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Sous-groupes
Énoncés
Indications ou résultats
1. Il est clair que chacune des applications fk est une bijection de (IR − {0, 1}) sur lui-même.
On forme la table des fi ◦ fj . La plupart des résultats ci-dessous sont évidents.
◦ f1 f2 f3 f4 f5 f6
f1 f1 f2 f3 f4 f5 f6
f2 f2 f3 f1 f6 f4 f5
f3 f3 f1 f2 f5 f6 f4
f4 f4 f5 f6 f1 f2 f3
f5 f5 f6 f4 f3 f1 f2
f6 f6 f4 f5 f2 f3 f1
– On suppose que HK est un sous-groupe de G. Soit x dans HK : x−1 est encore dans HK.
Ainsi ∃ (h, k) ∈ (H, K) tel que x−1 = hk. On a alors x = (hk)−1 = k −1 h−1 , donc x ∈ KH.
On a ainsi prouvé HK ⊂ KH.
De même soit y dans KH. On écrit y = kh avec k ∈ K et h ∈ H.
y −1 = h−1 k −1 est dans le sous-groupe HK. Il en est donc de même de y.
Ainsi on a l’inclusion KH ⊂ HK et finalement l’égalité HK = KH.
– Réciproquement on suppose que HK = KH. Montrons que HK est un sous-groupe de G.
Soient a = h1 k1 et b = h2 k2 dans HK (h1 ∈ H, h2 ∈ H, k1 ∈ K, k2 ∈ K).
On doit prouver que b−1 a appartient encore à HK. Or b−1 a = k2−1 h−1
2 h1 k1 .
Puisque KH = HK, il existe donc h3 dans H et k3 dans K tels que (k2−1 )(h−1
2 h1 ) = h3 k3 .
? e a x y
e e a x y
a a e y x
x x y e a
y y x a e