙 ∈ [𝑎; 𝑏] ; 𝑎 ≤ 𝑙 ≤ 𝑏 ⟹ −𝑏 ≤ −𝑙 ≤ −𝑎

𝑢0 − 𝑏 ≤ 𝑢0 − 𝑙 ≤ 𝑢0 − 𝑎 ou soit 0 ≤ 𝑢0 − 𝑙 ≤ (𝑢0 − 𝑎) − (𝑢0 − 𝑏)

0 ≤ |𝑢0 − 𝑙| ≤ |𝑏 − 𝑎|

D’où on aura : |𝑢𝑛 − 𝑙| ≤ (𝑀)𝑛 |𝑏 − 𝑎|

f) Prouver que (𝑢𝑛 ) converge vers 𝑙 ou diverge

 Il suffit de calculer la limite de |𝑢𝑛 − 𝑙| ≤ (𝑀)𝑛 |𝑏 − 𝑎| quand 𝑛 tend vers +∞

- Si 0 ≤ 𝑀 < 1, alors par passage à la limite, la suite (𝑀𝑛 ) tend vers 0 et on


aura donc :

𝑙𝑖𝑚 |𝑢𝑛 − 𝑙| ≤ 𝑙𝑖𝑚 (𝑀)𝑛 or 𝑙𝑖𝑚 (𝑀)𝑛 = 0 ⟹ 𝑙𝑖𝑚 |𝑢𝑛 − 𝑙| ≤ 0 ⟹ 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 ≤ 𝑙


𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞

D’où 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = 𝑙 ; donc (𝑢𝑛 ) converge vers 𝑙. Elle est donc convergente
𝑛→+∞

- Si 𝑀 ≥ 1, alors par passage à la limite, la suite (𝑀𝑛 ) tend vers ∞ et on aura


donc :

𝑙𝑖𝑚 |𝑢𝑛 − 𝑙| ≤ 𝑙𝑖𝑚 (𝑀)𝑛 or 𝑙𝑖𝑚 (𝑀)𝑛 = ∞ ⟹ 𝑙𝑖𝑚 |𝑢𝑛 − 𝑙| ≤ ∞ ⟹ 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 ≤ ∞ + 𝑙 ⟹


𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 ≤ ∞
𝑛→+∞

D’où 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = ∞ ; donc (𝑢𝑛 ) diverge. Elle est donc divergente


𝑛→+∞

XII- SUITES DE RECCURENTE DU SECOND ORDRE (SUITE DE FIBONACCI)

1) Définition :
Une suite de récurrente du 2em ordre est définie par
𝑎𝑢𝑛+2 + 𝑏𝑢𝑛+1 + 𝑐𝑢𝑛 = 0 ; 𝑎; 𝑏; 𝑐 ∈ ℝ; 𝑎 ≠ 0
{
𝑢𝑝 𝑒𝑡 𝑢𝑝+1 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠

2) Equation caractéristique

𝑎𝑢𝑛+2 + 𝑏𝑢𝑛+1 + 𝑐𝑢𝑛 = 0 (1). On pose 𝑢𝑛 = 𝑟 𝑛 ⟹ 𝑢𝑛+1 = 𝑟 𝑛+1 et 𝑢𝑛+2 = 𝑟 𝑛+2


𝑛
(1) ∶ 𝑎𝑟 𝑛+2 + 𝑏𝑟 𝑛+1 + 𝑐𝑟 𝑛 = 0 ⟹ 𝑟 𝑛 (𝑎𝑟 2 + 𝑏𝑟 + 𝑐) = 0 ⟹ { 2 𝑟 ≠ 0
𝑎𝑟 + 𝑏𝑟 + 𝑐 = 0
D’où : 𝑎𝑟 2 + 𝑏𝑟 + 𝑐 = 0 c’est l’équation caractéristique de (𝑢𝑛 )

3) Terme général ou expression de (𝑢𝑛 ) en fonction de 𝑛

On trouve le terme général à partir de l’équation caractéristique de (𝑢𝑛 ) : 𝑎𝑟 2 + 𝑏𝑟 + 𝑐 = 0. On


calcul alors le discriminant : ∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐

1er Cas : ∆> 𝑂


−𝑏−√∆ −𝑏+√∆
Alors l’équation admet deux (2) racines distinctes : 𝑟1 = 2𝑎
et 𝑟2 = 2𝑎

D’où ∀ 𝑛 ∈ ℕ ∶ 𝑢𝑛 = 𝐴𝑟1 𝑛 + 𝐵𝑟2 𝑛

Remarque :

Les suites réelles (𝑟1 )𝑛 et (𝑟2 )𝑛 sont géométriques

2er Cas : ∆= 𝑂
−𝑏
Alors l’équation admet une racine réelle double : 𝑟 = 2𝑎

D’où ∀ 𝑛 ∈ ℕ ∶ 𝑢𝑛 = (𝐴𝑛 + 𝐵)𝑟 𝑛

Remarque :

La suite réelle 𝑟 𝑛 est géométrique

3er Cas : ∆< 𝑂

Alors l’équation admet deux (2) racines complexe : 𝑟1 = 𝜑𝑒 𝑖𝜃 et 𝑟2 = 𝜑𝑒 −𝑖𝜃

On a : 𝑢𝑛 = 𝛼𝑟1 𝑛 + 𝛽𝑟2 𝑛 ⟹ 𝑢𝑛 = 𝛼𝜑𝑛 𝑒 𝑖𝑛𝜃 + 𝛽𝜑𝑛 𝑒 −𝑖𝑛𝜃 ⟹ 𝑢𝑛 = 𝜑𝑛 [𝛼𝑒 𝑖𝑛𝜃 + 𝛽𝑒 −𝑖𝑛𝜃 ] avec 𝛼 ≠
𝛽

On rappelle la formule d’Euler, on aura : 𝑢𝑛 = 𝜑𝑛 [𝛼 𝑐𝑜𝑠 𝑛𝜃 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝑛𝜃 + 𝛽 𝑐𝑜𝑠 𝑛𝜃 − 𝑖 𝛽𝑠𝑖𝑛 𝑛𝜃] ⟹

𝛼+𝛽 =𝐴
𝑢𝑛 = 𝜑𝑛 [(𝛼 + 𝛽) 𝑐𝑜𝑠 𝑛𝜃 + 𝑖(𝛼 − 𝛽) 𝑠𝑖𝑛 𝑛𝜃]. On pose {
𝑖(𝛼 − 𝛽) = 𝐵

On montre que 𝐴 et 𝐵 sont des réelles :

D’où ∀ 𝑛 ∈ ℕ ∶ 𝑢𝑛 = 𝜑 𝑛 [𝐴 𝑐𝑜𝑠 𝑛𝜃 + 𝐵 𝑠𝑖𝑛 𝑛𝜃]

Remarque :

Les suites réelles (𝑟1 )𝑛 et (𝑟2 )𝑛 sont géométriques


NB : 𝐴 et 𝐵 sont des constantes réelle à déterminer en utilisant les conditions initiales
FONCTION EXPONENTIELLE

I- DEFINITION :

On appelle fonction exponentielle, toute fonction de la forme : 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑈(𝑥) avec 𝑈(𝑥) une
fonction quelconque et 𝑒 ≈ 2, 718.

Remarque :

La fonction exponentielle de 𝑥, noté exp(𝑥) = 𝑒 𝑥 est l’unique fonction dérivable sur ℝ telle que :

𝑓 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥)
{
𝑓(0) = 1

II- PROPRIETES ALGEBRIQUE

1) Propriétés
𝑒𝑎
P1) 𝑒 𝑎 × 𝑒 𝑏 = 𝑒 𝑎+𝑏 ; P 2) 𝑒𝑏
= 𝑒 𝑏 × 𝑒 −𝑎 = 𝑒 𝑎−𝑏 ; P3) (𝑒 𝑎 )𝑛 = 𝑒 𝑛𝑎
𝑎
P4) 𝑒 𝑙𝑛 𝑎 = 𝑎 ; P5) 𝑙𝑛 𝑒 𝑎 = 𝑎 P6) 𝑒 𝑈 = 𝑎𝑒 −𝑈

2) Valeurs particulières

𝑒0 = 1 ; 𝑒 1 = 𝑒 ≈ 2,7 et 𝑙𝑛 𝑒 = 1

3) Equation et Inéquation

Pour tout 𝑎 et 𝑏, on a :

P 1) 𝑒 𝑎 = 𝑒 𝑏 ⟺ 𝑎 = 𝑏 ; P 2) 𝑒 𝑎 ≥ 𝑒 𝑏 ⟺ 𝑎 ≥ 𝑏 ; P3) 𝑒 𝑎 ≤ 𝑒 𝑏 ⟺ 𝑎 ≤ 𝑏

P4) 𝑒 𝑎 = 𝑏 si 𝑏 > 0, on aura : 𝑙𝑛 𝑒 𝑎 = 𝑙𝑛 𝑏 ⟹ 𝑎 = 𝑒 𝑏 ; P4) 𝑒 𝑎 = 𝑏 si 𝑏 < 0 ou 𝑏 = 0 l’équation


n’a pas de sens : impossible

NB : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑒 𝑎𝑥 > 0

III- ENSEMBLE DE DEFINITION D’UNE FONCTION EXPONENTIELLE

L’ensemble de définition de la fonction exponentielle (𝑒𝑈(𝑥) ) dépend de la fonction 𝑈(𝑥). C.-à-d.


Donner l’ensemble de définition de la fonction 𝑒 𝑈(𝑥) revient à donner l’ensemble de définition de
la fonction 𝑈(𝑥). Notation : Si 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑈(𝑥) ⟺ 𝐸𝑓 = 𝐸𝑢

IV- LIMITES CLASSIQUE D’UNE FONCTION EXPONENTIELLE

𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 = +∞ ; 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 = 0 ; 𝑙𝑖𝑚 𝑥 𝛼 𝑒 𝑥 = 0 avec 𝛼 > 0


𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞
𝑒𝑥 𝑒 𝑎𝑥 −1
𝑙𝑖𝑚 = +∞ avec 𝛼 > 0 ; 𝑙𝑖𝑚 =𝑎; 𝑙𝑖𝑚 𝑥 𝛼 𝑒 −𝑥 = 0 avec 𝛼 > 0
𝑥→+∞ 𝑥 𝛼 𝑥→0 𝑥 𝑥→+∞

NB :

1) Lorsque on trouver une forme indéterminée, pour lever l’indétermination il faut chercher
à faire apparaitre une limite classique.

2) Lorsqu’on a le rapport ou le produit de deux fonctions différentes, pour lever


l’indétermination à l’infinie on peut aussi utiliser la méthode de croissance compare :
CEPL (circulaire ; exponentielle ; polynôme ; logarithme)

3) Lorsque on a une forme indéterminée, pour lever l’indétermination, on peut procédé aussi
par un changement de variable si possible (si 𝑥 tend vers un point dont la limite classique
n’existe pas ou quand on arrive pas à trouver une limite classique en ce point)

V- DERIVE D’UNE FONCTION EXPONENTIELLE

Soit 𝑓 une fonction dérivable et strictement positive sur I

Si 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑈(𝑥) ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑈′(𝑥)𝑒 𝑈(𝑥)

VI- FONCTION EXPONENTIELLE DE BASE 𝑎 (𝑎 > 0)

1) Définition :

On appelle fonction exponentielle de base 𝑎 toute fonction de la forme 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑈(𝑥) avec 𝑈(𝑥)
une fonction quelconque et 𝑎 > 0

2) Propriété :

P) Si 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑈(𝑥) , on aura 𝑙𝑛 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛 𝑎𝑈(𝑥) ⟹ 𝑙𝑛 𝑓(𝑥) = 𝑈(𝑥) 𝑙𝑛 𝑎 ⟹ 𝑒 𝑙𝑛 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑈(𝑥) 𝑙𝑛 𝑎 ;


d’où : 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑈(𝑥) 𝑙𝑛 𝑎 qui est la fonction à étudier.

Si 𝑎 = 𝑈(𝑥) = 𝑥 ; 𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑥 ⟹ 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑙𝑛 𝑥 . Cette fonction est appelé fonction puissance

NB :

L’étude d’une fonction exponentielle de base 𝑎 devient la même que celle d’une fonction
exponentielle après transformation de la propriété
FONCTION LOGARITHME NEPERIEN

I- DEFINITION

La fonction logarithme népérien noté 𝑙𝑛 , est la bijection réciproque de la fonction exponentielle.


Elle est de la forme : 𝑓(𝑥) = ln[𝑈(𝑥)]
𝑥1
NB : On appelle fonction logarithme népérien de 𝑥 (ln 𝑥), la fonction 𝑥 → ∫1 𝑑𝑡 sur ]0; +∞[ qui
𝑡
s’annule par 𝑥 = 1

II- PROPRIETES ALGEBRIQUE


1) Propriétés

∀ 𝑎 > 0 et 𝑏 > 0 ; 𝛼 ∈ ℝ

𝑎 1
P1) ln(𝑎 × 𝑏) = ln 𝑎 + ln 𝑏 ; P2) ln (𝑏 ) = ln 𝑎 − ln 𝑏 ; P3)=ln (𝑎) = − ln 𝑎

1⁄ 1
P4) ln(𝑎𝛼 ) = 𝛼 ln 𝑎 ; P5) ln √𝑎 = ln 𝑎 2 = 2 ln 𝑎

𝑛 ln|𝑈(𝑥)| 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒


P6) ln[𝑈(𝑥)]𝑛 = { ; avec 𝑛 ∈ ℕ P7) 𝑒 ln 𝑎 = 𝑎
𝑛 ln[𝑈(𝑥)] 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒

P7) [ln 𝑈(𝑥)]𝑛 = 𝑙𝑛𝑛 [𝑈(𝑥)] ≠ ln[𝑈(𝑥)]𝑛 avec 𝑛 ∈ ℕ

2) Valeurs particulières

ln 1 = 0 et ln 𝑒 = 1

3) Equation et Inéquation

∀ 𝑎 > 0 et 𝑏 > 0 ; 𝛼 ∈ ℝ

E1) ln 𝑎 = ln 𝑏 ⟹ 𝑎 = 𝑏 ; E2) ln 𝑎 < ln 𝑏 ⟹ 𝑎 < 𝑏 ; E3) ln 𝑎 > ln 𝑏 ⟹ 𝑎 > 𝑏

E4) ln 𝑎 = 𝛼 ⟹ 𝑎 = 𝑒 𝛼

III- ENSEMBLE DE DEFINITION D’UNE FONCTION 𝑙𝑛

Soit 𝑈 une fonction définie sur I

1) Si 𝑓(𝑥) = ln[𝑈(𝑥)]𝑛 avec 𝑛 > 0

a) Si 𝑛 est impair, 𝑓 ∃⟺ 𝑈(𝑥) > 0

b) Si 𝑛 est pair, 𝑓 ∃⟺ 𝑈(𝑥) ≠ 0

2) Si 𝑓(𝑥) = ln|𝑈(𝑥)| ; 𝑓 ∃⟺ 𝑈(𝑥) ≠ 0

3) Si 𝑓(𝑥) = ln √𝑈(𝑥) ; 𝑓 ∃⟺ 𝑈(𝑥) > 0

IV- LIMITES CLASSIQUE DES FONCTIONS LOGARITHMES

lim ln 𝑥 = +∞ ; lim ln 𝑥 = −∞ ; lim 𝑥 𝛼 ln 𝑥 = +∞ 𝛼>0


𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→0

ln 𝑥 ln(𝑎𝑥+1) ln 𝑎𝑥
lim =0 𝛼 > 0; lim =𝑎; lim =𝑎
𝑥→+∞ 𝑥 𝛼 𝑥→0 𝑥 𝑥→1 𝑥−1
V- DERIVE D’UNE FONCTION LOGARITHME

Soit 𝑓 une fonction dérivable et strictement positive sur I


𝑈′(𝑥)
a) Si 𝑓(𝑥) = ln 𝑈(𝑥) ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑈(𝑥)

𝑈(𝑥) 𝑈′(𝑥) 𝑉′(𝑥)


b) Si 𝑓(𝑥) = ln (𝑉(𝑥)) ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑈(𝑥)
− 𝑉(𝑥)

VI- FONCTION LOGARITHME DECIMALE

1) Définition :

On appelle fonction logarithme décimale, la fonction 𝑓(𝑥) = log 𝑈(𝑥) avec 𝑈(𝑥) une fonction
quelconque

2) Propriété
ln 𝑈(𝑥)
P1) Si 𝑓(𝑥) = log 𝑈(𝑥) ⟹ 𝑓(𝑥) = ln 10

ln 𝑈(𝑥)
P2) Si 𝑓(𝑥) = log 𝑉(𝑥) 𝑈(𝑥) =
ln 𝑉(𝑥)

NB :

L’étude d’une fonction logarithme décimale devient la même que celle d’une fonction logarithme
après transformation de la propriété
INTEGRAL D’UNE FONCTION

CONTINUE

I- Rappel sur les primitives

1- Définition :

Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼. On appelle primitive de la fonction 𝑓 sur 𝐼, la
fonction 𝐹 telle que pour tout 𝑥 élément de 𝐼, on a : 𝐹′(𝑥) = 𝑓(𝑥)

2- Propriétés

P1 : Toute fonction continue sur un intervalle 𝐼 admet des primitives sur 𝐼

P2 : Toute primitive de 𝑓 sur un intervalle 𝐼 s’écrit sous la forme 𝐹(𝑥) + 𝐶 où 𝐶 est un réel

P3 : Soit 𝑓 une fonction admettant une primitive sur l’intervalle 𝐼. Pour tout (𝑥0 ; 𝑦0 ), 𝑦0 un réel et
𝑥0 ∈ 𝐼, il existe une unique primitive 𝐹 de 𝑓 qui prend la valeur 𝑦0 en 𝑥0 c’est-à-dire 𝐹(𝑥0 ) = 𝑦0

3- Calcul des primitives

a) Primitives usuelles

Fonction 𝑓 Primitive 𝐹
𝑓(𝑥) = 𝑎, 𝑎 ∈ ℝ 𝐹(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑐
𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑛 𝑛 ∈ ℕ 𝐹(𝑥) =
𝑥 𝑛+1
+𝑐
𝑛+1

𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 𝑛 𝑛 ∈ ℕ 𝐹(𝑥) = 𝑎
𝑥 𝑛+1
+𝑐
𝑛+1

1 𝐹(𝑥) = ln 𝑥 + 𝑐
𝑓(𝑥) = 𝑥

1
𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑢 avec 𝑢 : une 𝐹(𝑥) = 𝑢′ 𝑒 𝑢 + 𝑐
droite
𝑓(𝑥) = sin 𝑢 1
𝐹(𝑥) = − 𝑢′ cos 𝑢 + 𝑐
𝑓(𝑥) = cos 𝑢 1
𝐹(𝑥) = 𝑢′ sin 𝑢 + 𝑐

1 𝐹(𝑥) = tan 𝑥 + 𝑐
𝑓(𝑥) =
cos2 𝑥

1 𝐹(𝑥) = − cot 𝑥 + 𝑐
𝑓(𝑥) =
sin2 𝑥
2
𝑓(𝑥) = √𝑎𝑥 + 𝑏 𝐹(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)√𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑐
3𝑎

1 𝐹(𝑥) = 2√𝑥 + 𝑐
𝑓(𝑥) =
√𝑥

𝑓(𝑥) = tan 𝑢 𝐹(𝑢) = ln|cos 𝑢| + 𝑐

b) Primitives des fonctions composées

Soit 𝑢 et 𝑣 deux fonctions dérivables sur un intervalle 𝐼

Fonction Primitive
𝑢′𝑢𝑛 ; 𝑛 ∈ ℕ 1
𝑢𝑛+1 +𝑐
𝑛+1

𝑢′
ln|𝑢| + 𝑐
𝑢
𝑢′ 1
𝑢𝑛
− (𝑛−1)𝑢𝑛−1 + 𝑐

𝑢′
2√𝑢 + 𝑐
√𝑢

𝑢′𝑒 𝑢 𝑒𝑢 + 𝑐

𝑢′ sin 𝑢 − cos 𝑢 + 𝑐

𝑢′ cos 𝑢 sin 𝑢 + 𝑐

1 1
(ln 𝑥)𝑛 (ln 𝑥)𝑛+1
𝑥 𝑛+1

1 1 𝑥−𝑎
𝑥 2 −𝑎 2 ln | |
2𝑎 𝑥+𝑎
1
ln(𝑥 + √𝑥 2 + 𝑎)
√𝑥 2 +𝑎

II- Notion d’intégrale

1- Définition
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle, soit 𝐹 l’une des primitives de 𝑓. On appelle
𝑏
intégrale de 𝑓 sur 𝐼 = [𝑎; 𝑏] le réel défini par ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [𝐹(𝑥)]𝑏𝑎 = 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎)

2- Vocabulaire

𝑏
 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 Se lit : « somme ou intégrale de 𝑎 à 𝑏 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 »

 [𝐹(𝑥)]𝑏𝑎 Se lit : « 𝐹(𝑥) prise entre 𝑎 et 𝑏

𝑏
 𝑎 et 𝑏 sont les bornes de l’intégrale ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 avec 𝑎 ≤ 𝑏

 La variable 𝑥 est appelée variable d’intégration. Elle est dite variable muette car elle peut
être remplacer par une autre sans changer la valeur de l’intégrale.

3- Propriétés

P1) Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼, 𝑎, 𝑏 et 𝑐 trois éléments de 𝐼, on a :


𝑎
 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 0

𝑏 𝑎
 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = − ∫𝑏 𝑓(𝑥)𝑑𝑥

𝑐 𝑏 𝑐
 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝑏 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 (Relation de Chasles)

P2) Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions continues sur un intervalle 𝐼, 𝛼 un nombre réel, 𝑎 et 𝑏 deux
éléments de 𝐼
𝑏 𝑏
 ∫𝑎 𝛼𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 𝛼 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥

𝑏 𝑏 𝑏
 ∫𝑎 [𝑓(𝑥) + 𝑔(𝑥)]𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥

P3) Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions continues sur un intervalle 𝐼, 𝛼 un nombre réel, 𝑎 et 𝑏 deux
éléments de 𝐼 (𝑎 ≤ 𝑏)
𝑏
 Si 𝑓 est positive sur [𝑎; 𝑏], alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≥ 0

𝑏 𝑏
 Si 𝑓 ≤ 𝑔 sur [𝑎; 𝑏], alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥

P4) Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 = [−𝑎; 𝑎], on a :


𝑎 𝑎
 Si 𝑓 est paire, alors ∫−𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 2 ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥

𝑎
 Si 𝑓 est impaire, alors ∫−𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 0

P5) Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 = [−𝑎; 𝑎] et 𝑃 un nombre réel non nul. Si 𝑓
est périodique de période 𝑝 :
𝑎+𝑝 𝑝
 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑏+𝑝 𝑏
 ∫𝑎+𝑝 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
4- Inégalité de la moyenne

Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 = [𝑎; 𝑏]

 S’il existe deux nombres réels 𝑚 et 𝑀 tels que ∀ 𝑥 ∈ [𝑎; 𝑏], 𝑚 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑀, alors
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
∫𝑎 𝑚𝑑𝑥 ≤ ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫𝑎 𝑀𝑑𝑥 ⟹ 𝑚(𝑏 − 𝑎) ≤ ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 𝑀(𝑏 − 𝑎)
 S’il existe un nombre réel 𝑀 tels que ∀ 𝑥 ∈ [𝑎; 𝑏]; |𝑓(𝑥)| ≤ 𝑀, alors
𝑏
|∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 | ≤ 𝑀(𝑎 − 𝑏)

5- Valeur moyenne d’une fonction


Définition :

Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 = [𝑎; 𝑏] avec 𝑎 ≠ 𝑏. On appelle valeur moyenne
1 𝑏
de 𝑓 sur 𝐼, le nombre réel noté 𝜇 défini par 𝜇 = 𝑏−𝑎 ∫𝑎 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥

III- Technique de calcul d’intégrale

1- Utilisation des primitives usuelles

2- Intégration par parties

Soit 𝑢 et 𝑣 deux fonctions dérivables sur un intervalle 𝐼 telles que les dérivées 𝑢′ et 𝑣′ sont
𝑏
continue sur 𝐼, 𝑎 et 𝑏 deux éléments de 𝐼. On a : ∫𝑎 𝑢(𝑥). 𝑣′(𝑥)𝑑𝑥 est
𝑢(𝑥) 𝑢′(𝑥)
𝑏 𝑏
𝑣′(𝑥) 𝑣(𝑥) : d’où ∫𝑎 𝑢(𝑥). 𝑣′(𝑥)𝑑𝑥 = [𝑢(𝑥). 𝑣(𝑥)]𝑏𝑎 − ∫𝑎 𝑢′(𝑥). 𝑣(𝑥)𝑑𝑥
𝑏 𝑏
Ou bien : ∫𝑎 𝑢′(𝑥). 𝑣(𝑥)𝑑𝑥 = [𝑢(𝑥). 𝑣(𝑥)]𝑏𝑎 − ∫𝑎 𝑢(𝑥). 𝑣′(𝑥)𝑑𝑥

Attention : le choix de 𝑢(𝑥) et 𝑣′(𝑥) ne se prend pas au hasard. Dans la plupart de cas il faut
utiliser la croissance comparée : CEPL (circulaire, exponentielle, polynôme et ln) qui signifie que
la fonction circulaire croit plus vite que la fonction exponentielle, la fonction exponentielle croit
plus vite que la fonction polynôme et la fonction polynôme croit plus vite que la fonction
logarithme (ln). Alors cours d’une intégration par partie ce qui croit plus vite sera pris comme
𝑣′(𝑥) et l’autre sera pris comme 𝑢(𝑥).

3- Changement de variable affine


𝑏
Pour calculer l’intégrale ∫𝑎 𝑓(𝛼𝑡 + 𝛽) 𝑑𝑡 avec 𝛼 ≠ 0, on peut utiliser le procédé suivant :

 Faire un changement de variable, on posons : 𝑢 = 𝛼𝑡 + 𝛽 ⟹ 𝑑𝑢 = 𝑑(𝛼𝑡 + 𝛽) et on


1
obtient : 𝑑𝑢 = 𝛼𝑑𝑡 ⟹ 𝑑𝑡 = 𝛼 𝑑𝑢

 On fait changer des bornes d’intégration de façon : 𝑢 = 𝛼𝑡 + 𝛽 ; si 𝑡 = 𝑏 → 𝑢 = 𝛼𝑏 + 𝛽 et


si 𝑡 = 𝑎 → 𝑢 = 𝛼𝑎 + 𝛽

𝑏 𝛼𝑏+𝛽 1
 Utiliser l’égalité : ∫𝑎 𝑓(𝛼𝑡 + 𝛽) 𝑑𝑡 = ∫𝛼𝑎+𝛽 𝛼
𝑓(𝑢)𝑑𝑢

Remarque :
 Pour ∫ √𝑎2 − 𝑥 2 𝑑𝑥 on pose 𝑥 = 𝑎 sin 𝜃 ⟹ 𝑑𝑥 = 𝑎 cos 𝜃 𝑑𝜃

𝑎 𝑎
 Pour ∫ √𝑥 2 − 𝑎2 𝑑𝑥 on pose 𝑥 = cos 𝜃 ⟹ 𝑑𝑥 = cos 𝜃 tan 𝜃 𝑑𝜃

𝑎
 Pour ∫ √𝑥 2 − 𝑎2 𝑑𝑥 on pose 𝑥 = 𝑎 tan 𝜃 ⟹ 𝑑𝑥 =
cos2 𝜃

IV- Application du calcul intégral

1- Calcul d’aire

a) Unités d’aire (𝑢. 𝑎)

Dans le plan rapporté à un repère à un repère (𝑂; 𝑖; 𝑗) unité graphique étant le centimètre, on
1𝑢. 𝑎 = ‖𝑖‖. ‖𝑗‖𝑐𝑚2
𝑏
b) Interprétation graphique de l’intégrale ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥

Soit 𝑓 une fonction continue et positive sur un intervalle 𝐼. (𝒞) sa courbe représentative, 𝑎 et 𝑏
𝑏
deux éléments de 𝐼 tels que 𝑎 ≤ 𝑏. L’intégrale ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 est l’aire, en unités d’aire, du domaine 𝐷
délimité par 𝒞𝑓 , l’axe des abscisses et les droites d’équation 𝑥 = 𝑎 et 𝑥 = 𝑏

2- Aire d’un domaine du plan


1er cas :

2em cas :

3em cas :

4em cas :

V- Fonctions définies par une intégrale

1- Définition :
𝑥
On appelle fonctions définies par une intégrale, toutes les fonctions 𝐹: 𝑥 → ∫𝑎 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 dérivables
sur un intervalle 𝐼 telles que pour tout 𝑥 ∈ 𝐼, 𝐹 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥)

2- Propriétés
 Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 ; 𝛼 est un réel de 𝐼. Alors la fonction 𝐹
𝑥
définie sur 𝐼 par 𝐹(𝑥) = ∫𝑎 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 est l’unique primitive de 𝑓 sur 𝐼 telle que 𝐹(𝑎) = 0

 Pour étudier le sens de variation de 𝐹, il suffit de connaitre le signe de 𝑓

 Pour calculer la limite ou l’image de 𝐹 en un point 𝑥 ≠ 𝑎, il suffit d’encadre la fonction


𝐹(𝑥) telle que 𝑡 ≥ 𝑎 et utilise le théorème d’encadrement.

3- Dérivée d’une fonction définie par intégrale


𝛽(𝑥)
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼, la fonction 𝐹(𝑥) = ∫𝛼(𝑥) 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 est dérivable sur
𝐼 telle que : 𝐹 ′ (𝑥) = 𝛽 ′ (𝑥)𝑓[𝛽(𝑥)] − 𝛼 ′ (𝑥)𝑓[𝛼(𝑥)]
NOMBRE COMPLEXE

I- DEFINITION :
On appelle nombre complexe, le nombre noté 𝓏 ∈ ℂ défini par 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏 ou 𝑎 et 𝑏
sont des réels et 𝑖 un nombre imaginaire tel que 𝑖 2 = −1.

Remarque : l’ensemble des nombres complexes est noté ℂ

1- La notation 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏 est appelée forme algébrique ou forme cartésienne du nombre


complexe 𝒵
2- Tout nombre réel est un nombre complexe
3- Le réel 𝑎 est la partie réelle du nombre complexe 𝒵. On note 𝑎 = 𝑅𝑒𝒵
4- Le réel 𝑏 est la partie imaginaire du nombre 𝒵. On note 𝑏 = 𝑖𝑚𝒵

II- NOMBRE COMPLEXE PARTICULIER


1) Nombre complexe réel

Soit 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏, un nombre complexe 𝒵 est dite réel si et seulement si 𝑏 = 0 ; donc 𝒵 = 𝑎


2) Nombre complexe imaginaire pur

Soit 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏, un nombre complexe 𝒵 est dite imaginaire pur si et seulement si 𝑎 = 0 ; donc
𝒵 = 𝑖𝑏

3) Nombre complexe égaux

Soit 𝒵1 = 𝑎1 + 𝑖𝑏1 et 𝒵2 = 𝑎2 + 𝑖𝑏2, deux nombres complexes sont dites égaux si et seulement
s’ils ont la même partie réelle et même partie imaginaire.
𝑎1 = 𝑎2
Alors on a : 𝒵1 = 𝒵2 ⇒ 𝑎1 + 𝑖𝑏1 = 𝑎2 + 𝑖𝑏2 ; {𝑎 = 𝑎
1 2

4) Nombre complexe nul

Soit 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏, un nombre complexe 𝒵 est dite nul si et seulement si partie réelle et même partie
𝑎=0
imaginaire sont nul. Alors on a : 𝒵 = 0 ⇒ 𝑎 + 𝑖𝑏 = 0 ; {
𝑏=0
III- NOMBRE COMPLEXE CONJUQUE
1) Définition

Soit 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏 un nombre complexe. On appelle nombre complexe conjugué ou conjugué d’un


nombre complexe 𝒵, le nombre complexe noté 𝒵̅ défini par : 𝒵̅ = 𝑎 − 𝑖𝑏.

2) Propriétés

Soit 𝒵1 = 𝑎1 + 𝑖𝑏1 et 𝒵2 = 𝑎2 + 𝑖𝑏2 deux nombre complexe

P1) 𝒵̿ = 𝒵 P2) ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅


𝒵1 + 𝒵2 = ̅̅̅
𝒵1 + ̅𝒵̅̅2̅ P3) ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝒵1 × 𝒵2 = ̅̅̅
𝒵1 × ̅𝒵̅̅2̅
̅̅̅̅̅̅
𝒵 ̅̅̅̅
𝒵 ̅̅̅̅̅
1 1
P4) ( 1 ) = ̅̅̅̅1 P 5) ( ) = P6) Si 𝒵̅ = 𝒵 alors 𝒵 est un nombre complexe
𝒵2 𝒵2 𝒵 𝒵̅
réel P7) Si 𝒵̅ = −𝒵 alors 𝒵 est un nombre complexe imaginaire pur.

NB : Les propriétés 6 et 7 peuvent permettre de montre qu’un nombre complexe 𝒵 est un nombre
complexe réel ou imaginaire pur

IV- OPERATIONS DANS ℂ

Soit 𝒵1 = 𝑎1 + 𝑖𝑏1 et 𝒵2 = 𝑎2 + 𝑖𝑏2 deux nombre complexe

1) Addition de deux nombres complexes

𝒵1 ± 𝒵2 = (𝑎1 + 𝑖𝑏1 ) ± (𝑎2 + 𝑖𝑏2 ) = (𝑎1 ± 𝑎2 ) ± 𝑖(𝑏1 + 𝑏2 )

2) Multiplication de deux nombres complexes

𝒵1 × 𝒵2 = (𝑎1 + 𝑖𝑏1 ) × (𝑎2 + 𝑖𝑏2 ) = (𝑎1 × 𝑎2 − 𝑏1 × 𝑏2 ) + 𝑖(𝑎1 × 𝑏2 + 𝑏1 × 𝑎2 )

3) Quotient de deux nombres complexes

𝒵1 𝑎1 +𝑖𝑏1 (𝑎 +𝑖𝑏1 )(𝑎2 −𝑖𝑏2 ) (𝑎1 ×𝑎2 +𝑏1 ×𝑏2 )+𝑖(−𝑎1 ×𝑏2 +𝑏1 ×𝑎2 ) 𝑎1 𝑎2 +𝑏1 𝑏2 𝑎1 𝑏2 −𝑏1 𝑎2
= = (𝑎1 = = −𝑖
𝒵2 𝑎2 +𝑖𝑏2 2 +𝑖𝑏2 )(𝑎2 −𝑖𝑏2 ) 𝑎2 2 +𝑏2 2 𝑎2 2 +𝑏2 2 𝑎2 2 +𝑏2 2

4) Inverse d’un nombre complexe


1 1 𝑎−𝑖𝑏 𝑎 𝑏
= = = −𝑖
𝒵 𝑎+𝑖𝑏 𝑎2 2 +𝑏2 2 𝑎2 2 +𝑏2 2 𝑎2 2 +𝑏2 2

V- MODULE D’UN NOMBRE COMPLEXE


a) Définition

Soit 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏 un nombre complexe. On appelle module d’un nombre complexe 𝒵, noté |𝒵| le
réel strictement positif et non nul définis par : |𝒵| = √𝑎2 + 𝑏 2

b) Propriétés

Soit 𝒵1 = 𝑎1 + 𝑖𝑏1 et 𝒵2 = 𝑎2 + 𝑖𝑏2 deux nombre complexe.

P1) |𝒵1 × 𝒵2 | = |𝒵1 | × |𝒵2 | P2) |𝒵 𝑛 | = |𝒵|𝑛 ∀ 𝑛 ∈ ℕ P3) Si 𝒵 = 𝑎, alors |𝒵| = |𝑎| = 𝑎
𝒵 |𝒵 | 1 1
P4) Si 𝒵 = 𝑖𝑏, alors |𝒵| = |𝑏| = 𝑏 P 5) | 1 | = 1 P6) | | =
𝒵 2 |𝒵 |2 𝒵 |𝒵|

P7) 𝒵 2 = 𝒵𝒵̅ ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅


P8) |𝒵1 + 𝒵2 |2 = (𝒵1 + 𝒵2 )(𝒵 1 + 𝒵2 )

P9) |𝒵1 + 𝒵2 | ≤ |𝒵1 | + |𝒵2 | (Inégalité triangulaire)

VI- REPRESENTATION GEOMETRIQUE D’UN NOMBRE COMPLEXE

⃗; 𝑉
Soit P un plan affine euclidien muni d’un repère orthonormé (𝑂; 𝑈 ⃗ ). A tout nombre complexe
𝑎
on associe un point à ce nombre complexe 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏 → 𝑀(𝑏 ). On dit que 𝑀 est l’image de 𝒵 et
𝒵 est l’affixe de 𝑀.

VII- ARGUMENT D’UN NOMBRE COMPLEXE


a) Définition :

Soit 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏. On appelle argument d’un nombre complexe 𝒵 le réel 𝜃 défini par :
𝑎
𝑐𝑜𝑠 𝜃 = 𝒵
𝐴𝑟𝑔: { 𝑏 Avec 𝜃 = 𝑎𝑟𝑔(𝒵)[2𝜋]
𝑠𝑖𝑛 𝜃 = 𝒵

b) Remarque :

Soit 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏 un nombre complexe

0[2𝜋] 𝑠𝑖 𝑎 > 0
 Si 𝒵 = 𝑎 alors 𝑎𝑟𝑔(𝒵) = {
𝜋[2𝜋] 𝑠𝑖 𝑎 < 0
𝜋
[2𝜋] 𝑠𝑖 𝑎 > 0
2
 Si 𝒵 = 𝑖𝑏 alors 𝑎𝑟𝑔(𝒵) = {−𝜋
[2𝜋] 𝑠𝑖 𝑎 < 0
2

c) Propriétés :

Soient 𝒵1 et 𝒵2 deux nombres complexes :


𝒵
P1) 𝑎𝑟𝑔(𝒵1 × 𝒵2 ) = 𝑎𝑟𝑔𝒵1 + 𝑎𝑟𝑔𝒵2 [2𝜋] ; P2) 𝑎𝑟𝑔 (𝒵1 ) = 𝑎𝑟𝑔𝒵1 − 𝑎𝑟𝑔𝒵2 [2𝜋]
2
1
P3) 𝑎𝑟𝑔𝒵 𝑛 = 𝑛 𝑎𝑟𝑔𝒵 [2𝜋] ; P4) 𝑎𝑟𝑔 ( ) = −𝑎𝑟𝑔𝒵 [2𝜋] ; P5) 𝑎𝑟𝑔(𝒵̅ ) = −𝑎𝑟𝑔𝒵 [2𝜋]
𝒵

P6) 𝑎𝑟𝑔(−𝒵) = 𝑎𝑟𝑔(−1) + 𝑎𝑟𝑔𝒵 = 𝜋 + 𝑎𝑟𝑔𝒵 [2𝜋]

VIII- DIFFERENTE ECRITURE D’UN NOMBRE COMPLEXE

1) Forme cartésienne d’un nombre complexe

𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏

2) Forme trigonométrique

C’est la forme 𝒵 = |𝒵|(𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃)

3) Opération sur la forme trigonométrique

Soit 𝒵1 = |𝒵1 |(𝑐𝑜𝑠 𝜃1 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃1 ) et 𝒵2 = |𝒵2 |(𝑐𝑜𝑠 𝜃2 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃2 )

a) Multiplication de deux nombres complexes

𝒵1 × 𝒵2 = |𝒵1 |(𝑐𝑜𝑠 𝜃1 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃1 ) × |𝒵2 |(𝑐𝑜𝑠 𝜃2 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃2 )

𝒵1 × 𝒵2 = |𝒵1 | × |𝒵2 | =[𝑐𝑜𝑠(𝜃1 + 𝜃2 ) + 𝑖 𝑠𝑖𝑛(𝜃1 + 𝜃2 )]

b) Quotient de deux nombres complexe


𝒵1 |𝒵1 |(𝑐𝑜𝑠 𝜃1 +𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃1 ) |𝒵1 |
= = [𝑐𝑜𝑠(𝜃1 − 𝜃2 ) + 𝑖 𝑠𝑖𝑛(𝜃1 − 𝜃2 )]
𝒵2 |𝒵2 |(𝑐𝑜𝑠 𝜃2 +𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃2 ) |𝒵2 |

c) Elévation à une puissance


(Formule Moivre)

𝒵 𝑛 = [|𝒵|(𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃)]𝑛 = |𝒵|𝑛 [𝑐𝑜𝑠( 𝑛𝜃) + 𝑖 𝑠𝑖𝑛(𝑛𝜃)] ∀ 𝑛 𝕫

d) Inverse d’un nombre complexe


1 1 1
𝒵
= |𝒵|(𝑐𝑜𝑠 𝜃+𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃) = |𝒵| [𝑐𝑜𝑠(−𝜃) + 𝑖 𝑠𝑖𝑛(−𝜃)]

4) Forme Exponentielle

C’est la forme 𝒵 = |𝒵|𝑒 𝑖𝜃

5) Opération complexe sur la forme exponentielle

Soit 𝒵1 = |𝒵1 |𝑒 𝑖𝜃1 et 𝒵2 = |𝒵2 |𝑒 𝑖𝜃2

a) Multiplication de deux nombres complexes

𝒵1 × 𝒵2 = |𝒵1 |𝑒 𝑖𝜃1 × |𝒵2 |𝑒 𝑖𝜃2 = |𝒵1 | × |𝒵2 |𝑒 𝑖(𝜃1 +𝜃2 )

b) Quotient de deux nombres complexes

𝒵1 |𝒵 |𝑒 𝑖𝜃1 𝒵1 |𝒵 |
𝒵2
= |𝒵1 |𝑒 𝑖𝜃2 ⇒ 𝒵2
= |𝒵1 | 𝑒 𝑖(𝜃1 −𝜃2 )
2 2
c) Elévation à une puissance

𝒵 𝑛 = (|𝒵|𝑒 𝑖𝜃 )𝑛 ⇒ 𝒵 𝑛 = |𝒵|𝑛 𝑒 𝑖𝑛𝜃

d) Inverse d’un nombre complexe


1 1 1 1
𝒵
= |𝒵|𝑒 𝑖𝜃 ⇒ 𝒵
= |𝒵| 𝑒 −𝑖𝜃

6) Forme polaire

C’est la forme 𝒵 = [|𝒵|: 𝜃]

IX- EQUATION DANS L’ENSEMBLE ℂ

1) Equation de la forme 𝒵 2 = 𝑍

On pose 𝒵 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏 on aura 𝒵 2 = 𝑍 ⇒ (𝑥 + 𝑖𝑦)2 = 𝑎 + 𝑖𝑏 ⇒

𝑥 2 − 𝑦 2 + 2𝑥𝑦𝑖 = 𝑎 + 𝑖𝑏

𝑥2 − 𝑦2 = 𝑎
{ 2𝑥𝑦 = 𝑏
𝑥 + 𝑦 2 = √𝑎2 + 𝑏 2
2

2) Equation de la forme 𝑎𝒵 2 + 𝑏𝒵 + 𝑐 = 0 avec 𝑎 et 𝑏 ∈ ℂ

Pour résoudre l’équation (𝐸) 𝑎𝒵 2 + 𝑏𝒵 + 𝑐 = 0 on calcule le discriminant : ∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐

1er Cas : Si ∆> 0


−𝑏−√∆ −𝑏+√∆
Alors l’équation (𝐸) admet deux racines : 𝒵1 = 2𝑎
et 𝒵2 = 2𝑎
; d’où 𝑆 = {𝒵1 ; 𝒵2 }

2em Cas : Si ∆= 0
−𝑏
Alors l’équation (𝐸) admet une racine double : 𝒵1 = 𝒵2 = 2𝑎
; d’où 𝑆 = {𝒵0 }

3em Cas : Si ∆< 0

−𝑏−𝑖√∆ −𝑏+𝑖√∆
Alors l’équation (𝐸) admet deux racines complexe conjugues 𝒵1 = 2𝑎
et 𝒵2 = 2𝑎
;
d’où 𝑆 = {𝒵1 ; 𝒵2 }

4 Cas : si ∆= 𝑎 + 𝑖𝑏 ou ∆= 𝑖𝑏 ; ∆ ∉ ℝ

𝑥2 − 𝑦2 = 𝑎
2 2𝑥𝑦 = 𝑏
Alors on cherche les racines carrées de ∆. On pose 𝑆 = ∆ ⇒ {
𝑥 2 + 𝑦 2 = √𝑎2 + 𝑏 2
−𝑏+𝛿1 −𝑏−𝛿1 −𝑏+𝛿1 −𝑏+𝛿1
𝒵1 = 2𝑎
et 𝒵2 = 2𝑎
ou 𝒵1 = 2𝑎
et 𝒵2 = 2𝑎
; d’où 𝑆 = {𝒵1 ; 𝒵2 }
3) Equation de degré supérieur à 2

Pour résoudre une équation de degré supérieur à 2 il faut d’abord chercher la racine évidente.

Remarque :

R1) Si l’équation admet une solution réelle, alors on pose 𝒵 = 𝑎 ; puis on résout l’équation :
𝐼𝑚(𝒵) = 0 , 𝑏 = 0

R2) Si l’équation admet une solution réelle, alors on pose 𝒵 = 𝑖𝑏 ; puis on résout l’équation :
𝑅𝑒(𝒵) = 0 , 𝑎 = 0

4) Système d’équation dans ℂ

𝑎1 𝒵1 + 𝑏1 𝒵2 = 𝐶1
Soit à résoudre le système d’équation { (𝑎1 ; 𝑎2 ; 𝑏1 ; 𝑏2 ; 𝐶1 ; 𝐶2 ) ∈ ℂ
𝑎2 𝒵1 + 𝑏2 𝒵2 = 𝐶2

Pour résoudre un système d’équation dans ℂ, il est mieux d’utiliser la méthode dite de cramer.
∆𝑍1 ∆𝑍2
𝒵1 = ∆𝑆
et 𝒵2 = ∆𝑆
; d’où 𝑆 = {𝒵1 ; 𝒵2 }

5) Racine 𝑛𝑖𝑒𝑚𝑒 d’un nombre complexe non nul


a) Définition :

On appelle racine 𝑛𝑖𝑒𝑚𝑒 du nombre complexe 𝒵, toute solution de l’équation 𝑍 𝑛 = 𝒵 ou 𝑍 est


l’inconnue.

b) Résolution

Soit à résoudre l’équation 𝑍 𝑛 = 𝒵, posons : 𝑍 = [𝑟 ; 𝛼 ] ; 𝒵 = [𝜑 ; 𝜃] on aura :


[𝑟 ; 𝜃]𝑛 = [𝜌 ; 𝛼] ⇒

𝑟𝑛 = 𝜌 𝑟 = 𝑛√𝜌
[𝑟 𝑛 ; 𝑛𝜃] = [𝜌 ; 𝛼] ⇒ { ⇒ { 𝛼 2𝜋𝑘 Avec 𝑘 ∈ {0, … … . , 𝑛 − 1}
𝑛𝜃 = 𝛼 + 2𝑘𝜋 𝜃=𝑛+ 𝑛

𝛼 2𝑘𝜋 𝛼 2𝑘𝜋
7) Forme trigonométrique : 𝒵 = 𝑛√𝜌[𝑐𝑜𝑠(𝑛 + 𝑛
) + 𝑖 𝑠𝑖𝑛(𝑛 + 𝑛
)]

𝛼+2𝑘𝜋
8) Forme exponentielle : 𝒵 = 𝑛√𝜌𝑒 𝑖( 𝑛 )
6) L’linéarisation

a) Formule d’Euler
𝑒 𝑖𝜃 +𝑒 −𝑖𝜃
𝑒 𝑖𝜃 = 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃 ; 𝑒 −𝑖𝜃 = 𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃 ⟹ 𝑒 𝑖𝜃 + 𝑒 −𝑖𝜃 = 2 𝑐𝑜𝑠 𝜃 d’où 𝑐𝑜𝑠 𝜃 = 2
et
𝑒 𝑖𝜃 +𝑒 −𝑖𝜃
𝑒 𝑖𝜃 − 𝑒 −𝑖𝜃 = 2𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃 d’où 𝑠𝑖𝑛 𝜃 = 2𝑖

b) Propriété
𝛼 𝛽 𝛼 𝛽 𝛼 𝛽 𝛼 𝛽
𝑖( + ) 𝑖( − ) −𝑖( − ) 𝑖( + ) 𝛼 𝛽
P1) 𝑒 𝑖𝛼 + 𝑒 𝑖𝛽 = 𝑒 2 2 [𝑒 2 2 +𝑒 2 2 ] = 2𝑒 2 2 𝑐𝑜𝑠 ( 2 − 2 ) (angle de moitié)

𝛼 𝛽 𝛼 𝛽 𝛼 𝛽 𝛼 𝛽
𝑖( + ) 𝑖( − ) −𝑖( − ) 𝑖( + ) 𝛼 𝛽
P2) 𝑒 𝑖𝛼 − 𝑒 𝑖𝛽 = 𝑒 2 2 [𝑒 2 2 −𝑒 2 2 ] = 2𝑖𝑒 2 2 𝑠𝑖𝑛 ( 2 − 2 ) (angle de moitié)
X- NOTATION COMPLEXE ET GEOMETRIQUE

Considérons les points 𝐴 ; 𝐵 ; 𝐶 et 𝐷 d’affixe respectif 𝒵𝐴 ; 𝒵𝐵 ; 𝒵𝐶 et 𝒵𝐷 dans le plan complexe


muni orthonormé direct (𝑂, 𝑈 ⃗ ,𝑉
⃗ )-

1) L’affixe et Distance

𝐴𝐵 = |𝒵𝐵 − 𝒵𝐴 |

Affixe du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐵 : 𝒵⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝒵𝐵 − 𝒵𝐴 et sa distance sera : || 𝐴𝐵 ||=|𝒵⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 | = |𝒵𝐵 − 𝒵𝐴 |

2) Alignement des points


𝒵 −𝒵
Les points 𝐴 ; 𝐵 et 𝐶 sont alignés si et seulement si 𝒵𝐶 −𝒵𝐴 = 𝑎 (𝑎 ∈ ℝ)
𝐵 𝐴

3) Orthogonalité(Perpendicularité)
𝒵 −𝒵
Les droites (𝐴𝐵) et (𝐶𝐷) sont orthogonale si et seulement si : 𝒵𝐷−𝒵𝐶 = 𝑖𝑏 (𝑏 ∈ ℝ)
𝐵 𝐴

4) Cocyclisité des points


𝒵 −𝒵 𝒵𝐶 −𝒵𝐴
Les points 𝐴 ; 𝐵 ; 𝐶 et 𝐷 sont cocycliques si et seulement si 𝒵𝐶 −𝒵𝐷 : 𝒵𝐵 −𝒵𝐴
= 𝜆 (𝜆 ∈ ℝ)
𝐵 𝐷

5) Milieu d’un segment


𝑍𝐴 +𝑍𝐵
Le point 𝐼 est le milieu du segment [𝐴𝐵] si et seulement si 𝑍𝐼 = 2

6) Barycentre
𝛼𝒵𝐴 +𝛽𝒵𝐵 +𝛾𝒵𝐶
Le point 𝐺 est barycentre des points {(𝐴; 𝛼) ; (𝐵; 𝛽) ; (𝐶; 𝛾)} si et seulement si 𝒵𝐺 = 𝛼+𝛽+𝛾

7) Angle orienté de vecteur


a) 𝐴𝑟𝑔𝒵⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
= (𝑢 𝐴𝐵 )

𝒵
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐶
b) (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝐴𝑟𝑔 ( 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝐴𝑟𝑔 (𝒵𝐶 −𝒵𝐴 )
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐶
) ⟹ (𝐴𝐵
𝒵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵
𝒵 −𝒵𝐵 𝐴

8) Triangles

a) Triangle rectangle
𝒵𝐶 −𝒵𝐴
𝐴, 𝐵 et 𝐶 est un triangle rectangle en 𝐴 si et seulement si = 𝑖𝑏 (𝑏 ∈ ℝ)
𝒵𝐵 −𝒵𝐴

𝒵𝐶 −𝒵𝐴 𝒵𝐶 −𝒵𝐴 𝐴𝐶
NB : Si 𝑏 = 1 on aura donc = ±𝑖 ⟹ | | =1⟹ = 1 d’où 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 donc 𝐴, 𝐵 et 𝐶
𝒵𝐵 −𝒵𝐴 𝒵𝐵 −𝒵𝐴 𝐴𝐵
est

|𝒵𝐵 − 𝒵𝐴 | = |𝒵𝐶 − 𝒵𝐴 |
un triangle rectangle isocèle en 𝐴. { 𝒵𝐶 −𝒵𝐴 ±𝑖
𝜋

𝒵 −𝒵
= 𝑒 2
𝐵 𝐴
b) Triangle isocèle

𝐴, 𝐵 et 𝐶 est un triangle isocèle de sommet 𝐴 si et seulement si

|𝒵𝐵 − 𝒵𝐴 | = |𝒵𝐶 − 𝒵𝐴 | 𝜋
:{ 𝒵𝐶 −𝒵𝐴 ±𝑖𝜃 avec 𝜃 ≠ ± 2
𝒵 −𝒵
= 𝑒
𝐵 𝐴

c) Triangle équilatéral

|𝒵𝐵 − 𝒵𝐴 | = |𝒵𝐶 − 𝒵𝐴 | = |𝒵𝐶 − 𝒵𝐵 |


𝐴, 𝐵 et 𝐶 est un triangle équilatéral si et seulement si : { 𝒵𝐶 −𝒵𝐴 ±𝑖
𝜋

𝒵 −𝒵
= 𝑒 3
𝐵 𝐴

9) Ensemble (𝐸) des points 𝑀 du plan

1er Cas
𝒵−𝒵𝐵 𝐵𝑀
|𝒵′| = | | |𝒵′| =
′ 𝒵−𝒵𝐵 𝒵−𝒵𝐴 𝐴𝑀
Soit 𝒵 = avec 𝒵 ≠ 𝒵𝐴 . On aura { 𝒵−𝒵𝐵
⟹{
𝒵−𝒵𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑎𝑟𝑔𝒵 ′ = 𝑎𝑟𝑔 ( ) 𝑎𝑟𝑔𝒵 ′ = (𝑀𝐴 𝑀𝐵)
𝒵−𝒵𝐴

a) Si |𝒵′| = 1 alors 𝑀𝐴 = 𝑀𝐵 donc l’ensemble (𝐸) des points 𝑀 du plan est la médiatrice du
segment [𝐴𝐵]
b) Si |𝒵′| = 𝑘 (𝑘 > 0) ; (𝑘 ≠ 1) alors l’ensemble (𝐸) des points 𝑀 du plan est un cercle de
𝑘
centre 𝑂 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴; 1) ; (𝐵 ; 𝑘 2 )} et de rayon 𝑅 = |1−𝑘 2 | 𝐴𝐵

2em Cas
𝒵−𝒵
Soit 𝒵 ′ = 𝒵−𝒵𝐵 avec 𝒵 ≠ 𝒵𝐴 . On pose que 𝒵 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ et 𝒵 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et supposant que
𝐴
𝑥+𝑖𝑦−𝑎−𝑖𝑏 (𝑥+𝑖𝑦−𝑎−𝑖𝑏)(𝑥−𝑖𝑦−𝑎 ′ +𝑖𝑏′ )
𝒵𝐵 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝒵𝐴 = 𝑎′ + 𝑖𝑏 ′ , on aura donc 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = = ⟹
𝑥+𝑖𝑦−𝑎 ′ −𝑖𝑏′ (𝑥−𝑎′ )2 +(𝑦−𝑏′ )2

𝑥 2 + 𝑦 2 − 𝑥(𝑎 + 𝑎′ ) + 𝑦(𝑏 − 𝑏 ′ ) + 𝑎𝑎′ + 𝑏𝑏′ 𝑥(𝑏 ′ − 𝑏) − 𝑦(𝑏 ′ + 𝑏) − 𝑎𝑏 ′ + 𝑏𝑎′


𝑥′ + 𝑖𝑦′ = + 𝑖
(𝑥 − 𝑎′)2 + (𝑦 − 𝑏′)2 (𝑥 − 𝑎′)2 + (𝑦 − 𝑏′)2

Par identification,

𝑥 2 +𝑦 2 −𝑥(𝑎+𝑎′ )+𝑦(𝑏−𝑏′ )+𝑎𝑎 ′ +𝑏𝑏′


𝑥′ = (𝑥−𝑎′)2 +(𝑦−𝑏′)2
D’où : {
𝑥(𝑏 −𝑏)−𝑦(𝑏′ +𝑏)−𝑎𝑏′ +𝑏𝑎′

𝑦′ = (𝑥−𝑎′)2 +(𝑦−𝑏′)2

a) l’ensemble € des points 𝑀 du plan est imaginaire pur si et seulement si


𝑥 2 +𝑦 2 −𝑥(𝑎+𝑎 ′)+𝑦(𝑏−𝑏′ )+𝑎𝑎 ′ +𝑏𝑏′
𝑥′ = 𝑂 ⟹ (𝑥−𝑎′ )2 +(𝑦−𝑏′ )2
=𝑂 ⟹
𝑥 + 𝑦 − 𝑥(𝑎 + 𝑎 + 𝑦(𝑏 − 𝑏 + 𝑎𝑎 + 𝑏𝑏 ′ = 𝑂, l’ensemble des points est un cercle
2 2 ′) ′) ′

b) l’ensemble (𝐸) des points 𝑀 du plan est imaginaire pur si et seulement si


𝑥(𝑏′ −𝑏)−𝑦(𝑏′ +𝑏)−𝑎𝑏′ +𝑏𝑎 ′
𝑦′ = 𝑂 ⟹ (𝑥−𝑎′ )2 +(𝑦−𝑏′ )2
= 0 ⟹ 𝑥(𝑏 ′ − 𝑏) − 𝑦(𝑏 ′ + 𝑏) − 𝑎𝑏 ′ + 𝑏𝑎′ = 𝑂,
l’ensemble des points est une droite

3em Cas

Si |𝒵 − 𝒵𝐴 | = 𝑅, alors l’ensemble (𝐸) des points 𝑀 du plan est un cercle de centre 𝐴 et de rayon 𝑅

4em Cas

Si 𝑎𝑟𝑔(𝒵 − 𝒵𝐴 ) = 𝛼[2𝜋], alors l’ensemble (𝐸) des points 𝑀 du plan la demi droite de repère
(𝐴 ; 𝑢
⃗ ) privée du point 𝐴

5em Cas

Si 𝑎𝑟𝑔(𝒵 − 𝒵𝐴 ) = 𝛼[𝜋], alors l’ensemble (𝐸) des points 𝑀 du plan la droite de repère (𝐴 ; 𝑢
⃗)
privée du point 𝐴

XI- TRANSFORMATION PONCTUELLE DANS L’ENSEMBLE ℂ

1) Définition :

On appelle transformation dans l’ensemble ℂ toute bijection défini par :

ℂ⟼ℂ
𝒵 ↦ 𝒵 ′ = 𝑎𝒵 + 𝑏 𝑜𝑢 𝑎𝒵̅ + 𝑏

2) Etude de la transformation : 𝒵 ′ = 𝑎𝒵 + 𝑏

⃗ = 𝑏. Son
a) Si 𝑎 = 1, Nature : 𝑓 est une translation de vecteur de translation 𝑉

expression analytique 𝒵 = 𝒵 + 𝑉 ⃗

𝑏
b) Si 𝑎 = −1, Nature : 𝑓 est une symétrie centrale de centre 𝒵Ω = 1−𝑎. Son expression
analytique est : 𝒵′ − 𝒵Ω = −(𝒵 − 𝒵Ω )

𝑏
c) Si 𝑎 ≠ −1 et 𝑎 ≠ 1, Narure : 𝑓 est une homothétie de centre 𝒵Ω = 1−𝑎 et de rapport
𝑘 = |𝑎|. Son expression analytique est : 𝒵′ − 𝒵Ω = 𝑘(𝒵 − 𝒵Ω )

𝑏
d) Si 𝑎 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et Si |𝑎| = 1, Nature : 𝑓 est une rotation de centre 𝒵Ω = et d’angle
1−𝑎
𝑅𝑒(𝑎)
𝑐𝑜𝑠 𝜃 = |𝑎|
𝜃 = 𝑎𝑟𝑔(𝑎) tel que : 𝜃 = { 𝐼𝑚(𝑎)
.
𝑠𝑖𝑛 𝜃 = |𝑏|

Son expression analytique est : 𝒵′ − 𝒵Ω = 𝑒 𝑖𝜃 (𝒵 − 𝒵Ω )

e) Si 𝑎 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et Si |𝑎| ≠ 1, Nature : 𝑓 est une similitude plane directe de centre :


𝑅𝑒(𝑎)
𝑏
𝑐𝑜𝑠 𝜃 = |𝑎|
𝒵Ω = ; de rapport 𝑘 = |𝑎| et d’angle 𝜃 = 𝑎𝑟𝑔(𝑎) tel que : 𝜃 = { 𝐼𝑚(𝑎)
. Son
1−𝑎
𝑠𝑖𝑛 𝜃 = |𝑏|
expression analytique est : 𝒵′ − 𝒵Ω = 𝑘𝑒 𝑖𝜃 (𝒵 − 𝒵Ω )

3) Etude de la transformation : 𝒵 ′ = 𝑎𝒵̅ + 𝑏


a) Si 𝑎 = 1 ; 𝑏 = 0, alors 𝒵 ′ = 𝒵̅ donc 𝑓 est une réflexion d’axe (𝑜𝑥)

b) Si 𝑎 = 1 ; 𝑏 = 0, alors 𝒵 ′ = −𝒵̅ donc 𝑓 est une réflexion d’axe (𝑜𝑦)

c)

Si ̅̅̅
𝑎𝑏 + 𝑏 = 0, alors 𝑓 est une symétrie orthogonale d’axe (∆) ∶ 𝒵 ′ = 𝑎𝒵̅ + 𝑏 on pose 𝒵 ′ = 𝑥 ′ +
𝑖𝑦′ et 𝒵̅ = 𝑥 − 𝑖𝑦.

̅̅̅ + 𝑏 = 0, alors 𝑓 est une symétrie glissée de vecteur de translation 𝑉


Si 𝑎𝑏 ⃗ tel que 2𝑉
⃗ = 𝑓𝑜𝑓 et
d’axe ∆ : (∆) = 𝑡𝑉⃗ 𝑜𝑓 avec 𝑓 = 𝑆∆ 𝑜𝑡𝑉⃗

d) F
𝑎𝑏̅+𝑏
Si alors 𝑓 est une similitude plane indirecte de centre 𝒵Ω = 1−𝑎𝑎̅ ; de rapport 𝑘 = |𝑎| et d’axe
(∆): 𝒵 ′ − 𝒵Ω = 𝑘(𝒵 − 𝒵Ω ) on posons 𝒵 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦′ et 𝒵 = 𝑥 + 𝑖𝑦
ALGEBRES LINEAIRES

I- Structure d’un espace vectoriel

1- Définition

On dit qu’un ensemble E non vide est un espace vectoriel sur ℝ si E est muni de deux lois : une
loin de composition interne ⊕ appelée addition et l’autre de composition externe notée ⨀
appelée multiplication : vérifiant les propriétés suivantes :
𝐸×𝐸 →𝐸
 Addition : {
(𝑢 ⃗⃗ ) → 𝑢
⃗; 𝑤 ⃗ +𝑤
⃗⃗

1. Associativité : ∀ 𝑢 ⃗⃗ ∈ 𝐸; (𝑢
⃗ , 𝑣, 𝑤 ⃗ + 𝑣) + 𝑤 ⃗ + (𝑣 + 𝑤
⃗⃗ = 𝑢 ⃗⃗ )

2. Élément neutre : ∀ 𝑢
⃗ ∈ 𝐸, 𝑢 ⃗ =𝑂
⃗ +𝑂 ⃗ +𝑢
⃗ =𝑢

3. Elément symétrique ou opposé : ∀ 𝑢 ⃗
⃗ ∈ 𝐸, ∃𝑣 ′ tel que 𝑣 + 𝑣 ′ = 𝑣 ′ + 𝑣 = 𝑂

4. Commutativité : ∀ 𝑣 , 𝑤
⃗⃗ ∈ 𝐸; 𝑣 + 𝑤
⃗⃗ = 𝑤
⃗⃗ + 𝑣

NB : Ces propriétés font de (𝐸, +) un groupe de commutatif ou Abélien


ℝ×𝐸 →𝐸
 Multiplication : {
(𝜆; 𝑤
⃗⃗ ) → 𝜆𝑤
⃗⃗

1. Associativité : ∀ 𝜆; 𝜇 ∈ ℝ, ∀ 𝑣 ∈ 𝐸; 𝜆(𝜇𝑣 ) = (𝜆𝜇)𝑣

2. Elément neutre : ∀ 𝑣 ∈ 𝐸, 1. 𝑢
⃗ =𝑢

3. Distributivité (1) : ∀ 𝜆; 𝑢 ∈ ℝ, ∀ 𝑣 ∈ 𝐸; (𝜆 + 𝜇)𝑣 = 𝜆𝑣 + 𝜇𝑣

4. Distributivité (2) : ∀ 𝜆 ∈ ℝ, ∀ 𝑣 , 𝑤 ⃗⃗ ) = 𝜆𝑣 + 𝜆𝑤
⃗⃗ ∈ 𝐸; 𝜆(𝑣 + 𝑤 ⃗⃗

Remarque : Les éléments d’un espace vectoriel sont des vecteurs et ceux de ℝ sont des scalaires.

II- Sous espace vectoriel


1- Définition

Soit E un ℝ- espace vectoriel et F un sous-ensemble non vide de E. On dit que F est un sous espace
vectoriel de E s’il est un espace pour addition et la multiplication externe de E

Théorèmes

Soit E un ℝ- espace vectoriel et F un sous-ensemble de E.

F est un sous espace vectoriel de E si et seulement si :

a) F≠ 𝑂

b) ∀ 𝑢
⃗ , 𝑣 ∈ 𝐹; 𝑢
⃗ + 𝑣 ∈ 𝐹 (Stabilité de la loi (+) ou stable par addition )

c) ∀ 𝜆 ∈ ℝ, ∀ 𝑢
⃗ ∈ 𝐸; 𝜆𝑢
⃗ ∈ 𝐹 (Stabilité de la loi (∙) ou stable par multiplication)

Théorèmes

Soit E un ℝ- espace vectoriel et F un sous-ensemble de E.

F est un sous espace vectoriel de E si et seulement si :

a) F≠ 𝑂

b) ∀ 𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, ∀ 𝑢
⃗ , 𝑣 ∈ 𝐸; 𝛼𝑢
⃗ + 𝛽𝑣

Remarque : Pour montrer que 𝐹 est non vite, on peut montrer que l’élément neutre de la loin
(𝐸, +) est contenu dans 𝐹

2- Somme de deux sous-espaces vectoriels

Définition
Soit 𝐹 et 𝐺 deux sous espace vectoriels de 𝐸. On appelle somme de 𝐹 et 𝐺, et on note 𝐹 + 𝐺
l’espace engendre par la famille des vecteurs de 𝐹 ∪ 𝐺 défini par :
𝐹 + 𝐺 = {𝑢 ⃗ + 𝑣 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑢
⃗ ∈ 𝐹; 𝑣 ∈ 𝐺}

3- Intersection, somme directe de deux sous-espaces


Définition :

Soit 𝐹 et 𝐺 deux sous espace vectoriels de 𝐸. L’intersection de 𝐹 et 𝐺 est l’ensemble définie


par : 𝐹 ∩ 𝐺 = {𝑢
⃗ ∈ 𝐸 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑢
⃗ ∈ 𝐹 𝑒𝑡 𝑢⃗ ∈ 𝐺}

Remarque

⃗ }, alors la somme est dite directe et on note : 𝐹 ⊕ 𝐺


R1) Si 𝐹 ∩ 𝐺 = {𝑂

R2) Si 𝐹 ⊕ 𝐺 = 𝐸, on dit que 𝐹 et 𝐺 sont supplémentaires dans 𝐸

Théorème

 La somme de deux sous-espace vectoriels de 𝐸 est un sous-espace vectoriel de 𝐸


 L’intersection de deux sous-espace vectoriels de 𝐸 est un sous-espace vectoriel de 𝐸

III- Famille des vecteurs

Soit 𝐸 un ℝ −espace vectoriel

1- Combinaison linéaire

Définition :

On appelle combinaison linéaire de 𝑛 éléments de 𝐸, tout élément de 𝐸 qui s’écrit sous la


forme : 𝑢
⃗ = 𝜆1 𝑢
⃗ 1 + 𝜆2 𝑢 ⃗ 𝑛 = ∑𝑛𝑖=1 𝜆𝑖 𝑢𝑖 où les 𝜆𝑖 sont des scalaire et les 𝑢
⃗ 2 + ⋯ + 𝜆𝑛 𝑢 ⃗ 𝑖 sont des
vecteur.

⃗⃗⃗ comme combinaison linéaire de 𝑈


Pour écrire 𝑊 ⃗ et 𝑉
⃗ , il suffit d’écrire : 𝑊
⃗⃗⃗ = 𝛼𝑈
⃗ + 𝛽𝑉

2- Famille génératrice

Définition :

Une famille de vecteurs {𝑙𝑢


⃗1+𝑢⃗ 2 + ⋯+ 𝑢 ⃗ 𝑛 } de 𝐸 est dite génératrice ou système générateur, si
elle forme une combinaison linéaire de vecteurs de 𝐸

3- Famille libre

Théorème :

Dans espace vectoriel ℝ2 , on considère les vecteurs 𝑢 ⃗ (𝑎, 𝑏, 𝑐); 𝑣 (𝑎′ , 𝑏 ′ , 𝑐′) et 𝑤
⃗⃗ (𝑎′′ , 𝑏 ′′ , 𝑐′′).
(𝑢 ⃗⃗ ) est une famille libre si et seulement si 𝑑𝑒𝑡(𝑢
⃗ , 𝑣, 𝑤 ⃗⃗ ) ≠ 0
⃗ , 𝑣, 𝑤

𝑎 𝑏 𝑐
𝑑𝑒𝑡(𝑢 ⃗⃗ ) = | 𝑎′ 𝑏′ 𝑐′ | = 𝑎 | 𝑏′ 𝑐′ | − 𝑏 | 𝑎′ 𝑐′ | + 𝑐 | 𝑎′ 𝑏′ |
⃗ , 𝑣, 𝑤
𝑏′′ 𝑐′′ 𝑎′′ 𝑐′′ 𝑎′′ 𝑏′′
𝑎′′ 𝑏′′ 𝑐′′
𝑎 𝑏 𝑐 𝑎 𝑏
𝑑𝑒𝑡(𝑢 ⃗⃗ ) = | 𝑎′
⃗ , 𝑣, 𝑤 |
𝑏′ 𝑐′ 𝑎′ 𝑏′
𝑎′′ 𝑏′′ 𝑐′′ 𝑎′′ 𝑏′′

4- Famille liée

Théorème :

Une famille liée est une famille qui n’est pas libre. C.à.d. le 𝑑𝑒𝑡(𝑢 ⃗⃗ ) = 0
⃗ , 𝑣, 𝑤

Proposition

Une famille de vecteur est liée si et seulement si un vecteur de la famille est une combinaison
linéaire des autres vecteurs de la famille. C.à.d. (𝑢 ⃗⃗ ) est une famille liée si et seulement si
⃗ , 𝑣, 𝑤
𝑤
⃗⃗ = 𝛼𝑢⃗ + 𝛽𝑣

IV- Base et Dimension


1- Base

La famille 𝐹 = {𝑙𝑢
⃗1+𝑢 ⃗ 2 +⋯+ 𝑢 ⃗ 𝑛 } est une base de ℝ − espace vectoriel 𝐸 si elle est à la fois libre
et génératrice. D’où on nous pouvons montrer que (𝑢 ⃗⃗ ) forme une base si le 𝑑𝑒𝑡(𝑢
⃗ , 𝑣, 𝑤 ⃗⃗ ) ≠ 0
⃗ , 𝑣, 𝑤

2- Théorème- définition d’une base

Si 𝛽 = [𝑙𝑢
⃗1+𝑢⃗ 2 + ⋯+𝑢 ⃗ 𝑛 ] est une base de ℝ − espace vectoriel 𝐸, alors toutes les bases de
𝐸 ont même nombre d’élément et ce nombre est appelé dimension de 𝐸. D’où on appelle
dimension d’un espace vectoriel 𝐸, le nombre d’éléments contenus dans une de ses base

Proposition

Si 𝛽 = {𝑙𝑢⃗1+𝑢 ⃗ 𝑛 } est une base de ℝ − espace vectoriel 𝐸, alors tout vecteur 𝑢


⃗ 2 + ⋯+ 𝑢 ⃗ de 𝐸
s’écrire de la manière unique 𝑢 ⃗ = (𝛼1 𝑢
⃗ 1 + 𝛼2 𝑢 ⃗ 𝑛)
⃗ 2 + ⋯ + 𝛼𝑛 𝑢

Remarque

R1 : Si 𝐸 se réduit à un singleton {0𝐸 } alors 𝑑𝑖𝑚𝐸 = 0

R2 : L’équation d’une droite vectorielle dans le plan est de la forme 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 0.


𝑥 𝑦 𝑧
Dans l’espace elle de la forme 𝑎 = 𝑏 = 𝑐 avec (𝑎, 𝑏, 𝑐) ≠ (0, 0, 0)

R3 :𝑑𝑖𝑚𝐸 = 2 ainsi 𝐸 est appelle plan vectoriel

R4 : 𝑑𝑖𝑚𝐸 = 3 ainsi 𝐸 est appelle espace vectoriel

NB/

 Si 𝐸 se réduit par une droite, d’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 0 la base 𝑒1 est donner par


𝑒1 = (−𝑏𝑎
)
 Si 𝐸 se réduit par un plan, d’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 = 0 les bases 𝑒1 et 𝑒2 est donner
𝑏𝑦 𝑐𝑧
par cette méthode : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 = 0 ⟹ 𝑥 = − 𝑎 − 𝑎 on pose 𝑦 = 𝛼 et 𝑧 = 𝛽 ⟹
𝑏 𝑐 𝑏 𝑐
𝑥 = −𝑎𝛼 − 𝑎𝛽 −𝑎 −𝑎
{ 𝑦=𝛼 ⟹ 𝑒1 = ( 1 ) et 𝑒2 = ( 0 )
𝑧=𝛽 0 1

Propriétés de la dimension

P1 : Si 𝐸 est un espace vectoriel de dimension 𝑛 alors toute famille libre à au plus 𝑛 éléments.

P2 : Si 𝐸 est un espace vectoriel de dimension 𝑛 alors toute famille libre à 𝑛 éléments génératrice
donc une base de 𝐸

P3 : Si 𝐸 est un espace vectoriel de dimension 𝑛 toute famille génératrice à 𝑛 élément est libre
donc une base de 𝐸

Théorème :

T1 : Tout espace vectoriel admet une infinité de base ayant le même nombre d’éléments(vecteur)

T2 : Tout espace vectoriel 𝐸 s’écrit de façon unique comme combinaison linéaire de vecteurs de
base de 𝐸.

V- Sous-espaces supplémentaires

Soit 𝐹 et 𝐺 les sous espaces vectoriels de 𝐸. 𝐹 et 𝐺 sont dits supplémentaire de 𝐸 si

𝐹+𝐺 = 𝐸 𝑑𝑖𝑚𝐹 + 𝑑𝑖𝑚𝐺 = 𝑑𝑖𝑚𝐸


{ ⃗} ou bien { ⃗}
𝐹 ∩ 𝐺 = {0 𝐹 ∩ 𝐺 = {0

VI- Applications linéaires


1- Définition

Soit 𝐸 et 𝐹 les sous-espaces vectoriels sur ℝ.

Une application 𝑓 de 𝐸 dans 𝐹 est dite linéaire si et seulement si :

⃗ , 𝑣 ) ∈ 𝐸 2 ; 𝑓(𝑢
 ∀ (𝑢 ⃗ + 𝑣 ) = 𝑓(𝑢
⃗ ) + 𝑓(𝑣 )

 ∀𝑢 ⃗ ) = 𝜆𝑓(𝑢
⃗ ∈ 𝐸; 𝜆 ∈ ℝ; 𝑓(𝑢 ⃗)

2- Définition équivalente

Une application 𝑓 de 𝐸 dans 𝐹 est dite linéaire si et seulement si :

⃗ , 𝑣 ) ∈ 𝐸 2 ; ∀ (𝛼, 𝛽) ∈ ℝ2 , 𝑜𝑛 𝑎: 𝑓(𝛼𝑢
∀ (𝑢 ⃗ , 𝛽𝑣 ) = 𝛼𝑓(𝑢
⃗ ) + 𝛽𝑓(𝑣 )

3- Vocabulaire

a) Homomorphisme

Un homomorphisme est une application linéaire de 𝐸 dans 𝐹


b) Isomorphisme

Un isomorphisme est une application linéaire bijective de 𝐸 dans 𝐹

c) Endomorphisme

Un isomorphisme est une application linéaire de 𝐸 dans 𝐸. (𝐸 = 𝐹)

d) Automorphisme

Un automorphisme 𝑓 de 𝐸 est un endomorphisme bijectif.

Remarque :

L’endomorphisme 𝑓 de 𝐸 est un automorphisme involutif si et seulement si : 𝑓𝑜𝑓 = 𝐼𝑑𝐸

4- Noyau et Image d’une application linéaire

Soit 𝐸 et 𝐹 deux espaces vectoriels sur ℝ et 𝑓 une application linéaire de 𝐸 vers 𝐹

a) Noyau de 𝑓

On appelle noyau de 𝑓 noté 𝑘𝑒𝑟𝑓, l’ensemble de vecteurs 𝑢 ⃗


⃗ de 𝐸 qui ont pour image le vecteur 𝑂
de 𝐹. On a : 𝐾𝑒𝑟𝑓 = {𝑢 ⃗)=𝑂
⃗ ∈ 𝐸/𝑓(𝑢 ⃗ 𝐹}

b) Image de 𝑓

On appelle noyau de 𝑓 noté 𝐼𝑚𝑓, l’ensemble de vecteurs ⃗⃗⃗


𝑢′ de 𝐹 qui ont au moins un antécédent
𝑢
⃗ de 𝐹. On a : 𝐼𝑚𝑓 = {𝑢⃗ ∈ 𝐸/𝑓(𝑢 ⃗⃗⃗
⃗ ) = 𝑢′}

Théorème :

Soit 𝑓 une application linéaire de 𝐸 dans 𝐹. Le noyau et image de 𝑓 sont deux sous espace
vectoriels supplémentaires de 𝐸. On a : 𝑑𝑖𝑚𝐾𝑒𝑟𝑓 + 𝑑𝑖𝑚𝐼𝑚𝑓 = 𝑑𝑖𝑚𝐸

Remarques

⃗ } ⟹ 𝑑𝑖𝑚𝐾𝑒𝑟𝑓 = 0
 Si 𝑓 est injective, alors 𝐾𝑒𝑟𝑓 = {𝑂

 Si 𝑓 est surjective, alors 𝐼𝑚𝑓 = 𝐹 ⟹ 𝑑𝑖𝑚𝐼𝑚𝑓 = 𝑑𝑖𝑚𝐸

5- Ensemble des vecteurs invariants par une application linéaire

On appelle vecteur invariant par un endomorphisme 𝑓, tout vecteur 𝑢 ⃗)=𝑢


⃗ de 𝐸 tel que 𝑓(𝑢 ⃗.
On a : 𝐼𝑚𝑣𝑓 = {𝑢⃗ ∈ 𝐸/𝑓(𝑢⃗)=𝑢 ⃗}

6- Expression analytique d’une application linéaire

Soit 𝑓 une application linéaire de 𝐸 vers 𝐹.


Soit ⃗⃗⃗
𝑢′ l’image d’un vecteur 𝑢
⃗ par 𝑓. Ecrire l’expression analytique de 𝑓, revient à écrire les
⃗⃗⃗ en fonction de celle de 𝑢
coordonnées de 𝑢′ ⃗⃗⃗ = 𝑓(𝑢
⃗ , en utilisant la relation 𝑢′ ⃗ ).
Avec 𝑢 ⃗⃗⃗ = 𝑥′𝑖 + 𝑦′𝑗 + 𝑧′𝑘⃗ en ℝ avec ℝ , 𝑘⃗ = 0
⃗ = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗 + 𝑘𝑧 et 𝑢′ 3 2 ⃗

7- Matrice

Définition

On appelle matrice du type (𝑛, 𝑝) à coefficient dans ℝ tout tableau 𝐴 de 𝑛, 𝑝 éléments de ℝ rangés
sur 𝑛 lignes et 𝑝 colonnes.

NB : Les lignes d’une matrice sont disposées horizontalement et les colonnes verticalement
𝑎11 ⋯ 𝑎1𝑝
Ainsi : 𝐴 = ( ⋮ ⋱ ⋮ )
𝑎𝑛1 ⋯ 𝑎𝑛𝑝

8- Matrice d’une application linéaire

a) Définition

Soit 𝑓 une application linéaire définie de 𝐸 vers 𝐹, muni d’une base 𝐵 = (𝑒⃗⃗⃗1 , 𝑒⃗⃗⃗2 , … . . , 𝑒⃗⃗⃗⃗𝑛 ).
On appelle matrice d’une application linéaire 𝑓 relativement à la base 𝐵, la matrice dont les
colonnes sont constituées des composantes des vecteurs 𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ), … . . , 𝑓(𝑒𝑛 ) dans cet ordre.

𝑓(𝑖) = 𝑎𝑖 + 𝑏𝑗
 Dans ℝ2 , muni d’une base (𝑖 , 𝑗) ; l’endomorphisme 𝑓 tel que { à pour
𝑓(𝑗) = 𝑐𝑖 + 𝑑𝑗
𝑎 𝑐
matrice 𝑀 = ( )
𝑏 𝑑
𝑓(𝑖) = 𝑎1 𝑖 + 𝑏1 𝑗 + 𝑐1 𝑘⃗
 Dans ℝ , muni d’une base (𝑖 , 𝑗 , 𝑘⃗ ) ; l’endomorphisme 𝑓 tel que { 𝑓(𝑗) = 𝑎2 𝑖 + 𝑏2 𝑗 + 𝑐1 𝑘⃗
3

𝑓(𝑘) = 𝑎3 𝑖 + 𝑏3 𝑗 + 𝑐3 𝑘⃗
𝑎1 𝑎2 𝑎3
à pour matrice 𝑀 = (𝑏1 𝑏2 𝑏3 )
𝑐1 𝑐2 𝑐3

b) Détermination de l’expression analytique connaissant la matrice

Soit 𝑀 la matrice de l’endomorphisme 𝑓


𝑎 𝑐
 Dans ℝ2 , muni d’une base (𝑖 , 𝑗) ; la matrice 𝑀 tel que 𝑀 = ( ) à pour l’expression
𝑏 𝑑

𝑎 𝑐 𝑥 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑐𝑦
analytique ⃗⃗⃗
𝑢′ = 𝑀𝑢 ⃗ ⟹ (𝑦′ 𝑥′
)=( ) ( ) ⟹ 𝑓: { ′
𝑏 𝑑 𝑦 𝑦 = 𝑏𝑥 + 𝑑𝑦
𝑎1 𝑎2 𝑎3
 Dans ℝ2 , muni d’une base (𝑖 , 𝑗 , 𝑘⃗ ) ; la matrice 𝑀 tel que 𝑀 = (𝑏1 𝑏2 𝑏3 ) à pour
𝑐1 𝑐2 𝑐3
𝑎1 𝑎2 𝑎3

⃗⃗⃗ = 𝑀𝑢
l’expression analytique 𝑢′ ⃗ ⟹ (𝑦𝑥 ′ ) = (𝑏1 𝑏2 𝑏3 ) (𝑦𝑥 ) ⟹
𝑐1 𝑐2 𝑐3
𝑥′ = 𝑎1 𝑥 + 𝑎2 𝑦 + 𝑎3 𝑧
𝑓: { 𝑦′ = 𝑏1 𝑥 + 𝑏2 𝑦 + 𝑏3 𝑧
𝑧′ = 𝑐1 𝑥 + 𝑐2 𝑦 + 𝑐3 𝑧

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