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4 Étude de la fonction ln 7
4.1 Dérivée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.2 Limite en 0 et en l’infini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.3 Tableau de variation et courbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.4 Des limites de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.5 Dérivée de la fonction ln u . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
4.6 Étude d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
5 Le logarithme décimal 11
5.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
5.2 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.2.1 Nombre de chiffres dans l’écriture décimale . . . . . . . . . 12
5.2.2 En chimie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.2.3 En acoustique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Théorème 1 : Propriétés
• Relation fonctionnelle : ∀ a, b ∈ R, exp( a + b) = exp( a) × exp(b).
• Positivité : ∀ x ∈ R, exp( x ) > 0
• Monotonie : La fonction exp est croissante sur R
• Notation d’Euler : On pose exp( x ) = e x avec e = exp(1) ≈ 2, 718
1 ea
∀ a, b ∈ R : e a+b = e a eb ; e−a = a ; e a−b = b ; ena = (e a )n , n ∈ N
e e
2 +3
• Résoudre dans R : e2x = e7x
2 +3 monotonie
e2x = e7x ⇔ 2x2 + 3 = 7x
2x2 − 7x + 3 = 0 ⇔
2 7+5 7−5 1 1
∆ = 25 = 5 , d’où x1 = = 3 ou x2 = = soit S = ; 3
4 4 2 2
• Résoudre dans R : e3x 6 e x+6
expր
e3x 6 e x+6 ⇔ 3x 6 x + 6 ⇔ 2x 6 6 ⇔ x 6 3 soit S =] − ∞ ; 3]
1.2 Limites
1
En −∞, on pose X = − x, d’où : lim e x = lim e−X = lim = 0.
x →−∞ X →+∞ X →+∞ e X
4 T1
x −∞ 0 1 +∞
ex + 3
e T0
+∞
ex e
1 2
0
T0 : y = x + 1 1
(
y = ex y = ex
T1 :
passe par l’origine −3 −2 −1 O 1 2
ex − 1
Théorème 4 : On a : lim =1
x →0 x
ex
Par comparaison, on en déduit que : lim = +∞.
x →+∞ xn
2.1 Définition
Remarque : Cette fonction existe car la fonction exponentielle est une fonc-
tion continue, strictement croissante à valeur dans ]0 ; +∞[, donc d’après le TVI
l’équation x = ey , d’inconnue y avec x ∈]0 ; +∞[, admet une unique solution ln x.
B Faire attention à l’ensemble de définition de ln : ]0 ; +∞[.
Démonstration : 1 = e0 donc ln 1 = 0 et e = e1 donc ln e = 1
ln y=ln x
∀y ∈ R, x = ey ⇒ ln x = ln ey ⇒ y = ln ey
exp x =ey
∀ x ∈]0 ; +∞[, y = ln x ⇒ ey = e ln x ⇒ x = e ln x
Exemple : ln e−2 = −2 et e ln 5 = 5
2.2 Représentation
Démonstration : Soit Cln et Cexp les courbes respectives des fonctions ln et exp.
Soit x ∈]0; +∞[ et y ∈ R
M( x ; y) ∈ Cln , donc y = ln x soit x = ey , d’où M’(y ; x ) ∈ Cexp .
Cln et Cexp sont donc symétriques par rapport à la droite d’équation y = x.
Cexp
y=x
M’
x b
y b
Cln
1 M
O 1 y e x
Exemples :
• Résoudre ln(2 − 2x ) = 1.
Validité : 2 − 2x > 0 ⇔ x < 1 donc D f =] − ∞ ; 1[
2−e
x ∈ D f , ln(2 − 2x ) = 1 ⇔ ln(2 − 2x ) = ln e ⇔ 2 − 2x = e ⇔ x =
2
2−e 2−e
< 0 ∈ D f donc S =
2 2
• Résoudre ln(2x + 1) 6 −1
1 1
Validité : 2x + 1 > 0 ⇔ x > − donc D f = − ; +∞
2 2
−1
x ∈ D f , ln(2x + 1) < −1 ⇔ ln(2x + 1) 6 ln e ⇔ 2x + 1 6 e−1 ⇔
e −1 − 1 × e 1−e
x6 ⇔ x6 ≈ −0, 32
2 2e
1 1−e
−
2 2e
+∞ 1 1−e
] b
]
b
S= − ;
S Df 2 2e
Démonstration : eln a+ln b = eln a × eln b = ab = eln ab donc eln ab = eln a+ln b .
De la monotonie de la fonction exp : ln ab = ln a + ln b.
Remarque : Cette propriété est à l’origine de la fonction logarithme.
Exemple : ln 6 = ln(2 × 3) = ln 2 + ln 3
√ 1 √ 1
Remarque : On peut considérer que a = a 2 car ln a= ln a
2
Démonstration : De la monotonie de l’exponentielle :
a a eln a a
• eln b = = ln b = eln a−ln b ⇒ ln = ln a − ln b
b e b
• ln 50 = ln(2 × 52 ) = ln 2 + ln 52 = ln 2 + 2 ln 5
√ 1 1 1 1
• ln 12 = ln 12 = ln(22 × 3) = (2 ln 2 + ln 3) = ln 2 + ln 3
2 2 2 2
• Déterminer l’entier n tel que 2n > 10 000
De la croissance de la fonction ln : ln 2n > ln 104 ⇔ n ln 2 > 4 ln 10
4 ln 10 4 ln 10
On obtient alors : n > or ≃ 13.29 donc n > 14
ln 2 ln 2
√ 1
• Résoudre l’équation : ln 2x − 3 = ln(6 − x ) − ln x
2
3
2x − 3 > 0 x > 2
3
Validité : 6−x > 0 ⇔ x < 6 ⇒ Df = 2 ; 6
x>0
x>0
√ 1 ×2
x ∈ D f , ln 2x − 3 = ln(6 − x ) − ln x ⇔ ln(2x − 3) = 2 ln(6 − x ) − ln x ⇔
2
ln x + ln(2x − 3) = 2 ln(6 − x ) ⇔ ln[ x (2x − 3)] = ln[(6 − x )2 ] ⇔
x (2x − 3) = (6 − x )2 ⇔ 2x2 − 3x = x2 − 12x + 36 ⇔ x2 + 9x − 36 = 0
−9 + 15 −9 − 15
∆ = 225 = 152 d’où x1 = =3 ∈ Df ou x2 = = −12 ∈
/ Df
2 2
on conclut par : S = {3}
4 Étude de la fonction ln
4.1 Dérivée
1
Théorème 10 : La fonction ln est dérivable sur ]0; +∞[ et : (ln x )′ =
x
Démonstration :
1
• En 0+ , on pose X = , d’où si x → 0+ alors X → +∞. On obtient alors :
x
1
lim ln x = lim ln = lim − ln X = −∞
x →0+ X →+∞ X X →+∞
x 0 1 e +∞ T1 Te
1 2
+ y = ln x
x 1
+∞
ln x 1
−∞ 0 O 1 2 e3 4 5 6 7
−1
y = 1 x
−2
T1 : y = x − 1 Te : e
passe par l’origine
−3
ln(1 + x )
Théorème 12 : On a : lim =1
x →0 x
Démonstration :
ex
• On revient aux limites de croissance comparée de exp : lim = +∞.
x →+∞ x
n
x = eX
(
n X
x = e
On pose : X = ln x n ⇔ ⇔
X = n ln x ln x = X
n
Si x → +∞ alors x n → +∞ donc par composition X = ln x n → +∞
ln x 1 X ex
D’où lim n
= lim × X = 0 car lim = +∞
x →+∞ x X →+∞ n e x →+∞ x
1 1
• En 0+ , on pose : X = ⇔ x = . Si x → 0+ alors X → +∞.
x X
1 1 ln X
D’où lim x n ln x = lim n
ln = lim − n = 0
x →0+ X →+∞ X X X →+∞ X
Remarque : On retiendra que : « en +∞ et en 0, x n l’emporte sur ln x ».
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
lim x2 − 4x = 0 Par somme
1) a) Limite en 0 : x→0
+
4 2x2 − 4x − 4 2( x2 − 2x − 2)
f ′ ( x ) = 2x − 4 − = =
x x x
x >0 √
• f ′ ( x ) = 0 ⇔ x2 − 2x − 2 = 0 , on a ∆ = 12 = (2 3)2
√
2+2 3 √ √
on obtient : x1 = = 1 + 3 ou x2 = 1 − 3 < 0 non retenu.
2
• signe de f ( x ) = signe de ( x2 − 2x − 2) avec x > 0
on obtient alors le tableau de variation suivant :
√
x 0 α1 1+ 3 α2 +∞
f ′ (x) − 0 +
+∞ +∞
f (x) 0 0
≈ −7, 48
√ √
3) Sur les intervalles I1 =]0 ; 1+ 3] et I2 = [1+ 3 ; +∞[ la fonction f est conti-
nue, strictement monotone et change de signe donc, d’après le TVI, l’équation
f ( x ) = 0 admet une unique solution α1 et α2 sur chacun de ces intervalles.
0, 600 < α1 < 0, 601 et 5, 261 < α2 < 5, 262 à 10−3 près
6
Cf
4
2
√
α1 1+ 3 α2
b b
O 1 2 3 4 5 6
−2
−4
−6
−7, 48
−8
5 Le logarithme décimal
Avant propos
Le logarithme décimal se prête beaucoup mieux aux calculs algébriques que le lo-
garithme népérien. C’est Henry Briggs, contrairement à Néper, qui a choisi cette
base pour établir une table de logarithmes qui jusqu’à l’apparition des calcula-
trices scientifiques au début des années 80 était la panoplie de l’étudiant scienti-
fique. Ainsi sa table de logarithmes et sa règle à calcul (basée sur les logarithmes
décimaux) en main, l’auteur de ses lignes a pu réussir son bac.
Pour l’étudiant actuel, le logarithme décimal se rencontre au physique dans des
échelles de valeurs : décibel, pH d’une solution ou la magnitude d’un séisme.
Bien que hors programme en math spé, il m’a semblé utile de rappeler quelques
points qui serviront en physique-chimie spé ainsi que quelques exemples.
5.1 Définition
Remarque :
1
• > 0, donc log a les mêmes variations et les mêmes limites que ln.
ln 10
• On a : log 1 = 0 et log 10 = 1
• y = log x ⇔ x = 10y ainsi : log 101 = 1, log 102 = 2, . . ., log 10n = n
• La fonction log a les mêmes propriétés algébriques que la fonction ln.
log(2.61 × 105 ) = log 2, 61 + 5 log 10 = |{z}
5 + log 2, 61
| {z }
partie mantisse
entière
1 1
• Représentation de log avec log′ x = et T1 : y = ( x − 1)
x ln 10 ln 10
2 T1
Clog
1
O 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
−1
−2
5.2 Applications
5.2.1 Nombre de chiffres dans l’écriture décimale
5.2.2 En chimie
5.2.3 En acoustique
170 1017 I0
Intolérable
160 1016 I0 (douloureux)
150 1015 I0
Bureau 50 105 I0
Calme
Salle de séjour (en ville) 40 104 I0
Chambre à coucher 30
103 I0
Très calme
Studio d’enregistrement 20 102 I0
Seuil d’audibilité 0 I0
I0 = 10−12 W.m−2