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Mathématiques 11ème Sciences – L@mine SAMATE – Avec les TICE, travailler moins et faire plus !

Mathématiques 11ème Sciences

Production de L@mine SAMATE


Site de la Scientia – Mali

Approche Par Compétence


Nota
Ce polycopié tient lieu de Notes de cours et ne dispense en aucune façon la présence aux cours

proprement dit de Mathématiques.

Mea Culpa
Comme dans toutes notes de cours, des erreurs sont encore présentes dans ce polycopié.

N’hésitez pas à me les communiquez à l’adresse : mathematicien@lamine-samate.ml

La joie d’apprendre !!!

Polycopié de cours – Chapitre 0 : Mise en niveau et Chapitre 1: Applications – 11ème Sciences – www.lamine-samate.ml Page 0
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Mathématiques 11ème Sciences

05 heures par semaine

Programme Pédagogique
Unité d’Apprentissage 1

Chapitre 1 : Applications

Chapitre 1I : Fonctions polynômes

Chapitre III : Équations et Inéquations

Chapitre IV : Trigonométrie

Chapitre V : Étude locale des fonctions numériques

Unité d’Apprentissage 2

Chapitre VI : Suites Numériques

Chapitre VII : Dénombrement et Probabilité

Chapitre VIII : Géométrie plane

Unité d’Apprentissage 3

Chapitre IX : Géométrie dans l’espace

Chapitre X : Statistique

Bibliographie

Types imprimés
ère
Mathématiques Collection Inter Africaine de Mathématiques CIAM 1 SM/SE
ère
Mathématiques collection IRMA 1
ère
Mathématiques 1 S Collection Transmaths

Types numériques

 www.ilemaths.net
 www.cours-maths.fr
 http://bacamaths.net

Le chargé de l’apprentissage du cours de Mathématiques

Le Mathématicien L@mine SAMATE, Professeur des Lycées.

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On définit la fonction 𝑓: ℝ → ℝ
CHAPITRE 0
1
𝑥↦
1+𝑥²
COURS PRÉLIMINAIRE INTENSIF
b) Par une représentation graphique
ème
Rappel sur les fonctions numériques de la 10 Commune
0.1. Définition d’une fonction

Étant donnés E et F deux ensembles non vide de ℝ, on


appelle fonction numérique de la variable réelle 𝑥 de E vers F,
toute relation de E vers F telle que chaque élément de E est
lié à un élément au plus par F. Autrement dit, on nomme
0
fonction de E vers F toute relation 𝑓 de E vers F telle que pour
𝑦 = 𝑓(𝑥)
tout 𝑥 ∈ 𝐸 ; 𝑦 ∈ 𝐹 𝑒𝑡 𝑦 ′ ∈ 𝐹, On a ⇒ 𝑦 = 𝑦′
𝑦 ′ = 𝑓(𝑥)

On note : 𝑓: 𝐸 → 𝐹

𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) qui correspond à la fonction 𝑓: ℝ → ℝ


(La variable 𝑥 est muette et peut être remplacé par une
𝑥↦𝑥
autre variable telle : 𝑡, 𝑧, 𝑎, … )
c) Par une représentation sagittale
Exemple pratique 1
Soit l’ensemble des prénoms E et l’ensemble des noms de
La relation définie par : famille F tels que E = {Aly, Moïse, Moustapha, Antoine} et
F = {Traoré, Samaté, Koné, Cisssé, Camara}
𝑓 : ℝ∗ →ℝ+

𝑥 ↦ 𝑥² + 𝑥 + 1 est une fonction


𝑓
Aly
Traoré
0.2. Vocabulaire
Moïse Cissé
Soit une fonction 𝑓 de E vers F telle que
Moustapha Camara
𝑓: 𝐸 → 𝐹
Antoine Koné
𝑥↦𝑓 𝑥 =𝑦
Samaté
-𝑥 est l’antécédent de 𝑦 ou de 𝑓(𝑥).

-𝑦 ou 𝑓(𝑥) s’appelle l’image de 𝑥 par la fonction 𝑓 Cette relation fait correspondre à chaque élément de E un
élément au plus de F. C’est alors une fonction de E vers F.
-L’ensemble E est appelé ensemble de départ et l’ensemble
d) Par un tableau de valeurs
F est appelé ensemble d’arrivée.
𝑥 0 1 3 4 8
0.3. Graphe d’une fonction 𝑓(𝑥) 2 3 5 6 10
Définition
C’est le tableau de valeurs de la fonction 𝑓 𝑥 = 𝑥 + 2

e) Par la touche d’une calculette


Soit 𝑓 une fonction définie de E vers F. On nomme graphe de 𝑓
ou graphique de 𝑓 ou courbe représentative de 𝑓 dans un repère Les fonctions sin, cos, etc… sont les fonctions numériques
orthogonal tout sous – ensemble 𝐺 de 𝐸x𝐹 formé par les
couples d’éléments liés par la correspondance suivante : f) Par un instrument de mesure ou de conversion

𝐺 = {(𝑥; 𝑦) ∈ 𝐸x𝐹 /𝑦 = 𝑓(𝑥)} Le compteur d’un taxi qui donne le prix à payer en fonction
du trajet parcouru est une fonction.
0.4. Diverses déterminations d’une fonction numérique
g) Par une expression littéraire
On peut définir une fonction par :
Soit la fonction précédemment définie par : Le compteur d’un
a) Une formule mathématique (formule explicite) taxi qui donne le prix à payer en fonction du trajet parcouru.

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Le trajet parcouru est ici la variable réelle 𝑥 et le prix à payer Soit la fonction 𝑓 représentée dans le repère ci après.
est la fonction 𝑓(𝑥) dépendant de 𝑥. a) Trouver graphiquement l’ordonnée du point ou des points
Cette fonction est une fonction définie littérairement. d’intersection des droites passant par 𝑥 = −2, 𝑥 = −1,
𝑥 = 0 et 𝑥 = 3 et du graphe.
0.5. Ensemble de définition d’une fonction
b) Quel est le domaine de définition de la fonction 𝑓.
a) Définition

Étant donnée 𝑓 une fonction de 𝐸 vers 𝐹.


On nomme ensemble de définition (ou domaine de définition)
de 𝑓 et on note 𝐷𝑓 , l’ensemble des éléments 𝑥 ∈ 𝐸 qui
possèdent une image par 𝑓.
Autrement dit, l’ensemble de définition de 𝑓 est l’ensemble de
tous les réels 𝑥 pour lesquels 𝑓(𝑥) est calculable.

b) Ensemble de définition d’une fonction polynôme

Étant donnée 𝑓 une fonction polynôme définie telle


𝑓 𝑥 = 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + 𝑎𝑛−1 𝑥 𝑛 −1 + ⋯ + 𝑎1 𝑥 + 𝑎0 avec (𝑎𝑛 ,…, 𝑎0 ) ∈ ℝ
L’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓 est l’ensemble des nombres
réels c'est-à-dire 𝐷𝑓 = ℝ =] ←; → [ Conclusion

c) Ensemble de définition d’une fonction rationnelle On dit que l’on a calculé les images directes des réels −2, −1,
5
0, et 3 par 𝑓 et on note respectivement 𝑓(−2), 𝑓(−1),
Étant donnés 𝑔 et 𝑕 deux fonctions quelconques et soit 𝑓 la 2
5
fonction rationnelle définie par 𝑓 𝑥 =
𝑔(𝑥)
. L’ensemble de 𝑓(0), 𝑓 et 𝑓(3).
𝑕(𝑥) 2

définition de 𝑓 est 𝐷𝑓 = ℝ − 𝑆𝑕 où 𝑆𝑕 est l’ensemble des


0.7. Image réciproque d’un point par une fonction
solutions de l’équation 𝑕 𝑥 = 0.
En d’autre terme 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ/𝑕(𝑥) ≠ 0}. Activité 2 en groupe

d) Ensemble de définition d’une fonction irrationnelle


Soit la fonction 𝑓 représentée dans le repère ci après.
a) Trouver graphiquement l’abscisse du point ou des points
Étant donnés 𝑓 une fonction définie par 𝑓 𝑥 = 𝑔(𝑥) où 𝑔 d’intersection des droites passant par 𝑦 = −1, 𝑦 = 0, 𝑦 = 1
est une fonction quelconque. Le domaine de définition de 𝑓 et 𝑦 = 2 et du graphe.
est 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐷𝑔/𝑔(𝑥) ≥ 0}.
b) Quel est le domaine de définition de la fonction 𝑓
Exemple pratique 2

Déterminer le domaine de définition des fonctions suivantes


puis les écrire sous forme d’intervalle en précisant les bornes

a) 𝑓 𝑥 = −2𝑥² − 𝑥 + 3 𝑏) 𝑔 𝑥 = 𝑥3 + 2𝑥² − 𝑥 + 2

𝑥 2−𝑥 2
c) 𝑕 𝑥 = d) 𝑖 𝑥 = e) 𝑗 𝑥 = 𝑥 + 1 +
𝑥−1 𝑥²−4𝑥+3 𝑥

𝑥−1
f) 𝑘 𝑥 = g) 𝑙 𝑥 = 𝑥² − 3𝑥 + 2
2−𝑥

h) 𝑚 𝑥 = 2𝑥 − 1 + 𝑥 i) 𝑛 𝑥 = −2𝑥 + 1

0.6. Image directe d’un point pour une fonction numérique Conclusion

Activité 1 en groupe On dit que l’on a calculé les images réciproques des réels −1,
0, 1, et 2 par 𝑓 et on note respectivement 𝑓 −1 (−1), 𝑓 −1 (0),
𝑓 −1 (1), et 𝑓 −1 (2).

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peut ne pas en exister, en exister un, en exister plus d’un) est


CHAPITRE 1 appelé un antécédent de 𝑦 par 𝑓.

APPLICATIONS Exemple pratique 2


2
1.1. Fonctions et applications On considère l’application 𝑓 telle que 𝑓 𝑥 = 𝑥 − 1
3

a) Activité 1 en groupe a) Déterminer l’image du réel 6 par 𝑓.

On considère les fonctions 𝑓 et 𝑔 telles que b) Déterminer l’antécédent du nombre 4 par 𝑓.

𝑓:ℝ→ℝ et 𝑔:ℝ→ℝ+ 1.3. Égalité de deux applications

𝑥⟼ 𝑥−1 +5 𝑥 ⟼ 𝑥² + 𝑥 + 1 a) Activité 3 en groupe

a) Trouver le domaine de définition de 𝑓 et de 𝑔 On donne deux applications telles que :

b) Comparer ces domaine trouvés à l’ensemble de départ de 𝑓: ℝ → ℝ 𝑔: ℝ → ℝ


chacune des fonctions 𝑓 et 𝑔.
𝑥−3 (𝑥−1)
𝑥↦ 𝑥 ↦𝑥−3
𝑥 −1
Conclusion
a) Trouver le domaine de définition de 𝑓 et de 𝑔
Le domaine de définition de 𝑓 est différent de son ensemble
de départ et celui de 𝑔 est égal à son ensemble de départ. On b) Comparer leur ensemble de départ et d’arrivée
dit que 𝑓 est une fonction et 𝑔 est une application.
c) Calculer 𝑓(8) et 𝑔(8) puis les comparer.
b) Définitions d’une application
Conclusion
Étant donnée une fonction 𝑓 de E vers F et de domaine de
définition 𝐷𝑓 . 𝑓 est une application si et seulement si On dit que 𝑓 et 𝑔 sont deux applications égales.
𝐷𝑓 = 𝐸= ensemble de départ.
b) Définition
Exemple pratique 1
Étant données 𝑓 et 𝑔 deux applications.
Justifier si les fonctions suivantes sont des applications :
On dit que 𝑓 et 𝑔 sont égales ssi :
𝑓: ℝ → ℝ 𝑔: ℝ → ℝ∗+ a) Elles ont même ensemble de départ et même ensemble
𝑥
𝑥↦ 𝑥↦ 𝑥² + 𝑥 + 1 d’arrivée.
𝑥−1

1.2. Image et antécédent d’un nombre par une application b) Elles ont même domaine de définition

a) Activité 2 en groupe c) Pour tout réel 𝑎 appartenant à l’ensemble de définition,

on a 𝑓 𝑎 = 𝑔(𝑎)
On considère l’application 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 𝑥² − 1
1.4. Applications particulières
a) Trouver la valeur de 𝑓(𝑥) pour 𝑥 = 3
1) Applications injectives
b) Pour quelle(s) valeur(s) de 𝑥,on a :
a) Activité 4 en groupe
𝑓(𝑥) = −1 et 𝑓(𝑥) = 15
On considère l’application 𝑓 𝑥 = −4𝑥² + 1
Conclusion Quel est le nombre de solutions des équations :
On dit que l’on a calculé l’image du réel 3 par 𝑓 d’une part et
𝑓(𝑥) = 1 et 𝑓(𝑥) = 3?
l’antécédent des réels −1 et 15 par 𝑓 d’autre part.
Conclusion
b) Définition
Ces équations admettent toutes au plus une solution. On dit
-Pour tout 𝑥 ∈ 𝐸, l’élément 𝑦 ∈ 𝐹 tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥), s’il
que l’application 𝑓 est injective.
existe est appelé l’image de 𝑥 par 𝑓.
-Pour tout 𝑦 ∈ 𝐹, tout élément 𝑥 ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑓(𝑥) (il
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b) Définition Conclusion

Étant donnée une application 𝑓 définie de E vers F. Ces équations admettent toutes une et une seule solution.
On dit que 𝑓 est injective ou que 𝑓 est une injection, si tout On dit que l’application 𝑓 est bijective.
élément de F a au plus un antécédent par 𝑓.
b) Définition
c) Interprétation mathématique
Étant donnée application 𝑓 définie de E vers F. On dit que 𝑓
Soit 𝑓 l’application de E vers F. 𝑓 est injective si et seulement est une application bijective ou 𝑓 est une bijection ssi elle est
si pour tout 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 ∈ 𝐸, on a : 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) ⇒ 𝑎 = 𝑏 injective et surjective.

Exemple pratique 3 c) Interprétation mathématique

Étudier l’injectivité des applications suivantes : Soit 𝑓 l’application de E vers F. 𝑓 est une bijection si et
seulement si pour tout b ∈ F, il existe un et un seul (∃!) a ∈ E
a) 𝑓 : ℝ − {1} → ℝ b) 𝑔 : ℝ → ℝ tel que 𝑏 = 𝑓(𝑎)
1
𝑥↦ 𝑥 ↦𝑥+5 Exemple pratique 5
𝑥−1

2) Applications surjectives Étudier le caractère bijectif des applications suivantes :

a)Activité 5 en groupe a) 𝑓 : [2,→[ → ℝ+ b) 𝑔 : ℝ − {1} → ℝ


2𝑥+1
Soit l’application définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 𝑥² − 1 𝑥 ↦ 𝑥−2 𝑥 ↦
1−𝑥

Quel est le nombre de solutions des équations : 4) Bijection réciproque d’une application

𝑓 𝑥 = −1 et 𝑓(𝑥) = 8 ? a) Activité 7 en groupe

Conclusion On définit l’application 𝑓 : [2,→[ → ℝ+

Ces équations admettent toutes au moins une solution. On 𝑥 ↦ 𝑥−2


dit que l’application 𝑓 est surjective.
a) Pour tout 𝑏 ∈ ℝ+ , résoudre l’équation :
b) Définition
𝑎 ∈ [2, → [ , 𝑓 𝑎 = 𝑏
Étant donnée application 𝑓 définie de E vers F.
b) Donner l’expression explicite de l’application
𝑓 est surjective ou que 𝑓 est une surjection si tout élément de
F a au moins un antécédent par 𝑓. 𝑔 : ℝ+ → [2, → [
c) Interprétation mathématique 𝑥 = 𝑏 ↦ 𝑎 = 𝑔(𝑥)
Soit 𝑓 l’application de E vers F. 𝑓 est surjective si et Conclusion
seulement si ∀ 𝑏 ∈ 𝐹, ∃ 𝑎 ∈ 𝐸 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑏 = 𝑓(𝑎) On dit que l’application 𝑔 est la réciproque ou la bijection
réciproque de 𝑓 et on note 𝑔 = 𝑓 −1 .
Exemple pratique 4

Préciser si les applications suivantes sont surjectives ou non : b) Définition

𝑥+1 Soit 𝑓 une application bijective de E vers F.


a) 𝑓 définie de ℝ − {1} vers ℝ par 𝑓 𝑥 =
𝑥−1
Pour tout image 𝑦 ∈ 𝐹, il existe un seul antécédent 𝑥 ∈ 𝐸
b) 𝑔 de ℝ vers ℝ qui à 𝑥 fait correspondre 𝑥 2 + 1
telle que 𝑦 = 𝑓(𝑥)
3) Applications bijectives
La correspondance qui va de F vers E qui a 𝑦 associe 𝑥 est une
a) Activité 6 en groupe
application et elle est bijective. Elle se nomme bijection
réciproque de 𝑓 et est notée 𝑓 −1 .
On considère l’application 𝑓 𝑥 = 𝑥 − 1
Exemple pratique 6
Quel est le nombre de solutions des équations :
Trouver la bijection réciproque des applications bijectives
𝑓(𝑥) = 0, 𝑓(𝑥) = 1 et 𝑓(𝑥) = 5 ?
suivantes :
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a) 𝑓 : ℝ → ℝ b) 𝑔 : ℝ − {1} → ℝ c) 𝑕: ℝ → ℝ Exemple pratique 8


2𝑥+1 On considère les applications suivantes telles que
𝑥 ↦ 𝑥² − 1 𝑥 ↦ 𝑥 ↦ 2𝑥 − 1
1−𝑥
1
1.5. Graphique d’une bijection et d’une bijection réciproque 𝑓 𝑥 = 𝑥 + 1 , 𝑔 𝑥 = 2𝑥 et 𝑕 𝑥 =
𝑥

a) Activité 8 en groupe Déterminer les composées 𝑓 ∘ 𝑕 et 𝑔 ∘ 𝑓

On considère l’application bijective définie par 𝑓 𝑥 = 𝑥 c) Propriétés des applications et de leur composée

a) Compléter le tableau suivant et construire le graphique (C) En désignant par 𝐼𝑑𝐸 l’application identique de E et par 𝐼𝑑𝐹
de 𝑓 point par point.
l’application identique de F telle que
−1
b) Expliciter la bijection réciproque 𝑓 de 𝑓 et dresser un
𝐼𝑑𝐸 : 𝑥 ↦ 𝑥 et 𝐼𝑑𝐹 : 𝑥 ↦ 𝑥 et soit 𝑓 une application
tableau de valeurs correspondant à 𝑓 −1 puis construire le
graphique (C’) de 𝑓 −1 . de E vers F de réciproque 𝑓 −1 de F vers E (bijective)
c) Quel est le lien graphique entre (C) et (C’) ? On a:

Conclusion - 𝑓 ∘ 𝐼𝑑𝐸 = 𝐼𝑑𝐹 ∘ 𝑓 = 𝑓


On remarque que (C) et (C’) sont symétriques par rapport à la - Si 𝑔 ∘ 𝑓 est injection alors 𝑓 est injection
droite d’équation 𝑦 = 𝑥.
- Si 𝑔 ∘ 𝑓 est surjection alors g surjective
b) Technique de construction

Étant donnée une bijection 𝑓 de E vers F où les ensembles E - 𝑔 ∘ 𝑓 de E vers G est bijective et (𝑔 ∘ 𝑓)−1 = 𝑓 −1 ∘ 𝑔−1
et F sont des parties de ℝ. Dans un repère orthogonal le
graphique de 𝑓 et de 𝑓 −1 sont symétrique par rapport à la - La composée de deux injections (respectivement deux
première bissectrice (la droite d’équation 𝑦 = 𝑥) surjections, respectivement deux bijections ) est une
injection, (respectivement une surjection, respectivement
Exemple pratique 7 une bijection).
On donne la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 𝑥² + 1 -La composée de deux applications et une application
a) Construire le graphe (C) de 𝑓
-La composée d’applications est associative, c'est-à-dire pour
b) En déduire celui (C’) de sa réciproque. toutes application 𝑓, 𝑔 et 𝑕 alors 𝑕 ∘ 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝑕 ∘ (𝑔 ∘ 𝑓 )

1.6. Composée d’applications -Si ∘ f = IdE alors f est une application involutive

a) Définition - Si 𝑓 et 𝑔 sont deux applications, si on a :

Étant donnés trois ensembles E, F et G et deux applications 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑𝐹 et 𝑔 ∘ 𝑓 = IdE alors on dira que 𝑔 est la
𝑓 de E vers F et 𝑔 de F vers G. bijection réciproque de 𝑓. Sous ses hypothèses on a 𝑔 = 𝑓 −1
La composée de 𝑓 par 𝑔 notée 𝑔 ∘ 𝑓 et définie de E vers G
telle que pour tout élément a ∈ E telle que 𝑎 ∈ 𝐷𝑓 et - 𝑓 étant une application de E vers F. Pour que la relation
𝑓(𝑎) ∈ 𝐷𝑔 , on a : 𝑔 ∘ 𝑓 𝑎 = 𝑔[𝑓 𝑎 ]. réciproque de 𝑓 soit une application il faut et il suffit que 𝑓
soit bijective. De plus si 𝑓 est bijective, l’application
b) Interprétation graphique réciproque 𝑓 −1 de 𝑓 est bijective.
F
- Si 𝑓 de E vers E est involutive alors 𝑓 est bijective et 𝑓 −1 = 𝑓
E G
𝑦 - Toute bijection 𝑓 de E dans E est une permutation.

𝑥 𝑧 1.7. Restriction et prolongement d’une application

Activité 9 en groupe

1
𝑔𝑜𝑓 On considère l’application 𝑓 définie par 𝑓 𝑥 = 𝑥−1
2

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Écrire 𝑓 sans le symbole de la valeur absolue 1.8. Application non injective et restriction injective sur un
intervalle
On désigne par 𝑓1 l’application pour 𝑥 ∈] ←; 2] et par 𝑓2
Définition
l’application pour 𝑥 ∈ [2; → [.
Étant donnée une application 𝑓 de E vers F. Si 𝑓 est non
Conclusion injective sur E, alors il existe un sous ensemble E’ de E tel que
la restriction de 𝑓 à E’ soit injective.
On dit que 𝑓1 est une restriction de 𝑓 à ] ←; 2].
Exemple pratique 11
1) Restriction d’une application
Soit l’application 𝑓 définie par : 𝑓 : ℝ → ℝ
Définition
𝑥 ↦ 𝑥+1 + 𝑥−3
Étant donnés E et F deux ensembles et 𝑓 une application E
vers F. On désigne par E’ une partie de E. a) Prouver que 𝑓 est non injective sur ℝ
𝑓
On nomme restriction de 𝑓 à E’ l’application notée et
𝐸′ b) Trouver les restrictions de 𝑓 injectives sur des intervalles à
𝑓
définie par : : 𝐸′ → 𝐹
𝐸′ préciser.
𝑥 ↦ 𝑓(𝑥)
1.9. Image directe et image réciproque d’un sous ensemble
Exemple pratique 9
1) Image directe d’un sous ensemble de départ
On définit la fonction
Définition
𝑓: ℝ → ℝ
Étant donnés E et F deux ensembles et 𝑓 une application de
3𝑥²−2𝑥−1 E vers F. Pour toute partie A de E, on définit l’image directe
𝑥↦
𝑥−1 de A par 𝑓 notée 𝑓(𝐴) telle que
Déterminer l’ensemble de définition de f puis une application 𝑓 𝐴 = { 𝑦 ∈ 𝐹; ∃𝑎 ∈ 𝐴; 𝑦 = 𝑓 𝑎 }
ayant même restriction que 𝑓 à l’ensemble de définition de 𝑓.
Exemple pratique 12
2) Prolongement d’une application
Soit l’application définie par
Définition
𝑓 : [1, → [ → ℝ
Étant donnés E et F deux ensembles et 𝑓 une application de E
vers F. Si E’ désigne un ensemble tel que E ⊂ 𝐸′. On appelle 𝑥 ↦ 𝑥−1
prolongement de 𝑓 à E’, toute application 𝑔 de E’ vers F telle
que ∀𝑥 ∈ 𝐸 𝑔 𝑥 = 𝑓(𝑥). Trouver l’image directe de l’intervalle [2; 5 par 𝑓. p

En d’autre terme si 𝑓 est une application de E vers F et soit E’ 2) Image réciproque d’un sous ensemble d’arrivée
une partie de E. La restriction de 𝑓 à E’ est
Définition
𝑔: 𝐸′ → 𝐹
Étant donnés E et F deux ensembles et 𝑓 une application de
𝑥 ↦ 𝑓(𝑥). Alors 𝑓 se nomme prolongement de 𝑔 à E. E vers F. Pour toute partie B de F, on définit l’image
réciproque de B par 𝑓 notée 𝑓 −1 (𝐵) telle que
Exemple pratique 10
𝑓 −1 𝐵 = {𝑥 ∈ 𝐸; 𝑓 𝑥 ∈ 𝐵).
On désire trouver une application qui est un prolongement
Exemple pratique 13
sur l’ensemble des réels de la fonction 𝑓 définie par
On définie l’application 𝑓 de ℝ vers ℝ telle que
𝑓: ℝ − {−2,0,1} →ℝ
𝑓 𝑥 =𝑥−1
𝑥 3 +𝑥²−2𝑥
𝑥↦
𝑥²+𝑥−2
Déterminer 𝑓 −1 ([0; 1 ) .
Trouver cette application. De quel type d’application il s’agit ?
Mention légale – Lamine SAMATE

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