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Les 4 R du changement
Le questionnement
Questions fermées/ouvertes
Retenir
R. comme Réalité
O. comme objectif
C. Comme croyance
A. comme Action
Conclusion
N’oublie pas que maintenant, la balle est dans ton camp ! Pour tirer un
maximum de valeur de ces deux jours, tu vas devoir t’exercer à appliquer
ces méthodes au quotidien, inlassablement. Garde toujours en tête que
c’est en répétant et en pratiquant que l’on apprend.
- Dans quel contexte veux-tu appliquer le fast coaching ? Avec qui, où,
comment ? ?
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- Quelles difficultés rencontres-tu aujourd’hui ? Dans quels domaines as-
tu des problèmes ? Avec qui tu n’arrives pas à avoir l’impact que tu veux
?
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En fast coaching, tout va très vite. On ne peut pas faire ce qu’on fait dans
un coaching plus complexe et plus long.
Tout l’enjeu repose donc sur la capacité du coach à trouver, le plus
rapidement possible, le cœur du problème, le domino qui va faire
tomber tous les autres.
Chercher à éteindre tous les feux, à Quel est le vrai sujet de coaching
régler tous les problèmes. dont tu ne me parles pas ?
Trouver et travailler sur le feu qui
compte vraiment.
Exercice 2 :
David Laroche
Histoire : Est-ce qu’il peut y avoir débat ? Si oui, c’est une histoire.
- Quand j'avais 12 ans, j'étais avec mes frères et soeurs à table et mon
père m'a humilié devant ma famille.
- J'ai été trompé par ma femme et suite à ça j'ai perdu confiance en moi.
Coaching LIVE
"Pour aller au bout, ça serait quoi le problème si t'avais pas de relation avec elle ?"
Coaching LIVE
TECHNIQUE FMG
O.R.C.A. R.O.C.A.
Quand choisir le protocole Quand choisir le protocole
O.R.C.A. : R.O.C.A. :
Les histoires ont leur importance car elles en disent beaucoup sur la vision du
monde de ton interlocuteur (son interprétation, ce qui est challengeant pour lui,
les émotions qu’il ressent…).
Les histoires vont t’aider à déterminer les perceptions et croyances sur lesquelles
il va falloir travailler.
La plupart des écoles de coaching pensent que la clé est de faire passer
l'interlocuteur d’un jugement négatif à un jugement positif mais ça ne fait que
décaler le problème.
Tu dois comprendre les freins et les obstacles qui empêchent ton interlocuteur de
résoudre sa problématique. Pour cela, il faut bien différencier et explorer les
éléments qui relèvent de l’interne et de l’externe.
EXTERNE INTERNE
Quels éléments
factuels t’empêchent
de résoudre ton
problème ?
Notre cerveau limbique ne fait pas la différence entre passé, présent, futur
et imaginaire. Donc quand tu amènes ton interlocuteur à imaginer son
objectif, tu renforces déjà sa croyance qu’il est capable de l’atteindre, et
tu renforces son niveau de confiance pour le réaliser.
Réflexion :
Prends une situation qui ne te convient pas et pose-toi ces trois
questions pour clarifier ton objectif.
1. END IN MIND
Réflexion :
2. IMAGE CLAIRE
Aide ton interlocuteur à décrire une image claire de sa situation une fois que
l’objectif sera atteint.
Tu me dis que tu serais plus heureux, mais c’est quoi, être heureux pour toi, ça
ressemble à quoi ?
Quelle est la différence entre la situation avant le coaching et la situation après le
coaching ? Décris-moi une différence flagrante que même quelqu’un de
l’extérieur pourrait observer ?
Exercice 4
Quel est l’intérêt pour ton interlocuteur de l’aider à clarifier son objectif ?
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Une fois que l'objectif est clair, demande à la personne que tu accompagnes de te
résumer son objectif en une phrase.
Reformule ensuite son objectif en lui demandant de te confirmer si c’est bien ce
qu’elle souhaite.
Positivement formulé : ne pas exprimer ce qu’il ne veut pas mais ce qu’elle veut.
En son pouvoir : La personne doit avoir une réelle capacité d’action pour réaliser
son objectif. Il faut l’aider à formuler un objectif qui se trouve au cœur de son cercle
de contrôle et non pas dans son cercle d’influence ou externe. Tu dois l’aider à
traduire son besoin en un objectif qui soit 100% en son pouvoir.
Réflexion :
CONVERSATION ANALYSE
- Quand dans ta vie est ce que tu t’es Je cherche l’opposé pour lui montrer
sentie performante lorsque tu étais qu’elle peut le transformer en
stressée ? moteur.
“Je dois, il faut” : pression qui sonne comme Adopter une position plus souple, plus
une obligation et qui te bloque. fluide en changeant ton dialogue
intérieur et tes croyances.
Détache-toi de tes attentes pour
réussir à obtenir ce que tu veux ou ce
que tu souhaites aider ton
interlocuteur à obtenir.
Je n’avance pas avec mon interlocuteur, je Et si cette heure qui vient de s’écouler
DOIS l’aider à trouver une solution... était exactement ce dont avait besoin
ton interlocuteur pour avancer ?
Une croyance est une sensation de certitude personnelle vis-à-vis d’un élément,
d’une situation de la vie.
Une croyance peut se développer par expérience et/ou par apprentissage. Elle
détermine comment tu te comportes dans la vie et à travers tes choix.
- Croyances générales
- Croyances spécifiques vis-à-vis d’une situation
- Perception de l’identité
- Règles et obligations
Etc..
En tant que coach, ton objectif n’est pas de démolir les croyances de ton
interlocuteur car toutes ses croyances lui auront servi à un moment donné.
Le problème, c’est qu’elles sont parfois inadaptées dans un contexte particulier
pour un objectif bien précis. Même la croyance la plus positive peut être limitante.
Exemple : « Je suis généreux » je m’oblige à faire des choses que je n’ai pas forcément
envie de faire.
À chaque fois que je fais quelque chose à contrecoeur pour quelqu'un, je lui fais
payer le prix - consciemment ou non.
Les croyances ne sont pas vraies ou fausses, bonnes ou mauvaises. Elles sont
adaptées ou inadaptées à un contexte donné.
Le propos est d’aider la personne à tendre vers son objectif en visant l’équilibre,
sans déterminer à sa place la croyance qui pose problème.
Exercice 5
La personne bloque sur son problème. L'aider à regarder son problème avec
un angle différent, à conscientiser les
croyances sur lesquelles repose sa
perception du problème.
En amenant ton interlocuteur à une première “petite victoire”, tu vas créer un cercle
vertueux qui va renforcer le comportement qui a créé cette récompense.
- Pour David, une petite action a été de lever la main en cours. Pour toi, quelle
est la petite victoire qui t’a permis de réaliser de plus grands projets ?
Réponse :
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Correction Exercice 2
A quelle étape des 4R du changement est-il efficace d’intervenir pour changer une
habitude ?
Réponse : Tu ne peux changer une habitude que si tu intervient à l’étape du rappel
(déclencheur/trigger)
Réponse : Avoir identifié clairement ce que la personne veut, c’est déjà le résoudre.
En imaginant qu’on a réalisé un objectif, on renforce la croyance qu’on est capable de
le réaliser.
Réponse : S’interroger sur les raisons qui ont mené ton interlocuteur à construire ses
croyances, sans juger. Le questionner avec une intonation neutre.
Ça serait comment, une vie dans laquelle tu serais libre de ce que les autres pensent
de toi ?
Une vie dans laquelle tu t'écoutes suffisamment pour entendre ce qui se murmure
en toi ?
Une vie dans laquelle tu t'aimes assez pour ne pas être en quête perpétuelle de
reconnaissance ?
J'ai pu aider des gens à réaliser des objectifs qui sont valorisés par la société, des
objectifs comme lever des fonds, rencontrer l'homme ou la femme de leur vie,
perdre du poids... Très sincèrement, ce qui a le plus de sens pour moi, c'est quand je
vois quelqu'un qui a suffisamment d'amour pour lui-même, qui a le courage d'être
qui il est vraiment.
Tout découle du fait d'être soi-même, et tu ne peux pas être toi-même tant que tu te
subordonnes à l'extérieur, tant que tu es accro aux applaudissements ou que tu es
victime des critiques que tu reçois.
Tu n'as pas idée de la personne que tu pourras devenir dans 10 ans, en mettant de la
valeur sur un petit changement dès demain.