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Exercices CCP
d
!
1) On note E = R[X] et pour P = ak X k ∈ E :
k=0
d
! d
!
||P ||1 = |ak | ||P ||2 = 2k |ak | ||P ||3 = sup |P (t)|.
0≤t≤1
k=0 k=0
Montrer que || ||1 , || ||2 et || ||3 sont des normes sur E. Sont-elles équivalentes ?
E F f
C([0, 1], R), || ||∞ {(xn ) ∈ RN , (xn ) bornée}, || ||∞ u )→ (−1)n u(2−n ) n≥0
# $
4) Soit (Mk )k≥0 une suite d’éléments de GLn (R). On suppose que les suites (Mk ) et (Mk−1 ) convergent respecti-
vement vers des matrices M et N . Montrer que M est inversible et que N = M −1 .
5) Soit (Ak )k≥0 une suite d’éléments de Mn (K), où K = R ou C. Montrer que la suite (Ak )k≥0 converge (pour
une norme quelconque de Mn (K)) si et seulement si pour tout vecteur X ∈ K n , la suite (Ak X)k≥0 converge.
Rappeler la définition d’un point adhérent à A, en terme de voisinages ou de boules. Démontrer que pour x ∈ E,
x est adhérent à A si et seulement s’il existe une suite (xn )n∈N d’éléments de A qui converge vers x.
d
! d
!
7) Pour P = ak X k ∈ R[X], on note N1 (P ) = |ak | et N∞ (P ) = max |ak |.
0≤k≤n
k=0 k=0
a) Montrer que N1 et N∞ sont des normes sur R[X] et que tout ouvert pour N∞ est ouvert pour N1 . Montrer que
ces deux normes ne sont pas équivalentes.
8) Soit A une algèbre normée de dimension finie, c’est-à-dire une algèbre de dimension finie munie d’une norme
vérifiant :
∀u, v ∈ A, ||u.v|| ≤ ||u|| . ||v||
On note e l’élément unité de A.
+∞
!
• e − u est inversible et (e − u)−1 = uk .
k=0
! uk
b) Démontrer que pour tout u ∈ A, est convergente.
k!
k≥0
Exercices Mines-Centrale
Normes
9) Soit F l’ensemble des applications lipschitziennes de [0, 1] dans R nulles en 0. Pour f ∈ F , on pose :
% f (x) − f (y) %
% %
N (f ) = sup %% %.
x(=y x−y %
Montrer que N est une norme sur F et comparer la à la norme de la convergence uniforme.
a) E = C 1 ([0, 1], R)
||f ||∞ = sup |f (t)| N1 (f ) = ||f ||∞ + ||f # ||∞ N2 (f ) = |f (0)| + ||f # ||∞
0≤t≤1
!
b) E = {(xn ) ∈ RN / |xn | converge}
n≥0
&
+∞
!
' +∞
'!
||x||∞ = sup |xn | ||x||1 = |xn | ||x||2 = ( x2n
n∈N n=0 n=0
2
+∞
! |f (rn )|
11) Soit E = C([0, 1], R) et n )→ rn une bijection de N sur Q ∩ [0, 1]. Montrer que N : f )→ est une
n=0
2n
norme sur E, non équivalente à la norme de la convergence uniforme. Si σ est une permutation de N, à quelle
+∞
! |f (rσ(n) )|
condition la norme N est-elle équivalente à la norme Nσ : f )→ ?
n=0
2n
12) Construire deux normes sur R[X] telle qu’aucune des deux ne soit plus fine que l’autre.
n
!
13) Pour A ∈ Mn (C), on pose ||A|| = sup |ai,j |. Pour P ∈ GLn (C), on pose ||A||P = ||P AP −1 ||.
1≤i≤n j=1
a) Montrer que pour tout P ∈ GLn (C), l’application || ||P est une norme d’algèbre sur Mn (C), c’est-à-dire une
norme telle que ||AB||P ≤ ||A||P ||B||P pour tous A, B ∈ Mn (C).
b) Soit A ∈ Mn (C) telle que Ak tend vers 0 quand k tend vers l’infini. Montrer que ρ(A) < 1.
c) Réciproquement, soit A ∈ Mn (C) de rayon spectral strictement inférieur à 1. Montrer qu’il existe P ∈ GLn (C)
telle que ||A||P < 1. En déduire que Ak tend vers 0 quand k tend vers l’infini.
14) Une suite (xn )n≥0 d’un espace vectoriel normé E est dite de Cauchy si :
a) Montrer qu’une suite convergente est de Cauchy. Montrer que dans R, toute suite de Cauchy est convergente.
b) Montrer qu’une suite de Cauchy est bornée et possède au plus une valeur d’adhérence. En déduire que si E est
de dimension finie, toute suite de Cauchy de E est convergente.
c) Montrer que les suites de Cauchy de l’espace (C([0, 1], R), || ||∞ ) sont convergentes.
d) Construire une suite de Cauchy dans l’espace (C([0, 1], R), || ||1 ) qui ne converge pas.
Topologie
15) On munit E = C([0, 1], R) de la norme de la convergence uniforme. Calculer la distance de 0 à la partie F
définie par : ) *
" 1/2 " 1
F = f ∈E / f (t) dt − f (t) dt = 1
0 1/2
Montrer que cette distance n’est pas atteinte, bien que F soit fermé.
16) (Mines 2016) Soit E un espace préhilbertien. Montrer que {(x, y) ∈ E 2 , (x, y) est libre} est un ouvert de E 2 .
c) Montrer que pour toute matrice M , il existe une voisinage V de M telle que rg(M ) ≤ rg(N ) pour toute
matrice N de V.
3
d) Montrer que si K = C et si (Mk ) est une suite bornée de Mn (K), la réunion des spectres des matrices
Mk est bornée.
e) Montrer que pour toute matrice M ∈ Mn (K), la suite (M k ) tend vers 0 si et seulement si les valeurs
propres complexes de M sont toutes de module strictement inférieur à 1. À quelle condition la suite (M k ) est-elle
bornée ?
18) Soit E un espace vectoriel normé et P ∈ R[X] de valuation 1. Montrer que 0 est un point isolé de l’ensemble
des u ∈ L(E) tels que P (u) = 0. Pourquoi cette propriété devient-elle fausse lorsque E est de dimension au moins
2 et P de valuation supérieure à 2 ?
19) Montrer que si A est une partie non vide et bornée d’un espace vectoriel normé E de dimension finie n ≥ 1,
A et F r(A) ont même diamètre.
20) (Mines 2016) a) Déterminer l’adhérence et l’intérieur de l’ensemble des matrices nilpotentes de Mn (C).
b) Pour M ∈ Mn (C), on note SM l’ensemble des matrices semblables à M . Donner une CNS pour que la matrice
nulle appartiennent à l’adhérence de SM .
21) Soit F un fermé non vide d’un espace vectoriel de dimension finie E. On suppose que f : F → F est une
application contractante, c’est-à-dire lipschitzienne de rapport K ∈ [0, 1[.
a) On fixe x0 ∈ F et on pose xn+1 = f (xn ) pour tout n ∈ N. Montrer que la suite (xn ) admet une limite a ∈ F et
que f (a) = a. On pourra transformer (xn )n≥0 en série.
b) Montrer que f possède un unique point fixe a dans F . Comment peut-on utiliser le résultat précédent pour
calculer une approximation de a à ε près, pour ε > 0 fixé ?
(le dual topologique d’un espace vectoriel normé E est l’espace des formes linéaires continues sur E, muni de sa
norme usuelle)
" 1
23) Soit E l’ensemble des applications f continues sur [0, 1] à valeurs réelles, vérifiant f (t) dt = 0 ; on munit
0
E de la norme de la convergence uniforme || ||∞ .
Montrer que pour tout f ∈ E, il existe une et une seule primitive g de f qui soit élément de E. Montrer que
l’application ϕ : f )−→ g est un endomorphisme continu de E et calculer sa norme. On pourra, pour f ∈ E,
démontrer qu’il existe a ∈ [0, 1] tel que ϕ(f )(a) = 0.
4
24) Soit E = C([0, 1]) muni de la norme uniforme et soit n )→ rn une bijection de N sur Q ∩ [0, 1].
+∞
! f (rn )
a) Montrer que ϕ : f →
) est une forme linéaire continue sur E.
n=0
(−2) n
c) Plus généralement, soit E un espace vectoriel normé et ϕ une forme linéaire continue non nulle sur E. Si
H = ϕ−1 (1), montrer que la distance de 0 à H est atteinte si et seulement si sup |f (x)| est atteint.
||x||=1
25) (Mines) Soit E = C([0, 1], R) muni de la norme || ||∞ . Pour f ∈ E, on pose :
x+1
+x, - .
∀ x ∈ [0, 1], T (f )(x) = f +f .
2 2
a) Montrer que l’on définit ainsi un endomorphisme continue T . Calculer |||T |||.
b) Soit f ∈ E tel que f 1= 0 et f (0) = 0. Montrer qu’il existe x0 > 0 tel que :
26) Soient E, F et G trois espaces vectoriels normés et f une application bilinéaire de E × F dans G. Montrer
l’équivalence entre les propriétés suivantes :
(i) f est continue en tout point ;
(iii) il existe une constante K telle que ||f (x, y)|| ≤ K ||x|| ||y|| pour tout (x, y) ∈ E × F ;
(iv) pour tout x ∈ E, l’application F (x) : y )−→ f (x, y) est une application linéaire de F dans G et l’application
x )−→ F (x) est continue de E dans Lc (F, G).
Compacité
27) Soit B l’ensemble des suites bornées de réels ou de complexes, muni de la norme uniforme. L’ensemble des
suites nulles à partir d’un certain rang est-il un compact de B ?
28) Soit E un espace vectoriel normé de dimension finie, L un compact non vide de E et M un fermé non vide de
E. Montrer qu’il existe (x, y) ∈ M × M tel que d(L, M ) = d(x, y). Montrer que la propriété ne subsiste pas si l’on
suppose uniquement L fermé non vide, ou bien si E est de dimension infinie.
+∞
/
29) Soit (Kn ) une suite décroissante de compacts non vides d’un espace vectoriel normé E. Montrer que K = Kn
n=0
est un compact non vide et que tout ouvert contenant K contient au moins un des Kn . Montrer que le diamètre
de Kn tend vers celui de K quand n tend vers l’infini.
30) Soit E un espace vectoriel normé, K un compact non vide de E et f : K → K telle que :
Pour a, b dans K, on considère les suites (an ) et (bn ) définies par a0 = a, b0 = b, an+1 = f (an ) et bn+1 = f (bn ).
Montrer que pour tout ε > 0, il existe n ∈ N∗ tel que d(a, an ) < ε et d(b, bn ) < ε.
5
En déduire que f est une isométrie de K sur lui-même.
31) Soit E un espace vectoriel normé, K un compact non vide de E et f : K → K telle que :
∀x, y ∈ K, x 1= y =⇒ d(f (x), f (y)) < d(x, y)
b) Soit (xn )n∈N une suite définie par la donnée de x0 ∈ K et de la relation de récurrence xn+1 = f (xn ). Montrer
que a est la seule valeur d’adhérence de (xn )n∈N . Qu’en déduit-on ?
32) Soit E un espace vectoriel normé et K un compact de E. Pour r > 0, soit Vr = {x ∈ E / d(x, K) < r}.
Montrer que pour tout ouvert U contenant K, il existe r > 0 tel que Vr ⊂ U .
33) Soit K un compact de R et A l’anneau C(K, R). Montrer que pour tout x de K, Ix = {f ∈ A / f (x) = 0} est
un idéal maximal de A. Etudier la réciproque.
35) Soit E0un espace vectoriel normé et K un compact de E. Soit (Oλ )λ∈Λ une famille d’ouverts de E recouvrant
K :K⊂ Oλ .
λ∈Λ
36) Montrer qu’une partie de GLn (C) compacte, non vide et stable par produit est un sous-groupe.
a) Montrer que si E est de dimension finie, l’ensemble des familles libres de cardinal p est ouverte dans E p .
En déduire que le résultat du a) est vrai pour tout espace vectoriel normé.
a) Soit F un sous-espace vectoriel de E de dimension finie. Montrer que pour tout x ∈ E, il existe y ∈ F tel que
d(x, y) = d(x, F ).
b) Soit F est un sous-espace vectoriel distinct de E et x ∈ E \ F . On fixe y ∈ F tel que d(x, y) = d(x, F ). Quelle
x−y
est la distance de àF?
||x − y||
c) En déduire le théorème de Riesz : si la boule unité fermée de E est compacte, E est de dimension finie.
39) Soit K un compact et f : K −→ K. Montrer que si f est localement lipschitzienne (c’est-à-dire si pour tout
a ∈ K, il existe un voisinage V de a telle que la restriction de f à V est lipschitzienne), alors f est lipschitzienne.
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Connexité par arcs
40) Dans tout l’exercice, E est un espace vectoriel normé fixé et A une partie de E. La partie A est dite connexe
si elle vérifie la propriété :
(2) les seules parties de A qui sont à la fois ouvertes et fermées relativement à A sont ∅ et A ;
b) Montrer que toute partie connexe par arcs est connexe. Montrer que si A est une partie ouverte, elle est connexe
si et seulement si elle est connexe par arcs.
c) Montrer que l’image d’une partie connexe par une application continue est une partie connexe.
d) Montrer que si A est connexe, toute partie B telle que A ⊂ B ⊂ A est connexe. Donner un exemple de partie
de R2 qui soit connexe sans être connexe par arcs.
e) Construire dans R2 d’une suite décroissante de parties connexes dont l’intersection n’est pas connexe.
f) Donner un exemple simple de parties homéomorphes A et B de R2 telles que R2 \ A soit connexe sans que R2 \ B
le soit.
41) En utilisant un argument de connexité par arcs, montrer que R n’est pas homéomorphe à Rn si n ≥ 2.
42) Soit P un polynôme complexe de degré au moins 1 et n ∈ N∗ . A désigne l’ensemble des matrice carrées
complexes de taille n annulée par P . On fixe M0 ∈ A. Pour M ∈ Mn (C), on note Pc,M le polynôme caractéristique
de M .
a) Montrer que CM0 = {N ∈ A / Pc,N = Pc,M0 } est à la fois ouvert et fermé dans A.
b) Montrer que CM0 est connexe par arcs. En déduire que c’est la composante connexe de M0 dans A.
Combien A possède-t-il de composantes connexes ?
a) Déterminer K ∩ R.
√
b) Montrer que K est contenu dans la boule fermée de centre 0 et de rayon 1 + 2. En déduire que K est compact.
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Exercices X-ENS
45) Soit E un espace vectoriel normé et soit (xn )n∈N une suite d’éléments de E. Montrer que l’ensemble des valeurs
d’adhérence de la suite (xn ) est un fermé de E. Réciproquement, pour E de dimension finie, montrer que tout fermé
de E est l’ensemble des valeurs d’adhérence d’une suite d’éléments de E.
46) On munit Rn [X] d’une norme quelconque, et on considère l’ensemble E des polynômes réels unitaires de degré
n. On suppose qu’une suite (Pk )k≥0 d’éléments de E converge vers un élément P ∈ Rn [X].
c) On suppose que les polynômes Pk sont scindés sur R. Montrer que P l’est également.
d) On suppose que P possède n racines complexes distinctes λ1 , . . . , λn . On fixe ε > 0 et on note Bi la boule
ouverte de centre λi et de rayon ε. On suppose que ε est assez petit pour que les Bi soient deux à deux disjointes.
Montrer qu’il existe un rang kε tel que pour tout k ≥ kε , le polynôme Pk ait exactement une racine dans chaque
boule Bi . Comment traduiriez-vous cette propriété en termes courants ?
47) (PLC) Soit P un polynôme complexe de degré supérieur ou égal à 2. Pour z dans C, on définit la suite (un (z))
par la condition u0 (z) = z et la relation de récurrence un+1 (z) = P (un (z)). On note K l’ensemble des z tels que
cette suite soit bornée. Montrer que K est compact.
48) Soit E un espace vectoriel normé réel, F un sous-espace vectoriel de E et u : F → R une forme linéaire
continue.
a) On suppose que F est un hyperplan et que u est de norme égale à 1. On fixe un élément a ∈ E \ F . Montrer
que u(x) − ||x − a|| ≤ u(y) + ||y − a|| pour tous x, y ∈ F .
En déduire qu’il existe une application linéaire continue v : E → R telle que v prolonge u et soit de même norme
que u. Démontrer que ce résultat subsiste si u n’est plus supposé de norme 1 (mais toujours avec F hyperplan de
E).
b) Montrer que si E est de dimension finie, il existe une forme linéaire continue v : E → R telle que v prolonge u
et soit de même norme que u.
Indication : si B est supposée compacte, la recouvrir par un nombre fini de boules ouverte B(ai , 1/2) de rayon 12 .
En notant F le sous-espace (de dimension finie) engendré par les ai , montrer :
∀ n ≥ 1, B ⊂ F + B(0, 1/2n)
8
51) Soit || || une norme sur R2 et K un compact de R2 . Soit ε > 0 et A une partie de K. On dit que A est ε-séparée
si et seulement si :
∀ x, y ∈ A, ||y − x|| < ε =⇒ x = y.
a) Soit ε > 0. Montrer qu’il existe un entier naturel minimal n(ε) tel que toute partie ε-séparée de K soit de
cardinal au plus n(ε).
52) Soit f l’application qui à (a, b) ∈ R2 associe la plus grande racine réelle du polynôme X 3 + aX + b. Montrer
que f n’est pas continue et déterminer l’ensemble des réels a tels que l’application b )−→ f (a, b) soit continue sur
R.
53) Soit (E, || ||) un espace vectoriel normé réel de dimension finie. Soit f : Ω → Ω continue avec :
Montrer qu’il existe x0 dans Ω tel que d(x0 , Fr Ω) = d(f (x0 ), Fr Ω).
54) Soit n un entier ≥ 2 et f une application continue de Rn dans R telle que f −1 (a) soit compact pour tout
a ∈ R. Montrer que f admet un extremum global.
55) Soit n, d ∈ N∗ et V l’espace vectoriel des polynômes réels homogènes de degré d à n indéterminées. On note Ω
l’ensemble des f ∈ V vérifiant la propriété :
∀ x1 , . . . , xn ∈ R, f (x1 , x2 , . . . , xn ) = 0 ⇐⇒ x1 = x2 = . . . = xn = 0
56) (L) a) Soit (E, || ||) un C-espace vectoriel normé et r ∈ N∗ . On munit E r de la norme :
Montrer que l’ensemble des familles libres est une partie ouverte de E r .
b) Que dire topologiquement de l’ensemble des matrices de Mn (R) de rang supérieur ou égal à r ?
57) (P,L,C) Montrer qu’une partie de GLn (C) non vide, compacte et stable par produit est un sous-groupe.
a) Déterminer K ∩ R.
√
b) Montrer que K est contenu dans la boule fermée de centre 0 et de rayon 1 + 2. En déduire que K est compact.
60) (L) Soient α ∈ R, E = {f ∈ C 2 ([0, 1], R), f (0) = f (1) = 0} et, pour f ∈ E, ||f ||α = ||f ## + αf ||∞ .
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61) (L) Soit (E, d) un espace métrique. On considère deux parties A et B de E, de même cardinal. On suppose :
b) Montrer qu’il existe une bijection f de A sur B telle que d(a, f (a)) ≤ 1 pour tout a ∈ A.
63) (P) Existe-t-il une fonction f : R2 → R continue et surjective telle que la l’image réciproque de {0} par f soit
compacte ?
64) (P) Soient O une partie connexe par arcs de Rn et E un espace de Banach. On se donne une fonction continue
T : O → Lc (E). On suppose qu’il existe x0 ∈ O tel que T (x0 ) est un isomorphisme et qu’il existe M ≥ 0 telle
que :
∀ x ∈ O, ∀ y ∈ E, ||y|| ≤ M ||T (x)(y)||.
Montrer que T (x) est un isomorphisme pour tout x ∈ O.
65) Soit E un espace vectoriel normé. On dit qu’une suite (xn )n∈N d’éléments de E est une suite de Cauchy si :
2
p ≥ nε
∀ε > 0, ∃ nε ∈ N, ∀p, q ∈ N, =⇒ d(xp , xq ) < ε.
q ≥ nε
On dit que l’espace vectoriel normé (E, || ||) est complet si, réciproquement, toute suite de Cauchy de E est
convergente.
d) Montrer que l’espace E = B([0, 1], R) des fonctions bornées de [0, 1] dans R est complet pour la norme || ||∞ .
e) On munit l’espace E = C([0, 1], R) de la norme || ||1 . Pour tout n ≥ 2, on définit la fonction fn par :
Montrer que (fn )n≥0 est de Cauchy, mais qu’elle ne converge pas. On fera une preuve par l’absurde, en montrant
que si fn convergeait vers f , on aurait f = 1 sur [0, 1/2[ et f = −1 sur ]1/2, 1].
66) (ENS 2017) Une partie A d’un espace vectoriel normé E est dite discrète si tous ses points sont isolés, c’est-à-dire
si :
∀x ∈ A, ∃r > 0, B(x, r) ∩ A = {x}.
b) Montrer qu’une partie discrète d’un espace vectoriel normé de dimension finie est au plus dénombrable.
c) Montrer que ce résultat ne subsiste pas quand E est de dimension infinie (on pourra travailler dans E = B(R, R)
muni de la norme || ||∞ ).
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