Vous êtes sur la page 1sur 85

« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

Université Cheikh Anta Diop de Dakar


(U.C.A.D.)
DEPATEMENT DE MATHEMATIQUES

Présenté par :
Monsieur Ibrahima Coly Professeur de M.S.P
E-mail : icoly77@gmail.com / Tel : 77 030 41 46

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

1
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

PROGRESSION ARMONISEE DE MATHEMATIQUE / IA KAOLACK

PREMIER TRIMESTRE
ACTIVITES GEOMETRIQUES ACTIVITES NUMERIQUES
1).Introduction à la géométrie 1).Nombres décimaux arithmétiques
2).Addition de deux nombres décimaux
2).Droites perpendiculaires et droites arithmétiques
parallèles 3) Soustraction de deux nombres
décimaux arithmétiques
3).Le cercle 4).Multiplication des nombres décimaux
arithmétiques
5).Division des nombres décimaux
arithmétiques
NOEL
DEUXIEME TRIMESTRE
4).Symétrie orthogonale par rapport à 6).Organisation d’un calcul
une droite donnée 7).Rangement des nombres décimaux
5).Angles arithmétiques
6).Polygones 8).Nombres décimaux relatifs

PAQUES
TROISIEME TRIMESTRE
7).Aires 9).Repérage sur la droite et le plan
8).Géométrie dans l’espace
9).Repérage sur la sphère 10).Proportionnalité

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

2
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE I

NOMBRES DECIMAUX ARITHMETIQUES

DUREE : 3 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser les concepts de
base sur les ensembles des nombres entiers naturels et décimaux arithmétiques.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Reconnaître les ensembles : des entiers naturels, des décimaux arithmétiques et leurs
notations.
 Employer le vocabulaire: chiffre, nombre, unité, dizaine..., partie entière, partie
décimale, dixième, centième... afin de mieux asseoir les techniques opératoires.
 Utiliser sur des exemples les symboles ∈; ∉ ; { } ;⊂; ⊄; ∪ 𝑒𝑡 ∩
 Reconnaître la notation IN ⊂ D.
PRREQUIS : Nombres entiers, nombres décimaux arithmétiques, décomposition décimale
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : CIAM 6ème ; Excellence 6ème
 Nouveau programme de Mathématiques 6e de Février 2006
 Webographie : http://www.mathovore.fr, consulté le 15/ 04/ 2015 à 10 h 45 min.
http://www.maths-vidéos.com, consulté le 04/ 05/ 2015 à 20 h 00 min.
http://villemin.gerard.free.fr, consulté le 04/ 05/ 2015 à 20 h 22 min.
http://www.automaths.com, consulté le 14/ 10/ 2015 à 00 h 23 min.
http://www.maths-videos.com, consulté le 26/ 01/ 2015 à 14 h 15 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques.
PLAN DU COURS
I° Entiers naturels I – 6) Exercice d’application :
I – 1) Activité : II° Nombres décimaux arithmétiques :
I – 2) Ensemble IN des Entiers II – 1) Activité :
naturels : II – 2) Nombres décimaux arithmétiques :
I - 2- 1) Définition : II - 2 - 1) Définition :
I - 2 - 2) Exemples : II - 2 - 2) Exemples :
I - 2 - c) Appartenance (∈) – Non II – 3) Ensemble D des nombres décimaux
appartenance ( ∉) arithmétiques :
I – 3) Nombres entiers consécutifs : II – 4) Inclusion – Non inclusion :
I – 4) Nombres et chiffres : II – 5) Union et Intersection d’ensembles :
I – 5) Lecture - Ecriture de nombres : II – 6) Exercice d’application :

INTRODUCTION : (5min)
A l’aube des temps, avec les échanges, il y a eu la nécessité de compter les objets. De dire «
combien ? ». Et au-delà des échanges, la nécessité de calculer a posé la question de l’invention
des nombres et de leur écriture : ce fut la création d’un langage universel.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

3
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

Du point de vue programme, l’étude des nombres décimaux arithmétiques, en 6e n’est qu’une
conséquence de l’étude déjà amorcée à l’Elémentaire, dans notre système de numération: «
notre façon de compter !!! ».
De ce fait, le nombre étant un concept de base des mathématiques, une des notions
fondamentales de l'entendement que l'on peut rapporter à d'autres idées, son étude relève d’un
intérêt capital.
Donc ensemble, chers apprenants, engageons- nous pour l’accès au plus haut degré de la
connaissance, bref pour la connaissance elle-même. D’ailleurs, Platon disait en ce sens : « Les
nombres sont le plus haut degré de la Connaissance. Le nombre est la Connaissance
même. »
DEROULEMENT DU COURS

I° ENTIERS NATURELS :
I – 1) Activité :
24
Voici une liste de nombres : 54 ; 0 ; 132,98 ; 9 ; 5 ; 𝜋 ; …
a) Comment appeliez- vous les nombres : 54 ; 0 ; 9 ;…
b) Quel est l’entier naturel qui précède 54 ?
c) Quel est l’entier naturel qui suit 54 ?
d) Comment appelle- t- on des entiers naturels qui se succèdent ?
e) Avec quoi a- t –on écrit 54 ?
I – 2) Nombres entiers naturels :
I - 2- a) Définition :
Un entier naturel est un nombre positif sans virgule plus grand ou égal à 0.
Autrement dit, un entier naturel est un nombre décimal arithmétique dont la partie décimale est
nulle.
I - 2 - b) Exemples :
Les nombres 54 ; 0 ; 9 ; … sont des entiers naturels.
L’ensemble des entiers naturels se note : ℕ d’où ℕ = {0; 1; 3; 4; 5; … }
ℕ* est l’ensemble des entiers naturels non nul. On note ℕ* = { 1; 3; 4; 5; … } ou ℕ* = ℕ \ {0}
qui se lit « N privé de zéro »
I - 2 - c) Appartenance (∈) – Non appartenance ( ∉)
129 est un entier naturel d’où 129 est un élément de l’ensemble ℕ des entiers naturels.
On dit : 129 appartient à l’ensemble ℕ des entiers naturels.
On note : 129 ∈ ℕ
12,05 n’est pas un entier naturel. Il n’appartient pas à l’ensemble ℕ des entiers naturels.
On note : 12,05∉ ℕ. De même 0 ∉ ℕ*
 Remarque : Les symboles d’appartenance ∈ (appartien) ou de non appartenance
∉ (n’appartient pas) sont utilisés pour matérialiser les relations entre un élément
et un ensemble.
I – 3) Nombres entiers consécutifs :
On dit que des nombres entiers sont consécutifs lorsqu’ils se suivent de 1 en 1.
Le nombre qui précède 54 est 53. Le nombre qui suit 54 est 55
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

4
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

Les nombres 53 ; 54 et 55 se suivent de 1 en 1, ils sont des nombres entiers consécutifs


Exemples : 11 ; 12 ; 13 et 14 sont des entiers naturels consécutifs car ils se suivent de 1 en 1.
I – 4) Nombres et chiffres :
Notre système de numération (notre façon de compter) est le système décimal. On va de 10
en 10.
Pour écrire les nombres, on utilise 10 symboles appelés chiffres : 0 – 1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6 – 7
–8–9
Exemple: 24 est le nombre correspondant à 2 dizaines et 4 unités
I – 5) Lecture - Ecriture de nombres :
 Lecture :
Pour lire les nombres, on regroupe les chiffres par trois à partir du chiffre des unités.
45 754 324 se lit "quarante–cinq millions sept cent cinquante–quatre mille trois cent vingt–
quatre.
500 371 se lit "cinq cent mille trois cent soixante et onze"
 Règle d’écriture :
 Vingt et cent prennent un « s » au pluriel sauf quand ils sont suivis d’un autre
nombre.
Exemples : 380 s’écrit « trois cent quatre–vingts », ici « vingts » n’est pas suivi d’un autre
nombre, il s’accorde.
487 s’écrit « quatre cent quatre–vingt–sept », ici « vingt » n’est pas suivi d’un autre nombre.
Donc pas d’accord.
 Un trait d’union se place entre les parties représentant les dizaines et les unités.
Exemple: 999 s’écrit « neuf cent quatre–vingt–dix–neuf»
 Million et milliard sont des noms qui s’accordent au pluriel. Mille ne s’accorde
jamais.
Exemple : 3 453 500 s’écrit « trois millions quatre cent cinquante–trois mille cinq cents»
I – 6) Exercice d’application :
Soit C l’ensemble des chiffres de la numération décimale.
Soit E l’ensemble des entiers naturels pairs inférieurs à 20.
1) Complète par ∈ ou ∉
1… C ; 10 … C ; 7 … E ; 14 … E ; 10,00 … C ; 13 … E ; 18 … E ; 9 … C ; 17 … C ;
11 … E ; 20 … E.
2) Trouve trois nombres entiers consécutifs dont l’un est 17. Combien y a - t - il de
possibilités ?
II° NOMBRES DECIMAUX ARITHMETIQUES :
II – 1) Activité :
Un paysan a récolté 12345,125 kg de mil et 2375,5 kg d’arachides.
a) Comment appelle – t – on les nombres 12345,125 et 2375, 5 ?
b) Indique pour chacun d’eux ces différentes parties.
c) Ecris 194 avec une partie décimale.
d) 194 est – il un nombre décimal ?
e) Ecris ces nombres dans un tableau de numération.
II – 2) Nombres décimaux arithmétiques :
II - 2 - 1) Définition :
Un nombre décimal est composé en général d’une partie entière et d’une partie décimale
séparée par une virgule.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

5
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

II - 2 - 2) Exemples : 103, 58 ; 12 ; 0, 056 ; …


II – 3) Ensemble 𝓓 des nombres décimaux arithmétiques :
L’ensemble des nombres décimaux arithmétiques est noté 𝒟
12, 25 est un nombre décimal. On note 12,25 ∈ 𝒟 . Je lis 12,25 appartient à 𝒟
 Remarque :
 On note un ensemble d’élément avec une lettre en majuscule liée à des accolades par
le signe égale.
Exemple : A = {2 ; 4 ; 6 ; 8}
 Un ensemble qui a un seul élément est appelé singleton. Exemple : A = {5}
 Un ensemble qui n’a pas d’élément est ensemble vide. On le note avec le symbole { }
ou ∅
II – 4) Inclusion – Non inclusion :
On a : 0 ∈ ℕ et 0 ∉ ℕ*. 0 est le seul entier naturel qui n’appartient pas à ℕ*.
ℕ* est inclus dans ℕ. C’est un sous – ensemble de ℕ.
On note : ℕ* ⊂ ℕ. Donc ℕ ⊄ ℕ*
De même on, a 12 = 12,00. Or, la partie décimale d’un nombre décimal arithmétique peut être
nul mais jamais un entier naturel a une partie décimale.
On dit que ℕ est inclus dans 𝔇. On note : ℕ ⊂ 𝔇
𝒟 n’est pas inclus dans ℕ. On note : D ⊄ ℕ
 Remarque :
Les symboles d’inclusion et de non inclusion sont utilisés pour établir des relations entre
ensembles.
II – 5) Union et Intersection
d’ensembles :
On donne les ensembles A = {2 ; 4 ; 6 ; 8} et
B = {3 ; 7 ; 4 ; 2 ; 9 }
2 et 4 sont à la fois des éléments des ensembles
A et B. On note E = A ∩ B = {𝟐 ; 𝟒 }. Je lis
« E égal A inter B »
Les éléments de A et de B ensemble
constituent un nouvel ensemble. On note : F =
A ∪ B = {𝟐 ; 𝟑; 𝟒 ; 𝟔 ; 𝟕; 𝟖; 𝟗} Je lis « F égal A union B »
 Remarque :
 Les symboles d’union et d’intersection sont utilisés entre ensemble pour écrire soit des
sous-ensembles d’éléments, soit des ensembles plus grands que les premiers.
 La réunion ou l’intersection de deux ensembles est un ensemble.
II – 6) Exercice d’application
a) Ecris l’ensemble A des nombres entiers naturels pairs inférieurs à 10
b) Ecris l’ensemble B des nombres entiers naturels consécutifs de 1 à 10
c) Complète avec les symboles ∈ ou ∉: 15, 4… ℕ ; 3, 2… 𝔇 ; 65… ℕ ; 0 … ℕ ; 0 … 𝔇 ;
0,0001 … 𝔇 ; 0, 001 … ℕ
d) Complète avec les symboles ⊂ ou ⊄ : ℕ … 𝔇 et 𝔇 … ℕ .
e) Ecrit l’ensemble M qui pour élément 6. L’ensemble R qui n’a aucun élément comment
l’appelle – t- on ?

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

6
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE II

ADDITION DE DEUX NOMBRES DECIMAUX


ARITHMETIQUES

DUREE : 2 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
des propriétés de l’addition pour résoudre des problèmes.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Réemployer le vocabulaire : addition, terme, somme.
 Calculer la somme de deux nombres décimaux.
 Réemployer la commutativité, l'associativité et le rôle de zéro dans l'addition.
 Donner un ordre de grandeur d'une somme.
 Utiliser l'addition pour résoudre un problème.
PREREQUIS : addition de nombre décimaux : sens et pratique
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : CIAM 6e ; Excellence 6e
 Programme de mathématiques 6e de Février 2006.
 Webographie : http://www.maths-videos.com, consulté le 26/ 01/ 2015 à 14 h 13 min.
: http://www.maths-et-tiques.fr, consulté le 26/ 01/ 2015 à 15 h 30 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques
PLAN DU CURS
I° - Addition, soustraction de deux nombres II – 1) Activité :
décimaux II – 2) Propriétés :
I – 1) Activité :  Remarque :
I – 2) Vocabulaire et pratique du calcul. II – 3) Ordre de grandeur :
I – 3) Exercice d’application : II – 4) Exercice d’application :
II° - Propriétés de l’addition de deux décimaux III° Résolution de problème :
:

INTRODUCTION : (5 min)
Dans ces activités d’échange et de calcul, l’homme a souvent besoin d’user de techniques lui
permettant d’augmenter des unités d’où l’intérêt de l’addition de nombres décimaux.
Du point de vue programme, l’addition de nombres décimaux a été abordé à l’élémentaire. Il
s’agira alors de consolider la pratique de ces opérations d’une part et d’institutionnaliser leurs
propriétés d’autre part.
DEROULEMENT DU COURS
I° - ADDITION DE DEUX NOMBRES DECIMAUX :
I – 1) Activité :

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

7
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

La facture d’une librairie est en partie effacée


Quantité Articles Prix unité Total
Fournitures scolaires
2 Crayon 100
1 Gomme 100
Sac 4000
Total fournitures …….
Retrouve le total des fournitures scolaires, le prix du livre d’anglais, le montant total de la
facture.
I – 2) Vocabulaire et pratique du calcul.
 Vocabulaire : Somme, addition :
Soit l’opération : 12,45 + 4,15 = 16, 60
Le nombre 16,60 est la somme de 12,45 et 4,15. Les nombres 12,45 et 4,15 sont les termes de
cette somme.
Soit a et b deux décimaux. Pour calculer la somme de a et b, notée a + b, j’effectue une
addition. a et b sont les
termes de cette somme.
 Disposition
pratique :

I – 3) Exercice d’application :
1) Pose puis effectue une addition dont les termes sont 32,57 et 45,83 ; 2035,45 et 0,025
2) Complète : le résultat de chaque opération est une …

II° - PROPRIETES DE L’ADDITION DE DEUX DECIMAUX :


II – 1) Activité:
a, b et c sont des nombres décimaux.
1. Recopie et complète le tableau suivant :
a b c a+b b+a b+c a + (b + (a + b) +
c) c
32,15 2,138 26
4 8,9 18,55
16,04 9 12,25
2. Compare les colonnes « a + b » et « b + a ». Qu’en déduis – tu ?
3. Fais la même chose pour les colonnes « a + (b + c) » et « (a + b) + c ». Qu’en déduis –
tu ?
II – 2) Propriétés :
 Commutativité :
On a 2,3 + 15 = 15 + 2,3 et pour tous décimaux a et b, a + b = b + a. On dit que l’addition est
commutative.

 Associativité :
On a (2,3 + 15) + 18 = 2,3 + (15 + 18) et pour tous décimaux a, b et c positifs ou nul (a + b) +
c = a + (b + c).
On dit que l’addition est associative.
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

8
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

 Rôle de zéro dans l’addition :


On a 2 + 0 = 2 et pour tout décimal non nul a, on a : a + 0 = a. On dit que zéro (0) est l’élément
neutre pour l’addition.
 Remarque :
L’addition peut être aussi représentée à l’aide du schéma de calcul ci-dessous :

II – 3) Ordre de grandeur d’une somme:


Un ordre de grandeur permet de prévoir le résultat d’une opération de manière proche.
Exemple:
Donne un ordre de grandeur de 3044,67 + 9887,76 :
1) Choisie la bonne réponse :
a) La valeur 3044,67 est plus proche de : 3000 ou de 4000 ?
b) La valeur et 9887,76 est plus proche de : 9000 ou 10000 ?
c) Donc 3044,67 + 9887,76 est égal à environ … + … soit environ ……
2) Calcule le résultat de l’opération. Est-il plus proche de 12000 ou de 13000 ?
 Remarque :
Si le résultat final d’un calcul est loin de son ordre de grandeur alors il y a erreur de calcul.
II – 4) Exercice d’application :
1) Trouve l’ordre de grandeur des sommes : 25, 58 + 102,35 ; 2098 + 34, 2 ; 2605+ 17, 78
2) Pose et effectue les opérations ci-dessus.
3) Calcule puis compare en justifiant:
a) 1345,025 + 123 et 123 + 1345,025
b) 23 + (13 + 14,5) et (23+ 13) +14,5
c) 156,57 + 0 et 156,57
III° RESOLUTION DE PROBLEME :
Anta achète à la librairie un livre de grammaire française et un livre de mathématiques.
Le livre de grammaire coûte 1500F.
Le livre de mathématiques coûte 830F de plus que le livre de grammaire.
Combien Anta dépense-t-elle ?

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

9
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE III

SOUSTRACTION DE DEUX NOMBRES


DECIMAUX ARITHMETIQUES

DUREE : 2 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
les propriétés de la soustraction pour résoudre des problèmes.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de la leçon, l’apprenant devra être capable de :
 Réemployer le vocabulaire : soustraction, terme, différence.
 Calculer la différence de deux nombres décimaux.
 Compléter, avec des décimaux, des égalités du type : a + ... = b ; .... + a = b.
 Donner un ordre de grandeur d'une différence.
 Contrôler le résultat d'une somme par une différence et inversement.
 Utiliser la soustraction pour résoudre un problème.
PREREQUIS : addition et soustraction de nombres décimaux sens et pratiques
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; G. U. de Maths 6e
 Manuels : CIAM 6e ; Excellence 6e
 Programme de mathématiques 6e de Février 2006
 Webographie : http://www.maths-videos.com, consulté le 26/ 01/ 2015 à 14 h 13 min.
http://www.maths-et-tiques.fr, consulté le 26/ 01/ 2015 à 15 h 30 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques
PLAN DU COURS
I° - Soustraction de deux nombres II° - Propriété de la soustraction de deux
décimaux décimaux
I – 1) Activité : II - 1) Activité :
I – 2) Vocabulaire et pratique du calcul. II - 2) Propriétés :
I-3) Contrôle du résultat d’une addition, II - 3) Equation du type a + … = b
d’une soustraction : II - 4) Exercice d’application :
I - 4) Exercice d’application : III° - Résolution de problème :

INTRODUCTION : (5min)
Dans ces activités d’échange et de calcul, l’homme a souvent besoin d’user de techniques lui
permettant de diminuer des unités d’où l’intérêt de la soustraction de nombres décimaux.
Du point de vue programme, la soustraction de nombres décimaux ont été abordé à
l’élémentaire. Il s’agira alors comme avec l’addition, de consolider la pratique de ces
opérations d’une part et d’institutionnaliser leurs propriétés d’autre part.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

10
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

DEROULEMENT DU COURS
I° - SOUSTRACTION DE DEUX NOMBRES DECIMAUX :
I - 1) Activité :
La facture d’une librairie est en partie effacée
Quantité Articles Prix unité Total
Livres scolaires
1 Livre de maths 3750
1 Livre d’anglais ………….
Total livres 6000
Retrouve le prix du livre d’anglais
I - 2) Vocabulaire et pratique du calcul.
 Vocabulaire : différence, soustraction :
Soit l’opération : 75, 25 – 30 = 45, 25
Le nombre 45, 25 est la différence de 75, 25 et 30. C’est le nombre qu’il faut ajouter à 30
pour obtenir 75, 25
Les nombres 75, 25 et 30 sont les termes de cette différence.
Soit a et b deux décimaux (a plus grand que b). Pour calculer la différence de a et b, notée a –
b, j’effectue une soustraction. a et b sont les termes de cette différence.
 Disposition pratique :

I - 3) Contrôle du résultat d’une addition, d’une soustraction :


 Pour contrôler le résultat de l’opération : 1234,75 + 205,05 = 1439,8 ; je vérifie que
1439,8 – 205,05 = 1234,75 ou bien que 1439,8 – 1234,75 = 205,05
 Pour contrôler le résultat de l’opération : 345, 025 – 123,32 = 221,705 ; je vérifie que
221,705 + 123,32 = 345,025
I - 4) Exercice d’application :
3) Pose puis effectue une addition dont les termes sont 32,57 et 45,83
4) Complète : le résultat est une …
5) Sans nouveau calcul, recopie et complète 78,4 - 32,57 = ….
6) L’opération 78,4 - 32,57 est une …. . Son résultat est une ….
7) Vérifies le calcul en justifiant ta réponse: 306 + 13,56 = 319, 65 ; 56, 38 – 6,38 = 50

II° PROPRIETE DE LA SOUSTRACTION DE DEUX DECIMAUX :


II - 1) Activité :
a b c a− b b− a b− c a − (b – c) (a – b) – c
32,115 2,138 2
44 8,9 0,55
16,04 9 1,25
1) Complète si possible.
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

11
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

2) Un berger a trait 25 L de lit. Il en vent 20, 5.


Quelle égalité te permet de trouver le reste ?
a) …. + 25 = 20, 5 b) 20,5 + …. = 25
II - 2) Propriété :
 On ne peut effectuer la soustraction de deux décimaux arithmétiques que si le
deuxième terme est inférieur au premier. Donc la soustraction n’est pas
commutative.
Exemple : 30, 5 – 14 = …… alors que 14 – 30,5 est impossible dans 𝒟
 La soustraction n’est pas associative.
Exemple : (30, 5 – 14) – 3 = 13,5 et 30,5 – (14 – 3) = 19,5. Donc (30, 5 – 14) – 3 ≠ 30,5 – (14
– 3)
II - 3) Equation du type a + … = b
Pour compléter une équation une égalité du type a + … = b, on calcule la différence (b – a)
Exemple : pour calculer 108 + …. = 130,5
On a : 130,5 – 108 = 22, 5
D’où 108 + 22,5 = 130,5
II - 4) Ordre de grandeur d’une différence :
On donne : a) 2008,07 – 30,1 b) 1288,35 - 808,035.
Donne l’ordre de grandeur de chaque terme puis en déduire celui de la différence.
II - 5) Exercice d’application :
1) Compléter les pointillés par les nombres décimaux qui conviennent : a) 27 + … = 50 ; b) …+
72 = 100.
2) Donne un ordre de grandeur du résultat : a) 135515 - 15505 ; b) 169,71 - 3,005.
III° - RESOLUTION DE PROBLEME :
Votre camarade va au marché hebdomadaire. Il donne 15000 F CFA à un commerçant pour
acheter un pantalon à 4000 F et deux chemises à 3250 F l’une.
Trouve la somme que doit lui rendre le commerçant.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

12
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE IV

RANGEMENT DES NOMBRES DÉCIMAUX


ARITHMÉTIQUES

DUREE : 2 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
de la comparaison des nombres (entiers naturels et décimaux arithmétiques) pour résoudre des
problèmes.
OBJECTIFS SPZCIFIQUES : Au terme de la leçon, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer le vocabulaire : égal, différent, inférieur strictement, supérieur strictement,
inférieur ou égal, supérieur ou égal.
 Utiliser le vocabulaire : égal, différent, inférieur strictement, supérieur strictement,
inférieur ou égal, supérieur ou égal.
 Utiliser la demi-droite graduée pour ranger des nombres décimaux.
 Ranger des nombres décimaux dans l'ordre croissant, ou dans l’ordre décroissant.
 Reconnaître les symboles : = ; ≠ ; ≥ ; ≤ ; < ; >.
 Utiliser les symboles : = ; ≠ ; ≥ ; ≤ ; < ; > pour comparer des nombres.
PREREQUIS : Nombre décimaux arithmétique,
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : Excellence 6e ; CIAM 6e
 Programme de mathématiques de Février 2006
 Webographie : http://www.mathovore.fr, consulté le 20/ 01/ 2015 à 8 h 30 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques.

PLAN DU COURS
I° Comparaison de deux nombres entiers III - 3) Rangement de nombres entiers
naturels naturels :
I – 1) Activité : III - 4) Exercice d’application :
I – 2) Vocabulaire: IV° Ranger plusieurs nombres décimaux
I – 3) Exemples : IV - 1) Activité :
I - 4) Exercice d’application IV - 2) Graduation d’une demi-droite par des
II° Comparaison de deux nombres nombres décimaux ;
décimaux IV - 3) Rangement de nombres décimaux :
II – 1) Activité :  Ordre croissant :
II – 2) Règles de comparaison de deux  Ordre décroissant :
décimaux : IV – 4) Exercice d’application :
III° Ranger plusieurs nombres entiers V° Encadrement
naturels V - 1) Activité :
III - 1) Activité : V - 2) Exemples :
III - 2) Graduation d’une demi-droite par des V - 3) Exercice d’application :
nombres entiers naturels :
 Ordre croissant :
 Ordre décroissant :
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

13
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

INTRODUCTION (5min)
Du point de vue programme ce chapitre est une suite logique de la notion d’ordre dans
l’ensemble ℕ.
Ainsi nous renforcerons ces acquis.
Ce qui nous donnera donc l'occasion d'introduire : des propositions du type : « …est inférieur
ou égal à.. . », « …est strictement supérieur à… », « …est différent de… » Les symboles ≥
et ≤ , > et <.
Toutefois, nous ferons beaucoup d'activités, notamment de calcul mental, pour bien assimiler
la manipulation des parties décimales et les encadrements.
Du point de vue intérêt, nous veillerons à prendre en charge des problèmes portant sur des
situations de la vie courantes.

DEROULEMENT DU COURS
I° COMPARAISON DE DEUX NOMBRES ENTIERS NATURELS :
I – 1) Activité :
1) Entre les entiers naturels dit le plus grand :
a) 5 et 9 b) 124 et 120 c) 1054 et 1045

I – 2) Vocabulaire :
 Comparer des entiers naturels c’est dire quel est le plus grand d’entre eux ou quel est le
plus petit d’entre d’eux
 Pour cela on peut se servir de symbole : ≥ (supérieur ou égal) et ≤ (inférieur ou égal),
> (strictement supérieur) et < (strictement inférieur) et / ou =.
I – 3) Exemples :
a) 76 est plus grand que 67. On écrit : 76 > 67. On lit : 76 est strictement supérieur à
67.
b) 12 est plus petit que 18. On écrit 12 < 18. On lit : 12 est strictement inférieur à 18.

I – 4) Exercice d’application
Complète avec le symbole > ; < et = : 103 … 981 ; 001…1 ; 205… 205 ; 33456… 33455.

II° COMPARAISON DE DEUX NOMBRES DECIMAUX :


II – 1) Activité :
Entre les nombres décimaux a et b dit le plus grand
1) a = 0, 5 et b = 0, 4
2) a = 2, 15 et b=3
3) a = 234, 12 et b = 234, 13
II– 2) Règles de comparaison de deux décimaux :
 Si deux décimaux ont des parties entières différentes, le plus grand est celui qui a
la plus grande partie entière.
Exemples : 6,1 > 5, 23 ; 204, 34 < 240, 34
 Si deux décimaux ont la même partie entière le plus grand est celui qui a la plus
grande partie décimale.
Exemples : 25, 10 < 25, 2 ; 5432 = 5432,00 ; 567, 24 > 567, 142

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

14
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

II° - 3) Exercice d’application


Compare les décimaux suivants :
a) 45, 3 et 45 ; b) 14, 0 et 14 ; c) 1208,89 et 120898

III° RANGER PLUSIEURS NOMBRES ENTIERS NATURELS :


III° - 1) Activité :
1) Range sur une demi-droite [𝐴𝑥) graduée en cm et orientée les nombres : 0 ; 1 ; 2 ; 4 ; 5 ;
6;…
2) Range les entiers suivants du plus petit au plus grand (c’est l’ordre croissant): 123 ; 24 ;
132 et 50.
3) Complète avec les nombres ci-dessus : … < ⋯ < ⋯ <…
4) Range les entiers naturels du plus grand au plus petit (c’est l’ordre décroissant) : 5 ; 57 ;
24 ; 04 ; 108 ; 180.
5) Complète par les entiers ci-dessus : … > … >… > … > … > …

III° - 2) Graduation d’une demi-droite par des nombres entiers naturels :


Pour graduer une demi-droite [𝐴𝑥) orientée je procède comme suit :
a) Je trace la demi-droite [𝐴𝑥) orientée du côté de x puis je la gradue régulièrement en
l’unité demandée (cm…)
b) A partir de l’origine A, marque successivement les nombres : 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; … ;… ;

Exemple :

III° - 3) Rangement de nombres entiers naturels :


 Ordre croissant :
Ranger des nombres entiers par ordre croissant c’est les écrire du plus petit au plus grand.
Exemple : les nombres 3 ; 35 ; 13 ; 1054 ; 106 ; 1045 rangés par ordre croissant donne : 3 <
13 < 35 < 106 < 1045 < 1054
 Ordre décroissant :
Ranger des nombres entiers par ordre décroissant c’est les écrire du plus grand au plus petit, les
nombres 3 ; 35 ; 13 ; 1054 ; 106 ; 1045 rangés par ordre croissant donne : 1054 >1045> 106>
35> 13 > 3
III° -4) Exercice d’application :
1) Range sur une demi-droite gradée et orientée les entiers naturels : 0 ; 3 ; 4 et 6
2) Range par ordre croissant les entiers naturels : 140 305 ; 12 ; 25 ; 1123 ; 308 ; 200001
3) Range par ordre décroissant les entiers naturels : 19; 150 ; 25 ; 15 ; 173 ; 1208 ; 38.

IV° RANGER PLUSIEURS NOMBRES DECIMAUX :


IV° - 1) Activité :
1) Range sur une demi-droite [𝐴𝑥) graduée en cm et orientée les nombres : 0 ; 0,1 ; 0,2 ;
0,4 ; 0,5 ; 0,6 ; 0,7 ; 0,8 ; 0,9 ; 1 ; …
2) Range les entiers suivants du plus petit au plus grand (c’est l’ordre croissant): 123,2 ;
24,33 ; 132 et 50,4
3) Complète avec les nombres ci-dessus : … < ⋯ < ⋯ <…
4) Range les entiers naturels du plus grand au plus petit (c’est l’ordre décroissant) : 5 ; 57,
03 ; 24,5 ; 04 ; 108,68 ; 180.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

15
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

5) Complète par les entiers ci-dessus : … > … >… > … > … > …
IV° - 2) Graduation d’une demi-droite par des nombres décimaux :
Pour graduer une demi-droite [𝐴𝑥) orientée par des nombres décimaux on procède comme dans
III° - 2)

IV° - 3) Rangement de nombres décimaux :


 Ordre croissant :
Ranger des nombres décimaux par ordre croissant c’est les écrire du plus petit au plus grand.
Exemple : les nombres 3,2 ; 35 ; 13,54 ; 1054,06 ; 106,1 ; 1045, 109 rangés par ordre croissant
donne : 3,2 < 13,54 < 35 < 106,1 < 1045,109 < 1054,06
 Ordre décroissant :
Ranger des nombres décimaux par ordre décroissant c’est les écrire du plus grand. au plus petit.
Exemple : les nombres 3,2 ; 35 ; 13,54 ; 1054,06 ; 106,1 ; 1045, 109 rangés par ordre
décroissant donne : 1054,06 >1045, 109 > 106,1> 35> 13,54 > 3,2
IV° - 4) Exercice d’application :
4) Range sur une demi-droite gradée et orientée les décimaux : 0 ; 0,5 ; 0,2 et 0,3.
5) Range par ordre croissant les décimaux : 12,77 ; 0,025 ; 11 ; 308,9 ; 200,001.
6) Range par ordre décroissant les décimaux : 19, 75 ; 15, 25 ; 15 ; 17, 3 ; 12 ; 08 ; 38.
V° ENCADREMENT
V° - 1) Activité :
1) Trouve l’entier naturel qui précède 12 puis celui qui le suit.
2) Complète par ces nombres …. < … < … . On dit qu’on a encadré le nombre 12 à l’unité
(1) près.
3) Trouve le décimal arithmétique qui précède 0, 5 puis celui qui le suit.
4) Complète par ces nombres …. < … < … . On dit qu’on a encadré le nombre 0,5 au
dixième près ou à 0,1 près.
V° - 2) Exemples :
Encadre à l’unité près, au dixième près (ou à 0,1près) puis au centième près (ou à 0,01près) le
nombre 34, 2356
- A l’unité près on a : 34 < 34,2356 < 35
- A 0,1 près on a : 34,2 < 34,2356 < 34,3
- A 0,01 près on a : 34,23 < 34,2356 < 34,24
V° - 3) Exercice d’application :
1) Donne un encadrement à l’unité de 124 puis 45, 75
2) Donne un encadrement à 0,1 près de 124 puis 45, 75
3) Donne un encadrement à 0,01 près de 209, 09 puis 5, 105

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

16
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE V

MULTIPLICATION DES NOMBRES


DÉCIMAUX ARITHMÉTIQUES

DUREE : 2 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
des propriétés de la multiplication des nombres décimaux pour résoudre des problèmes.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de la leçon, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer le vocabulaire : multiplication, facteur, produit ; les propriétés : commutativité,
associativité, distributivité de la multiplication par rapport à l'addition et à la
soustraction, les rôles des nombres 1 et 0.
 Réutiliser le vocabulaire : multiplication, facteur, produit ; les propriétés : commutativité,
associativité, distributivité de la multiplication par rapport à l'addition et à la
soustraction, les rôles des nombres 1 et 0 ; la multiplication pour résoudre des problèmes.
 Calculer le produit de deux nombres décimaux.
 Multiplier mentalement un décimal par : 10 ; 100 ; 1000; 0,1 ; 0,01 ; 0,001.
 Donner un ordre de grandeur d'un produit.
PREREQUIS : addition de nombre décimaux.
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage en Maths 6e
 Manuels : CIAM 6e ; Excellence 6e
 Programme de mathématiques 6e de Février 2006
 Webographie : http://www.maths-videos.com, consulté le 26/ 01/ 2015 à 14 h 13 min.
: http://www.maths-et-tiques.fr, consulté le 26/ 01/ 2015 à 12 h 10 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques
PLAN DU COURS
I° - La multiplication : III – 1) Activités
I - 1) Activité : III - 2) Distributivité de la multiplication par rapport à
I - 2) Vocabulaire et pratique du l’addition :
calcul. III - 3) Distributivité de la multiplication par rapport à
I - 3) Exercice d’application : la soustraction :
II° Propriétés de la III - 4) Exercice d’application :
multiplication IV° Puissance : Carré d’un nombre Cube d’un
II° – 1) Activité : nombre
II – 2) Propriétés : IV - 1) Activité :
II - 3) Exercice d’application : IV - 2) Vocabulaires :
III° Propriété de la IV - 3) Exemples :
distributivité

INTRODUCTION (5min)
Dans l’intérêt de satisfaire ses besoins économiques et commerciaux (estimation de patrimoine,
intérêts, arpentage, échanges,…), l’homme a créée plusieurs opérations, dont la multiplication.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

17
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

Toutefois, ce chapitre vise à renforcer la pratique de la multiplication acquise à l’Ecole


Elémentaire. En outre, il vise aussi la découverte des propriétés permettant de simplifier
certains calculs.
Dès lors, son intérêt sur la vie sera matérialiser concrètement lorsque, nous introduirons
intuitivement les puissances sur le calcul d’aire et de volume.
DEROULEMENT DU COURS
I° - MULTIPLICATION : FACTEURS, PRODUIT, NOTATION :
I° - 1) Activité :
La distance qui sépare un élève du collège est de 2,5 km. On désire connaitre la distance
parcourue en un jour par cette élève s’il l’a parcourt 4 fois par jour.
1) Quelle opération as-tu posé ?
2) Comment appelle- t- on 2,5 et 4 ?
3) Comment appelle –t – on le résultat de cette opération ?

I - 2) Vocabulaire et pratique du calcul.


 Vocabulaire :
On a : 2,5 X 4 = 10
 Le nombre 10 est le produit.
 Les nombres 2,5 et 4 sont les facteurs du produit.
 L’opération posée est la multiplication.
 Pratique du calcule :
Pose et effectue les opérations suivantes : a) 1254 X 23 ; b) 243,06 X 5,4

 Remarque :
 L’ordre de grandeur d’un produit permet de déceler des erreurs évidentes.
 Attention ! L’ordre de grandeur d’un produit ne permet pas d’affirmer qu’un résultat est
juste.
 Preuve par neuf (voir pratique et calcul).
I - 3) Exercice d’application :
1. Soient p et q deux nombres décimaux arithmétiques tels que : p x q = 7,5.
a) Comment appelle- t-on les nombres p et q ?
b) Comment appelle- t-on le nombre 7,5 ?
2) Poser puis effectuer les produits suivants : a) 456 x 23 b) 7,81 x 9,6.
3) Calculer mentalement : a) 23,45 x 1000 = …………. b) 0,01 x 308,2009 =………….
2. Donne l’ordre de grandeur de chacun des produits : a) 305 x 98 b) 15,8 x
7,3.

II° PROPRIETES DE LA MULTIPLICATION :


II° – 1) Activité :
1) Recopie et complète le tableau
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

18
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

a b c axb bxa (a x b) x c bxc a x (b x c)


32 2,1 26
4 8,9 18,5
16,4 9 12,2
2) Compare les produits a x b … b x a, alors la multiplication est ………….
3) Compare : (ax b) x c ….. a x (b x c), alors la multiplication est ………….
4) Recopie et complète le tableau
a ax1 1xa ax0 0xa
35
204, 54
0, 26
II – 2) Propriétés :
 Propriété 1 : Commutativité
Soit a et b deux nombres décimaux on a : a x b = b x a. On dit que la multiplication est
commutative.
Exemples :
14 X 2,3 = 2,3 X 14 ; 12306,05 X 24 = 24 X 12306,05

 Propriété 2 : Associativité
Soit a, b et c trois décimaux, on a : (ax b) x c = a x (b x c). On dit que la multiplication est
associative.
Exemple : 4,5 x (6 x 9,06) = (4,5 x 6) x 9,06

 Rôle de 1 (un)
Le produit de tout décimal par 1 est égal à lui-même.
Soit a un nombre décimal, on a : a x 1= 1 x a = a.
Exemples : 807 x 1 = 807 ; 1 x 95,05 = 95,05

 Rôle de zéro (0) :


Le produit de tout décimal par zéro est nul.
Soit a un décimal, on a : a x 0 = 0 x a = 0.
Exemples : 3 x 0 = 0 ; 0 x 0 = 0 ; 0 x 57, 001 = 0
II - 3) Exercice d’application :
Calculer en ligne les expressions suivantes de manière performante en précisant les propriétés
de la multiplication ainsi utilisées.
A= 3,5  4  10  25 ; B = 38  5,7  3,4  0  9. C = 4  0,1  5  25.
D= 125  10  4  0,75  100  1.

III° PROPRIETE DE LA DISTRIBUTIVITE :


III° - 1) Activité
1) Calcule puis compare 5 x 7 + 5 x 9 et 5 x (7 + 9).
2) Même question avec : 12 x 2,5 + 12 x 6,5 et 12x (2,5 +6,5).
3) Calcule puis compare 4 x 17,3 – 4 x 10, 3 et 4 x (17,3 – 10,3).
4) Même question avec : 3,5 x 9 – 3,5 x 5 et 3,5 x (9 – 5).

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

19
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

III° - 2) Distributivité de la multiplication par rapport à l’addition :


Soit a ; b et c trois nombres décimaux. On a : a x b + a x c = a x (b + c)
Exemples : 5 x 9 + 5 x 15 = 5 (9 + 15) ; 7,2 x 2 + 7,2 x 2,5 = 7,2 x (2 + 2,5)
III°- 3) Distributivité de la multiplication par rapport à la soustraction :
Soit a ; b et c trois nombres décimaux. On a : a x b – a x c = a x (b – c)
Exemples : 15 x 300 – 15 x 65 = 15 x (100 – 65) ; 3 x 50 – 3 x 12 = 3 x (50 – 12)
III°- 4) Exercice d’application :
Calculer de deux manières différentes chacune des expressions suivantes en précisant la propriété
de la multiplication utilisée.
1. A = 3,5  (9,2 + 5,8) ; B = 3,5  (57,7 + 0,3) ; C = 40  12 ; D=
15,4  2,5.
2. E = 12  (7 - 5,5) ; G = 40  8 ; H = 15,4  2,5.

III° PUISSANCE : CARRE D’UN NOMBRE - CUBE D’UN NOMBRE :


III°- 1) Activité :
Une cuve dont la base est un carré a pour côté 4 m et pour hauteur 4 m.
1) Calculer son aire de base
2) Calcule le volume d’eau qu’elle pourra contenir lorsqu’elle est remplie.

III° - 2) Vocabulaires :
Soit a un décimal.
 Le carré de a, noté a² est le produit a x a. On lit « a au carré » ou « a exposant 2 »
Exemples : 5 x 5 = 5² ; 100 x 100 = 100² ; 15, 5 x 15,5 = (15,5)²

 La cube de a, noté a3 est le produit a x a x a. On lit « a au cube » ou « a exposant 3 »


Exemples :
3,5 x 3,5 x 3,5 = (3,5) 3 ; 4 x 4 x 4 = 4 3 ; 59 x 59 x 59 = 59 3

III° - 3) Exercice d’application :


1. Calculer les carrés des nombres suivants.7; 12; 100 ; 8,5 et 1,35.
2. Après avoir transformé sous la forme d’un produit de facteurs, calculer : 22 ; 192 ; (1,2)2
et (15,5)2.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

20
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE VI

DIVISION DES NOMBRES DÉCIMAUX


ARITHMÉTIQUES

DUREE : 4 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
des propriétés de la division des nombres décimaux arithmétiques pour résoudre des
problèmes
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de la leçon, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer le vocabulaire : dividende, diviseur, reste, quotient exact, quotient approché à
l'unité prés, aux dixièmes prés, etc. (par défaut, par excès) ; la définition de fraction, la
notation et le vocabulaire numérateur, dénominateur
 Calculer le quotient et le reste dans la division d'un entier par un entier non nul ; le quotient
approché par défaut, par excès, d'un décimal par un autre, à l'unité près, au dixième près
etc…
 Diviser mentalement par : 10 ; 100 ; 1000 ; 0,1 ; 0,01 ; 0,001 ; un décimal par : 0,25 ; 0,5 ;
0,75.
 Passer d'une écriture décimale à une écriture fractionnaire et inversement.
𝑎 𝑎 𝑎 𝑋𝑑
 Utiliser la formule : d x 𝑏= 𝑏 x d = 𝑏 ; la division pour résoudre des problèmes
 Résoudre des problèmes concrets du type « prendre une fraction d'une quantité
donnée ».
PREREQUIS : addition des nombres décimaux ; les fractions ;
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : CIAM 6e ; Excellence 6e ; CIAM 6e
 Programme de mathématiques 6e de Février 2006
 Webographie : http://www.maths-videos.com, consulté le 26/ 01/ 2015 à 14 h 13 min.
http://www.maths-et-tiques.fr, consulté le 26/ 01/ 2015 à 12 h 10 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques
PLAN DU COURS
I° Division d'un nombre décimal par un nombre entier II – 5) Division d’un décimal par 0,25 ; 0,5 ; 0,75
I - 1) Activité : II – 6) Exercice d’application :
a) Quotient entier : III° Fractions : Écriture décimale et écriture
b) Vocabulaire et pratique du calcul. fractionnaire
c) Quotient exact: III° - 1) Activité :
d) Quotient approché : III – 2) Fraction :
I – 2) Caractères de divisibilité : III – 3) Écriture décimale et écriture fractionnaire :
II° Division d’un nombre décimal par un décimal III – 4) Exercice d’application :
non nul : IV° Multiplication d’une fraction par un nombre :
II – 1) Activité : IV° - 1) Activité
𝑎
II – 2) Propriétés : IV° - 2) Multiplication d’une fraction par un
𝑏
II – 3) Division d’un décimal par 10 ; 100 ; 1000 ;… nombre :
II– 4) Division d’un nombre décimal par 0,1; 0,01; IV° - 3) Prendre une fraction d’une quantité donnée :
0,01

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

21
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

INTRODUCTION (5 min)
Dans l’intérêt de satisfaire ses besoins économiques et commerciaux (estimation de patrimoine,
intérêts, arpentage, échanges,…), l’homme a créée plusieurs opérations, dont la division.
Toutefois, ce chapitre vise à renforcer la pratique de la division acquise à l’Ecole Elémentaire.
En outre, il vise aussi la découverte des propriétés permettant de simplifier certains calculs.
DEROULEMENT DU COURS
I° DIVISION D'UN NOMBRE DECIMAL PAR UN NOMBRE ENTIER :
I – 1) Activité :
Une mère de famille est rentrée du marché avec 26 bonbons pour ces 4 enfants.
Dites combien de bonbons aura chaque enfant puis combien lui reste- t – il.

a) Quotient entier :
La division de 34 par 4 donne le nombre entier 8 comme quotient. Le reste est 2.
b) Vocabulaire et pratique du calcul.

 Remarque
 Contrôle : 26 = 4 X 6 + 2
Dividende = Diviseur X quotient + reste
 Le reste d’une division est toujours inférieur au diviseur.
Ici 2 < 4
c) Quotient exact:
Lorsque le reste de la division est nul (égal à 0) on dit que le
quotient est exact.
Exemple :

d) Quotient approché :
Lorsque le reste de la division n’est pas nul, on obtient un quotient approché.
Si le quotient est un nombre entier, alors il est dit quotient entier ou quotient approché à
l’unité près par défaut.
Exemple :

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

22
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

54, 75 = 4 X 13, 68 + 0, 03. En divisant 54,75 par


4, on obtient
 13 comme quotient entier ou quotient
approché à l’unité près par défaut ;
 En ajoutant 1 à 13, on obtient un quotient
approché à l’unité près par excès ;
 13,6 comme quotient approché par défaut
au dixième près (1 chiffre après la virgule);
 En ajoutant 0,1 à 13,6 on obtient 13,7 comme quotient approché par excès au dixième
près ;
 13,68 comme quotient approché par défaut au centième près (2 chiffres après la
virgule) ;
 En ajoutant 0,01 à 13,68 on obtient 13,69 comme quotient approché par excès au
centième près (3 chiffres après la virgule).
I – 2) Caractères de divisibilité :
 Caractère de divisibilité par 2 :
Un entier est divisible par 2 s’il se termine par 0, 2, 4, 6 ou 8. Bref, on dit qu’un tel entier est
pair.
Exemple : 758 ; 976 sont divisible par 2

 Caractère de divisibilité par 4 :


Un entier est divisible par 4 si ses deux derniers chiffres forment un multiple de 4
Exemple: 716 ; 408 ; 624 car leur deux derniers chiffres forment un multiple de 4.

 Caractère de divisibilité par 5 :


Un entier est divisible par 5 s’il se termine par 0 ou 5
Exemple : 750 ; 975 ; 895 car ils se terminent par 0 ou par 5.

 Caractère de divisibilité par 3 :


Un entier est divisible par 3 si la somme de ses chiffres est un multiple de 3
Exemple : 750 ; 951 car la somme de leurs chiffres est un multiple de 3.

 Caractère de divisibilité par 9 :


Un entier est divisible par 9 si la somme de ses chiffres est un multiple de 9
Exemple : 756 ; 9981 car la somme de leurs chiffres est un multiple de 9.

 Caractère de divisibilité par 10 ; 100 ; 1000 :


Un entier est divisible par :
 10 s’il se termine par 0. Exemples : 4850 ; 720 ; 660 ;
 100 s’il se termine par 00. Exemples : 48500 ; 7200 ; 6600 ;
 1000 s’il se termine par 000. Exemples : 48000 ; 7000 ; 66000 ;

 Caractère de divisibilité par 11 :


 Un nombre de deux chiffres est divisible par 11 s’il est formé de 2 chiffres identiques
Exemple : 11 ; 22 ; 33 ; 44 ;

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

23
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

 Un nombre de trois chiffres est divisible par 11 si le chiffre des dizaines est égal à la
somme du chiffre des unités et du chiffre des centaines
Exemple : 143 (car 4 = 1+ 3) ; 253 (car 5 = 2+ 3)

II° DIVISION D’UN NOMBRE DECIMAL PAR UN DECIMAL NON NUL :


II – 1) Activité :
Pose et effectue : 734,32 : 26,3 (à 0,01 prés) et 69 : 6,9
a) Pose et effectue : (2 X 734,32) : (2 X 26,3) à 0,01 prés et (5 X 69) : (5 X 6,9).
b) Compare les résultats du a) et du b).

II - 2) Propriétés :
 Lorsqu’on multiplie le dividende et le diviseur d’une division par un même nombre le
quotient ne change pas.
Exemples : 86 : 8,6 équivaut à 10 X 86 : 10 X 8,6
équivaut à 860 : 86
245,75 : 8,5 équivaut à 100 X 245,75 : 100 X 8,5
équivaut à 24575 : 850
 On n’effectue pas la division avec un diviseur décimal.
II – 3) Division d’un décimal par 10 ; 100 ; 1000 ; …
 diviser un nombre par 10 revient à le multiplier par 0,1
 diviser un nombre par 100 revient à le multiplier par 0,01
 diviser un nombre par 1000 revient à le multiplier par 0,001
Dans la pratique : diviser un nombre par 10 ; 100 ; 1000..., revient à décaler la virgule de 1,
2 ou 3 rangs de la droite vers la gauche, en complétant par le nombre de zéros nécessaires.
Exemples : 47 : 10 = 4,7 7 ; 45 : 100 = 0,45 ; 46,7 : 100 = 0,467 ; 5 : 1000 = 0,005
II – 4) Division d’un nombre décimal par 0,1 ; 0,01 ; 0,01
 diviser un nombre par 0,1 revient à le multiplier par 10
 diviser un nombre par 0,01 revient à le multiplier par 100
 diviser un nombre par 0,001 revient à le multiplier par 1000

Dans la pratique : diviser un nombre par 0,1 ; 0,01 ; 0,001..., revient à décaler la virgule de
1, 2 ou 3 rangs de la gauche vers la droite, en complétant par le nombre de zéros nécessaires.
Exemples : 47 : 0,1 = 470 ; 45 : 0,01 = 4500 ; 46,7 : 0,01 = 4670 ; 5,89 : 1000 = 5890
II – 5) Division d’un décimal par 0,25 ; 0,5 ; 0,75
 diviser un nombre par 0,25 revient à le multiplier par 4
 diviser un nombre par 0, 5 revient à le multiplier par 2
 diviser un nombre par 0, 75 revient à le multiplier par 4 puis diviser le résultat
obtenu par 3.
Exemples : 8 : 0,25 = 8 X 4 = 32 ; 50 : 0,25 = 50 X 4 = 200
12 : 0,5 = 12 X 2 = 24 ; 150 : 0,5 = 150 X 2 = 300
60 : 0,75 = (60 X 4) : 3 = 240 : 3 = 80

II - 6) Exercice d’application :
Sans poser l’opération complète :
a) 327 : 10 ; 1247,769 : 1000 ; 20789 : 100
b) 456 : 0,1 ; 145,5 : 0,01 ; 0,657 : 0,001
c) 17 : 0,25 ; 845 : 0,5 ; 400 : 0,75
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

24
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

III° FRACTIONS : ÉCRITURE DECIMALE ET ECRITURE FRACTIONNAIRE :


III° - 1) Activité :
254 ………. …………..
1) Complète : 254 : 10 = 10 = … ; 567,89 = 10 ; 827,04 = 100
𝑎
2) Ecris sous la forme 𝑏 avec a un entier naturel et b peut être égal à 1 ; 10 ; 100 ; 1000 ;
…..les nombres suivants : 12 ; 12,3 ; 23,45 ; 56,124
…. …. …. 6 45
3) Complète : 0,5 = 2 ; 1,5 = 2 ; 0, 8 = 5 ; … = 5 ; …. = 9
III°- 2) Fraction :
𝑎
Soit a un entier et b un entier non nul. Le quotient de 𝑏 est une fraction. a est le numérateur,
b est le dénominateur.
Tout nombre décimal peut s’écrire sous la forme fractionnaire.
 Remarque :
 Le dénominateur d’une fraction n’est jamais nul (jamais égal à 0).
 L’écriture d’une fraction doit être simplifiée si la fraction n’est pas irréductible.
Exemples : En collaboration avec les élèves.
III° - 3) Écriture décimale et écriture fractionnaire
4 4
 Ecriture fractionnaire : 0,8 = 5 alors 5 est une écriture fractionnaire de 0,8.
43
 Ecriture décimale : 0,8 est l’écriture décimale de 5
III° - 4) Exercice d’application :
1) Calculer mentalement : a) 135 :10 ; b) 127,4 :100 ; c) 7425 :1000 ; d) 278 : 0,1 ; e) 4328,1 :
0,01 et f) 7427: 0,001.
2) Simplifier les fractions suivantes en utilisant les caractères de divisibilités : 96 ; 375
;
12 225
360
210
3) Qu’est-ce- qui’ une fraction décimale ?
4) a) Donner l’écriture fractionnaire de : 2,8 8,75 ; 7,45 et 1,5.
b) Donner une écriture simplifiée de ces fractions.
𝒂
IV° MULTIPLICATION D’UNE FRACTION 𝒃 PAR UN NOMBRE :
IV° - 1) Activité
1) Calcule puis compare 4x (3 : 5) et (4 x 3) : 5
2) Même question avec : 10x (8 : 6) et (10 x 8) : 6
3) Donne l’écriture fractionnaire de 3 :5 ; 8 : 6
… …𝑋… …𝑋…
4) Recopie et complète : 4 x (3 :5) = 4 x … = 5 ; 10(8 : 6) = ……
5) Un gâteau de forme rectangulaire à pour dimensions L= 8 cm et l = 4 cm
a) Calcule son aire.
Votre mère le partage comme l’indique la figure puis donne la partie coloriée à votre frère.

b) Quelle fraction représente le gâteau ?


c) Quelle est la fraction donnée à votre frère ? En déduire sa valeur.
𝒂
IV° - 2) Multiplication d’une fraction 𝒃 par un nombre :
𝒂
Pour multiplier une fraction 𝒃 par un nombre c, on peut utiliser les trois méthodes suivantes :

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

25
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton
𝑎𝑋𝑐
 Méthode 1 : Multiplier a par c puis diviser le résultat par b : 𝑏
𝟕 𝟕𝑿𝟑 𝟐𝟏
Exemples : x3= =
𝟐 𝟐 𝟐
𝑐
 Méthode 2 : Diviser c par b puis multiplier le reste par a : 𝑋𝑎
𝑏
𝟐𝟏 𝟖
Exemples : x 8 = 𝟐 x 21 = 4 x21 = 84
𝟐
𝑎
 Méthode 3 : Diviser a par b puis multiplier le résultat par c : 𝑋𝑐
𝑏
𝟐𝟏
Exemples : 𝟐 x 4 = 10,5 x 4 = 42
IV° - 3) Prendre une fraction d’une quantité donnée :
3 3 𝑋 25
 Prendre les 5 de 25 c’est effectuer l’opération : 5 = 15
𝒂 𝑎𝑋𝑑
 Prendre les de d c’est effectuer l’opération : avec b ≠ 0
𝒃 𝑏
Exemple : Un ouvrier gagne 46800 F par mois. Sa location lui coute les deux tiers de son
salaire. Combien lui coûte le loyer ?
2
Solution : Le prix du loyer est : 46800 X 3 = 31 200 F

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

26
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE VII

ORGANISATION D’UN CALCUL

DUREE : 4 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation des
règles d’organisation de calcul pour résoudre des problèmes.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer les règles de priorité des opérations.
 Effectuer une suite d’'opérations en appliquant les règles de priorité ; un calcul
comportant des parenthèses
 Traduire une écriture en ligne d'un calcul en schéma de calcul ; un programme de calcul
en ligne ou un schéma de calcul en énoncé mathématique ; un énoncé mathématique en
programme de calcul en ligne ou sous forme de schéma.
 Calculer une somme, un produit, un quotient en utilisant les techniques de calcul rapide.
 Utiliser les règles d'organisation pour calculer mentalement.
PREREQUIS : addition des nombres décimaux ; les fractions ;
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : CIAM 6e ; Excellence 6e
 Programme de mathématiques 6e
 Webographie : http://www.maths-videos.com, consulté le 26/ 01/ 2015 à 14 h 13 min.
http://www.maths-et-tiques.fr, consulté le 26/ 01/ 2015 à 12 h 10 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques.
PLAN DU COURS
I° Règles de priorité des opérations II° Utilisation des parenthèses :
I° - 1) Activité : II° - 1) Activité :
I° - 2) Règles et Exemples: II° - 2) Règle :
I° - 3) Schéma de calcul : II° - 3) Calcul rapide :
I° - 4) Exercice d’application : II° - 4) Exercice d’application :

INTRODUCTION (5min)
Du point de vue programme, ce chapitre est nouveau pour vous chers apprenants. Toutefois,
vous aviez appris dans les chapitres : addition, soustraction et multiplication dans D, à déplacer ;
regrouper des termes ; d’une somme, des facteurs d’un produit pour calculer de manière rapide
et efficace.
Dans ce chapitre, il s’agira d’organiser des calculs en précisant les règles de priorité et les règles
de parenthèses.
A cet effet, nous utiliserons un schéma de calcul permettant de visualiser et de comprendre
l’ordre dans lequel, on effectue les opérations.
C’est dire que les questions de rapidité, d’ordres et d’efficacité occupent une place dans
l’activité mathématique, donc dans la vie quotidienne.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

27
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

DEROULEMENT DU COURS
I° REGLES DE PRIORITE DES OPERATIONS :
I° - 1) Activité :
Une mère achète au marcher 100 F de cube magie et 5 sachets de poivre à 25 F.
Au retour, elle amène 20 billes pour ces deux enfants Moussa et Salif. Après partage Moussa
l’aîné donne 3 billes à Salif.
a) Pose sur une même ligne les opérations qu’elle doit effectuer.
b) Calcule la dépense totale.
c) Pose sur une même ligne les opérations permettant de savoir le nombre restant à Moussa.
d) Calcule le nombre de bille restant à Moussa.
I° - 2) Règles et Exemples:
 Règle :
Dans une écriture en ligne sans parenthèses
 La multiplication est prioritaire sur l’addition et la soustraction.
 La division est prioritaire sur l’addition et la soustraction.
 Exemples :
a) 30 + 35 X 2 = 70 + 30 (je calcule d’abord 35 X2 et j’ajoute 30
= 100
b) 150 : 3 - 5 = 50 – 5 (je calcule d’abord 150 :3 et j’enlève 5
= 45
I° - 3) Schéma de calcul :

I° - 4) Exercice d’application :
Calculer chacun des expressions en utilisant les schémas de calcul
A = 84 : 4  2 et B = 38  2 : 19  5 : 3.
II° UTILISATION DES PARENTHESES :
II° - 1) Activité :
Un père achète un cahier de 200 pages et un stylo bleu à chacun de ses 2 enfants. Un cahier de
200 pages coûte 525 F et un stylo 100 F l
a) Laquelle des opérations ci-dessous, permettent de
trouver la somme dépensée ? 525 + 3X100 ; 3 (525 +
100) ; (525 X 3) + 100
b) Recopie puis complète
c) Donne l’écriture en ligne correspondant au programme de calcul ci-dessous :

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

28
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

II° - 2) Règle et Exemples:


 Règle : Dans une écriture en ligne les opérations entre parenthèses sont
prioritaires.
 Exemple :
Pour calculer 8 x (300 + 5), je calcule d’abord 300 + 5 = 305 puis je multiplie 305 par 8. Ce qui
donne 2440
Soit : 8 x (300 + 5) = 8 x 305
= 2440
 Remarque :
Dans une écriture en ligne comportant des crochets, les opérations entre parenthèses
contenues dans les crochets sont prioritaires.
[48,5  3 - 4  (5,7 – 3,2)] : 5 = (48,5 x 3 – 4 x 2,5)
= 1455 - 10
= 1445

II° - 3) Exercice d’application : Calcul rapide :


A = 4 ,3 + 2  [12 - (7 – 13 : 2)] ; B = 13 ,5 - [8 + (12,5 : 5 – 1,5)].
C = [3,5 + 2  (4,7 – 2,9)]  3 + 15 : 3 – 6 ,3 ; D = [13 + 5 : 2 – (14 - 13) + 12  3].

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

29
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE VIII

NOMBRES DECIMAUX FRELATIFS

DUREE : 8 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
des nombres relatifs pour résoudre des problèmes.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer les ensembles Z et ID ; les règles de l’addition des nombres décimaux
relatifs ; les règles de la soustraction de deux nombres décimaux relatifs.
 Utiliser les règles de l’addition des nombres décimaux relatifs.
 Déterminer l'opposé d'un nombre relatif.
 Utiliser les règles de la soustraction de deux nombres décimaux relatifs
PREREQUIS : Opérations dans IN et dans ID
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : CIAM 6e ; Excellence 6e
 Programme de mathématiques 6e
 Webographie : http://www.maths-videos.com, consulté le 13/02/2015 à 15 h 30 min.
http://www.mathovore.fr 13/02/2015 à 15 h 00 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques.
PLAN DU COURS :
I° Nombre décimal relatif III° Addition et soustraction de deux nombres
I – 1) Activité : décimaux relatifs
I – 2) signe d’un nombre décimal : III – 1) Activité :
I – 3) Notation : Ensembles : IN ; Z et ID III – 2) Addition de deux décimaux relatifs de même
I – 4) Propriété : signe
I – 5) Exercice d’application : III – 3) Addition de décimaux relatifs de signes
II° Valeur absolue : opposés
II – 1) Valeur absolue d’un décimal relatif et Notation III – 4) Soustraction de deux décimaux relatifs
II – 2) Nombres décimaux relatifs opposés III – 5) Exercice d’application
II – 3) Exercice d’application :

INTRODUCTION (5min)
Du point de vue historique, c’est DIOPHANTE qui a émis l’idée de nombre relatif depuis plus
250 av JC. La réflexion ayant poursuit son cours, au VIIème siècle BRAHMAGUPTA précise :
« Une dette retranchée de 0 devient un gain ». En 1544 STIFEL fait adopter les signe + et –
aux nombres.
Mais il a fallu attendre 177O, pour qu’ils obtiennent grâce à EULER un statut de nombre et
pour leur caractère d’artifice de calcul.
Donc du point de vue programme, l’étude des nombres décimaux relatifs est tout à fait nouvelle
en 6e mais elle nécessite une réelle formalisation mathématiques afin de rendre désormais,
toujours possible la soustraction.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

30
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

DEROULEMENT DU COURS
I° NOMBRE DECIMAL RELATIF :
I – 1) Activité :
Cinq élèves dont les initiales de leurs noms sont : A ; B ; C ; D et E ont reçu respectivement les
sanctions suivantes après un devoir de maths : (+4) ; (+2) ; (− 1) ; (− 2) et (+ 5)
1) Trace une droite graduée en cm d’origine O et dont le point I a pour abscisse (+1).
2) Place sur cette droite les points A (+4) ; B (+3) ; C (− 1) ; D (− 2) et E (+ 5)
3) Mesure les distances OB ; OD ; AE ; AC et OE.
4) Compare les distances OB et OD.
5) Que peut – on dire des abscisses des points B et D : sans leurs signes ? avec leurs signes ?
I – 2) signe d’un nombre décimal : nombre décimal positif, nombre décimal négatif
 Tout nombre décimal précédé d’un signe (+) est un nombre décimal relatif positif,
plus grand que zéro.
Exemples : + 5 ; + 7, 5 ; …
 Tout nombre décimal précédé d’un signe (−) est un nombre décimal relatif négatif,
plus petit que zéro.
Exemples : – 3, 5 ; – 100 ; – 0, 5

 Remarque : le nombre 0 (zéro) est le seul décimal relatif qui soit à la fois positif et
négatif. On dit que zéro n’est ni + 0, ni – 0. On l’écrit toujours 0 sans aucun signe
devant.

I – 3) Notation : Ensembles : IN ; Z et ID
 L’ensemble des entiers naturels est noté IN
 L’ensemble des décimaux arithmétiques est noté D
 Tout entier naturel précédé d’un signe (+) ou (-) est appelé entier relatif. L’ensemble
des entiers relatifs est noté ℤ
 L’ensemble des décimaux relatifs est noté ID
I – 4) Propriété :
IN ⊂ D ⊂ ℤ ⊂ ID
I – 5) Exercice d’application :
1) Compléter les pointillés par  ou  : (-7)… IN; (+1, 5)… ID; (+11)… Z +; (-7)… D; (- 7)…
Z; (- 15)… Z +;
(-13, 5)… ID ; 0… ID ; - 11, 5 … Z -
2) On considère les nombres décimaux relatifs ci-dessous : (- 1,3) ; (+ 10) ; (-3,8) ; (-1) ; (+
1,3) ; (+ 18) ; (+1) ; (- 9 ,18) ; (-18) et (-10).
a) Ecrire l’ensemble A des décimaux relatifs positifs.
b) Ecrire l’ensemble B des décimaux relatifs négatifs.
c) Ecrire l’ensemble C des entiers relatifs.

II° VALEUR ABSOLUE :


II – 1) Valeur absolue d’un décimal relatif et Notation
La valeur absolue d’un nombre décimal relatif est un nombre décimal sans son signe (+)
ou (-).
Donc la valeur absolue est toujours positif ou nulle.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

31
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

Soit a un nombre décimal relatif. On note |𝑎| et on lit « valeur absolue de a. »


Exemples :
II – 2) Nombres décimaux relatifs opposés :
Deux nombres décimaux relatifs de signes différents qui ont la même valeur absolue sont dits
opposés.
Soit a un décimal relatif. On note opp (a) et lit « opposé de a »
Exemples : l’opposé de + 9 est – 9 : opp (+9) = - 9 ; l’opposé de – 14,5 est + 14,5 : opp (-14,
5) = + 14 ; 5

 Remarque :
Tout nombre décimal relatif a peut-être représenté sur une droite graduée orientée par
un point M.
Le nombre a est appelé abscisse du point M.
Exemple :

L’abscisse de A est – 2
L’abscisse de O est 0 et l’abscisse de C est + 2
II – 3) Exercice d’application :
1) recopie et compète : a) opp (-3) =…….. ; opp (+7,5) = ……. ; c) opp (-15,5) =……..
2) Ecrire les décimaux relatifs sans symbole de valeur absolue .
a)  3 =…….. b)  7,5 =…….. c)  15,5 =……..
3)
4) Détermine les abscisses des points K ; L et N puis place le point E d’abscisse - 1

5) Une distance étant toujours positive, calcule les distances OA ; ON et OL.


III° ADDITION DE DEUX NOMBRES DECIMAUX RELATIFS :
III – 1) Activité :
Romain aime bien faire son travail. En récompense, ses parents lui donnent un peu d’argent de
poche.
Romain note (+2) le fait de gagner 2 billet de cinq cents et (-2) le fait de dépenser ces deux billets.
Recopier et compléter le tableau du bilan ci-dessous.
Lundi +5 +2 +7
Mercredi +5 -5 …..
Vendredi -10 -5 …..
Dimanche -12 +9 ……
III – 2) Addition et soustraction de deux décimaux relatifs de même signe
 Règle : Pour additionner deux décimaux relatifs de même signe, on conserve le signe
puis on additionne leurs valeurs absolues.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

32
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

 Exemples : (+ 15) + (+ 105,5) = + (15 + 105,5) = 120,5 ; (-5,5) + (- 7,6) = - (5,5 +7,6)
= - 13,1
III – 3) Addition de décimaux relatifs de signes opposés
 Règle :
Pour additionner deux décimaux relatifs de signe contraires, on fait la différence de leur
valeur absolue et le signe du résultat est le signe du décimal relatif qui a la plus grande
valeur absolue.
 Exemple : (+ 18,75) + (- 5, 25) = + (18,75 – 5,25) = + 13,50 ; + 7, 12 + (- 19,12) = -
(19,12 – 7,12) = - 12
III – 4) Soustraction de deux nombres décimaux relatifs
 Règle de signes : + (-) = - (+) = - et +(+) = - (-) = +
Pour soustraire deux décimaux relatifs il suffit d’ajouter au premier l’opposé du second
en respectant la règle des signes ci-dessus.
 Exemples : (- 12) – (+ 32,05) = - 12 + opp (+ 32, 05) = - 44,05 ; (+120) – (+ 20) = +120
+ opp (+ 20) = + 100
III – 5) Exercice d’application
1) Déterminer le signe de la somme de chacune des expressions suivantes :
A = (+13, 5) + (+11); B = (-8, 5) + (-12, 4)
2) Calculer chacune des additions : A = (+7) + (+16) ; B = (-6,5) + (-13,5) ; C = (+13, 5) +
(-11)
3) Calculer chacune des soustractions suivantes : A = (+7, 5) - (-13, 5); B = (-6, 5) - (+12, 3)
C = (+ 1, 5) - (-18, 5); D = (+7, 5) – (+13, 5)

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

33
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE IX

REPERAGE SUR LA DROITE ET LE PLAN

DUREE: 4 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation du
repérage sur une droite ; dans un plan pour résoudre des problèmes.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer le vocabulaire: origine, unité, abscisse, axe; repère orthonormal, coordonnées
(abscisse, ordonnée).
 Identifier : origine, unité, abscisse, axe; repère orthonormal, coordonnées (abscisse,
ordonnée).
 Donner : l'abscisse d'un point sur une droite graduée ; les coordonnées d'un point dans
un repère orthonormal.
 Placer : sur un axe un point dont on connaît l'abscisse ; dans un repère orthonormal un
point dont on connaît les coordonnées.
 Repérer : sur une droite graduée un point ; un point dans le plan muni d’un repère
orthonormal.
 Encadrer l'abscisse positive d'un point.
PREREQUIS : droite ; droites perpendiculaires ;
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : CIAM 6e ; Excellence 6e
 Programme de mathématiques 6e de Février 2006
 Webographie : http://www.mathadoc.sesamath.net, consulté le 06 / 08 /2019 à 11 h 33 min.
http://www.lewebpedagogique.com, consulté le 06 / 08 / 2019 à 11 h 38 min
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques.
PLAN DU COURS
I° Repérage sur une droite II – 2) Vocabulaires
I – 1) Activité II – 3) Méthode pour placer un point de
I – 2) Vocabulaires coordonnées connues dans un repère:
I – 3) Méthode pour placer un point sur une II – 4) Méthode pour trouver les coordonnées
droite graduée: d’un point placé dans un repère orthonormal:
I – 4) Exercice d’application: I – 3) Exercice d’application:
II° Repérage sur le plan
II – 1) Activité

INTRODUCTION (5 min)
Le concept de movement est fondamental pour caractériser la vie terrestre. Dès lors, pour fixer
un événement dans le temps ou se situer par rapport à sont milieu de vie, l’homme a besoin de
repère. Naturellement, le soleil, la lune, l’étoile polaire et les saisons sont des éléments qui
répondent à ce besoin.
Ainsi, pour parvenir à ce même fin, l’homme a inventé la boussole.
Dans ce chapitre, tu apprendras à te repérer sur une droite, sur un plan afin de mieux cerner ce
concept de repérage dans d’autres domaines de la vie comme la géographie, la physique; …

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

34
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

DEROULEMENT DU COURS
I° REPÉRAGE SUR UNE DROITE:
I – 1) Activité:
1) Tracer une droite (xy) puis place sur cette droite le point O.
2) Place un point I sur la demi- droite [𝑂𝑦) tel que OI = 1 cm.
3) Sur la droite (xy) place un point A tel que OA = 2 cm. Combien de positions peux- tu
avoir pour le
point A?

I – 2) Vocabulaires:
 La droite (xy) est appelée droite graduée de repère (O; I).
 A tout point de cette droite (xy) on peut associer un unique nombre relatif appelée abscisse
de ce point.
 Le point O est appelé origine du repère, son abscisse est 0.
 L’abscisse du point I est + 1.
 L’abscisse du point A est + 3
 L’abscisse du point B est – 4
 La droite (xx’) munie du repère (O; I) est appelée axe.
 Tout point situé avant l’origine du repère a une abscisse negative.
 Tout point situé après l’origine du repère a une abscisse positive.
I – 3) Méthode pour placer un point sur une droite graduée:
Pour placer un point M d’abscisse n sur une droite graduée munie d’un repère (O; I), on
procéde comme suit:
 Trace la droite puis place le repère (O; I)
 A l’aide du compass, je reproduis n fois le segment [𝑂𝐼] sur une des demi – droite selon
le signe de n.
Exemple: Place le point M d’abscisse + 2 et le point N d’abscisse – 2.

I – 3) Exercice d’application:
On considère l’axe ci- contre

1) Déterminer graphiquement les abscisses des points : A ; B ; I ; M ; N ; et P.


2) Placer les points : K ; L et Q d’abscisses respectifs : -3 ; - 0,5 et +3,5.
3) Déterminer les distances : OM ; OP ; ON et OB.
4) En déduire les distances MP et BN.
II° REPÉRAGE SUR LE PLAN:
II – 1) Activité:

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

35
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

1) Trace deux droites (xx’) et (yy’) perpendiculaires en O tel que: (O; I) et (O; J) soient les
repères respectifs sur (xx’) et (yy’) et OI = OJ = 1 cm
2) Place sur (xx’) le point Ex d’abscisse + 3 et sur (yy’) le point Ey d’ordonnée + 2.
3) La parallèle à (yy’) passant par Ex et la parallèle à (xx’) passant par Ey, se coupent en
E
II – 2) Vocabulaires
 Les deux axes perpendiculaires: (xx’) munie du repère (O; I) et (yy’) munie du repère
(O; J) constituent un repère (O; I; J) appelé repère orthonormal.
 (xx’) est l’axe des abscisses
 (yy’) est l’axe des ordonnées
 Le point E a donc pour abscisse + 3 et pour ordonnée + 2. On dit que E a pour
coordonnées
 Tout point situé sur l’un de ces axes a l’une de ses coordonnées nulles:
 Situé sur l’axe (xx’), le point I a pour coordonnées : I (1; 0)
 Situé sur l’axe (yy’), le point J a pour coordonnées : J (0; 1)
II – 3) Méthode pour placer un point de coordonnées connues dans un repère:
Pour placer un point M (xM; yM) dans le plan muni d’un repère orthonormal (O; I; J) procède
comme suit:
 Trace le repère (O; I; J)
 Trace en pointillés la parallèle à l’axe (ox)
passant par l’abscisse xM.
 Trace en pointillés la parallèle à l’axe (oy)
passant par l’ordonnée yM.
 Le point que tu churches à placer est alors le
point de rencontre de ces deux droites en
pointillés nomme- le maintenant.
Exemple:
Place dans un repère orthonormal les points A (- 3; +1) et B (-2; -3)
II – 4) Méthode pour trouver les coordonnées d’un point placé dans un repère
orthonormal:

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

36
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

Pour trouver les coordonnées d’un point M dans le plan muni d’un repère orthonormal (O; I; J)
procède comme suit:
 Trace en pointillés la parallèle à l’axe (oy)
passant par le point M. Elle coupe l’axe
(ox) en xM abscisse du point M
 Trace en pointillés la parallèle à l’axe (ox)
passant par le point M. Elle coupe l’axe
(oy) en yM ordonnée du point M
 Les coordonnées du point M que tu
churches sont alors retrouvées, lis et
nomme-les.
Exemple: Indique les coordonnées des points M et N dans le plan muni du repère orthonormal
(O; I; J)
Ainsi, on a: M (+ 4; + 3) et N (- 3; + 2)
II – 3) Exercice d’application:
1. Dans un repère orthonormé, marquer les points : M (-4 ;-3) ; N (-3 ;-4) ; P (+3 ;+4) et Q
(+4 ;+3).
2. Quelle est la nature du quadrilatère MNPQ ?

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

37
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE X

PROPORTINNALITE
DUREE: 4 HEURES
OBJECTIF GENERAL: Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation de
la proportionnalité pour résoudre des problèmes.
OBJECTIFS SPECIFIQUES: Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de:
 Restituer le vocabulaire : tableau de correspondance, tableau de proportionnalité,
coefficient de proportionnalité, taux, pourcentage, échelle, agrandissement, réduction ;
la notation %.
 Reconnaître une situation de proportionnalité à partir : d'un tableau de correspondance
d'un énoncé.
 Exploiter une situation de proportionnalité à partir : d'un tableau de correspondance d'un
énoncé
 Compléter un tableau de proportionnalité.
PREREQUIS: Pourcentage; taux d’intérêt; échelle; les 4 opérations
SOURCES:
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : CIAM 6e ; Excellence 6e
 Programme de mathématiques 6e de Février 2006
 Webographie : http://www.maths-videos.com, consulté le 26 / 01 / 2015 à 13 h 32 min.
 http://www.mathovore.fr, consulté le 26 / 01 / 2015 à 14 h 15 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques.
PLAN DU COURS
I° Nombres proportionnels II – 2) Définition
I – 1) Activité II – 4) Échelle:
I – 2) Tableau de proportionnalité II – 5) Exercice d’application
I – 3) Reconnaissance d’un tableau de III° Egalité du type a x … = b
proportionnalité III – 1) Activité
I – 4) Exercice d’application III – 2) Méthode de résolution
II° Pourcentage: III – 4) Exercice d’application
II – 1) Activité

INTRODUCTION (5 min)
A l’école élémentaire, tu as eu à étudier de manière intuitive des situations de proportionnalité
à travers les concepts de pourcentage; d’échelle; de taux d’intérêt.
Dans ce chapitre, il s’agira alors d’une consolidation des acquis précédents en ce plaçant dans
des situations concrètes de proportionnalité où nous tâcherons à trouver un décimal c tel que: a
×c=b
Ainsi, vous arriverez à consolider l’étude de la proportionnalité que nous vivons
quotidiennement dans nos milieux de vie.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

38
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

DEROULEMENT DU COURS
I° NOMBRES PROPORTIONNELS:
I – 1) Activité
A la boutique de Yoro, 5 paquets de biscuits coûtent 250 F
1) Recopie et complete le tableau
Nombre de 1 2 5 8
paquets
Prix à payer en 250
FCFA
2) Explique une méthode te permettant de compléter les valeurs de la deuxième ligne.
3) Par quelle opération peut – on retrouver les valeurs de la première ligne à partir de celles
de la deuxième?
I – 2) Tableau de proportionnalité:
Un tableau de proportionnalité est un tableau dans lequel, les valeurs d’une ligne s’obtiennent
en multipliant (ou en divisant) par un même nombre les valeurs de l’autre ligne.
Exemple : chez le boulanger, les deux grandeurs sont le nombre de baguettes et le prix à
payer

nombre de baguettes 1 3 5 7 X 100


: 0,01
Prix (FCFA) 100 300 500 700
 Ce tableau est un tableau de proportionnalité car le nombre de baguettes est proportionnel
au prix à payer.
 Le coefficient de proportionnalité est 100.
I – 3) Reconnaissance d’un tableau de proportionnalité
Pour prouver qu’un tableau traduit une situation de proportionnalité il faut:
 Diviser chaque valeur de la deuxième par la valeur de première ligne situé sur la même
colonne;
 Si les différents rapports donnent la même valeur alors le tableau est un tableau de
proportionnalité si non la situation n’est pas proportionnelle.
I – 4) Exercice d’application:
Dans un livre de recette de confitures, on trouve le tableau suivant :
Poids de prunes (kg) 4 8 10 12
Poids de confitures (kg) 5 10 12,5 15
4 8 10 12
1. Calculer chacun des quotients : ; ; ; .
5 10 12;5 15
2. Que peut-on constater ? Quelle est la signification de ce résultat ?
3. Le tableau ci-dessous est-il un tableau de proportionnalité ?
5 10 12,5 15
4. Calculer les quotients : ; ; ; . Que représentent-ils ?
4 8 10 12
II° POURCENTAGE:
II – 1) Activité
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

39
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

Sur un pot de lait sucré, on peut lire 13% de matière grasse, masse nette 630 g.
1) Que signifie 13% de matière grasse?
2) Ecris 13% sous forme de fraction décimale puis forme de d’un nombre decimal.
3) Recopie et complete le tableau suivants
Masse nette (g) 200 250 750
Masse de matière grasse (g)
Solution
1) 13% de matière grasse signifie que dans 100 g de lait il y a 13 g de matière grasse.
13
2) 13% = 100 = 0, 13
II – 2) Définition:
Un pourcentage est un coefficient de proportionnalité exprimé sous forme de fraction
décimale et dont le dénominateur est 100.

II – 3) Propriété :
Appliquer un taux de pourcentage à un nombre, c’est multiplier ce nombre par le taux de
pourcentage.
𝑥 𝑥
Autrement dit : Pour Calculer le pourcentage 100 d’une valeur a, on multiplie a par 100

Exemple: Calculons la quantité de matière grasse au taux de 20% dans un pot de 125 g ?
20
On applique le taux de pourcentage : 125 x 100 = 125 x 0,2 = 25 g

 Remarque :
 Prendre 50% d’une quantité, c’est en prendre la moitié. (on divise par 2)
 Prendre 25% d’une quantité, c’est en prendre le quart. (on divise par 4)
 Prendre 10% d’une quantité, c’est en prendre le dixième. (on divise par 10)

II – 4) Exercice d’application
Parmi 450 élèves du collège, 9 élèves sont en 6iéme et 40% des élèves sont au premier cycle
central (5ième et 4ième).
1. Combien y a-t-il d’élèves
a) Au cycle central ?
b) En 3ième ?
2. 60 % des élèves du cycle central sont en 5ième. Combien y a-t-il d’élèves
a) En 5ième?
b) En 4ième ?

III° EGALITÉ DU TYPE: a 𝒙 … = b


III – 1) Activité:
La masse d’un boeuf mis en embouche augmente de 25 g par jour.
1) De combien augmente – t – il en 7 jours? 30 jours?
1) En combien de jours sa masse augmente – t – elle de 2 kg? 5 kg?
III – 2) Méthode de résolution:
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

40
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

Pour compléter l’égalité a x … = b où a et b sont des décimaux relatif non nuls; on divise b par
a.
II – 4) Exercice d’application
Trouve les nombres qui manquent dans les égalités suivants: 6 x … = 1, 5; 0, 5 x … = 50; 15 x
… = 7,5
IV° ÉCHELLE:
IV – 1) Activité:
1
1) Dessiner à l’échelle le plan d’une terrasse rectangulaire de 66 m sur 4,20 m.
80
2) Fais apparaître sur le plan, au centre de cette terrasse, une table ronde de 1,60m de
diamètre.
IV – 2) Propriétés
 Dans un plan fait à l’échelle, les longueur sur le plan et les longueur réelles sont
proportionnelles.
 L’échelle du plan est le coefficient de proportionnalité obtenu en divisant la
longueur sur le plan par la longueur réelle.

Exemples: Sur une carte une route de 30 km est représenté par un segment de 3 cm soit à
l’échelle de 1/10
IV – 3) Exercice d’application:
Sur une carte à l’échelle de 1/25 000, la distance d sur la carte correspond à une distance D sur
le terrain.
1. Exprime d en fonction de D, puis D en fonction de d.
2. A quelle distance sur le terrain correspond une distance de 12 cm sur la carte ?
3. A quelle distance sur la carte correspond une distance sur le terrain de 1,8 km ?

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

41
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

La géométrie qui se constitue à l’époque des débuts de l’écriture est assez peu différente

des connaissances intuitives de l’homme ordinaire.

Ainsi, pas moins ! Personne n’ignore que Platon avait fait inscrire au fronton de l’entrée

de son Académie « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre », et aujourd’hui, il est peu de

professions qui n’exigent certaines connaissances mathématiques, au moins

rudimentaires.

Alors, faisons sien ce cri de cœur de Platon afin d’amener nos apprenant à comprendre à
quel point la géométrie participe à la formation de l’esprit cartésien.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

42
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE I

INTRODUCTION A LA GEOMETRIE

DUREE: 10 HEURES
OBJECTIF GENERAL: Au terme de cette révision, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
de l’observation de l’espace pour résoudre des situations problèmes portant sur des parties du
plan.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de la leçon, l’apprenant devra être capable de :
 Décrire un parallélépipède rectangle, un cube par les faces, les arêtes, les sommets ; un
cylindre par la base, et la hauteur ; une sphère par le centre et le rayon, ou le diamètre
 Reconnaître : un parallélépipède rectangle, un cube, un cylindre, une sphère ℕ; ℤ ;
𝔻; ℚ ; sur une droite des demi-droites opposées ; dans une figure codée le milieu d'un
segment.
 Restituer le vocabulaire : point, droite, demi-droite, origine d'une demi-droite, segment,
extrémités d'un segment, points alignés, ligne polygonale, polygone ; les notations [AB]
; (AB) ; (xy) ; (D) ; (d) ; [AB) ; [Ax) ; la notation AB pour la distance entre deux points
A et B ; les propriétés de l'inégalité triangulaire.
 Utiliser le vocabulaire : point, droite, demi-droite, origine d'une demi-droite, segment,
extrémités d'un segment, points alignés, ligne polygonale, polygone ; les propriétés de
l'inégalité triangulaire ; les notations [AB] ; (AB) ; (xy) ; (D) ; (d) ; [AB) ; [Ax) ; un
compas pour comparer des longueurs de segments, justifier qu'un point est le milieu
d'un segment ; la règle graduée pour : mesurer la longueur d'un segment, tracer un
segment de longueur donnée, marquer le milieu d'un segment.
 Vérifier que des points sont alignés, que des droites sont sécantes.
 Marquer un point, des points alignés, des points non alignés.
 Tracer un segment, une droite, une demi-droite, des droites sécantes, une ligne
polygonale, un polygone.
 Nommer une droite, une demi-droite, un segment, une ligne polygonale, un polygone.
 Reporter les côtés d'un polygone pour mesurer son périmètre.
 Coder des segments de même longueur.
 Calculer le périmètre d'un polygone
PREREQUIS : lignes : droite, brisée ; courbe ; droites horizontales, verticales,
perpendiculaires ; obliques ; parallèles ; polygones réguliers, irréguliers.
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage maths 6e
 Manuels : Excellence ; CIAM ;
 Programme de mathématiques de Février 2006
 Webographie : http://www.mathadoc.sesamath.net, 21 / 12 / 2011 à 06 h 57 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en mathématiques :
PLAN DU COURS:
I° Observation de l'espace : II – 7) Demi –plan :
I – 1) Parallélépipède II – 8) Points alignés:
rectangle II – 9) Points non alignés:
I – 2) Le cube II – 10) Ligne polygonale

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

43
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

I – 3) Le cylindre : II – 11) Polygone :


I – 4) La sphère : II – 12) Exercice d’application :
II° Le plan et ses parties : III° Mesure des longueurs de segments :
II – 1) Activité : III – 1) Activité :
II – 2) Plan III – 2) Longueur d’un segment, report des longueurs de
II – 3) Le point : deux segments.
II – 4) Segment: III – 3) Report de longueur d’un segment :
II – 5) Demi- droite : III – 4) Milieu d’un segment
II – 6) Droite III – 5) Périmètre d’un polygone.
a) Définition III – 6) Exercice d’application :
b) Droites sécantes IV° Inégalité triangulaire :
c) Droites disjointes: IV° - 1) Activité
d) Droites confondues: IV° - 2) Propriétés
e) Secteur IV° - 3) Exercice d’application :

INTRODUCTION (5min)
La Géométrie est la science de l'espace. A cet effet, nous nous intéresserons à la géométrie
plane c’est-à-dire celle à deux dimensions.
Ainsi du point de vue programme, l’étude de ce chapitre vous permettra d’acquérir et /ou de
consolider les premiers éléments de base de la géométrie : vocabulaire, notation, construction,
mesure afin de mieux structurer votre espace.
DEROULEMENT DU COURS

I° OBSERVATION DE L'ESPACE :
I – 1) Parallélépipède rectangle
Un parallélépipède rectangle est un polyèdre qui a
 6 faces rectangulaires dont les faces opposées et
parallèles sont égaux deux à deux.
 La ligne commune à deux faces est appelée arête
 Un parallélépipède rectangle a 12 arêtes
 Un sommet du parallélépipède rectangle est un
point commun à trois arêtes
 Un parallélépipède rectangle a 8 sommets.
Exemples:
Certain objets ont habituellement une forme parallélépipédique :
 Un morceau de savon
 Une boîte à carton contenant un tube dentifrice
 Une boîte carton contenant un portable
 Une boite de craie ; …
I – 2) Le cube
Le cube est un parallélépipède rectangle qui a :
 6 faces de forme carrées
 12 arêtes de même longueur
 8 sommets
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

44
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

I – 3) Le cylindre :
 Un cylindre droit à deux faces qui sont des disques
superposables.
 La distance qui sépare les deux faces est la hauteur du
cylindre droit.
Exemples ;
 Certains puits ont habituellement la forme d’un cylindre droit ;
 Certains pots de nescafé, de gloria ou de lait ont habituellement la forme de cylindre
droit

I – 4) La sphère :
 Une sphère est une surface fermée admettant un centre, un
rayon et un diamètre.
 Tous les points de la sphère sont à égal distance du centre.
Exemples : Le ballon de foot ou de tennis, le globe terrestre, les
billes ont habituellement la forme sphérique.

II° LE PLAN ET SES PARTIES :


II – 1) Activité :
1) Complète les phrases :
Un sommet du cube et du parallélépipède rectangle est un …. commun à trois arêtes.
2) Comment est surface de l’eau au repos ?
3) Comment est la face d’un cube ?
4) Il y a combien de points sur la face d’un cube ?
5) Sur la figure ci-contre :
a) Nomme la droite passant par les points A et B.
par quel autre point passe – t- elle ?
b) Comment sont les points A, B et C ?
c) Les droites (AB) et (AF) ont combien de point en commun ?
d) Comment sont les points F, E et C ?
e) Combien de droites peuvent- elles passer sur les points A et B ? E et C ? F et B ?

II – 2) Le point :
Le point est représenté par une croix et une lettre majuscule.
Exemple : Le sommet d’un cube est un point.
II – 3) Plan :
 Le plan est un ensemble infini de points. On le X A
note P
 La figure ci-contre représente un plan (P)
 Le point A appartient au plan P. On note A∈ (P)
Exemple : La face d’un cube représente une portion de plan

II – 4) Droite
a) Définition (5
Une droite est une partie du plan définie par deux points.
Le segment [AB] peut- être prolongé autant que l’on veut de chaque extrémité.
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

45
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

La figure ainsi obtenue représente une droite


déterminée par les ponts A et B, cette droite se
note (AB)
On a : A 𝜖 (AB), B 𝜖 (AB)
 Remarques : une droite peut être
notée :
 A l’aide de deux lettres minuscules :

 A l’aide de d’une seule lettre (minuscule/


majuscule) :

 A l’aide de deux lettres


majuscules :

b) Droites sécantes
Deux droites qui ont un point en commun sont dits
sécantes en ce point. (xy) et (D) sont sécante au point I.
 Remarque :
 Par un point du plan, il ; passe une infinité de droites.
 Par deux points distincts du plan, il passe une et une seule droite.

c) Droites disjointes:
Deux droites disjointes sont deux droites qui n’ont aucun
point en commun.

d) Droites confondues:
Des droites confondues passent toujours par les
mêmes points.
Les droites (AB) et (D) sont confondues.
e) Secteurs :
Deux droites sécantes partagent un plan en quatre secteurs.
II – 5) Segment:
Un segment est une partie d’une droite limité par deux points
appelés extrémités.

On le note [AB] et on lit « le segment AB » Les points A et B sont les extrémités du segment
[AB]
Exemple : L’arête d’un cube représente un segment de droite
II – 6) Demi- droite :
En prolongeant le segment [AB] du côté de l’extrémité B, on
obtient la demi- droite d’origine A noté [AB)
A et B appartiennent à la demi- droite[AB), on note A 𝜖 [AB), B 𝜖 [AB)

II – 7) Demi –plan :

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

46
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

Une droite (∆) partage un plan P en deux parties appelées demi-plan de frontière (d).

 Remarque : La droite (∆) est une partie du plan P.


On note (∆)⊂ (P)

II – 8) Points alignés
Les points situés sur une même droite sont alignés
alors les points A, B et C sont alignés.

II – 9) Points non alignés :


Lorsque les points ne sont pas situés sur une même droite, on dits qu’ils sont non alignés. Les
points F, E et C sont non alignés.
 Remarque :
 Pour parler de points alignés ou non alignés, il faut au moins trois points. Donc jamais
deux points sont dits alignés ou non alignés.
 Des points marqués séparément sont dits distincts. Dans le cas contraire, ils sont dits
confondus.

II – 10) Ligne polygonale :


Une ligne brisée ouverte est appelée ligne polygonale
ABCD est une ligne polygonale

II – 11) Polygone :
 Une ligne polygonale fermée est appelée polygone.
 Le segment qui joint deux segments non
consécutifs est appelé diagonale du polygone.
ABCD est un polygone, [BC] et [AD]sont les diagonales du
polygone.

II – 12) Exercice d’application :

1) Nomme le polygone et ses diagonales.


2) Nomme deux segments, deux droites.
3) Nomme deux droites sécantes.
4) Nomme deux droites disjointes
5) Nomme trois points alignés
6) Vrai ou faux : A 𝜖(AB)….; E 𝜖(AB)….; E 𝜖(AC)… ; E 𝜖 (BD)….

III° MESURE DES LONGUEURS DE SEGMENTS :


III° - 1) Activité :
1) Trace un segment [AB]
2) Détermine avec ta règle graduée sa longueur
3) Détermine le milieu de ce segment.

III° - 2) Longueur d’un segment, report des longueurs de deux segments.


6 cm est la mesure de la longueur du segment [AB] :
On note AB = 6 cm
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

47
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

III° - 3) Report de longueur d’un segment :


Exemple et manipulation: 1) Trace un segment[AB].
2) Marque les points C et D distincts et non alignés avec A et B tel que AB = CD.

Codage :
Des segments de même longueur sont marqués avec un
même signe appelé code.

Applications !

III° - 3) Milieu d’un segment


Le milieu d’un segment est le point qui le
partage en deux segments de même
longueur

III° - 4) Périmètre d'un polygone :


Le périmètre d’un polygone est la somme des longueurs de ses segments.
III – 5) Exercice d’application:
On donne le polygone ci –contre, calcule son périmètre p.

IV° INEGALITE TRIANGULAIRE :


IV - 1) Activité :
Soit V1 et V2 deux voyageurs reliant chacun trois
villages A et B dans les cas suivants :
1) 1er cas : le voyage V1 relie les villages A et B en
passant par un village M1 tel que M1 𝜖 [AB]
2) 2e cas : le voyageur V2 relie les villages A et B
mais passe par un village M2 tel que M2 ∉ [AB]
3) Calcule puis compare la distance parcourue par chacun d’eux.
IV - 2) Propriétés :
Soit un segment [AB] et M un point du plan.
 Si M est sur[AB], alors AM + MB = AB :

 Si M n’est pas sur[AB], alors AM + MB > AB :


IV - 3) Exercice d’application :
1) Construis un triangle équilatéral IJK de 4 cm de
côté.
2) Compare IJ et JK + IK

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

48
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE II

DROITES PERPENDICULAIRES ET
DROITES PARALLELES

DUREE : 8 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de cette révision, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
des propriétés de droites perpendiculaires et de droites parallèles pour résoudre des problèmes.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de la leçon, l’apprenant devra être capable de :
 Construire avec la règle et l’équerre, avec la règle et le compas la droite perpendiculaire à
une droite donnée, passant par un point donné ; la médiatrice d'un segment ; la droite
parallèle à une droite donnée passant par un point donné.: à la règle graduée et à
l'équerre ou à la règle et au compas ;
 Vérifier à l'aide de la règle et de l'équerre que deux droites sont perpendiculaires.
 Coder des droites perpendiculaires.
 Restitue et utiliser : deux droites perpendiculaires dans des configurations géométriques ;
la notation ; la définition de la médiatrice d'un segment ; dans une figure codée la
médiatrice d'un segment.
 Vérifier à l'aide de la règle et de l'équerre que deux droites sont parallèles.
 Restituer et utiliser la notation // ; les propriétés du parallélisme et restituer deux droites
parallèles dans des configurations géométriques
PREREQUIS : Introduction à la géométrie ;
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : Excellence ; CIAM ;
 Programme de mathématiques de Février 2006
 Webographie : http://www.mathovore.fr, consulté le 17/ 01/ 2015 à 21 h 30 min.
http://www.mathsvidéos.comm, consulté le 17/ 01/ 2015 à 21 h 30 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques
PLAN DU COURS
I° Droites perpendiculaires II° - 2) Définition :
I° - 1) Présentation, notation, codage II° - 3) Propriétés :
I° - 2) Construction de droite perpendiculaire à II° - 4) Exercice d’application :
une droite passant par un point donné III° Droites parallèles
I° - 3) Propriété : III° - 1) Activité
I° - 4) Exercice d’application III° - 2) Définition et Notation:
II° Médiatrice d'un segment [AB] III° - 3) Propriétés :
II° - 1) Activité : III° - 4) Exercice d’application :
INTRODUCTION (5min)
Du point de vue programme, vous aviez commencé depuis l’Ecole Elémentaire, à étudier la
notion de droites perpendiculaires et de droites parallèles.
En 6ème, ce chapitre vous permettra de consolider vos acquis et d’enrichir votre :
 savoir (Vocabulaire et Propriétés) ;
 savoir-faire (utilisation d’instrument géométriques pour faire des constructions, ainsi que
l’utilisation des propriétés pour des justifications)
Ceci étant, j’invite chacun de vous à accorder une importance particulière à ce cours.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

49
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

DEROULEMENT D COURS
I° DROITES PERPENDICULAIRES :
I - 1) Présentation, notation, codage :
I - 1 – a) Présentation
Par un double pliage ou à l’aide de l’équerre, on
fabrique des droites perpendiculaires.
I - 1 – b) Notation :
Soit (D) et (D’) deux droites perpendiculaires.
On note : (D) ⊥ (D’). On lit (D) est perpendiculaire à (D’).
I - 2) Construction de droite perpendiculaire à une droite passant par un point donné
 A l’aide de la règle et de l’équerre :
Pour construire deux droites perpendiculaires avec la
règle et l’équerre procéde comme suit :
 Place l’équerre et trace bien l’angle droit
 Utilise la règle pour prolonger de part et d’autre
chacune des demi-droites formant l’angle droit
 Tu obtiens ainsi deux droite perpendiculaires.
 A l’aide de la règle et du compas :
Pour construire deux droites perpendiculaires avec la règle et le compas procéde comme
suit :
 Trace avec la règle la première droite (D)
 Marque sur la droite (D) deux points
distincts A et B
 Trace des arcs de cercles sur chaque demi-
plan de frontière (D), de centre A puis B
de même rayon r tel que
𝐴𝐵
r> 2
 Trace la droite (D’) passant par
l’intersection des arcs de cercles. Elle
coupe (D) en angle droit.
 Ainsi tu as (D) ⊥ (D’)
I - 3) Propriété :
Par un point du plan, il passe qu’une perpendiculaire à
une droite donnée.

I - 4) Exercice d’application :
1. Marque trois points A, B et H distincts du plan
2. Combien de droites peut-on tracer passant par H et perpendiculaire à (AB) ? Faire la figure.
II° MEDIATRICE D'UN SEGMENT [AB] :
II - 1) Activité :
1) Construire un segment[AB].
2) Construire le point I milieu du segment [AB] avec le compas.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

50
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

3) Tracer la droite (∆) perpendiculaire à la droite (AB) support du segment [AB] passant
par I.
4) Comment appelle –t – on cette droite ?
5) Maquer un point M distincte de I sur (∆)
6) A l’aide de ton compas comparer les distances AM et MB.
II - 2) Définition :
La médiatrice d'un segment est la droite passant par le milieu de ce segment et
perpendiculaire au support de ce segment.
Configuration – Déductogramme

II - 3) Propriétés :
 Tout point de la médiatrice d'un
segment [AB] est à égale distance
de A et B.
Si (D) est la médiatrice de [AB] et M ∈ (D)
alors AM = MB.
 Tout point situé à égale distance
de A et B appartient à la
médiatrice de [AB]
Si AM = MB et si (D) est la médiatrice de [AB] alors M ∈ (D).

II - 3) Exercice d’application :
1. Donner la définition de la médiatrice d’un segment.
2. a) Construire un segment [AB] tel que : AB= 6cm.
b) Construire avec la règle graduée et l’équerre la droite (d) médiatrice du segment [AB].
3. a) Construire un segment [MN] tel que : MN= 5,1cm.
b) Construire avec le compas et la règle la droite (d’) médiatrice du segment [MN].

III° DROITES PARALLELES


III - 1) Activité :
1) Trace deux droites perpendiculaires (d1) et (∆) en un point A
2) Place un point B distinct de A sur (∆) puis trace la droite (d2) perpendiculaire à (∆)
passant par le point B
3) Quelle est la position relative de (d1) et (d2) ?
III - 2) Définition et Notation:

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

51
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

 Définition :
Deux droites sont parallèles lorsqu'elles sont
perpendiculaires à une même droite.

 Notation :
Soit (d1) et (d2) deux droite parallèles. On note : (d1) // (d2)

III - 3) Propriétés :
 Par un point donné, il passe qu’une parallèle à une droite et une seule.

 Deux droites parallèles à une même troisième sont parallèles entre elles.

 Lorsque deux droites sont parallèles, toute droite sécante à l'une est sécante à
l'autre.

 Cas particulier
Lorsque deux droites sont parallèles, toute droite perpendiculaire à l'une est
perpendiculaire à l'autre.

III - 4) Exercice d’application :


Répondre par vrai ou faux.
1. Si deux droites sont parallèles alors toute droite perpendiculaire à l’une est perpendiculaire à
l’autre.
2. Si deux droites sont perpendiculaires alors toute droite perpendiculaire à l’une est
perpendiculaire à l’autre.
3. Si deux droites sont parallèles alors toute droite parallèle à l’une est sécante à l’autre.
4. Si deux droites sont perpendiculaires alors toute droite perpendiculaire à l’une est parallèle à
l’autre.
5. Si deux droites sont parallèles alors toute droite sécante à l’une est sécante à l’autre.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

52
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE III

LE CERCLE

DUREE: 6 HEURES
OBJECTIF GENERAL: Au terme de cette révision, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
des connaissances de bases sur le cercle pour résoudre des problèmes.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de la leçon, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer puis utiliser: le vocabulaire : cercle, centre, rayon, diamètre, corde, arc,
périmètre, disque, point à l'intérieur, à l'extérieur d'un cercle.et les notations C (O ; r),
AB, cercles sécants, tangents, disjoints, concentriques ; la formule du périmètre du
cercle pour calculer sa valeur exacte (c'est à dire avec 𝜋) ou une de ses valeurs
approchées (avec 𝜋 ⋍ 3,14…).
 Utiliser le vocabulaire : cercle, centre, rayon, diamètre, corde, arc, périmètre, disque,
point à l'intérieur, à l'extérieur d'un cercle ; cercles sécants, tangents, disjoints,
concentriques
 Justifier que deux cercles sont sécants, tangents ou disjoints
 Tracer un cercle connaissant son centre et son rayon, ou un de ses diamètres ou son
centre et un de ses points.
PREREQUIS: Cercle et vocabulaire élémentaire relative au cercle
SOURCES:
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : Excellence 6e ; CIAM ;
 Programme de mathématiques de Février 2006
 Webographie : http://www.educastream.com, consulté le 044/ 08/ 2019 à 18 h 10 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques

PLAN DU COURS
I° Notion de cercle : II° Intersection de deux cercles :
I° - 1) Vocabulaire et Définition II° - 1) cercles sécants,
I° - 2) Intérieur d'un cercle, extérieur d'un II° - 2) cercles tangents,
cercle II° - 3) cercles disjoints

INTRODUCTION (5min)
Du point de vue programme, l’étude de la notion de cercle n’est pas tout à fait nouvelle. Elle
l’a été depuis l’école élémentaire où vous aviez résolu des problèmes liés au cercle.
En 6ème, il s’agira d'approfondir la notion de cercle et de vous entraîner à la manipulation
d'intersection de cercles pour comprendre et effectuer des programmes de constructions
géométriques avec la règle et le compas.
Toutefois, une notion comme celle de rayon (ou de diamètre) représentera un segment ou la
mesure d'un segment ; un diamètre pourra désigner un segment de droite ou sa mesure. Le sens
à retenir dépendra du contexte
Dès lors, du point de vue intérêt, nous veillerons à prendre en charge des problèmes portant sur
des situations de la vie courantes.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

53
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

DEROULEMENT DU COURS
I° NOTION DE CERCLE : VOCABULAIRE ET DEFINITION :
I - 1) Activité :
1) Trace un segment [𝐴𝐵] de longueur 5cm.
2) Place le point O milieu du segment [𝐴𝐵]
3) Trace le cercle de centre O passant par le point A.
4) Place les points M ; D et E tel que OM = 2,5 cm ; OD = 4 cm et OE = 2 cm
5) Situe les points A ; B ; M ; D et E par rapport au cercle
6) Comment appelle-t-on [𝑂𝐴] pour le cercle? [𝐴𝐵] pour le cercle ? [𝐴𝑀] pour le cercle ?

I -2) Définition et notation :


Le cercle de centre O et de rayon r est une ligne fermée du plan, formée par l’ensemble
des points situés à une même distance r du point O.
 est appelé centre du cercle et r est le rayon
 On le note : C (O ; r) et on lit cercle C de centre 0 et de rayon r.
I - 3) Vocabulaire :
 Diamètre :
Tout segment reliant deux points d’un
cercle (C) et passant par son centre est
appelé diamètre du cercle (C).

 Remarque :
Soit [AB] un diamètre du cercle C (O ; r)

La distance AB est aussi appelée diamètre de (C). On a : AB = 2r.

 Périmètre du cercle
Le périmètre d’un cercle de rayon r est égal à 2𝝅r ou encore 𝝅d avec d = 2r.
C’est la longueur d’un tour complet du cercle.

 Intérieur – Extérieur d’un cercle :


- Un point A appartient à C (O; r) si et seulement si OA = r
- Un point M est extérieur à C (O; r) si et seulement si OM > r
- Un point N est intérieur à C (O; r) si et seulement si ON < r
 Corde :
Soit A et B deux points d’un cercle (C).de centre O. Le segment [AB] est une corde de (C).

 Arc de cercle :
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

54
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

Les parties du cercle (C) délimitées par les points A et B sont appelées arcs du cercle.
̂ est appelé arc mineur.
- l’arc qui a la plus petite longueur notée 𝐴𝐵
I° - 4) Propriétés :
 Un cercle est entièrement déterminé soit par la donnée :
 de son centre et de son rayon.
 de son centre et d’un de ses points.
 d’un diamètre [AB].
 Il existe une infinité de cercles passant par deux points distincts A et B du plan.

I - 5) Notion de disque
 Définition : Soit un cercle C (O ; r).
Le disque de centre O et de rayon r est l’ensemble des points M du plan tels que : OM ≤
r.
 Aire d’un disque :
L’aire d’un disque de rayon r est égale 𝝅r²
I - 6) Exercice d’application :
1. Un cercle a un périmètre de 15 cm.
Calculer le rayon et le diamètre de ce cercle si  = 3.
2. Un disque a une aire de 75 m2.
Calculer le rayon et le diamètre correspondant à ce disque si  =3.
II° POSITIONS RELATIVES DE DEUX CERCLES :
II - 1) Activités :
1) Trace deux cercles distincts qui ont deux points en commun. Quelle est leur position
relative ?
2) Trace deux autres cercles qui n’ont aucun point en commun. Quelle est leur position
relative ?
3) Trace deux autres cercles qui ont un seul point en commun. Quelle est leur position
relative ?

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

55
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

II° - 2) cercles sécants : II° - 3) cercles tangents : II° - 4) cercles disjoints


Deux cercles sécants ont Deux cercles tangents ont Deux cercles qui n’ont aucun
deux points en commun. un point en commun. point en commun sont dits
cercles disjoints.

 Remarque :
 Deux cercles ayant le même centre et  Deux cercles disjoints ayant le même
le même rayon sont dits cercles centre sont dits cercles concentriques.
confondus.

II – 5) Exercice d’application :
1) Un cercle a un périmètre de 15 cm. Calculer le rayon et le diamètre de ce cercle si  = 3.
2) Un disque a une aire de 75 m2. Calculer le rayon et le diamètre correspondant à ce disque si
 =3.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

56
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE IV

SYMETRIE ORTHOGONALE PAR RAPPORT


A UNE DROITE DONNEE

DUREE: 8 HEURES
OBJECTIF GENERAL: Au terme de cette révision, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
des propriétés de la symétrie orthogonale par rapport à une droite donnée pour résoudre des
problèmes.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de la leçon, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer : deux figures symétriques par rapport à une droite ; dans une figure codée deux
points symétriques par rapport à une droite donnée ; qu'une droite donnée est un axe de
symétrie d'une figure.
 Construire le symétrique d'un point par rapport à une droite donnée à l'aide :
- de la règle et de l'équerre
- du compas
 Construire : le symétrique d'un segment, d'une droite, d'une demi-droite, d'un cercle ; quand
il existe, un axe de symétrie d'une figure simple.
 Utiliser les propriétés de l'axe de symétrie pour des constructions ; pour justifier que deux
segments ont même longueur, un point est milieu d'un segment, des points sont alignés.
PREREQUIS : Notion de point ; droite et droites perpendiculaires ; cercle ; distance ;
médiatrice ; milieu ; points alignés
SOURCES
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : CIAM 6e ; Excellence 6e
 Programme de mathématiques 6e de Février 2006
 Webographie : http://www.maths-videos.com, consulté le 26/ 01/ 2015 à 14 h 13 min.
http://www.maths-et-tiques.fr, consulté le 26/ 01/ 2015 à 12 h 10 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques

PLAN DU COURS
I° Points symétriques par rapport à une II° - 5) Symétrique d’un cercle
droite : II – 6) Exercice d’application :
I° - 1) Activité : III° Axe(s) de symétrie d'une figure :
I° - 2) Définition : III° - 1) Activité :
I° - 3) Vocabulaire : III° - 2) Définition :
I° - 4) Construction : III° - 3) Axe de symétrie d’un segment :
II° Symétrique d'une figure simple : III° - 4) Axe de symétrie d’une droite :
II° - 1) Activité : III° - 5) Axe de symétrie d’un cercle :
II° - 2) Symétrique d’une droite III° - 6) Exercice d’application :
II° - 3) Symétrique d’un segment :
II° - 4) Symétrique d’une demi- droite

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

57
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

INTRODUCTION (5 min)
Du point de vue programme, le concept de symétrie axiale est tout à fait nouveau pour vous.
Toutefois, ce chapitre est un point fort de la géométrie.
Ainsi, son étude sera essentiellement expérimentale car reposant sur la manipulation. En
termes d’intérêt, il nous permettra de comprendre la notion de figure symétrique. D’ailleurs, à
y voir de près, les figure symétriques sont aujourd’hui très utilisées dans l’art décoratif, dans la
physique (en optique) ; dans la tapisserie ; la couture ;…
DEROULEMENT DU COURS
I° POINTS SYMETRIQUES PAR RAPPORT A UNE DROITE :
I - 1) Activité :
1) Tracer une droite (D) sur une feuille simple
2) Plier la feuille sur cette ligne (D)
3) Percer la feuille. Appelle A et A’ les points obtenus
4) Tracer la droite (AA’) puis en déduire la position relative de (D) et (AA’)
5) Que représente la droite (D) pour le segment [𝐴𝐴′] ?

I - 2) Définition :
Deux points M et M’ son symétriques par rapport à une droite (D) du plan, signifie que
(D) est la médiatrice du segment [𝑴𝑴′].
Tout point de la médiatrice (D) est son propre symétrique par
rapport à (D).

 Configuration :

I - 3) Vocabulaire :
Si M et M’ sont symétriques par rapport à une droite (D), on dit aussi :
 M’ est le symétrique de M par rapport à (D) ou encore
 M est le symétrique de M’ par rapport à (D)

I - 4) Construction :
 A la règle et à l’équerre :
Pour construire le symétrique d’un point A par rapport ç une droite (D) avec la règle et le
compas :
 Trace la droite (D) puis marque le point A hors de de la droite.
 Trace la perpendiculaire à (D) passant par
A. Elle coupe (D) en un point I
 Place le point A’ tel que le point I soit le
milieu du segment [𝐴𝐴′]
Le point A’ est le symétrique de A par rapport à la droite (D). On note : S (D) (A) = A’.
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

58
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

 A la règle et au compas :
Pour construire le symétrique d’un point A par rapport ç une droite (D) avec la règle et le
compas :
 Trace la droite (D) puis marque le point M hors de de la droite.
 Avec le même écartement du
compas place sur (D) les points A
et B équidistant de M
 Sans changer l’écartement du
compas trace deux arcs de cercles
de centre A et B dans le demi-plan
ne contenant pas le point M. Leur
point d’intersection est le point M’ symétrique du point M par rapport à (D)
On note : S (D) (M) = M’
II° SYMETRIQUE D'UNE FIGURE SIMPLE :
II - 1) Activité :
1) Tracer deux droites (D) et (∆) distinctes du plans.
2) Marque sur (D) deux points distincts A et B.
3) Construire les points A’ et B’ symétriques respectifs de A et B par rapport à (∆)
4) Quel est le symétrique du segment [𝐴𝐵] ; De la demi – droite [𝐴𝐵) ?
5) Tracer un cercle (C) de centre O et de rayon OA puis une droite (D’) disjointe de (C).
6) Construire le symétrique (C’) du cercle (C) par rapport à (D’).

II – 2) Symétrique d’une droite:


Le symétrique d’une droite par rapport à une droite est une droite.
 Les symétriques de trois points alignés par rapport à une droite sont aussi alignés.
 Les symétriques de trois points non alignés par rapport à une droite, sont trois points
non alignés
Exemple : les droites (AB) et (A’B’) sont symétriques par rapport à (D)

II - 3) Symétrique d’un segment :


Le symétrique d’un segment par rapport à une droite (D) est un segment

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

59
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

 Propriété :
 Deux segments symétriques par rapport à une
droite ont même longueur.
 La symétrie orthogonale conserve la distance.
AB = A’B’
 Le symétrique du milieu d'un segment est le milieu du segment symétrique.
Exemple : les segments [𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐴′𝐵′] sont symétriques par rapport à (D).

II - 4) Symétrique d’une demi- droite :


 Propriété :
 Le symétrique d’une demi-droite par rapport à une droite est une demi- droite.

Exemple :
[𝐴𝐵) et [𝐴′𝐵′) sont symétriques par rapport à
(D).

II - 5) Symétrique d’un cercle


 Propriété :
Le symétrique d’un cercle (C) de centre O
et de rayon r par rapport à une droite (D)
est un cercle (C’) de centre O’ et de rayon
r.

II - 6) Exercice d’application :
1. Construire un segment [MN] oblique tel que : MN=5cm ; I milieu de [MN].
2. Construire une droite (d) extérieur de (MN).
3. Construire les points M’ et N’ symétrique respectifs de M et N par rapport à (d).
4. a) Quel est le symétrique de I par rapport à (d) ? Justifier la réponse.
b) Quelle est la longueur du segment [MN] ? Justifier la réponse.

III° AXE(S) DE SYMETRIE D'UNE FIGURE :


III - 1) Activité :

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

60
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

1) Utiliser du papier transparent y tracer un segment et sa médiatrice puis un cercle et un


de ces rayons.
2) Procéder par pliage pour faire découvrir l’axe de symétrie de ces figures. On pourra se
servir du compas pour percer.
III - 2) Définition :
Une figure F admet un axe de symétrie (d) lorsque la figure F par rapport à (d) est la figure elle-
même.
Elle se superpose à elle-même par pliage selon la droite (d).
III - 3) Axe de symétrie d’un segment :
Un segment admet toujours un axe de symétrie. C’est sa
médiatrice.

III - 4) Axe de symétrie d’une droite :


Une droite a pour axe de symétrie elle-même et toutes les droites qui lui sont perpendiculaires.

III - 5) Axe de symétrie d’un cercle.

Un cercle admet chacun de ces diamètres comme axe de symétrie.

III - 6) Exercice d’application :


1) Citer trois figures géométriques admettant un ou des axes de symétriques.
2) Donner deux chiffres admettant un seul axe de symétriques.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

61
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE V

LES ANGLES

DUREE : 8 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de cette révision, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
des propriétés des angles pour résoudre des problèmes
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de la leçon, l’apprenant devra être capable de :
 Réutiliser le vocabulaire : angle, sommet, côtés, angles adjacents ; angle droit, angle aigu,
angle obtus, angle plat, degré, grade, bissectrice, angles complémentaires, angles
̂ ;𝐵̂; (°) ; gr ; la configuration et tracer des angles
supplémentaires et les notations :𝐴𝐵𝐶
adjacents, un angle aigu, un angle droit, un angle obtus, un angle plat.
 Utiliser : le vocabulaire « angle droit, angle aigu, angle obtus, angle plat, degré, grade,
bissectrice, angles complémentaires, angles supplémentaires. » ; le rapporteur pour mesurer
un angle en degré, en grades.
 Déterminer la mesure d'un angle complémentaire à un angle donné.
 Calculer la mesure d'un angle supplémentaire à un angle donné
 Construire un angle de mesure donnée avec la règle et le rapporteur.
 Reproduire un angle à l'aide de la règle et du rapporteur ou de la règle et du compas.
 Construire la bissectrice d'un angle à l'aide de la règle et du rapporteur ou de la règle et du
compas.
 Réutiliser la formule de correspondance degré grade pour faire des concertions ; la propriété
relative au symétrique d'un angle ; la propriété de conservation d'un angle..
 Construire le symétrique d'un angle.
PREREQUIS : droites perpendiculaires ; distance ; médiatrice ; milieu ; points alignés ; demi
droites
SOURCES
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : CIAM 6e ; Excellence 6e
 Programme de mathématiques 6e
 Webographie : http://www.maths-videos.com, consulté le 26/ 01/ 2015 à 14 h 13 min
http://www.maths-et-tiques.fr, consulté le 26/ 01/ 2015 à 12 h 10 min
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques
PLAN DU COURS
I° notion d’angle : II – 5) angles complémentaires :
I – 1) Activité : II – 6) angles supplémentaires :
I – 2) Définition : II – 7) Exercice d’application :
I – 3) Vocabulaire : III° - Symétrique d'un angle par rapport à
I – 4) Exercice d’application : une droite
II° Mesure d'angle : III – 1) Activité
II – 1) rapporteur unités : degré, grade : III – 2) Définition
II – 2) angles superposables : III – 4) Méthode de construction
II – 3) Bissectrice d’un angle III – 5) Propriété
II – 4) Angles particuliers : III – 6) Exercice d’application

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

62
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

INTRODUCTION (5min)
Du point de vue programme, vous vous êtes déjà familiarisé avec la notion d’angle depuis
l’élémentaire.
En 6e, nous mettrons l’accent sur la mesure des angles. Donc sur l’utilisation du matériel
géométrique par les élèves.
Ainsi, Il faudra vous entraîner à utiliser un rapporteur et nous utiliserons la même notation
pour l'angle et sa mesure. Un autre accent sera mis sur la notion de la bissectrice qui peut
désigner une droite, une demi-droite, un segment.
Enfin, pour matérialiser l’utilité de ce chapitre dans la vie courante nous veillerons à prendre
en charge des problèmes portant sur des situations de la vie courantes.
DEROULEMENT DU COURS
I° NOTION D’ANGLE :
I - 1) Activité :
1) Tracer deux droites (AB) et (AC) puis en déduire leur position relative.
2) Ces droites partagent le plan en combien de parties ? Colorie-les par des couleurs
différentes.
3) Comment appelle – t- on chacun des secteurs ?

I - 2) Notion d’angle:
Deux droites sécantes partagent un plan en quatre angles.

I - 3) Vocabulaire :
a) Angle :
L’angle délimité par les deux demi – droites [𝑂𝐴) et [𝑂𝐵)
a pour :
 Sommet : le point 0
 Côtés : les demi – droites [𝑂𝐴) et [𝑂𝐵)
̂ ou 𝐵𝑂𝐴
 On le note : 𝐴𝑂𝐵 ̂

b) Angle adjacents
Deux angles sont dits adjacents s’ils :
 Ont le même sommet ;
 Ont un côté commun ;
 Sont situés de part et d’autre de ce côté commun.

̂ et 𝐵𝑂𝐶
Les angles 𝐴𝑂𝐵 ̂ sont adjacents.
̂ ou 𝐴𝑂𝐶
Attention !!! les angles 𝐴𝑂𝐵 ̂ ne sont pas adjacents car ils ne sont pas situés de part
et d’autre de leur côtés commun
I - 4) Exercice d’application :
̂ et 𝐶𝑆𝑅
Construis deux angles adjacents 𝑇𝑆𝐶 ̂ tels que 𝑇𝑆𝐶
̂ = 50° et 𝐶𝑆𝑅 ̂ = 70°.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

63
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

II° MESURE D'ANGLE :


II - 1) rapporteur unités :
Pour connaître la mesure d’un angle, on utilise le
rapporteur gradué en degré (°).

Le degré (°) et le grade (gr) sont des unités de mesure d’angle


Exemple : un angle droit mesure 90° ou 100 gr

II - 2) angles superposables
Deux angles ayant même mesure sont
superposables.
Exemple :

̂ sont superposable car ils


̂ et 𝐴′𝑂′𝐵′
Les angles 𝐴𝑂𝐵
ont même mesure.

II - 3) bissectrice d'un angle :


a) Définition :
La bissectrice d’un angle est la droite qui passe par son sommet et le partage en deux angles
de même mesure.
b) Construction :
 Avec la règle et le rapporteur  Avec la règle et le compas
Pour construire la bissectrice d’un angle de Pour construire la bissectrice d’un angle
mesure donné 𝜶 avec la règle et le rapporteur, 𝜶 de sommet O avec la règle et le compas,
 divise cette mesure par 2  Construis un arc de cercle de
 construis à l’intérieur l’angle qui a pour centre le O qui coupe les côtés de
côté un côté de l’angle donné et pour l’angle en A et B
mesure la moitié de cet angle 𝜶  Construis deux arcs de cercles de
Exemple : Construis la bissectrice d’un 𝛼 même rayon l’un de centre A et
mesurant 80° l’autre de centre B. Ils se coupent
 La division de 80° par 2 donne 40° en un point M
 Construis la bissectrice à 40° des demi-  Construis la demi-droite [𝑂𝑀)
droites de l’angle bissectrice recherchée de l’angle.

c) Propriété :
La bissectrice d’un angle est un axe de symétrie de cet angle.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

64
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

II - 4) angles particuliers
a) Angle droit – angle plat

b) Angle aigu – angle obtus :

II - 5) angles complémentaire :
a) Définition :
Deux angles sont complémentaires si leur somme fait 90°.
b) Exemples et configuration :

II - 6) angles supplémentaires
a) Définition :
Deux angles sont complémentaires si leur
somme fait 180°.

b) Exemples et configuration :

III° - SYMETRIQUE D'UN ANGLE PAR RAPPORT A UNE DROITE :


III° - 1) Activité :
1) Tracer une droite (d)
2) Sur l’un des demi plan ne contenant pas (d)
place trois points A ; A et C non alignés
3) Construire le symétrique de l’angle ABC par
rapport à (d)
4) Comparer l’angle ABC et son symétrique.

III° - 2) Construction :

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

65
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

III° - 3) Propriété
Deux angles symétriques par rapport à une droite ont la même mesure.
III° - 4) Exercice d’application :
a) Construire un angle AOB tel que mes AOB= 60°.
b) Construire l’angle B’OB symétrique de l’angle AOB par rapport à la droite (OB).
c) Quelle est la mesure de l’angle AOB’ ? Justifier la réponse.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

66
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE VI

LES POLYGONES
DUREE : 12 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation des
propriétés des différents polygones pour résoudre des problèmes
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer dans un triangle les sommets, les côtés, les angles ; une hauteur, une médiane,
une bissectrice, une médiatrice.
 Construire un triangle connaissant trois côtés, un angle et ses deux côtés, un côté et ses
deux angles adjacents.
 Construire : dans un triangle à la règle et à l’équerre ou à la règle et au compas : une
hauteur, une médiatrice ; l’axe de symétrie d’un triangle isocèle ou les axes de symétrie
d’un triangle équilatéral ; dans un triangle une médiane, une bissectrice.
 Utiliser : « un compas et une règle pour construire un triangle isocèle, un triangle
équilatéral ; pour restituer et construire un triangle isocèle, un triangle équilatéral » ;
« compas et une équerre pour restituer et construire un triangle rectangle, un triangle
rectangle isocèle »
 Restituer le vocabulaire et la configuration d’un trapèze, d’un parallélogramme, d’un
rectangle d’un losange, d’un carré, d’un trapèze rectangle, et d’un trapèze isocèle.
 Construire un parallélogramme et un trapèze ; un rectangle, un losange, un carré. à l’aide
de la règle et de l’équerre.
 Restituer les axes de symétrie d’un rectangle, d’un losange, d’un carré et d’un trapèze
isocèle.
 Restituer le vocabulaire et la configuration d’un hexagone et d’un pentagone réguliers.
 Construire un hexagone et un pentagone réguliers
PREREQUIS : Notion : de point ; d’angle ; de sommet ; de polygone ; segment. Droites
perpendiculaire milieu d’un segment
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : CIAM 6e ; Excellence 6e
 Programme de mathématiques 6e
 Webographie : http://www.maths-videos.com, consulté le 14 / 04 / 2016 à 16 h 34 min
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques
PLAN DU COURS
I° Triangles III – 1) Axe de symétrie du triangle
I – 1) Activité isocèle,
I – 2) Généralités : III – 2) Axe de symétrie du triangle
I – 3) Méthode de construction d'un triangle équilatéral.
a) Connaissant trois côtés III – 3) Exercice d’application
b) Connaissant deux côtés et un angle IV° Quadrilatères
c) Connaissant un côté et deux angles IV – 1) Activité
I – 4) Exercice d’application : IV – 2) Définition
II° Droites remarquables dans un triangle : IV – 3) Exemple et Vocabulaires
II – 1) Activité IV – 4) Quadrilatères particuliers:
II – 2) Hauteur d’un triangle IV – 4 – 1) Trapèze
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

67
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

II – 3) Médiane d’un triangle a) Définition :


II – 4) Bissectrice d’un triangle b) Trapèzes particuliers
II – 5) Médiatrice d’un triangle IV – 4 – 2) Parallélogramme
II – 6) Triangles particuliers : définitions et IV – 4 – 3) Rectangle
présentation IV – 4 – 4) Losange
a) triangle rectangle IV – 4 – 5) Carré
b) triangle isocèle IV – 4 – 6) Exercice d’application
c) triangle équilatéral V° Pentagone et hexagone réguliers
d) triangle rectangle isocèle V – 1) Activité
II – 7) Exercice d’application V – 2) Définition
III° Axes de symétrie V – 3) Exercice d’application
INTRODUCTION (5min)
Ce chapitre, met le focus sur la notion de polygone déjà vue en introduction à la géométrie. Il
donnera l’occasion d’approfondir certaines notions liées au triangle et au quadrilatère.
D’ailleurs il donnera également l’occasion d’ouvrir sur d’autres polygones réguliers tels que le
pentagone et l’hexagone réguliers.
Pour ce faire nous aurons à faire beaucoup de manipulations et à construire des droites dites
remarquables, caractérisant ses polygones.
DEROULEMENT DU COURS
I° TRIANGLES :
I – 1) Activité
1) Place trois points A, B et C non alignés.
2) Trace le polygone ainsi obtenu puis nomme-le.
3) Combien de sommets ; de côtés et d’angle a – t- il ? Nomme-les.
̂𝐶 ?
4) Quel est le côté opposé à l’angle 𝐴𝐵
̂𝐶 ?
5) Quels sont les côtés adjacents à l’angle 𝐴𝐵

I – 2) Généralités :.
 Un triangle est un polygone qui a trois côtés.
 Figure ci – contre est un triangle. On le note : ABC ou
BCA ou CAB
 Les points A ; B et C sont ces trois sommets
 𝐴𝐵 ̂𝐶 est un angle du triangle
 [𝐴𝐶] est le côté opposé à l’angle 𝐴𝐵̂𝐶
̂𝐶
 Les côtés [𝐀𝐁] et [𝐁𝐂] sont les côtés adjacents à l’angle 𝐴𝐵
I – 3) Méthode de construction d'un triangle
a) Connaissant trois côtés
Soit à construire le triangle ABC tel que AB = 2 cm ; AC
= 4 cm et BC 5 cm
 Trace le segment [𝐵𝐶]

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

68
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

 Trace un arc de cercle de centre B et de rayon 2 cm


 Trace un arc de cercle de centre C et de rayon 4 cm
 Les deux arcs de cercles se coupent en A
b) Connaissant deux côtés et un angle
Soit à construire le triangle DTV tel que DT= 2 cm ; TV = 4
̂ = 80°
cm et 𝐷𝑇𝑉
 Trace le segment [𝐷𝑉]
̂ avec le rapporteur
 Construis l’angle 𝐷𝑇𝑉
 Trace un arc de cercle de centre D et de rayon 2 cm
avec le compas

c) Connaissant un côté et deux angles


Soit à construire le triangle BAC tel que AB = 5 cm ;
̂ = 80° et 𝐴𝐵𝐶
𝐶𝐴𝐵 ̂ = 30°
 Trace le segment [𝐴𝐵]
 Construis l’angle 𝐶𝐴𝐵 ̂ avec le
̂ puis l’angle 𝐴𝐵𝐶
rapporteur
 Les deux côtés distincts de [𝐴𝐵] de ces deux angles
se coupent en C
I – 4) Exercice d’application :
1. Construire un triangle ABC tel que : AB= 6cm ; AC=5cm et BC=4cm.
1.a) Construire un triangle ABC tel que : AB= 5cm ; mes A=50° et mes B =60°.
II° DROITES REMARQUABLES DANS UN TRIANGLE :
II – 1) Activité
1) Construis un triangle ABC
2) Construis la perpendiculaire à (BC) passant par A.
3) Construis le milieu I du segment [𝐴𝐵] puis trace la droite (CI)
4) Construis la médiatrice du segment [𝐴𝐶]

II – 2) Hauteur d’un triangle


La hauteur d’un triangle est la droite passant par un sommet et perpendiculaire au
support du côté opposé à ce sommet.

 (AH) est la hauteur issue du sommet A du triangle ABC.

 H est le pied de la perpendiculaire à (BC) passant par A.

Déductogramme
(AH) ⊥ (BC) et A un sommet du triangle ABC

Alors (AH) est une hauteur du triangle.

II – 3) Médiane d’un triangle

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

69
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

La médiane d’un triangle est la droite passant par un sommet et


par le milieu du côté opposé à ce sommet.

Déductogramme
ABC est un triangle, I est le milieu du segment [𝑩𝑪] et A ∈ (D)

Alors (D) est une médiane du triangle.


II – 4) Bissectrice d’un triangle
On appelle bissectrice d’un triangle, toute bissectrice d’un angle
de ce triangle.

Déductogramme
̂
ABC est un triangle ; (D) bissectrice de 𝑨𝑩𝑪

Alors (D) est une bissectrice du triangle ABC


II – 5) Médiatrice d’un triangle
La médiatrice d’un côté d’un triangle est la droite perpendiculaire
à ce côté en son milieu.
Déductogramme
ABC un triangle, I milieu du segment [𝑩𝑪] et (D) ⊥ (BC)
Alors (D) est une médiatrice du triangle ABC
II – 6) Triangles particuliers, définition et présentation
a) triangle rectangle b) triangle isocèle c) triangle d) triangle rectangle
Tout triangle qui a un Tout triangle qui a équilatéral isocèle
angle droit est un deux côtés égaux Tout triangle qui a Tout triangle qui a deux
triangle rectangle est un triangle trois côté égaux est côté égaux et un angle
isocèle un triangle droit est un triangle
équilatéral rectangle isocèle

II – 7) Exercice d’application
1. Construire un triangle ABC rectangle en A ainsi que sa médiane passant par A, tel que: AB=
4cm et AC= 5cm.
2. Construire un triangle IJK isocèle en K ainsi que la hauteur issue de K, tel que: IJ= 4cm et
KJ= 6cm
3. Construire un triangle équilatéral MNP ainsi que ses trois médiatrices, tel que: MP= 5cm.
III° AXES DE SYMETRIE :
III – 1) Axe de symétrie du triangle isocèle,

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

70
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

Dans un triangle isocèle l’axe de symétrie est la droite passant par


le sommet principal et perpendiculaire au côté opposé.

Remarque :
Le triangle isocèle a un seul axe de symétrie.

III – 2) Axe de symétrie du triangle équilatéral.


Dans un triangle équilatéral toute droite passant par un sommet et
perpendiculaire au côté opposé à ce sommet est un axe de symétrie.

 Remarque :
Un triangle équilatéral a trois axes de symétrie.
III – 3) Exercice d’application
1. Construire un triangle ILE isocèle en E. Tracer son axe de symétrique.
2. Construire un triangle équilatéral FIL. Tracer ses axes de symétrique.

IV° QUADRILATERES :
IV – 1) Activité
1) Marque trois points A ; B et C non alignés
2) Dans le demi –plan de frontière (AB) contenant C place un point D puis trace le
polygone ABCD.
3) Caractérise le polygone ABCD
4) Nomme : deux sommet consécutifs ; deux sommets opposés ; deux côtés opposés ; deux
côtés consécutifs ; deux côtés opposés ; deux côtés consécutifs ; deux angles opposés ;
deux angles consécutifs.
5) Trace puis nomme ses diagonales.
IV – 2) Définition :
 Un quadrilatère est un polygone qui a quatre côtés
 Un quadrilatère a 4 sommets ; 4 angles et 2 diagonales
IV – 3) Exemple et Vocabulaire
 A, B, C et D sont des sommets,
 A et C sont deux sommets opposés
 A et B sont deux sommets consécutifs,
 [𝐴𝐵] et [𝐷𝐶] sont deux côtés, opposés
 [𝐴𝐵] et [𝐵𝐶] sont deux côtés
consécutifs,
̂ et 𝐶𝐷𝐴
 𝐴𝐵𝐶 ̂ sont deux angles opposés,
̂ et 𝐵𝐶𝐷
 𝐴𝐵𝐶 ̂ sont deux angles consécutifs
 [𝐴𝐶] et [𝐵𝐷] sont les deux, diagonales.
 Le quadrilatère est noté ABCD ou BCDA ou CDAB ou DABC
IV – 4) Quadrilatères particuliers:
IV – 4 – 1) Trapèze
a) Définition :

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

71
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

Un trapèze est un quadrilatère non croisé dont deux côtés sont parallèles et deux cotés non
parallèles.

b) Trapèzes particuliers
 Trapèze rectangle,
Un trapèze rectangle est un trapèze qui a un angle droit.

 Trapèze isocèle et son axe de symétrie


 Un trapèze isocèle est un trapèze qui a deux côtés non parallèles de même longueur.
 Tout trapèze isocèle admet un seul axe de symétrie, médiatrice de ses bases.

IV – 4 – 2) Parallélogramme
 Définition :
 Le parallélogramme est un quadrilatère dont les côtés sont parallèles deux à deux.
 Les côtés opposés d’un parallélogramme ont la même longueur.

IV – 4 – 3) Rectangle
 Un rectangle est un quadrilatère qui a ses côtés opposés
parallèles de même longueur et ses quatre angles droits.
 Un rectangle admet deux axes de symétrie perpendiculaires.
Ce sont les médiatrices de deux côtés consécutifs du
rectangle.
IV – 4 – 4) losange et ses axes de symétrie
 Un losange est un quadrilatère qui a ses opposés parallèles et
ses quatre côtés de même longueur.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

72
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

 Un losange admet deux axes de symétrie perpendiculaires qui sont ses diagonales.
IV – 3 – 5) carré et ses axes de symétrie.
 Le carré est un quadrilatère qui a ses côtés opposés parallèles ; ses
quatre côtés de même longueur et ses quatre angles droits.
 Un carré admet quatre axes de symétrie : les médiatrices de deux
côtés consécutifs et les diagonales.
IV – 4 – 5) Exercice d’application :
1) Construire un trapèze isocèle MNPQ connaissant les bases : MN= 4,5cm ; PQ= 8,5cm et Le
côté oblique mesure 4cm.
2) Les perpendiculaires à (PQ) passant respectivement par M en N la coupent respectivement
en H et K
3) Quelle est la nature des quadrilatères MNQH et MNKH ? Justifie.
V° PENTAGONE ET HEXAGONE REGULIERS :
V – 1) Activité
1) Trace un cercle (C) de centre O et de rayon [OA] tel que OA = 3 cm.
̂ = 72°
2) Construis un point B sur (C) tel que 𝐵𝑂𝐴
̂ et 𝐵𝑂𝐶
3) Construis le point C tel que 𝐵𝑂𝐴 ̂ soient adjacents et de même mesure.
4) Selon le même procédé, construis successivement les points D ; E et F (F est alors confondue
au point A)
5) Trace le polygone ABCDE.
6) Construire un cercle (C’) de centre O et de rayon 3cm.
̂=
360
7) Marque les points A et B sur ce cercle tel que mes 𝐴𝑂𝐵 = 60°.
6
8) Partage ce cercle en six parties égales.
9) Construire l’hexagone ABCDEF.
V – 2) Définitions
 Pentagone régulier  Hexagone régulier
Un pentagone régulier est un polygone qui a Un hexagone régulier est un polygone qui a
cinq côtés de même longueur et cinq angles six côtés de même longueur et six angles de
de même mesure. même mesure.

V – 3) Exercice d’application
1. Construire un cercle (C) de centre O et de rayon 3cm, [AB] et [CD] deux diamètres
perpendiculaires.
2. Le cercle de centre I de diamètre [OA] coupe (ID) en J et K ; J  [DI]).
3. Le cercle de centre D passant par J coupe (C) en F et E.
4. Le cercle de centre D passant par K coupe (C) en G et H.
5. Vérifier que E, F, G, C, H sont les sommets d’un pentagone régulier.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

73
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE VII

LES AIRES

DUREE : 4 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
des formules d’aire pour résoudre des problèmes
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Calculer l’aire des figures usuelles : carré, rectangle, triangle, trapèze, disque.
 Calculer une dimension dans une figure connaissant l’aire de celle-ci et éventuellement
une autre dimension.
 Restituer et utiliser la propriété sur les aires de figures superposables.
 Calculer une aire dans un pavé droit, dans un cube, dans un cylindre droit.
PREREQUIS : Introduction à la géométrie ; Polygone ; calcul d’aire
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : CIAM 6e ; Excellence 6e
 Programme de mathématiques 6e
 Webographie : http://www.maths-videos.com, consulté le 28 / 07/ 2019 à 20 h O4 min.
http://www.maths-et-tiques.fr, consulté le 28 / 07/ 2019 à 19 h O4 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques
PLAN DU COURS

I° Surface, aire et unités d'aire. II° Calcul d’aire


I – 1) Activité II – 1) Rappel des formules des figures
I – 2) Définition II – 2) Aire de surfaces superposables.
I – 3) Unités d’aire II – 3) Exemples

INTRODUCTION (5min)
A l’école élémentaire vous aviez eu à résoudre des problèmes liés tantôt au calcule de
« surface » tantôt au calcul « d’aire ». Ce fut deux concepts qui n’ont pas connus de réelles
distinctions mathématiques.
En 6e, la distinction mathématique de ces deux concepts sera nette et leur étude sera
approfondie.
Toutefois, vous serez entraîné à évaluer le plus exactement possible l'aire d'une surface,
éventuellement avec une unité non usuelle.
Dès lors, vous ferez des applications pratiques sur des valeurs exactes et des valeurs
approchées.
A l'occasion de l'étude de surfaces superposables, nous traiterons l'aire de figures symétriques
par rapport à une droite.
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

74
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

DEROULEMENT DU COURS
I° SURFACE, AIRE ET UNITES D'AIRE :
I – 1) Activité :
Sur la figure quadrillée ci-contre, la partie coloriée représente la surface. Chaque carreau est
identique à celui représentant l’unité de mesure.
Quelle est l’aire de la figure ?

I – 2) Définitions :
 La surface d’une figure est la partie qui se
trouve à l’intérieur de la figure.
 L’aire d’une figure est la mesure de la
surface délimitée par cette figure.
I – 3) Unité d’aire :
L’unité d’aire utilisée est un carré.
 L’unité d’aire officielle utilisée pour faciliter les échanges commerciaux et scientifiques
(système international) est le mètre carré. On le note m2.
 Il existe d’autres unités d’aire que nous consignons dans le tableau de conversion ci-
contre.
Exemples : 1 km2 = 1 000 000 m2 ; 6 m2 = 0, 0006 hm2 ; 45, 07 m2 = 4507 dm2
km2 hm2 dam2 m2 dm2 cm2 mm2

1 0 0 0 0 0 0
0, 0 0 0 6
4 5, 0 7
 En agriculture, on utilise des unités agraires tels que : l’are (a) et l’hectare (ha) : 1 a =
100m² et 1 ha = 10 a = 1000 m²
II° CALCUL D’AIRE :
II – 1) Formules des figures :
Figure géométrique Formule de calcul Exemple
Carré C = 3 cm
A= 3 cm x3 cm
Aire = côté x côté = C x C = A = 9 cm²

Rectangle L = 3 cm et l = 2
Aire = Longueur x largeur = L cm
xl A=Lxl
A = 3cm x2cm
A = 6 cm²
h = 2 cm et B = 4
Aire = Base x hauteur = B x h cm
A =Bxh
Parallélogramme A = 4cm x 2 cm = 8 cm²
Triangle h = 2 cm et
B = 3 cm
𝐁ase X 𝐡auteur 𝐁X𝐡 𝐁X𝐡
Aire = = A =
2 2 2

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

75
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton
𝟑X𝟐
A= = 3 cm²
2

Trapèze b = 2 cm ;
grande Base+petite base
Aire = x hauteur B = 4 cm et h =
2

Aire =
𝐡 (𝐁+𝐛) 2 cm
b+B
𝟐
A= 2 xh
2+4
A = 2 x 2 = 6 cm²
Disque r = 3 cm
A = 𝜋r²
Aire = 𝜋 x rayon x rayon = 𝜋r² A = 3² 𝜋 et si 𝜋 =
3, 14
A = 3,14 x 3²
A = 28,26 cm²
Losange D = 6 cm et
d = 4 cm
Aire = A= 2
𝐃X𝐝
𝐠rande 𝐃iagonale X 𝐩etite 𝐝iagonale 𝟔X𝟒
2 A= = 12 cm²
𝐃X𝐝 2
A= 2

 Remarque :
Dans un triangle rectangle l’un des côtés de l’angle droit est considéré comme base et l’autre
comme hauteur.
𝐁ase X 𝐡auteur 𝐁 X 𝐡
Ainsi l’aire d’un triangle rectangle est : Aire = = 2
2
Exemple : base = 4 cm et hauteur = 2 cm

𝐁X𝐡
A= 2
𝟒X𝟐
A= = 4 cm²
2

II – 2) Aire de surfaces superposables :


 Deux surfaces peuvent avoir la même aire sans être superposables.
 Deux surfaces symétriques par rapport à une même droite sont superposables.
II – 3) Exemple
 les figures 1 et 4 sont superposables, elles ont la
même aire
 Les figures 2 et 3 ont la même aire mais elles ne sont
pas superposables.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

76
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE VIII

GEOMETRIE DANS L’ESPACE

DUREE : 10 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser la capacité de
développer la perception spatiale chez l’élève et renforcer ses connaissances de calcul de
volume et d’aire pour résoudre des problèmes
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer des droites perpendiculaires dans l’espace.
 Construire et restituer le patron d’un parallélépipède rectangle.
 Calculer l’aire latérale ou totale du pavé droit, d’un cube ; l’aire latérale ou totale d’un
cylindre droit.
 Restituer et utiliser les formules de calcul du volume du pavé droit.
 Restituer les représentations planes de parallélépipèdes rectangles ; les formules de
calcul du volume d’un cylindre droit.
 Utiliser les formules pour calculer le volume.
PREREQUIS : position relative de droites dans le plan ; connaissances élémentaires des
solides de l’espace
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : CIAM 6e ; Excellence 6e
 Programme de mathématiques 6e
 Webographie : http://www.mathovore.fr, consulté le 20/ 01/ 2015 à 8 h 31min
http://www.maths-et-tiques.fr, consulté le 20/ 01/ 2015 à 10 h 30 min
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques
PLAN DU COURS
I° Représentation plane d’un solide II° Droites perpendiculaires dans l’espace
I – 1) Activité II – 1) Activité
I – 2) Pavé droit II – 2) Définition
I – 3) Le cube II – 3) Exercice d’application
I – 4) Cylindre droit III° Calcul d’aires et volumes
I – 5) Sphère et Boule : III – 1) Formules de calcul d’aires et de volumes
I – 6) Exercice d’application III – 2) Exercice d’application
INTRODUCTION (5min)
A l’élémentaire, vous aviez eu à résoudre des situations problèmes portant sur le
parallélépipède, le cube ; le cylindre.
En 6e, ce chapitre, vous aidera à consolider vos acquis d’une part et à faire des représentations
spatiale et plane de leur géométrie. Donc, du coup, vous serez capable :
 de développer la perception spatiale chez l’élève, de l’initier à la représentation plane et
à la construction de patrons et de consolider ses connaissances du calcul des volumes
 de servir de supports à des activités numériques
4
Dès lors, nous admettrons que le volume d'une boule de rayon R est 3 𝜋R3 et que l'aire de la
sphère de rayon R est 4 𝜋R2.
Enfin, nous appliquerons toutes ses formules dans des problèmes portant sur des situations de
la vie courante.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

77
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

DEROULEMENT DU COURS
I° REPRESENTATION PLANE D’UN SOLIDE :
I – 1) Activité :
Parmi les solides : boite d’allumettes, boite de craies ; pot de café ; dé de jeu de Ludo ; ballon
de foot ; ... Quels sont ceux qui représentent :
1) Un pavé droit ? Justifie ta réponse et nomme d’autres objets représentant un pavé droit.
2) Un cylindre droit ? Justifie ta réponse et nomme d’autres objets représentant un cylindre
droit.
3) Une sphère ? Justifie ta réponse et nomme d’autres objets représentant un pavé droit.
I – 2) Pavé droit :
Un parallélépipède rectangle ou pavé droit est un solide ayant six faces rectangles superposables
deux à deux ; huit sommets et douze arrêtes.
Représentation spatiale Patron d’un pavé droit

 ABCDEFGH est un pavé droit


 A, B, C, D, E, F, G et H sont les
sommets
 ABCD et EFGH sont les deux En ouvrant un pavé droit, on obtient son
bases développement ou son patron.
 [AB],[AD],[AE]et [EH] sont des
arrêtes
I – 3) Le cube :
 Le cube est un pavé droit dont les faces sont des carrés
 En ouvrant un cube, on obtient son développement ou son patron.
Représentation spatiale Patron d’un cube

I – 4) Cylindre droit :
 Un cylindre est un solide dont les deux bases sont des disques.
 En ouvrant un cylindre par les deux bases et par la hauteur, on obtient son
développement ou son patron.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

78
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

Représentation spatiale Patron d’un cylindre

I – 5) Sphère et Boule :
 Sphère : Une sphère est une surface continue constituée
de tous les points situés à une même distance appelé centre
de la sphère.
 La valeur de cette distance au centre est appelée rayon de
la sphère.
Soit I le centre de la sphère et S un de ses points alors IS est
un rayon
On a : NS = 2 IS = 2R alors NS est un diamètre de la sphère
 Boule : L’ensemble des points de l’espace dont la distance au point I est inférieure ou
égale au rayon est la boule de centre I et de rayon R.

 Remarque
Il n’est pas possible de construire le développement ou le patron d’une sphère ou d’une
boule. Donc elles ne sont pas développables.
I – 6) Exercice d’application
Dessine le développement d’un cube d’arrête 4 cm.

II° DROITES PERPENDICULAIRES DANS L’ESPACE :


II – 1) Activité
Examine la boite d’allumettes.
1) Quelle est la forme géométrique de ses faces ?
2) Comment sont ses faces opposées ?
3) Comment sont deux arrêtes ayant une extrémité commune ?
4) Détermine l’angle que font deux arrêtes ayant une extrémité commune.
5) Quelle est la position relative de deux faces ayant une arrête commune ?
II – 2) Définition
 Deux arrêtes d’un pavé droit ayant une extrémité commune sont perpendiculaires.
Exemple :
 La droite (AE) est perpendiculaire à la fois à aux droites (AD) et
(AB)
 Comme les droites (AB) et (BF) appartiennent au même plan, on
dit que les droites (AB) et (BF) sont orthogonales. De même les droites (AD) et (DH),
(DH) et (DC) sont des exemples de droites orthogonales.
Remarque :
Dans l’espace deux droites perpendiculaires sont toujours orthogonales. Par contre deux droites
orthogonales ne sont pas toujours perpendiculaires.
Exemple : (AB) et (CG) sont orthogonaux mais pas perpendiculaires.
II – 3) Exercice d’application

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

79
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

On considère le parallélépipède rectangle ABCDEFG


ci-dessous
1) Nommer deux plans parallèles.
2. Nommer deux plans perpendiculaires.
3. Nommer deux plans sécants.
4. Nommer deux droites parallèles.
5. Nommer deux droites perpendiculaires
6. Nommer deux droites orthogonales et non perpendiculaires.

III° CALCUL D’AIRES ET VOLUMES :


III – 1) Formules de calcul d’aires et de volumes
Pavé droit de longueur Cylindre droit Sphère de Boule de
L ; de largeur l et de de rayon de rayon R rayon R
hauteur h base R et de
NB : Pour le cube L = l = hauteur h
h (appélé arrête noté a)
Aire de base L x l (Cube : arrête x 𝝅r ²
arrête)
Aire latérale Tenir compte de la forme 2𝝅r x h
du pavé
Aire totale Aire de base + Aire latérale 4 𝜋R2.
4
Volume L x l x h (Cube : a x a x a = 𝝅r ² x h 𝜋R3
3
a3)

III – 2) Exercice d’application


1) Soit une piscine de forme parallélépipédique de longueur 15 m ; de largeur 10 m et de
hauteur 2 m
Calcule son aire de base ; son aire latérale ; son aire totale et son volume.
2) Calcule le volume d’un cube d’arrête 4 m
3) Calcul l’aire totale d’une sphère de rayon 4 cm
4) Calcule le volume d’une boule de rayon 2 cm

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

80
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

CHAPITRE IX

REPERAGE SUR LA SPHERE

DUREE : 4 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation des
coordonnées géographiques pour se repérer et résoudre des problèmes.
OBJECTIFS SP2CIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer et Utiliser le vocabulaire : coordonnées géographiques (longitude, latitude),
Pôle Nord, Pôle Sud, axe Nord-Sud, Parallèle, méridien, équateur.
 Lire les coordonnées géographiques d’un point sur un globe terrestre.
 Repérer un point sur un globe terrestre.
 Placer un point dont les coordonnées géographiques sont connues.
PREREQUIS : Sphère ; droite ; nombres décimaux
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 6e
 Manuels : CIAM 6e ; Excellence 6e
 Programme de mathématiques 6e de Février 2006
 Webographie : http://www.mathemathieu.fr, consulté le 29/ 07/ 2019 à 12h 34 min
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques

PLAN DU COURS
I° Repérage sur une droite III° Repérage sur la sphère
I – 1) Activité III – 1) Vocabulaire
I – 2) Repérage sur une droite Pôle Nord, Pôle Sud
I – 3) Méthode pour placer un point sur une droite Axe Nord-Sud
graduée: Équateur ; parallèles ; latitude ;
I – 4) Exercice d’application : Méridien; méridien
II° Repérage dans le plan origine ; longitude
II – 1) Activité III – 2) Latitude et Longitude
II – 2) Rappel vocabulaire III – 3) Coordonnées Géographiques
II – 3) Méthode pour placer un point de III – 3 – 1) Lecture des coordonnées
coordonnées connues dans un repère: géographique
II – 4) Méthode pour trouver les coordonnées d’un III – 3 – 2) Comment localiser et
point placé dans un repère orthonormal: placer un point dans la sphère
I – 5) Exercice d’application

INTRODUCTION (5min)
Habituellement, pour fixer un événement dans le temps et dans l’espace, l’homme de servait
des éléments naturels tels que : le soleil ; la lune ; les étoiles et les saisons ;
Du point de vue moderne, pour parvenir aux mêmes fins l’homme a inventé la boussole et
d’autres instruments de mesure.
Ce chapitre, t’apprendra à utiliser la notion de repérage sur une droite pour se repérer dans le
plan et dans l’espace. Il trouvera alors son application en géographie.

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

81
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

DEROULEMENT DU COURS
I° REPERAGE SUR UNE DROITE ET DANS LE PLAN :
I – 1) Activité
4) Tracer une droite (xy) puis place sur cette droite le point O.
5) Place un point I sur la demi- droite [𝑂𝑦) tel que OI = 1 cm.
Sur la droite (xy) place un point A tel que OA = 2 cm. Combien de positions peux- tu avoir pour
le point A?
I – 2) Repérage sur une droite:

 La droite (xy) est appelée droite graduée de repère (O; I).


 A tout point de cette droite (xy) on peut associer un unique nombre relatif appelée abscisse
de ce point.
 Le point O est appelé origine du repère, son abscisse est 0.
 L’abscisse du point I est + 1.
 L’abscisse du point A est + 3
 L’abscisse du point B est – 4
 La droite (xx’) munie du repère (O; I) est appelée axe.
 Tout point situé avant l’origine du repère a une abscisse négative.
 Tout point situé après l’origine du repère a une abscisse positive.
I – 3) Méthode pour placer un point sur une droite graduée:
Pour placer un point M d’abscisse n sur une droite graduée munie d’un repère (O; I), on
procéde comme suit:
 Trace la droite puis place le repère (O; I)
 A l’aide du compass, je reproduis n fois le segment [OI] sur une des demi – droite selon
le signe de n.
Exemple: Place le point M d’abscisse + 2 et le point N d’abscisse – 2.

I – 3) Exercice d’application:
On considère l’axe ci- contre

5) Déterminer graphiquement les abscisses des points : A ; B ; I ; et P.


6) Placer les points : K et Q d’abscisses respectifs : - 3 et +3,5.
7) Déterminer les distances : OM ; OP ; ON et OB.
II° REPÉRAGE SUR LE PLAN
II – 1) Activité:
M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

82
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

4) Trace deux droites (xx’) et (yy’) perpendiculaires en O tel que: (O; I) et (O; J) soient les
repères respectifs sur (xx’) et (yy’) et OI = OJ = 1 cm
5) Place sur (xx’) le point Ex d’abscisse + 3 et sur (yy’) le point Ey d’ordonnée + 2.
6) La parallèle à (yy’) passant par Ex et la parallèle à (xx’) passant par Ey, se coupent en E

II – 2) Rappel vocabulaires
 Les deux axes perpendiculaires: (xx’) munie du repère (O; I) et (yy’) munie du repère
(O; J) constituent un repère (O; I; J) appelé repère orthonormal.
 (xx’) est l’axe des abscisses
 (yy’) est l’axe des ordonnées
 Le point E a donc pour abscisse + 3 et pour ordonnée + 2. On dit que E a pour
coordonnées (3; 2).
 Tout point situé sur l’un de ces axes a l’une de ses coordonneés nulles:
 Situé sur l’axe (xx’), le point I a pour coordonnées : I (1; 0)
 Situé sur l’axe (yy’), le point J a pour coordonnées : J (0; 1)
II – 3) Méthode pour placer un point de coordonnées connues dans un repère:
Pour placer un point M (xM; yM) dans le plan muni d’un repère orthonormal (O; I; J) procède
comme suit:
 Trace le repère (O; I; J)
 Trace en pointillés la parallèle à l’axe (ox)
passant par l’abscisse xM.
 Trace en pointillés la parallèle à l’axe (oy)
passant par l’ordonnée yM.
 Le point que tu churches à placer est alors le
point de rencontre de ces deux droites en
pointillés nomme- le maintenant.
Exemple: Place dans un repère orthonormal les points A (- 3; +1) et B (-2; -3)
II – 4) Méthode pour trouver les coordonnées d’un point placé dans un repère
orthonormal:
Pour trouver les coordonnées d’un point M dans le plan
muni d’un repère orthonormal (O; I; J) procède comme
suit:
 Trace en pointillés la parallèle à l’axe (oy)
passant par le point M. Elle coupe l’axe (ox) en
xM abscisse du point M
 Trace en pointillés la parallèle à l’axe (Ox)
passant par le point M. Elle coupe l’axe (0y) en
yM ordonnée du point M
 Les coordonnées du point M que tu churches sont alors retrouvées, lis et nomme-les.
Exemple: Indique les coordonnées des points M et N dans le plan muni du repère orthonormal
(O; I; J). Ainsi, on a: M (+ 4; + 3) et N (- 3; + 2)

II – 5) Exercice d’application:

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

83
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

1. Dans un repère orthonormé, marquer les points : M (-4 ;-3) ; N (-3 ;-4) ; P (+3 ;+4) et Q
(+4 ;+3).
2. Quelle est la nature du quadrilatère MNPQ ?

II° REPERAGE SUR LA SPHERE :


I – 1) Vocabulaire :

 La terre tourne sur elle-même d’Ouest en Est autour d’une droite appelée axe qui passe
par les points N et S appelés respectivement Pôle Nord et Pôle Sud.
 L’équateur est un parallèle qui est un grand cercle partageant la terre en deux
hémisphères Nord et Sud.
 Les cercles passant par les deux pôles sont appelés méridiens.
 Le méridien origine de la sphère terrestre est le méridien de Greenwich (banlieue de
Londres en Angleterre) : il partage la terre en deux hémisphères Est et Ouest.
I – 2) Latitude et Longitude

I – 3) Coordonnées Géographiques
 La longitude et la latitude d’un point sont
les coordonnées géographiques de ce point.
Soit M un lieu ses coordonnées géographiques
seront formé du couple (longitude ; latitude)
 Les parallèles nous donnent les latitudes en
degré, minute et seconde. Les latitudes vont de O°
à 90° au Nord et de 0° à 90° au Sud.
 Les méridiens nous donnent les longitudes
en degré, minute et seconde. Les longitudes vont
de O° à 180° à l’Ouest et de 0° à 180° à l’Est.
Exemple : Le point M est à (50° E ; 40° N)
 50° E est sa longitude.
 40° N est sa latitude.

I – 3 – 1) Lecture des coordonnées géographique

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

84
« Les exemples instruisent mieux que les préceptes » Isaac Newton

 Lire les coordonnées d’un lieu ou


d’un point c’est déterminer sa longitude
et sa latitude.
Exemples :
Indiquer le mieux possible les coordonnées
géographiques des cinq villes situées sur la
sphère terrestre.
 New York (80° O ; 40° N)
 Castellion (0° ; 40° N)
 Kaduqli (30° E ; 10° N)
 Rio de Janeiro (40° O ; 20° S)
 Le cap (20° E ; 30° S)
I – 3 – 2) Comment localiser et placer un
point dans la sphère
Tout point de la terre est localisé par deux
nombres : sa longitude et sa latitude.
Pour localiser un lieu sur une sphère, il faut :
 Lire ou placer sa longitude
 lire ou placer sa latitude

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

85

Vous aimerez peut-être aussi