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Définition :
On appelle fonction 𝑓un procédé qui à tout nombre réel 𝑥 tente d’associer un unique nombre réel
𝑓(𝑥), appelé image de 𝑥 par 𝑓. On note 𝑥 ↦ 𝑓(𝑥)
I- ENSEMBLE DE DEFINITION
Définition :
On appelle ensemble de définition, l’ensemble (intervalle) dont la fonction est définie(existe)
c.à.d. l’intervalle sur lequel il est possible de prendre les valeurs de 𝑥. Note 𝐷𝑓 ou 𝐸𝑓
1) Fonction polynôme
a) Définition :
b) Théorème :
2) Fonction rationnelle
a) Définition :
b) Théorème :
Toutes fonction rationnelle existe si et seulement si son dénominateur est différent de zéro. C.à.d.
𝐴(𝑥)
Si 𝑓(𝑥) = , 𝑓 ∃⇔ 𝐵(𝑥) ≠ 0
𝐵(𝑥)
Autres aperçus
𝐴(𝑥)
Si 𝑓(𝑥) = |𝐵(𝑥)|−|𝑄(𝑥)|
, 𝑓∃⟺ |𝐵(𝑥)| − |𝑄(𝑥)| ≠ 0 ; |𝐵(𝑥)| ≠ |𝑄(𝑥)| ⇔
𝐵(𝑥) ≠ −𝑄(𝑥) (1)
{ 𝐸𝑓 = (1) ∩ (2)
𝐵(𝑥) ≠ 𝑄(𝑥) (2)
𝐴(𝑥)
Si 𝑓(𝑥) = |𝐵(𝑥)|−|𝑄(𝑥)| , 𝑓∃⟺ |𝐵(𝑥)| + |𝑄(𝑥)| ≠ 0; |𝐵(𝑥)| ≠ −|𝑄(𝑥)| vrai ∀ 𝑥 ∈ ℝ,
d’où : 𝐸𝑓 =] − ∞; +∞[.
NB : Si |𝑄(𝑥)| = 𝐴 avec 𝐴 un réel, le principe reste le même.
3) Fonction irrationnelle.
a) Définition :
On appelle fonction irrationnelle la racine carrée d’une fonction polynôme ou toute fonction de
la forme 𝑓(𝑥) = √𝐴(𝑥) avec 𝐴(𝑥) une fonction polynôme. Ou 𝐴(𝑥) est appelle radicant
b) Théorème :
Toute fonction irrationnelle existe si et seulement si son radicant est supérieur ou égal à zéro.
C.à.d. Si 𝑓(𝑥) = √𝐴(𝑥), 𝑓 ∃⟺ 𝐴(𝑥) ≥ 0.
Autres aperçus
4) Fonction composée
a) Définition :
On appelle fonction compose l’inclus d’une fonction dans une autre fonction.
b) Théorème :
L’ensemble de définition d’une fonction compose dépend de la nature des fonctions qui les
constituent,
Les aperçus
𝐴(𝑥) √𝐵(𝑥) ≠ 0
Si 𝑓(𝑥) = , 𝑓 ∃⟺ { ⟹ 𝐵(𝑥) > 0
√𝐵(𝑥) 𝐵(𝑥) ≥ 0
𝐴(𝑥)
𝐴(𝑥) ≥0 𝐴(𝑥) ≥ 0 (1)
Si 𝑓(𝑥) = √𝐵(𝑥) , 𝑓 ∃⟺ { 𝐵(𝑥) ⇒{ ⟹ 𝐸𝑓 = (1) ∩ (2)
𝐵(𝑥) ≠ 0 𝐵(𝑥) ≠ 0 (2)
a) Définition :
𝑔(𝑥) 𝑠𝑖 𝑎 < 𝑥
𝑔(𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 𝑎
𝑓∶ { Ou 𝑓: {ℎ(𝑥) 𝑠𝑖 𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏 ou 𝑎 et 𝑏 sont des points de
ℎ(𝑥)𝑠𝑖 𝑥 > 𝑎
𝑝(𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 > 𝑏
raccordement.
NB : les conditions de(des) point(s) de raccordement doit(doivent) vérifier ℝ
b) Théorème :
Pour donner l’ensemble de définition d’une fonction raccorde il faut donner l’ensemble de
définition de chaque fonction en tenant compte de sa condition d’existence puis en fait l’union
𝑔(𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 𝑎
des ensembles de définition. 𝑓 ∶ { ⟹ 𝐸𝑓 = 𝐸𝑔 ∪ 𝐸ℎ Ou bien
ℎ(𝑥)𝑠𝑖 𝑥 > 𝑎
𝑔(𝑥) 𝑠𝑖 𝑎 < 𝑥
𝑓: {ℎ(𝑥) 𝑠𝑖 𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏 ⟹ 𝐸𝑓 = 𝐸𝑔 ∪ 𝐸ℎ ∪ 𝐸𝑃
𝑝(𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 > 𝑏
6) Fonction circulaire
a) Définition :
b) Théorème :
Pendant le calcul des limites, s’il apparait une formé indéterminé il faut chercher à élever
l’indétermination
Il existe quatre (4) formes indéterminé :
0 ∞
1) −∞ + ∞ ; 2) 0 ; 3) ∞ et 4) 0 × (∞)
1) Fonction polynôme
A l’infinie
Théorème :
Pour calculer la limite d’une fonction polynôme à l’infinie, revient à calculer la limite du monôme
le plus haut degré à l’infinie. C.à.d. : 𝑙𝑖𝑚 𝑎𝑥 𝑛 + 𝑏𝑥 𝑛−1 + ⋯ + 𝑐𝑥 + 𝑑 = 𝑙𝑖𝑚 𝑎𝑥 𝑛 = 𝑎(∞)𝑛
𝑥→∞ 𝑥→∞
2) Fonction rationnelle
A l’infinie
Théorème :
Pour calculer la limite d’une fonction rationnelle à l’infinie, revient à calculer la limite du
monôme le plus haut degré du numérateur et du dénominateur à l’infinie. C.à.d. :
𝑎𝑥 𝑛 +𝑏𝑥 𝑛−1 +⋯+𝑑 𝑎𝑥 𝑛
𝑙𝑖𝑚 𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 𝑝𝑥 𝑚
𝑥→∞ 𝑝𝑥 𝑚 +𝑏′𝑥 +⋯+𝑑 𝑥→∞
𝑎𝑥 𝑛
Attention : Avant de remplace l’infini dans le cas 𝑙𝑖𝑚 𝑝𝑥 𝑚 il faut d’abord vérifier si Ya pas
𝑥→∞
la possibilité de simplifie.
En un réel 𝑎
Théorème :
3) Fonction irrationnelle
A l’infini
Théorème :
Pour enlever l’indétermination d’une fonction irrationnelle à l’infinie il faut calculer la limite de la
racine carrée du monôme le plus haut degré à l’infini. C.à.d. 𝑙𝑖𝑚 √𝑎𝑥 𝑛 + 𝑏𝑥 𝑛−1 + ⋯ + 𝑑 =
𝑥→∞
𝑙𝑖𝑚 √𝑎𝑥 𝑛 = √𝑎(∞)𝑛
𝑥→∞
Autres approches
𝑏 𝐶 𝑏 𝐶
𝑙𝑖𝑚 √𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝐶 = 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 2 (𝑎 + 𝑥 + 𝑥 2 ) = 𝑙𝑖𝑚 |𝑥|√𝑎 + 𝑥 + 𝑥 2 .
𝑥→∞ 𝑥→∞ 𝑥→∞
4) Fonction composée
La fonction composée n’a pas un théorème fixe pour lever son indétermination, elle peut changer
selon les contextes de l’exercice. Car elle demande une intuition.
Quelques cas
A l’infini
𝐴(𝑥) 𝐴(𝑥)√𝐵(𝑥) 𝐴(𝑥) [𝐴(𝑥)]2 + 𝑠𝑖 → +∞
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 Ou bien 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 ±√ c’est {
𝑥→∞ √𝐵(𝑥) 𝑥→∞ 𝐵(𝑥) 𝑥→∞ √𝐵(𝑥) 𝑥→∞ 𝐵(𝑥) − 𝑠𝑖 → −∞
√𝐴(𝑥)−𝐵(𝑥) 𝐴(𝑥)−[𝐵(𝑥)]2
𝑙𝑖𝑚 𝑄(𝑥)
= 𝑙𝑖𝑚
𝑥→∞ 𝑥→∞ 𝑄(𝑥)[√𝐴(𝑥)+𝐵(𝑥)]
𝐴(𝑥) 𝐴(𝑥)[√𝐵(𝑥)−𝑄(𝑥)]
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 𝐵(𝑥)−[𝑄(𝑥)]2
𝑥→∞ √𝐵(𝑥)+𝑄(𝑥) 𝑥→∞
√𝐴(𝑥)−√𝐵(𝑥) (√𝐴(𝑥)−√𝐵(𝑥))(√𝐴(𝑥)+√𝐵(𝑥))(√𝑄(𝑥)−√𝑃(𝑥))
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚
𝑥→∞ √𝑄(𝑥)+√𝑃(𝑥) 𝑥→∞ (√𝐴(𝑥)+√𝐵(𝑥))(√𝑄(𝑥)+√𝑃(𝑥))(√𝑄(𝑥)−√𝑃(𝑥))
En un réel
Pour lever l’indétermination en un réel 𝑎, le principe reste le même que pour l’infini, mais ici on
pensera plus à la factorisation (si possible) puis à la simplification.
Attention : Au cours du calcul de limite qu’on on remplace la valeur, on écrit plus limite.
1) 𝑙 + ∞ = +∞ ; 2) 𝑙 − ∞ = −∞ ; 3) −∞ − ∞ = −∞
;
4 ) +∞ + ∞ = +∞
2) Multiplication d’une limite
Soit 𝑙 ∈ ℝ∗ +,
+ ∞ 𝑠𝑖 𝑙 > 0 −∞ 𝑠𝑖 𝑙 > 0
1) 𝑙 × +∞ = { ; 2) 𝑙 × −∞ = { ;
−∞ 𝑠𝑖 𝑙 < 0 +∞ 𝑠𝑖 𝑙 < 0
3) −∞ × −∞ = +∞ ; 4) −∞ × +∞ = −∞ ; 5) +∞ × +∞ = +∞
+∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒
6) (−∞)𝑛 = { ; 7) (+∞)𝑛 = +∞
− ∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒
Soit 𝑙 ∈ ℝ∗ +,
𝑙 𝑙 +∞ 𝑠𝑖 𝑙 > 0 𝑙 −∞ 𝑠𝑖 𝑙 > 0
1) =∞ ; 2) ={ ; 3) ={ ;
0 0+ −∞ 𝑠𝑖 𝑙 < 0 0− +∞ 𝑠𝑖 𝑙 < 0
𝑙 ∞ +∞ +∞ 𝑠𝑖 𝑙 > 0 −∞ −∞ 𝑠𝑖 𝑙 > 0
4) =0 5) =∞ ; 6) ={ ; 7) ={ .
∞ 𝑙 𝑙 −∞ 𝑠𝑖 𝑙 < 0 𝑙 +∞ 𝑠𝑖 𝑙 < 0
On peut mémoriser la division d’une limite en mémorisant cette phrase : iri roi de rio
𝑙
Attention : pendant le calcul de la limite quand on trouve 0, il faut penser à étudier le signe du
dénominateur pour savoir le signe du zéro (à gauche ou à droite).
Les Branches infinies est une interprétation géométrique de la limite aux bornes de l’ensemble de
définition qui se caractérise par les asymptotes.
1) Les asymptotes
a) Asymptote Verticale
Si 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = ∞, on dit que la fonction 𝑓 admet une asymptote verticale d’équation : 𝑥 = 𝑎 avec
𝑥→𝑎
𝑎∈ℝ
Illustration :
𝑥=𝑎
2
1
-3 -2 -1 1 𝑎 3
0
-3
-4
b) Asymptote horizontale
Si 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑏, on dit que la fonction 𝑓 admet une asymptote horizontale d’équation : 𝑦 = 𝑏
𝑥→∞
avec 𝑏∈ℝ
Illustration :
2
𝑏 𝑦=𝑏
-3 -2 -1 1 2 3
0
-3
-4
c) Asymptote oblique
Si 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = ∞, on dit que la fonction 𝑓 admet une asymptote oblique d’équation : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏,
𝑥→∞
𝑓(𝑥)
au voisinage de ∞. Où 𝑎 ; 𝑏 ∈ ℝ. Avec 𝑎 = 𝑙𝑖𝑚 et 𝑏 = 𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥].
𝑥→∞ 𝑥 𝑥→∞
Illustration :
2
𝑏
𝑏
-3 -2 -𝑎 1 2 3
-3
-4
Branche parabolique
𝑓(𝑥)
Si 𝑎 = 𝑙𝑖𝑚 = 0, on calcul plus 𝑏, on dit que (𝐶𝑓 ) admet une branche parabolique de
𝑥→∞ 𝑥
direction (𝑜𝑥) au voisinage de ∞
𝑓(𝑥)
Si 𝑎 = 𝑙𝑖𝑚 = ∞, on calcul plus 𝑏, on dit que (𝐶𝑓 ) admet une branche parabolique de
𝑥→∞ 𝑥
direction (𝑜𝑦) au voisinage de ∞
𝑓(𝑥)
Si 𝑎 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙 𝑜𝑢 𝑙 ≠ 0 et 𝑏 = 𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥] = ∞, on dit que (𝐶𝑓 ) admet une
𝑥→∞ 𝑥 𝑥→∞
branche parabolique de direction la droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 au voisinage de ∞
Direction asymptotique
𝑓(𝑥)
Si 𝑎 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙 𝑜𝑢 𝑙 ≠ 0 et 𝑏 = 𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥] n’existe pas, on dit que (𝐶𝑓 ) admet
𝑥→∞ 𝑥 𝑥→∞
une direction asymptotique celle de la droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 au voisinage de ∞.
Théorème 1 :
Soit 𝑓 une fonction et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative. Pour montrer que la droite (D) d’équation
𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est asymptote à (𝐶𝑓 ), il suffit de montre que : 𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − 𝑦] = 𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 +
𝑥→∞ 𝑥→∞
𝑏)] = 0
Théorème 2 :
Si 𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − 𝑦] = 0, on dit que la droite (D) est asymptote à (𝐶𝑓 )
𝑥→∞
Théorème 3 :
Si 𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥)] = 0, on dit que les courbe (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ) sont asymptotique
𝑥→∞
2) Position relative d’une courbe à son asymptote oblique ou une tangente (droite)
Si [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)] < 0 on dit que la courbe (𝐶𝑓 ) est en dessous de (D)
Si [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)] > 0 on dit que la courbe (𝐶𝑓 ) est au-dessus de (D)
[𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)] = 0, on dit que la courbe rencontre (coupe) (D) en un point 𝑥0 .
1) Continuité en point 𝑥0
𝑓(𝑥0 )∃
Une fonction 𝑓 est continue en un point 𝑥0 ⟺ { 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑥0 )
𝑥→𝑥0− 𝑥→𝑥0+
Remarque : Une fonction qui n’est pas continue en 𝑥0 est dite discontinu en 𝑥0 . C.à.d.
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) ≠ 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)
𝑥→𝑥0− 𝑥→𝑥0+
Une fonction 𝑓 est continue sur un intervalle I si et seulement il est continué en tout point de I.
Propriété :
Toutes fonctions polynômes, rationnelles, irrationnelles, valeurs absolues, cosinus, sinus ainsi
que les composées de telles fonctions sont continue sur un intervalle inclus dans leur ensemble de
définition ou soit sur leurs ensembles de définition. Ainsi 𝐸𝐶 = 𝐸𝑓 avec 𝐸𝐶 : l’ensemble de
continuité
𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ℝ
On appelle prolongement par continuité de 𝑓 en 𝑥0 , 𝑔(𝑥) définie par : {
𝑔(𝑥0 ) = 𝑙
L’image d’un intervalle I par une fonction continue 𝑓 est un intervalle 𝐽 = 𝑓(𝐼).
1- Remarques :
Si 𝑓 est une fonction constante 𝑓(𝐼) est réduit à un singleton.
Si 𝑓 n’est pas continue sur 𝐼, alors 𝑓(𝐼) peut ou ne pas être un intervalle.
Si 𝑓 est continue sur 𝐼, les intervalle 𝐼 et 𝐽 = 𝑓(𝐼) ne sont pas forcément de même nature
(tous ouverts, tous semi ouverts ou tous ferme)
2- Propriétés
P1) Si 𝑓 est croissante sur 𝐼 = [𝑎; 𝑏] ⇒ 𝑓(𝐼) = [𝑓(𝑎); 𝑓(𝑏)]
P2) Si 𝑓 est décroissante sur 𝐼 = [𝑎; 𝑏] ⇒ 𝑓(𝐼) = [𝑓(𝑏); 𝑓(𝑎)]
P3) Si 𝑓 est croissante sur 𝐼 =]𝑎; 𝑏[⇒ 𝑓(𝐼) =] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) ; 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) [
𝑥→𝑎 𝑥→𝑏
P4) Si 𝑓 est décroissante sur 𝐼 =]𝑎; 𝑏[⇒ 𝑓(𝐼) =] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) ; 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) [
𝑥→𝑏 𝑥→𝑎
1) Dérivabilité en un point 𝑥0
a) Définition
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
Une fonction 𝑓 est dérivable en un réel𝑥0 ⇔ 𝑙𝑖𝑚 =𝑙 (𝑙 ∈ ℝ) Ou bien Une
𝑥→𝑥0 𝑥−𝑥0
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 ) 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
fonction 𝑓 est dérivable en un réel 𝑥0 ⇔ 𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥0
= 𝑓 ′ (𝑥0 ) = 𝑙; 𝑙 ∈ ℝ.
𝑥→𝑥0− 0+ 𝑥→𝑥0+
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥0
= 𝑓′(𝑥0 ) est appelé nombre dérivé.
𝑥→𝑥0
b) Demi-tangentes
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
Si 𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥0
= 0, alors la courbe (𝐶𝑓 ) admet une demi-tangente horizontale
𝑥→𝑥0
d’équation
𝑦 = 𝑓(𝑥0 ) au point 𝑀𝑜 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 ))
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
Si 𝑙𝑖𝑚 = ±∞, alors la courbe (𝐶𝑓 ) admet une demi-tangente verticale
𝑥→𝑥0 𝑥−𝑥0
d’équation
𝑥 = 𝑥0 au point 𝑀𝑜 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 ))
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
Si 𝑙𝑖𝑚 = 𝑎; (𝑎 ∈ ℝ∗ ), alors la courbe (𝐶𝑓 ) admet une demi-tangente oblique
𝑥→𝑥0 𝑥−𝑥0
d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 et de pente 𝑎(coefficient directeur) au point 𝑀𝑜 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 ))
c) Equation de la tangente
Soit 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle 𝐼. (𝐶) sa courbe représentative. L’équation de la
tangente (𝑇) à (𝐶) au point 𝑀0 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 )) est donnée par :
d) Points remarquables
Point anguleux
Le point 𝑀0 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 )) est un point anguleux lorsqu’en ce point la courbe (𝐶) admet deux demi-
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 ) 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
𝑙𝑖𝑚 =𝑘 𝑙𝑖𝑚 =𝑘
𝑥→𝑥0 𝑥−𝑥0 𝑥→𝑥0 𝑥−𝑥0
tangentes de direction différente. C.à.d. { 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
ou { 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
𝑙𝑖𝑚 =∞ 𝑙𝑖𝑚 = 𝑘′
𝑥→𝑥0 𝑥−𝑥0 𝑥→𝑥0 𝑥−𝑥0
𝑓(𝑥0 ) 𝑀0
𝑥0
Point de rebroussement
Le point 𝑀0 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 )) est un point anguleux lorsqu’en ce point la courbe (𝐶) admet deux demi-
tangentes de même direction. C.à.d.
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 ) 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
𝑙𝑖𝑚 =−∞ et 𝑙𝑖𝑚 = +∞
𝑥→𝑥0− 𝑥−𝑥0 𝑥→𝑥0+ 𝑥−𝑥0
𝑓(𝑥0 ) 𝑀0
𝑥0
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 ) 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
Ou bien : 𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥0
=+∞ et 𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥0
= −∞
𝑥→𝑥0− 𝑥→𝑥0+
𝑓(𝑥0 ) 𝑀0
𝑥0
Point d’inflexion
Le point 𝑀0 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 )) est un point anguleux lorsqu’en ce point la courbe (𝐶) admet deux
demi-tangentes de direction opposée. C.à.d.
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 ) 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥0
= 𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑥0
= ±∞
𝑥→𝑥0− 𝑥→𝑥 +
0
𝑓(𝑥0 ) 𝑀0
𝑥0
2) Interprétation géométrique
Une fonction 𝑓 est dérivable sur un intervalle 𝐼 si elle est dérivable en tout point de 𝐼
Théorème :
Toutes fonction polynôme, rationnelle, valeurs absolue, trigonométrique et leurs
composés sont dérivable sur leur ensemble de définition. Ainsi 𝐸𝐷 = 𝐸𝑓 avec 𝐸𝐷 :
Ensemble de dérivabilité.
Toutes fonction irrationnelle est dérivable sur son ensemble de définition sauf au valeurs
qui annule la racine carrée
Remarque : Toute fonction dérivable est foncement continue, mais une fonction continue
n’est pas forcement dérivable. C.à.d. Si 𝑓 est dérivable en 𝑥0 ⇒ 𝑓 est continue en 𝑥0 et si
𝑓 est dérivable sur un intervalle 𝐼 ⇒ 𝑓 est continue aussi sur 𝐼.
4) Dérivation
Fonction 𝑓 Dérivée 𝑓′
𝑎 (𝑎 ∈ ℝ) 0
𝑥 1
𝑎𝑥 𝑎
𝑎𝑥 𝑛 (𝑛 ∈ ℝ 𝑎𝑛𝑥 𝑛−1
1 1
− 𝑥2
𝑥
√𝑥 1
2√𝑥
𝑠𝑖𝑛 𝑥 𝑐𝑜𝑠 𝑥
𝑐𝑜𝑠 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛 𝑥
𝑡𝑎𝑛 𝑥 1
= 1 + 𝑡𝑎𝑛2 𝑥
𝑐𝑜𝑠 2 𝑥
b) Règle de calculs
Fonction 𝑓 Dérivée 𝑓′
𝑈±𝑉 𝑈 ′ ± 𝑉′
𝑈. 𝑉 𝑈 ′ 𝑉 + 𝑈𝑉′
𝑈 𝑈 ′ 𝑉 − 𝑈𝑉′
𝑉 𝑉2
1 −𝑈′
𝑈 𝑈2
√𝑈 𝑈′
2√𝑈
𝑈𝑛 𝑛𝑈′𝑈 𝑛−1
𝑠𝑖𝑛 𝑈 𝑈′ 𝑐𝑜𝑠 𝑈
𝑐𝑜𝑠 𝑈 −𝑈′ 𝑠𝑖𝑛 𝑈
𝑡𝑎𝑛 𝑈 1
= 1 + 𝑡𝑎𝑛2 𝑈
𝑐𝑜𝑠 2 𝑈
Soit 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle 𝐼 et 𝑥0 ∈ 𝐼, 𝑔 une fonction dérivable sur 𝐽 avec
𝑓(𝑥0 ) ∈ 𝐽, alors la fonction 𝑔𝑜𝑓 est aussi dérivable en 𝑥0 et sa dérivée est :
Pour montrer que la fonction 𝑓 réalise une fonction réciproque il suffit de vérifier et raisonné
ceci : 𝑓 est continue et strictement monotone (croissante ou décroissante) sur un intervalle 𝐼,
alors 𝑓 réalise une bijection de 𝐼 vers 𝑓(𝐼) par consequence 𝑓 admet une bijection réciproque noté
𝑓 −1 et qui varie dans le même sens que 𝑓 vers un intervalle 𝐽 = 𝑓(𝐼) vers 𝐼
Remarque :
R4 : Si la fonction est discontinue alors elle n’admet pas une bijection réciproque.
R5 : Si la fonction est constante alors elle n’admet pas une bijection réciproque.
Pour calculer 𝑓 −1 (𝑎) sans expliciter la fonction 𝑓, ceci revient à résoudre l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑎
dans 𝐽 d’inconnue 𝑥0 et supposant 𝑥0 = 𝑏 et 𝑏 ∈ 𝐽 d’où 𝑓 −1 (𝑎) = 𝑏
NB : Si on a : 𝑓(𝑐) = 𝑎 ⇒ 𝑓 −1 (𝑎) = 𝑐
Soit 𝑓 une fonction tel 𝑓(𝑥) = 𝑦. Explicité la fonction 𝑓 revient à trouver 𝑥 et 𝑦 supposant
connue. C.à.d. exprimer 𝑥 en fonction de 𝑦. D’où si 𝑓(𝑥) = 𝑦 ⇒ 𝑥 = 𝑓 −1 (𝑦)
4) Dérivabilité de 𝑓 −1 en un point 𝑎
Soit 𝑓 une fonction bijective de 𝐼 vers 𝐽 tel que 𝑓′(𝑥) ≠ 0. Alors 𝑓 −1 est aussi dérivable sur 𝐽 et sa
dérivée est :
1
∀ 𝑥 ∈ 𝐽, (𝑓 −1 )′ (𝑥) = 𝑓′ [𝑓−1 (𝑥)].
6) Construction de 𝑓 −1
Corollaire 1
Soit 𝑓 une fonction continue sur 𝐼 = [𝑎; 𝑏] pour tout réels 𝛽 tel que 𝑓(𝑎) ≤ 𝛽 ≤ 𝑓(𝑏) il existe au
moins un réel 𝛼 appartenant à 𝐼 tel que 𝑓(𝛼) = 𝛽.
Corollaire 2
Soit 𝑓 une fonction définie par un intervalle [𝑎; 𝑏] telle que 𝑓 soit continue sur [𝑎; 𝑏] et dérivable
sur ]𝑎; 𝑏[. Si 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) alors il existe un réel 𝑐 ∈ ]𝑎; 𝑏[ tel que 𝑓 ′ (𝑐) = 0
Soit 𝑓 une fonction définie par un intervalle [𝑎; 𝑏] telle que 𝑓 soit continue sur [𝑎; 𝑏] et
dérivable sur ]𝑎; 𝑏[. Si 𝑓(𝑎) ≠ 𝑓(𝑏) alors il existe un réel 𝑐 ∈ ]𝑎; 𝑏[ tel que 𝑓 ′ (𝑐) ≠ 0 et
𝑓(𝑏)−𝑓(𝑎)
𝑓 ′ (𝑐) = 𝑏−𝑎
Soit 𝑓 une fonction définie par un intervalle [𝑎; 𝑏] telle que 𝑓 soit continue sur [𝑎; 𝑏] et dérivable
𝑓(𝑏)−𝑓(𝑎)
sur ]𝑎; 𝑏[ s’il existe un réel 𝑘 tel que pour tout 𝑥 ∈ ]𝑎; 𝑏[ |𝑓 ′ (𝑥)| ≤ 𝑘 alors | 𝑏−𝑎
| ≤ 𝑘 on
aura : |𝑓(𝑏) − 𝑓(𝑎)| ≤ 𝑘(𝑏 − 𝑎)
Théorème :
Soit 𝑓 une fonction définie par un intervalle [𝑎; 𝑏] telle que 𝑓 soit continue sur [𝑎; 𝑏] et dérivable
sur ]𝑎; 𝑏[ s’il existe deux réels 𝑚 et 𝑀 tels que pour tout 𝑥 ∈ ]𝑎; 𝑏[ 𝑚 ≤ |𝑓 ′ (𝑥)| ≤ 𝑀 alors 𝑚 ≤
𝑓(𝑏)−𝑓(𝑎)
| 𝑏−𝑎
| ≤ 𝑀 on aura : 𝑚(𝑏 − 𝑎)|𝑓(𝑏) − 𝑓(𝑎)| ≤ 𝑀(𝑏 − 𝑎)
1) Centre de symétrie
Un point 𝐼(𝑎; 𝑏) est dit centre de symétrie à une courbe (𝐶𝑓 ) si et seulement si ∀ 𝑥 𝐸𝑓 ; 2𝑎 − 𝑥 ∈
𝐸𝑓 on a : 𝑓(2𝑎 − 𝑥) + 𝑓(𝑥) = 2𝑏 ou ∀ 𝑥 + 𝑎 𝐸𝑓 ; 𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐸𝑓 on a : 𝑓(𝑎 − 𝑥) + 𝑓(𝑎 + 𝑥) = 2𝑏.
2) Axe de symétrie
La droite 𝑥 = 𝑎 est l’axe de symétrie à la courbe (𝐶𝑓 ) si et seulement si ∀ 𝑥 𝐸𝑓 ; 2𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐸𝑓 on a :
𝑓(2𝑎 − 𝑥) = 𝑓(𝑥) ou ∀ 𝑥 + 𝑎 𝐸𝑓 ; 𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐸𝑓 on a : 𝑓(𝑎 − 𝑥) = 𝑓(𝑎 + 𝑥)
3) Fonctions associées
a) Si 𝑔(𝑥) = 𝑓(−𝑥) on dit que les courbes (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ) sont symétrique par
rapport à l’axe des ordonnés (𝑜𝑦)
(𝐶𝑓 ) (𝐶𝑔 )
𝑥 −𝑥
𝑓(𝑥) 𝑔(𝑥)
𝑓′(𝑥) 𝑔′(𝑥)
b) Si 𝑔(𝑥) = −𝑓(−𝑥) on dit que les courbes (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ) sont symétrique par
rapport à l’origine du repère
(𝐶𝑓 ) (𝐶𝑔 )
𝑥 −𝑥
𝑓(𝑥) −𝑔(𝑥)
𝑓′(𝑥) −𝑔′(𝑥)
c) Si 𝑔(𝑥) = −𝑓(𝑥) on dit que les courbes (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ) sont symétrique par
rapport à l’axe des abscisses (𝑜𝑥)
(𝐶𝑓 ) (𝐶𝑔 )
𝑥 𝑥
𝑓(𝑥) −𝑔(𝑥)
𝑓′(𝑥) 𝑔′(𝑥)
d) Si 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥 + 𝛼) + 𝛽 on dit que la (𝐶𝑔 ) est l’image de la courbe (𝐶𝑓 ) par la
⃗ = 𝛼𝑖 + 𝛽𝑗 ⟹ 𝑉
translation du vecteur 𝑉 ⃗ = (𝛼 )
𝛽
4) Parité
Etudie la parité d’une fonction suffit de montre ou vérifie que la fonction est paire ou impaire
a) Fonction paire.
Une fonction 𝑓 est dite paire si ∀ 𝑥 ∈ 𝐸𝑓 ; −𝑥 ∈ 𝐸𝑓 et 𝑓(−𝑥) = 𝑓(𝑥) ces deux fonctions sont
symétrique par rapport à l’axe (𝑜𝑦)
b) Fonction impaire.
Une fonction 𝑓 est dite paire si ∀ 𝑥 ∈ 𝐸𝑓 ; −𝑥 ∈ 𝐸𝑓 et 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥) ces deux fonctions sont
symétrique par rapport à l’origine du repère
5) Périodicité
1) Ensemble de définition
2) Parité
a) Période
Si 𝑓(𝑥) = 𝑘𝑠𝑖𝑛(𝑎𝑥 + 𝑏) 𝑜𝑢 𝑓(𝑥) = 𝑘 𝑐𝑜𝑠(𝑎𝑥 + 𝑏) on calcul la période telle
2𝜋
que : 𝑇 = |𝑎|
b) Intervalle d’étude
On peut utiliser l’un des intervalles suivants :
𝑇 𝑇 𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
𝐼 = [−𝑇: 0] ; 𝐼 = [0; 𝑇] ; 𝐼 = [− 2 ; 2] ; 𝐼 = [− 𝑎 − 𝑇; − 𝑎] ou 𝐼 = [− 𝑎 ; − 𝑎
+ 𝑇]
𝑇 𝑇
𝐽 = [− 2 ; 0] ou 𝐽 = [0; 2]
𝐽 = [−𝑇; 0] ou 𝐽 = [0; 𝑇]
4) Variation de 𝑓.
a) Signe
Le signe de la fonction circulaire ne se donne pas comme pour les autres fonctions. Pour celui-ci
il faut procéder de la manière suivante :
Soit 𝑓′(𝑥) = 𝑘 𝑐𝑜𝑠 𝑈(𝑥) ou 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑘 𝑠𝑖𝑛 𝑈(𝑥) et l’intervalle de 𝑓 est 𝐼 = [𝑎; 𝑏] on aura :
𝑥 𝑎 𝑐 𝑏
𝑘 Signe de 𝑘 Signe de 𝑘
𝑈(𝑥) 𝑈(𝑎) 𝑈(𝑐) 𝑈(𝑏)
𝑐𝑜𝑠 𝑈(𝑥) Ou 𝑠𝑖𝑛 𝑈(𝑥) Signe de 𝑐𝑜𝑠 𝑈(𝑥) ou Signe de 𝑐𝑜𝑠 𝑈(𝑥) ou
𝑠𝑖𝑛 𝑈(𝑥) sur l’intervalle de 𝑠𝑖𝑛 𝑈(𝑥) sur l’intervalle de
[𝑈(𝑎); 𝑈(𝑏)]. Dans le [𝑈(𝑏); 𝑈(𝑐)]. Dans le
cercle trigonométrie cercle trigonométrie
𝑓′(𝑥) Produit des signes Produit des signes
XIV- POINTS D’INTERSECTIONS
Pour trouver le(s) point(s) d’intersection(s) suivants l’axe des abscisses il suffit de considérer que
𝑦 = 0 et trouver 𝑥 en résolvant l’équation 𝑓(𝑥) = 0
Pour trouver le(s) point(s) d’intersection(s) suivants l’axe des ordonnés il suffit de considérer que
𝑥 = 0 et trouver 𝑦 tel que 𝑦 = 𝑓(0)
1- Quelques propriétés
Soit 𝑓 une fonction et (𝐶) sa courbe représentative. On dit que la courbe (𝐶) admet :
Un extremum c’est la valeur qui annule la dérivée. Pour trouver ça, on pose 𝑓 ′ (𝑥) = 0
On a un point d’inflexion lorsque la dérivée première s’annule en dérivée second sans
change de signe
L’ensemble de définition engendre les limites aux bornes
Les limites aux bornes engendrent les branches infinies (asymptote), qui ont pour rôle de
diriger la courbe
La dérivée engendre le sens de variation, qui ont pour rôle d’indique la monotonie de la
fonction
La dérivabilité engendre les demi-tangentes qui ont pour rôle le cousin pour la courbe
La courbe ne traverse jamais l’asymptote vertical. Il peut travers les deux autres par abus
NUMERIQUE
I- DEFINITION :
Une suite numérique (𝑢𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est une succession de nombre réels ordonnés.
(𝑢𝑛 ) : ℕ⟼ℝ
𝑛 ↦ 𝑢𝑛
1) De façon explicite
Une suite (𝑢𝑛 ) est définie de façon explicite si le terme général 𝑢𝑛 s’exprime en fonction de
𝑛. 𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛) ∀ 𝑛 ∈ ℕ.
2) Par récurrence
Lorsque le terme général 𝑢𝑛 dépend du ou des terme(s) précèdent, on définit la suite par une
relation de récurrence et d’un ou des premier(s).
la suite est dite récurrence à un terme si 𝑢𝑛 ne dépend que du terme précèdent. Cette suite est
alors définie par : 𝑢0 et 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ).
La suite la suite est dite récurrence à deux termes si 𝑢𝑛 dépend que des deux termes qui le
précèdent. Cette suite est alors définie par : 𝑢0 ; 𝑢1 et 𝑢𝑛+2 = 𝑓(𝑢𝑛 ; 𝑢𝑛+1 ).
1) Définition :
Le raisonnement par récurrence consiste à démontrer la véracité de certaines propriétés.
2) Principe
- Initiation
- Hérédité
On suppose que la propriété est vrai au rang 𝑛 et à partir de la supposition on démontre qu’elle
aussi vrai au rang 𝑛 + 1
- Conclusion
Remarques
Soit (𝑢𝑛 ) une suite numérique définie par : 𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛) ou 𝑓 est une fonction numérique définie sur
ℝ
1) On dit que la suite 𝑢𝑛 est majorée s’il existe un réel 𝑀 ∈ ℝ tel que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ que 𝑢𝑛 ≤ 𝑀
2) On dit que la suite 𝑢𝑛 est minorée s’il existe un réel 𝑚 ∈ ℝ tel que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ que 𝑢𝑛 ≥ 𝑚
3) On dit que la suite 𝑢𝑛 est bornée si elle est à la fois minorée et majorée. C.à.d. : s’il existe
deux réels (𝑚 ; 𝑀) ∈ ℝ2 tels que ∀ 𝑛 ∈ ℕ que : 𝑚 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑀
1) Suite convergente
a) Définition :
Une suite numérique (𝑢𝑛 ) est dite convergente lorsque : 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = 𝑙 ; (𝑙 ∈ ℝ)
𝑛→+∞
b) Théorème :
2) Suite divergente
a) Définition :
b) Théorèmes :
a) Définition :
4) Suite Adjacentes
a) Définition :
On dit que deux suites numérique (𝑈𝑛 ) et (𝑉𝑛 ) sont adjacentes si et seulement si :
b) Théorème :
5) Suite périodique
1) Définition :
Une suite est dite arithmétique lorsque la différence entre deux terme consécutifs est constante.
On a alors :
𝑏−𝑎 =𝑟 𝑎+𝐶
{ ⟹ 𝑏=
𝑐−𝑏 =𝑟 2
Soit 𝑢𝑛 une suite arithmétique de raison 𝑟 et de premier terme 𝑢𝑝 . La somme de la suite 𝑢𝑛 peut
s’écrire :
𝑁
𝑆𝑛 = 𝑢𝑝 + 𝑢𝑝+1 + ⋯ + 𝑢𝑛 ⟹ 𝑆𝑛 = (𝑢𝑝 + 𝑢𝑛 ) avec 𝑁 = 𝑛 − 𝑝 + 1 et 𝑁 est appelle nombre
2
des termes.
1) Définition :
Une suite 𝑣𝑛 est géométrique lorsque le rapport entre deux termes consécutifs est constant. On
alors :
𝑣𝑛+1
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑣𝑛
= 𝑞 avec 𝑞 la raison de la suite
Soit 𝑢𝑛 une suite géométrique de raison 𝑟 et de premier terme 𝑣𝑝 . La somme de la suite 𝑣𝑛 peut
s’écrire :
1−𝑞𝑁
𝑆𝑛 = 𝑣𝑝 + 𝑣𝑝+1 + ⋯ + 𝑣𝑛 ⟹ 𝑆𝑛 = 𝑣𝑝 [ 1−𝑞 ] avec 𝑁 = 𝑛 − 𝑝 + 1 et 𝑁 est appelle nombre des
termes.
1) Définition :
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 = 𝑎𝑢𝑛 + 𝑏 ou 𝑎 ≠ 1 et 𝑏 ≠ 0
Un premier terme 𝑢0
Une relation de récurrence : 𝑢𝑛+1 = 𝑎𝑢𝑛 + 𝑏 ou 𝑎 ≠ 1 et 𝑏 ≠ 0
NB :
On introduit une suite auxiliaire (𝑣𝑛 ) qui est géométrique. Tel que 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 + 𝛼 puis on
détermine 𝛼 de façon que la suite 𝑣𝑛 soit géométrique de raison 𝑞 et de premier terme 𝑣0 .
(𝑣𝑛 ) est géométrique si et seulement si 𝑣𝑛+1 = 𝑞𝑣𝑛 on a : 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 + 𝛼 ⟹ 𝑣𝑛+1 = 𝑢𝑛+1 + 𝛼
or 𝑢𝑛+1 = 𝑎𝑢𝑛 + 𝑏 ⟹ 𝑣𝑛+1 = 𝑎𝑢𝑛 + 𝑏 + 𝛼 et 𝑢𝑛 = 𝑣𝑛 − 𝛼 ⟹ 𝑣𝑛+1 = 𝑎𝑣𝑛 − 𝑎𝛼 + 𝑏 + 𝛼 or
𝑏
(𝑣𝑛 ) soit géométrique si et seulement si 𝑏 − 𝑎𝛼 + 𝛼 = 0 ⟹ 𝛼 = 1−𝑎
𝑢𝑛 = 𝑣0 (𝑞)𝑛 − 𝛼 avec 𝑣0 = 𝑢0 − 𝛼
La limite d’une suite numérique 𝑢𝑛 quand elle existe est unique et est-elle du terme général
quand 𝑛 → +∞
NB : Les Propriétés sur les limites des suites sont les mêmes que celle sur les fonctions
numériques en +∞
2) Remarques :
- R2 : Si 𝑞 = 1 ; 𝑙𝑖𝑚 𝑞 𝑛 = 1
𝑛→+∞
- R3 : Si 𝑞 > 1 ; 𝑙𝑖𝑚 𝑞 𝑛 = +∞
𝑛→+∞
𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 )
Une suite récurrente du 1er ordre est définit par :{ ; avec 𝑓 une fonction
𝑢𝑝 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑛é
2) Théorème :
Soit (𝑢𝑛 ) une suite définie par : 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) ou 𝑓 est une fonction. Si 𝑓 est continue et que (𝑢𝑛 )
converge vers 𝑙 (𝑙 ∈ ℝ) ; alors on détermine 𝑙 on posons : 𝑓(𝑙) = 𝑙.
Pour prouver la convergence de la suite (𝑢𝑛 ), on peut utiliser l’inégalité des accroissements finis.
On procède comme suite
a) Trouver un intervalle [𝑎; 𝑏] stable par 𝑓 et montre que si 𝑥 ∈ [𝑎; 𝑏] alors 𝑓(𝑥) ∈ [𝑎; 𝑏]
Pour montre que si 𝑥 ∈ [𝑎; 𝑏] alors 𝑓(𝑥) ∈ [𝑎; 𝑏] il suffit de montrer que
𝑓(𝑥) ∈ [𝑎; 𝑏] ∈ [𝑓(𝑎); 𝑓(𝑏)] ; d’où ∀ 𝑥 ∈ [𝑎; 𝑏] ; 𝑓(𝑥) ∈ [𝑎; 𝑏]
- Initiation :
- Hérédité :
Supposons que la proposition est vrai au rang 𝑛 et vérifions qu’elle aussi vrai au rang 𝑛 + 1
D’après a) ; 𝑓(𝑥) ∈ [𝑎; 𝑏] on pose 𝑥 = 𝑢𝑛 ⟹ 𝑓(𝑢𝑛 ) ∈ [𝑎; 𝑏] d’où 𝑢𝑛+1 ∈ [𝑎; 𝑏] vrai
- Conclusion :
NB :
Soit 𝑙 ∈ [𝑎; 𝑏] ; 𝑎 ≤ 𝑙 ≤ 𝑏 ⟹ −𝑏 ≤ −𝑙 ≤ −𝑎
0 ≤ |𝑢0 − 𝑙| ≤ |𝑏 − 𝑎|
D’où 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = 𝑙 ; donc (𝑢𝑛 ) converge vers 𝑙. Elle est donc convergente
𝑛→+∞
1) Définition :
Une suite de récurrente du 2em ordre est définie par
𝑎𝑢𝑛+2 + 𝑏𝑢𝑛+1 + 𝑐𝑢𝑛 = 0 ; 𝑎; 𝑏; 𝑐 ∈ ℝ; 𝑎 ≠ 0
{
𝑢𝑝 𝑒𝑡 𝑢𝑝+1 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠
2) Equation caractéristique
Remarque :
2er Cas : ∆= 𝑂
−𝑏
Alors l’équation admet une racine réelle double : 𝑟 = 2𝑎
Remarque :
On a : 𝑢𝑛 = 𝛼𝑟1 𝑛 + 𝛽𝑟2 𝑛 ⟹ 𝑢𝑛 = 𝛼𝜑𝑛 𝑒 𝑖𝑛𝜃 + 𝛽𝜑𝑛 𝑒 −𝑖𝑛𝜃 ⟹ 𝑢𝑛 = 𝜑𝑛 [𝛼𝑒 𝑖𝑛𝜃 + 𝛽𝑒 −𝑖𝑛𝜃 ] avec 𝛼 ≠
𝛽
𝛼+𝛽 =𝐴
𝑢𝑛 = 𝜑𝑛 [(𝛼 + 𝛽) 𝑐𝑜𝑠 𝑛𝜃 + 𝑖(𝛼 − 𝛽) 𝑠𝑖𝑛 𝑛𝜃]. On pose {
𝑖(𝛼 − 𝛽) = 𝐵
Remarque :
I- DEFINITION :
On appelle fonction exponentielle, toute fonction de la forme : 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑈(𝑥) avec 𝑈(𝑥) une
fonction quelconque et 𝑒 ≈ 2, 718.
Remarque :
La fonction exponentielle de 𝑥, noté exp(𝑥) = 𝑒 𝑥 est l’unique fonction dérivable sur ℝ telle que :
𝑓 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥)
{
𝑓(0) = 1
1) Propriétés
𝑒𝑎
P1) 𝑒 𝑎 × 𝑒 𝑏 = 𝑒 𝑎+𝑏 ; P 2) 𝑒𝑏
= 𝑒 𝑏 × 𝑒 −𝑎 = 𝑒 𝑎−𝑏 ; P3) (𝑒 𝑎 )𝑛 = 𝑒 𝑛𝑎
𝑎
P4) 𝑒 𝑙𝑛 𝑎 = 𝑎 ; P5) 𝑙𝑛 𝑒 𝑎 = 𝑎 P6) 𝑒 𝑈 = 𝑎𝑒 −𝑈
2) Valeurs particulières
𝑒0 = 1 ; 𝑒 1 = 𝑒 ≈ 2,7 et 𝑙𝑛 𝑒 = 1
3) Equation et Inéquation
Pour tout 𝑎 et 𝑏, on a :
P 1) 𝑒 𝑎 = 𝑒 𝑏 ⟺ 𝑎 = 𝑏 ; P 2) 𝑒 𝑎 ≥ 𝑒 𝑏 ⟺ 𝑎 ≥ 𝑏 ; P3) 𝑒 𝑎 ≤ 𝑒 𝑏 ⟺ 𝑎 ≤ 𝑏
NB : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑒 𝑎𝑥 > 0
NB :
1) Lorsque on trouver une forme indéterminée, pour lever l’indétermination il faut chercher
à faire apparaitre une limite classique.
3) Lorsque on a une forme indéterminée, pour lever l’indétermination, on peut procédé aussi
par un changement de variable si possible (si 𝑥 tend vers un point dont la limite classique
n’existe pas ou quand on arrive pas à trouver une limite classique en ce point)
1) Définition :
On appelle fonction exponentielle de base 𝑎 toute fonction de la forme 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑈(𝑥) avec 𝑈(𝑥)
une fonction quelconque et 𝑎 > 0
2) Propriété :
NB :
L’étude d’une fonction exponentielle de base 𝑎 devient la même que celle d’une fonction
exponentielle après transformation de la propriété
FONCTION LOGARITHME NEPERIEN
I- DEFINITION
∀ 𝑎 > 0 et 𝑏 > 0 ; 𝛼 ∈ ℝ
𝑎 1
P1) ln(𝑎 × 𝑏) = ln 𝑎 + ln 𝑏 ; P2) ln (𝑏 ) = ln 𝑎 − ln 𝑏 ; P3)=ln (𝑎) = − ln 𝑎
1⁄ 1
P4) ln(𝑎𝛼 ) = 𝛼 ln 𝑎 ; P5) ln √𝑎 = ln 𝑎 2 = 2 ln 𝑎
2) Valeurs particulières
ln 1 = 0 et ln 𝑒 = 1
3) Equation et Inéquation
∀ 𝑎 > 0 et 𝑏 > 0 ; 𝛼 ∈ ℝ
E4) ln 𝑎 = 𝛼 ⟹ 𝑎 = 𝑒 𝛼
ln 𝑥 ln(𝑎𝑥+1) ln 𝑎𝑥
lim =0 𝛼 > 0; lim =𝑎; lim =𝑎
𝑥→+∞ 𝑥 𝛼 𝑥→0 𝑥 𝑥→1 𝑥−1
V- DERIVE D’UNE FONCTION LOGARITHME
1) Définition :
On appelle fonction logarithme décimale, la fonction 𝑓(𝑥) = log 𝑈(𝑥) avec 𝑈(𝑥) une fonction
quelconque
2) Propriété
ln 𝑈(𝑥)
P1) Si 𝑓(𝑥) = log 𝑈(𝑥) ⟹ 𝑓(𝑥) = ln 10
ln 𝑈(𝑥)
P2) Si 𝑓(𝑥) = log 𝑉(𝑥) 𝑈(𝑥) =
ln 𝑉(𝑥)
NB :
L’étude d’une fonction logarithme décimale devient la même que celle d’une fonction logarithme
après transformation de la propriété
INTEGRAL D’UNE FONCTION
CONTINUE
1- Définition :
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼. On appelle primitive de la fonction 𝑓 sur 𝐼, la
fonction 𝐹 telle que pour tout 𝑥 élément de 𝐼, on a : 𝐹′(𝑥) = 𝑓(𝑥)
2- Propriétés
P2 : Toute primitive de 𝑓 sur un intervalle 𝐼 s’écrit sous la forme 𝐹(𝑥) + 𝐶 où 𝐶 est un réel
P3 : Soit 𝑓 une fonction admettant une primitive sur l’intervalle 𝐼. Pour tout (𝑥0 ; 𝑦0 ), 𝑦0 un réel et
𝑥0 ∈ 𝐼, il existe une unique primitive 𝐹 de 𝑓 qui prend la valeur 𝑦0 en 𝑥0 c’est-à-dire 𝐹(𝑥0 ) = 𝑦0
a) Primitives usuelles
Fonction 𝑓 Primitive 𝐹
𝑓(𝑥) = 𝑎, 𝑎 ∈ ℝ 𝐹(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑐
𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑛 𝑛 ∈ ℕ 𝐹(𝑥) =
𝑥 𝑛+1
+𝑐
𝑛+1
𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 𝑛 𝑛 ∈ ℕ 𝐹(𝑥) = 𝑎
𝑥 𝑛+1
+𝑐
𝑛+1
1 𝐹(𝑥) = ln 𝑥 + 𝑐
𝑓(𝑥) = 𝑥
1
𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑢 avec 𝑢 : une 𝐹(𝑥) = 𝑢′ 𝑒 𝑢 + 𝑐
droite
𝑓(𝑥) = sin 𝑢 1
𝐹(𝑥) = − 𝑢′ cos 𝑢 + 𝑐
𝑓(𝑥) = cos 𝑢 1
𝐹(𝑥) = 𝑢′ sin 𝑢 + 𝑐
1 𝐹(𝑥) = tan 𝑥 + 𝑐
𝑓(𝑥) =
cos2 𝑥
1 𝐹(𝑥) = − cot 𝑥 + 𝑐
𝑓(𝑥) =
sin2 𝑥
2
𝑓(𝑥) = √𝑎𝑥 + 𝑏 𝐹(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)√𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑐
3𝑎
1 𝐹(𝑥) = 2√𝑥 + 𝑐
𝑓(𝑥) =
√𝑥
Fonction Primitive
𝑢′𝑢𝑛 ; 𝑛 ∈ ℕ 1
𝑢𝑛+1 +𝑐
𝑛+1
𝑢′
ln|𝑢| + 𝑐
𝑢
𝑢′ 1
𝑢𝑛
− (𝑛−1)𝑢𝑛−1 + 𝑐
𝑢′
2√𝑢 + 𝑐
√𝑢
𝑢′𝑒 𝑢 𝑒𝑢 + 𝑐
𝑢′ sin 𝑢 − cos 𝑢 + 𝑐
𝑢′ cos 𝑢 sin 𝑢 + 𝑐
1 1
(ln 𝑥)𝑛 (ln 𝑥)𝑛+1
𝑥 𝑛+1
1 1 𝑥−𝑎
𝑥 2 −𝑎 2 ln | |
2𝑎 𝑥+𝑎
1
ln(𝑥 + √𝑥 2 + 𝑎)
√𝑥 2 +𝑎
1- Définition
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle, soit 𝐹 l’une des primitives de 𝑓. On appelle
𝑏
intégrale de 𝑓 sur 𝐼 = [𝑎; 𝑏] le réel défini par ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [𝐹(𝑥)]𝑏𝑎 = 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎)
2- Vocabulaire
𝑏
∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 Se lit : « somme ou intégrale de 𝑎 à 𝑏 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 »
𝑏
𝑎 et 𝑏 sont les bornes de l’intégrale ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 avec 𝑎 ≤ 𝑏
La variable 𝑥 est appelée variable d’intégration. Elle est dite variable muette car elle peut
être remplacer par une autre sans changer la valeur de l’intégrale.
3- Propriétés
𝑏 𝑎
∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = − ∫𝑏 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑐 𝑏 𝑐
∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝑏 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 (Relation de Chasles)
P2) Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions continues sur un intervalle 𝐼, 𝛼 un nombre réel, 𝑎 et 𝑏 deux
éléments de 𝐼
𝑏 𝑏
∫𝑎 𝛼𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 𝛼 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑏 𝑏 𝑏
∫𝑎 [𝑓(𝑥) + 𝑔(𝑥)]𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥
P3) Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions continues sur un intervalle 𝐼, 𝛼 un nombre réel, 𝑎 et 𝑏 deux
éléments de 𝐼 (𝑎 ≤ 𝑏)
𝑏
Si 𝑓 est positive sur [𝑎; 𝑏], alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≥ 0
𝑏 𝑏
Si 𝑓 ≤ 𝑔 sur [𝑎; 𝑏], alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥
𝑎
Si 𝑓 est impaire, alors ∫−𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 0
P5) Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 = [−𝑎; 𝑎] et 𝑃 un nombre réel non nul. Si 𝑓
est périodique de période 𝑝 :
𝑎+𝑝 𝑝
∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑏+𝑝 𝑏
∫𝑎+𝑝 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
4- Inégalité de la moyenne
S’il existe deux nombres réels 𝑚 et 𝑀 tels que ∀ 𝑥 ∈ [𝑎; 𝑏], 𝑚 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑀, alors
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
∫𝑎 𝑚𝑑𝑥 ≤ ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫𝑎 𝑀𝑑𝑥 ⟹ 𝑚(𝑏 − 𝑎) ≤ ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 𝑀(𝑏 − 𝑎)
S’il existe un nombre réel 𝑀 tels que ∀ 𝑥 ∈ [𝑎; 𝑏]; |𝑓(𝑥)| ≤ 𝑀, alors
𝑏
|∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 | ≤ 𝑀(𝑎 − 𝑏)
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 = [𝑎; 𝑏] avec 𝑎 ≠ 𝑏. On appelle valeur moyenne
1 𝑏
de 𝑓 sur 𝐼, le nombre réel noté 𝜇 défini par 𝜇 = 𝑏−𝑎 ∫𝑎 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥
Soit 𝑢 et 𝑣 deux fonctions dérivables sur un intervalle 𝐼 telles que les dérivées 𝑢′ et 𝑣′ sont
𝑏
continue sur 𝐼, 𝑎 et 𝑏 deux éléments de 𝐼. On a : ∫𝑎 𝑢(𝑥). 𝑣′(𝑥)𝑑𝑥 est
𝑢(𝑥) 𝑢′(𝑥)
𝑏 𝑏
𝑣′(𝑥) 𝑣(𝑥) : d’où ∫𝑎 𝑢(𝑥). 𝑣′(𝑥)𝑑𝑥 = [𝑢(𝑥). 𝑣(𝑥)]𝑏𝑎 − ∫𝑎 𝑢′(𝑥). 𝑣(𝑥)𝑑𝑥
𝑏 𝑏
Ou bien : ∫𝑎 𝑢′(𝑥). 𝑣(𝑥)𝑑𝑥 = [𝑢(𝑥). 𝑣(𝑥)]𝑏𝑎 − ∫𝑎 𝑢(𝑥). 𝑣′(𝑥)𝑑𝑥
Attention : le choix de 𝑢(𝑥) et 𝑣′(𝑥) ne se prend pas au hasard. Dans la plupart de cas il faut
utiliser la croissance comparée : CEPL (circulaire, exponentielle, polynôme et ln) qui signifie que
la fonction circulaire croit plus vite que la fonction exponentielle, la fonction exponentielle croit
plus vite que la fonction polynôme et la fonction polynôme croit plus vite que la fonction
logarithme (ln). Alors cours d’une intégration par partie ce qui croit plus vite sera pris comme
𝑣′(𝑥) et l’autre sera pris comme 𝑢(𝑥).
𝑏 𝛼𝑏+𝛽 1
Utiliser l’égalité : ∫𝑎 𝑓(𝛼𝑡 + 𝛽) 𝑑𝑡 = ∫𝛼𝑎+𝛽 𝛼
𝑓(𝑢)𝑑𝑢
Remarque :
Pour ∫ √𝑎2 − 𝑥 2 𝑑𝑥 on pose 𝑥 = 𝑎 sin 𝜃 ⟹ 𝑑𝑥 = 𝑎 cos 𝜃 𝑑𝜃
𝑎 𝑎
Pour ∫ √𝑥 2 − 𝑎2 𝑑𝑥 on pose 𝑥 = cos 𝜃 ⟹ 𝑑𝑥 = cos 𝜃 tan 𝜃 𝑑𝜃
𝑎
Pour ∫ √𝑥 2 − 𝑎2 𝑑𝑥 on pose 𝑥 = 𝑎 tan 𝜃 ⟹ 𝑑𝑥 =
cos2 𝜃
1- Calcul d’aire
Dans le plan rapporté à un repère à un repère (𝑂; 𝑖; 𝑗) unité graphique étant le centimètre, on
1𝑢. 𝑎 = ‖𝑖‖. ‖𝑗‖𝑐𝑚2
𝑏
b) Interprétation graphique de l’intégrale ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
Soit 𝑓 une fonction continue et positive sur un intervalle 𝐼. (𝒞) sa courbe représentative, 𝑎 et 𝑏
𝑏
deux éléments de 𝐼 tels que 𝑎 ≤ 𝑏. L’intégrale ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 est l’aire, en unités d’aire, du domaine 𝐷
délimité par 𝒞𝑓 , l’axe des abscisses et les droites d’équation 𝑥 = 𝑎 et 𝑥 = 𝑏
2em cas :
3em cas :
4em cas :
1- Définition :
𝑥
On appelle fonctions définies par une intégrale, toutes les fonctions 𝐹: 𝑥 → ∫𝑎 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 dérivables
sur un intervalle 𝐼 telles que pour tout 𝑥 ∈ 𝐼, 𝐹 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥)
2- Propriétés
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 ; 𝛼 est un réel de 𝐼. Alors la fonction 𝐹
𝑥
définie sur 𝐼 par 𝐹(𝑥) = ∫𝑎 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 est l’unique primitive de 𝑓 sur 𝐼 telle que 𝐹(𝑎) = 0
I- DEFINITION :
On appelle nombre complexe, le nombre noté 𝓏 ∈ ℂ défini par 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏 ou 𝑎 et 𝑏
sont des réels et 𝑖 un nombre imaginaire tel que 𝑖 2 = −1.
Soit 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏, un nombre complexe 𝒵 est dite imaginaire pur si et seulement si 𝑎 = 0 ; donc
𝒵 = 𝑖𝑏
Soit 𝒵1 = 𝑎1 + 𝑖𝑏1 et 𝒵2 = 𝑎2 + 𝑖𝑏2, deux nombres complexes sont dites égaux si et seulement
s’ils ont la même partie réelle et même partie imaginaire.
𝑎1 = 𝑎2
Alors on a : 𝒵1 = 𝒵2 ⇒ 𝑎1 + 𝑖𝑏1 = 𝑎2 + 𝑖𝑏2 ; {𝑎 = 𝑎
1 2
Soit 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏, un nombre complexe 𝒵 est dite nul si et seulement si partie réelle et même partie
𝑎=0
imaginaire sont nul. Alors on a : 𝒵 = 0 ⇒ 𝑎 + 𝑖𝑏 = 0 ; {
𝑏=0
III- NOMBRE COMPLEXE CONJUQUE
1) Définition
2) Propriétés
NB : Les propriétés 6 et 7 peuvent permettre de montre qu’un nombre complexe 𝒵 est un nombre
complexe réel ou imaginaire pur
𝒵1 𝑎1 +𝑖𝑏1 (𝑎 +𝑖𝑏1 )(𝑎2 −𝑖𝑏2 ) (𝑎1 ×𝑎2 +𝑏1 ×𝑏2 )+𝑖(−𝑎1 ×𝑏2 +𝑏1 ×𝑎2 ) 𝑎1 𝑎2 +𝑏1 𝑏2 𝑎1 𝑏2 −𝑏1 𝑎2
= = (𝑎1 = = −𝑖
𝒵2 𝑎2 +𝑖𝑏2 2 +𝑖𝑏2 )(𝑎2 −𝑖𝑏2 ) 𝑎2 2 +𝑏2 2 𝑎2 2 +𝑏2 2 𝑎2 2 +𝑏2 2
Soit 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏 un nombre complexe. On appelle module d’un nombre complexe 𝒵, noté |𝒵| le
réel strictement positif et non nul définis par : |𝒵| = √𝑎2 + 𝑏 2
b) Propriétés
P1) |𝒵1 × 𝒵2 | = |𝒵1 | × |𝒵2 | P2) |𝒵 𝑛 | = |𝒵|𝑛 ∀ 𝑛 ∈ ℕ P3) Si 𝒵 = 𝑎, alors |𝒵| = |𝑎| = 𝑎
𝒵 |𝒵 | 1 1
P4) Si 𝒵 = 𝑖𝑏, alors |𝒵| = |𝑏| = 𝑏 P 5) | 1 | = 1 P6) | | =
𝒵 2 |𝒵 |2 𝒵 |𝒵|
⃗; 𝑉
Soit P un plan affine euclidien muni d’un repère orthonormé (𝑂; 𝑈 ⃗ ). A tout nombre complexe
𝑎
on associe un point à ce nombre complexe 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏 → 𝑀(𝑏 ). On dit que 𝑀 est l’image de 𝒵 et
𝒵 est l’affixe de 𝑀.
Soit 𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏. On appelle argument d’un nombre complexe 𝒵 le réel 𝜃 défini par :
𝑎
𝑐𝑜𝑠 𝜃 = 𝒵
𝐴𝑟𝑔: { 𝑏 Avec 𝜃 = 𝑎𝑟𝑔(𝒵)[2𝜋]
𝑠𝑖𝑛 𝜃 = 𝒵
b) Remarque :
0[2𝜋] 𝑠𝑖 𝑎 > 0
Si 𝒵 = 𝑎 alors 𝑎𝑟𝑔(𝒵) = {
𝜋[2𝜋] 𝑠𝑖 𝑎 < 0
𝜋
[2𝜋] 𝑠𝑖 𝑎 > 0
2
Si 𝒵 = 𝑖𝑏 alors 𝑎𝑟𝑔(𝒵) = {−𝜋
[2𝜋] 𝑠𝑖 𝑎 < 0
2
c) Propriétés :
𝒵 = 𝑎 + 𝑖𝑏
2) Forme trigonométrique
4) Forme Exponentielle
𝒵1 |𝒵 |𝑒 𝑖𝜃1 𝒵1 |𝒵 |
𝒵2
= |𝒵1 |𝑒 𝑖𝜃2 ⇒ 𝒵2
= |𝒵1 | 𝑒 𝑖(𝜃1 −𝜃2 )
2 2
c) Elévation à une puissance
6) Forme polaire
1) Equation de la forme 𝒵 2 = 𝑍
𝑥 2 − 𝑦 2 + 2𝑥𝑦𝑖 = 𝑎 + 𝑖𝑏
𝑥2 − 𝑦2 = 𝑎
{ 2𝑥𝑦 = 𝑏
𝑥 + 𝑦 2 = √𝑎2 + 𝑏 2
2
2em Cas : Si ∆= 0
−𝑏
Alors l’équation (𝐸) admet une racine double : 𝒵1 = 𝒵2 = 2𝑎
; d’où 𝑆 = {𝒵0 }
−𝑏−𝑖√∆ −𝑏+𝑖√∆
Alors l’équation (𝐸) admet deux racines complexe conjugues 𝒵1 = 2𝑎
et 𝒵2 = 2𝑎
;
d’où 𝑆 = {𝒵1 ; 𝒵2 }
4 Cas : si ∆= 𝑎 + 𝑖𝑏 ou ∆= 𝑖𝑏 ; ∆ ∉ ℝ
𝑥2 − 𝑦2 = 𝑎
2 2𝑥𝑦 = 𝑏
Alors on cherche les racines carrées de ∆. On pose 𝑆 = ∆ ⇒ {
𝑥 2 + 𝑦 2 = √𝑎2 + 𝑏 2
−𝑏+𝛿1 −𝑏−𝛿1 −𝑏+𝛿1 −𝑏+𝛿1
𝒵1 = 2𝑎
et 𝒵2 = 2𝑎
ou 𝒵1 = 2𝑎
et 𝒵2 = 2𝑎
; d’où 𝑆 = {𝒵1 ; 𝒵2 }
3) Equation de degré supérieur à 2
Pour résoudre une équation de degré supérieur à 2 il faut d’abord chercher la racine évidente.
Remarque :
R1) Si l’équation admet une solution réelle, alors on pose 𝒵 = 𝑎 ; puis on résout l’équation :
𝐼𝑚(𝒵) = 0 , 𝑏 = 0
R2) Si l’équation admet une solution réelle, alors on pose 𝒵 = 𝑖𝑏 ; puis on résout l’équation :
𝑅𝑒(𝒵) = 0 , 𝑎 = 0
𝑎1 𝒵1 + 𝑏1 𝒵2 = 𝐶1
Soit à résoudre le système d’équation { (𝑎1 ; 𝑎2 ; 𝑏1 ; 𝑏2 ; 𝐶1 ; 𝐶2 ) ∈ ℂ
𝑎2 𝒵1 + 𝑏2 𝒵2 = 𝐶2
Pour résoudre un système d’équation dans ℂ, il est mieux d’utiliser la méthode dite de cramer.
∆𝑍1 ∆𝑍2
𝒵1 = ∆𝑆
et 𝒵2 = ∆𝑆
; d’où 𝑆 = {𝒵1 ; 𝒵2 }
b) Résolution
𝑟𝑛 = 𝜌 𝑟 = 𝑛√𝜌
[𝑟 𝑛 ; 𝑛𝜃] = [𝜌 ; 𝛼] ⇒ { ⇒ { 𝛼 2𝜋𝑘 Avec 𝑘 ∈ {0, … … . , 𝑛 − 1}
𝑛𝜃 = 𝛼 + 2𝑘𝜋 𝜃=𝑛+ 𝑛
𝛼 2𝑘𝜋 𝛼 2𝑘𝜋
7) Forme trigonométrique : 𝒵 = 𝑛√𝜌[𝑐𝑜𝑠(𝑛 + 𝑛
) + 𝑖 𝑠𝑖𝑛(𝑛 + 𝑛
)]
𝛼+2𝑘𝜋
8) Forme exponentielle : 𝒵 = 𝑛√𝜌𝑒 𝑖( 𝑛 )
6) L’linéarisation
a) Formule d’Euler
𝑒 𝑖𝜃 +𝑒 −𝑖𝜃
𝑒 𝑖𝜃 = 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃 ; 𝑒 −𝑖𝜃 = 𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃 ⟹ 𝑒 𝑖𝜃 + 𝑒 −𝑖𝜃 = 2 𝑐𝑜𝑠 𝜃 d’où 𝑐𝑜𝑠 𝜃 = 2
et
𝑒 𝑖𝜃 +𝑒 −𝑖𝜃
𝑒 𝑖𝜃 − 𝑒 −𝑖𝜃 = 2𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃 d’où 𝑠𝑖𝑛 𝜃 = 2𝑖
b) Propriété
𝛼 𝛽 𝛼 𝛽 𝛼 𝛽 𝛼 𝛽
𝑖( + ) 𝑖( − ) −𝑖( − ) 𝑖( + ) 𝛼 𝛽
P1) 𝑒 𝑖𝛼 + 𝑒 𝑖𝛽 = 𝑒 2 2 [𝑒 2 2 +𝑒 2 2 ] = 2𝑒 2 2 𝑐𝑜𝑠 ( 2 − 2 ) (angle de moitié)
𝛼 𝛽 𝛼 𝛽 𝛼 𝛽 𝛼 𝛽
𝑖( + ) 𝑖( − ) −𝑖( − ) 𝑖( + ) 𝛼 𝛽
P2) 𝑒 𝑖𝛼 − 𝑒 𝑖𝛽 = 𝑒 2 2 [𝑒 2 2 −𝑒 2 2 ] = 2𝑖𝑒 2 2 𝑠𝑖𝑛 ( 2 − 2 ) (angle de moitié)
X- NOTATION COMPLEXE ET GEOMETRIQUE
1) L’affixe et Distance
𝐴𝐵 = |𝒵𝐵 − 𝒵𝐴 |
3) Orthogonalité(Perpendicularité)
𝒵 −𝒵
Les droites (𝐴𝐵) et (𝐶𝐷) sont orthogonale si et seulement si : 𝒵𝐷−𝒵𝐶 = 𝑖𝑏 (𝑏 ∈ ℝ)
𝐵 𝐴
6) Barycentre
𝛼𝒵𝐴 +𝛽𝒵𝐵 +𝛾𝒵𝐶
Le point 𝐺 est barycentre des points {(𝐴; 𝛼) ; (𝐵; 𝛽) ; (𝐶; 𝛾)} si et seulement si 𝒵𝐺 = 𝛼+𝛽+𝛾
𝒵
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐶
b) (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝐴𝑟𝑔 ( 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝐴𝑟𝑔 (𝒵𝐶 −𝒵𝐴 )
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐶
) ⟹ (𝐴𝐵
𝒵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵
𝒵 −𝒵𝐵 𝐴
8) Triangles
a) Triangle rectangle
𝒵𝐶 −𝒵𝐴
𝐴, 𝐵 et 𝐶 est un triangle rectangle en 𝐴 si et seulement si = 𝑖𝑏 (𝑏 ∈ ℝ)
𝒵𝐵 −𝒵𝐴
𝒵𝐶 −𝒵𝐴 𝒵𝐶 −𝒵𝐴 𝐴𝐶
NB : Si 𝑏 = 1 on aura donc = ±𝑖 ⟹ | | =1⟹ = 1 d’où 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 donc 𝐴, 𝐵 et 𝐶
𝒵𝐵 −𝒵𝐴 𝒵𝐵 −𝒵𝐴 𝐴𝐵
est
|𝒵𝐵 − 𝒵𝐴 | = |𝒵𝐶 − 𝒵𝐴 |
un triangle rectangle isocèle en 𝐴. { 𝒵𝐶 −𝒵𝐴 ±𝑖
𝜋
𝒵 −𝒵
= 𝑒 2
𝐵 𝐴
b) Triangle isocèle
|𝒵𝐵 − 𝒵𝐴 | = |𝒵𝐶 − 𝒵𝐴 | 𝜋
:{ 𝒵𝐶 −𝒵𝐴 ±𝑖𝜃 avec 𝜃 ≠ ± 2
𝒵 −𝒵
= 𝑒
𝐵 𝐴
c) Triangle équilatéral
𝒵 −𝒵
= 𝑒 3
𝐵 𝐴
1er Cas
𝒵−𝒵𝐵 𝐵𝑀
|𝒵′| = | | |𝒵′| =
′ 𝒵−𝒵𝐵 𝒵−𝒵𝐴 𝐴𝑀
Soit 𝒵 = avec 𝒵 ≠ 𝒵𝐴 . On aura { 𝒵−𝒵𝐵
⟹{
𝒵−𝒵𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑎𝑟𝑔𝒵 ′ = 𝑎𝑟𝑔 ( ) 𝑎𝑟𝑔𝒵 ′ = (𝑀𝐴 𝑀𝐵)
𝒵−𝒵𝐴
a) Si |𝒵′| = 1 alors 𝑀𝐴 = 𝑀𝐵 donc l’ensemble (𝐸) des points 𝑀 du plan est la médiatrice du
segment [𝐴𝐵]
b) Si |𝒵′| = 𝑘 (𝑘 > 0) ; (𝑘 ≠ 1) alors l’ensemble (𝐸) des points 𝑀 du plan est un cercle de
𝑘
centre 𝑂 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴; 1) ; (𝐵 ; 𝑘 2 )} et de rayon 𝑅 = |1−𝑘 2 | 𝐴𝐵
2em Cas
𝒵−𝒵
Soit 𝒵 ′ = 𝒵−𝒵𝐵 avec 𝒵 ≠ 𝒵𝐴 . On pose que 𝒵 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ et 𝒵 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et supposant que
𝐴
𝑥+𝑖𝑦−𝑎−𝑖𝑏 (𝑥+𝑖𝑦−𝑎−𝑖𝑏)(𝑥−𝑖𝑦−𝑎 ′ +𝑖𝑏′ )
𝒵𝐵 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝒵𝐴 = 𝑎′ + 𝑖𝑏 ′ , on aura donc 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = = ⟹
𝑥+𝑖𝑦−𝑎 ′ −𝑖𝑏′ (𝑥−𝑎′ )2 +(𝑦−𝑏′ )2
Par identification,
3em Cas
Si |𝒵 − 𝒵𝐴 | = 𝑅, alors l’ensemble (𝐸) des points 𝑀 du plan est un cercle de centre 𝐴 et de rayon 𝑅
4em Cas
Si 𝑎𝑟𝑔(𝒵 − 𝒵𝐴 ) = 𝛼[2𝜋], alors l’ensemble (𝐸) des points 𝑀 du plan la demi droite de repère
(𝐴 ; 𝑢
⃗ ) privée du point 𝐴
5em Cas
Si 𝑎𝑟𝑔(𝒵 − 𝒵𝐴 ) = 𝛼[𝜋], alors l’ensemble (𝐸) des points 𝑀 du plan la droite de repère (𝐴 ; 𝑢
⃗)
privée du point 𝐴
1) Définition :
ℂ⟼ℂ
𝒵 ↦ 𝒵 ′ = 𝑎𝒵 + 𝑏 𝑜𝑢 𝑎𝒵̅ + 𝑏
2) Etude de la transformation : 𝒵 ′ = 𝑎𝒵 + 𝑏
⃗ = 𝑏. Son
a) Si 𝑎 = 1, Nature : 𝑓 est une translation de vecteur de translation 𝑉
′
expression analytique 𝒵 = 𝒵 + 𝑉 ⃗
𝑏
b) Si 𝑎 = −1, Nature : 𝑓 est une symétrie centrale de centre 𝒵Ω = 1−𝑎. Son expression
analytique est : 𝒵′ − 𝒵Ω = −(𝒵 − 𝒵Ω )
𝑏
c) Si 𝑎 ≠ −1 et 𝑎 ≠ 1, Narure : 𝑓 est une homothétie de centre 𝒵Ω = 1−𝑎 et de rapport
𝑘 = |𝑎|. Son expression analytique est : 𝒵′ − 𝒵Ω = 𝑘(𝒵 − 𝒵Ω )
𝑏
d) Si 𝑎 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et Si |𝑎| = 1, Nature : 𝑓 est une rotation de centre 𝒵Ω = et d’angle
1−𝑎
𝑅𝑒(𝑎)
𝑐𝑜𝑠 𝜃 = |𝑎|
𝜃 = 𝑎𝑟𝑔(𝑎) tel que : 𝜃 = { 𝐼𝑚(𝑎)
.
𝑠𝑖𝑛 𝜃 = |𝑏|
c)
Si ̅̅̅
𝑎𝑏 + 𝑏 = 0, alors 𝑓 est une symétrie orthogonale d’axe (∆) ∶ 𝒵 ′ = 𝑎𝒵̅ + 𝑏 on pose 𝒵 ′ = 𝑥 ′ +
𝑖𝑦′ et 𝒵̅ = 𝑥 − 𝑖𝑦.
d) F
𝑎𝑏̅+𝑏
Si alors 𝑓 est une similitude plane indirecte de centre 𝒵Ω = 1−𝑎𝑎̅ ; de rapport 𝑘 = |𝑎| et d’axe
(∆): 𝒵 ′ − 𝒵Ω = 𝑘(𝒵 − 𝒵Ω ) on posons 𝒵 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦′ et 𝒵 = 𝑥 + 𝑖𝑦
ALGEBRES LINEAIRES
1- Définition
On dit qu’un ensemble E non vide est un espace vectoriel sur ℝ si E est muni de deux lois : une
loin de composition interne ⊕ appelée addition et l’autre de composition externe notée ⨀
appelée multiplication : vérifiant les propriétés suivantes :
𝐸×𝐸 →𝐸
Addition : {
(𝑢 ⃗⃗ ) → 𝑢
⃗; 𝑤 ⃗ +𝑤
⃗⃗
1. Associativité : ∀ 𝑢 ⃗⃗ ∈ 𝐸; (𝑢
⃗ , 𝑣, 𝑤 ⃗ + 𝑣) + 𝑤 ⃗ + (𝑣 + 𝑤
⃗⃗ = 𝑢 ⃗⃗ )
2. Élément neutre : ∀ 𝑢
⃗ ∈ 𝐸, 𝑢 ⃗ =𝑂
⃗ +𝑂 ⃗ +𝑢
⃗ =𝑢
⃗
3. Elément symétrique ou opposé : ∀ 𝑢 ⃗
⃗ ∈ 𝐸, ∃𝑣 ′ tel que 𝑣 + 𝑣 ′ = 𝑣 ′ + 𝑣 = 𝑂
4. Commutativité : ∀ 𝑣 , 𝑤
⃗⃗ ∈ 𝐸; 𝑣 + 𝑤
⃗⃗ = 𝑤
⃗⃗ + 𝑣
2. Elément neutre : ∀ 𝑣 ∈ 𝐸, 1. 𝑢
⃗ =𝑢
⃗
4. Distributivité (2) : ∀ 𝜆 ∈ ℝ, ∀ 𝑣 , 𝑤 ⃗⃗ ) = 𝜆𝑣 + 𝜆𝑤
⃗⃗ ∈ 𝐸; 𝜆(𝑣 + 𝑤 ⃗⃗
Remarque : Les éléments d’un espace vectoriel sont des vecteurs et ceux de ℝ sont des scalaires.
Soit E un ℝ- espace vectoriel et F un sous-ensemble non vide de E. On dit que F est un sous espace
vectoriel de E s’il est un espace pour addition et la multiplication externe de E
Théorèmes
a) F≠ 𝑂
b) ∀ 𝑢
⃗ , 𝑣 ∈ 𝐹; 𝑢
⃗ + 𝑣 ∈ 𝐹 (Stabilité de la loi (+) ou stable par addition )
c) ∀ 𝜆 ∈ ℝ, ∀ 𝑢
⃗ ∈ 𝐸; 𝜆𝑢
⃗ ∈ 𝐹 (Stabilité de la loi (∙) ou stable par multiplication)
Théorèmes
a) F≠ 𝑂
b) ∀ 𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, ∀ 𝑢
⃗ , 𝑣 ∈ 𝐸; 𝛼𝑢
⃗ + 𝛽𝑣
Remarque : Pour montrer que 𝐹 est non vite, on peut montrer que l’élément neutre de la loin
(𝐸, +) est contenu dans 𝐹
Définition
Soit 𝐹 et 𝐺 deux sous espace vectoriels de 𝐸. On appelle somme de 𝐹 et 𝐺, et on note 𝐹 + 𝐺
l’espace engendre par la famille des vecteurs de 𝐹 ∪ 𝐺 défini par :
𝐹 + 𝐺 = {𝑢 ⃗ + 𝑣 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑢
⃗ ∈ 𝐹; 𝑣 ∈ 𝐺}
Remarque
Théorème
1- Combinaison linéaire
Définition :
2- Famille génératrice
Définition :
3- Famille libre
Théorème :
Dans espace vectoriel ℝ2 , on considère les vecteurs 𝑢 ⃗ (𝑎, 𝑏, 𝑐); 𝑣 (𝑎′ , 𝑏 ′ , 𝑐′) et 𝑤
⃗⃗ (𝑎′′ , 𝑏 ′′ , 𝑐′′).
(𝑢 ⃗⃗ ) est une famille libre si et seulement si 𝑑𝑒𝑡(𝑢
⃗ , 𝑣, 𝑤 ⃗⃗ ) ≠ 0
⃗ , 𝑣, 𝑤
𝑎 𝑏 𝑐
𝑑𝑒𝑡(𝑢 ⃗⃗ ) = | 𝑎′ 𝑏′ 𝑐′ | = 𝑎 | 𝑏′ 𝑐′ | − 𝑏 | 𝑎′ 𝑐′ | + 𝑐 | 𝑎′ 𝑏′ |
⃗ , 𝑣, 𝑤
𝑏′′ 𝑐′′ 𝑎′′ 𝑐′′ 𝑎′′ 𝑏′′
𝑎′′ 𝑏′′ 𝑐′′
𝑎 𝑏 𝑐 𝑎 𝑏
𝑑𝑒𝑡(𝑢 ⃗⃗ ) = | 𝑎′
⃗ , 𝑣, 𝑤 |
𝑏′ 𝑐′ 𝑎′ 𝑏′
𝑎′′ 𝑏′′ 𝑐′′ 𝑎′′ 𝑏′′
4- Famille liée
Théorème :
Une famille liée est une famille qui n’est pas libre. C.à.d. le 𝑑𝑒𝑡(𝑢 ⃗⃗ ) = 0
⃗ , 𝑣, 𝑤
Proposition
Une famille de vecteur est liée si et seulement si un vecteur de la famille est une combinaison
linéaire des autres vecteurs de la famille. C.à.d. (𝑢 ⃗⃗ ) est une famille liée si et seulement si
⃗ , 𝑣, 𝑤
𝑤
⃗⃗ = 𝛼𝑢⃗ + 𝛽𝑣
La famille 𝐹 = {𝑙𝑢
⃗1+𝑢 ⃗ 2 +⋯+ 𝑢 ⃗ 𝑛 } est une base de ℝ − espace vectoriel 𝐸 si elle est à la fois libre
et génératrice. D’où on nous pouvons montrer que (𝑢 ⃗⃗ ) forme une base si le 𝑑𝑒𝑡(𝑢
⃗ , 𝑣, 𝑤 ⃗⃗ ) ≠ 0
⃗ , 𝑣, 𝑤
Si 𝛽 = [𝑙𝑢
⃗1+𝑢⃗ 2 + ⋯+𝑢 ⃗ 𝑛 ] est une base de ℝ − espace vectoriel 𝐸, alors toutes les bases de
𝐸 ont même nombre d’élément et ce nombre est appelé dimension de 𝐸. D’où on appelle
dimension d’un espace vectoriel 𝐸, le nombre d’éléments contenus dans une de ses base
Proposition
Remarque
NB/
Propriétés de la dimension
P1 : Si 𝐸 est un espace vectoriel de dimension 𝑛 alors toute famille libre à au plus 𝑛 éléments.
P2 : Si 𝐸 est un espace vectoriel de dimension 𝑛 alors toute famille libre à 𝑛 éléments génératrice
donc une base de 𝐸
P3 : Si 𝐸 est un espace vectoriel de dimension 𝑛 toute famille génératrice à 𝑛 élément est libre
donc une base de 𝐸
Théorème :
T1 : Tout espace vectoriel admet une infinité de base ayant le même nombre d’éléments(vecteur)
T2 : Tout espace vectoriel 𝐸 s’écrit de façon unique comme combinaison linéaire de vecteurs de
base de 𝐸.
V- Sous-espaces supplémentaires
⃗ , 𝑣 ) ∈ 𝐸 2 ; 𝑓(𝑢
∀ (𝑢 ⃗ + 𝑣 ) = 𝑓(𝑢
⃗ ) + 𝑓(𝑣 )
∀𝑢 ⃗ ) = 𝜆𝑓(𝑢
⃗ ∈ 𝐸; 𝜆 ∈ ℝ; 𝑓(𝑢 ⃗)
2- Définition équivalente
⃗ , 𝑣 ) ∈ 𝐸 2 ; ∀ (𝛼, 𝛽) ∈ ℝ2 , 𝑜𝑛 𝑎: 𝑓(𝛼𝑢
∀ (𝑢 ⃗ , 𝛽𝑣 ) = 𝛼𝑓(𝑢
⃗ ) + 𝛽𝑓(𝑣 )
3- Vocabulaire
a) Homomorphisme
c) Endomorphisme
d) Automorphisme
Remarque :
a) Noyau de 𝑓
b) Image de 𝑓
Théorème :
Soit 𝑓 une application linéaire de 𝐸 dans 𝐹. Le noyau et image de 𝑓 sont deux sous espace
vectoriels supplémentaires de 𝐸. On a : 𝑑𝑖𝑚𝐾𝑒𝑟𝑓 + 𝑑𝑖𝑚𝐼𝑚𝑓 = 𝑑𝑖𝑚𝐸
Remarques
⃗ } ⟹ 𝑑𝑖𝑚𝐾𝑒𝑟𝑓 = 0
Si 𝑓 est injective, alors 𝐾𝑒𝑟𝑓 = {𝑂
7- Matrice
Définition
On appelle matrice du type (𝑛, 𝑝) à coefficient dans ℝ tout tableau 𝐴 de 𝑛, 𝑝 éléments de ℝ rangés
sur 𝑛 lignes et 𝑝 colonnes.
NB : Les lignes d’une matrice sont disposées horizontalement et les colonnes verticalement
𝑎11 ⋯ 𝑎1𝑝
Ainsi : 𝐴 = ( ⋮ ⋱ ⋮ )
𝑎𝑛1 ⋯ 𝑎𝑛𝑝
a) Définition
Soit 𝑓 une application linéaire définie de 𝐸 vers 𝐹, muni d’une base 𝐵 = (𝑒⃗⃗⃗1 , 𝑒⃗⃗⃗2 , … . . , 𝑒⃗⃗⃗⃗𝑛 ).
On appelle matrice d’une application linéaire 𝑓 relativement à la base 𝐵, la matrice dont les
colonnes sont constituées des composantes des vecteurs 𝑓(𝑒1 ), 𝑓(𝑒2 ), … . . , 𝑓(𝑒𝑛 ) dans cet ordre.
𝑓(𝑖) = 𝑎𝑖 + 𝑏𝑗
Dans ℝ2 , muni d’une base (𝑖 , 𝑗) ; l’endomorphisme 𝑓 tel que { à pour
𝑓(𝑗) = 𝑐𝑖 + 𝑑𝑗
𝑎 𝑐
matrice 𝑀 = ( )
𝑏 𝑑
𝑓(𝑖) = 𝑎1 𝑖 + 𝑏1 𝑗 + 𝑐1 𝑘⃗
Dans ℝ , muni d’une base (𝑖 , 𝑗 , 𝑘⃗ ) ; l’endomorphisme 𝑓 tel que { 𝑓(𝑗) = 𝑎2 𝑖 + 𝑏2 𝑗 + 𝑐1 𝑘⃗
3
𝑓(𝑘) = 𝑎3 𝑖 + 𝑏3 𝑗 + 𝑐3 𝑘⃗
𝑎1 𝑎2 𝑎3
à pour matrice 𝑀 = (𝑏1 𝑏2 𝑏3 )
𝑐1 𝑐2 𝑐3